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Mecanique Appliquée 2 - 2016-2017
Mecanique Appliquée 2 - 2016-2017
Mecanique Appliquée 2 - 2016-2017
MECANIQUE APPLIQUEE 2
CODE: EC-TC-P121
CM : 24 heures – TD : 12 heures –TPE : 4 heures
Contenu:
TD: illustration du cours par les exercices – exercices en relation avec le cours
magistral.
Plan du cours
REFERENCES:
Les torseurs sont des objets mathématiques utiles pour une présentation
condensée de certains résultats de la mécanique.
= ei .g( e j ) = (L. e j )i = L e
l
il j l = Lij
2.- Torseurs
2.1.- Définition
On appelle torseur T, l’ensemble d’un champ antisymétrique M et de son
vecteur R . On le note : T = [ R , M ]
M est appelé moment du torseur T et R son vecteur ou résultante du torseur T. M
et R sont aussi appelés éléments de réduction (ou encore coordonnées) de T. Les
coordonnées de T, ou éléments de réduction en un point P s’écrivent : T(P) = [ R , M
(P)]
En général la connaissance de R et la valeur du champ M en un point A
détermine le torseur en tout point P E: M (P) = M (A) + R AP
Remarque : souvent on confond le torseur T et son moment M puisqu’ils ont même
vecteur R
3- Glisseurs et couples
Ce sont des torseurs particuliers ayant une valeur, nulle pour l’invariant scalaire
(G) = (C) = 0
3.1- Torseurs associé à un vecteur lié
3.1.1.- Définition
Soit (A, ) un vecteur lié et H le champ antisymétrique associé à ce vecteur :
H A(P)= AP . Le champ H A(P) ainsi défini est le moment d’un torseur de vecteur
: c’est le torseur associé au vecteur lié (A, ), on le note : TA = [ , H A]
3.1.2.- Propriétés
i.- H A(A)= 0 (TA)=0
ii.- Plus généralement
H A(P)= 0 l’axe du vecteur lié qui est une droite passant par A et engendrée par
3.2.- Glisseurs
3.2.1.- Définition
Un torseur est un glisseur ssi il existe un vecteur lié dont il soit le torseur
associé.
3.2.2.- Propriété
a.- Support de GA
Soit GA = [ R , M A] un glisseur de vecteur R 0 et de moment M A(P)= R AP .
On appelle support de GA l’ensemble des points P ayant un moment nul.
Support GA = P / M A ( P) 0 droite passant par A et engendré par R = (A, R )
b.- Conditions pour qu’un torseur soit un glisseur
- Pour qu’un torseur soit un glisseur, il faut et il suffit qu’il existe un point en lequel
son moment soit nul,
- Si un torseur de vecteur R , a un moment nul en A , ce torseur est le glisseur
associé au vecteur lié (A, R ),
Remarques
* Dans tous les cas de b.- l’invariant scalaire = 0
* Le sous ensemble des glisseurs non nuls, dont le support passe par un point A donné,
et du glisseur nul est un sous espace vectoriel à 3 dim de l’ev des torseurs
Une base de ce sous ev est donnée par les trois glisseurs associés aux 3
vecteurs liés (0, ei ) avec ei des vecteurs indépendants.
3.3.- Couples C
Un torseur est un couple ssi il possède l’une ou l’autre des propriétés
équivalentes suivantes :
a.- son vecteur R est nul
b.- son moment M est constant
Remarque : le sous ensemble des couples est un sous espace vectoriel à 3 dim de l’ev
des torseurs. Une base est donnée par 3 couples dont les moments (en tout point)
sont 3 vecteurs indépendants.
Figure 1
1.3.1.- Définition :
d.- Expression de S / R
De la propriété d’antisymétrique : V M S / R - V P S / R = Rs / R PM
d PM
Nous déduisons la relation suivante : = Rs / R PM , P, M (S)
dt R
djs
= Rs / R js (t)
dt R
dks
= Rs / R k s (t)
dt R
dis dj dk
Soit donc : 2 Rs / R = is + js s + k s s
dt R dt R dt R
Figure 2
Si A et B sont les 2 pts matériels fixes dans , il en résulte alors que tous les
pts sur la droite (A,B) restent fixes : c’est l’axe de rotation de S/R. Faisons le choix
(A,B)=Oz comme axe de rotation de S/R, alors on a :
V (M S / R) = V (O / R) + S / R OM = V ( H / R) + S / R HM
Sachant que HM = HM er et S / R = ez , on obtient V (M S / R) = HM ez , les
points matériels M s’effectuent un mouvement de rotation circulaire autour de Oz et
de rayon HM = r
2.2.2.- Propriétés
i.- le torseur vitesse est un glisseur d’axe Oz : TV = Go = [ ez , 0 ]
Figure 3
Considérons une translation // à Oz qui est aussi l’axe de rotation du solide de
S/R.
Soit (a), la particule du solide dans la position A dans est sur Oz. Si nous
posons :
OA (t) = h(t) k , alors : V ( A S / R) = h k
Pour une particule m de (S) qui se trouve en M à l’instant t, on :
V (M S / R) = V ( A S / R) + RS / R AM = h k + k AM
2.3.2.- Propriétés :
a.- Invariants scalaire et vectoriel du torseur vitesse
(Tv)= S / R . V M RS / R = S / R . V A RS / R = h (t)+ (t)
h
I (Tv)= k = h k = V A RS / R
2
L’invariant vectoriel est la vitesse de translation du solide le long de Oz : on
l’appelle vitesse de glissement à l’instant t.
b.- Classification des mouvements
De l’invariant scalaire , nous avons :
- cas (Tv)=0. On distingue deux cas :
* soit =0 ( RS / R = 0 ) donc le mouvement est un mouvement de translation rectiligne
// à Oz, TV est un couple.
* soit h =0 ( I (Tv)= 0 ), le mouvement est alors un mouvement de rotation autour de
l’axe Oz : TV est un glisseur d’axe Oz
iii.- la troisième rotation d’angle , se fait autour de k s : c’est la rotation propre. Elle
fait passer :
R2(Os, u , w , k ) R Rs : (Os, is , js , k s )
Représentation de R dans le plan : = ( u , is ) =( w , js )
Remarque :
Au point de contact de (S) avec (S’), on distingue à tout instant des mvts de (S) et
(S’) trois notions de pts. Ce sont :
i.- PS(t) (S), V ( PS S/R) S (Ps), V ( PS S/S’) 0
ii.- PS’(t) (S’), V ( PS’ S’/R) S’ (Ps’), V ( PS’ S’/S’) = 0
iii.- P*(t) ; le point géométrique où le contact (S) et (S’) se fait : c’est un pt fictif
qui varie avec les mvts de (S) et (S’). On a : V (P*(t)/R) (P*), V (P*/S’) 0
5.2.- Vitesse de glissement
5.2.1.- Définition
On appelle vitesse de glissement du pt P du solide (S) sur le solide (S’) à
l’instant t, le vecteur V (P, S/S’) noté aussi V g(P) par :
V g(P) = V (P RS/RS’)
5.2.2.- Propriétés
a.- autre écriture de V g(P)
V g(P) = V (P RS/R) - V (P RS’/R)
où R est un repère de l’espace affine
b.- V (P, S/S’) = V (P, S’/S)
c.- si n est la normale au plan tangent (P), alors on a : V g(P). n = 0 V g(P) (P)
iv.- Si A est un point fixe RS, alors par la propriété d’antisymétrie
V g(P) = V (A RS/RS’) + RS / RS ' AP ; P S
5.2.4.- si V g(P) = 0 t càd V (P S/R) = V (P S’/R) alors on dit que (S) roule sans
glisser sur (S’). En général cette condition réduit le nombre de variables (de degrés
de liberté). Dans le cas de l’exemple précédent, cette condition s’écrit : x+a = cte
Fig.5 : coupe dans le plan x=O : C = (x,y,z) est le centre de la section droite
= (yoz) plan fixe dans R O, i , j , k k
S = C, er , e plan globalement coincident avec mais V ( S/ ) 0
La position de S par rapport à est en général donné par 3 paramètres. Ici
par le vecteur plan OC et par l’angle = i , OC
6.1.2.- Définition 2
Un mouvement d’un solide S/R est un mouvement plan si un vecteur n telque
le mvt de S/R soit constamment tangent à un mouvement de rotation uniforme d’axe
engendré par n où a un mouvement de translation uniforme de vecteur vitesse
n
Les deux définitions sont équivalentes. Dans l’exemple ci-dessus n = k
totale
ii.- ( )=un solide (S) : m OG (t)=
M S
dm OM i (t), m=
M S
dm la masse totale
Nous allons fixer notre attention sur le solide. Les relations qu’on va obtenir
ont leurs analogues pour le cas discret.
1.1.3.- Propriétés :
a.- distribution de masse d’un solide (S)
Il y a trois types de distributions
- linéique : dm(p) = (P)dm
- surfacique : dm(p) = (P)dm
- volumique : dm(p) = (P)dm
b.- Dans le repère barycentrique RG=Rb=R(G, i , j , k ), le repère ayant pour origine G la
même base que R, l’équation du centre de masse s’écrit :
M S
dm GM = 0
c.- si OG1 et OG2 sont respectivement les centres de masse des solides S1 et S2 en
mouvement dans R de masse m1 et m2 alors le centre de masse du système (S 1 S2)
est :
OG (t) =[m1 OG1 (t)+m2 OG2 (t)]/(m1+m2)
Cette propriété qui découle de la définition se généralise pour le cas de plusieurs
solides.
d.- Exemple de calcul du centre de masse de : (S1 S2)
S1 = ½ boule B(C,a) d’axe Oz
Par DAWOUA KAOUTOING Maxime 23
S2 = cône pleine d’axe Oz de hauteur h de base C(C,a)
iv.- Propriétés
- Si un solide admet un point A comme point de symétrie matérielle alors G coïncide
avec A. Exemple B(A,a).
- Si (S) admet un axe de symétrie matérielle alors G
Exemple : la ½ boule, le cône fig 1
- Si (S) admet un plan de symétrie matérielle alors G
Exemple : la ½ boule C le cône fig 1
OM )dm
1.2.2.- Propriétés
a.- L’application u (O,S) u dm est linéaire
(O,S)( 1 u1 + 2 u2 ) = 1 (O,S) u1 + 2 (O,S) u2
b.- (O,S) est l’opérateur symétrique
v (O,S) u = v [( OM ( u OM ))dm =
S
u OM .( v OM )dm = u (O,S) v
S
e ye zey dm
2
Ixx(O,S) = x OM .( ex OM )dm = z
S S
Ixx(O,S) = y z 2 2
dm = A
S
* Produits d’inertie
Ixy(O,S) = e
S
x
OM .( ey OM )dm = ye
S
z zey zex xez dm = - xy dm = -F
S
Où les i sont les valeurs propres associées aux vecteurs propres ui et où P est la
matrice de passage de la base ei à la nouvelle base ui dite aussi base principale
d’inertie. La matrice J(O,S) est appelée matrice principale d’inertie. Les axes (O, ui )
sont les axes principaux d’inertie alors que les valeurs propres i sont les moments
d’inertie principaux correspondants.
Remarques :
i.- les valeurs propres sont solutions de l’équation caractéristique : det [I(O,S)- I]
=0
En général on a 3 valeurs de possibles : 1, 2, 3
ii.- si deux moments principaux d’inertie sont égaux, par exemple : 1 = 2, l’opérateur
J(O,S) est dit de révolution :
0 0
J(O,S) = 0 0
0 0
3
Tout axe (O, u ) avec u = 1 u1 + 2 u2 est aussi un axe principal d’inertie de moment .
iii.- Si les 3 moments d’inertie sont égaux 1= 2= 3= , alors l’opérateur J(O,S) est
dit sphérique et tout axe (O, u ) avec u = i ui est aussi axe principal d’inertie de
moment .
)]dm
= m OG ( u OG ) + 0 + 0 + J(G,S) u = (O,G{m}) u + (G,S) u
N.B. : Dans la base ( ex , ey , ez ), J(O,G{m}) s’écrit comme (*)
OM dm = x
2
*.- Le moment d’inertie par rapport à un point O : IO = 2
y2 z 2
S S
dm
ii.- relation avec les moments d’inertie / aux axes : on a :
*.- Ixx =Ixoy + Ixoz = y 2 z 2 dm etc…
S
Remarque : le théorème de Huyghens est valable aussi pour le cas des plans d’inertie
càd :
I (O) = I (G) + md2
où (G) est le plan // (O) et contenant G. d est la distance de G au plan (O).
Preuve :
n.OM
2
I (O) = dm, n la normale à
S
S S
3 3
x ml 2
*.- Izz = 2
y 2 dm =
S
3
A F 0
B 0
I(O,D) = F C à la droite (A, w )
0
0 C i , j , k
N.B. : *.- D=F=O car le disque au plan z=0
*.- Oy est un axe de symétrie matérielle Oy est un axe principale d’inertie
Ixy=Iyx = 0.
Il reste à calculer A, B et C. Pour cela remarquons que Oy est axe de symétrie
révolution A=B
D D
A 0 0
I(G,D) = 0 A 0
0 0 C
i , j ,k
N.B :
i.- Gz axe de symétrie de révolution matérielle axe principal d’inertie (A=B)
ii.- (xGz) plan de symétrie matériel Gy est principal d’inertie
iii.- (yGz) plan de symétrie matériel Gx est principal d’inertie
3 1 3
On trouve A = m R 2 h , C = mR2
20 4 10
b.- Propriétés
i.- Si est formé de plusieurs éléments j : =Uj j alors : P (Uj j/R)= j P ( j/R)
ii.- Si m est la masse totale de et G son cm alors on a : P ( /R) = m V (G/R)
dOM dOG dGM
En effet : P ( /R) = dm = dm + dm
dt R dt R dt R
dOM d
P ( /R) = dm = V (G/R) dm + dm GM =m V (G/R) + 0 = m V (G/R)
dt R dt
iii.- dans le repère barycentrique : RG = Rb, l’impulsion totale est nulle : P ( /R) = 0
4.1.2.- Le vecteur L ( /R)
a.- Définition : le vecteur moment cinétique en un point C d’un système en
mouvement dans R est défini par :
V (Mi /R)
N
* = système discret : L (C, /R) = m
i 1
i CM i
Remarque :
1.- L ( /R) dépend du point où on le calcule alors que P ( /R) ne dépend que du
repère.
2..- Souvent on prend C confondu avec O origine du repère absolu, ou confondu avec G
origine du repère Rb.
b.- Propriétés :
i.- si =Uj j alors : L (C, Uj j/R)= j L (C, j/R)
ii.- L (O, /R) est un champ antisymétrique càd : L (O, /R) = L (A, /R) + OA P (
/R)
Conclusion : Tc( /R) = [ P ( /R), L ( /R)] est un torseur : c’est le torseur moment
cinétique ou torseur cinétique.
iii.- Si est un solide alors on a : C
L (C, S/R) =I(A,S/R) S / R + m CG V (A S/R)+ m CA ( S / R AG )
où A est un point qqc de (S), V (A S/R) sa vitesse dans R, S / R le vecteur de rotation
instantanée de S/R, G le cm de S, m sa masse et I(A,S/R) sa matrice d’inertie au
point A.
Preuve : par définition
L (C, S/R) = dm CM V (M S/R) = dm CM ( V (A S/R)+ S / R AM )
S S
= m CG V (A S/R)+ dm ( CA + AM ) ( S / R AM )
S
= m CG V (A S/R)+ dm CA ( S / R AM ) + dm AM ) ( S / R AM )
S S
T={(O,c), OC = l}, T / R = D / R = k
L’ensemble S=S1US2 = TUD tourne autour de l’axe Oz du repère absolu. Trouver
le torseur Tc(O,S/R) en O.
Réponse : d’abord il faut noter que
Tc(O,S/R) = Tc(O, S1US2/R) = Tc(O, S1/R) + Tc(O, S2/R)
a.- Calcul de Tc(O, S1/R)
i.- P (S1/R) = m1 V (G1/R) = m1 S1 / R OG1 = m1[ k is ] = m1 js
l l
2 2
ii.- L (O,S1/R) Koenig 2 L (G1,S1/R) + OG1 m1 V (G1/R)
0 0 0
A F 0 0 0
m1l 2 m l2
* L (G1,S1/R) = I(G1,S1/Rb) S1 / R = F B 0 0 = 0 0 0 = 1 k
12 12
0
0 C 2
0 0
m1l
12
* OG1 m1 V (G1/R) = 1 is js = 1 k
m l2 m l2
4 4
2
ml 1 l
Donc : L (O,S1/R) = 1 k et Tc(O,S1/R) = m1l [ js , k ]
3 2 4
b.- Calcul de Tc(O, S2/R)
i.- P (S2/R) = m2 V (G2/R) = m2 S2 / R OG2 = m2 k OC = m2 k is = m2l js
ii.- L (O,S2/R) Koenig 2 L (G2,S2/R) + OG2 m2 V (G2/R)
1
2 0 0
0
m2 a 2 m a2
0 0 = 2 k
1
* L (G2,S2/R) = L (C,D/R) = I(C,D/Rb) S2 / R = 0
2 2 2
0 0 1
Rs
* OC m2 l js = m2l2 k
Remarques :
i.- la relation b.ii.- donne la formule du moment dynamique en un point C mobile. Son
utilisation dans des problèmes est systématique.
ii.- les relations a.- et b.- font intervenir V (G/R) et (G/R). C’est pour cela que dans
beaucoup de problèmes on commence par calculer les centres de masse de .
c.- Conséquences
i.- Théorème 3 de Koenig
ii.- Si C est un point fixe dans R alors l’équation b.ii.- se réduit alors a :
dL(C, / R)
D (C, /R) =
dt R
dT (C, / R)
Dans le cas où , V (G/R) = 0 nous avons : TD (C, /R) = C
dt R
5.2.3.- Exemple :
Dans l’exemple du paragraphe 4.1.3.- nous avons calculé les éléments de
réduction en O origine de R du torseur TC (S/R) :
m m l2 m a2
P (S/R) =( 1 +m2)l js et L (O,S1/R) = ( 1 +m2l2+ 2 )l k
2 3 2
Les éléments de réduction en O du torseur dynamique TD (C, /R) sont obtenus
en utilisant a.- et c.ii.- du paragraphe 5.2.2.-
dP(S / R)
= ( +m2)l js + RS / R P(S / R)
m1
i.- - S (S/R) =
dt R 2
+m2)l[ js + k js ] = (
m1 m1
=( 2
+m2)l[ js - is ]
2
2 2
dL(O, S / R) m1l 2 2 m2 a
2
ii.- D (O, /R) = = ( m
+ 2 l + )l k
dt R 3 2
4.3.- Energie cinétique Ec
4.3.1.- Définition
L’énergie cinétique, à l’instant t, d’un système de points matériels dans son
mouvement/R s’écrit :
N
1
a.- = système de N points matériels de masse mi : Ec( /R) = mi V 2 (Mi/R)>0
i 1 2
1
b.- = un solide (S) : Ec ( /R) = dm V 2 (M/R)>0
S
2
5.3.2.- Propriétés de Ec( /R)
N
a.- Ec(Ui i/R)= Ec( / R)
i 1
i
On a :
Ec(TUD/R)=Ec(T/R) + Ec(D/R)
A 0 0 0
1
Avec : Ec(T/R) Koenig 4 Ec(T/Rb) + m1 V (G1/R) =
2
2 1
2
1
0,0, 0 B 0 0 + m1
2
0 0 C
Rs
2
l
2
Par DAWOUA KAOUTOING Maxime 40
1 1 1 1 1
= C 2 + m1l2 2= m1l2 2 + m1l2 2 = m1l2 2
2 8 24 8 6
A 0 0 0 2
1 l
1
ii.- Ec(D/R) Koenig 4 Ec(D/Rb) + m1 V (G2/R)=
2
1
0,0, 0 B 0 0 + m2
2 2 0 0 C 2 2
Rs
1 2 1 2 2 a2 l 2 2
= C + m2l =m2
2 2 4 2
Donc
1 a2 l 2 1 l2 a2
Ec(TUD/R)=Ec(T/R) + Ec(D/R)= m1l2 2 + m2 2 = m1 m2 m2l 2 2
6 4 2 2 3 2
b.- Exemple 2
Considérons le système S=TUD constitué d’une tige T et d’un disque articulé au
centre C du disque D(c,a). Fig.5.2
T/R = k et D/R = k
et sont 2 degrés de liberté indépendantes
1 1
OC = OG 2= l is , OG 1 = l is V (G1/R) = l js , V (G2/R) = l js
2 2
Calculons Tc(O,S/R), TD(O,S/R) et Ec(S/R)
i.- Tc(O,S/R) = Tc(O,T/R) + Tc(O,D/R)
* Tc(O,T/R) = [ P (T/R), L (O, T/R)]
1
- P (T/R)= m1l js
2
- L (O, T/R) Koenig 4 L (G1, T/R) + m1 OG 1 V (G1/R) = m1l2 k + m1
1 1 l l 1
k=
12 2 2 2 3
2
m1l k
* Tc(O,D/R) = [ P (D/R), L (O, D/R)]
- P (D/R)= m2l js
OM
N
M (O, /R)] = i fi
i 1
OM dF
S
Où : P (S/R) = g (M )dm = m g , si
S
g =cte
Les torseurs forces TFext( /R) et TFint( /R) associés aux forces extérieures
et intérieures
fiext( /R) et fiint( /R) ont respectivement pour coordonnées en O
TFext( /R) = [ F ext( /R)= fiext( /R), M ext(O, /R)= OPi fi ext ]
i
int
TF ( /R) = [ F int int
( /R)= fi ( /R), M int
(O, /R)= OP
i, j
i fij ]
D (O’, /R)
dL(G, / Rb )
ii.- Si O’=G, on trouve la relation fort utile : = M ext(G, /Rb)
dt Rb
qui exprime le théorème du moment cinétique d’un système matériel en mouvement
autour de G cm de .
Preuve :
Soit un système matériel
= 1U 2 composé de 2 éléments 1 et 2 sa partie matérielle commune et les
torseurs forces suivants
i.- TF( 1 2/R) = TF12 : torseur des forces exercées par 1 sur 2 dans R
ii.- TF( 2 1/R) = TF21 : torseur des forces exercées par 2 sur 1 dans R
iii.- TF1( 1/R) et TF2( 2/R) sont les torseurs forces extérieures exercées sur 1 et
sur 2 respectivement par le milieu extérieur à .
Donc le torseur des forces extérieures exercées sur 1 (resp sur 2 ) est :
TF( 1/R) = TF1 + TF21
TF( 2/R) = TF2 + TF12
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à 1, 2 et à = 1+ 2
s’écrit alors :
TD( 1/R) = TF1 + TF21
TD( 2/R) = TF2 + TF12
TD( 1U 2) = TF1 + TF2
En comparant , on tire que
TF( 1 2/R) = - TF( 2 1/R)
b.- Conséquences
i.- lorsque 1 = {M1} et 2 = {M2} sont réduits à un point matériel on obtient le
résultat évident : F12 + F21 = 0
ii.- En généralisant cette propriété pour tout les points de 1 et 2, on déduit que le
torseur des forces intérieures est nul :
TFint( /R) =0
Ces résultats se généralisent au cas d’une distribution continue de matière
5.4.4.- Cas des référentiels non galiléens
a.- Proposition
Le torseur dynamique de tout système matériel dans son mouvement / à un
référentiel non galiléen R’ est égal à la somme du torseur des forces extérieures
(Mi/R’)]
N
TD(A /R’) = [m (G /R’), D (A, /R’) = m
i 1
i AM i
e(Mi/R)]
N N
TD(A /R)e = [- mi e(Mi/R), D e(A, /R ) = - mi AM i
i 1 i 1
e(Mi/R)]
N N
TD(A /R)c = [- mi c(Mi/R), D c(A, /R ) = - mi AM i
i 1 i 1
- ( S c)= 0
ii.- Théorèmes de la résultante dynamique et du moment cinétique
S ( /R’) = (G/R’) = F ext + S e + S C
D (A, /R’) = M ext(A, /R’) + D e(A, /R’) + D C(A, /R’) : A point quelconque de R’
Si A est fixe dans R’ : D (A, /R’)= M ext(A, /R’)+ D e(A, /R’)+ D C(A, /R’)=
dL( A, / R ')
.
dt R '