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Année 2016
DEDICACE
Nous tenons à rappeler que le domaine de l‘urbanisme a pour objet l’aménagement planifié et progressif des
agglomérations dans le cadre du développement économique et social, il a notamment pour objectif implication la mobilisation,
l’équipement du foncier urbanisable et l’organisation du cadre bâti, dans l’espace urbain.
Le gouvernement ne pouvait rester plus longtemps silencieux sur le gaspillage du foncier, la dilapidation des terres agricoles,
l’affectation anarchique du sol… L’étendu du désastre confirmé, suggéra quelques mesures pour stopper le phénomène. L’une de ces
mesures est la loi sur l’aménagement et l’urbanisme (loi 90-29 du 01 décembre 1990).
Les changements rapides de l’espace urbain de ces dernières années, sont à l’origine de nouvelles dynamiques urbaines,
impliquant l’émergence de nouveaux besoins qui se traduit par une pression de plus en plus sur le foncier que les instruments d’urbanisme
n’ont pas prévu. Alors ces derniers sont censés constituer les pièces maitresses de planification urbaine, qu’ils déterminent l’avenir des
zones à court, moyen et long termes. La mise en œuvre de ces instruments est malheureusement souvent contrariée par les « coup
partis » qui compromettent la cohérence de l’aménagement spatial. Les pratiques urbaines se caractérisent par l’absence d’une vision de
politique urbaine et de continuité. Les décisions sont prissent très souvent spontanées et dans l’urgence. L’usage du sol n’est pas une
prérogative de l’individu mais celle de la collectivité. Toute personne y compris l’Etat propriétaire d’un terrain, ne pourra en faire usage
qu’après accord des pouvoirs publics qui exigeront le respect des orientations des POS et PDAU, combien tiennent compte de ces
exigences ? L’état de dégradation dont lequel se trouve notre urbanisme en est sans doute la repense.
Résumé 02
Remerciement 04
Introduction 05
Problématique 08
Objet et Terrain d’étude 09
Objectifs 10
Méthodologie 10
La structure de la thèse 13
Chapitre I : Bir el Djir une zone retenue pour l’extension de la ville 13
d’Oran vers l’est pour ses atouts fonciers
Introduction 15
1-Le statut juridique domaniale facteur favorisant l’urbanisation de Bir El Djir 19
2-La commune de Bir El Djir dans le groupement d’Oran 21
3-Evolution de la population et contexte 25
Conclusion 27
Chapitre II les instruments d’aménagement et d’urbanisme contexte 27
d’élaboration et d’approbation à Bir el Djir
Introduction 29
1-Les instruments d’urbanisme, outils de gestion urbaine et de planification 30
2-Le PDAU et POS comme outils de gestion urbaine et de planification et 32
leurs caractéristiques
3-Le périmètre du PDAU du groupement urbain d’Oran 33
3-1-L’étude du Plan Directeur D’aménagement et d’urbanisme (PDAU) et ses 34
orientations
3-2-Les objectifs principaux du PDAU du GUO 37
4-Bir El Djir et ses Plans d’occupation des sols (POS) 38
4-1-Les plans d’occupation du sol (POS), protocole d’élaboration 44
4-2-Les POS et leur dysfonctionnement à Bir el Djir 51
5-Quelle est la part de la question de l’environnement dans le règlement du 53
POS
5-1-Le bruit, une nuisance du au trafic automobile 56
5-2-Les actions de rattrapage 56
6-Les déchets ménagers et les déchets encombrants et leur gestion à Bir el 57
Djir
6-1-Bir El Djir gestion locale des déchets 58
Conclusion 62
Chapitre III : l’urbanisation planifiée et l’urbanisation observée sur le 62
terrain, est-ce l’échec des POS ou les POS d’échec
Introduction 62
1-Les pratique et procédés et a mise en application des instruments de maitrise 64
urbaine à Bir El Djir
2-Les plans d’occupation de sol à Bir el Djir typologie et problème de gestion 65
2-1-La typologie des plans d’occupation de sol à Bir el Djir 65
2-1-1POS couvrant de territoires des deux communes 65
2-1-2POS à dominance statut juridique privée 66
2-1-3POS en cours d’élaboration et territoire déjà consommé 66
2-1-4POS couvrant un territoire d’une agglomération secondaire à caractère 66
spontanée et illicite
2-1-5POS à fore valeur foncière 66
3-Les programmes d’urgence restent parmi les facteurs majeurs qui entravent 69
la réalisation et l’application de différentes études de POS
3-1-Les programmes de taille avec effet bouleversant de l’étude 69
3-2-Les programmes sans incident sur l’étude 77
4-Rapport conflictuels entre les APC, les services de l’état chargés de 78
l’urbanisme et les agences foncières
5-La participation des citoyens au projet urbain au niveau communal 83
5-1-L’implication des habitants dans la politique urbaine communal/habitant 84
expert et acteur de son territoire
5-2-Problème de participation et de représentation au niveau local 85
5-2-1Les insuffisances des moyens et d’information 86
5-2-2-Les insuffisances en matière d’efficacité des habitants 86
6-La lenteur de procédures administratives, entrave à la concrétisation des 89
POS
7-Les bureaux d’études chargé du POS ; critère de choix et compétence 93
8-Les équipes techniques de l’administration chargées des POS 94
9-De la difficile coopération intercommunale entre les communes du 95
groupement
9-1-Sur le plan de l’aménagement urbain 99
10-Les actes d’urbanisme et le plan d’occupation du sol (POS) 101
10-1-Les infractions en matière d’urbanisme, à l’avertissement de la 108
défaillance du POS
Conclusion 109
Conclusion général 112
Recommandations 115
Bibliographies 118
Annexes
LISTE DES CARTES
J’exprime mes remerciements à tous les membres du jury qui ont aimablement
accepté d’évaluer et de juger ce travail, qu’ils trouvent ici, l’expression de mon
respect et de ma gratitude.
Merci à tous mes collègues et amis qui, de prés au de loin, ont contribué à la
concrétisation de ce travail de mémoire de magister.
4
INTRODUCTION :
Les élus locaux qui sont les maîtres d’œuvres, sont les premiers garants de cette loi,
mais la réalité est plus complexe et ce, pour un ensemble de raisons. En effet ces derniers
s’appuient d’abord sur l’administration locale mais aussi sur des experts (architectes,
urbanistes, juristes …etc.) qu’ils consultent régulièrement ou occasionnellement. Mais
alors que l’élu est réputé ignorant la technique et l’expert supposé détenir le savoir, Le
problème qui se pose est celui de la prise de décision qui engage l’avenir des zones lorsque
les experts et les élus ont des avis opposés.2
À l’instar des grandes villes algériennes, Oran présente un aspect paradoxal car
contrairement à l’idée courante répandue d’un déferlement de ruraux vers les villes, pour
1
Source : Maouia Saidouni, élément d’introduction à l’urbanisme édition Casbah, 2001, p 88
2
Maurice Blanc, Gouvernement local et contrôle démocratique, p193
5
cause d’insécurité, on constate que pour Oran en tout cas c’est plutôt l’inverse. C’est la ville-
centre qui a vu partir une masse de gens, en grande partie vers la périphérie et même au-delà.
Oran, se caractérise par :
Un cadre bâti dégradé
Un étalement urbain excessif et ségrégatif.
Une structuration essentiellement physique et mécanique.
Une fragmentation spatiale et sociale.
Des incohérences qui demeurent et qui s’amplifient.
des défis de métropolisation à relever.
Oran a maintenu avant 1990 un très fort taux d’accroissement de population induit
par le croit naturel et l’ exode rural, et ne pouvait répondre à la forte demande de
logements, d’où la prolifération des bidon villes qui accentuent encore plus les
manques de structures d’accueil, les maux sociaux et les dysfonctionnements
urbains «dans ces situations c’est toujours dans l’urgence que les choses se
fond »3 .
Pour assurer la croissance d’Oran fut crée le groupement urbain d’Oran
comprenant ces les quatre communes ; Oran, Bir el Djir, Es Senia et Sidi Chahmi.
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) du Groupement Urbain
d’Oran de 1997 retient le territoire de ces quatre communes et s'étend sur une
superficie de 25057ha dont 8800ha soit 35% de superficie urbanisable. Les
secteurs non urbanisés représentent 65%de la superficie totale et se composent de
zones naturelles, de forêts et de terres agricoles.
La commune d'Oran est la principale commune du Groupement Urbain d’Oran
qui est une ville commune qui s'étend sur une superficie de 6400ha et est limitée à
l'ouest par la commune de Messerghine à l’ouest au nord par la méditerranée, au
nord est par la commune de Bir el Djir et, à l’Est par la commune de Sidi Chahmi.
Oran est le chef-lieu de wilaya, c’est une capitale régionale qui remplit plusieurs
fonctions importantes dont certaines sont reportées sur le territoire des autres
communes du groupement urbain d’Oran.
La population du groupement urbain d’Oran est passée de 963 577 habitants en 1987 à
985 754 habitants en 2008, soit une augmentation en valeur absolue de 292 177 habitants sur
une période de 21 ans. Cet important volume additionnel de la population s’est traduit par un
3
Roland Castro, combat pour une ville invisible, in villes en parallèle n17 -18-1991
6
taux d’accroissement annuel moyen de 1,68 %, qui demeure identique la moyenne de la
wilaya et la moyenne nationale4 .
Deux modes d’urbanisation se partagent le terrain :
Un mode officiel et parfaitement organisé dans la zone d’extension Est essentiellement sur
Bir el Djir5 , qui est passé de 7000 à 158000 habitants entre 1977 et 2008 soit prés de 30%
de l’accroissement global de l’agglomération. Cela s’explique par la concrétisation des
options d’urbanisation de Bir el Djir au profit des besoins de population de la commune
d’Oran.
Un mode populaire, localisé dans les autres communes périphériques, et donnant un lieu,
en général, à des opérations de régularisation a posteriori.
4
BET URBOR, PDAU du GUO
5
La population de la commune de Bir el Djir est passée de 20 742 en 1987 à 73 029 habitants en 1998 à
152151 habitants en 2008 avec un taux de croissance annuel de 7.8% pour la période 1998-2008. Ce la
s’explique par la concrétisation des options d’urbanisation de Bir el Djir au profit des besoins de population
7
PROBLEMATIQUE :
6
Brian Loughlin, 1977 Alberto, 1984
8
Il est vrai que la contrainte foncière privée est la contrainte majeure pour toute
élaboration d’un PDAU ou POS, cependant dans certains cas, comme par exemple le cas de
Bir el Djir notre terrain d’étude, plus de 85% des terres sont domaniales, malgré cela les POS
n’arrivent pas a se concrétiser, cela explique que d’autre facteurs entravent l’élaboration et
l’application sur le terrain.
La question qui se pose est de savoir quels sont ces facteurs ? Quel est leur degré
d’influence ? Sont-ils d’ordre juridique ou technique ?
Le POS répondit-il aux besoins exprimés par les acteurs du territoire ? Est-il vraiment
un outil de travail en matière d’aménagement ? Ou bien son cachet réglementaire consiste un
obstacle aux décideurs ?
Nous axerons notre travail sur des plans d’occupation des sols déjà approuvés, et des
POS restés en phase d’élaboration (phase embryonnaire) pour savoir s’il agit de défaillance
du POS ou de POS de défaillance , de problème d'acteurs, denuance de prérogatives, de
gouvernance et ce qui pousse l'administration et le citoyen à la violation des règlements ?
L’objet étudié est l’instrument d’urbanisme représenté par les plans d’occupation de
sols à travers le cas de la commune de Bir el Djir(40,35 km2) pour une population dépassant
les 155.000 habitants, et un taux de croissance supérieur à 7% par an entre 1987 et 1998 et de
7,61% entre 1998 et 2008.
Le choix de ce terrain n’est pas fortuit mais parce qu’il constitue la principale zone
de l’extension de la ville d’Oran et de ce fait a connu une croissance rapide et incontrôlée de
son urbanisation. Il a constitué en outre une soupape de sureté dans toutes les situations
d’urgence qu’a connue Oran après 1990 et constitue de ce fait une continuation en tache
d'huile de l'agglomération oranaise
OBJECTIFS :
Le travail a pour objectif de mettre en exergue le rapport entre les objectifs théoriques
des instruments d’aménagement et d’urbanisme et la réalité pratique urbanistique de l’espace
urbain, d’identifier ses atouts et faiblesses des procédures juridiques et d’apporter un
éclairage sur les raisons qui entravent l’application des orientations de ces instruments qui
sont sensées être des outils pour stopper le phénomène de l’occupation anarchique de l’espace
et d’améliorer la qualité de vie des administrés.
9
METHODOLOGIE :
Notre recherche s’est basée d’abord sur l’observation et le suivi de la réalisation des
POS de la commune de Bir el Djir, en tant que chargé du service d’urbanisme depuis 1994 à
ce jour.
La recherche bibliographique a été d’un grand apport. Les nombreux ouvrages portant
sur la sociologie urbaine, l'urbanisation, la planification; les revues en ligne ainsi que les
mémoires de magister, de thèse de doctorat et les sites internet ont constitué une mine
d'informations
Les déplacements auprès des bureaux d'étude chargés d'e l’élaboration des 18 POS à
travers la communeet les réseaux d'amitié aux différents services publics et organismes de la
wilaya nous ont permis de comprendre les manœuvres et agissements des décideurs comme
du personnel chargé de l'élaboration des études. Le constat et l'observation attentive ont été
parmi les moyens qui nous ont le plus aidé à affiner l'analyse.
LA STRUCTURE DE LA THESE :
La présente thèse est structurée comme suit :
LA PARTIE INTRODUCTIVE :
Dans la quelle nous exposons la problématique, la méthodologie, les objectifs et la
présentation de la zone de Bir el Djir.
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA
VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
Ce chapitre est consacré à la présentation de la situation de la commune de Bir el Djir
rapport dans groupement urbain d’Oran, les atouts tant de sa position géographique que la
disponibilité foncière qui ont impulsé son urbanisation.
CHAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANIS ME ET D’AMENAGEMEN T CONTEXTE
Ce chapitre est consacré au cadre théorique des instruments, avec une lecture
approfondie des instruments d’aménagement et d’urbanisme (PDAU, POS) depuis la
délibération de création jusqu'a la mise à disposition du public du règlement final qui est
opposable aux tiers.
Ce chapitre nous permettra de comprendre la procédure juridique d’élaboration et
d’approbation des instruments d’urbanisme avec ses différentes phases, de définir les
objectifs de chaque instrument et le contenu écrit et graphique.
10
CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET
L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU LES
POS D’ECHEC ?
Nous nous pencherons dans ce chapitre sur la réalité pratique des plans d’occupation
des sols et les contraintes qui entravent le respect de leurs orientations. Ce chapitre nous
permet de mesurer le décalage entre ce qui est prévu par les études de plans d’occupation du
sol et ce qui est réellement réalisé sur terrain.
11
CHAPITRE I
12
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
INTRODUCTION
La commune de Bir el Djir des potentialités foncières favorables a l’urbanisation dans le
groupement urbain d’Oran
Le groupement urbain d’Oran GUO occupe une position centrale dans sa wilaya. Il
réunit quatre communes (Oran, Bir el Djir, ES Senia, Sidi Chahmi) et s'étend sur une
superficie de 25057ha, la superficie urbanisable y occupe plus de 8800ha soit 35% de sa
superficie totale.
Ses zones naturelles qui représentent 65% de la superficie totale et composent de terres
agricoles, des forêts représentent.
La ville commune d'Oran est la principale commune du GUO c'est une ville.Elle s'étend
sur une superficie de 6400ha et est limitée à l'ouest par la commune de Messerghine, au nord
par la méditerranée, au nord Est par la commune de Bir el Djir, à l’Est par la commune de
Sidi Chahmi.
Les choix des directions d’extension retenues pour le groupement urbain d’Oran et ses
différentes agglomérations vers l’Est étaient focalisés essentiellement sur la préservation de
meilleures terres agricoles de la zone dite de Flaoucen et du sud ouest du groupement. Pour
Bir el Djir sur ses potentialités foncières de 4035 ha (superficie totale de la commune) 2617
ha représente la surface agricole utile dont 900 ha sont localisées dans les secteurs à
urbanisation futur (SUF).
13
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
14
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
La politique foncière et les dynamiques urbaines ont toujours joué en faveur de l’étalement
de la ville vers la périphérie. La période après l’indépendance jusqu’ à 1974 fut une période
de non pénurie du foncier. La spéculation été évitée et les terres agricoles préservées. De
1974 à 1990, la politique des réserves foncières a conduit au bradage du foncier et son
détournement à des fins spéculatives.
Il n’est pas exagéré de dire que les réserves foncières ont constitué de 1974 à 1990, le
principal moteur de l’urbanisation en Algérie .Elles permirentla réalisation d’objectifs de
développement ambitieux. Mais ces réserves eurent aussi des effets négatifs. Elles ont effacé
la contrainte foncière et masqué la valeur réelle des terrains urbanisés et urbanisables .Il en
résulta un gaspillage foncier important et des formes d’urbanisation chaotiques accentués par
1
PDAU 1998
15
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
2
Maouia Saidouni, éléments d’introduction à l’urbanisme, casbah 2001
16
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
17
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
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CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
19
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
20
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
Elle regroupe le chef lieux et les deux agglomérations secondaires Sidi el Bachir
(Bendaoud) et Belgaid .Elle occupe la partie nord est du GUO, s'étend du nord au sud, sur une
distance de 5 Km .Au nord ouest, elle est séparé de la mer par une bande de la commune
d'Oran, qui s'étend sur une largeur ne dépassant pas 1Km (Canastel) elle s’étend sur une
superficie de 40,35km2.
Du point de vue administratif, elle est délimitée à l'ouest par la commune d'Oran au
nord par la mer, au nord Est par la commune de Hassi ben Okba, au sud par la commune de
Sidi Chahmi.
Bir el Djir est un chef lieux de daïra,qui administre les communes de Bir el Djir, Hassi
Bounif et Hassi ben Okba.
Bir el Djir est limité par à l'ouest par le 3eme boulevard périphérique et par l’Est la
rocade ( le futur 5éme boulevard périphérique ) .l'agglomération est traversée par trois
principales , la CW 57 au nord , la CW46 au sud ,la voie expresse RN 11 d'Est à l'ouest
,obéissant à la forme radio concentrique , imposée par la ville d'Oran , qui structure ce
territoire.
Boulevards et pénétrantes : Bir el Djir est ceinturé du 3éme BD périphérique a l’Ouest et
le futur 5éme BD (2éme rocade ) par l’Est et le 4éme BD qui traverse la commune du Sud au
Nord et même temps qui représente la limite communale avec Sidi Chami. Les boulevards à
grande circulation sont le boulevard : de Millenium I, II, USTO, des platanes, Yasmine, de
pépinière, et le boulevard des sièges.
Le tracé général de ce territoire demeure cependant orthogonal, même si la trame est
difficilement décelable, en dehors de l'agglomération chef lieu à causse de la formation du
tissu.
Chemins communaux : 13 Km
Chemins de wilaya : 19 Km.
Route nationale : 08 Km.
21
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
3
ONS2008
22
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
Le mouvement migratoire a été très intense entre les communes qui composent le
groupement d’Oran. Les entrées sont essentiellement des communes d’Arzew, Hassi Bounif,
Oued Tlelat, et Mers el Kebir.
Il est important de noter que la plupart des entrées dans le groupement s’installent dans
la périphérie urbaine d’Oran (quartiers illites essentiellement). A l’inverse, le nombre des
personnes qui ont quitté les communes du groupement vers les communes de la wilaya est
évalué4 à 29 461 personnes, et comme destination principale les communes de Hassi Bounif,
Ain Turk, Gdyel et Messerghine.
4
PDAU1998
23
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
24
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
foncier. Les deux éléments majeurs de la nouvelle politique sont : la loi de l’orientation
foncière (90-25 du 18/11/1990) et la loi de l’aménagement et de l’urbanisme (90-29 du
01/12/1990).
Dans tout cela, la question foncière est centrale. En vue des grandes opérations
d’urbanisme, le coût et la rareté du foncier sont déterminants dans les formes d’urbanisation.
Le foncier considéré comme contrainte à la mise en application peut aussi être un facteur
contrariant à l'élaboration des POS, surtout le foncier à caractère privé.
25
CHAPITRE I : BIR EL DJIR UNE ZONE RETENUE POUR L’EXTENSION DE LA VILLE D’ORAN VERS L’EST POUR SES ATOUTS FONCIERS
CONCLUSION :
Dans ce chapitre nous avons pu voir les atouts relatifs à la zone d’étude, avec ses bonne
accessibilité , grâce à une bonne déserte en réseaux de voirie, un relief ne posant pas de
difficultés particulières , une proximité au centre de la ville d’Oran et un plateau surplombent
la mer. La nature juridique à dominance publique et le potentiel agricole moyen ont facilité le
choix d’extension de cette zone, les différentes contraintes liées au déficit d’irrigation, mitage,
rendent insignifiante la part de l’agriculture dans le groupement urbain d’Oran.
La wilaya d’Oran se caractérise par une diversité paysagère qui constitue une véritable
mosaïque dans son environnement régional, ou`se succède une zone littorale connue par sa
corniche, des massifs forestiers proches des pôles urbaines et des zones humides. De sa
position centrale dans la wilaya le groupement urbain d’Oran qui réunit quatre communes
Oran, Bir el Djir, Es Senia, Sidi Chahmi, totalise trois Daïra et quatre chef lieu de commune.
L’extension vers Bir el Djir du GUO a été caractérisée par une occupation
chronologique. Deux zones se distinguent. La première zone d’extension, étant comprise entre
le 3émé et le 4émé boulevard périphérique, et destinée à l’urbanisation au court et moyen
terme (SU, SAU), la seconde est comprise entre la 4émé BD périphérique et la limite du
périmètre d’urbanisation du GUO, destinée à l’urbanisation futur (SUF). A partir de l’année
1990 l’espace urbain intérieur au 3émé BD arrive à saturation.
Bir el Djir représente principalement une zone de l’extension de la ville d’Oran, une
zone qui a vu une accélération d’urbanisation incontrôlée. Elle a été l’issue de secours pour
tous les problèmes et les situations d’urgence qu’avait connu Oran. Ainsi les besoins en
logements, infrastructures et équipements se sont accrus avec le temps. Mais aussi des
besoins nouveaux apparaissent tels que tranquillité, sécurité et loisirs. Bir el Djir s’est
transformé, d’un simple village à une agglomération secondaire.
26
CHAPITRE II
27
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
INTRODUCTION
La situation actuelle est problématique car les villes sont confrontées à plusieurs
problèmes
Un développement urbain qui a pris, dans plusieurs cas, le caractère informel qui
s’explique par un volume de population qui dépasse leur capacité d’accueil, une
croissance urbaine démesurée qui a entamé presque la totalité du portefeuille foncier, une
politique foncière floue qui a abouti à la dilapidation et à la gestion non rationnelle du
patrimoine foncier.
Le ministère de la ville propose « d’instituer de nouveaux mécanismes opératoires
permettant aux collectivités locales de mettre en œuvre des programmes cohérents de
développement urbain, le respect rigoureux de la réglementation urbaine et une utilisation
rationnelle des ressources. »
L’Etat vise à associer le citoyen par une politique de communication et de
sensibilisation aux différents programmes de la politique de la ville.
L’objectif étant de faire du citoyen un acteur central et actif dans la politique de
promotion des villes.
La planification spatiale peut s’exercer à différents échelles1
Celle du territoire national : on parle d’aménagement du territoire
Celle de la région, d’un massif d’une bande littorale : c’est à l’échelle de la planification
régionale.
Celle d’un quartier, d’une ville ou d’une agglomération : il s’agit alors d’urbanisme
opérationnel.
Celle d’un îlot ou d’un petit groupe de bâtiments est de leur environnement : on parle
alors de composition urbaine
Celle du bâtiment lui-même : c’est le domaine de l’architecture.La politique de la
planification en Algérie repose sur deux niveaux d’intervention comme celle de France2
Le premier niveau d’intervention, celui de l’aménagement du territoire illustré par des
instruments essentiels à échelle nationale le Schéma national D’aménagement du
1
Pierre Merlin, Françoise Choay « le dictionnaire d’urbanisme et d’aménagement » presses universitaires de
France1ér, édition Mars1988.p501, p502.
2
Jean Paul Lacaze « introduction à la planification urbaine »imprécis d’urbanisme à la Française, édition du
moniteur, mars 1979, p200.
28
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
29
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
Le PDAU et le POS et les règlements qui les régissent, sont opposables aux tiers. Ils
fixent les orientations fondamentales d'aménagement des territoires intéressés et déterminent
les prévisions et les règles d'urbanisme. Ils définissent plus particulièrement , les conditions
permettant d'une part , de rationaliser l'utilisation de l'espace ,de préserver les activités
agricoles , de protéger les périmètres sensibles ,les sites , les paysages ; d'autre part de prévoir
les zones réservées aux activités économiques et d'intérêt général et aux constructions pour la
satisfaction des besoins présents et futurs en matière d'équipements collectifs de services ,
d'activités et de logements .Ils définissent également les conditions d'aménagement et de
construction en prévention des risques naturels.
3
Maouia Saidouni, élément d’introduction à l’urbanisme édition Casbah, 2001, p 88
30
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
31
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
32
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
A l’échelle Nationale, la grande partie des PDAU a été finalisée en moins de cinq ans.
Mais vu les délais importants séparant l’approbation des instruments d’urbanisme et leur
réalisation, le terrain est occupé par plusieurs acteurs et également pour loger dans
l’urgence des populations sinistrées par exemple rendant ces instruments caducs.
Par ailleurs, s’agissant d’un groupement de quatre communes, qui couvre une superficie de
25057ha, la gestion du PDAU impose la création d’un établissement intercommunal ou d’une
structure Ad Hoc de gestion et de suivi.
Après la délibération, l’APC notifie l’ensemble des acteurs impliqués dans la concertation
du PDAU y compris le wali de sa démarche.
Par la suite le wali établi l’arrêté portant la délimitation du périmètre d’étude dans le cas
ou ce dernier regroupe deux ou plusieurs communes. Suite à cela, le processus d’élaboration
du PDAU est mis en marche.
Vient ensuite l’étape de la concertation, avec tout ce qu’elle comporte comme la collecte
des avis, les recommandations, les levées de réserves des services publics de l’état. Sur cette
base, l’adoption est prononcée et l’enquête publique entre en vigueur encadré par un
commissaire – enquêteur qui notifie dans un procès -verbal tous les avis et objections émis par
les citoyens sur les différentes projections du PDAU et prend fin dans un délai de 45jours.
4
Le plan directeur du groupement d’Oran 1998
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
La dernière phase est l’approbation et la mise à disposition de cet instrument qui, pour
avoir la force de lois doit être approuvé par l’administration par arrêté du wali pour la
commune de moins de 200.000 habitants.
par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme pour une population entre 200.000 et moins
de 500.000 habitants
par décret exécutif pour les communes de plus de 500.000habitants. enfin ce document
n’aura de caractère définitif qu’après son approbation.
34
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
5
Loi 90-29 du 1 décembre 1990
35
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
4éme boulevard périphérique et la limite du périmètre urbanisable avec une assiette de 900
ha.
Les secteurs non urbanisables (SNU) se sont des secteurs du territoire urbain qui ne sont pas
destinés à l’urbanisation :
Zone à protégée(ZAP) en nombre de sept 07 localisé dans le (POS21, POS 49, POS 27,
POS 29, SUF 3, SUF 4) ou à potentialité agricole.
Exploitation minières.
Paysage de grande qualité.
Les forêts.
Parcs naturels.
Zones à risque et servitudes.
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
37
HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
Localisé dans la partie Est de Hai Bendaoud, essentiellement des terres accession à la
propriété foncière agricole (APFA).
Aussi sont ceux dans lesquels des droits à construire peuvent être édictés mais
réglementés dans de propositions limitées, compatibles avec l'économie générale des
territoires de ces secteurs.
la rénovation, le remplacement ou l'extension des habitations liées à la
viabilité de l'exploitation agricole.
les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs et à la réalisation
d'opérations d'intérêt national.
les constructions justifiées par l'intérêt de la commune et dument autorisées par le wali sur
demande motivée du président de l'APC après avis de l'assemblée populaire communal.6
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
Actuellement en 2015 le PDAU du GUO est en révision, parce que celui de 1998 (voir
tableau N° 05) à été difficile à mettre en application, car les stratégies urbaines à l’époque se
basaient sur des hypothèses de satisfaction des besoins basiques selon une grille théorique et
ce, dans le respect des dispositions du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme. Les
autres sont appelés POS de restructuration à l'intérieur des agglomérations.
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
tenir compte , s'il y a lieu , des conclusions de l'enquête publique , est approuvé par
délibération par l'assemblée communale.(voir figure n°02)
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
Les révisions des POS sont approuvées dans les mêmes conditions et formes que celles
prévues pour l'élaboration des PDAU.7
Parmi les objectifs du PDAU, c’est la détermination des périmètres d’intervention des POS. A
cet effet le PDAU a procédé à un découpage du secteur de Bir el Djir en zones homogènes,
identifiées à partir d’une carte d’occupation du sol.
Le territoire de la commune de Bir el Djir est divisé en 18 zones ce qui correspond à 18 plans
d’occupation de sol qui sont arrêtés. Cette délimitation est souvent effectuée suivant le réseau
urbain primaire.(voire carte 05)
Cependant, une minorité de ces POS ont été approuvés.
7
Loi 90-29 du 1 décembre 1990
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
CARTE N° 05
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
06 POS 24 X
14 SUF 26 X X
Total 18 16 02 12 04
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
Total des POS POS approuvés POS en cours POS non élaborés
d’élaborations
18 04 12 02
2 4 POS approuvés
POS en cours
d’élaborations
Malgré le non approbation des POS ou de leurs études en cours, le foncier est presque
entièrement urbanisé.
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
- Hai Emir AEK le POS 21 zone à vocation résidentielle et toute construction est interdite
sans étude de POS préalable (126ha).
CARTE N° 06
- SU 24 Hai Khemisti, ancien noyau constitué d’habitat individuel (112ha) non encore
élaboré.
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
- Le POS25 c’est l’agglomération de chef lieu (ex Arcole), tout changement de vocation des
terres agricoles est interdit (124ha).
- Le POS26 il comprend la zone des 2000 lots à caractère résidentiel (204 ha).
- Pour le POS27 ou la zone des 18 coopératives immobilières, sont espace boisé existant est à
protégé et c’est un POS qui englobe deux communes Oran et Bir el Djir (181 ha).
- Le POS28 de Belgaid (Dour Belgaid) est situé à l’extrémité Nord-est du groupement, sur
une bande littorale. Il se caractérise par d’importantes potentialités foncières de nature
juridique privée. Etant donnée de sa position dans l’agglomération Oranaise, cette zone est
destinée à acquérir un caractère urbain. Le coefficient d’occupation du sol autorisé est deux.
-Le POS29 de Bendaoud (Sidi el Bachir) l’option retenue est de bloquer, de restructurer et
d’intégrer l’agglomération à celle d’Oran, qui s’étend sur 282 ha. Cette agglomération a fait
l’objet d’une étude de restructuration qui est restée en phase d’étude.
- Le secteur à urbanisé 49(POS), sa partie Sud-ouest est agricole à protégé, destiné à recevoir
de l’habitat et des équipements de quartiers et inter quartiers (80 ha).
-Le POS 50 correspond à la zone d’extension SAU2 destiné à recevoir un ensemble d’habitat
individuel et semi collectif, de préserver la fonction universitaire et le technopôle.
- Le SAU3 (POS51) il occupe une superficie de 145 ha traversée, par une conduite de
gazoduc de 150m d’emprise et des lignes électriques hautes tensions avec 90m d’emprise,
destiné essentiellement du collectif.
- Le POS52 son territoire est partagé avec la commune de Sidi Chami, une ligne haute tension
qui passe au son milieu à vocation habitat collectif et individuel avec équipements intégrés
(150ha).
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
CARTE N° 07
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CARTE N° 08
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
Il s’agit aujourd’hui de réalisé une carte de vulnérabilité des zones aux risques
naturelles du groupement concernant l’alias sismique, inondation, incendie, glissement de
terrain... Ce type de carte permettras de localisé les zones à risque et sera un outil de travail
pour définir les mesures à prendre pour assurer la sécurité des la population, ou tout
simplement la réalisation d’une carte réglementaire des zones inconstructibles et zones
constructibles avec conditions, pour ce la il faudra réviser les instruments d’urbanisme et de
lés faire respecter pour orienter la croissance urbaine et de ne pas compromettre l’avenir de
nos villes.
Le POS reste une garantie juridique qui détermine, pour une durée, les règles générales
et servitudes que la commune veut assurer dans l’utilisation de ses sols, celles-ci étant
opposables aux tiers (aspect extérieur des constructions, tracé des voies de circulation,
emplacements réservés …).
Le document graphique du POS permettent de visualiser les zones urbaines, les zones
naturelles, les secteurs à préserver pour des raisons esthétiques, historiques, écologiques.
Le règlement du POS complète le zonage en déterminant l’affectation des sols : leur
usage, leur densité, les activités utilisées ou interdites.
Les annexes du POS doivent présenter entre autres, certaines servitudes
environnements :
les servitudes d’utilité publique affectant l’occupation du sol et portant sur la
conservation du patrimoine naturel et culturel, sur la salubrité publique, sur la
soumission au régime forestier de certains bois ou forets.
les servitudes relatives aux lois d’aménagement et d’urbanisme : construction dans les
zones de bruit des aérodromes, protection et aménagement des zones de montage,
protection et aménagement du littoral.
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les bruits de voisinage, c’est-a-dire provenant des établissements industriels, des chantiers,
des activités de loisirs, des activités domestiques.
les bruits lies aux transports, surtout routiers, mais aussi aériens et ferroviaires.
les bruits sur les lieux de travail.
Le bruit entraine une fatigue auditive (déficit provisoire d’audition) ou entraine un effet
de masque (bruit gênant de conversation ou signaux particuliers) ou encore entraine une perte
d’audition.
Troubles de système cardiovasculaire, du système digestif, du psychisme.
Comme exemple à Contrario, le centre d’information du bruit relate une usine de tissage dans
laquelle le rendement s’est accru de 12% après que le niveau sonore soit passé de 96 db à 86
db.
Maintenant ont peut considérer que les voie les plus bruyantes dans le territoire de la
commune sont ; la route nationale n°11(Oran –Mostaganem), le 3éme et le 4éme BD
périphérique et le chemin de wilaya n°75 reliant Oran à Kristel.
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
8
region of climate action, r20 med
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HAPITRE II : LES INSTRUMENTS D’URBANISME ET D’AMENAGEMENT CONTEXTE LEGISLATIF ET PROCEDURES D’ELABORATION
CONCLUSION :
Les instruments d'urbanisme en été mis en œuvre en tant que démarche susceptible de
corriger toutes les distorsions, de luttercontre les dysfonctionnements qui affectent le territoire
et de rétablir des dynamiques qui lui assurent croissance et développement.
L'aménagement du territoire quantà lui doit être l'antidote de ces graves mutations
inscrites dans le cours de l'évolution interne et externe du pays.Cependant, la gouvernance
locale peut mettre en péril ces instruments.
En conclusion ces instruments ne doivent pas devenir de simples répliques des vieux
PUD. Ils doivent atténuer les effets négatifs de la réglementation urbaine, en devenant des
instruments d'urbanisme réellement spécifiques, mettant l'accent sur les conditions locales,
orientant de manière souple les actions d'urbanisme et incitant à produire une urbanisation de
qualité.
Le POS plus que le PDAU, est uninstrument adéquat pour une réconciliation entre
l'urbanisme des instruments, nécessaire pour la prévision et la programmation, et un
urbanisme enraciné, spécifique et qualitatif soucieux de composition urbaine et d'identité
locales.9
Bien que la loi sur l’aménagement et l’urbanisme ait subi très peu de transformations
depuis 1990, rien n’empêche d’utiliser le POS pour répondre aux préoccupations de la
population et aux nouvelles tendances et pratiques d’urbanisme. etde l’accompagner d’une
politique particulière qui contribue à sa mise en œuvre.
Compte tenu de la finalité du plan d’occupation du sol, il y a lieu d’éviter de compliquer
les démarches à leurs élaborations.
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme du groupement d’Oran approuvé en 1998
a déterminé dix-huit (18) POS. Tout juste après une série d’études relatives à l’élaboration des
POS ont été engagés. Tous les secteurs étaient concernés y compris les SUF. L’absence d’une
prise en charge de ces études par ces différents acteurs intervenants (la commune, la DUC,
l’agence foncière) et les enjeux financiers ont fait que sur les18 POS définis par le PDAU 16
sont en cours d’élaboration, quatre seulement sont approuvés.
De la lecture de la procédure juridique d’élaboration et d’approbation des instruments
d’urbanisme (PDAU et POS), ont peut conclure que bien que ces instruments soient des
outils de maitrise de l’espace et du développement urbain ils vont être confrontés à une série
de contraintesd’ordre technique de gouvernance, administratif et foncier.
9
Maouia Saidouni, élément d’introduction à l’urbanisme édition Casbah, 2001, p167
62
Chapitre III
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
CHAPITRE III
INTRODUCTION :
Le PDAU et le POS, ,sont deux instruments qui ont le mérite de combler un vide
juridique évident, parce qu'ils constituent des outils de maitrise du fait urbain Cependant ,les
études ont montré que leurs apport, potentiellement efficace, est entaché de lacunes à cause
d’une part de l'absence réelle d'une véritable vision d'un projet urbain qui, devrait déterminer
au préalable le rôle des POS, et d'autre part des contraintes de leur mise en œuvre .
Ce chapitrereprésente la réalité pratique des plans d’occupation des sols, ce qui se passe
vraiment sur le terrain, les contraintes qui entravent le bon déroulement y dans la phase
d’élaboration comme celle de l’application de ces orientations. Ce chapitre nous permet de
comprendre ce décalage entre ce qui est prévus par les études de plan d’occupation de sol et
ce qui est réellement concrétiser sur terrain, ce chapitre mettre l’accent sur la question de
l’environnement qui caractérise les nouvelles tendances et pratiques d’urbanisme de la part
des pouvoirs publics.
D’après les observations du terrain et le quotidien vécu, le POS approuvé est un POS
réussi, même s’il est en contradiction avec les orientations d’autres instruments tel que le
PDAU du fait qu’il a une logique d’approche. Son application n’est toujours pas facile mais
ce qui compte le plus est que les affectations, les alignements, les servitudes soient respectés.
Les autres écarts par rapport par exemple aux coefficients d’occupation de sol, aux
coefficients d’emprise au sol, aux les façades restent plus au moins gérables. Par contre les
POS encore en phase d’élaboration constituent une entrave à l’urbanisation règlementaire
Si par exemple les POS inscrits à partir de 1998 avaient été approuvés en temps voulu et
devenus opposables aux tiers dans les temps, on n'aurait pas agi dans le désordre. Le
législateur à laissé quand même une marge de manœuvre (article : 37 de la loi n° 90-29 du
01 décembre 1991), pour donner la possibilité aux décideurs de réviser avant terme ces pos
car continuer à intervenir sur l’espace urbain sans repères et sans outils aboutiraient à des
résultats plus désastreux que ceux d’un POS approuvé et mal adapté.
Bien que la loi sur l’aménagement et l’urbanisme aient subi très peut de transformations
depuis 1990, rien n’empêche d’utiliser le POS pour répondre aux préoccupations de la
population et aux nouvelles tendances et pratiques d’urbanisme. Rien non plus de
l’accompagné d’une politiques particulière qui contribuent à sa mise en œuvre
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
CARTE 10
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
1
L’évolution politique de l’Algérie fait ressortir le dualisme du régime communal pendant la période coloniale. Il
s’agit de distinguer d’une part le « territoire civil » qui était composé des communes adaptés à des lois
municipales françaises de 1837 , 1855 et 1867 et d’autre part le « territoire militaire » qui était administré par les
bureaux arabes.
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
Les élus locaux aujourd’hui ne réclament plus la décentralisation avec tous ses transferts,
où les élus deviennent responsables de tout tant juridiques que symboliques, surtout en ce qui
concerne les communes pauvres.
L’Etat au contraire s’est désengagé petit à petit des ces responsabilités face aux
problèmes sociaux et économiques qui s’accentuent mais il s’est désengagé dans le domaine
de la production de l’habitat avec sa politique de l’auto construction, l’arrêt de la politique du
logement sociaux , la promotion immobilière privée et enfin la création des agences foncières
qui gèrent le patrimoine foncier des communes , et ces derniers temps il est en train de se
rattraper avec les diverses formules d’acquisition de logements.
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
Comme exemple le POS 52(SAU) de Hai el Yasmine qui englobe la commune de sidi
Chami, qui est approuvé, et le POS SU27 de Belgaid en cours d’élaboration et qui chevauche
avec la commune d’Oran. Pour ce qui est du POS 52, son approbation a pris beaucoup de
temps malgré que ce dernier à nécessité toute l’attention des autorités locales à l’époque,
suite à son approbation dans chacune des deux communes. Pour le POS 27il est à l’arrêt en 1er
phase. (La contrainte de la coopération intercommunale).
2.1.2. POS A DOMINANCE STATUT JURIDIQUE PRIVEE :
Le POS 28 SUF 1-3 de Belgaid qui illustre cette typologie, sur les 103 Ha plus de 71 ha
soit à peut prêt 75% est à caractère privée. Le statut juridique a laissé son empreinte dans le
choix de la variante retenue. La prédominance de l’habitat individuel dans la partie privée et
l’implantation des équipements dans les zones à nature juridique domaniale elle visible.
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
promotion HASNAOUI avec plus de 25 hectare, la zone d’activité et la majeur partie des
nouveaux programme de logements promotionnels dans le cadre du CLPIREF.
Le POS 50 est toujours en cours d’élaboration bien que l’enquête publique date de 2003, cette
dernière figure parmi les POS qui sont resté le plus longtemps dans les bureaux des décideurs.
Pour ce qui est du POS USTO il a été confié à l’agence nationale d’amélioration et
développementde logement AADL pour son programme logement de la formule location-
vente et le logement social participatif LSP, il s’agit d’un POS approuvé, mais les plans
d’aménagement sont en contradiction avec ce qui est entrain de se réalisé.
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Dans la plupart du temps ces programmes sont injectés et réalisées avec de simple
procès- verbal de commission de choix de terrain soit à l’échelle de le Daïra (commission
de Daïra).
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LES POS D’ECHEC
Soit à l’échelle de la willaya (commission de wilaya) sans acte de propriété et sans permis
de construire.
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LES POS D’ECHEC
Ces programmes sont implanter dans des sites déjà habités et viabilisé avec une capacité
défini par exemple en réseau d’assainissement ou’ les débits étaient calculer sur le nombre
d’habitants. Changé carrément de l’individuel au collectif (le cas du POS52) on est certain à
l’avance de l’ampleur du désastre.
D’autres formules qui rentrent dans le cadre de l’urgence en matière de logement, l’habitat
destiné aux personnels de différentes institutions de l’état telles que la wilaya, l’université,
AADL…etc.
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
Il est vrai que ces équipements sont indispensable à la vie urbaine, mais la manière et le
choix de leurs implantation qui contesté. Autre exemple la caserne de la protection civile
de chef lieu, édifié en plein emprise du boulevard des platanes dans le POS51, réalisé
sans permis de construire.
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LES POS D’ECHEC
Photo : 04le stade olympique de Belgaid au SUF3, prévus par le PDAU de 1998 au SUF1
La centrale électrique a turbine dans le POS 50, parallèle à la route nationale RN11, la
centrale a été inaugurer avant même la finalisation de l’étude d’impacte, cette dernière a
dévoiler dans le rapport final que les habitations sont inclues dans le périmètre de
sécurité
Photo: 05la centrale a turbine à gaz (SONELGAZ) en plein tissu urbain (périmètre de
sécurité non respecté).
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
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LES POS D’ECHEC
Les municipalités (APC) en tant que maîtres d’ouvrage initient les études du POS soit par
ordre déjà arrêté par le PDAU c'est-à-dire en commençant par les secteurs urbanisables
(SU) puis les secteurs à urbaniser et en respectant l'ordre de priorité des POS , ( 5 ans pour
SU, 10 ans pour le SAU et 20 ans pour les SUF). Mais cet échelonnement est loin d'être
respecté. Généralement se sont ceux qui financent ces études comme la direction de
l'urbanisme et de la construction(DUC) et les agences locales de la régularisation foncière de
daïra qui choisissent les POS à lancer
Parmi ces POS à Bir El Djir, le POS 28 SUF 1-3 de Belgaid à nature juridique privée, a été
vraiment un POS prématuré et il n’aura jamais du être lancé si l’APC avait été consultée et
son avis respecté. Compte tenu de son caractère nature foncier, va sans doute amener à la
question de l’expropriation est par conséquence à négocier l’indemnisation avec les
propriétaires privée d’où l’APC préalablement n’est pas en mesure de satisfaire.
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
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LES POS D’ECHEC
L’expropriation pour cause d’utilité publique est une opération administrative par la
quelle l’Etat et les collectivités locales obligent un particulier a cédé une partie ou la totalité
d’un immeuble, oud’une parcelle bâtie ou non dans le but d’utilité avec une indemnisation.2
l’étude du POS de Belgaid SU 28 SUF 1-3 elle est mise au point selon le décret 91/178
du 08/05/91 relatif au plan d’occupation de sol, arrêté par le PDAU du groupement d’Oran
élaboré par le BET URSA , et approuvé par décret n°98/286 du 30/05/98. La convention à été
établie avec la DUC est comporte trois phases (diagnostique, analyse - aménagement et
règlement – mise en forme du document final).
Les grandes contraintes du site elles d’ordre juridique, ainsi le statut juridique des
terrains est à dominance privée, la superficie totale du POS est de 103 ha (POS 28 73 ha et
SUF 1-3 30 ha).
Une fois les terres sont urbanisées ou urbanisables, un droit d’expropriation est appliqué
pour intérêt général et utilité publique et un droit de préemption au profit de l’Etat et des
collectivités locales pour l’acquisition des terrains afin de réaliser des projets de
développement (équipements, infrastructures, protection du patrimoine naturel et culturel
etc.…).
Cette expropriation et conditionnée par l’existence des instruments d’urbanisme qui la
justifient, car toute expropriation doit être juste, équitable en matière d’indemnisation de la
valeur vénale du terrain.
En l’absence d’instrument d’urbanisme l’état doit négocier le prix si non elle s’oriente
vers le patrimoine foncier public pour réaliser les projets d’intérêt général.
Le lancement des POS par contre a accentué la vente des terrains, tel le cas par exemple
du POS 28 SUF 1-3 de Belgaid3où en connaissance des orientations et de l’aménagement
future prévue par le POS et avant même la finalisation de dernier, les grands propriétaires ont
anticipé en vendant leurs biens dans l’indivision pour échapper à la réglementation et de
crainte de n’être pas indemnisés à hauteur de la vraie valeur de leur terrains.
Cette situation a fait que ces grandes propriétés foncières de 10 000 m2 ont été
morcelées en bouts de terrains ne dépassant pas les 150 m2 avec des voies de circulations de
6,00m de large alors que le POS prévoit des largeurs de 8,00m et plus.
2
Wikipedia.
3
Plus grave encore, on lance des POS dans des périmètres non couvert par le cadastre urbain (POS 28 SUF1-3).
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
Ceci ne dérange pas les nouveaux acquéreurs dans la mesure où le statut de propriétaire
compense largement ces déficiences et surtout au pire des cas ils seront indemnisés sur le
réel exproprié. Malgré cela les propriétaires initiaux conservent toujours les clôtures de
l000eurs propriétés dans le but d’une éventuelle indemnisation de la partie soustraite de leur
bien pour la voirie prévue par le POS.
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
CARTE N°15 LES POS D’ECHEC
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
4
J.E. Godchot, «la participation de administrées à l’élaboration des plans et des projets d’urbanisme » annales de
faculté de droit Istanbul. 1967. p121
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CHAPITRE III : L’ECART ENTRE L’URBANISATION PLANIFIEE ET L’URBANISATION OBSERVEE SUR LE TERRAIN, EST-CE L’ECHEC DES POS OU
LES POS D’ECHEC
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Najet Mouaziz, Benchentouf, Le mythe de la gouvernance urbaine en Algérie, cas d'Oran 2009
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LES POS D’ECHEC
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LES POS D’ECHEC
Le délais de soixante (60) jours prévus par la lois est plus au moins suffisant pour le
déroulement de l’enquête publique ,mais ce qu’on remarque que cette dernière n’est pas
véritablement préparée ni suivi d’une compagne d’information et de sensibilisation pour
mettre en évidence l’importance des documents d’urbanisme et de planification urbaine qui
n’ont d’autre la réalisation des attentes des citoyens.
Les assemblés communales peuvent utiliser à cet égard les procédés modernes
notamment les moyens audio-visuels, la technique des expositions au sein des municipalités et
portes ouvertes, le procédé des prospectifs. Les communes peuvent aussi recourir aux
sondages et pourquoi pas au référendum même si la législation ne le permet pas. Mais ce
contenté d’une petite annonce dans un journal locale avec une seule apparition c’est sure que
le registre de l’enquête publique va porter que la mention RAS (rien à signalé).
Même si ‘il ya une volonté d’amélioré l ‘enquête publique le retour de l’information
n’est jamais véritablement organisé ; les observantins et les doléances des individus et des
associations sont enregistrées mais il n’y a pas de réponse directe des autorités aux écrits
émanant des citoyens individuellement ou collectivement.
Pour finir l’information régulière de la population en lien avec la ville ; opération sur
les marchés avec plans et dessins, réunions publiques régulières, expositions permanant, mise
au point d’outils de visualisation des opérations en 3D …toute une panoplie d’outils pour que
les habitants s’approprient un projet qui bouleverse leur cadre de vie.
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d’expressions appropriées .devenir citoyen suppose en plus de se mettre à l’écoute des autres
et de savoir reconnaitre la légitime de besoins .Cette aptitude n’est pas très rependue.
Si les habitants d’un quartier ne sont plus des sujets passifs mais des citoyens actifs et
organisés, cela bouleverse les conditions d’exercice du pouvoir local. Bon gré mal gré, élus et
techniciens voient leurs missions se changer et ils sont amenés à faire circuler l’information,
et à rendre des comptes et les experts à faire la traduction du langage scientifique en langage
accessible à tous.
Par conséquence en peut considérer que la durée d’approbation d’une étude de POS doit
ce faire dans une (1) année après avoir délibéré la création du POS . Maintenant la réalité est
toute a fait autre, déjà l’assemblée communale doit délibères pour trois(3) délibérations,
celles de création, d’adoption et d’approbation et qui dit délibération dit aussi approbation de
cette dernière par la tutelle qui est la Daïra. Le code communal prévoie que l'assemblée se
réunit tous les deux 02 mois, (ordinaire) et extraordinaire à chaque fois si nécessité exige sur
demande du P/APC6. Mais rarement qu’une étude de POS a acquise cette place.
Aussi l’absence de coordination entre les intervenants comme exemple URSA présente un
PDAU en contradiction avec le S.R.A.T et les POS en contradiction avec le PDAU, et chacun
conserve pour soi ses informations, sa cartographie, ses analyses et ses propositions.
Le blocage constaté dans les assemblées populaires communales elles même composées
de plusieurs partis politiques, ces conflits ne restent pas personnels mais ça se répercute sur
l'intérêt général.
La rédaction d’un POS repose sur une procédure très lourde qui exige du temps et du
travail de concentration. L’urbaniste prépare les documents : ceux –ci demandent de la
recherche, l’aide à la décision devient essentielle et pendant que les services prennent leurs
temps à étudier les plans des quartiers sont édifiés sur des espaces libres par l’état et
l’informel.
Ainsi le POS constitue un outil remarquable, mais les décisions doivent être durables et
résister aux lobbies. Les solutions seraient souhaitables : Instituer un délai minimum pendant
le quel une révision de POS serait juridiquement impossible (sauf circonstances
exceptionnelles). Parce qu’un POS approuvé opposable aux tiers ne va pas arranger tout le
monde.7
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Loi 11-10 du 22 juin relative à la commune
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loi 11-10 du 22juin 2011 relative à la commune.
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Les études d’aménagement concernant les villes sont à la fois nombreuses, diverses et
menées dans le plus grand désordre suivant les spécialistes et chercheurs .l’étude urbaine est
par définition est pluridisciplinaire, avec comme objectif principal la qualité de l’espace vécu
et le développement.
Pendant longtemps d’ailleurs urbaniste et architecte ont la même formation. Les
architectes ont cependant toujours été les principaux maitres d’œuvre. Peu à peu s’impose
l’idée que la ville est un système spatial global et que l’architecte, seul ne peut pas concevoir
le plan d’ensemble, ni prévoir l’impact de ces constructions et en définitive deviner les effets
pervers.8
La complexité croissante des villes exigea de plus en plus de spécialistes, travaillant en
équipe (juristes, sociologues, géographes, paysagistes etc.. .toute fois l’architecte est toujours
l’acteur central de la ville. l’urbanisme devient cependant une discipline fondamentale qui se
différencie très nettement de l’architecture.
Pour tout projet d’urbanisme y’a pas de méthodologie précise d’élaboration des prévisions.
Cela s’explique aussi bien par le fait qu’il n’existe aujourd’hui aucun monopole des études
d’urbanisme ; la concurrence dans les études ouvre le champ à une multitude de compétence,
les méthodes de travail et les références théoriques et pratiques sont différentes.
Actuellement les études de POS attire de moins en moins les bureaux d’études qui ne
s’aventurés pas à réaliser ce type de mission, principalement à cause de l’impact financier (3
DA/M2), prix dérisoire par rapport à l’effort fourni et le facteur temps (à aucun moment un
POS à été achevée dans ces délais ; la moyenne est de huit ans à Bir el Djir afin qu’un POS
puisse être a la disposition du public.
Cette faiblesse des dépenses consenties à l'étude à été soulevé par le ministre de l’habitat
et de l’urbanisme lors d’un colloque." consacrer 3DA/m2 à l'étude de POS est l'équivalant de
l'achat d'une voiture de casse. Il n'a ya pas de s'étonner ensuite qu'elle n'offre pas les
prestations d'une voiture neuve."9
L’élaboration des études de POS est soumise aux règles de la concurrence. Le moins
offrant par rapport aux autres décroche le projet d’étude. L’enveloppe financière débloquée
8
Michel Bassand, Enjeux de la sociologie urbaine, presses polytechniques et universitaires romands,2001
9
M Moussa, ministre de l’habitat et de l’urbanisme (colloque 2011 Alger)
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est calculé par rapport à la surface du périmètre sans tenir compte de spécificité et la
complexité de chaque site.
Ce deux critères ( le facteur prix et temps ) font que les bureaux d’études (BET) qui
soumissionnent pour ces études sont des BET sans expérience ou nouvellement crées , ou
bien des BET qui n’ont un plan de charges suffisamment important, donc pour couvrir les
dépenses ils sont obligés d’accepter au détriment de la qualité du travail présenté . Ceci est
constaté lors de concrétisation sur le terrain. En plus du privé ya aussi les bureaux d’études
étatique ces derniers ont plus de liberté vis-à-vis l’administration et peu soucieux des délais
et de fiabilité et de cohérence des études.
Ainsi au moment des présentations des POSil est constaté le peu d’effort et de réflexion
de la part des bureaux d’études. La réglementation prévoit que les bureaux d’études sont
tenus de présenter plusieurs variantes, et qu’une seule soit retenue, mais généralement ces
études se résument sur deux variantes.Le maitre d’œuvre se base uniquement sur une
variante qu’il impose à la commission de concertation.
La pluparts des bureaux d’étude procèdent de ce principe et ils sont préparés à l’avance
du choix de la variante qu’elle sera retenue.
Les réunions de présentation de différentes phases² d’élaboration sont très souvent
déclarées par PV de carence suite aux absences ou remportées ultérieurement pour
complément d’information ou bien prononcées avec réserves. Il est vrai que seul
l’administration est capable de réunir les experts de plusieurs disciplines mais la
pluridisciplinarité est bien la chose la plus difficile à mettre en action à Bir el Djir.
Ces bureaux d’étude et lors d’élaboration des POS, leurs vison, ce limitent au périmètre
d’étude c'est-à-dire s’ils ont 85ha à aménager, ils ne cherchent pas à savoir ce qui ce passe
chez les voisins. Le résultat est que la voie qui s’épart deux POS, elle sera réglementer de part
et d’autre différemment. Ces cas sont fréquents et l’APC à plusieurs reprises a exigé que tous
les boulevards puissent avoirs un réglementés particulier et que l’étude du POS qui doit
s’adapter.
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Ce qui ai constaté à Bir el Djir lors des présentations est que le même personnels des
différents services publics qui assistent et interviens pour tout les POS. Ces techniciens
doivent être assisté par leurs responsables supérieurs ou décideurs dans ces présentations pour
prendre de décision, parce que le technicien ne peut pas s'engagé sur par exemple l'étude
prévoie un déplacement d'un réseau d'assainissement il donne un avis technique, mais la
décision et le coût qui va être débloqué pour ce déplacement, c'est au décideur et à lui seul de
s'engagé.
Mise a part les services publics dictés par loi (Art 8) que doivent être obligatoirement
consultés, les autres services publics ne peuvent qu’exprimer leurs besoins et en aucun ne
peuvent être associés aux réunions de concertation sauf pour les cas des projets qui rentrent
dans leurs prorogatif.
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Une autre contrainte est s'elle d'incompétence. Mais aussi le fait que le personnel
administratif n'est pas préparé à temps pour qu’il puisse prendre en charge ces mutations.
Le peu de motivation des ingénieurs et techniciens dans ces missions et du consacrés
uniquement à une tâche précise (spécialisé aux études des POS). Au fait que la quasi totalité
de ces techniciens se considèrent comme des fonctionnaires de l’Etat qui assurent les huit
heurs. Ils ne s’investissent pas suffisamment dans les présentations des POS.La plupart ne
sont pas conscient qu’ils sont quelque part responsables sur l’avenir de tout un quartier ou
même maître en cause la cohérence de toute une ville.
En outre alors que les POS doivent être en conformité avec les grandes orientations
nationales et régionales ces derniers ne sont pas connus même des maitres d’œuvres.
On pourra noter aussi que durant l’élaboration du POS la contribution des acteurs consultés
est très minime ou parfois absente et se résume en une simple donnée d’information. Pendant
les séances de concertations de chaque phase les maitres d’œuvre (BET) et les services
concernés, dont certains dans le plus souvent absents on se contente de réserves très
formelles.
Ce déroulement n’est pas généralisé pour tout les POS, il en existe des plans d’occupation
très convoités et très sollicités surtout par les acteurs du domaine de la promotion
immobilière et les lobbies du foncier, le personnel technique subissent dans ce genre des cas
de fortes pressions de la part de leurs supérieurs hiérarchiques. Le POS 27 est le parfait
exemple l’objet des 36 lots de l’Ex agence foncière de daïra de Bir el Djir prévu par le PDAU
comme espace boisé et que toute la problématique du POS été basé sur son intégration .
En conclusion pour un meilleur résultat l'Etat doit montrer plus de motivation que ça soit
financier, avantages dans la carrière professionnelle ou bien des formations de recyclage et
de mise à niveau et pourquoi pas récompensé pour chaque POS approuvé
L’intercommunalité avant d’être une notion juridique est d’abord une notion de
géographie économique. A l’encontre du PUD qui reste une affaire communale, alors que la
réalité actuelle imposera la coopération et la solidarité des communes agglomérées pour
résoudre des problèmes de gestion urbaine irréalisable par les propres moyens de chaque
commune.
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En Algérie l’article 5 de la loi 90/29dit que lorsque le plan d’occupation des sols couvre
des territoires de deux ou plusieurs communes, son élaboration peut être confiée à un
établissement public intercommunal tel que prévue aux articles 9 et 10 de la loi 90/08 relative
à la commune.
Le reproche fait jusqu’ici à la décentralisation est en effet d’avoir été trop longtemps
administrative et gestionnaire, c’est pourquoi de nouvelles pratiques sont aujourd’hui
développées.
Concernant l’ambition du projet, on peut distinguer des projets techniques et des projets
politiques, les premiers visent à régler des problèmes d’ampleur circonscrits pour la mise en
œuvre de solutions techniques ; les seconds donnent voir une vision de la société locale et
conduisent à mettre en scène des actions pour la collectivité.
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A Bir el Djir par exemple deux (02) POS chevauchement entre deux communes le POS 52
avec la commune de sidi Chahmi Daïra d’Es Senia et le POS 27 avec la commune d’Oran
Daïra d’Oran.
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Le fait que lors du déroulement de l’élaboration du POS, chaque commune doit délivrer
son propre arrêté de périmètre d’étude et la liste des participants et avec les différentes
délibérations d’inscription, d’adoption et d’approbation ces mêmes délibérations qui
nécessitent par la suite l’approbation par la tutelle qui est la Daïra(Oran et Bir el Djir) ; plus
encore la présentation se fait dans chaque commune à part. Tout ce temps perdu fait que le
POS soit dépassé par les événements et la variante retenue change à chaque fois avant qu'il
soit approuvé.
Aussi, il n’y a pas de cohérence entre les quartiers de la ville, ni de vision globale. « Il
faudra arrêter de travailler avec des POS par quartier et aller vers des POS intercommunaux
pour avoir cette cohérence de la ville. »10
La création et la mise en œuvre d’une institution intercommunale, pourrait rendre la
gestion des villes, d’après toujours M, Semmoud «Oran à deux défauts, il n’y a pas
d’institution de gestion métropolitaine, et on a du mal à étudier ce qui se passe à l’intérieur de
la ville. Cette institution va permettre d’instaurer la coordination entre les différents
communes, mais il faut éviter la domination d’Oran ».11
L’absence de matérialisation des limites communales et les plans cadastraux détaillés rend
plus difficile encore le fonctionnement de ces opérations.
10
Semmoud, 2005.Colloque sur la fabrication de al ville, journal le quotidien d’Oran
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Semmoud, 2005.Colloque sur la fabrication de al ville, journal le quotidien d’Oran
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CARTE N° 17
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La complexité est surtout à l’état civil l’impôt et bien sur les études d’aménagement.
La complication au niveau de Hai Emir AEK avec la commune d’Oran et au niveau et de
Hai Sabah (POS 52) avec la commune de sidi Chahmi et avec la commune de Hassi Bounif.
Le floue qui caractérise la limite communal séparent Bir el Djir et Hassi Bounif rend difficile
les opérations de la lutte contre l’habitat illicite, chacun des maires renvoi le bal dans le camp
de l’autre (voir carte)
« Les habitants de la cité 350 logements ne savent plus à quel saint se vouer. De plus prés
de trois 3 ans, ils ne savent pas de quelle commune ils dépendent.12 En se présentant à l'OPGI
à Oran pour s'acquitter de leurs loyers, ils ont été informés de le faire désormais au niveau de
l'OPGI de Bir el Djir. Ces citoyens continuent à se déplacer jusqu'à Oran pour ce faire délivrer
des pièces administratives. En cas de plainte, ils doivent s'adresser aux services de la
gendarmerie de sidi Chahmi. Le comble, pour constituer leur comité de quartier ils se sont
heurtés à une nouvelle contradiction qui est celle d'aller déposer leurs dossiers au niveau de la
Daïra d'Es-Senia. Les répliques de l'urgence sont rapidement apparues.
Pour ce qui est des 350 logements, programme qui à été réaliser sans permis de
construire, ni titre de propriété et après livraison des logements, il s’est avéré que le
programme chevauche entre deux commune (Bir el Djir et Sidi Chahmi) et par coïncidence la
limite communale passe au milieu d'un bâtiment. A cette instant la question posée a été de
savoir laquelle des deux communes prendra en charge cette situation?
12
Une cité sans adresse » à Hai es Sabah. Paru dans le « quotidien D’Oran » du 22-02-2003
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Le certificat de morcellement
Le certificat de conformité
Le certificat de viabilisation
Ces actes d’urbanisme sont le quotidien du service de l’urbanisme de la commune. Lors
du déroulement d’une étude de POS, l’administration deviens plus prudente pour délivré ces
actes, plus particulièrement pour les terrains libres. Le législateur a laissé une issue aux
collectivités (article 45 du décret 176-91). Le sursis à statuer, c’est-à-dire que la commune se
donne le temps de statuer dans des délais ultérieure et il’ n ya ni refus ni accord pendant un
temps donné sans que ce lui ci dépasse une année.
Les procédures d’expropriation et préemption ainsi que les POS sont les plus concernés,
parce que ca va être un changement prévisible du règlement d’urbanisme. Bon gré malgré
l’APC doit statuer sur ces actes d’urbanisme, dans les périmètres couvert par des POS en
cours, même si ca va être a contre courant de l’option d’aménagement. Ce qui donne que plus
vite un POS soit finalisé mieux ca sera le résultat.
Ce qu’il faut savoir que cet instrument représente un outil de travail, indispensable pour
cadré les services de l’Etat chargées des traitements des ces actes d’urbanisme. C’est faut de
considéré un POS comme un projet à réaliser, c'est-à-dire quand l’enveloppe financière
disponible, entreprise choisie, terrain désigné on entame la réalisation, le POS est tout autre :
un outil.
Le sursis à statuer, un est moyen que le législateur a mis en place mais ça reste limité
dans le temps, plus le délai d’approbation du POS est court, moins les discisions aléatoires
sont prisent. Ce référer aux orientations du PDAU, la différence d’échelles avec le POS elle
est assez importantes pour donner un avis précis et exacte. Les caractéristiques sont aussi
difficiles a lés interprétés, à titre d’exemple l’article 174 du PDAU dit que la hauteur autorisé
est de R+4 au minimum sur les axes principaux, mais qui va déterminer que cet axe est
principale si il n’ya pas de classification prés établie.
Autre exemple les terrains qui se situer le long de la limite du périmètre d’urbanisation
(coté Bendaoud et Belgaid) le service d’urbanisme de la commune trouve du mal à situer ces
projets (endors ou à l'intérieur du PDAU) à cause des limites du PDAU qui ne sont pas
matérialiser ni naturellement ni artificiellement, d’ailleurs c’est parmi les reproches à
l'encontre du PDAU.
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Le décret 94-07 du 28 mai 1994 ; le droit de construire est attaché à la propriété du sol,
il s’exerce dans le respect stricte des dispositions législatives et réglementaires relatives à
l’occupation et l’utilisation du sol. Ce droit est obligatoirement soumis au permis de lotir,
permis de construire, démolir…
Le volet contrôle est très important dans la gestion de la ville. Sans contrôle et sans
sanction ces règlements, ne seront pas crédibles .Un POS approuvé qui est sensé opposable
aux tiers en matière d’affectation et aspect architectural (la conformité des actes
d’urbanisme avec l’orientation du POS) sans le contrôle sur le terrain, on arrive à un résultat
que tous les efforts fournis par l’Etat pour ces études seront sans impact.
les infractions susceptibles rencontrées sur le terrain est l’édification de constructions
sans permis de construire sur terrain relevant du domaine public, privé national, et sur terrain
appartenant à tiers, ainsi que l’édification de construction sans permis de construire avec titre
de propriété. Le dépassement du coefficient d’occupation des sols(COS) et d’emprise au sol,
modification de façade, empiétement sur propriété d’autrui, sont très visibles. Le défaut
d’opposition de panneau indiquant les références du permis de construire, de déclaration
d’ouverture de chantier.
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Ligne électrique HT 10 m 50 m
Ligne électrique MT 06 m 30 m
Ligne souterraine 03 m 03 m
énergétique
Conduite gaz -20 m construction -40 m terrassement <5
-20 m au bord de la -80 m terrassement > 5
route -140 m risque d’incendie
-30 m rail ferroviaire
-06 m ligne souterraine
énergétique
Installation de 20 m -
production électrique
Canal 10 m 10 m
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La réglementation exige qu’un procès- verbal doit être dressé par l’inspecteur
d’urbanisme ou toute autre agents habilité condamnant le contrevenant à une amende et de ce
maitre en conformité dans un délai précis faute de quoi il fera l’objet de poursuite judiciaire.
Pour lutté contre ce fléau l’Etat mis en en place la police d’urbanisme et de la protection
de l’environnement la PUPE, sont rôle répressive est de veillé au respect de la réglementation
et éradiqué l’expansion du phénomène des constructions illicites les violations des lois
d’urbanismes, et un rôle préventive de sensibilisé et d’informé.
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Photo : 07 Idem
La lutté contre l'urbanisation sauvage et tout l'arsenal législatif et réglementaire qui à été
produit à cet effet. Comment expliquer alors cette incapacité des pouvoirs publics à dissuader
les contrevenants? Ces dernies effectivement ils sont propriétaires du terrain mais pas de la
bâtisse. La procédure fixée par la loi ayant perdu de leur efficacité au court d'une décennie, il
a fallu l'amender en avril 2004.
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Photo : 08 Idem
L'amendement de la loi 90-29 après le dernier séisme du 21 mai 2003 de part les
dégâts qu'il à causé, à rendu nécessaire l'adaptation des dispositions en matière de
construction et d'urbanisme pour prendre en charge de manière préventive les risques naturels.
Parmi les amendements introduits dans la nouvelle disposition celle qui concerne le contrôle
des constructions en restaurant l'autorité administrative en matière de démolition pour les
constructions érigées sans permis de construire. Le recours à la décision de justice est prévu
en cas de non-conformité des travaux de construction.
Parmi les objectifs du PDAU est de définir les servitudes de sécurité, d’hygiène et de
confort. (Voir tableau servitudes). L’agression et l’empiétement des servitudes est omni
présent ; le chemin de wilaya n°75 (50m d’emprise) au niveau de Belgaid village est à 25m
(voir photo), le gazoduc (150m d’emprise) qui traverse l’agglomération de Bendaoud jusqu'au
3éme BD périphérique, des constructions sont édifiées à des distances bien inferieur aux
normes, identique pour ce qui est des lignes électriques.
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CONCLUSION GENERALE
Vingt cinq 25 ans après l'adoption de la loi relative a l'aménagement et urbanisme (loi 90-
29), elle est en vigueur encore de nos jours, malgré toute cette anarchie et manque de
cohérence dans la ville. Le PDAU et le POS, qu'on est il a l'épreuve des réalités, si ils sont
inities par les collectivités locales, ont été potentiellement efficace, ils sont restés quand même
impuissant pour la maitrise de l'urbanisation et la transformation effective du paysage urbain,
à l'intérieur comme à l'extérieur des agglomérations, pire encore ils contribuent d'avantage par
le peut des organisations généré par des extensions périphériques.
Les années 1990 ont été marquées par un processus de détérioration généralisée du mode
de vie communautaire aussi bien au plan socio-économique, qu'urbanistique. Les conditions
de vie dans les zones périphériques marginalisées ont été révélatrices de la difficulté d'assurer
la gestion urbaine d'une partie de la métropole qui a mal évolué. L'insécurité,
l'appauvrissement, l'exclusion sociale et spatiale à prendre en compte.
Le PDAU sera lancé dans cette conjoncture difficile et complexe. Son élaboration n'a pas
empêché les coopératives immobilières de se multiplier et d'occuper des terrains non encore
affectées. On peut faire le même constat pour les équipements édifiés là ou' ils n'étaient pas
prévus (le nouveau pôle universitaire de Belgaid et le stade olympique, et les programmes
LSP de L'USTO, la centrale électrique a turbine inauguré avant approbation de l'étude
d'impact).
Notre appréciation ce qu'on évolue sous la pression des urgences et en recherchant des
solutions d'urgence, ainsi on n'a fait que déplacer le problème en le compliquant n'étant pas en
mesure de maitriser les stratégies des acteurs.
La situation actuelle semble bien différente des périodes précédentes. On interdit l'illicite,
on tente de rattraper les retards accumulés sur le plan des équipements, de la viabilité, de
l'environnement, on reconsidère le rôle de la ville et l'importance de l'urbanité. On reconnait à
Oran, et c'est important, la place qui doit lui revenir en tant que métropole, et au réseau urbain
qui compose l'aire urbaine la nécessité de revaloriser ses fonctions, on procède à la révision
du PDAU (2éme phase), même avec son aspect plutôt de régularisation.
A l'échelle nationale les avis diffèrent, entre ceux qui critiquent la législation elle-même,
qu'elle est inspirer de la réglementation française, sans tenir compte de l'identité et
caractéristiques national et qui semblaient tous désignées pour fonctionner en Algérie. "Le
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droit Algérien de l'urbanisme étant lui- même plus au moins rattaché à l'évolution du droit
française de l'urbanisme"13.
Les pouvoirs publics à l'époque étaient de mettre en place rapidement un moyen de
maitrisé le développement urbain efficace du vide juridique. C'est ainsi que le SD allaient
devenir les PDAU et les POS garder la même appellation.
La réalité d'incohérence constaté par tous amène beaucoup d'entre- nous a conclure que
les instruments d'urbanisme tels fixés par la loi, sont inefficace et manque de fiabilité
(défaillance et décalage avec la réalité). Rien n'est moins sûr car l'inefficacité de ces
instruments n'est que la conséquence de la manière de leurs utilisations, car ils ne sont
qu'après tout que des documents techniques.
D'autres experts disent au contraire que l'Algérie possède un arsenal considérable en textes
législatifs et réglementaire, mais la défaillance est constatée dans l'application sur le terrain.
Le décalage observé entre mauvaise gouvernance ou lenteur bureaucratique n'est pas un
simple dysfonctionnement, il est le résultat de contradictions entre des choix de planification
souvent abstraits qui s'avèrent incapable de contenir la réalité.
Le cas à Bir el Djir ce présente autrement, les plans d'occupation des sols, sur les 18
prévue et arrêté par le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme, ya que quatre approuvés
(USTO; POS51, POS52, POS28) le POS 51 et 52 sont en révision, ce dernier n'aurai du pas
être révisé parce qu'il ne rempli pas les conditions cités dans le décret exécutif 91-177 du 28
mai 1991 puis ce que son objectif a été atteint, mais les lobbies de la promotion libérales, pour
donner l'impression du respect du doit d'urbanisme , le cas du POS 52 ( changement de tout
l'habitat individuel au collectif ) sont assez puissant de tout mettre en cause, même s'il faut
avoir des dérogations à l'échelle ministérielle.
Le cas du POS 51 est en révision pour régulariser l'ensemble des affectations de
programmes de logements promotionnelles dans le cadre du CALPIREF (comité d'assistance,
de la localisation, de la promotion de l'investissement et régulation foncière). La question qui
vienne à l'esprit comment peut on laisser douze 12 POS en souffrance et révisé d'autres déjà
approuvés?
La question de la défaillance des instruments d'urbanisme est tôt de le généralisé sur le
territoire de la commune de Bir el Djir, le fait que les 12 POS sur 18 ne sont pas encore
13
Aziz Bachir Bensalem introduction à la connaissance du droit de l'urbanisme en Algérie, politologue.
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LES POS D’ECHEC
approuvés donc leurs inefficacité n'est pas encore prouvé. Les problèmes constatés est dû que
les POS n'ont jamais été adopté mais pendant ce temps la commune est livrée à elle-même, ou
du moins au bon sens de la direction de l'urbanisme(DUC) trop occupé par les divers
programmes de logements.
Seulement voila la relance de ces POS en cours d’élaboration depuis des dizaines
d'années doivent êtres misent à jour avant approbation, parce que la vision à changer après les
divers affectations et programmes injectés.
Sans doute (une fois les POS misent à disposition) le cas de Bir el Djir comme ce lui des
autres périphéries des grandes villes d'Algérie ne sortira pas de la règle et l'opinion national
sur leurs inefficacité. Les questions sont alors, est il top tard pour rattrapé ces incohérences?,
"Faut' il alors un débat national immédiat pour une réflexion critique sur l'état et l'évolution
du droit de l'urbanisme en Algérie, ou d'abord la mise en place effective de procédures
permettant d'achever le processus engagé en matière de prévision et gestion urbanistique"14.
14
« Quel avenir pour les instruments d'aménagement et d'urbanisme en Algérie »article revue de presse vitamine
DZ. 2011
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LES RECOMMANDATIONS
AU NIVEAU DE LA PHASE D’ELABORATION DU POS
Un allégement des procédures d’élaboration en matière des délibérations de création,
d’adoption, et d’approbation, et se contenté d’une délibération celle de l’adoption qui
représente le choix de la variante.
Lancer simultanément études de POS et étude relatives aux aléas naturels et
technologiques.
Mettre un terme à la pratique et le procédé des commissions de choix de terrains.
Les allégements en matière de temps .Fixé un délai a ne pas dépassé pour l’aboutissement
d’un POS, passer ce délai le POS est réputé caduc.
Restitué aux communes le droit de choisir la priorité des lancements des études de POS.
Revoir les honoraires des bureaux d’études chargées des pos et les conditions de sélection.
et les closes des cahiers des charges.
Elargir la commission de concertation en associant les différents acteurs publics et la
société civile.
La création d’un comité permanant de la concertation (CPC) qui est un organe consultatif
dont le rôle consiste à organisé et pérenniser un processus de négociation publique entre
toutes les parties (crée par le maire de Paris en 1997, en référence à la charte de la
concertation du ministre de l’environnement.
Amélioré la qualité de l’information du public et de ne pas ce contenter des annonces des
journaux et d’engagé plus de moyen à l’information.
Préparé et formé les citoyens à l’esprit de participation pour qu’ils soient plus efficaces
lors de recueillement des objections et des critiques de l’enquête publique.
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L’équipe technique chargée des POS il faut qu’elle soit pluridisciplinaire (géographe,
urbaniste, sociologue, juriste, paysagiste...)
Revoir la procédure réglementaire de révision POS et PDAU en lés allégeant encore et
qu’elle ne soit pas la même procédure que celle d’élaboration en procèdent à l’adaptation
des nouveaux PDAU, POS par rapport aux anciens.
Création de médiation de voisinage, qui donne aux habitants la possibilité d’être acteurs
dans la recherche de solutions pour résoudre leurs propres problèmes.
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BIBLIOGRAPHIE
LES OUVRAGES
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permanence d’un mythe », sans édition.
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MEMOIRES ET THESES
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de magister, département d’architecture, 2007, université de Constantine.
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- Bendjaballah O, Impact des instruments d’urbanisme sur le développement de la
petite ville de Zighoute Yousef, thèse de magister, université de Constantine.
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