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Le Sol
Le Sol
Le Sol
1. Sa genèse
Les 6 facteurs entrant en jeu dans la formation et la nature du sol :
La roche mère.
Les végétaux.
Le climat.
Le relief.
L’activité des êtres vivants du sol.
L’activité de l’humain
2. Sa composition
Cailloux : entre 20 cm et 2 cm - constituant primaire
Graviers : entre 2 cm et 2 mm - constituant primaire
Sables : entre 2mm et 50 μm - constituant primaire
Limons et humus : entre 50 μm et 2 μm - constituant secondaire
Argiles et humus : moins de 2 μm - constituant secondaire
Surface totale des particules d’argile, selon leur type entre 10 et 800 m² par gramme.
Le complexe argilo-humique : il s’agit des liaisons chimiques qui se font entre les argiles et les humus qui
sont chacun chargés négativement. Ils sont liés entre eux par des cations de Calcium, de Magnésium, de fer
ou d’aluminium. La qualité d’un sol dépend beaucoup de ce complexe.
Test du boudin
Humectez un peu de terre pour en faire une boule. Si on peut former un boudin de 5 à 10 cm de
long et 5 mm de diamètre c’est qu’il contient plus de 15 % d’argile.
On essaye alors d’en faire un anneau, s’il se brise pendant l’opération c’est qu’il contient entre 15 et
30 % d’argile, s’il ne se brise pas, c’est il en contient plus de 30 %.
Si la texture est douce mais pas forcément malléable et qu’il à tendance à s’effriter c’est qu’il
contient des limons.
s’il s’effrite très vite et qu’on entend ou qu’on sent un crissement sous les doigts, alors il est
sableux.
Test du bocal
Si ces dernières peuvent être intéressantes (car les sols sont de bons dépolluant et que si cette
matière existe, il faut bien en faire quelque chose), le moindre surdosage peut entraîner des
pollutions catastrophiques (eutrophisation des rivières, marées vertes…). De plus, certains de ces
produits contiennent des antibiotiques et des perturbateurs endocriniens pouvant être très néfastes
pour la santé humaine et l’environnement.
L’apport d’engrais minéraux pourrait lui aussi être intéressant pour la production végétale sur
le court terme (la production pendant la révolution verte à été multiplié par 10) mais cela entraîne à
la longue : pollution des rivières, des nappes phréatiques, acidification ou salinisation des sols. Cette
solution n’est donc pas non plus la meilleure si l’on veut prendre soin de l’environnement et de notre
avenir.
Reste enfin la fertilisation strictement organique. Cette pratique est encore assez peu
développée dans la grande agriculture car elle demande de grandes quantités de matières (fumiers,
composts ou résidus de récoltes) mais quand elle est disponible, les avantages qu’elle procure au
niveau du stock de matière organique des sols sont incomparables.
Au delà du sol, un indice à prendre en compte quand on veut ajouter de la matière à son sol,
quelle qu’elle soit, c’est le coût total de cette matière et la durabilité de cette solution. Les quelques
questions à se poser à ce moment là seront par exemple :
- Es-ce que je dois acheter ce produit, et quel est donc son prix ?
- Es-ce que je dois prendre mon véhicule pour aller chercher ce produit ? À quelle distance, avec
quel véhicule, combien de carburant… ?
- Es-ce que si je n’en trouve plus ailleurs, je suis capable de produire moi même cette matière ?
- Et une question qui s’adapte à de nombreuses situations : es-ce que si tout le monde utilisait cette
matière, ce serait durable pour l’environnement et pour l’humain ?
C’est quoi ?
La technique des engrais verts est pour moi la façon la plus naturelle de rendre son sol vivant et
fertile. Il s’agit d’une méthode culturale, autrement dit, d’une façon de cultiver une ou plusieurs
plantes, qui peut être utilisée avec de nombreuses espèces de plantes différentes et ne concerne pas
un groupe de plantes en particulier. En voici une définition simple :
Un engrais vert est une culture dont l’ensemble de la production finale sera laissé au sol, rien ne sera
exporté, récolté ou consommé.
Après semis, les plantes seront cultivées jusqu’au moment ou on pourra soit simplement les faucher
pour les laisser sur le sol en guise de paillage ou les broyer voire les enfouir dans les quelques
premiers centimètres du sol. Il est généralement conseillé de faire cela avant que les plantes ai pu
produire des graines pour éviter qu’elles se ressèment. Personnellement, le fait qu’elles se sèment un
peu partout dans mon jardin ne me dérange généralement pas.
Voici un tableau qui indique les périodes de semis pour certaines espèces, ainsi que la période de
présence de la plante et le moment ou il faudrait la traiter (faucher, broyer, enfouir ou autre...)