Psychologie-Du-Dev Résumé 2014-2015
Psychologie-Du-Dev Résumé 2014-2015
Psychologie-Du-Dev Résumé 2014-2015
Psychologie du
développement
Résumé 2014-‐‑2015
Noah Gottlob
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16/09/14 – Introduction à MH
17/09/14
INTRODUCTION
De la psychologie génétique à la psychologie du développement
tout au long de la vie
INTRODUCTION
De la psychologie génétique à la psychologie du développement tout au long de la vie.
1. Définition : étude du développement des comportements
a. Comportement
b. Développement et/ou apprentissage
c. Etude = observer, comprendre prédire
d. Micro et macrogenèse
2. Les limites du développement (+terminologie adaptée)
a. Enfance (psychologie de l’enfant)
b. Adolescence
c. Développement tout au long de la vie (gérontologie,
développementalistes)
3. Les 3 facettes du développement
a. Psychomoteur, sensori-‐‑moteur
b. Intellectuel
c. Affectif et social
4. Les méthodes : transversale et longitudinale
5. Grande conceptions du développement
a. maturationnisme
b. behaviorisme ou environnementalisme
c. constructivisme ou interactionnisme
2
1 Définitions
La psychologie : l’étude du comportement (visible et objectif) et des processus
mentaux.
La psychologie du développement : l’étude le développement
des comportements. Fondée début 20ème s, et appelée
psychologie génétique à l’époque.
Genèse : manière dont une chose s’élabore, évolue, avec le
temps.
L’étude : c’est observer et délimiter.
Exemple : Dire à un enfant qu’il n’a pas un beau pantalon, est-‐‑ce du harcèlement
scolaire ? Qu’est ce qui en est ou ne l’est pas ?
Exemple : quelqu’un tombe du bus sur nous. Est-‐‑ce de l’agressivité au même titre que
quelqu’un qui nous menace avec une arme ? Le droit a tranché, et opère une
distinction entre responsabilité civile et pénale. La psychologie doit déterminer si
l’agressivité est dans l’intention ou dans les faits.
3
1.2 Le développement
Le développement : c’est l’ensemble des changements (et des continuités) liés au
temps qui passe.
>< L’apprentissage : Où il y a volonté de provoquer le changement. Changement qui
cette fois est en relation avec l’intervention de l’environnement.
The life span2 developnental psyhologie.
La psychologie « vie entière ».
Autrefois, on imaginait que le développement suivi d’une involution.
O T
Depuis les années 90 ce n’est plus le cas nous savons que ces changements
constituent un développement pour chacun tant pour le bébé que pour la personne
âgée.
Exemple : Une vielle personne sent qu’il n’y a plus beaucoup de temps à vivre
et veut se réconcilier avec certaines personnes.
C’est donc une ligne ascendante, et seulement ascendante tout au long de la vie.
Enfance En construction (l’âge à toute son importance)
L’adolescence Période très contrastée
L’adultat Plus longue période, mais moins bien connues en psychologie
Le vieillissement La personnalité s’accentue
Physiquement, notre corps se développe jusqu’à la puberté pour que nous puissions
procréer.
Attention : toute différence entre les âges n’est pas due à l’âge.
Exemple : « en 30ans on perd 10cm » lorsque l’on se base sur des personnes de 50ans et
d’autres personne de 80ans. Mais ce sont des sujets et des époques différentes.
2
Span = un empan
4
1.3 L’étude
L’étude scientifique a 3 composantes :
-‐‑ La délimitation du fait (observation, description, définition)
-‐‑ L’explication
-‐‑ La prévision en vue de l’action
Exemple : bébé de 7 mois qui cherche un objet ; l’empathie ; aspect cognitif ;
émotionnel et parfois réactif.
Echelles de temps différentes dans l’étude du développement :
Etude microgénétique Etude macrogénétique
Périodes brèves Périodes plus longues
Exemple : interaction père-‐‑enfant ; résolution Exemple : l’adolescence, l’âge adulte
des problèmes. (« adultat »), la vieillesse (« aging »).
Le but d’une telle étude est de trouver des solutions pour agir.
Exemple : une mère voudrait une rééducation de prononciation pour son enfant de
4ans, mais nous savons qu’il serait plus apte à apprendre cela à 5 ans.
Question : À quel âge est-‐‑il normal qu’un enfant marche ? +/-‐‑ 1 an.
À quel âge est-‐‑il normal qu’un enfant parle ? +/-‐‑ 1an et demi.
À quel âge faut-‐‑il absolument aller consulter si l’enfant ne parle pas ? 3ans
Mais bien que l’on s’arrête au comportement visible, cela ne veut pas pour autant
dire que l’on ne s’intéresse pas aux intentions.
Processus mentaux : il s’agit de ce qu’il se passe dans cette boite noire (v.infra). Et il
s’avère que nous traitons les informations différemment.
L’ordinateur nous a fait faire un bon en avant en nous aidant à mieux comprendre
comment fonctionne le cerveau. Avant l’humain se comparait au téléphone, donc à
un système de câblage, ayant toujours une éntrée et une sortie.
Alors que si nous demandons à Excel de nous donner des nombres au hasard il le
fera, et de manière différente à chaque fois. Ce n’est donc plus un strict système de
câbles, c’est devenu un système de traitement de l’information. Lorsqu’on entend
une chose, c’est selon une série de facteur, que l’on fait telle, ou justement, telle
chose.
5
Le comportement c’est l’affectif et le cognitif.
Cognitif (cognition)
= tout ce qui est intellectuel, les processus mentaux (qui font donc parti du
comportement).
Comme la perception, les apprentissages, l’intelligence, la résolution des problèmes.
Exemple : du carré de point. On ne réalise pas que l’on peut sortir du carré.
Notre perception est limitée et il est nécessaire de l’élargir pour résoudre le
problème.
Affectif
= Les émotions
Il est évidemment subjectif. Il se place entre Aimer et Détester :
L’affectif intervient dans le comportement mais n’est pas pris en compte par le
cognitif.
Exemple : Un enfant de 6ans jouant aux échecs. Il a la connaissance, mais le
plaisir qu’il en tire c’est l’affectif.
Il comprend aussi : la motivation.
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2 Limites du développement
Pour ce cours prenons comme temps zéro la naissance. L’enfance est le début de la
vie, l’adolescence apparaît comme la limite supérieure du développement. Ensuite
l’homme « plafonne » puis décline (cf. le degré des âges d’Epinal). Une évolution
(croissance) suivie d’une involution (décroissance).
Mais, depuis 20ème sièce, face au vieillissement de la population, la psychologie « vie
entière » apparaît3.
Le développement est multicausal et interactif : l’âge n’est pas le seul facteur du
développement à Contexte social et historique.
L’effet de cohorte (ou de la date de naissance) et les événement historiques (guerre,
progrès technologiques, alimentation, émancipation de la femme,…) influencent le
développement des personnes.
Exemple vécu à ILMH : En 1998, 65% de réussite en 1ère AP alors que le pourcentage
tourne normalement autour de 50% (en 1999, 50%, 48%, en 2001).
3
Les pionniers de la « Life span developmental psychology » sont Baltes, Reese et Lipstitt.
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3 Facettes du développement psychologique
4 grands domaines4 en constante interaction dans l’étude du développement :
3.1 Psycho-‐‑moteur
Les progrès moteurs ont un retentissement psychologique.
Exemple : jeu avec maman qui ramasse un objet que bébé lâche ; cela est un
échange relationnel dû à la motricité.
Nous n’en avons pas le souvenir car nous n’avons pas encore le langage.
3.4 Langage
Langage >< aphasie : quelqu’un qui ne parle plus à cause d’un accident du cerveau.
Le langage ce n’est pas que de la communication.
2 caractéristiques du langage :
1. Arbitraire : c’est comme ça.
Exemple : locomotive & train : locomotive est un mot plus long que train. Les mots
n’ont aucun lien avec ce que l’on voit.
2. Conventionnel : cela lie plusieurs personnes.
4
Ils sont parfois appelés : domaine biosocial, domaine cognitif (incluant le langage)
et domaine psychosocial.
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4 Méthodes
Quant à l’effet de l’âge sur divers comportements. Les deux méthodes les plus
couramment utilisées sont la méthode transversale et la méthode longitudinale.
Méthode transversale = Observer des sujets d’âges différents, à
(cross-‐‑sectional designs) un même moment de l’histoire, et
considérer les différences observées
comme étant dues à l’âge.
Faire « comme si » le temps s’était
écoulé.
Rapide mais procède artificiellement.
Méthode longitudinale = Observer les mêmes sujets pendant un
certain temps, généralement plusieurs
années5.
Dans les deux méthodes temps est imbriqué sous plusieurs aspects :
l’âge des sujets
le moment des observations
l’insertion historique des sujets matérialisée par la date de naissance.
Lorsqu’on cherche à expliquer des différences, il faut se demander quel est l’aspect du
temps (la date de naissance (DN), l’âge ou les circonstances) qui est responsable des
observation.
Par exemple : à cause de l’affaire Dutroux,
il y a eu une sorte de psychose et les
enfants ont moins d’autonomie : il s’agit
d’un phénomène social et historique
ayant eut un impact qui n’est pas dû à
l’âge. Et le même événement historique
est vécu différemment selon l’âge.
5
Recherche de Seattle par Schaie et collaborateurs où les données ont été récoltées de 1956 à 1991 sur
près de 4000 personnes âgées de 22 à 91 ans. Certaines personnes ont été suivies pendant 35 ans. La
recherche longitudinale la plus ancienne est celle de Berkeley (1928-‐‑1983).
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5 Trois grandes conceptions du développement psychologique
Quelle est l’origine (le moteur) du développement ? Trois réponses historiques :
LES MATURATIONNISTES (INNEISTE)
Position innéiste et s’inspirent du préformisme biologique.
Le développement psychologique est :
o = l’actualisation progressive d’un potentiel génétique, le déploiement
d’attributs
o sous la dépendance du développement organique.
o indépendant des circonstances
o mais dépend d’une programmation interne : l’hérédité.
« précablages » chez les animaux : mécanismes innés qui intégreront des éléments
de l’environnement. Exemple : les canetons de Lorenz.
Gesell observe le développement moteur des enfants et est frappé de la régularité.
Les différences personnelles sont minimes. Le développement psychologique
serait en germe chez le bébé, il faut juste attendre que le temps passe.
On parlait longtemps de préformisme : le bébé est un adulte minuscule qui doit
juste grandir.
LES BEHAVIORISTES (ENVIRONNEMENTALISTES )
Source du développement : milieu et apprentissage.
« tabula rasa » à la naisance, une « cire molle » qui va enregistrer tout ce qu’il vit.
Le bébé n’est pas du tout déterminé.
Renforcement, conditionnement et imitation de modèles.
Exemple : Pour que son bébé soit joueur de foot, il faut alors très tôt l’inscrire dans un club
de foot.
L’apprentissage = volonté + changement (>< développement : temps qui passe, pas
de volonté).
le sujet est passif (l’environnement s’impose)
Expérience : Les jumeaux et l’escalier :
Jumeau 1 Jumeau 2
T1 Exercice Parc
T2 > <3 Behavioristes
T3 = <3 Maturationnistes
les périodes critiques : les périodes dans lesquelles si il y a privation, cela cause
des dommages conséquents.
Exemple Les enfants sauvages : Victor l’enfant loup. N’a jamais su parler ; ayant lors de la
période critique pour le langage chez les loups.
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L ES INTERACTIONNISTES OU CONSTRUCTIVISTES
Le développement ne relève ni du seul environnement, ni du seul sujet.
Mais bien dans la relation sujet-‐‑milieu à l’utilisation du milieu par le sujet.
Le sujet filtre le milieu qui ne s’impose pas.
Ce n’est pas parce que l’on propose qu’il va prendre à réaction.
Le sujet est actif à L’environnement propose, le sujet dispose.
Donc,
Différences entre : Béhavioristes & Constructivistes
Béhaviorisme Sujet = passif L’environnement s’impose
Constructivisme Sujet = actif L’environnement propose
Dans le domaine des options éducatives ou thérapeutiques
Position maturationniste L’attente ; la patience : la non-‐‑ingérence.
Position béhavioriste La stimulation (à outrance) ; l’activisme.
Position interactionniste La stimulation ; l’attente ; voir la diversification.
De quelle conception relève l’option éducative des zones d’enseignement prioritaire ?
Inné Acquis
Hérédité Milieu
Biologie Culture
Maturation Apprentissage
Nativisme Empirisme
Nature (anglais) Nurture
Maturationnisme Béhaviorisme
Constructivisme
Avant : La question était posée de façon exclusive.
Maintenant : Les recherches quantifient l’influence respective des 2 facteurs.
à Ces deux forces agissent différemment dans différents domaines (exemple :
la taille et le raisonnement) et on s’intéresse aux conditions d’interaction de la
nature et de l’environnement.
Actuellement, l’ambiance est au constructivisme. On le remarque dans le fait que
notre enseignement est basé sur les compétences. En disant que l’enfant construit ses
connaissances.
Attention : renvoi à des textes du syllabus pages 12 à 18b
11
Développement psycho-‐‑moteur
Plan
1. Introduction
2. Les réflexes
3. Les tonus et la posture
4. La locomotion
5. La préhension
6. Les baby-‐‑tests
7. L’activité grapho-‐‑motrice
8. Le dessin
9. Le schéma corporel
10. La latéralité
11. Le sourire
12. Les comportements non-‐‑verbaux des enfants pendant la période préverbale
13. Sommeil
14. Alimentation et propreté
15. Références bibliographiques
Introduction :
L’environnement stimule et accueille les mouvements de l’enfant. Nous parlons de
développement psychomoteur car : le mouvement résonne dans l’enfant : il participe alors
au développement affectif et intellectuel de l’enfant. Pour cette raison, nous parlerons de
développement psychomoteur. L’environnement stimule et accueille les mouvements de
l’enfant. L’apparition du langage relègue la fonction motrice à un second plan.
Psychomoteur et non pas sensori-‐‑moteur. Le développement sensori-‐‑moteur est de l’ordre
neurologique. Le moteur : c’est des contractions musculaires.
Le système nerveux se divise en deux : involontaire & volontaire. Chacun d’entre
eux ayant le ascendant (les sens) et descendant (le moteur).
Les trois fonctions du mouvement :
1. La fonction d’effection (ou de réalisation, ou de faire) : le mouvement permet
de réaliser un geste, une action (Exemple : prendre un objet, le secouer, le tirer).
2. La fonction d’expression : signifie que le mouvement s’offre aux autres.
Surtout dans les expressions faciales, outre les attitudes (Exemple : sourire).
3. La fonction de représentation : les objets ou situation absents peuvent être
rendus présents grâce aux mouvements. Ces derniers représentent alors les
événements absents donnant naissance à la représentation symbolique
(Exemple : communication avec des gestes).
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Reflexes
Réflexes : réponses innées, automatiques, involontaires, incontrôlées qui se répètent
de façon stéréotypée et qui présentent une faible variation interindividuelle.
Exemple : Le hoquet
Ils nous permettent de survivre.
A la naissance : +/-‐‑ 70 réflexes.
Les reflexes n’évoluent pas, ne changent pas. Sauf : le reflexe de succion.
Certains sont définitifs
Réflexes archaïques : réflexes amenés à disparaitre, ils remplissent une fonction de
survie et d’adaptation.
Exemple : le reflexe d’accrochement
Les réflexes (testés par le pédiatre) sont un indice de maturité neurologique du
bébé. Si ils ne disparaissent pas, cela peut être le signe d’un retard dans le
développement du bébé.
v Zone buccale
Voici quatre réflexes qui participent à l’alimentation du bébé.
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v Membres supérieurs
Réflexe d’agrippement ou « grasping-‐‑reflex »
Il se compose de deux réflexes archaïques :
Ø Le premier : Les doigts de l’enfant se referment sur le stimulus suite à stimulation
de la face palmaire. à réflexe qui disparaît après 3 mois.
Ø Le second :« réflexe tonique des fléchisseurs » : provoqué par une pression sur les
muscles des tendons des doigts : l’enfant serre plus fort le doigt de l’adulte qu’il a
entre ses propres doigts. à réflexe qui disparaît après 9-‐‑10mois quand apparaît
relâchement volontaire.
v Membres inférieurs
1. Reflexe du redressement et de la marche automatique
Provoqué par une pression sur les plantes des pieds.
à Maintenu en position verticale, les plantes des pieds sur le sol, l’enfant
relève progressivement ses membres inférieurs, parfois le tronc et la tête.
à La marche automatique : si on incline alors l’enfant vers l’avant, on observe
des mouvements alternés de flexion et d’extension des membres inférieurs
avec appui plantaire.
Ce réflexe disparaît normalement vers 2-‐‑3 mois.
2. D’enjambement
Maintenu en position verticale, quand le dos du pied de l’enfant touche un obstacle,
le pied se lève et franchit l’obstacle.
14
Le tonus et la posture
L’exécution d’un geste, quelle qu’en soit sa fonction, se développe à partir d’une activité
posturale de maintien dictée par l’état tonique du corps et des membres. L’état tonique et la
posture sont des indices importants de maturation du bébé.
1. Tonus
Tonus : légère contraction permanente du muscle qui lui donne une certaine
consistance ou rigidité.
Un fond qui rend possible la posture puis le mouvement.
Légère : le tonus ne permet pas de bouger comme marcher.
Permanente : contrairement à un acte.
Rigidité : nécessaire pour tenir dans position.
A la naissance : position La tête (partie la plus lourde) reste par terre. Les jambes 0
recroquevillé6 et bras sont en flexion.
Donc, quant au tonus :
Hypotonie axiale : Hypertonie des fléchisseurs :
trop peu de tonus trop de tonus dans les membre
dans l’axe du corps
pour soutenir sa tête
Au fil du temps cela va se répartir.
Position « bain de soleil » Le bébé se détend et allonge ses jambes. 4 semaines
Position ventrale Il devient curieux et pousse sur ses bras. 2 mois
Assis comme un « sac de Assis avec un dos rond (position assise cyphotique) 5 mois
farine »
Position assise Cela suppose que le cou, le haut et le bas du dos soient 10 mois8
maintenus. En utilisant ses mains au début puis pouvant se
pencher pour attraper les jouets sans tomber car en
maintenant sa tête.
Une telle position peut être prise après 6 mois7.
Le nouveau-‐‑né présente donc une hypotonie axiale et une hypertonie des
fléchisseurs.
Dès la naissance, on observe des différences individuelles : enfants hypotoniques et
hypertoniques.
La position debout (avec appui) s’observe dès 7 mois.
6 Le nouveau-‐‑né prématuré (moins de 37 semaines de gestation, périmètre crânien inférieur à 33 cm, taille
inférieure à 47 cm et poids inférieur à 2,5 kg) repose en position ventrale, complètement à plat sur le lit.
7 date à retenir.
15
2. Posture
La posture (ou activité posturale) : est une mise en forme du corps qui s’appuie sur
l’immobilisation des segments du corps.
= positions que l’homme peut adopter. Il y en a trois : coucher ; assis ; debout.
La posture demande du tonus.
Antigravitaire (s’asseoir, la marche)
Elle est ou
Loi céphalo-‐‑caudale
Pour Gesell,
2 mois maintien momentané de la
HAUT tête
3 mois maintien de la tête
4-‐‑8 mois mouvements volontaires des
vers membres supérieurs
5-‐‑9 mois station assise
6 mois maintien en position assise et
BAS possibilité de prise quelque
chose placé derrière lui
8-‐‑14 mois contrôle des membre
inférieurs = marche
Loi proximo-‐‑distale
EXTRÉMITÉS CENTRE EXTRÉMITÉS
vers vers
Exemple : le contrôle du tronc est antérieur à celui des épaule, qui est lui-‐‑même antérieur à
celui des bras, lui-‐‑même antérieur à celui du poignet et des doigts.
16
Locomotion
La locomotion : est la façon dont un bébé bouge, dont il va d’un endroit à un autre.
On distingue 4 grands types de locomotion :
Se traîner à plat ventre par terre grâce à ses membres supérieurs (sans utiliser ses
membres inférieurs) à vers 5 mois.
Action croisée et alternée des membres supérieurs et inférieurs. à Vers 8-‐‑9 mois. Pas
chez tous les enfants. Car coordination à système nerveux fonctionnant bien.
Un autre mode de propulsion. Il avance vers l’arrière en poussant sur ses jambes et
utilisant ses mains comme des rames. Pas non plus chez tous les bébés.
9
Courir><Marcher (toujours un pied par terre, échange de poids d’un pied à l’autre).
10
Au niveau des premiers pas indépendants, on n’observe pas de différence significative entre les
deux types d’enfants.
11
Origine du mot : naviguer en ne quittant pas la côte des yeux, en allant de port en port
17
La préhension
Préhension : le fait, la capacité, de prendre un objet.
Tenir quelque chose :
v Développe la curiosité de l’enfant
v Est un acte complexe coordination visuo-‐‑manuelle
v Est un acte qui comporte deux partie :
o Le déplacement (ou transport ou pointage) : lorsque le bras et la main
s’orientent vers, et s’ajuste à l’objet convoité des yeux.
o La saisie : lorsque les doigts attrapent en enserrent l’objet : il y a contact
entre l’objet et le corps.
1ère étude concernant la préhension d’un objet : Le bébé dans son berceau
18
Autre étude : La préhension observée lorsque l’enfant est assis à une table
Extension puis flexion du coude. La main passe au-‐‑delà de l’objet puis l’enveloppe.
Il découvre qu’il peut soulever son bras (et pas juste glisser)
3 temps L’approche « planante » (tandis que la glissade se maintient)
ème
Vers 6 mois
L’objet est appréhendé par le haut (comme « coiffé »).
4 temps L’approche devient directe
ème
Vers 8 mois
L’épaule s’avance et le bras s’allonge.
5ème temps L’objet est « cueilli »
Vers 1 an
Le poignet devient plus mobile et la main s’infléchit vers le bord cubital.
La main
Partie radiale Partie cubitale
19
Au niveau de la saisie : Trois étapes15 faisant intervenir différentes parties de la main
5-‐‑6 mois Cubito-‐‑palmaire o Les petits objets sont saisis « en râteau » : ils sont ramenés avec
(ou prise cubitale) les 3 ou 4 derniers doigts vers la paume.
o Prise faite avec la partie cubitale et la paume (alors que l’on
pourrait penser que c’est avec les doigts)
7 mois Digito-‐‑palmaire o Les doigts (ou le pouce parfois) intervient pour bloquer les
objets moyens contre la paume.
o Les petits objets sont saisie par la pince inférieur : entre le
pouce et le côté latéral de l’index : le bout des doigts
n’intervient pas encore.
9 mois Radio-‐‑digitale o La paume de la main n’intervient plus.
o L’objet est saisi entre les doigts.
o Les petits objets sont saisis par la pince supérieure comme le
font les adultes, entre le pouce et l’index.
Après, la préhension devient plus précise, plus adaptée :
1 an Il sait utiliser un outil scripteur.
15 mois Il manie la fourchette, cuillère et le poussoir.
Le développement moteur est important jusque 3 ans mais ce n’est pas pour autant qu’il se termine à cet
âge !
De 3 à 12 1. L’indépendance musculaire qui fera diminuer les syncinésies
ans 2. La maîtrise de l’équilibre
(4aspects) 3. L’amélioration du rythme : coordination de plus en plus rapide
4. L’évolution de l’adresse : le geste devient plus précis, plus rapide et mieux
dosé.
Syncinésies : mouvements involontaires qui en contrôles d’autres. Donc un
mouvement parasite qui intervient quand on fait un autre mouvement.
15
Lorsque l’on passe de la 1ère à la 3ème on y voit clairement les deux lois de Gesell.
La loi C.C : paume à doigts.
La loi P.D : partie cubitale à partie radiale.
20
Renvoi aux textes p27a et 27b
Motricité globale : motricité incluant la totalité du corps.
Motricité fine : motricité qui ne concerne que les mains et les doigts.
Les baby-‐‑tests
= Des échelles d’évaluation16 pour apprécier le développement psychomoteur.
Caractéristique : largement non verbal
à On propose de situations à un bébé en observant sa réaction.
Secteurs évalués :
1 Développement postural : comment il se tient
2 Adaptation aux objets
3 Développement verbal : ce qu’il comprend et comment.
4 Sociabilité : comment se comporte avec les autres enfants et quand on
s’occupe de lui.
But : Ces tests servent au dépistage, mais n’ont pas une valeur de pronostic.
§ Dépistage : on constate si l’enfant est à l’heure.
§ Pronostic : on se prononce sur l’avenir.
Le point commun des deux : le tableau des capacités des enfants à tel âge.
Intérêt : intervenir le plus tôt possible afin d’éviter l’effet boule de neige.
16
Les plus célèbres ont été mises au point par : Charlotte Bülher Arnold Gesell, et en
France par Brunet et Lézine.
21
L’activité grapho-‐‑motrice
L’activité grapho-‐‑moteur : tout ce que l’enfant est capable de faire avec un outil
scripteur (crayon, craie, peinture, … Etc).
Avant d’être l’expression d’un message, le dessin ou l’écriture doivent être maitrisés
techniquement : tenir un outil scripteur.
Les différentes étapes de l’activité grapho-‐‑motrice17 :
Dès 1 an :
L’enfant griffonne selon un mouvement d’aller-‐‑retour vers l’extérieur (décharge motrice).
Ensuite le mouvement devient plus circulaire :
-‐‑ Poignet devient solidaire de l’avant bras, seul le coude se plie.
-‐‑ Mouvement de flexion (réalisant le plein du tracé) : s’accentue
-‐‑ Mouvement d’extension (réalisant le délié du tracé) : s’allège et disparaît
L’enfant est alors capable de tracer des lignes verticales.
Vers 2 – 6 ans :
Il est capable de dessiner une figure fermée.
L’œil guide le tracé, il peut prévoir où il va s’arrêter (il parvient à dessiner).
L’enfant peut lever son crayon et choisir un nouveau point de départ.
Vers 3 ans :
Tout est prêt pour faire des dessins figuratifs : composant essentielles du gestes graphique.
Beaucoup reste à faire pour acquérir aisance, précision et souplesse.
17
Avant qu’il n’y ait dessin, l’enfant va être capable de faire plusieurs choses.
22
Le dessin
Le dessin : est le message de l’enfant.
Dans le dessin18 on distingue trois périodes :
1. Le gribouillage :
De 2 à 3 ans
-‐‑ L’enfant n’a pas l’intention de dessiner.
-‐‑ Les adultes attribuent un sens après coup.
-‐‑ Augmentation du contrôle visuel.
-‐‑ Apparition des formes fermées.
A partir de 13ans il y a un choix qui se fait, ceux qui continuent de dessiner en choisissant un
style personnel, et d’autres qui abandonne le dessin.
18
Il y a deux grands spécialistes. Le français Luquet et le belge Osterrieth. Prenons la terminologie du deuxième.
23
Le schéma corporel
Le schéma corporel : est une représentation, l’appréhension, idée ou model (un
« gabarit ») du corps de nous avons, étant le fruit de toutes nos expériences passées
(les actions entre le sujet et le monde). Et qui lui sert de repère dans l’espace.
à Représentation psychique de notre corps, en plus de celle physique et matérielle.
Il est actuel et influe sur le futur (actions que nous allons entreprendre).
Il y a à la fois l’enveloppe corporelle et la perception intérieure (+ l’image du corps).
Notion venant de la psychiatrie : troubles de perception et d’appréhension du corps
Exemple : plaintes de sensations et douleurs dans un membre amputé.
C’est une notion complexe car elle fait intervenir :
1) l’activité posturale
2) les différentes parties du corps, au repos et en mouvement
3) l’enveloppe corporelle et sa sensibilité cutanée
4) l’image du corps.
Commence dès la première année, passe par la différenciation progressive du corps
et de l’objet (voir Piaget) et la curiosité de l’enfant par rapport à son corps. La
découverte de soi dans un miroir en fait aussi partie.
L’évaluation du schéma corporel se fait dès 3 ans (test du Bonhomme de
Goodenough).
Plus tôt, il peut se faire par la désignation sur soi et sur autrui, des parties du corps
nommées par l’expérimentateur.
24
La latéralité
Latéralité : est la préférence que nous développons au fil du temps dans l’utilisation
d’un coté du corps.
L’organisation motrice (et cérébrale) n’est pas symétrique dans nos deux hémicorps.
Hémicorps : des demis-‐‑corps.
Elle s’observe au niveau de l’œil, de la main, du pied et de l’oreille.
Plus ou moins franche (marquée) :
-‐‑ gaucher -‐‑ franc
-‐‑ droitier -‐‑ ambidextre
Latéralité est
Homogène (préférence pour l’œil, la main, l’oreille et le
pied du même coté).
Mixte (ou croisée) : au niveau de l’œil, de la main, de
l’oreille et du pied, ce n’est pas le même côté qui est
préféré.
Ambidextre :
« ambi » : quelque chose d’ambivalent peut valoir plusieurs choses.
« dextre » : la droite. (gauche : sinister qui à donner sinistre).
La latéralité s’affirme vers 1 an (épreuve de latéralisation d’Auzias).
Jusque 5-‐‑6ans on peut voir une alternance. On conseil de la stabiliser avant
l’apprentissage de la lecture. Exemple : un p à la barre du coté gauche.
Sur ces préférences (repères) corporels vient se greffer un vocabulaire de gauche ou
droite, étiquetage verbal.
! La connaissance des termes « gauche » et « droite » renvoie à l’étiquetage verbal.
Celui-‐‑ci présente 3 étapes :
1. L’enfant connaît la droite et la gauche sur lui vers 6ans.
2. L’enfant les connaît sur autrui vers 8ans (face à face).
3. Dans l’épreuve des trois objets, l’objet central est correctement situé vers 10,
11ans.
à D’abord la mémoire, puis la connaissance.
25
Le sourire
Le sourire est interprété comme une réponse de l’enfant, un acte éminemment social.
Car « réponse » : lien entre enfant et parents à on est dans le social.
Les significations du sourire sont teintées d’anthropomorphisme.
Le « sourire » du pdv social (différent du sourire social) : il s’agit de l’explication social
du sourire. On considère que dans la tête de l’enfant cela se passe comme chez nous.
Il s’agit donc d’une interprétation adulto-‐‑morphique.
On distingue 4 sourires (dans notes : « moments ») :
Le sourire physiologique
Dès les premiers jours
Sourire partiel : ils concernent la bouche (relèvement des commissures et les joues
mais pas les yeux qui peuvent être fermés.
Déclanchement : spontanément à l’expression d’un bien être
On l’appelle aussi sourire endogène. Un sourire venant de l’intérieur.
Le sourire social
Ou réaction du visage
Dès la 2ème semaine
Les voix aiguës (donc féminines) déclenchent les sourires.
Lors de la 3ème semaine
Vrais sourire : ils concernent la bouche (largement étirée), les joues, les yeux (petites
rides au coin des yeux) et le regard (vif).
Déclanchement : stimulation du monde extérieur. La voix féminine reste la plus
efficace pour déclencher un sourire.
Vers la 4ème semaine
Le contact visuel déclenche le sourire : le visage devient donc un stimulus efficace.
Vers la 6ème semaine (donc 46 semaines après le conception)
Le visage devient plus efficace que la voix pour déclencher le sourire.
Il est interprété par les parents comme un acte social.
Spitz qui s’intéresse aux bébés privés de relations humaines, considère ce sourire
comme le premier organisateur du psychisme : l’enfant différencie le moi et
l’extérieur. Une façon de pouvoir prouver qu’il comprend qu’il a un alter-‐‑égo.
Le sourire séducteur
= pouvoir sur les autres
L’enfant prend l’initiative du sourire et en observe les effets sur son entourage.
26
Une autre explication au sourire de l’enfant. En parallèle des 3 sourires.
Le sourire cognitif
= pouvoir sur le monde, joie de la découverte
Certains psychologues : ces sourires ne sont pas sociaux. Observant que le sourire peut
être déclenché par des masques clairs. Le sourire serait une réponse à des stimulus
hautement contrastés qui constituent des « gestalt ».
Ou encore, pour d’autres psychologues19 : le sourire est un signe de plaisir20 cognitif.
Expérience : Des bébé apprennent à faire quelque chose, et obtiennent une récompense lors de
la réalisation de ce que l’expérimentateur attend de lui.
Le bébé apprend ainsi un comportement entraînant un effet prévisible sur le monde
environnant. Il y découvre son pouvoir sur le monde. Le sourire du bébé est le signe
d’un plaisir intellectuel.
Trois remarques s’imposent à propos de ces expériences :
• Quand relation de cause à effet découverte = le bébé ne s’intéresse plus.
• Si récompense sans réalisation = pas de sourire chez le bébé.
• Des sourires ont pu être déclenchés chez des enfants qui souriaient peu21.
Sourire déshumanisé (c’est par conditionnement qu’il devient social).
Sourire bébé (déclenché par tâches) à attention adultes à plaisir bébé à + de sourires à sourires
associés aux caractéristiques visage humain.
Démontre donc qu’on peut avoir un sourire qui n’est pas sociale.
Donc, ceux qui croient au sourire social trouvent que le sourire cognitif est déshumanisé. Et
ceux du sourire cognitif pensent que ceux du sourire sociale interprètent trop.
19
Watson, Papousek, Uzgiris & Hunt.
20
Définition plaisir ? Le plaisir ce n’est pas que ne pas être malheureux. Des psychologues
considèrent que si un enfant continue à faire quelque chose c’est que cela lui fait plaisir.
Exemple : l’interrupteur, tant que l’enfant appuie, et l’emballage cadeau qui fascine plus l’enfant que
le cadeau lui-‐‑même à l’enfant investit l’objet.
Investir = plaisir
21
Enfants aveugles et mobile auditif à actionner par des mouvements de pieds/bras
27
Comportements non-‐‑verbaux in période préverbale
= A côté du sourire, d’autres mouvement peuvent avoir des effets de signaux pour l’entourage
social : adultes ou pairs (en les nommant « non-‐‑verbaux », on les définit par rapport au langage).
ü Comportements enfants 1 à 2 ans, en crèche, par groupe de 4 (Mira Stamback)
Observation : création de fuseaux d’interaction (unités cohérentes) : enchainement de
comportements (+/-‐‑ 20 minutes) : sollicitation, acceptation, refus, etc.
Types de situations : selon matériel
• Motricité fine, expérience physique (cubes, tuyaux, perles, etc.)
Situation de découverte
§ Beaucoup d’interactions imitatives
28
§Enfants cheminent ensemble : imitation apporte transformation
p/r au modèle.
§ Conflits inexistants
§ Respect de l’autre (attente du matériel, etc.)
• Dinette, jeux symbolique
• Motricité globale, jeux « libres » (barils de poudre à lessiver, etc.)
Jeux
§ Les enfants recherchent l’autre (sollicitation, demande)
§ Puis, font passer un message
§ Si arrivé d’un intrus : pose problème.
Ccl : cela démontre que les enfants sont capables d’interagir très tôt (on les pensait
plus passif et égocentrique)
ü Entre 2 et 3 ans, en activité libre :
o L’enfant tient un objet pendant 80 à 90% du temps
o Son langage = très rudimentaire
o Moyen de communication fréquent : l’imitation immédiate et les
manipulations (gestes, vocalisations, mimicogestuelles, etc.)
o Des chaînes de signaux dont l’organisation spatio-‐‑temporelle est fixes
ü L’interaction dans des groupes d’enfants plus âges, de 2 à 6 ans (Huber Montagner).
-‐‑ méthode : éthologie animale (analyse objective strictement neutre).
-‐‑ 10 000 heures22 de jeux libres enregistrées à crèche ou école maternelle.
-‐‑ Objectif : Comment enfants se situent les uns par rapport aux autres dans
groupe de pairs (attention, échanges, etc.).
-‐‑ Séquences comportementales : servant de signaux (donc recevant réponse).
-‐‑ Répertoire de mécanismes de communication non-‐‑verbale, non enseignés
aux enfants mais pourtant adoptés :
Actes de liens et d’apaisement :
-‐‑ offrande
-‐‑ baiser, caresse, prendre la main, poser la tête sur l’épaule.
La sollicitation : est réalisée par l’inclinaison latérale de la tête ou du buste,
accompagnée ou non d’un sourire, de vocalisation ou d’une offrande.
22
Décoder : plusieurs observateurs. Chacun observe quelque chose de particulier et l’indique sur son
boitier. L’ordinateur analyse et nous dit que quand une personne a un comportement A cela provoque
un comportement C chez une autre. A étant peut être provoqué par X.
Exemple de comportement non-‐‑verbal : A tire les cheveux. C crie.
29
La menace : projection du ou des bras en avant, accompagnée parfois d’une brusque
projection du buste, avec des vocalisations fortes.
Les agressions : mordre, griffer, pincer, agripper, tirer les cheveux, faire tomber,
pousser brusquement, porter des coups.
Les agressions : comportement de contact entraînant des pleurs, isolements
prolongés, et recours à la puéricultrice ou institutrice.
-‐‑ Profils de comportement (correspondant à des « types ») :
Les dominants leaders : Beaucoup d’actes de lien et d’apaisement et peu d’actes
d’agression. Echanges non-‐‑agressifs. Ils sont attractifs et imités. Dans les situations
de compétition et de conflit, ils menacent mais passent rarement à l’attaque.
Les dominants agressif : Beaucoup de comportement agressifs et peu de comportement
de menace, de lien et d’apaisement.
Le dominés regroupent 3 types d’enfants :
1. Enfants aux mécanismes de leader beaucoup de comportements de lien et
d’apaisement mais évitant les compétitions plutôt que de les affronter ;
2. Enfants craintifs car fuyant, reculant fréquemment ;
3. Enfants isolés agressifs dont les agressions surprennent toujours puisqu’ils
s’isolent très souvent.
Idée non-‐‑aboutie : ces types sont en lien avec fonctionnement maternel
(physiologique)
23
« Mère » ca peut ne pas être la mère biologique, mais cela pourrait même être un homme. Il s’agit
simplement d’un adulte qui répond aux besoins de l’enfant.
30
Sommeil
1950 : électro-‐‑encéphalogramme (EEG) donne un tracé expliquant ce qu’il se passe
dans le cerveau.
Il permet de découvrir qu’il existe deux types de sommeil :
1. Le sommeil lent : principalement réparateur de la fatigue physique.
2. Le sommeil paradoxal : principalement réparateur de la fatigue psychique (liée
au fonctionnement cérébral).
L’onde se caractérise par deux choses :
Ø La fréquence : répétition/seconde
Quand tracé revient point de départ : C/s (cycle par seconde).
Ø L’amplitude : la hauteur de l’onde.
Les ondes cérébrales varient en fréquence et en amplitude.
Alpha = 10 c/s, il s’agit du rythme de la relaxation.
Différentes ondes cérébrales observées durant différentes phases de sommeil :
1)
2)
Somnolence
3)
4)
Somnambulisme
5) Amplitude
Fréquence
Sommeil delta à Sommeil lent (SL)
6)
Sommeil paradoxal (SP)
Les ondes ressembles à celles de l’éveil
(faible amplitude ; fréquence élevée)
Pas possible d’y arriver directement.
C’est là qu’on a conscience de nos rêves.
Aussi appelé REM (Rapid Eyes Mouvements).
31
Quand on dort : amplitude et fréquence
Les phases de sommeil se succèdent : formant des cycles
A la fin de chaque cycle (+/-‐‑ 1h30) : sommeil paradoxal.
En début de nuit :
-‐‑ SL + profond
-‐‑ SP + court
Dans seconde moitié de la nuit :
-‐‑ SL – profond
-‐‑ SP + long
Le sommeil évolue tout au long de la vie.
Le sommeil de l’adulte :
-‐‑ 80% de sommeil lent
-‐‑ 20% de sommeil paradoxal
Répartis sur les 5 cycles de la nuit.
Un adulte dort en moyenne 8h/Jour.
On constate un déclin du sommeil.
Le sommeil du bébé est différent de celui de l’adulte par :
-‐‑ sa périodicité : il est fractionné (2h de sommeil suivies d’une heure d’éveil
ou de veille). Puis il va progressivement s’adapter au rythme nycthéméral
(jour/nuit).
-‐‑ sa composition : 50% de sommeil lent & 50% de sommeil paradoxal.
-‐‑ sa quantité : 16 heures, puis 12 heures, 11 heures, et enfin 8 à 9 heures.
32
Alimentation
-‐‑ Moment important pour enfant et mère car relation affective intense.
-‐‑ L’enfant découvre le monde. Il y a du relationnel dans l’alimentation.
-‐‑ Evolution :
Au début Sein ou biberon
Vers 3 mois Repas à la cuillère
Vers 8 mois Mange seul avec sa main
Vers 10 mois Bois quelques gorgées seul à la tasse
Vers 15 mois Mange seul avec une cuillère.
-‐‑ Obésité liée à une mauvaise alimentation : 15% des enfants en âge scolaire.
-‐‑ Bébé sensible aux 4 saveurs de base :
1. Le sucre : l’énergie
2. Le sel : la conservation
3. L’acide : le danger
4. L’amer : le poison.
Propreté
La propreté suppose que l’enfant maitrise des sphincters c’est à dire des muscles
ronds permettant, une fois contractés, de fermer un orifice.
Rq : cohérence avec les lois de Gesell (surtout la loi céphalo-‐‑caudale).
Si non, problème d’…
Propreté urétrale miction l’urine après énurésie
Propreté anale défécation matière fécale (fèce) avant encoprésie
Propreté de …
Jours diurne 2 ans24 avant
nuits nocturne 4 ans après
24
Les âges ne sont pas à connaitre.
33
Le développement intellectuel
selon J.Piaget25
Eléments d’introduction
L’intelligence : la capacité que l’on a de résoudre des problèmes (obstacle).
C’est une définition qui n’a pas toujours été acceptée. 26
Pour Piaget, l’intelligence est formée de 2 grandes composantes :
1. La créativité
2. Le raisonnement.
L’évolution du développement intellectuel est divisée en stades :
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 +
34
• Épistémologie génétique
PAGE 44
Il fonde un centre pour l’étude de l’épistémologie génétique en 1956.
L’épistémologie génétique : la construction des connaissances. Comment s’accroissent
nos connaissances ?
-‐‑ Génétique : genèse : la construction, le développement
-‐‑ Épistémologie : l’étude des conditions de la réalité. La connaissance des
connaissances
D’habitude, l’épistémologie se faisait de façon historique. Piaget, lui, étudie la vie
d’une personne (0 à 15 ans). Dans l’histoire, mais l’histoire d’une personne.
Exemples : Deux récipients de tailles différentes, l’enfant ne voit pas la différence de quantité
de liquide. Une planche avec une bille, l’enfant n’arrive pas à retracer le trajet de la bille.
C’est dans le contexte d’une interaction (interactionnisme piagétien) entre le sujet et
l’objet que se situe la problématique.
Piaget est un constructiviste, l’enfant, et même l’adolescent et l’adulte, construisent
les connaissances.
Définition
Piaget est chargé de standardiser les tests de raisonnement de Burt.
Mais Piaget n’aime pas le cadre trop strict, ni que l’on ne s’intéresse pas à l’erreur de
l’enfant (alors que c’est celle-‐‑ci qui nous apprend comment l’enfant réfléchit).
à Il engage des : conversation du type interrogatoires cliniques avec les enfants.
Il invente ainsi la méthode clinique27.
Clinique : du grec, s’incliner. Le psychologue se penche et se concentre sur son
patient.
27
Inspirée de la méthode expérimentale et de la méthode de l’interrogation clinique
des psychiatres.
35
La Méthode proprement dite
C’est une méthode individuelle (>< aux statistiques) car la construction des
connaissance se fait de façon individuelle. Il faut donc suivre l’enfant dans son
raisonnement.
Concrètement :
-‐‑ Il demande à l’enfant : Pourquoi ?
-‐‑ Même aux enfants ayant compris : Est-‐‑ce bien vrai ? Et Pourquoi est-‐‑ce vrai ?
-‐‑ Il affirme ensuite : qu’un autre enfant affirme une hypothèse contraire.
à Il propose ainsi une contre suggestion (qui n’est pas la bonne réponse).
Il s’agit donc d’une : méthode critique.
Il juge ainsi de la solidité de la connaissance de l’enfant.
Différentes réactions des enfants :
• L’enfant timide qui se rétracte immédiatement.
• L’enfant qui évince directement l’autre enfant (la contre suggestion)
• L’enfant qui dit « Ah, oui, peut-‐‑être », ce qui montre un doute.
Critiques post-‐‑Piagétienne
Le fait qu’un adulte qui dit à un enfant : « un autre enfant » ce qui fait travailler
l’imaginaire. Et un adulte à d’entrée de jeu une autorité.
Les post-‐‑Piagétiens vont mettre deux enfants qui n’ont pas la même opinion face à
face en leur demandant d’être d’accord. à Il s’agit du conflit socio-‐‑cognitif.
Conflit : car ils ne sont pas d’accord.
Conflit cognitif : Une solution unique. Exemple : autant de bonbons dans les 2 assiettes.
Socio : Il y a un enjeu social.
Exemple : Motivation d’arriver à une situation juste pour manger les bonbons.
Le conflit socio cognitif a deux résolutions :
Ø la résolution cognitive les enfants sont d’accord ;
Ø Ou de façon sociale. Exemple : si l’on met le premier de classe avec le dernier.
36
• Fondement biologique de l’intelligence
PAGE 46
Idée de Piaget : Adaptation biologique de l’intelligence.
à L’intelligence de l’homme = le fruit de l’histoire. Pour dépasser les autres espèces.
Deux processus constitutifs complémentaires et inséparables de l’intelligence :
a) L’adaptation au milieu (face externe) : c’est ce que fait le sujet, ce qu’il dit ;
b) L’organisation (face interne) : les relations qui s’établissent entre les parties et
le tout. Si une partie disparaît ou se modifie, les autres se réorganisent en
fonction du nouveau tout.
On peut mesurer l’intelligence de quelqu’un quand il a un problème, un obstacle.
Exemple : un enfant prend un livre à l’envers, le comportement externe est remarqué,
mais quant au comportement interne on voit qu’il ne sait pas lire.
37
• Assimilation et accommodation (adaptation)
PAGES 47 & 48.
Une des prémisses de la théorie de Piaget : Le développement cognitif se déroule
partout et toujours de la même façon.
Etat d’équilibre : lorsque ses nouvelles expériences concordent avec ses conceptions.
Etat de déséquilibre : si une nouvelle expérience ne concorde pas avec les
conceptions existantes. Il favorise le développement cognitif, en poussant à modifier
ses conceptions antérieures.
Piaget a décrit deux mécanismes du processus d’adaptation28 29 :
L’assimilation = Lorsque la personne organise sa compréhension des nouvelles
expériences afin qu’elle cadre avec ses conceptions antérieures.
à Rendre ce qui est nouveau : connu, commun.
à Mécanisme conservateur : nous permet de conserver, ce que je sais
faire je le conserve et je le fais quand possible.
Objet ß Sujet
L’accommodation = Fait en sorte que la personne restructure ses conception antérieures afin
d’y intégrer les nouvelles expériences.
à Modification du comportement (ou de la pensée)
à Mécanisme novateur : nous permet de faire de nouvelles choses.
Objet à Sujet30
Il est parfois difficile de les distinguer dans une même action.
Ils sont complémentaires et indissociables l’un de l’autre.
Pour être intégrée : une nouvelle information doit : Assimilation et Accommodation.
Il s’agit, au départ, de deux notions biologiques.
28
Soit deux modes de fonctionnement de l’esprit humain.
29
En bref :Ce double processus ; d’assimilation des données extérieures aux représentations
mentales ; et d’accommodation des représentations mentales à la réalité extérieure ; est ce qui
permet à tout individu de s’adapter à son milieu.
30
L’objet agit sur le sujet. Il le force à s’améliorer.
38
• Notion de schème
Le schème c’est théorique, c’est ce que nous apprenons en faisant nos actions.
A chaque action on reprend ce qu’on sait déjà et on apprend à nouveau, ca peut être
de nouvelles choses. Il s’agit d’une structure de connaissances.
Piaget les différencie de l’action (qui sont éphémères et toutes différentes).
Caractéristiques :
1. Un schème est généralisable.
Exemple : Si l’on sait résumé un texte un sait résumé un autre texte.
2. Le schème est capable de faire des différences.
3. Les schèmes se répètent.
4. Les schèmes s’intègrent les uns avec les autres.
Un schème : se généralise, se différencie, se répète et s’intègre.
Cette organisation progresse par stades :
1. 0 à 2 ans : Stade sensorimoteur : perception (sensori) et d’actions (moteur).
Opérations concrètes. L’enfant sait fonctionner avec des choses concrètes.
2. 2-‐‑12 ans : Stade des opérations : nous n’avons plus besoin des actions car l’on
peut faire ça mentalement. Nous allons diviser ce stade en deux.
2.1 : le stade préopératoire : 2-‐‑6 ans.
2.2 : le stade opératoire : 6-‐‑12ans.
3. 12 et plus : Stade des opérations formelles : c’est la forme, pas vraiment le
contenu, qui prime.
39
Stade sensori-‐‑moteur (0 – 2 ans)
En jouant : info sur son corps à conscience de son intégrité (unité) corporelle.
R : par hasard 35 le lien entre 2 éléments (adaptation : assimilation puis
accommodation)
C : il répète cela à par plaisir (pour Piaget)
P : cela ne concerne uniquement son corps (centré sur lui-‐‑même)
31 Piaget est le premier théoricien à mettre en valeur le fait que les enfants apprennent activement en
faisant appel à leurs capacités sensorielles et motrices.
32 En faisant quelque chose (visible) l’enfant montre ce qu’il se passe dans sa tête (invisible).
33
Ces stades sont caractérisés par une vision du monde particulière. Ceux-‐‑ci montrent que la
cognition prend successivement différentes formes : réflexes, réaction volontaires aux personnes et
aux objets, représentations mentales et intelligence symbolique.
34 Schème entendre.
35 C’est contradictoire d’admettre le hasard dans une théorie. Quid si cela ne se présente pas ?
40
3. Stade de transition
3 et 4. Intelligence centrée sur les êtres vivants et objets
3. Adaptations sensori-‐‑motrice intentionnelles & réactions circulaires secondaire
De 4 à 8/9 mois
Intentionnelle : Il y a une intention du bébé d’avoir le résultat.
Intention = signe d’une intelligence (>< essais erreurs)
Intelligence : passé du T1 au résultat, sans passer par erreur.
Il s’agit d’une Réaction que l’enfant répète36 (C), sans doute parce que cela lui fait
plaisir (C), qu’il a découvert au début par hasard (R) et qui concerne l’enfant et son
environnement37 (S).
C’est la période des premières habitudes prises par rapport aux objets.
4 5 et 6. Stade : Intelligents
4. Coordination des schèmes secondaire et application à des situations nouvelles
De 8/9 à 11/12 mois
Nouvelles adaptation38 et anticipation39.
à Il coordonne (met ensemble) des schèmes (actions qu’il sait faire) pour atteindre but.
Coordination intégrative : l’enfant y intègre40 des choses.
Nouveau fonctionnement de l’intelligence : But – Moyens plus répétition à situation nouvelles.
Exemple : il voit une boite à musique. Cela lui donne l’envie de l’entendre. Il prend alors la main de
son père qu’il pose sur la boite à musique, car il ne sait pas la remonter lui-‐‑même.
Trois moments : temps1 temps2 et temps3
T1 : l’enfant imagine le futur dans sa tête à Cela lui donne un but (T3).
T2 : les moyens pour atteindre ce but.
Construction mentale importante : on (T1) revient en arrière (T3) pour trouver moyens (T2)
Schème secondaire : schème moyens/but (outils mental)
36 Il répète une action ayant conséquence agréable
Exemple : « cuic » du canard en caoutchouc.
37 Prise de conscience de ce qui l’entoure (objets & êtres vivants).
38 Le bébé s’adapte de façon de plus en plus intentionnelle.
39 Il anticipe les événements pour combler ses besoins et désirs.
41
5 et 6. Intelligence centrée sur créativité des actions en idées
5. Réactions circulaires tertiaires et découverte de moyens nouveaux par
expérimentation active
De 1 an à 1,5 ans
Découverte à par expérimentation active à « petit scientifique »
3 comportements caractéristiques :
-‐‑ le comportement du support : l’objet que l’enfant convoite est trop loin pour son
bras. Par hasard il touche le support sur lequel repose l’objet. L’objet bouge. Par hasard
il tire. Il comprend que cela lui amène l’objet.
-‐‑ le comportement de la ficelle : une ficelle est attachée à l’objet convoité qui est trop
loin pour l’enfant. Par hasard il touche la ficelle, l’objet bouge. Une fois qu’il fait le lien
entre la ficelle et l’objet il va tirer énergiquement et obtenir l’objet.
Pour tester si il a compris, Piaget le met dans un fauteuil de tel sorte que l’enfant ne voit
que la ficelle, quand l’enfant tire sur la ficelle le jouet apparaît, quand il le voit il lâche la
ficelle et le jouet tombe. Puis il comprend.
-‐‑ le comportement du bâton : Idem. A la différence que le bâton intervient comme un
outil, une troisième chose.
Ces comportements sont toujours découverts par hasard (R) et répété par plaisir (C)
et sont centrés véritablement sur l’objet (T).
6. L’invention de moyens nouveaux par combinaisons mentales
De 1,5 an à 2 ans
On passe de : découverte (préétablie) (hasard, expérimentation active, essai, erreur) à
invention (imprévisible).
Représentation mentale : représentation par la pensée d’une réalité extérieure.
à relation entre une réalité extérieure et une représentation (intérieure) (réelle ou
fictive) de cette réalité.
Exemple : le langage
Il ne doit plus faire les actions, il peut se les représenter par la pensée.
Procède par combinaisons mentales avant d’agir à anticiper mentalement.
Exemple : l’enfant qui pose un de ses deux bouquets suffisamment loin de la porte pour
pouvoir l’ouvrir.
Capable d’imitation différée : reproduire un comportement observé quelques heures
ou quelques jours plus tôt.
Point commun des comportements propres au 6ème stade : dépassent les réponses
motrices simples de la pensée sensorimotrice et annonce l’intelligence.
42
• La construction du réel
Surtout la construction de l’objet permanent
A PARTIR DE LA PAGE 74
Sous stades intelligence sensori-‐‑motrice PO
1. Exercice des réflexes 0-‐‑1 mois
2. 1ère adaptation acquises et réactions circulaires primaires (RCP) 1-‐‑4 mois = 0 à 4 mois 41
3. Adaptation sensorimotrices intentionnelles et réactions circulaires secondaires (RCS) 4-‐‑8 mois
4. Coordination des schèmes secondaires et application à des situations nouvelles 8-‐‑12 mois IV
5. Réaction circulaires tertiaires et découverte de moyens nouveaux par expérimentation 12-‐‑18 mois
active (RCT)
6. Invention de moyens nouveaux par combinaison mentale 18-‐‑24 mois
Piaget = un constructiviste à nous devons construire la réalité.
Catégories qui se construisent durant les 6 stades d’intelligence sensori-‐‑motrice :
Ø Temps
Ø Espace
Ø Causalité : A cause B (A à B) = ce qui est concomitant (>< coocurence A//B)
Ø Objet : ce qui n’est pas moi (où on commence et finit)
Pour étudier permanence de l’objet : Piaget cache un objet que l’enfant aime et lui
demande de le chercher :
-‐‑ Si l’enfant le cherche : il sais que l’objet continue d’exister.
-‐‑ Si l’enfant ne le cherche pas : peut-‐‑être n’a-‐‑t-‐‑il pas conscience.
Cependant, des chercheurs se demandent si d’autres formes d’immaturité 42 ne pourraient pas
expliquer cette inapacité. Piaget aurait attribué à une incompétence conceptuelle ce qui serait de
l’ordre d’une incompétence motrice.
41 Les deux premiers stades ont fusionés quant à l’âge.
42 Exemple : une motricité qui ne serait pas encore au point
43
I & II : De 0 à 4 mois : aucune conduite relative aux objets disparus
Aucune conduite spécifique relative aux objets disparus.
Le bébé est dépourvu : peu de moyens pour agir (les sens pas au top)
III : De 4 à 8 mois : début permanence prolongeant les mouvements d’accommodation
L’objet n’a pas l’air d’être stable pour l’enfant.
L’enfant ne tire pas l’écran : il crie mais ne cherche pas.
L’enfant est subjectif
Canard en peluche : si tête (ou queue) visible : l’enfant tire sur l’écran (il a déjà traité la tête)
L’objet n’a pas encore été construit à L’objet loin des yeux n’existe plus.
Exemple : l’enfant cri quand il voit le biberon, mais pas quand il ne le voit plus
IV : De 8 à 12 mois : recherche active de l’objet caché sans tenir compte succession
déplacements visibles
Recherche active de l’objet caché (tire sur l’écran)
Sans tenir compte des déplacements
L’enfant est encore subjectif (l’objet n’a pas sa vie à lui à il n’existe pas pour lui-‐‑même)
L’objet ne se construit pas encore ; il est à la disposition de l’enfant.
Petite mémoire : action efficace : il alterne de côté mais pas bons critères.
Réaction typique : angoisse des 8 mois : Maman part (elle existe toujours) elle m’abandonne ?
V : De 12 à 18 mois : prise en compte des déplacement successifs de l’objet
Les déplacements visibles sont désormais compris (pas les déplacements invisibles)
à enfant toujours un peu lié à son action
Déplacement invisible : transvasement invisible (nécessite construction mentale)
VI : De 18 à 24 mois : représentation des déplacements invisibles
On quitte le sensorimoteur à on est au stade de la représentation : stade mental
L’enfant comprend les déplacements invisibles
L’objet est permanent : il a une vie à lui, il est indépendant de moi
Btw l’enfant dit souvent non
44
SOC : Stade des opérations concrètes 2 – 12 ans
§ Définition
La fonction symbolique : capacité de se représenter intérieurement (en se servant de
signes ou de symboles) des événements, des personnes ou des objets absents, non
perçus ou invisible.
L’enfant est capable de sortir de l’ « ici et maintenant » (le présent) (>< sensorimoteur).
Pour percevoir : il faut quelque chose, sinon pas de perception (hallucination ?)
Pour évoquer : il faut un moyen. Peut être évoqué différemment (différentes langues)
45
ü Dans le symbole lien de ressemblance entre le signifiant et le signifié44.
Mais cela ne nous permet pas de parler, car le langage n’est pas symbolique.
ü Un Signe est un moyen arbitraire et conventionnel d’évoquer quelque chose. Il ne
présente donc pas de rapport de ressemblance entre le signifiant et le signifié.
Exemple : le langage
47
Exemple : dessin cheminée penchée. Ou, l’enfant qui dessine le niveau de l’eau dans une bouteille penchée
46
o Le préconcept
Un préconcept : première (avant le concept) notion que l’enfant attache aux signes
verbaux qu’il utilise. Un prémisse de concept qui le deviendra avec l’expérience.
Il est :
-‐‑ trop limité : Ses mots (exemplaires de ce qu’il vit) n’ont pas encore la portée générale
des nôtres.
Exemple : pour l’un, un chient c’est petit car il a un petit chien. Pour l’autre c’est immense parce qu’il a
un Saint-‐‑bernard. Ils ne se comprennent pas spécialement. Nous, nous nous comprenons quand
nous disons « chien ».
-‐‑ Et trop général (Le mot « chien » va être utilisé pour désigner un renard) à la fois.
Exemple : le préconcept de lune : l’enfant ne dira pas « la lune » mais « les lunes » car il y a une lune croissant
et la lune pleine. Il croit que cela se passe comme il le voit.
Cette notion de concept l’amène à raisonner et fonctionner d’une façon particulière.
o Le syncrétisme
Le syncrétisme : Il s’agit d’un stade primitif de la vision enfantine caractérisé par une
appréhension globale indifférenciée, du monde extérieur et de ses relations avec lui.
C’est la façon dont il mémorise (de façon syncrétique) les informations, en fusionnant et
stockant globalement : trop personnelle, manque de généralisation (manque de logique)
Epreuve : si l’on présente à un enfant un aviateur et un avion ainsi qu’un fermier et un
tracteur. Un enfant plus âgé va nous dire qu’il y avait des hommes & des machines. Un enfant
plus jeune quant à lui, va organiser les choses en les associant et, stocker par évènement.
Certains l’expliquent par l’« empan » de la mémoire de l’enfant ; c’est-‐‑à-‐‑dire le
nombre d’éléments qu’il est capable de mémoriser.
47
o La transduction
La transduction : est un mode de raisonnement qui n’a aucun lien logique, dans lequel
il n’y a aucune nécessite et qui n’est pas spécialement correct.
Exemple : le raisonnement de la caissière. Mais pour l’enfant c’est un autre type.
Exemple : pourquoi le soleil chauffe-‐‑t-‐‑il ? Parce qu’il est jaune.
L’enfant n’est alors pas sensible à la contradiction.
Exemple : pourquoi le caillou tombe au fond de l’eau ? Parce qu’il en a envie.
Pourquoi le bateau ne tombe pas au fond de l’eau ? Parce qu’il n’en n’a pas envie.
Cas particuliers à TRANSDUCTION à Cas particuliers
L’adulte, lui, raisonne différemment48 :
Cas particuliers à INDUCTION49 à Lois générales
Lois générales à DÉDUCTION à Cas particulier
Bonus : différences entres le stade sensorimoteur (SM) et celui des
opérations concrètes (SOC)
Apports SM SOC
1 Dépassement du réel Limité au réel Peut évoquer sujet, choses pas là
physiquement ou impossibles.
2 Vitesse Doit réaliser l’action Vitesse de traitement de l’information,
ainsi que mobilité de la pensée.
3 Communication Pas de langage, pas de Le conflit et le désaccord amène le progrès.
Partage d’idées communication. Confronté son idée à l’autre.
Grâce au langage.
4 Compréhension juste envie de réussir. Envie de comprendre.
Et anticipation
En sciences, l’objectivité est nécessaire. Il y aura pour commencer toujours minimum
2 observateurs qui vont établir un indice d’accord.
48 La transduction n’est n’y l’un ni l’autre.
49 Aussi pour l’enfant.
48
Ø Période préopératoire ou Pensée intuitive (4 – 8 ans)
Définition – progrès – situations typiques – caractéristiques (pensée centrée, statique
et irréversible) ; Égocentrisme (et décentration) ; réalisme – animisme – finalisme –
artificialisme
PAGE 62 A 6650
Le stade préopératoire est basé sur la perception, sur ce qui apparaît à nos yeux.
Définition
Une pensée intuitive51 : pensée qui fonctionne selon les apparences (perception) elle
ne démontre rien, et est dépourvue d’une explication rationnelle.
Piaget remarque qu’à cet âge (4ans), tous les enfants ont le même type de réponse
pour chaque problème.
Exemple : l’expérience des marrons. Bien qu’il dépose chacune de ses mains autant de marrons,
l’enfant pense qu’il y en a plus dans le récipient le plus fin et haut.
L’enfant n’a pas encore construit la réalité.
Exemple : 50€ = 20€ + 20€ + 10€ à + de billets = + d’argent
Il raisonne avec ses yeux. Et ce n’est pas la bonne façon de faire52.
Progrès
Possibilité de faire relation entre plusieurs objets, mais sans coordination rationnelle.
Situations typiques
Exemple : on verse deux cannettes dans des verres de formats différents.
Quand l’enfant ne comprend pas ce type de situation, il est préopératoire.
Caractéristiques
L’important c’est que à 12ans il est au stade opération concrète.
50
Changement de sens « Intuition » : Avant : enfant qui pense avec image. Maintenant : une personne
51
49
L’égocentrisme (et décentration) (4 ans)
Egocentrisme : le fait53 que l’enfant pense que tout le monde pense comme lui.
C’est une illusion, une limitation de l’esprit : inconsciente et systématique.
Confusion des points de vue ; Centration de la pensée ; Absence de mise en relation54
Exemple : sa main droite est du même côté que la mienne, alors qu’il est en face.
Domaines : la façon dont il observe le monde ; le langage ; le monde social.
L’égoïsme dans la façon dont il conçoit le monde (physique/métaphysique)
Il fait preuve de :
Réalisme Apparence = réalité
Exemple : la/les lunes
Animisme Les choses sont vivantes (comme lui)
Exemple : il se cogne : « méchante table »
Finalisme Définition fonctionnelle des choses qui ont une raison d’être. Le hasard
n’existe pas.
Exemple : une montagne sert à faire des promenade.
Artificialisme Les choses ont été expressément créées (par hommes ou activité divine).
L’égocentrisme dans le langage
Monologue collectif : les enfants se racontent chacun à eux-‐‑mêmes des histoires alors
qu’ils sont ensembles.
Ce langage égocentrique (l’individuel) va évoluer en langage socialisé (le groupe).
>< VYGOTSKY (juif & russe) : Langage d’abord social, puis individuel.
Si l’enfant est mit dans vraie situation de communication, il s’y adapte.
Exemple : si il doit expliquer à un autre enfant le fonctionnement d’une machine.
L’enfant ne serait pas aussi égocentrique que voulait le croire Piaget.
L’égocentrisme au niveau social55
• Expérience : on présente à l’enfant une suite logique d’images :
Un enfant donne la main à son papa dans aéroport ; il dit au revoir à un avion ; Un
facteur amène un cadeau à l’enfant ; le cadeau est un avion, l’enfant pleure.
à l’enfant égocentrique : ne comprend pas pourquoi l’enfant pleure. Ne comprend pas
que l’on puisse avoir d’autres émotions que lui.
à Les plus âgés sont capables d’empathie.
53 Ce n’est pas une période, mais un fait. Une caractéristique chez l’enfant.
54 Des points de vue.
55 Piaget reconnaît l’importance de l’affectif mais ne s’y intéresse pas. L’égocentrisme social est donc
50
L’égocentrisme au niveau spatial
Expérience : la situation des 3 montagnes de Piaget
4 à 7 ans : Egocentrisme : ne réalise pas que la vue est différente selon la position.
7 à 8 ans : Juxtaposition des points de vue : Sais qu’il y a différence sans la comprendre.
Vers 9 ans : découvre les rapports entre les différentes positions et transformations.
56
Coordonner pas de l’abandonner.
57 Le stade des opérations concrètes nécessite que l’enfant ait des objets.
Exemple : 2+3 c’est SOC. Alors que a + b c’est SOF.
51
o Opération sur l’objet (= opérations infralogiques) : Les conservations
(matière, poids, volume, liquide, longueur, etc.).
Trois types d’arguments : identité, inversion et compensation.
Piaget apporte des transformations à deux choses qui sont au départ égales.
58
Exemple : deux boules de pâte à modeler sont identiques, ensuite l’une des deux est transformée en saucisse,
59
52
Les conservations que Piaget a utilisées :
Conservation :
De la substance, matière (6ans) Exemple : deux boulettes de plasticine
Du poids (8ans) Exemple : balance à deux plateaux
Du volume (10ans) Exemple : on plonge dans récipient plein d’eau
De la longueur Exemple : on décale une des deux réglettes
L’enfant regard là où ca termine.
Du nombre (quantité) Exemple : on espace une des deux rangées de jetons62
Du liquide Exemple : transfert dans récipient plus étroit
a) Classification
Classification : organisation d’objets selon leurs ressemblances (formes, couleurs, tailles).
Classe : un système. Une classe n’est jamais isolée63 (toujours au moins deux).
Une classe se définit par :
Aspect qualitatif Aspect quantitatif
Caractéristique (son caractère : K) Nombre d’éléments (sa quantité : QN)
à En compréhension à En extension
Relation entre les classes : Peut être emboîtante (en comprendre d’autres) et/ou
emboîtée (être comprise dans une autre)
Aspect qualitatif
On demande à l’enfant de mettre ensemble ce qui va ensemble64.
1ère étape : Collections65 figurales
1. Il « dessine ».
2. Il n’utilise pas tous les éléments.
à Objets ne sont pas définit les uns par rapport aux autres.
à C’est moteur, il n’y a pas de nécessité.
2 étape: Collections non-‐‑figurales
ème
1. des tas
2. Il les utilise tous.
3. N’est pas capable de faire autrement (= d’autres classes ; alors qu’il est
toujours possible de faire autrement).
à Pas de liens entre les classes.
62 vocabulaire : équivalence terme à terme.
63 Si classe “Pommes” il y a forcément une classe “non-‐‑pommes”.
64 Il est préférable d’avoir des objets différents quant à leurs couleurs et formes.
65 Collections : des éléments côtes à côtes qui ne sont pas organisés entres eux.
53
3ème étape : La classification (hiérarchique)
1. Les utilise tous
2. Est capable de faire autrement.
à On parle : d’inclusion.
Aspect quantitatif
Il est question d’une quantité à Tous ou quelques.
Exemple : 6 bananes & 4 pommes66
Ø Comparaison entre classes de mêmes niveau : vérification empirique67
Dans ce bol y-‐‑a-‐‑t-‐‑il plus de bananes ou de pomme ? De bananes.
Ø Comparaison entre classes niveaux différents : c’est de la logique68
Sur terre y-‐‑a-‐‑t-‐‑il plus de bananes ou de fruits? Il y a plus de fruits.
Erreur de l’enfant préopératoire : dire qu’il y a plus de bananes que de fruits.
à N’assimile pas le double statut des bananes (classe & éléments dans fruits)69
à Il s’agit de l’inclusion des classes, ou hiérarchie des classes.
v Est ce qu’il y a plus ?
v Tous ou quelques ?
Piaget nomme ses classes : A et A’.
Il faut toujours qu’il y ait plus d’élément A > A’
dans A que dans A’.
Il ne travail pas avec A’ = 0. A’ >< 0
La somme des deux vaut B. A + A’ = B
Exemple : lorsque l’on demande : comment faire pour avoir plus de fourchettes que de couverts, l’enfant répond
qu’il faut rajouter des fourchettes.
Cette expérience de Piaget montre que l’enfant construit son système d’inclusion.
b) Sériation
Sériation : ranger (rangs70) les éléments selon une relation d’ordre, les différences71.
Cela se fait mentalement.
Expérience : Réglettes de bois (tailles différentes.) Piaget demande de faire série (ranger,
ordonner). Et même peut demander d’en faire un escalier (ne pas demander de les classer !)
66 Piaget, a travaillé avec des perles rondes et carrées.
67 Contact avec la réalité.
68 Pas besoin de contact avec la réalité.
69 Quand il considère les bananes en tant que classe, il regarde ce qu’il reste pour faire des fruits, c’est
les pommes. Donc il n’y a que les 4 pommes pour faire les fruits. Donc moins de bananes.
70 Pas de classes, pas de classification.
54
1ère étape Quasiment pas de sériation
-‐‑ l’enfant n’utilise pas toutes les réglette (il fait des duos ou des trios)
-‐‑ il ne prend pas en compte la ligne de base (ne regarde que le haut)
2ème étape Sériation empirique (par essais et erreurs)
-‐‑ il utilise toutes les réglettes
-‐‑ limite : Piaget sort une 11ème réglette. L’enfant doit recommencer.
Il ne comprend pas que n’importe quelle réglette à sa place dans l’organisation.
3ème étape Sériation systématique (de façon systématique (>< essais erreurs))
-‐‑ Il est capable de réaliser : une système, des actions intériorisées.
c) Nombre (opération sur x objets) : synthèse de classification et de sériation.
Pour Piaget, le nombre : la synthèse de la classification et de la sériation.
La dyscalculie est une pathologie récente pas mal d’enfants en sont atteints. Ce sont
des problèmes liés au raisonnement mathématique.
Expérience : Il y a 5 objets différents.
On ne peut pas dire au départ qu’il
y a 5 étoiles, 5 sapins, 5 oiseaux etc.
v Pour classer les objets : on oublier leur spécificité à les rendre semblables.
Chacun est une unité. Il y a 5 choses.
v Comment les distinguer ? Commencer par 1 seul, puis envisager l’ensemble
juste plus grand. C’est l’aspect d’une sériation.
v Un autre processus : prendre 1 et 1 qui font 2 .Puis 2 et 1 qui font 3 etc.
Il y a une sériation.
On est dans un système de classe où la différence est de 1.
Donc, un enfant qui est capable d’intégrer les notions de classification et de sériation
à la fois, est capable de comprendre le nombre.
55
Stade des opérations formelles (12ans +)
C’est le stade d’adolescent.
Opérations (système, action intériorisée, réversible)
Formelles : car le contenu n’a pas d’importance (Forme > Contenu)
Typiquement : l’algèbre : a et b sont des inconnus.
Exemple : (a+b)2 = a2 + 2ab + b2
ü Nouvelle décentration : une autre personne a un autre point de vue.
ü Sa réalité n’est qu’une réalité parmi les possibles. Les possibles sont infinis.
56
Adaptation au milieu et organisation de la pensée
Nouvelle décentration du réel au possible
Décentration du réel73 (v. supra) : il oppose le réel et les possibles.
Le possible : c’est l’incertain, c’est l’imaginé. Les enfants et les adolescents n’ont pas le
75
même sens du possible. Tout ce qui pourrait être mais qui n’est pas.
76
Il colle à la réalité.
57
La combinatoire
La combinatoire : la branche des mathématiques qui s’intéresse à tous les sous-‐‑
ensembles possibles d’un ensemble.
Pour Piaget : la combinatoire = la généralisation (tous) de classification & sériation.
-‐‑ Série : les sous-‐‑ensembles à 1 élément, d’autres à 2
éléments, 3, 4. Il y de plus en plus d’éléments dans les
sous ensemble.
-‐‑ Classe : il y a 4 sous-‐‑ensembles à 1 éléments, 6 à 2, 4 à
3, et 1 à 4. « 4+2 » et égal à « 3+4 » par exemple car ils
sont dans la classe « 2 éléments ».
Exemple : le jeu Mastermind
Avec la combinatoire on peut combiner des objets mais aussi des idées.
Exemple : je vais au concert ou/ni théâtre
C T Ou inclusif Ni Ou exclusif.
C T I O O
C pas T I O I
Pas C T I O I
Pas C pas T O I O
Equivalence >< Implication.
Ø Equivalence : l’un vaut l’autre (ssi …, alors …)
Ø Implication : « si » (si …, alors …)
Si tu es sage je fais des crêpes (on ne dit pas ce qu’il se passe si tu n’es pas sage). L’adolescent
le prend comme une implication. Les parents comme une équivalence.
58
Facteurs du développement
PAGE 95 E DANS SYLLABUS
Les facteurs qui font que l’intelligence d’un enfant se développe : 4 pour Piaget :
1. L’hérédité (maturation interne) : nécessaire mais pas suffisante77.
2. L’expérience physique : nécessaire mais pas suffisante78.
3. La transmission sociale (langage) : nécessaire mais pas suffisante79.
4. L’équilibration : décisif.
o C’est le déséquilibre cognitif qui va permettre à l’enfant de progresser.
o Déséquilibre cognitif : avoir quelque chose qu’il ne comprend pas. S’en
rendre compte. Et chercher comment intégrer une meilleure explication.
à Découvrir.
o Un processus constructif à on construit nos connaissances.
o C’est ce qui fait que le développement n’est pas le même chez tout le
monde.
o Par ailleurs, le déséquilibre peut être angoissant.
Points positifs
Immensité
Opérationnalisation
Théorie opérationnelle : propose des opération = rendre les choses réelles, effective.
Créer des outils pour mesurer les concepts (que l’on ne voit pas).
Finesse
La finesse d’observation.
77 Il est vrai qu’avec l’âge, le système nerveux se modifie.
78 L’intelligence ne vient pas des objets mais de l’action que l’enfant en fait.
79 Vivre avec d’autres et leurs enseignements transmis par le langage.
59
Points négatifs
1. Le vide social
§ Piaget n’a considéré que l’enfant isolé, et non l’aspect social (les pairs)
§ Cette critique vient du monde enseignant. Piaget le reconnaît.
§ Pour Piaget : social = épiphénomène (crème sur le gateau).
§ Il faut que l’enfant ait un certain niveau d’intelligence pour participer à un groupe.
§ La structure de la voiture c’est le développement (l’affectif = l’essence).
§ Piaget travail avec des sujets épistémiques (>< les enseignants : sujets réels).
§ Preuve importance sociale (du socioconstructivisme) avec 3 expériences post-‐‑Piaget :
v Conservation des liquides chez les Wolofs (Greenfields & Bruner, 1971)
-‐‑ ethnie dans laquelle n’importe quel enfant appartient à n’importe quel adulte
-‐‑ grande inégalité entre adulte (pouvoir) et enfant.
-‐‑ expérience conservation des liquides avec 2 groupes d’enfants :
o 1er groupe : transvasement fait par l’adulte
o 2èm groupe : par l’enfant : arrive plus vite à la conservation.
-‐‑ Les enfants ayant transvasé eux-‐‑mêmes se disent que ça doit être la même chose,
puisqu’ils n’ont pas le pouvoir (contrairement aux adultes) d’augmenter ou
diminuer la quantité.
v Epreuve du village (Doise & Mugny, 1981)
-‐‑ deux tables carrés coin contre coin avec un repère sur les deux tables. S’une l’une
des deux tables un village est construit. L’enfant doit le reconstruire sur l’autre. Il
peut se positionner à deux endroits différents mais la position A est plus simple.
-‐‑ épreuve portant sur la décentration spatiale (semblable 3 montagnes).
Méthode (modèle expérimental) des post-‐‑Piagétiens :
o Pré-‐‑test avec épreuves piagétiennes classiques (les 3 montagnes) ;
o Traitement expérimental ;
o Post-‐‑test classique (3 montagnes à nouveau) : A-‐‑t-‐‑il progressé ?
o Post-‐‑test « différé » : Est-‐‑ce que les progrès sont maintenus ?
-‐‑ Au pré-‐‑test : les enfants sont de 3 niveaux :
o Compensation Nulle : égocentrique
o Compensation Partielle
o Compensation Totale : parvient à la bonne réponse facilement. 80
80 Ne participent donc pas au traitement puis pas de progression possible.
60
Les psychologues ont disposé les enfants 2 par 2 et testent ces combinaisons :
à Si CP en duo avec CN : CP progresse à conflit sociocognitif à progrès cognitif.
Pour Piaget, la déséquilibration peut venir d’une seule personne.
Pour les post-‐‑Piagétiens, cette déséquilibration vient plus régulièrement d’une
confrontation avec un tiers.
v Epreuve des longueurs inégales (Doise, Dionnet, & Mugny, 1978)
o Pré-‐‑test : conservation des longueurs (réglettes)
o Quel bracelet est fait pour l’enfant et pour l’adulte idem pour
gros ou petit cylindre. Pour participer il faut réussir le 1.
Voici le nombre d’enfants ayant réussi :
Le phénomène social ici : n’est pas de travailler à plusieurs, mais la thématique81.
Critique de cette technique : connaissance au rabais dans les écoles (situation que
enfant aime pour stimuler).
Le post-‐‑test 2 : montre que ce qui est acquis se maintien.
81
Le bracelet est culturellement compris.
61
2. L’opératif et le figuratif
Chez Piaget, l’opératif (nature) a plus de ses que le figuratif (contextualisation)
Opératif > Figuratif
Peut aussi s’appeler le problème de l’habillage de la situation.
v Le transfert
Deux acceptations du mot :
-‐‑ Le transfert en psychanalyse : un patient éprouve des sentiments pour son
thérapeute
-‐‑ Le transfert en apprentissage : on peut utiliser ce qu’on a appris dans une
situation 1 dans une situation 2 à base de l’enseignement.
Le transfert étudié chez des experts et des novices (grande et faible expérience) dans
de nombreux domaines (médecins, joueurs d’échec, des plombiers, etc…)
Question : L’expert est-‐‑il expert car il transfère très vite, ou car il n’est jamais désarçonné ?
à Si c’est parce qu’il transfère vite : il est capable de généraliser.
à Si c’est parce qu’il n’est jamais désarçonné : ne généralise pas mais beaucoup en
mémoire. à C’est la bonne solution.
v L’effet de l’habillage (Bastien & Rapidel, 1981)
On demande à 4 groupes d’enfants de comparer des proportions: on change le la
situation (figuratif) selon les groupes :
62
3. Les opérations formelles
Les opérations formelles ne sont pas un stade naturel. On y arrive si on en a besoin.
54% des adultes y arrivent. 15% des enfants de 15 ans y arrivent.
63
5. Action et perception à la naissance (Houdé & Meljac, 2000)
Piaget mise sur l’action (moteur) et met la perception (sens) de côté, il s’intéresse
à ce que fait le bébé. Il ne travail qu’avec ce qui est observables chez le bébé (les
actions) alors que le bébé humain est mal équipé (comparé aux animaux qui
marchent en 1h), et ne travail pas avec la perception (on pensait à l’époque que le
bébé ne percevait pas de la même façon).
Expérience : le bébé regarde majoritairement un film avec points qui bougent suivant
mouvement articulations humaines et non mouvements au hasard. Le bébé est programmé
pour regarder l’humain (Gestalt).
Expérience : habituation (méthode discutée) :
T1 : on lui présente un objet qui l’intéresse (exemple : un damier). Et on note au
bout de combien de temps il ne s’y intéresse plus.
T2 : on lui donne deux objets (dont un est identique au T1) estimant que si il fait
la différence il ne va pas regarder l’objet du T1. Et que si il ne fait pas la
différence, il y a autant de chances qu’il regarde l’un ou l’autre objet.
64
Le développement socio-‐‑affectif
C’est invisible mais présent dans tous nos comportements.
Cela nous marque et nous façonne (notre passé nous structure).
La recherche du plaisir évolue avec le temps.
Il faut apprendre (éducation) à faire avec des frustrations pour faire un adulte « heureux »
L’affectivité est le moteur et l’énergie de tous les comportements (sinon dépression).
Observable / interprétation
On ne peut se limiter à l’observable. La psychanalyse est une construction théorique.
Affectivité = subjective à Observer = interpréter.
Interprétation : une explication faisant référence à un système (cohérence du système
et de l’interprétation). Pas nécessairement accepté par tout le monde.
65
Quelques éléments de la vie de Freud
Sigmund Freud (1856 – 1939) a vécu à Vienne (ville aristocratique et artistique).
Actuellement : la psychanalyse est très critiquée et moins pratiquée, au profit de la
thérapie cognitivo-‐‑comportementaliste82.
En neurologie il est confronté à des patients qui ne sont pas des malades officiels, les
hystériques.
Hystérie : (vient de « utérus ») Une personne hystérique a des symptômes que l’on ne
parvient pas à guérir. Elle transforme son mal être psychologique dans son corps.
Cela se manifeste (à l’époque) par des paralysie ou des évanouissement soudain.
L’hystérie varié d’une époque à une autre :
-‐‑ Avant : réservée au femme.
-‐‑ Actuellement : (DSM 4 et 5) on reconnaît que cela peut être masculin.
On parle de syndrôme hystrionique.
La névrose : se caractérise par une angoisse.
Une angoisse : caractère non ciblé (>< Peur : désigne quelque chose de précis).
A l’époque, une patiente hystérique avait été soignée guérie par Breuer par hypnose.
Hypnose : état de relaxation et de moindre conscience où l’on devient suggestible.
Au cours de la séance d’hypnose la patiente racontait comment les symptômes sont
apparus, parler la soulage.
Freud, fait parler ses patients et met sur pieds la méthode des associations libre.
Il interrompt la discussion en demandant par exemple : Si je vous dis « sapin ».
Freud amène deux bombes au 19ème siècle : l’inconscient et la sexualité.
66
Freud vient dire que ces actes, jusqu’alors incompréhensible sont le domaine de
l’inconscient.
Il élabore sa Première topique (topos lieu, cartes) : Le psychisme est formé du
conscient, de l’inconscient et du préconscient.
ü Le conscient : ce que l’on maitrise.
ü Le préconscient : nous n’y avons pas toujours accès.
Exemple : le mot sur le bout de la langue
ü L’inconscient : nous n’y avons pas accès.
Uniquement des situations particulières peuvent ramener ce qui est
refoulé. L’inconscient profite de la moindre faille pour s’échapper.
Freud : théorie du refoulement : ce qui est refoulé va donner lieu à
la maladie psychique.
La sexualité infantile
Freud explique que la sexualité est quelque chose qui se passe dès la naissance.
En écoutant ses patients il s’est rendu compte que beaucoup des problèmes
remontaient jusqu’à l’enfance et étaient en lien avec des souvenirs imaginaires
sexuels. Pour Freud la réalité Subjective > Réalité Objective.
« Sexualité » : reprend tous les plaisirs liés au corps qui fonctionne.
Pulsions (corporel) : énergie du coté du corps, elle a :
-‐‑ Source : une partie du corps, une excitation corporelle. Il y a toujours un
besoin, une excitation corporelle
Exemple : la faim
-‐‑ But : être assouvies. Vise donc la satisfaction. C’est ce qui nous pousse à
faire quelque chose.
-‐‑ Objet : les objets sont multiples et varient.
Libido (psychique) : énergie psychique (mais tout de même liée aux pulsions) qui
nous donne la force d’agir83. Une énergie sexuelle qui active dès l’enfance des zones
non génitales, et qui favorise, à l’aide de plaisirs spécifiques, les fonctions vitales.
L’homme ne recherche pas la tension zero.
Expérience : des étudiants payés pour ne rien faire dans une pièce.
L’individu normal recherche des stimulations.
83 Energie corporelle (pulsion) et psychique (libido).
67
Notre corps, nous l’avons depuis la naissance, le bébé a du plaisir en rapport avec
son corps (manger, uriner, sucer son pouce,…). Cette sexualité va évoluer avec l’âge.
Sexualité infantile >< sexualité de l’adulte
Sexualité infantile : concerne l’enfant seul, mais dans une relation. Il a besoin de
contact. Les parents qui s’occupe de l’enfant, c’est un plaisir « sexuel » pour le bébé.
Sexualité adulte : avec un partenaire consentant. C’est l’aboutissement d’un
développement.
Sexualité >< génitalité
Génitalité : Quand la sexualité adulte s’unifie (unification des zones correspondant
aux stades de l’enfant, anale, orale, …).
Nous (humain) sommes un endroit où il y a des forces qui jouent (certaines nous
pousse à faire des choses, d’autres, d’autres choses). Et notre satisfaction est : ne
pas avoir de tensions (pulsions, libido).
Deuxième topique : la personnalité : le ça, le moi et le surmoi
La personnalité : système visant à satisfaire les pulsions de l’individu, composé de
trois instances :
1. LE ÇA :
o Une marmite qui bouillonne, un réservoir de pulsion et d’énergie, et
probablement de choses refoulées.
o Originel (présent chez le bébé)
o Totalité du psychisme à la naissance
o Totalement inconscient (difficilement contrôlable).
« c’est plus fort que moi », « ça m’est venu d’un coup » …
o Dirigé par le Principe de plaisir : mode de fonctionnement visant :
§ Satisfaction totale
§ Satisfaction immédiate
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2. LE MOI :
o Médiateur qui négocie entre le côté sauvage du ça (diable) et les exigences du
monde, le surmoi (l’ange)
o Se construit progressivement à partir du ça
o Partiellement conscient (on a le + d’emprise).
o Dirigé par le Principe de réalité : arriver à une satisfaction partielle et différée.
o Fonctionne en mode défensif : protéger contre ce qui n’est pas plaisir, et contre
l’angoisse (peur diffuse) en modifiant la réalité.
Mécanismes de défense : transformations de la réalité pour sauver la face.
L’intellectualisation Prendre une partie intellectuelle de la réalité
Le déplacement Déplacer les sentiments (surtout négatifs) d’une personne à
une autre
La rationalisation Faire appel à la raison pour expliquer une situation.
L’humour Ne considérer que les éléments positifs de la situation (de
soi).
Le déni Nier une réalité qui est trop importante.
Le refoulement Rejet d’idée douloureuse dans l’inconscient (ça).
La sublimation Canaliser des désirs inassouvis dans des activités
socialement acceptables.
La projection Attribuer aux autres ce que l’on éprouve soi-‐‑même.
L’identification Adopter toutes les caractéristiques d’une personne que l’on
admire.
La régression Revenir à un état antérieur à la situation angoissante
La compensation Surement en lien avec le défi
Bonus : La formation réactionnelle : Expliquer une chose par son contraire.
Exemple : une mère qui tue ses enfants par amour.
3. LE SURMOI :
o C’est la conscience morale, l’idéal du moi.
o N’existe pas chez l’enfant (remplacé par les parents et le système éducatif).
o Inconscient.
Personnalité = Composante biologique (ça) + composante psychologique (moi) +
composante sociale et moral (surmoi)
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Stades du développement psycho-‐‑sexuel
Le point de départ pour Freud, c’est le corps (besoins, satisfactions). Le
développement de la personnalité passe par une succession de zones érogènes
investies84.
b. Stade anal
L’enfant grandit, son intérêt se déplace, suis à deux phénomènes :
-‐‑ phénomène physiologique : contrôle du sphincter (il peut devenir propre)
-‐‑ Cela lui donne un « pouvoir » sur ses parents (satisfaits de sa propreté)
à Les attitudes d’opposition naissent. La phase du « non » face aux gens ou objets.
Certains comportements témoignent de cette analité (garder pour soi, tout donner..) :
l’avarice, l’accumulation, la prodigalité.
1. Légende
Laios et Jocaste, Roi et Reine de Thèbes, ont fils. Un oracle voulant prédire l’avenir,
dit que l’enfant va tuer son père et épouser sa mère à Meurtre et inceste.
Ils décident alors de perdre l’enfant dans la montagne. Œdipe va être accueilli par
des bergers jusqu’à sa majorité où il part découvrir le monde. Sur sa route il gagne
un duel contre un vieil homme qu’il tue (il s’agit en réalité de son père !). Ensuite, il
résout l’énigme du sphinx et obtient la main de la reine (sa mère !) avec qui il aura 4
enfants. Quand il réalise qu’il a épousé sa mère, il se crève les yeux.
84 Investissement : c’est tout le temps et tous les sacrifice que l’on est prêt à faire pour quelque chose.
70
2. Le complexe d’Œdipe
Le complexe d’Œdipe
1. La situation avant Œdipe : Enfant – Mère
Relation totalement satisfaisante enfant – mère. Le père est un substitut de maman.
2. Un gêneur prestigieux : le père
Gêneur : il gène (compétition) la relation entre l’enfant et la mère.
Prestigieux : il s’est toujours bien occupé de l’enfant.
3. Reconnaissance des différences anatomiques (en même temps que 2)
Sa différence anatomique (Garçon ou fille) l’angoisse. Peur de castration, envie d’un
pénis.
4. Angoisse, identification et surmoi
Angoisse : Qui suis-‐‑je ? vais-‐‑je garder maman pour moi tout seul ?
Solution : s’identifier au parent du même sexe.
o Le garçon : va faire comme papa : pour plaire à maman. Il prend des attitudes
de croissance. Il y a ainsi création du surmoi.
o La fille (envisagé après Freud) : fait comme maman voulant plaire à papa
pour obtenir ce qu’elle n’a pas (le pénis).
è création du surmoi : bien qu’encore très rigide (ce qui est bien ou mal).
Le complexe d’Œdipe va permettre de faire passer l’enfant :
Du Concept de plaisir à au Concept de réalité.
Ce complexe est structurant : forge la personnalité, capacité de vivre en société.
Le complexe d’Œdipe (l’angoisse) se résout par l’identification. L’enfant a envie de
devenir grand. Il utilise cette envie pour apprendre à l’école.
La fonction paternelle est :
-‐‑ Loi : il vient dire à son enfant qu’il n’épousera pas sa mère. Il ouvre la
relation.
-‐‑ Modèle : car il montre ce qu’il faut faire.
-‐‑ Promesse : dit à l’enfant qu’il a un avenir. Qu’il va être heureux.
Père
Enfant Mère
Enfant-‐‑Mère
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ü Cas des mères séparées : Idem mais plus difficile. Le moment où la séparation
affecte le plus les enfants : le complexe d’Œdipe et l’adolescence. La maman
peut aussi capitulée. Avec une mère célibataire on reste plus dans la relation
enfant-‐‑mère.
ü Cas des pères séparés : idem que pour mères séparées.
ü Cas des familles homoparentales : unions qui ont besoin du progrès de la
science pour procréer. La société permet l’adoption, avoir un enfant est donc
possible. Les enfants trouvent des modèles (féminins et masculins dans la
société). Le père et la mère sont des personnes refuges.
o Homme + Homme avec Garçon : Ces deux hommes s’aiment. Lorsque
l’enfant est dans la relation, ils lui disent bien que les femmes c’est
magnifique, mais, les deux n’ont quand même pas choisi les femmes.
o Homme + Homme avec Fille : La petite fille doit trouver sa place.
o Femme + Femme avec Garçon : idem
o Femme + Femme avec Fille : idem.
ü Cas des parents décédés pour le complexe d’Œdipe : il y a moyen de faire
vivre un père qui n’existe pas.
Quand le stade phallique se termine (vers 6 ans) l’enfant est boosté. Il faut devenir
grand, et toute l’énergie va le pousser. Il comment a maitriser les outils de la culture.
Rq : Au complexe d’Œdipe on apprend si on est fille ou garçon. On n’apprend pas si
on est homosexuel ou hétéro.
e. Stade génital
La situation du complexe d’Œdipe est ravivée mais différemment. Le jeune est
capable désormais avoir un enfant. Qui suis-‐‑je ?
Freud distingue : la puberté & la génitalité (sexualité adulte, choix d’un partenaire).
72
Evaluation de la psychanalyse
Critiques positives
1. Représentation sociale de la sexualité : on en parle désormais (théorie
généralisatrice). Avant on en parlait pas (théorie moralisatrice).
2. Démasqué les motivations inconscientes : l’homme possède un inconscient.
3. Importance de l’enfance : l’enfance détermine l’adulte.
4. Souligne la singularité d’une personne : chacun est différent et a son histoire.
Critiques négatives
1. L’opérationnalisation des concepts : Difficile de passer de la théorie à
l’application au cas concret. Diffère en fonction des psychanalystes.
2. Une théorie irréfutable : La psychanalyse ne sait pas être prise en défaut. On
est dans l’ordre du dogme ou de la croyance.
3. La méthode de recueil des données : La manière dont Freud prenait notes
pendant les consultations est contestée. Il ne prenait pas notes et notait après,
sur base de sa mémoire.
4. Statut de la psychanalyse : il n’y a pas de diplôme.
Jung et Adler deux grands dissidents qui supportaient les théories de Freud avant
d’en être déçus.
Jung : Auteur des archétypes : inconscient collectif qui fait que l’on se
comprend et que l’on comprend l’art.
Adler : Auteur du complexe d’infériorité : Petit, tout homme fait l’expérience
de cette infériorité qui pousse à grandir.
73
Le modèle d’Erik Erikson
Erik Erikson (1902 – 1994) est le premier a concevoir que le développement agit sur
l’ensemble de la vie.
Lors d’un voyage il rencontre la psychanalyse à Viennes. Et suit aussi une formation
en Montessori (pédagogie se basant beaucoup sur la perception sensorielle).
Il émigre ensuite au Etats-‐‑Unis où il est interpellé par le fait que les américains ne
savent pas résoudre les problèmes qu’ils ont avec les indiens, pour qui,
l’enseignement de la lecture et de l’écriture est probablement moins important que
chasser. Il va alors vivre quelques mois avec ces indiens. Il enseigne par la suite dans
les universités américaines et amène ainsi la pensée freudienne.
74
Notion de crise :
Pour Erikson la vie est une succession de 8 crises qui se retrouvent dans toutes les
sociétés.
Sans connotation négative. Une crise est un croisement, et nécessite un choix.
Il n’exclut pas qu’on trouve une solution de rattrapage (rattrapé ce qu’il n’a pas été
fait dans la période appropriée. Exemple : les analphabètes).
Toutes les crises ont un double nom. Elles se définissent par deux pôles :
Pôle positif (compétence) VS. Pôle négatif (infériorité)
Une personne saine : va développer plus de compétence que d’infériorité.
Compétence > Infériorité
à Pas que du positif. Le négatif a aussi de l’importance : l’humilité.
La crise est un moment de vulnérabilité accrue, et déséquilibrant.
Crise développementale : crise par laquelle tout le monde passe. Elle arrive avec le
temps, quoi qu’il se passe.
Crise accidentelle : tout le monde ne la vit pas, mais elle a les mêmes caractéristiques.
Et nécessite aussi une prise de décision.
Exemple : gagner au lotto.
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1 Confiance VS. Méfiance
Age 1 an
Titre (enjeux) Confiance : se dire que les choses sont bien, et même quand ca ne va pas, ca
va aller mieux.
Exemple : quand le bébé cri on répond à sa demande.
Cette confiance n’est pas due à la quantité, mais à la qualité des soins.
Une mère doit être attentive et ferme.
Méfiance : méfiance d’être laissé en état de manque par notre milieu ou
organisme.
Stade Freudien Stade oral
Modalité Réceptif : le bébé n’a aucun sens critique.
Psychosociale
Personnes Mère
signifiantes
Ressource Sentiment d’espoir fondamental (si suffisamment d’expérience positive).
durable La vie est bonne et vaut la peine d’être vécue.
Confirmation La religion (un ordre cosmique). Quelque chose qui nous relie à quelque
institutionnelle chose qui nous dépasse.
2 Autonomie VS. Honte (doute)
Age De 1 à 2 ans.
Titre (enjeux) Autonomie : indépendance, savoir faire soi-‐‑même.
Honte, doute : être vu quand on ne veut pas être vu.
Les parents doivent être ferme et souple.
Exemple : laisser l’enfant s’habiller tout seul, même si il n’y arrive pas tout à
faire, mais pas quand on va chez les grands parents.
Donner une indépendance graduellement et mettre des limites.
L’enfant se découvre différent de ceux qui s’occupent de lui.
Stade Freudien Stade anal (contrôle sphinctérien) à Il peut retenir et lâcher.
Erikson y inclut la marche.
Modalité Retenir et laisser aller.
Psychosociale
Personnes
signifiantes
Ressource Volonté d’être soi-‐‑même. Ne pas suivre les autres.
durable
Confirmation La justice. L’ordre règle ce qui est à moi ou à toi.
institutionnelle
76
3 Initiative VS. Culpabilité
Age Ecole maternelle
Titre (enjeux) Il sait qu’il n’est pas les autres … Alors Qui est-‐‑il ?
Initiative : imagination : l’enfant doit oser imaginer ce qu’il va faire plus
tard. Laissons à l’enfant ses rêves de grandeur.
Oser : complexe d’infériorité d’Adler qui nous pousse à grandir.
C’est l’âge de la curiosité et du Pourquoi ?
C’est la période du Faire semblant. Le jeu symbolique, il fait comme si…
Stade Freudien Stade phallique (complexe d’Œdipe)
Modalité Pénétrant. Curieux, sans limite. Le jeu symbolique.
Psychosociale
Personnes Triangle familial. Père (représentant à la maison des hommes), mère (des
signifiantes femmes). Il peut y avoir des substituts.
Ressource Motivation, capacité de s’investir dans une destination qui nous tient à
durable cœur.
S’investir : la ténacité, mettre le plus possible en œuvre pour l’atteindre.
Confirmation Les héros, les contes (actuels ou mythologiques). Les enfants se sentent
institutionnelle inconsciemment dans une situation compliquée, et ces contes se terminent
toujours bien.
4 Travail VS. Infériorité
Age Ecole Primaire (6 à 12 ans)
Titre (enjeux) Le travail : activité socialement reconnue ayant une fin qui n’est pas
déterminée par le sujet. Il se définit par opposition au jeu qui est spontané
et naturel. Vers 6 ans, les enfants apprennent les « outils de la culture ». Ils
veulent apprendre grâce à la perspective dans laquelle ils sont.
L’infériorité : est développée lorsque l’on n’est pas arrivé à mener son
travail à terme correctement.
Stade Freudien Période de latence.
Modalité L’enfant a envie d’apprendre, curiosité, envie d’essayer.
Psychosociale
Personnes Les pairs (confronté aux autres du même âge). Marque l’ouverture par
signifiantes rapport à la famille.
Ressource Etre compétent dans le travail (sublimation).
durable
Confirmation Les associations professionnelles
institutionnelle Exemple : on en peut pratiquer la dentisterie que si on a étudié la dentisterie.
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5 Identité VF. Diffusion
Age La crise d’adolescence
L’adolescence : a révolution physiologique (comparable à la naissance sauf
que l’on en est conscient et qu’on a une perspective d’avenir très net) fait
démarrer la puberté.
Titre (enjeux) Identité : remise en question. Savoir ce que l’on est. Accepter son passé avec
ce tout ce que l’on sait déjà, et se projeter dans l’avenir. Définition de soi.
La diffusion de rôle : savoir qui on est (psychologiquement) on va s’essayer
dans différents rôles. On se confronte à l’avis des autres.
Exemple : des adolescents qui dont comme leurs idoles.
Le risque est de se perdre dans ces essais et ne pas se retrouver.
Exemple : l’intello que l’on critique et qui va faire l’imbécile.
Stade Freudien
Modalité
Psychosociale
Personnes Les pairs de façon universelle.
signifiantes
Ressource Soit la cohérence internet, soit la fidélité à soi-‐‑même. Le jeune n’aime pas la
durable contrainte.
Confirmation Les idéologies Engagement
institutionnelle + -‐‑
Réflexion + J J
-‐‑ J J
6 Intimité VS. Isolement
Age Suit l’adolescence, 20 – 30 ans.
Titre (enjeux) Intimité : rencontrer l’autre. Deux identités vont se rencontrer. oser
risquer sa confiance en quelqu’un. Harmonie entre fusion et distance.
L’identité s’enrichit de l’expérience de la rencontre de l’autre.
Sinon on risque de ressentir un sentiment d’isolement.
Stade Freudien Génitalité
Modalité Etre avec l’autre, apprendre à vivre à deux.
Psychosociale
Personnes Le partenaire (et aussi les collègues, ou le monde du travail).
signifiantes
Ressource L’Amour (fait : d’engagement & de réciprocité).
durable
Confirmation Les contrats, et les sanctions sociales.
institutionnelle
78
7 Générativité VS. Stagnation
Age Age adulte (adultat)
Titre (enjeux) Le couple souhait élargir leur relation, souvent par des enfants, se lancer
dans une entreprise.
Générativité : oblativité = capacité de donner, de s’occuper, sans attendre
en retour.
Stagnation : metro-‐‑boulot-‐‑dodo
Stade Freudien Pas de stade particulier. La suite de la génitalité.
Modalité Prendre soin, s’occuper. Tant dans les moments positifs que négatifs.
Psychosociale
Personnes La famille
signifiantes
Ressource Soin : Capacité de prendre soin de ce que l’on a engendré. Ce de quoi on
durable est responsable (l’enfant ou l’entreprise).
Confirmation Les rites et les traditions.
institutionnelle
8 Intégrité VS. Désespoir
Age Après la moitié de sa vie
Titre (enjeux) Nous ne savons pas quand sera la fin. Mais à un moment on peut se dire
que la majorité de sa vie est derrière soi.
Intégration : Il faut intégrer cette vie et reconnaître que cela a du sens
(cohérence). Sans jugement, une acceptation émotionnelle.
Désespoir : ils regardent le temps qu’il reste et se disent que ce n’est pas
suffisant.
Stade Freudien
Modalité Comprendre (accepter, ne pas juger).
Psychosociale
Personnes L’humanité. L’homme en tant que personne humaine, digne de respect.
signifiantes
Ressource La sagesse
durable
Confirmation La philosophie
institutionnelle
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Evaluation du système d’Erikson
Critiques positives
v Son système va : de la naissance, à la mort (fin de vie).
v Il se base sur des cultures différentes (culture, société = une seconde peau).
v Reprend les et élargi le système de Freud.
à Freud : importance du ça, Erikson : importance du moi et société, et histoire.
v Il rend la psychanalyse plus acceptable pour le grand public.
v Système optimiste : Car autodétermination possible + on peut résoudre une
crise à une époque ultérieure.
v Théorie souvent utilisée en éducation car s’applique sur personne saine
(Freud, ne s’intéressait qu’aux malades).
v Il est le premier à avoir souligné la notion d’identité (quelque chose que l’on
recherche et qui nous détermine).
Critiques négatives
v Pas particulièrement bien opérationnalisée : difficile d’observer des faits et
d’en déduire le stade.
v Théorie essentiellement descriptive qui explique peu. Elle décrit le passé sans
permettre de prédiction.
v Erikson est parti pris, il pense que l’homme et la société se complète bien.
Bien que cette question soit difficile à trancher, on lui a reproché cet optimisme.
v Le système serait valable uniquement pour la bourgeoisie.
Négatives :
-‐‑ pas particulièrement bien opérationnalisée : difficulté pour observer les
faits et en déduire le stade.
-‐‑ Théorie essentiellement descriptive, et explique peu. Décrit le passé et ne
permet pas de prédiction.
-‐‑ Erikson a un parti pris, il pense que l’homme et la société se complète bien.
Bien que cette question soit difficile à trancher, on lui a reproché cet
optimisme.
-‐‑ Le système serait valable uniquement pour la bourgeoisie.
Voilà.
2014-‐‑2015
Noah GOTTLOB
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