AppliP 50
AppliP 50
AppliP 50
MASTER en ELECTROTECHNIQUE
Spécialité : COMMANDE ELECTRIQUE
Intitulé du thème :
a
Application de la technique des modes glissants dans la
commande de la machine asynchrone
Promotion : 2020/2021
Remerciements :
Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont
participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail reçoit ici le
témoignage de notre grande sympathie.
Dédicaces
J’ai le plaisir de dédie ce modeste travail à Mes chers parents qui ont tout sacrifié pour
moi et dont les mots sont insuffisants pour exprimer toute ma gratitude et mon profond
amour. Je les remercie pour leur confiance et « que Dieu leurs accordent une très longue vie ».
Ma grande mère
Achour. A
Dédicaces
Mes frères,
Mes sœurs,
Toute ma famille,
ISSAD.T
Tables des matières
Tables des matières
I. Introduction ...................................................................................................... 4
IV.1. Simulation de teste robustesse pour le réglage par PI et celle par MG .......... 62
Tables des matières
IV.3. Comparaison entre les commandes FOC et CSV par mode glissant ............. 66
Annexe………………………………………………………………………………………..77
Résumé ………………………………………………………………………………………79
Liste des symboles
Figure II.4 : Analogie de la machine asynchrone avec le moteur à courant continu. ............. 33
Figure III.4 : Valeur continue 𝐮𝐞𝐪 prise par la commande lors de la commutation entre 𝐮𝐦𝐚𝐱
et𝒖𝒎𝒊𝒏. .................................................................................................................................... 51
List des figures
Figure III.9 : schéma bloc des régulateurs de la commande par MG. .................................... 58
FigureIV.1: Résultats de tests de robustesse pour les deux commandes avec variation de
résistance statorique(Rs’=15)…………………………………………………………………63
FigureIV.2:Résultats de tests de robustesse pour les deux commandes avec variation du
moment d’inertie (J’=0.5kg/m2 )……………………………………………………………...64
FigureIV.3:Résultats de tests de robustesse pour les deux commandes avec variation du
moment d’inertie (J’=0.5kg/m2 ) et la résistance statorique (Rs’=15)………………………65
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Dans les grands pays, plus de la moitié de l’énergie électrique totale produite est convertie
en énergie mécanique dans les machines électriques. Parmi plusieurs types de machines
électriques, les moteurs asynchrones triphasés occupent une place importante. En effet, au
moins 90% des systèmes de commande industriels utilisent des machines asynchrones [1,2],
qui ont, petit à petit, pris la place des machines à courant continu à cause de leurs simplicité,
robustesse, faible coût, fiabilité et bonnes performances. En revanche, la commande des
machines asynchrones peut devenir très complexe. Cette complexité est due particulièrement à
leur modèle qui est incertain, non linéaire, multi-variable et fortement couplé. La nécessité de
prendre en compte des variations paramétriques dans le temps a poussé les automaticiens à
trouver des algorithmes de commande modernes et robustes pour résoudre ses problèmes.
Plusieurs techniques pour commander les machines électriques asynchrones ont été
développées. Parmi celles-ci, la commande scalaire [3,4], la commande par retour d’état [5], la
commande DTC [6], la commande vectorielle (FOC) [7,8], la commande non linéaire [9] la
commande adaptative [10,11] et adaptative floue [12], la commande par mode de glissement,
la commande par logique floue, par les réseaux de neurones artificiel ,et les algorithmes
génétiques, Ces commandes permettent d’améliorer Les performances de la machine
asynchrone en boucle fermée.
Page 1
Introduction générale
d'entraînement est très délicat et demande beaucoup de précision pour aboutir à des résultats
performants. Afin d'éliminer ce handicap, il est nécessaire d'appliquer les techniques de
l'automatique, permettant la reconstruction de flux .ces procédés sont appelés l'estimateur ou
l'observateur. [13]
La commande par mode de glissement fait partie de la famille des contrôleurs à structure
variable, c.à.d. des commandes commutant entre plusieurs lois de commande différentes.
L’importance des contrôleurs par mode glissant réside dans : la grande précision, la réponse
dynamique rapide, la stabilité, la simplicité de la conception et l’implantation, et la robustesse
vis-à-vis la variation des paramètres internes ou externes [14] [16]. Le principe de la commande
par modes glissants est de contraindre les trajectoires du système à atteindre une surface donnée,
surface de glissement, pour ensuite y rester. Toutefois, la commande par mode de glissement
induit en pratique des commutations haute fréquence connue sous le nom de chattering. Ces
commutations peuvent exciter des dynamiques non désirées qui risquent de déstabiliser,
détériorer voire même de détruire le système étudié.
Structure du mémoire :
Page 2
Introduction générale
Page 3
Chapitre I :
Généralités sur la Mas
et ses différentes stratégies
de commande
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
I. Introduction
La machine asynchrone est plus utilisée dans l'ensemble des applications industrielles, du
fait sa facilité de mise en œuvre, de son faible coût, de son bon rendement et son excellente
fiabilité.
Une machine asynchrone est une machine à courant alternatif dont la vitesse du rotor et la
vitesse du champ magnétique tournant ne sont pas égale. Le rotor est toujours en retard par
rapport à la vitesse du champ statorique. La machine asynchrone est dite machine à induction
car l'énergie transférée du stator au rotor ou inversement se fait par induction
électromagnétique. [19]
I.1. Historique
La paternité de la machine asynchrone est controversée. Elle pourrait être attribuée à trois
inventeurs : en 1887, Nikola Tesla dépose un brevet sur la machine asynchrone [5], puis en mai de
l'année suivante cinq autres brevets. Pendant la même période Galileo Ferraris publie des traités sur
les machines tournantes, avec une expérimentation en 1885, puis une théorie sur le moteur
asynchrone en avril 1888, [20]. En 1889, Michail Ossipowitsch Doliwo-Dobrowolski, électricien
allemand d'origine russe, invente le premier moteur asynchrone à courant triphasé à cage d'écureuil
qui sera construit industriellement à partir de 1891, [20].
La machine asynchrone est la machine électrique la plus utilisée dans le domaine des
puissances supérieures à quelques kilowatts car elle offre alors le meilleur rapport qualité prix.
Surtout depuis l'apparition dans les années 1970 de variateurs permettant de faire varier la fréquence
de rotation du moteur dans une large gamme, [22].
Page 4
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Les machines asynchrones sont les machines à courant alternatif les plus répandues. On
les utilise dans de nombreux dispositifs domestiques (machines à laver, sèche-linge, tondeuse
électrique…etc.). Le principal avantage de ces machines est leur faible coût de fabrication et
leur grande robustesse. L'organisation d'une machine asynchrone triphasée est montrée sur la
figure (I.1).
On peut considérer la machine asynchrone triphasée comme représentée par les bobinages
de la figure I.2.
Page 5
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
I.2.2. Constitution
I.2.2.1. Le Stator
Le stator est constitué de trois enroulements (bobines) parcourus par des courants alternatifs
triphasés et possède p paires de pôles ("nombre de bobinage triphasé au sein dans le stator").
Page 6
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
I.2.2.2. Le rotor
Le rotor, Partie tournante du moteur. Il existe deux types de rotor : les rotors bobines et
les rotors à cage.
Rotor à cage
Les conducteurs logés dans les encoches du rotor forment un enroulement triphasé, dont
le nombre de pôles est le même que celui du stator. Les extrémités de ces enroulements sont
soudées à trois bagues solidaires de l'arbre de rotation. Des balais frottant sur ces bagues
permettent d'accéder au rotor [25].
Page 7
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Les paliers permettent de supporter et de mettre en rotation l'arbre rotorique, ils sont
constitués de flasques et de roulements à billes insérés à chaud sur l'arbre. Les flasques, moulés
en fonte, sont fixés sur le carter statorique grâce à des boulons ou des tiges de serrage.
L'ensemble de ces constituants (le stator, le rotor et les paliers) forme alors la machine
asynchrone à cage d'écureuil.
Les courants statorique créent un champ magnétique tournant dans le stator. La fréquence
de rotation de ce champ est imposée par la fréquence des courants statorique, c’est à-dire que
sa vitesse de rotation est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La vitesse
de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme.
L'enroulement au rotor est donc soumis à des variations de flux (du champ magnétique).
Une force électromotrice induite apparaît qui crée des courants rotoriques. Ces courants sont
responsables de l'apparition d'un couple qui tend à mettre le rotor en mouvement afin de
s'opposer à la variation de flux : loi de Lenz. Le rotor se met donc à tourner pour tenter de suivre
le champ statorque.
La machine est dite asynchrone car elle est dans l'impossibilité, sans la présence d'un en
traînement extérieur, d'atteindre la même vitesse que le champ statorique. En effet, dans ce cas,
vu dans le référentiel du rotor, il n'y aurait pas de variation de champ magnétique ; les courants
s'annuleraient, de même que le couple qu'ils produisent, et la machine ne serait plus entraînée.
La différence de vitesse entre le rotor et le champ statorique est appelée vitesse de glissement.
Le glissement est une grandeur qui rend compte de l'écart de vitesse de rotation d'une
machine asynchrone par rapport à une machine synchrone hypothétique construite avec le
même stator.
(Ωs −Ωr )
g= (I.1)
Ωs
Page 8
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
⍵s
Ωs = (I.2)
p
Le glissement est toujours faible, de l'ordre de quelques pour cent: de 2 % pour les
machines les plus grosses à 6 ou 7 % pour les petites machines triphasées, il peut atteindre 10
% pour les petites machines monophasées. Les pertes par effet Joule dans le rotor étant
proportionnelles au glissement, une machine de qualité se doit de fonctionner avec un faible
glissement [20], [5].
L’intensité élevée qui peut aller de 5 à 8 fois l’intensité nominal au démarrage direct
et peut provoquer une chute de tension du réseau dommageable pour les usagères qui
y sont reliés.
La qualité du couple accélérateur qui doit être suffisamment élevée; à taux réduit
d’oscillation et adapte à la cage entraînée afin d’éviter l’accouplement mécanique et une
durée trop longue. [26]
Enfin, l’échauffement des enroulements rotoriques limitant le nombre de démarrages
consécutifs et leur durée.
Le découplage naturel de la machine à courant continu n'existe pas dans le MAS, puisque
le courant statorique sert à la fois à générer le flux et le couple.
Page 9
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
D'autre part, on ne peut connaître les variables internes du rotor à cage (Ir par exemple) qu'à
travers le stator. L'inaccessibilité du rotor nous amènera à modifier l'équation vectorielle rotorique
pour exprimer les grandeurs rotoriques à travers leurs actions sur le stator.
La simplicité structurelle cache donc une grande complexité fonctionnelle due aux
caractéristiques qui viennent d'être évoquées mais également aux non-linéarités, à la difficulté
d'identification et aux variations des paramètres (Rr en particulier, jusqu'à 50%). [27]
Les avantages et les inconvénients de la machine asynchrone sont assez nombreux mais
les principaux sont résumés dans le tableau (I-1) suivant :
Avantages Inconvénients
Page 10
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Afin de faire fonctionner les machines asynchrone dans des plages de vitesse variable,
plusieurs stratégies de commande (simple ou avancée) peuvent être envisagées pour permettre
de conserver les performances fixées à l’avance même en présence de perturbations et de
variations paramétriques.
Méthode simple :
Commande scalaire.
Commande directe du couple.
Commande vectorielle (on va l’étudier dans le deuxième chapitre).
Méthode avancée :
Méthode de la logique floue.
Méthode réseaux de neurones.
Méthode Algorithmes génétique.
Méthode mode glissants (on va l’étudier dans chapitre trois)
D'une façon générale utilisée pour les systèmes en boucle ouverte, la commande scalaire
approvisionne un grand nombre d'applications où le besoin majeur est de changer la vitesse du
moteur et réaliser une commande efficace, elle est également rentable et simple à implémenter.
Ce type de contrôle convient surtout pour des performances moyennes de fonctionnement de la
machine asynchrone [53].
Page 11
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
est donc important de donner certain nombre d’informations sur les variateurs asynchrones avec
contrôle scalaire. Son principe donc est de maintenir V/f Constant ce qui signifie garder le flux
constant. Le contrôle du couple se fait par l'action sur le glissement.
Avantages
la réduction du temps de réponse du couple.
la robustesse par rapport aux variations des paramètres de la machine et de
l'alimentation.
l'absence des transformations de Park.
elles peuvent être fonctionnelles sans capteur de vitesse.
Inconvénients
Le contrôleur doit être très rapide. Il lui faut une grande puissance de calcul.
Le capteur de courant doit être de très bonne qualité, afin de ne pas induire en
erreur le contrôleur. Un filtre passe-bas ne peut pas être introduit dans le circuit
pour enlever le bruit. Le retard qu'il causerait empêcherait le bon fonctionnement
de l'hystérésis.
Page 12
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
A vitesse élevée, cette méthode n'est pas sensible aux paramètres du moteur. Ce
n'est pas le cas en basse vitesse, dans ce-cas-la la résistance statorique joue un rôle
important dans l'estimation du flux [Web2].
La structure de base d’un système flou se divise en trois parties principales comme le
montre la figure (I.7).
Page 13
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Dans la théorie des ensembles conventionnels, une chose appartient ou n'appartient pas à
un certain ensemble. Toutefois, dans la réalité, il est rare de rencontrer des choses dont le statut
est précisément défini. Par exemple, où est exactement la différence entre une personne grande
et une autre de grandeur moyenne? C'est à partir de ce genre de constatation que Zadeh a
développé sa théorie. Il a défini les ensembles flous comme étant des termes Linguistiques du
genre: zéro, grand, négatif, petit ... Ces termes existent aussi dans les ensembles conventionnels.
Cependant, ce qui différencie ces deux théories sur les ensembles provient des limites des
ensembles. Dans les ensembles flous, il est permis qu'une chose appartienne partiellement à un
certain ensemble; ceci s'appelle le degré d'appartenance. Dans les ensembles conventionnels, le
degré d'appartenance est 0 ou 1 alors en logique floue, le degré d'appartenance devient une
fonction qui peut prendre une valeur réelle comprise entre 0 et 1 (on parle alors de fonction
d’appartenance ). Un exemple simple d'ensembles flous est la classification des personnes
selon leur âge en trois ensembles : jeune, moyen et vieux [13]. La façon d'établir cette
classification est présentée dans la figure(I.8) suivante :
Cette figure montre que les limites entre ces trois groupes ne varient pas soudainement,
mais progressivement. Par exemple, une personne de 33 ans appartient à l'ensemble "jeune"
avec une valeur =75 de la fonction d'appartenance et à l'ensemble "moyens" avec une valeur
= 0.25.
Page 14
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Une définition des variables linguistiques à l’aide des fonctions d’appartenance est
nécessaire dans le but de traiter des déductions floues par calculateur. Dans ce contexte, il est
attribué à chaque valeur de la variable linguistique une fonction d’appartenance.
𝑥−𝑎 𝑐−𝑥
𝜇(𝑥) = 𝑚𝑎𝑥 (min ( , ) , 0) (I. 4)
𝑏−𝑎 𝑐−𝑏
Fonction trapézoïdale : elle est définie par trois paramètres {a, b, c, d} :
𝑥−𝑎 𝑑−𝑥
𝜇(x) = max (min ( , 1, ) , 0) (I.5)
𝑏−𝑎 𝑑−𝑐
Fonction Gaussienne: elle est définie par deux paramètres {a ,x } :
(𝑥−𝑥0 )2
𝜇(𝑥) = exp(− ) (I.6)
2𝑎
Fonction Cloche: elle est définie par deux paramètres {a,x } :
1
𝜇(x) = x−x0 2
(I.7)
1+( )
a
Page 15
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Avantages
La maîtrise du procédé avec un comportement complexe (fortement non-Linéaire
et difficile à modéliser).
L’obtention fréquente de meilleures prestations dynamiques (régulateur non-
linéaire).
La non-nécessité d'une modélisation (cependant, il peut être utile de disposer d'un
modèle convenable).
Inconvénients
La possibilité d'apparition de cycles limites à cause de fonctionnement non-
linéaire.
Le manque de directives précises pour la conception d'un réglage (choix des
grandeurs à mesurer, détermination de la fuzzification, des inférences et de la
défuzzification).
L'approche artisanale et non systématique (implantation des connaissances des
opérateurs souvent difficile).
L’impossibilité de la démonstration de la stabilité du circuit de réglage en toute
généralité (en l'absence d'un modèle valable).
Les réseaux de neurones artificiels (RNA) et ses variantes peuvent être l'une des
techniques d'intelligence artificielle largement utilisées dans le diagnostic des défauts. Les
réseaux de neurones artificiels sont un composant principal de la neuro-informatique. Ils ont
été explorés pour la première fois par Rosenblatt en 1959.
Page 16
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Le réseau de neurones artificiel comprend une couche de nœuds d'entrée, une ou plusieurs
couches de nœuds cachés et une couche de sortie. Chaque couche se compose des éléments de
traitement appelés «nœuds» ou «Neurones». L'interaction entre eux est réalisée en utilisant des
liaisons (connexions) pondérées numériquement.
Une fonction inconnue peut être définie via une évaluation et un ajustement itératifs des
valeurs des poids de pondération utilisée par le RNA. Dans ce contexte, le RNA peut être utilisé
dans la modélisation des problèmes complexes non linéaires.
I.3.4.1. Apprentissage
L’apprentissage supervisé.
L’apprentissage non-supervisé.
L’apprentissage avec renforcement.
Le RNA présente plusieurs avantages, ce qui le rend approprié pour une mise en œuvre
dans une large gamme d'applications.
Page 17
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
I.3.5.1. Définition
Le premier but de Holland, dans le développement des AG, n’est pas de trouver une
solution pour un problème précis, mais plutôt d’améliorer la compréhension des processus
naturels d’adaptation, et de concevoir des systèmes artificiels possédant des propriétés
similaires aux systèmes naturels [58].
Avantages
Les AG ne permettent pas d’obtenir certainement une solution optimale exacte,
mais plutôt une solution de qualité en temps raisonnable.
Espaces de recherche importants.
Pas d’algorithmes d’déterministes adaptés.
Page 18
Chapitre I Généralité sue la Mas et ses différentes stratégies de commande
Inconvénients
Le temps de calcul : par apport à d'autres métas heuristiques, les algorithmes
génétiques nécessitent de nombreux calculs, en particulier au niveau de la fonction
d'évaluation.
Ils sont le plus souvent difficiles à mettre en œuvre : des paramètres comme la
taille de la population ou le taux de mutation sont parfois difficiles à déterminer,
or le succès de l'évolution en dépend. Plusieurs essais sont donc nécessaires, ce
qui limite encore l'efficacité de l'algorithme. En outre, choisir une bonne fonction
d'évaluation est aussi critique. Celle-ci doit prendre en compte les bons paramètres
du problème. Elle doit donc être choisie avec soin.
Il faut aussi noter l'impossibilité d'être assuré, même après un nombre important
de générations, que la solution trouvée soit la meilleure. On peut seulement être
sûr que l'on s'est approché de la solution optimale (pour les paramètres et la
fonction d'évaluation choisie), sans la certitude de l'avoir atteinte.
I.4. Conclusion
Dans ce chapitre, en premier lieu on n’a fait une présentation générale de la machine
asynchrone (MAS), en suite on n’a exposé leurs évaluation à travers le temps, puis nous avons
nommés leurs différents composant et son domaine d’application, nous avons aussi citez quelle
que stratégies de la commande (simple et avancé).
Page 19
Chapitre II :
Modélisation et
Commande vectorielle de
la MAS
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
II. Introduction
L'étude du comportement d'un système est une tâche difficile et qui nécessite, avant
tout, une bonne connaissance de son modèle dynamique afin de bien prédire, par voie de
simulation, son comportement dans les différents modes de fonctionnement envisagés. Nous
devrons disposer d’un modèle mathématique qui représente d’une manière satisfaisante le
comportement réel de ce système.
Comme tout système, l’étude des machines électriques s’appuie sur un modèle de
représentation. Cette modélisation est très importante pour l’étude, l’analyse et la simulation de
la commande de ces machines.
entrefer constant.
effet des encoches négligé
distribution spatiale sinusoïdale des forces magnétomotrices d’entrefer.
circuit magnétique non saturé et à perméabilité constante.
Page 21
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Le comportement de la machine est entièrement défini par trois types d’équations à savoir :
- entrefer constant.
a. Equation électrique
d
v = Ri + φ (II.1)
dt
En appliquant la loi de Lenz-Faraday à chaque enroulement de la machine représentée
par la Figure (I.2), on peut écrire :
Page 22
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
d
vsa = R s isa + φsa
dt
d
vsb = R s isb + φsb (II.2)
dt
d
{vsc = R sc isc + dt φsc
Pour l’ensemble des phases Rotoriques :
d
vra = R r ira + φra
dt
d
vrb = R rb irb + φrb (II.3)
dt
d
{ vrc = R rc irc + dt φrc
En désignant par:
isa , isb , isc : Courants qui traversent les trois phases statoriques.
Les équations (II-2) et (II-3) peuvent être écrits sous la forme matricielle suivante :
Pour le stator :
d
[vs (abc)] = [R s ][is (abc)] + [φs (abc)] (II.5)
dt
Pour le rotor :
Page 23
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
b. Equations magnétiques
φs [L ] [Msr ] is
[φ ] = [ s ][ ] (II.9)
r [Mrs ] [Lr ] ir
Avec :
ls Ms Ms
[Ls ] = [Ms ls Ms ]
Ms Ms ls
lr Mr Mr
[Lr ] = [Mr lr Mr ]
Mr Mr Mr
Ainsi :
2π 2π
cos(θ) cos (θ + ) cos (θ − )
3 3
2π 2π
[Msr ] = [Mrs ]T Msr cos (θ − ) cos(θ) cos (θ + ) (II.10)
3 3
2π 2π
[cos (θ + 3
) cos (θ − 3
) cos(θ) ]
Msr : La valeur maximale des inductances mutuelles entre phases statoriques et rotoriques.
Page 24
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
θ : L’angle électrique..
Finalement les tensions statoriques et rotoriques seront écrites sous la forme suivante :
d
[vs (abc)] = [R s ][is (abc)] + {[Ls ][is (abc)] + [Msr ][ir (abc)]} (II.11)
dt
d
[vr (abc)] = [R r ][ir (abc)] + {[Msr ][is (abc)] + [Lr ][ir (abc)]} (II.12)
dt
c. Equation mécanique
d
J Ω = Cem − Cr − fΩ (II.13)
dt
ωr = p. Ω (II.14)
d
Cem = p[is (abc)]T {[Msr ][ir (abc)]} (II.15)
dt
J : moment d’inertie du rotor.
(Cem −Cr )
Ω= (JS+f)
(II.16)
La résolution analytique dans ce repère est très difficile, car le système d’équations est à
coefficients variables en fonction de θ (angle de rotation de la machine) [29].
La transformation de Park a pour but de traiter une large gamme de machines de façon
unifiée en le ramenant à un modèle unique, Cette conversion est appelée souvent transformation
Page 25
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
des axes, fait correspondant aux deux enroulements de la machine originale suivie d'une
rotation, les enroulements équivalents du point de vue électrique et magnétique. Cette
transformation ainsi, pour l’objectif de rendre les inductances mutuelles du modèle
indépendantes de l’angle de rotation [30].
2π 2π
cos(θ) cos (θ − ) cos (θ + )
3 3
2 2π 2π
[P(θ)] = √ − sin(θ) − sin (θ − ) − sin (θ + ) (II.17)
3 3 3
1 1 1
[ √2 √2 √2 ]
La matrice de changement de base [P(θ)] étant orthonormée, le calcul de sa matrice
inverse est très simple :
Page 26
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
1
cos(θ) − sin(θ)
√2
2 2π 2π 1
[P(θ)]−1 = √ cos (θ − 3
) − sin (θ − 3
) (II.18)
3 √2
2π 2π 1
[cos (θ + 3
) − sin (θ + 3
)
√2]
a. Equations électriques
Avec :
dθs 𝑑𝜃
ωs = 𝜔=
dt 𝑑
b. Equations magnétiques :
3
M = Msr : Inductance cyclique mutuelle stator-rotor.
2
c. Equations mécaniques
M
Cem = P (φrd isq − φrq isd ) (II.23)
Lr
L’équation de la vitesse mécanique est représentée par l’équation (II-13).
Page 27
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
d
J Ω = Cem − Cr − fΩ (II.24)
dt
II.2. Choix du référentiel
Ce référentiel est souvent nécessaire lors des études des variations importantes de la
vitesse de rotation.
θ =0
{ s (II.25)
θr = −θ
Alors :
d
θs = 0
dt
{d d
(II.26)
θr = − θ = −ω
dt dt
II.2.2. Référentiel lié au rotor (x-y)
θ =0
{ s (II.27)
θr = θ
d
θs = 0
dt
Alors :{ d d
(II.28)
θr = θ=ω
dt dt
C'est le seul référentiel qui n'introduit pas de simplification dans les équations de la
machine. Il est utilisé lorsque la fréquence de l'alimentation est constante, et à fréquence
variable lors de petites perturbations autour d'un régime donné, ce type de référentiel est
caractérisé par les équations :
Page 28
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
θ = ωs t
{ s (II.29)
θr = gωs t
Alors :
d
θs = ω s
dt
{d (II.30)
θr = gωs = ωs − ω = ωr
dt
ωs −ω
(g Est le glissement.g = )
ω
Dans notre étude nous avons choisi le référentiel (d-q) lié au champ tournant, Les relations
(II.31) donnent un récapitulatif des équations électriques et mécaniques qui régissent sur le
modèle de la machine asynchrone à cage dans un repère de Park.
d
vds = R s ids + φds − ωs φqs
dt
d
vqs = R s iqs + φqs + ωs φds
dt
d
vdr = 0 = R r idr + φdr − ωr φqr
dt
d
vqr = 0 = R r iqr + φqr + ωr φdr
dt
φds = Ls ids + Midr (II.31)
φqs = Ls iqs + Miqr
φdr = Lr idr + Mids
φqr = Lr iqr + Miqs
dΩ
J = Cem − Cr − fΩ
dt
M
{ Cem = p (φdr iqs − φqr ids )
Lr
II.3. Les équations d'état de la machine asynchrone
Plusieurs façons existent pour mettre le modèle de la machine sous forme d’état, cette
forme dépend du type d’alimentation, des grandeurs de commande, du référentiel choisi et des
variables d’état avec les sorties du système.
Pour cette étude, on utilisera les deux repères d'axes (d, q) lié au champ tournant et (α, β) lié au
stator et on choisira les courants statoriques et le flux rotorique comme variables d’états puisque
les courants statoriques sont des grandeurs mesurables permettant l’observation du flux
rotorique. La forme générale de l’équation d’état s’écrit de la façon suivante :
Page 29
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Avec :
M
Rs −K s + ⍵s 0 − + ωs
Lr
M
K s + ⍵s Rs + ωs 0
Lr
[A] = M 1 (II.33)
− 0 (⍵s − ⍵r )
Tr Tr
M 1
[ 0 − (⍵s − ⍵r ) ]
Tr Tr
M
Ks 0 0
Lr
M
[B] = 0 Ks 0
Lr (II.34)
0 0 1 0
[0 0 0 1]
Avec :
Lr M2
Tr = ;K s = Ls − ;
Rr Lr
La simulation a été effectué par le logiciel «simulink» sous «Matlab». Dans cette partie
on présentera la simulation numérique d’une machine asynchrone triphasée alimentée
directement par un réseau standard, on alimente la machine par une source de tension
sinusoïdale de valeur efficace 220V et de fréquence 50HZ. La Figure (II.2) représente le schéma
de simulation d’une machine asynchrone :
Page 30
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
t
Cl ock T o Workspace4
1
-C- teta_s isa
s
constant i ntegrator cr
isq isq isb
step ws
isd
isd isc i sa,i sb;i sc
teta_s
va park_i nvers
wr
va vb
cem
vb vc
wr
MAS
vc
cem
va,vb,vc
50 5
Tension (V)
0 0
-50 2
-5
Courants Is(abc) (A)
-100 1
-10 0
-150
-1
-200 -15
-2
0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55
-250 -20
Temps(s)
1.9 1.91 1.92 1.93 1.94 1.95 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps(s) Temps(s)
100
Vitesse(rad/s)
Couple(N.m)
10
80
60
5
40
20 0
-20 -5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps(s) Temps(s)
.
Figures II.3 : résultats de simulation de la MAS.
Page 31
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
II.7. Conclusion
Ensuite nous avons effectué une simulation de notre modèle sous l’environnement
Simulink MATLAB, pour étudier le comportement dynamique de la machine.
Les résultats obtenus par simulation montrent la validité du modèle de Park de la machine
asynchrone, cette dernière répond bien pour décrire l’évolution d’un démarrage direct sur un
réseau standard.
Malgré cela, la machine seule ne répond pas toujours aux exigences des systèmes
d’entraînements à vitesse variable.
Page 32
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Le référentiel (d, q) lié au champ tournant est choisi de telle façon que l'axe (d) coïncide
avec la direction du la composante (Isd) et que l'axe (q) coïncide avec la direction de la
composante (Isq) donnant le couple électromagnétique.
Il existe trois types de commande vectorielle à flux orienté selon la nature du flux :
Page 33
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
La plus fréquemment utilisée est la commande vectorielle par orientation du flux rotorique,
puisque dans le cas de la MAS non saturée on obtient les équations du rotor complètement
découplées.
« d-q » par un produit croisé entre le courant et le flux. Ce dernier est donné par la formule
suivante :
M
ce = p ∗ (φdr . iqs − φqr . ids ) (II.35)
Lr
Lors de l’élimination du produit « 𝜑𝑞𝑟 . 𝑖𝑑𝑠 », le couple devient similaire à celui d’une
machine à courant continu, pour cela, il suffit d’orienter le repère d-q en choisissant l’angle de
rotation de Park de sorte que la composante de flux en quadrature soit nulle(φ𝑞𝑟 = 0), de ce
fait, le flux rotorique sera entièrement porté sur l’axe directe d. (φ𝑑𝑟 = 𝜑𝑟 ).
M
c𝑒 = p ∗ (φdr . iqs ) (II.36)
Lr
Page 34
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
d
vds = R s . ids + φds − ⍵s . φqs (II.41)
dt
d
vqs = R s . iqs + φqs + ωs . φds (II.42)
dt
d
0 = R r . idr + φdr (II.43)
dt
0 = R r . iqr + ωr . φdr (II.44)
Pour la régulation du couple et du flux on doit agir sur iqs et ids respectivement. C’est
le cas similaire d’une machine à courant continu où on rencontre deux variables actionnaires.
iréf
qs positif ou négatif respectivement. Le régulateur du courant iqs va imposer ce courant.
Dans notre cas on a choisi d’insérer des régulateurs de type proportionnel intégral (PI) vu
leurs simplicité à mettre en œuvre. Ce type de régulateurs assure une erreur statique nulle grâce
à l’action intégrale [32], tandis que la rapidité de réponse est assurée par l’action
proportionnelle.
Tant qu’on n’a pas d’accessibilités aux grandeurs rotoriques donc il faut pouvoir les
estimer à partir des grandeurs statoriques.
On a:
Lr d
φdr = M. ids − . φdr (II.46)
Rr dt
Donc :
Lr d
φdr + . φdr = M. ids (II.47)
Rr dt
Lr d
=> φdr (1 + . ) = M. ids (II.48)
Rr dt
Page 35
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
En posant :
d
= S : (S : Variable de la transformée de Laplace).
dt
Lr
= Tr (Tr : Constante de temps rotorique).
Rr
On aura :
M
φdr = i (II.49)
1+Tr S ds
II.10.2. Estimation de 𝛚𝐬 et 𝛉𝐬
Lr . iqr + M. iqs = 0
{ (II.50)
R r . iqr + ωr . φdr = 0
On déduit :
Rr
ωr = − i (II.51)
φdr qr
On a aussi :
ωs = Pω + ωr−est (II.52)
Avec :
M
ωr−est = . iqs (II.53)
Tr φdr
Et :
θs = ∫ ωs dt (II.54)
II.11. Types de la commande vectorielle
Nous appliquons les principes de commande vectorielle à flux rotorique orienté pour
réaliser le découplage entre le flux et le couple. Trois types de commande sont envisagés :
commande vectorielle directe et commande vectorielle indirecte.et la commande simplifiée (qui
ne sera pas présentée dans ce travail).
La méthode directe a été développé par F.Blaschke ; la seconde connue par la méthode
indirecte développée par K.Hasse [13].
Page 36
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Cette méthode n’exige pas l’utilisation d’un capteur de flux rotorique mais nécessite
l’utilisation d’un capteur ou un estimateur de position (vitesse) du rotor. Cette dernière peut
être développée par deux groupes principaux [13]:
Le vecteur du flux rotorique est obtenu indirectement à partir des courants et des
tensions statoriques mesurées.
Dans le deuxième groupe, le vecteur de flux rotorique est estimé à partir de la mesure
des courants statoriques et de la vitesse du rotor, en se basant sur les équations du
circuit rotorique du moteur asynchrone dans un système de référence tournant en
synchronisme avec le vecteur de flux rotorique.
Page 37
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Le choix des axes d’orientation peut être fait selon l’une des directions des flux de la
machine à savoir le flux rotorique, statorique ou d’entrefer.
Dans les trois cas le couple est proportionnel au produit du flux par la composante du
courant statorique en quadrature avec le flux. L'orientation du flux rotorique permet d'obtenir
II.13. La régulation
Précision en poursuit.
Précision en régulation.
Temps de monte.
Temps de réponse.
Dépassent.
Stabilité.
Robustesse vis-à-vis des perturbations (charge, moment d’inertie).
Sensibilité a la variation des paramètres.
Page 38
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Soit Yréf (t) le signale de consigne, et Y(t) le signale de sortie du système à contrôler.
Tant que l’erreur positive (ou négative) subsiste l’action u(t) augmente (ou diminue)
jusqu’à ce que l’erreur s’annule.
a. La Stabilité
On dit que le système est stable si pour une entrée bornée, la sortie reste bornée quelles
que soient les perturbations. Ou aussi la stabilité traduit la propriété d'un système de tendre ou
de revenir vers un état d'équilibre
Page 39
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
b. La rapidité
c. La Précision
S+(Ki(Ω) ⁄Kp(Ω) ) 1
FTbo (s) = K p(Ω) . . (II.56)
S S.J+F
Pour rendre les calculs simples, on suppose que le coefficient de frottement visqueux est
nul (𝐹=0).
Ki(Ω) Kp(Ω)
J
.( K .S+1)
1 i(Ω)
FTbf (s) = = Kp(Ω) Ki(Ω) (II.57)
1+FTbo S2 + .S+
J J
M
Par identification de l’équation 𝜑𝑟 = L . ids à la forme Canonique:
1+ r
Rr
1
G(p) = 1 2ξ (II.58)
.S+ω .S+1
ω2n n
On aura à résoudre le système d'équation suivant:
Page 40
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Ki(Ω)
= ω2n
J
{Kp(ω) (II.59)
= ω2n
J
Avec :
K i(Ω) = ω2n . J
{ (II.60)
K p(Ω) = 2. ξ. ωn . J
II.13.4. Régulateurs de flux φr
1 Ki(φ)
Compensons le pole (S + ) par(S + K ). Ce qui se traduit par la relation suivante
Tr p(φ)
Ki(φ) 1 Lr
= Talque : Tr = (II.61)
Kp(φ) Tr Rr
Kp(φ) .M⁄Tr 1
FTbf (S) = = 1 (II.62)
S+Kp(φ) .M⁄Tr .S+1
Kp(φ) .M⁄Tr
D’où la constante du temps associée à ce régulateur est donnée sous la forme suivante :
1 Tr
τ= = (II.63)
Kp(φ) .M⁄Tr Kp(φ) .M
D’où :
Page 41
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
Tr
K p(φ) =
M.τ
{ Kp(φ) (II.64)
K i(φ) =
Tr
II.14. Schéma globale de la commande vectorielle
Page 42
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
10 80 5.1
Couple (N.m)
Couple (N.m)
(abc)
5
60
Courant Is
0
4.9
40
5
(A)
4.8
-10 1 1.001 1.002 1.003 1.004 1.005
(abc)
20 Temps(s)
Courant Is
-20 0
-5
1 1.01 1.02 1.03 1.04 1.05
Temps(s) -20
-30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 -40
Temps(s) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
Courant statorique Isq (A)
1200 Courant statorique Isd (A)
7
Isq
Isd
1000 Isq-réf
6 Isd-réf
1.65
4.3 5
800
Courant Isd (A)
4.25
Courant Isq (A)
4 1.6
Courant Isq (A)
600 4.2
4.15 3
400 1.55
1 1.001 1.002 1.003 1.004 1.005 1.006
4.1 Temps(s)
2
200 4.05
0.5 0.5005 0.501 0.5015 0.502 0.5025 0.503 0.5035 0.504
1
Temps(s)
0 0
-200 -1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s) Temps(s)
140
0.7
160
0.5
Flux (Wb)
80
0.4
Vitesse (rad/s)
150
60
0.3
140
40
0.2
130
20 1.9 1.95 2 2.05 2.1
Temps(s) 0.1
0
0
-20 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
Page 43
Chapitre II Modélisation et commande vectorielle de la MAS
II.17. Conclusion
Dans cette partie nous avons présenté une technique de commande de la MAS qui est la
commande vectorielle à flux rotorique orienté, cette technique nous a permis non seulement de
simplifier le modèle de la machine mais aussi d’améliorer ces performances dynamique et
statique, le développement de la commande vectorielle permet d’atteindre un découplage entre
les axes « d » et « q », ce qui rend la machine asynchrone similaire à la machine à courant
continu, où la robustesse de la commande face aux variations de la vitesse.
Nous constatons donc, que la commande par flux orienté conduit à des limitations
implicites des performances des variateurs auxquels elle est associée, à la suite de quoi et dans
le but de palier les inconvénients de cette commande , nous allons essayer dans le chapitre
suivant de proposer une alternative intéressante qui rentre dans le cadre des commandes
appliquées à la machine asynchrone, On parle ici d’ une commande non linéaire qui est la
commande par mode glissant ou les régulateurs PI seront remplacés par des régulateurs assez
robustes.
Page 44
Chapitre III :
Commande par mode
glissant de la machine
asynchrone
Page 45
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
III. Introduction
Tous ces aspects positifs n’empêchent pas la présence de certains inconvénients. Les
commandes à modes glissants procèdent de manière discontinue, ce qui conduit à exciter toutes
les fréquences du système à contrôler et donc des modes pas forcément pris en compte dans la
modélisation, appelé le (phénomène du chatring)
Dans ce chapitre, nous allons appliquer la commande par mode de glissement sur le MAS
et tester sa robustesse.
III.1. Historique
Page 46
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
La commande par mode glissant d’ordre 1 (SMC) est une commande à structure variable
pouvant changer de structure et commutant entre deux valeurs suivant une logique de
commutation bien spécifique s (x).
Le mode glissant existe lorsque les commutations ont lieu continûment entre 𝑉𝑚𝑎𝑥 et𝑉𝑚𝑖𝑛.
Ce phénomène est illustré dans la figure (III-2) pour le cas d'un système de réglage du deuxième
ordre avec les deux grandeurs d'état 𝑋𝑠1 et𝑋𝑠2.
Page 47
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
On considère d'abord une hystérésis sur la loi de commutation 𝑆 (𝑥)=0, les commutations ont
lieu sur les droites décalées parallèlement de± Δ𝑆. Une trajectoire avec 𝑉 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 touche au
point "a" le seuil de basculement intérieur.
Si avec𝑉= 𝑉𝑚𝑖𝑛, la trajectoire est orientée vers l'intérieur de la zone de l'hystérésis, elle touche
au point "b" le seuil de basculement supérieur où a lieu de commutation sur 𝑉 = 𝑉𝑚𝑎𝑥. Si la
trajectoire est de nouveau orientée vers l'intérieur, elle touchera le point "c" le seuil de
basculement inferieur et ainsi de suite. Il y'a donc un mouvement continu à l'intérieur de la zone
de l'hystérésis. Par conséquent la loi de commutation fait un mouvement infiniment petit autour
de 𝑆 (𝑥) = 0 et le vecteur x suit une trajectoire qui respecte cette condition.
∂ n−1
S(x) = ( + λ) e(x) (III.2)
∂t
Avec :
Page 48
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
n : degré relatif, égal au nombre de fois qu'il faut dériver la sortie pour faire apparaître la
commande.
Les conditions d’existence et de convergence sont les critères qui permettent aux
différentes dynamiques du système de converger vers la surface de glissement et d’y rester
indépendamment de la perturbation externes et des variations paramétriques [50]. On présente
deux types de conditions.
C'est la première condition de convergence, elle est proposée et étudiée par Emilyanov et
Utkin. Il s’agit de donner à la surface une dynamique convergente vers zéro. Elle est donnée
sous la forme [51], [52] :
En définissant par exemple une fonction candidate de Lyapunov pour le système comme
suit :
1
V(x) = S 2 (x) (III.7)
2
En dérivant cette dernière, on obtient :
Page 49
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
Une fois la surface de glissement est choisie, ainsi que le critère de convergence, il reste
à déterminer la commande nécessaire pour attirer la variable à régler vers la surface, ensuite
vers son point d’équilibre, en maintenant la condition d’existence du mode glissant. Lorsqu’il
y a un régime glissant, la dynamique du système est indépendante de la loi de commande. De
ce fait, on peut introduire une partie continue pour diminuer l’amplitude de la discontinuité, on
aura donc :
u = ueq+ us (III.10)
Ṡ(x) = us (III.11)
Page 50
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
Figure III.4 : Valeur continue 𝐮𝐞𝐪 prise par la commande lors de la commutation entre 𝐮𝐦𝐚𝐱
et𝒖𝒎𝒊𝒏 .
Nous avons :
∂S(x) T
Ṡ(x) = ( ) ẋ (III.12)
∂x
En régime de glissement idéal, l’expression des surfaces et de leurs dérivées sont nulles.
Ceci se traduit parus = 0.
Donc :
∂S(x) T
Ṡ(x) = ( ) ẋ=0 (III.13)
∂x
D’où :
∂S(x) T
Ṡ(x) = (
∂x
) (f(x) + g(x)u) = 0 III.14)
Avec : u = ueq
Page 51
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
−1
∂S(x) T ∂S(x) T
ueq = − (( ) g(x)) {( ) f(x)} (III.15)
∂x ∂x
Avec la condition de transversalité :
∂S(x) T
det [( ) g(x)] ≠ 0 (III.16)
∂x
Mais, le régime idéal n’est pas pratiquement jamais réalisable. On doit ainsi faire usage
du deuxième terme de la commande pour ramener l’état du système vers la surface à chaque
fois qu’il s’en écarte Ainsi, il convient de prendre :
Le problème des régimes glissants d’ordre1 est que la commande est discontinue sur la
surface de glissement et par conséquent elle va commuter régulièrement à chaque traversée de
cette surface à une fréquence théoriquement infinie, ce qui peut provoquer des fortes
oscillations indésirables appelées « chattering ». Cet inconvénient peut être vraiment néfaste
pour le moteur en provoquant un échauffement important dans les enroulements mais aussi en
excitant des dynamiques de hautes fréquences non modélisées.
Un régime glissant idéal requiert une commande pouvant commuter à une fréquence
infinie. Ainsi, durant le régime glissant, les discontinuités appliquées à la commande peuvent
entraîner un phénomène de broutement, appelé réticence ou "chattering" en anglais. Celui-ci se
Page 52
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
Cette solution, connue aussi sous le nom de“ boundary layer solution”, consiste à
remplacer la fonction signe par une approximation continue, de type grand gain, uniquement
dans un voisinage de la surface, Parmi les fonctions utilisées nous citerons la fonction de
saturation :
Page 53
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
S S
Si | | ≤ 1
Sat(s) = { ε ε
S
(III.18)
sign(s)Si | | > 1
ε
𝜀 : Largeur du seuil de la fonction de saturation.
Le système ne converge plus vers la valeur désirée, mais vers un voisinage de cette
dernière dans ce cas, le système est dit en régime pseudo-glissant. Bien que cela permette
d’atténuer le phénomène de réticence, la précision par rapport à l’objectif fixé, la robustesse de
la commande et le temps de réponse s’en trouvent dépréciés.
Page 54
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
Cette méthode est paramétrée par une constante positive (𝜀) réglée pour avoir un bon
compromis entre réduction du chattering et conservation de la robustesse. Dans les méthodes
présentées ici, plus (𝜀) est petit, plus l’approximation tend vers la fonction signe, et donc
meilleure est la robustesse, au détriment de la réduction du chatttering.
Par ailleurs, une approche intéressante consiste à concevoir des lois de convergence non
linéaires qui permettent une adaptation dynamique d'une composante de la commande en
fonction de la variation de la fonction de glissement. Ainsi, plus le vecteur d'état est loin de la
surface de glissement, plus cette composante est grande et tend à ramener le vecteur vers la
surface, et inversement. Par conséquent, il est théoriquement possible de réduire les
commutations haute fréquence en régime établi, sans toutefois affecter le temps de convergence
ni même l'erreur de poursuite du système. Gao et Hung ont proposé notamment deux lois
d'atteinte possibles pour réduire les commutations.
̇
Ṡ = −⍺. sign(s) − Q. S (III.19)
Dans la deuxième loi de convergence figure une puissance fractionnaire de la fonction de
glissement qui multiplie le signe de celle-ci, comme suit :
Une autre solution plus efficace pour résoudre le problème de réticence est l’introduction
de nouvelles dynamiques dans la commande. Cette technique est à la base du concept du mode
glissant d’ordre supérieur ou le problème de la discontinuité due à l’élément de commutation
Page 55
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
est déplacé sur les dérivées d’ordre supérieur ce qui permet de réduire la réticence tout en
conservant les propriétés de robustesse et de la précision de la loi glissante d’ordre 1.
Sφr = φréf
r − φr (III.21)
SΩr = Ωréf
r − Ωr (III.22)
(Ω̇réf ̇ réf
r − Ωr ). (Ωr − Ωr ) < 0 (III.24)
1 𝑟é𝑓 1 2
VΩ(x) = (S 2 (x)) = (Ω𝑟 − Ω𝑟 ) (III.25)
2 2
(φ̇réf réf
r − φ̇r ). (φr − φr ) < 0 (III.26)
1 1 2
Vφ(x) = (S 2 (x)) = (φréf
r − φr ) (III.27)
2 2
Ṡ(φr) = φ̇réf
r − φ̇r (III.28)
Avec :
Page 56
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
φr M
φ̇r = − + i (III.29)
Tr Tr ds
1 M
Ṡ(φr) = φ̇réf
r + φr − i (III.30)
Tr Tr ds
Ṡ(φr)Sat(S(φr)) ≤ −𝜂 (III.31)
1 M
φ̇réf
r + φr − i ≤ −ηSat(S(φr )) (III.32)
Tr Tr ds
Tr 1
ids = φ̇réf
r + φr + K1 Sat(S(φr )) (III.33)
M M
d. Régulation de la vitesse
Ṡ(φr ) = Ω̇réf ̇
r − Ωr (III.34)
En remplaçant l’équation (II.24) du 2éme chapitre, dans l’équation (II.36), on obtient :
1 M
Ṡ(φr ) = φ̇réf
r − P φr isq + Cr (III.35)
J Tr
1 M
(Ω̇réf
r − J P L φr isq + Cr ) ≤ −ηSat(S(Ωr )) (III.37)
r
1 JLr 1 JL
isq = . (Ω̇ réf
r + Cr ) + . r . K 2 Sat(S(Ωr )) (III.38)
φr MP φ MP r
La figure (III-9) représente le schéma bloc de simulation du réglage par mode glissement
associe à la commande vectorielle indirecte. Le choix des gains se fera de façon à imposer la
Page 57
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
valeur désirée à la sortie du régulateur .on notons que les gains des régulateurs sont donnés en
annexe3.
Scope
3 w_ref
wref iqs_ref 1
1 w i sq
wm
Subsystem
phi_ref
ids_ref 2
0.7
phi i sd
phi _ref
Subsystem1
Scope1
2
phi _mes
Au départ on impose à la machine une vitesse de référence égale à 157 rad/s, et à t=2s en
introduit un couple de charge égale à 5Nm. Les résultats obtenus sont présentées sur la figure
III.10.
Page 58
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
Couple (N.m)
2
Couple (N.m)
40
sabc
0
0
Courant I
30
-2 5
-0.2
20 1 1.0005 1.001 1.0015 1.002 1.0025 1.003
(A)
-4 Temps(s)
sabc
10
-6 0
Courant I
0
-8
-10
-10 -5
2.2 2.21 2.22 2.23 2.24 2.25 2.26
-20
Temps(s) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
-12
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
20 0 Isq
Isq-réf
-5
Courant Isq (A)
(A)
0.3
15
-10
sd
0.2
Courant I
0.1
-15
sd
0
Courant I
10 1.6
-20 -0.1
-0.2
1.55 -25
5 1 1.001 1.002 1.003 1.004 1.005 0.5 0.501 0.502 0.503
Temps(s) Temps(s)
-30
-35
0 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
Flux(Web)
0.7002
80 0.4
0.7002
60
0.3
Flux(Web)
155 0.7001
vitessse(rad/s)
40 150 0.7001
0.2
145 0.7
20
140 0.1 0.7
0.6 0.61 0.62 0.63 0.64 0.65 0.66
0 1.95 2
Temps(s)
Temps(s)
0
-20 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
Temps(s)
Page 59
Chapitre III commande par mode glissant de la machine asynchrone
Les résultats de simulation montrent que la vitesse rotorique suite la vitesse de référence,
sa réponse est rapide sans dépassement ni erreur statique, le couple électromagnétique subit à
un dépassement à chaque variation de charge puis il rejoint sa valeur finale et que l'allure du
courant en quadrature est proportionnelle à celle du couple électromagnétique, ce qui montre de
façon plus claire le découplage existant. On remarque aussi que le flux réel est confondu avec celle de
référence.
III.11. Conclusion
Dans ce contexte, nous avons présenté tout d’abord un rappel théorique sur la commande
par mode de glissement des systèmes à structure variable, nous avons ensuite abordé la
conception de l’algorithme de commande avec ces déférentes étapes, puis on a appliqué cette
dernière sur le MAS, et enfin des résultats de simulation sont présentés et commentés.
La régulation de la vitesse par le mode de glissement, telles quelle soient les plages de
fonctionnement étudiées, les réponses sont rapides à vide et robustes lors de la variation de la
charge. Afin de Le test de robustesse effectué montre clairement que le système est insensible.
Page 60
Chapitre IV :
Teste de robustesse
Chapitre IV Teste de robustesse
IV. Introduction
Afin de tester la robustesse de la commande par mode glissant nous avons étudié
l’influence des variations paramétriques sur les performances du réglage de la vitesse. Nous
considérons des variations sur l’inertie, ainsi que sur la résistance statorique.
Page 62
Chapitre IV Teste de robustesse
Couple(N.m)
Couple (N.m)
0
20
20 -0.1
10
-0.2
0 10 1.95 1.951 1.952 1.953 1.954 1.955
0.2 Temps(s)
Couple (N.m)
-10 0
0
-20
-10
-30 -0.2
1 1.001 1.002 1.003 1.004
Temps(s)
-20
-40 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
Flux rotorique (Wb)
0.8
Flux rotorique (Wb)
0.8
0.7
0.7
Flux-réf
0.6 Flux-réf
Flux-mes 0.6 Flux-mes
0.5
Flux (Wb)
0.5
Flux(Wb)
0.4
0.4
0.3
0.3
0.2
0.2
0.1
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0
Temps(s) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
100 Wr 100
Vitesse (rad/s)
Vitesse (rad/s)
80 80 160
160
155
60 60
Vitesse (rad/s)
Vitesse (rad/s)
150
150
40 140 40 145
130 20 140
20
1.9 1.95 2 2.05 2.1 2.15 2.2 135
0 Temps(s) 0 1.96 1.98 2 2.02 2.04 2.06
Temps(s)
-20 -20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s) Temps(s)
Figure IV.1 : Résultats de tests de robustesse pour les deux commandes avec variation
de résistance statorique(Rs’=15)
Page 63
Chapitre IV Teste de robustesse
50 0.2
50
Couple(N.m)
40 0.1
Couple (N.m)
Couple(N.m)
0
30
0
0.2 -0.1
20
Couple (N.m)
-0.2
1 1.001 1.002 1.003 1.004
-50 0
10 Temps(s)
0
-100 -0.2
0.5 0.501 0.502 0.503 0.504 -10
Temps(s)
-20
-150 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
0.7 0.7
Flux-réf Flux-réf
0.6 0.6
Flux-mes Flux-mes
0.5 0.5
Flux(Wb)
Flux(Wb)
0.7
0.4 0.4
0.7
Flux(Wb)
0.7
0.2 0.2
0.6999
1 1.02 1.04 1.06 1.08 1.1
0.1 0.1 Temps(s)
Vitesse(rad/s)
100
80
100
60
Vitesse(rad/s)
155
40 150
50 145
20
140
Figure IV.2 : Résultats de tests de robustesse pour les deux commandes avec variation du
moment d’inertie (J’=0.5kg/𝑚2 ).
Page 64
Chapitre IV Teste de robustesse
5.2
40 0.2
5.1 40
Couple(N.m)
5
Couple(N.m)
4.9 30 0
Couple(N.m)
20
0.5 0.501 0.502 0.503 0.504 0.505 20 -0.2
Temps(s) 0.5 0.501 0.502 0.503 0.504 0.505
Temps(s)
0 10
0
-20 -10
-20
-40 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
Flux rotorique (Wb) Flux rotorique(Wb)
0.8 0.8
0.7
0.6
Flux-réf 0.6 Wr-réf
Flux-mes Wr
0.5
Flux(Wb)
Flux(Wb)
0.4 0.4
0.3
0.2 0.2
0.1
0 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 1 2 3
Temps(s) Temps(s)
Vitesse rotorique (rad/s)
200 Vitesse rotorique (rad/s)
Wr-réf 200
Wr Wr-réf
150 Wr
150
Vitesse(rad/s)
Vitesse(rad/s)
100
160
160 100
Vitesse(rad/s)
150
Vitesse(rad/s)
50 150
140
140 50
130
1.9 1.95 2 2.05 2.1
0 130 Temps(s)
1.9 1.95 2 2.05 2.1
T emps(s)
0
-50 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 Temps(s)
Temps(s)
Figure IV.3 : Résultats de tests de robustesse pour les deux commandes avec variation du
moment d’inertie (J’=0.5kg/𝑚2 ) et la résistance statorique (Rs’=15).
Page 65
Chapitre IV Teste de robustesse
Les résultats illustrés dans les figures IV.1, 2,3, montrent l’efficacité de la commande par
mode glissant où la vitesse de rotation, couple électromagnétique et le flux rotorique suit
convenablement la consigne, sans dépassement malgré la variation des paramètres de la
machine tandis qu’en mode PI, la vitesse de rotation , couple électromagnétique et le flux
rotorique prend la valeur de la consigne après un dépassement.
IV.3. Comparaison entre les commandes FOC et CSV par mode glissant
Après l’étude qui est faite sur les deux techniques de commande de la MAS, et les
résultats de simulation obtenus, nous pouvons faire une comparaison entre les formes de base
de ces deux méthodes, les résultats sont donnés dans le tableau suivant
Page 66
Chapitre IV Teste de robustesse
IV.4. Conclusion
On peut conclure que les deux méthodes présentent chacune des avantages et des
inconvénients, mais la commande par mode glissant semble la technique la plus robuste, enver
les changements paramétriques externe de la machine, vu les progrès actuels en matière de
calculateurs et de composants semi-conducteurs qui sont en faveur de cette méthode.
Page 67
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Afin d’aborder cette étude, nous avons consacré le premier chapitre aux généralités sur
le MAS et les différentes Stratégies de commande d’une machine asynchrone.
Dans le troisième chapitre, nous nous sommes intéressés à l’application de l’une des
techniques de commande robuste, nommée commande par mode de glissement. Les résultats
obtenus ont montré que cette technique de réglage apporte des améliorations remarquables par
rapport aux autres techniques de réglage, Car les régulateurs par mode de glissement offrent
de bonnes performances statique et dynamique, un rejet quasi-total de la perturbation, comme
ils accordent une bonne poursuite.
Dans le dernier chapitre, nous avons fait un test de robustesse de la commande par mode
glissant et la commande vectorielle nous avons étudié l’influence des variations paramétriques
de la machine asynchrone.
Le travail réalisé à atteint une bonne partie de son objectif, mais ça reste le phénomène
de chattering le problème majeur pour ce type de commande. Pour cela on propose comme
perspective l’utilisation de la commande par mode glissant d’ordre 2 l’algorithme de super-
twisting pour remédier ce problème.
Références bibliographique
[4] H.Chekireb. ‘‘Investigation sur les modèles de commande non linéaire de la machine
asynchrone’’. thèse de doctorat, ENP, 2003.
[5] M. PINARD ‘‘Commande électronique des moteurs électrique’’ Edition DUNOD, année
2004.
[6] C. Canudas de Wit, ‘‘modélisation control vectoriel et DTC ’’, commande des moteurs
asynchrones volumes 1, 2001.
[9] S. Zaidi. ‘‘Command non linéaire du moteur à induction ’’mémoire de magister, université
de Batna, 2006.
[11] T.Von Raumer. ‘‘Commande adaptative non linéaire de la mchine asychrone’’. These de
doctorat,INP Grenoble,1994.
[12] E. merabet ‘‘Commande floue Adaptative d'une Machine Asychrone double Etoile’’,
Mémoire de Magister en Electrotechnique Université de Batna 2008.
[13] Chekima Djamel,'' Commande d'une machine asynchrone par logique floue", Thèse de master,
Université de El-Oued 2014.
[14] Slotine, J.-J. E., & Li, W.”Applied Nonlinear Control”. London: Prentice-Hall, Inc. 1991.
Références Bibliographique
[15] Bartolini, G., Ferrara, A., Usai, E., and Utkin, V.I., “On multi-Input chattering free second
order sliding mode control”, IEEE Trans. Auto. Control. vol. 45, n°9, pp 1711-1717, 2000.
[17] H. Bühler, ”Réglage par mode de glissement ”, traité d’électricité, 1ère édition, presses,
1991.
[18] Levant, A., “Sliding order and sliding accuracy in sliding mode control”, International
Journal of Control, vol 58, no 6, pp 1247–1263, 1993.
[21] C. Chaigne, E. Etien, S. Cauёt, L.Rambaul "Commande vectorielle sans capteur des
machines asynchrones " Edition HERMES SCIENCE PUBLISHING, LAVOISIER, 2005.
[22] C. Divoux, " Le moteur asynchrone triphasé " Article presse académie Caen Sciences de
l’ingénieur en S, 2003.
[25] L. BAGHLI, << Modélisation et Commande de la Machine Asynchrone >>, notes de cours,
IUFM de Lorraine-UHP, 2003/2004.
[28] J.P. Caron, J.P. Hautier « modélisation et commande de la machine asynchrone» Edition
technique France_1998.
[31] N. Bouali, « Etude d'un système photovoltaïque connecté au réseau par un onduleur
multiniveaux, multicellulaires », Mémoire de Magister de l'université de Béjaia, 2008.
[32] W. Xiao « A Modi.ed Adaptative Hill Climbing Maximum Power Point Tracking (MPPT)
Control Method for Photovoltaic Power Systems ». The university of British Columbia 2003.
[34] Mezian Salima," Commandes adaptative et prédictive de la machine asynchrone ", Thèse
de doctorat, Mentouri de Costantine 2009.
[35] Michael A. Johnson & Mohammad H.Moradi, PID Control New Identification andDesign
Methods, Springer-Verlag London Limited, 2005.
[36] Katsuhiko Ogata, Modern Control Engineering, Prentice Hall, Upper Saddle River,
NewJersy, 1997.
[38] Akihiro Oi « Design and Simulation of Photovoltaic Water Pumping System ». Faculty of
Cali-fornia Polytechnic State University 2005.
[40] V. I. Utkin. Variable structure systems with sliding modes. IEEE, Trans.on Automatic
Control, AC-22:212-222, 1977.
[41] S.V. Emelyanov. Variable structure control système. Moscow Nauka, 1967.
[47] T.Zahrieva, " commande à structure variable appliqué à un moteur synchrone”, Diplôme
de recherche de l’INSA de Toulouse (DRUT), 2000.b1
[48] A.Meroufel, « commande découplée d’une machine asynchrone sans capteur mécanique
», thèse de doctorat d’état, Université de Sidi Bel Abbes, 2004.b2
[50] M. Kercha, “Commande par mode de glissement d’un moteur pas à pas à aimant
permanent”, Mémoire de Magister de l’Université de Batna, 2005.
[52] A.Saibi "Commande par Régulateurs IP et par Mode de Glissement d'une Machine
Synchrone à Double Etoile" Thèse de magistère de l’école nationale polytechnique d’El-
Harrach Alger spécialité : Génie Automatique, 2006.
[53] AP0801701. “Constant V/f Control of Induction Motors Using Space Vector Modulation”.
Infineon Technologies AG 2006. www.infineon.com)
[54] Allaoua H., Allaoua B., 2014 -Contribution à la commande de la machine asynchrone par
DTC et logique floue. Mémoire Master, université Abderrahmane Mira de Bejaia.
[55] Guediri Abdelhafid, Guediri Mourad, Atallah Mohamed Djemoui , 2019-Commande par
logique floue appliquée à la machine asynchrone.-Mèmoir Master Université Echahid Hamma
Lakhrad El-Oued.
[57] (HARROUCHE F., 2019 - Etude Comparative de Deux Méthodes D’optimisation d’un
Système de Classification des Défauts Mécaniques par la Logique Floue,Université Ferhat
Abbas Sétif.)
[58] MITCHELL M., 1998 - An Introduction to Genetic Algorithms, A Bradford Book the MIT
Press Cambridge, Massachusetts • London, England Fifth printing, First MIT Press paperback
edition.
Documents internet
[Web2] wikipedia.org/wiki/Commande_directe_du_couple.
Annexe
Annexe
Annexe
La machine utilisée est une machine asynchrone à cage d’écureuil standard. Ses
paramètres principaux sont présentés dans le tableau suivant :
Paramètres Valeurs
Tension V 220/380 (V)
Puissance utile Pu 746 (W)
Vitesse de rotation nominale Wn 1433 (tr/min)
Fréquence f 50 (Hz)
Courant I 3,4 (A)
Inertie J 0,0012 (kg/m2)
Inductance mutuelle M 0,44 (H)
Inductance cyclique statorique Ls 0,462 (H)
Inductance cyclique rotorique Lr 0,462 (H)
Résistance statorique Rs 5,72 (Ω)
Résistance rotorique Rr 4,2 (Ω)
Coefficient de frottement visqueux F 0
Nombre de pair de pôles P 2
Paramètres Valeurs
Régulateur de flux φr Kp(φr)= 7 ,Ki(φr)=44
Régulateur de vitesse wr Kp(wr)=9 ,Ki(wr)=0,1
Régulateur de flux φr KMG(φr)=31
Régulateur de vitesse wr KMG(wr)=1060
Résumé
Résumé
Mots clés : machine asynchrone, commande robuste, régulateur, mode glissant d’ordre un
Abstract: The main aims in the context of this thesis is the study of the robust control of the
asynchronous machine. The technique of control used is the sliding mode order one , in order
to improve the performance and to remedy the problems of the uncertainties caused by
parametric variations during operation and to ensure the good of static and dynamic
performance of the system. The first structure uses a classical regulator type PI.On the other
hand, the second structure, based on a variable structure regulator SMC1. The results of the
identification are validated by a Simulink simulation under MATLAB.
Keywords: asynchronous machine, robust control, regulator, first order sliding mode