Kyobon Sept2019 BV PDF
Kyobon Sept2019 BV PDF
Kyobon Sept2019 BV PDF
Livret de pratique
Gohonzon inscrit par Nichiren en 1280
1
Pratique personnelle
Notre cérémonie qui s'appelle en japonais Gongyo [pratique assidue] est célébrée deux fois par jour
pour commencer et finir chaque journée avec les Trois Trésors que sont le Bouddha, le Dharma et le Sangha.
Le Sutra du Lotus renferme et concrétise tous les enseignements du Bouddha. Chaque caractère
représente le corps, la voix et le cœur du Bouddha. Pour ce faire, nous devons prononcer chaque mot
distinctement avec une voix sonore venant de la profondeur de notre diaphragme, ni trop lentement ni trop
vite, avec sérénité.
Il n’y a pas de règle stricte pour le déroulement du Gongyo. Chaque école nichirénienne adapte cette
cérémonie selon ses rites. Seuls les chapitres Hoben-pon (2è) et Juryo-hon (16è) sont communs à tous les
temples et plus particulièrement le passage en vers, le Jigage, qui sont lus à haute voix une seule fois, en
sino-japonais ou dans la langue du pays, ou encore en alternance. Il est important d’être concentré sur la
lecture (voir, entendre, comprendre), et donc peu recommandé de les réciter par cœur. Les autres passages
du Sutra ainsi que les textes secondaires [shomyo] sont en option et généralement lus dans les temples par
les moines, lors de pratiques collectives.
La partie la plus importante est la récitation de daimoku. La durée en est libre mais sa qualité bien
plus importante que la quantité. Rester concentré et pratiquer sincèrement avec son cœur jusqu'à ressentir la
plénitude en sont la clé.
La méditation silencieuse avant et/ou après Gongyo doit permettre d’arrêter le défilement incontrôlé
des pensées et émotions, et d’en tirer ainsi les meilleurs bienfaits.
Lorsque nous faisons Gongyo à plusieurs, les titres en caractères gras sont récités par la personne qui
conduit la pratique ; les autres passages sont récités par toute l'assistance.
Le gong sert à marquer le début, la transition ou la fin d'une section. Le nombre de coups est à la
discrétion de chacun. D'habitude on le frappe trois, deux ou une seule fois selon les sections. Dans des
cérémonies avec une nombreuse assistance, on peut utiliser des instruments de percussion (mokugyo,
mokusho ou taiko) pour marquer le rythme avec un battement par syllabe.
Notre attitude physique et mentale pendant Gongyo est essentielle. Cette pratique est la
commémoration de notre rencontre avec le Bouddha atemporel et l'occasion pour nous de reconnaître et
d'activer la nature de bouddha inhérente à notre propre vie. Pendant Gongyo, il importe ainsi de s’efforcer de
faire croître et concrétiser un sentiment profond de respect et de vigilance.
Il est tout aussi important de se tenir bien droit, en dégageant le diaphragme, pour que le souffle ne
soit jamais entravé. On peut s’asseoir sur une chaise, un tabouret de pratique, un coussin, par terre en
position japonaise, en lotus, en demi-lotus, en quart de lotus. En position par terre, les jambes allongées
devant soi sont déconseillées, ainsi que le balancement du corps et les frottements trop répétés du juzu
[chapelet bouddhique].
Le respect que nous devons à nous-mêmes et au lieu où s’exerce notre recherche spirituelle nous fait
veiller à ce que le butsudan [autel bouddhique] et son environnement soient propres et bien rangés. Nous
offrons des fleurs, du feuillage vert, des bougies et de l'encens ainsi que d'autres présents. Nous nous lavons
les mains et nous vêtons de manière correcte pour cet exercice spirituel. Tous les jours, nous offrons au
Bouddha une coupe d'eau fraîche que l'on retire après le service du soir. Nous expérimentons en cela la
paramita [perfection] du don.
2
Pratique biquotidienne
Méditation silencieuse
(Frapper le gong trois fois)
Face au mandala Gohonzon, s’asseoir confortablement, le dos droit et le menton légèrement baissé afin
que les yeux (ouverts, fermés ou entre’ouverts) soient dirigés vers le bas.
Les lèvres closes et la langue contre le palais, positionner les mains sur les cuisses en hokkai jo–in (le
dos de la main gauche posé sur la paume de la main droite et le bout des pouces se touchant).
En suivant le rythme de sa respiration naturelle, concentrer les perceptions sur le centre des énergies
physiques et spirituelles (le point “tanden’’ situé trois doigts sous le nombril, à mi–chemin entre la paroi
abdominale et la paroi dorsale).
Compter 10 cycles d’inspir / expir en concentrant sa pensée uniquement sur le souffle ; si des pensées
parasites surviennent, c’est signe de perte de concentration. Rectifier la posture et recommencer à compter
en partant de 1. L’important est de rester serein et conscient du présent. Lorsque cette méditation silencieuse
est terminée, suivre les instructions dans l’ordre indiqué dans le livret [kyōbon].
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1) Triple refuge [Tirasana en pali]
Invocation
4
2) Versets d’ouverture du Sutra [Kaikyoge]
(Frapper le gong)
Il est difficile, même durant des millions de kalpas, de rencontrer le Dharma merveilleux,
enseignement suprême, d'une extrême profondeur.
Aujourd'hui nous pouvons le voir, l'entendre, le recevoir et notre vœu est de comprendre cet
enseignement le plus élevé de l'Ainsi–Venu.
Bien qu'il soit difficile à appréhender, en le voyant, l'écoutant ou l'expérimentant, tout être
peut s'approcher de l'Éveil.
En lui s'expriment le Corps de sagesse, le Corps du Dharma et, dans ses caractères, le Corps
manifesté du Bouddha.
Tous les bienfaits illimités sont contenus dans ce Sutra qui, tel un parfum, imprègne sans
même qu'on s'en aperçoive, tout ce qui l'entoure.
Que l'on possède la sagesse ou non, qu'on y croie ou qu’on le dénigre, tout homme peut
modifier son karma de souffrances, se purifier et, grâce à ce Sutra, parvenir à l'Éveil.
Il est le merveilleux Sutra infiniment profond des bouddhas des trois phases de la vie.
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3) Lecture du Sutra du Lotus
(Frapper le gong, puis réciter les deux chapitres)
妙 法 蓮 華 経。
Myo Ho Ren Ge Kyo
Dharma Merveilleux du Sutra du Lotus
方便 品。 第二
Ho–ben pon Dai ni
Moyens opportuns – Chapitre II
6
名称普聞。 成就甚深。 未曾有法。
Myo–sho fu mon Jo–ju jin–jin Mi–zo–u ho
leur nom fut universellement connu. Ils ont mené à accomplissement le Dharma
extrêmement profond qui n'a jamais été révélé
力。 無所畏。 禅定。
Riki Mu–sho–i Zen–jo
De par ses forces, son intrépidité, son dhyana,
7
解脱。 三昧。 深入無際。
Ge–das San–mai Jin nyu mu–sai
ses détachements, son samadhi, il a pénétré profondément le sans–limites et
如来 能 。 種種分別。 巧説諸法。
Nyo–rai no Shu–ju fun–betsu Gyo ses–sho ho
l'Ainsi–Venu opère habilement de multiples distinctions, enseigne adroitement
les multiples dharmas,
8
(Passage marqué d’un astérisque* à lire trois fois)
諸法実相。
Sho–ho–jis–so,
l'aspect réel des phénomènes :
所謂諸法。 如是相。
* Sho i sho–ho Nyo ze so
ainsi est leur aspect,
如是性。 如是体。
Nyo ze sho Nyo ze tai
ainsi est leur nature, ainsi est leur entièreté,
如是力 。 如是作。
Nyo ze riki Nyo ze sa
ainsi est la potentialité, ainsi est l'énergie manifestée,
如是因。 如是縁。
Nyo ze in Nyo ze en
ainsi est la cause latente, ainsi est la condition,
如是果。 如是報。
Nyo ze ka Nyo ze ho
ainsi est l'effet latent, ainsi est la rétribution,
如是本末究竟等。
Nyo ze hon–matsu–ku kyo to
ainsi est la cohérence de l'origine à la fin."
9
妙 法 蓮 華 経。
Myo Ho Ren Ge Kyo
Dharma Merveilleux du Sutra du Lotus.
如来寿量品。 第十六。
Nyo–rai ju–ryo hon Dai ju–roku
Longévité de l’Ainsi–Venu – Chapitre XVI
三藐三菩提。 然善男子。
San–myaku–san–bo–dai Nen zen nan shi
complet, parfait, sans supérieur. Pourtant, Hommes de bien,
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辟支仏。 以無漏智。 不能思惟。
Hyaku shi butsu I mu ro chi Fu no shi yui
les pratyekabuddhas ne peuvent avec leur prajna en imaginer
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那由佗。 阿僧祇劫。 自従是来。
Na–yu–ta A–so–gi ko Ji ju ze rai
nayuta, asogi kalpas. Et depuis ce temps-là,
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随所応度。 処処自説。 名字不同。
Zui sho o do Sho sho ji setsu Myo ji fu do
Alors, selon que leur esprit était ouvert ou non, je faisais mon apparition dans
de nombreux mondes, sous différents noms,
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教化衆生。 令入仏道。 作如是説。
Kyo ke shu–jo Ryo nyu butsu do Sa nyo ze setsu
dont j'ai usé pour donner mon enseignement aux hommes et faire qu'ils s'engagent
sur la Voie du Bouddha.
16
見於三界。 如斯之事。 如来明見。
Ken no san gai Nyo shi shi ji Nyo–rai myo ken
ce qu'en perçoivent ceux qui vivent dans les trois mondes. L'Ainsi–Venu voit
clairement
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復倍上数。 然今非実滅度。 而便唱言。
Bu bai jo shu Nen kon hi jitsu metsu do Ni ben sho gon
elle durera encore deux fois plus de kalpas. Cependant, je prédis ma propre mort,
19
皆如是。 為度衆生。 皆実不虚。
Ho kai nyo ze I do shu jo Kai jip–pu ko
agissent toujours ainsi, ayant en vue le salut de tous les êtres vivants, et que
leurs enseignements sont véridiques et non vains.
21
見其父来。 雖亦歓喜問訊。 求索治病。
Ken go bu rai Sui yak–kan gi mon jin Gu shaku ji byo
bien qu’ils soient tout aussi heureux de voir leur père et qu'ils l'aient
而謂不美。父作是念。 此子可愍。
Ni i fu mi Bu sa ze nen Shi shi ka min
est inefficace malgré sa couleur et son parfum agréables. Alors le père réfléchit :
"Mes pauvres enfants !
22
勿憂不差。 作是教已。 復至佗国。
Mot–tsu fu sai Sa ze kyo i Bu shi ta koku
sans penser qu'il est inefficace." Les ayant conseillés ainsi, il repart pour une
autre contrée
23
尋便来帰。 咸使見之。 諸善男子。
Jin ben rai ki Gen shi ken shi Sho zen nan–shi
revient chez lui afin qu’ils puissent tous le voir. Hommes de bien,
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Jigage
(Frapper le gong)
自我得仏来 所経諸劫数
Ji ga toku butsu rai Sho kyo sho kos–shu
Depuis que j'ai atteint l'Éveil, d'innombrables kalpas
無量百千万 億載阿僧祇
Mu–ryo hyaku sen man Oku sai a–so–gi
se sont écoulés : cent mille asogi kalpas.
常説法教化 無数億衆生
Jo–sep–po kyo ke Mu–shu oku shu–jo
J'ai continuellement enseigné le Dharma, guidant d'infinis millions d'hommes
令入於仏道 爾来無量劫
Ryo nyu o butsu–do Ni rai mu ryo ko
pour entrer dans la Voie de Bouddha et ce, depuis d'innombrables kalpas.
為度衆生故 方便現涅槃
I do shu–jo ko Ho–ben gen Nehan
Pour sauver les êtres, comme moyen opportun je laisse le peuple croire en mon
nirvana.
而実不滅度 常住此説法
Ni jitsu fu metsu–do Jo ju shi sep–po
Pourtant, je ne meurs pas réellement, mais suis toujours ici, enseignant le Dharma.
我常住於此 以諸神通力
Ga jo ju o shi I sho–jin zu riki
Je suis atemporel, utilisant mes pouvoirs mystiques
令顛倒衆生 雖近而不見
Ryo ten do shu–jo Sui gon ni fu ken
pour guider les hommes déchus, incapables de me voir bien que je sois proche.
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衆見我滅度 広供養舎利
Shu ken ga metsu–do Ko Ku–yo sha ri
Quand ils voient mon décès et rendent grand hommage à mes reliques,
咸皆懐恋慕 而生渇仰心
Gen kai e ren bo Ni sho katsu go shin
tous ressentent du regret, et la vénération jaillit de leur cœur.
衆生既信伏 質直意柔軟
Shu–jo ki shin buku Shichi jiki nyu nan
Les êtres deviennent pieux, doux et bienveillants.
一心欲見仏 不自惜身命
Is–shin yoku ken butsu Fu ji shaku shin myo
Leur seul désir est de voir le Bouddha, et ils ne donnent pas leur vie à contrecœur.
時我及衆僧 倶出霊鷲山
Ji ga gyu shu so Ku shutsu ryo ju sen
A ce moment, mon Sangha et moi apparaissons ensemble sur le Pic du Vautour.
我時語衆生 常在此不滅
Ga ji go shu–jo Jo zai shi fu metsu
Alors je dis aux hommes que je suis toujours ici, jamais mort,
以方便力故 現有滅不滅
I ho–ben riki ko Gen u metsu fu metsu
et par la puissance de mes stratagèmes, je me manifeste comme mort ou non.
余国有衆生 恭敬信楽者
Yo koku u shu–jo Ku gyo shin gyo sha
Si dans d'autres mondes il y a ceux qui me révèrent, me recherchent et croient,
我復於彼中 為説無上法
Ga bu o hi chu I setsu mu jo ho
parmi eux j'enseigne aussi le plus élevé de tous les Dharmas.
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汝等不聞此 但謂我滅度
Nyo to fu mon shi Tan ni ga metsu–do
Mais vous ne m'écoutez pas et pensez seulement que je meurs.
我見諸衆生 没在於苦海
Ga ken sho shu jo Motsu zai o ku kai
Je vois les êtres plongés dans une mer de douleur ;
故不為現身 令其生渇仰
Ko fu i gen shin Ryo go sho katsu go
pourtant je ne me montre pas encore, mais les amène à désirer me voir.
因其心恋慕 乃出為説法
In go shin ren bo Nai shutsu i sep–po
Quand leurs cœurs s’attachent à moi, j'apparais aussitôt pour enseigner le Dharma.
神通力如是 於阿僧祇劫
Jin zu riki nyo ze O a–so–gi ko
Ainsi sont mes pouvoirs mystiques, depuis d'innombrables kalpas.
常在霊鷲山 及余諸住処
Jo zai ryo ju sen Gyu yo sho ju sho
J'ai toujours été au Pic du Vautour et dans d'autres lieux.
衆生見劫尽 大火所焼時
Shu–jo ken ko jin Dai ka sho sho ji
Alors que les êtres voient un kalpa de déclin et le monde embrasé de flammes,
我此土安穏 天人常充満
Ga shi do an non Ten nin jo ju man
ma terre est paisible, toujours emplie de devas et d'hommes.
園林諸堂閣 種種宝荘厳
On rin sho do kaku Shu ju ho sho gon
Les jardins, les bosquets, les palais sont décorés de joyaux inestimables.
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宝樹多花果 衆生所遊楽
Ho ju ta ke ka Shu jo sho yu–raku
Des arbres précieux sont couverts de fleurs et de fruits, et les êtres y vivent
dans la joie.
諸天撃天鼓 常作衆伎楽
Sho ten kyaku ten ku Jo sa shu gi gaku
Les devas frappent sur les tambours célestes et créent sans fin des musiques
harmonieuses,
雨曼陀羅華 散仏及大衆
U man da ra ke San butsu gyu dai shu
les fleurs mandarava pleuvent sur le Bouddha et les hommes.
我浄土不毀 而衆見焼尽
Ga jo do fu ki Ni shu ken sho jin
Ma Terre Pure est indestructible, mais la multitude la voit consumée,
憂怖諸苦悩 如是悉充満
U fu sho ku–no Nyo ze shitsu ju man
remplie de tristesse, de crainte et de souffrances, lieu de troubles innombrables.
是諸罪衆生 以悪業因縁
Ze sho zai shu–jo I aku go in nen
Tous ces hommes qui ont commis des fautes renaissent conditionnés par
leur mauvais karma,
過阿僧祇劫 不聞三宝名
Ka a–so–gi ko Fu mon san bo myo
et des asogi kalpas passent sans qu’ils entendent les noms des Trois Trésors.
諸有修功徳 柔和質直者
Sho u shu ku doku Nyu wa shichi jiki sha
Tous ceux qui ont accumulé des mérites, qui sont doux, conciliants, honnêtes et
droits,
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則皆見我身 在此而説法
Sok–kai ken ga shin Zai shi ni sep–po
peuvent tous me voir tel que je suis, résidant en ce monde et enseignant le
Dharma.
或時為此衆 説仏寿無量
Waku ji i shi shu Setsu butsu ju mu–ryo
Parfois j'enseigne à cette multitude que la vie du Bouddha est incommensurable.
久乃見仏者 為説仏難値
Ku nai ken bus–sha I setsu butsu nan chi
Et à ceux qui ne voient le Bouddha qu'après une longue période, j'enseigne
qu'il est difficile de rencontrer le Bouddha.
我智力如是 慧光照無量
Ga chi riki nyo ze E ko sho mu–ryo
Tel est le pouvoir de ma sagesse dont la lumière éclaire infiniment loin.
寿命無数劫 久修業所得
Ju myo mu shu ko Ku shu go sho toku
Ma vie dure depuis des kalpas innombrables. J'ai obtenu cela après une longue
pratique.
汝等有智者 勿於此生疑
Nyo to u chi sha Mo–to shi sho gi
Vous, hommes sages, rejetez vos doutes à ce sujet.
当断令永尽 仏語実不虚
To dan ryo yo jin Butsu go jip–pu ko
Chassez–les une fois pour toutes. Les paroles du Bouddha sont vraies, et non
vaines.
如医善方便 為治狂子故
Nyo i zen ho–ben I ji o shi ko
Il est comme l'excellent médecin utilisant un stratagème pour guérir ses enfants
devenus déments.
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実在而言死 無能説虚妄
Jitsu zai ni gon shi Mu no sek–ko mo
Il vit mais leur dit qu'il est mort. Personne ne peut qualifier de mensonge
ses enseignements.
我亦為世父 救諸苦患者
Ga yaku i se bu Ku sho ku gen sha
J'agis comme le père de ce monde qui sauve la totalité des hommes souffrants
et affligés.
為凡夫顛倒 実在而言滅
I bon bu ten do Jitsu zai ni gon metsu
Pour les hommes ordinaires qui sont perturbés, je parle de ma mort bien qu’en
réalité je continue à vivre,
以常見我故 而生憍恣心
I jo ken ga ko Ni sho kyo shi shin
car s'ils pouvaient toujours me voir ici, ils commenceraient à devenir arrogants,
放逸著五欲 墮於悪道中
Ho itsu jaku go yoku Da o aku do chu
complaisants avec eux–mêmes, et tournés vers les cinq désirs ils tomberaient
dans les voies du mal.
我常知衆生 行道不行道
Ga jo chi shu jo Gyo do fu gyo do
Je sais toujours qui pratique la Voie et qui ne la pratique pas.
随応所可度 為説種種法
Zui o sho ka do I ses–shu ju ho
D'après cela, j'expose les divers enseignements les plus appropriés à leur salut.
毎自作是念 以何令衆生
Mai ji sa ze nen I ga ryo shu–jo
Je pense à tout moment à la manière de conduire les hommes
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得入無上道 速成就仏身
Toku nyu mu jo do Soku jo ju bus–shin
à la Voie insurpassable de sorte qu'ils puissent
atteindre la bodhéité sans délai.
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4) Écrits de Nichiren
3 - Zui-ji-i Gosho
Le Sutra du Lotus est l'enseignement véritable parce que le Bouddha
Shakyamuni y enseigne son cœur, exactement comme lorsqu'il atteignit
l'Éveil. Comme le cœur du Bouddha est immense, même ceux qui ne
comprennent pas les principes qu'il expose peuvent obtenir des bienfaits
inestimables en récitant ce Sutra. Comme la serpentaire rampante s’élève si
elle pousse au milieu du chanvre, qu'un serpent se redresse grâce au bambou,
si on a des amis droits, notre comportement se redresse. De la même façon,
si on met sa croyance dans le Sutra du Lotus, on accumule des vertus. (Le corps
et l'esprit des simples mortels, Minobu, date inconnue)
7 - Kaimoku sho
Que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons, si l'on abandonne le
Sutra du Lotus, on se condamne à l'enfer. Ici j'en fais serment : même si l'on
m'offre le trône du Japon à la seule condition d'abandonner le Sutra du Lotus
et d'adhérer aux enseignements du Sutra Kammuryo ju en priant pour
renaître sur la Terre Pure de l'Ouest ; même si l'on me menace, si je ne récite
pas le Nembutsu, de décapiter mon père et ma mère, quels que soient les
obstacles, tant que des hommes de sagesse ne m'auront pas prouvé que mes
enseignements sont erronés, je n'accepterai jamais les pratiques des autres
Écoles ! (Traité pour ouvrir les yeux, Sado, 1272)
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8 - Itai Dōshin Ji
Lorsque itai doshin, un même cœur dans des corps différents, prévaut parmi
les hommes, ils sont assurés d'atteindre leur but ; en revanche, s'ils agissent
en dotai ishin, un seul corps mais cœurs divisés, ils ne peuvent rien réaliser
de remarquable. Les littératures confucéenne et taoïste comportent plus de
trois mille volumes qui illustrent bien ce principe. L'empereur Shang Zhou, à
la tête d'une armée de 700 000 soldats, affronta le futur empereur Zhou Wu
Wang qui, lui, ne disposait que de 800 hommes. Or, grâce à leur parfaite
unité et en dépit de leur infériorité numérique, les hommes de Wu
remportèrent la victoire sur les troupes divisées de l'empereur Shang Zhou.
Une seule personne finira par échouer si ses buts sont contradictoires. Par
contre, cent, mille personnes animées d'un même esprit sont assurées de
réaliser leur objectif. (Différents par le corps, un en esprit, Minobu, 1275)
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12 - Dannotsu bo Gohenji
Continuer, comme vous le faites, à servir votre seigneur équivaut à pratiquer
le Sutra du Lotus jour et nuit. C'est d'une grande sagesse ! Considérez le
service de votre seigneur comme la pratique du Sutra du Lotus. C'est
précisément ce qui est dit dans le Hokke Gengi : "Rien de ce qui concerne la
vie quotidienne ou le travail n'est si peu que ce soit différent de la réalité
ultime." (Réponse à un croyant, Minobu, 1278)
14 - Ji ri kuyo Gosho
Il y a pour l'homme deux sortes de trésor : le vêtement et la nourriture. Un
sutra dit : "Tous les êtres sensitifs vivent grâce à la nourriture." La survie de
l'homme en ce monde dépend de la nourriture et des vêtements. Pour les
poissons, c'est l'eau le plus grand trésor et pour les arbres, le sol dans lequel
ils poussent. L'homme peut se maintenir en vie grâce à ce qu'il mange. C'est
pourquoi la nourriture est son trésor. Néanmoins, la vie elle-même est le plus
précieux de tous les trésors. (Le don de riz, Minobu, 1273 ?)
15 - Kaimoku sho
On lit dans le cinquième volume du Maka Shikan : "Les faibles bonnes
causes créées par un esprit qui n'est pas totalement dirigé vers le bien ne
suffisent pas à modifier le cycle de la naissance et de la mort. Mais si on
pratique la méditation, en parvenant à une profonde intuition-shikan, en
contrôlant les cinq agrégats dans sa vie, en évitant ainsi la maladie et en
réfrénant les désirs terrestres, alors on peut transcender le cycle de la vie et
de la mort." (Traité pour ouvrir les yeux, Sado, 1272)
16 - Tsuchi-ro Gosho
Demain, je dois partir pour la province de Sado. Dans le froid, ce soir, je
pense aux conditions qui doivent être les vôtres en prison et je partage votre
souffrance. Comme il est admirable que vous ayez lu la totalité du Sutra du
Lotus à la fois avec le corps et avec l'esprit ! Vous pourrez ainsi sauver votre
père et votre mère, vos six sortes de parents, et tous les êtres vivants. Les
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autres ne lisent le Sutra du Lotus qu'avec leur bouche, n'en lisant que les
mots, mais ils ne le lisent pas avec leur cœur. Et, même quand ils le lisent
avec le cœur, ils ne le lisent pas par leurs actes. Comme ils sont admirables,
en vérité, ceux qui, comme vous, lisent le Sutra à la fois avec le corps et avec
l'esprit ! (Lettre au moine Nichiro en prison, Eichi, 1271)
18 - Ho-on jo
Si la bienveillance de Nichiren est suffisamment vaste et universelle, Namu
Myoho Renge Kyo se propagera pendant dix mille ans et plus, pour l'éternité,
car ce Dharma a pour effet bénéfique de dessiller les yeux aveugles de tous
les êtres vivants du Japon, et de barrer la route qui conduit à l'enfer avici. Les
bienfaits qu'elle procure surpassent ceux de Saicho et de Zhiyi, ceux de
Nagarjuna et de Mahakashyapa. Cent ans de pratique dans la Terre de la
béatitude parfaite ne procurent pas un bienfait comparable à celui que permet
d'obtenir un seul jour de pratique en ce monde impur. Deux mille ans de
propagation du bouddhisme, aux deux époques du Dharma correct et du
Dharma formel, ne valent pas une seule heure de propagation dans celle des
Derniers jours du Dharma. Cela n'est dû en aucun cas à la sagesse de
Nichiren, mais c'est l'époque qui le veut ainsi. (Traité sur la dette de reconnaissance,
Minobu, 1276)
20 - Senji-sho
Les petites rivières se rassemblent pour former le grand océan et de
minuscules grains de poussière s'accumulent pour former un Mont Sumeru.
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Quand moi, Nichiren, j'ai commencé à croire dans le Sutra du Lotus, je
n'étais, dans tout le Japon, qu'une goutte d'eau ou un grain de poussière. Mais
par la suite, quand deux personnes, trois, dix, cent, mille, dix mille, et un jour
dix milliards de personnes en viendront à réciter le Sutra du Lotus et à
l'enseigner aux autres, elles formeront le Mont Sumeru de l'Éveil merveilleux
[myogaku] et le grand océan du nirvana. Ne cherchez nulle part ailleurs la
voie qui mène à la bodhéité ! (Le choix en fonction du temps, Minobu, 1275)
21 - Shoho Jisso Sho
Si vous avez le même esprit que Nichiren, vous devez être un bodhisattva
Surgi-de-Terre, et, puisque vous êtes un bodhisattva Surgi-de-Terre, il ne fait
aucun doute que vous êtes un disciple du Bouddha depuis le passé atemporel.
Il est écrit dans le chapitre XV : "Je leur enseigne depuis le passé
incommensurablement lointain." Il ne faut pas faire de discrimination entre
ceux qui propagent les cinq caractères de Myoho-Renge-Kyo, qu'ils soient
hommes ou femmes dans la période des Derniers jours du Dharma. S'ils
n'étaient pas les bodhisattvas Surgis-de-Terre, ils ne pourraient pas réciter
Daimoku. (La véritable réalité de la vie, Sado, 1273)
22 - Kaimoku Sho
Même si moi et mes disciples devons rencontrer diverses difficultés, si nous
n'instillons pas le doute dans nos cœurs, nous réaliserons naturellement la
bodhéité. N'ayez pas de doutes simplement parce que les cieux ne vous
accordent pas leur protection. J'ai enseigné cela jour et nuit à mes disciples,
mais malgré cela, ils commencent à douter et abandonnent leur foi. Au
moment crucial les hommes insensés oublient leurs promesses. (Traité pour ouvrir
les yeux, Sado, 1272)
24 - Niike Gosho
Ainsi, il faut douze jours pour aller de Kamakura à Kyoto. Si, ayant marché
pendant onze jours, vous vous arrêtez au matin du dernier jour, comment
pourrez-vous admirer le clair de lune sur la capitale ? Quoi qu'il advienne,
restez toujours proche du moine qui connaît le cœur de ce Sutra, continuez à
recevoir de lui l'enseignement correct et poursuivez pas à pas votre voyage
de la foi. (Lettre à Niike, Minobu, 1280)
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25 - Nichinyo Gozen Gohenji
Ne cherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Il n'existe que
dans notre chair, en nous, êtres ordinaires, qui gardons le Sutra du Lotus et
récitons Namu Myoho Renge Kyo. Le corps est le palais de la neuvième
conscience, réalité inchangeable qui régit toutes les fonctions de la vie. Être
"doté des dix états" signifie que tous les dix états, sans exception, sont
contenus dans le seul état de bouddha. (Le Véritable Aspect du Gohonzon, Minobu, 1277)
27 - Senji Sho
Le Bouddha Shakyamuni a énoncé une règle valable pour l'avenir en disant :
"Il faut suivre le Dharma et non la personne." Le bodhisattva Nagarjuna a
dit : "Fiez-vous aux commentaires qui s'appuient sur les sutras mais pas sur
ceux qui les dénaturent." Le Grand-maître Zhiyi a dit : "Ce qui est en accord
avec les sutras, il faut le croire et le mettre en pratique, mais n'accordez
aucune foi à ce qui n'offre ni preuve littérale ni preuve théorique." Le Grand-
Maitre Saicho a dit : "Il faut s'appuyer sur les enseignements du Bouddha et
ne pas prêter foi aux traditions transmises de manière orale." (Le choix en fonction
du temps, Minobu, 1275)
29 - Utsubusa-nyobo Gohenji
Proclamons ouvertement et clairement les mérites de Myoho-Renge-Kyo !
Comme le poison se change en élixir [hendoku iyaku], les sept caractères de
Namu Myoho Renge Kyo transforment le mal en bien. La Source des Joyaux
est appelée ainsi parce qu'en elle, les cailloux se transforment en pierres
précieuses. De même, ces cinq caractères peuvent changer un simple mortel
en bouddha. (Chevaux blancs et cygnes blancs, Minobu, 1280)
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30 - Ueno Dono Gohenji
Les fleurs s'épanouissent et donnent des fruits. La lune naissante ne manque
jamais de devenir pleine. Une lampe brille avec plus d'éclat quand on y
ajoute de l'huile. De même que la pluie est toujours profitable aux plantes et
aux arbres, lorsque les êtres humains créent de bonnes causes, ils ne peuvent
que prospérer. (Le troisième jour de la nouvelle année, Minobu, 1280)
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Récitation du Daimoku [Shodaigyo]
(Daimoku à volonté)
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Autres méditations
Tour-aux-Trésors [Hotoge ]
(Lire comme une seule syllabe celles qui sont liées par )
Shikyō nan ji Nyaku zan ji sha Gasoku kan gi Shobutsu yaku nen
Garder ce Sutra est difficile. Quiconque le fera sien, ne serait–ce qu’un seul
instant, provoquera mon allégresse et celle des autres bouddhas.
Nyoze shi nin Shobutsu sho tan Zesoku yū myō Zesoku shō jin
Une telle personne sera admirée des bouddhas. Ce sera une personne de valeur
et de courage,
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Prière pour la paix [Kigan Ekō]
(Frapper le gong)
Je prie pour que tous les êtres se tournent vers le Dharma Merveilleux ‘‘Myoho Renge
Kyo’’ et que tous les lieux deviennent des Terres de joie et de sérénité.
Je prie pour que toutes les personnes de ma famille développent leur esprit d'Éveil,
qu'elles vivent longtemps en bonne santé et que leur vie soit purifiée.
Puissent tous les bienfaits de la pratique s'étendre sur tous les êtres et que nous
obtenions tous l'Éveil du Bouddha.
(Frapper le gong autant de fois que de défunts vénérés ; terminer par trois coups espacés)
Je prie pour que tous mes ancêtres ainsi que mes amis défunts parviennent à
la bodhéité. (Citer intérieurement les noms des personnes vénérées.)
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Les quatre grands vœux du bodhisattva
[Shigu seigan]
(Frapper le gong)
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Cérémonies spéciales
Pratique pour la guérison des malades
Il est dit dans le Sutra du Lotus : "Je vous laisse cet excellent remède.
Prenez–le. Ne redoutez pas de ne pas guérir". Il est également dit : "Ce Sutra est
un excellent remède contre les maladies de tous les êtres. "
Ceux qui entendront ce Sutra seront aussitôt guéris de leurs maux, ils
ne vieilliront ni ne mourront. Nichiren Shōnin dit : "Même si la flèche
pointée vers le sol manque sa cible, même si quelqu’un arrive à attraper le
ciel vide, même si les marées s’arrêtent, même si le soleil se lève à l’ouest, il
est impossible que le pratiquant du Sutra du Lotus soit abandonné." Daimoku
à ………….
Puissent les mérites ainsi accumulés l’aider [les aider] à nettoyer son
[leur] karma, purifier ses [leurs] six sens, hâter son [leur] rétablissement et,
dans l’avenir, protéger sa [leur] santé pour qu’il[s] puisse[nt] jouir des
bienfaits du Sutra du Lotus et de la récitation de Daimoku.
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Commémoration des défunts
(Frapper le gong)
Il est dit dans le Sutra du Lotus : "Si dans l’avenir il se trouve une
personne de bien qui écoute ce Sutra, y croit et le vénère avec un cœur pur
exempt de doutes, elle ne tombera pas dans les trois mauvaises voies. Cette
personne renaîtra sur la Terre de Bouddha, entourée des bouddhas des dix
directions. Et où qu’elle naisse, elle entendra toujours parler du Sutra du
Lotus. Cette personne, qu’elle naisse dans le monde des hommes ou dans le
monde des dieux, connaitra le bonheur suprême. Si elle renait face au
Bouddha, elle sera née de la corolle du lotus."
Puissent tous les êtres recevoir les bienfaits de ces mérites et puissions–
nous, tous ensemble, parvenir à la bodhéité.
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Fêtes et cérémonies annuelles
31 Décembre : Nouvel an [Joya no Kane] = Sonnerie de la cloche
1 - 3 janvier : Célébration de la nouvelle année [Hatsumode]
15 février : Parinirvana du Bouddha Shakyamuni [Shakuson Nehan-e]
16 février : Naissance de Nichiren [Nichiren Shonin Gotan-e]
Équinoxe : Cérémonie de l'équinoxe du printemps [Shunki Higan-e]
8 avril : Naissance de Shakyamuni [Shakuson Gotan-e]
27 - 29 avril : Cérémonie des 1000 lectures des sutras [Senbu-e]
28 avril : "Première récitation de Namu Myoho Renge Kyo" [Rikkyo kaishū-e]
12 mai : Exil de Nichiren à Izu [Nichiren Shonin Izu honan-e]
7 juillet : Cérémonie d'offrandes aux ancêtres avant le Obon [Osegaki-e]
8 juillet : Inscription du premier Gohonzon [Gohonzon Goshinseki]
13 - 16 juillet (ou bien 13 - 16 août) [Obon ou Urabon] : accueil de la trace des ancêtres le 13
dans les foyers, puis séparation le 16.
27 août : "Persécution de Matsubagayatsu" [Matsubagayatsu honan-e]
12 septembre : "Persécution de Tatsunokuchi" [Tatsunokuchi honan-e]
Équinoxe : Cérémonie de l'équinoxe d'automne [Shuki Higan-e]
10 octobre : Exil de Sado [Sado honan-e]
13 octobre : Cérémonie de la mort de Nichiren [Oeshiki]
Dernière semaine d'octobre : Fête des enfants âgés de 7, 5 et 3 ans [Shichi-go-san]
11 novembre : "Persécution de Komatsubara" [Komatsubara honan-e]
8 décembre : Éveil de Shakyamuni [Shakuson Jodo-e]
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Lexique (voir aussi le site http://www.nichiren-etudes.net)
- Ainsi-Venu : voir Tathagata.
- asogi : chiffre non mathématique de l'Inde ancienne, 1051.
- asuras : esprits du 4è monde-état qui représentent l’agressivité et l’orgueil.
- avaivartika : celui qui vit sa dernière réincarnation.
- bhiksu : moine bouddhiste errant et mendiant.
- bodhisattva : disciple du 9è monde-état qui a fait le vœu de sauver tous les êtres par
l’enseignement du Dharma.
- Bonten et Taishaku : divinités bouddhiques (fonctions) inspirées de Brahma et Indra.
- bouddhas des dix directions : bouddhas de tout l’univers.
- cinq agrégats : cinq groupes de phénomènes (matière corporelle, fonctions
biologiques et mentales) qui s'unissent temporairement pour former un être vivant
individuel : forme, sensation, conceptualisation, volition, conscience mentale.
- cinq désirs : désirs provenant du contact des cinq organes des sens.
- deva : divinité, déité, esprit céleste qui règne sur le monde des désirs, notre monde.
- Dharma : 1) Loi qui sous-tend tout ce qui est 2) enseignement du Bouddha 3) avec
une minuscule, loi qui sous-tend un phénomène donné.
- dhuta : austérités et pratiques du Petit Véhicule.
- Dipamahara : (Celui-qui-allume-la-lampe) bouddha symbolique des temps passés.
- dix directions : tout l’univers.
- dix mondes-états : dix sortes de "mondes de dharma" auxquels appartient chacun des
êtres - monde de l'enfer, des esprits affamés, des animaux, des asuras, des hommes, des
esprits célestes, des shravakas, des pratyekabuddhas, des bodhisattvas, des bouddhas.
- dojo : lieu consacré à la pratique de budo, la Voie.
- esprits affamés : fonctions du monde des désirs jamais assouvis ; avidité permanente.
- éveil : plus ou moins la bodhéité ; état de sagesse, de compassion et de joie.
- Éveil : ou Éveil-complet-sans-supérieur = état du Bouddha Atemporel.
- Gohonzon : objet de vénération.
- gosho : écrit de Nichiren.
- Grande Assemblée : réunion de tous les êtres sur le Pic du Vautour pour écouter
Shakyamuni exposer le Sutra du Lotus.
- ichinen sanzen : théorie selon laquelle il existe 3000 mondes en un instant de vie.
- Jambudvipa : un des 4 continents situés chacun à l'un des points cardinaux, avec le
mont Sumeru pour centre. Notre monde.
- kalpa : unité de temps cosmique = un cycle de formation, croissance et mort d’un
univers.
- karma : ce que nous sommes à un moment donné en tant que résultat d’une chaîne
causale sur le plan physique, mental, psychique, spirituel, etc.
- Maitreya : bodhisattva de la compassion et bouddha des temps à venir.
- Maître originel : originel = qui se situe en dehors de l’espace et du temps.
- Mahakashyapa : l’un des dix grands disciples de Shakyamuni.
- mahasattva : bodhisattva de longue date qui a subi de grandes épreuves.
- Mahayana : Grand Véhicule ; enseignements destinés à un grand nombre de
personnes, mis en parallèle avec le Hinayana, Petit Véhicule, destiné aux seules
personnes capables d’un exploit spirituel.
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- mandala : représentation graphique de l’Ultime Réalité.
- mandara : fleur spirituelle qui s'épanouit dans le paradis d'Indra.
- mantra : texte sacré accompagnant la méditation.
- Mappo : rien n’étant permanent, l’enseignement du Bouddha est également soumis à
la dégradation. Après une période où son message est compris de façon correcte, sa
pratique devient purement formelle, puis vient une époque des "Derniers jours du
Dharma" [Mappo] où la compréhension des hommes est "dégénérée".
- monde Saha : monde de souffrances, notre monde.
- monde des trois plans = triple monde = notre monde.
- Nagarjuna : bouddhiste indien qui au IIe s. développa la théorie de la Voie du Milieu
et de la vacuité.
- nayuta : chiffre non mathématique de l'Inde ancienne, de l'ordre de 1012.
- Nembutsu : écoles bouddhiques japonaises croyant en la renaissance dans une Terre
pure grâce à leur croyance en le bouddha Amida.
- neuf consciences : neuf sortes de discernement. Les cinq premières consciences
correspondent aux cinq sens, plus le mental. La 7è conscience correspond à la perception
du monde psycho-mental intérieur ; la 8è à l'inconscient collectif ; la 9è à un
discernement en dehors de l'espace-temps, celle qui permet de voir l'ainsité de la vie.
- nirvana : état de sérénité imperturbable qui peut être atteint dès cette vie, mais plus
souvent associé à la mort.
- paramitas : "perfections" ; vertus porteuses de l'énergie nécessaire pour "atteindre
l'autre rive". Les plus courantes sont : le don, l’observance des préceptes, la patience, la
persévérance, la méditation, la prajna.
- parinirvana : passage "en disparition" du Bouddha, mort du Bouddha historique
Shakyamuni.
- passé sans commencement : notion essentielle du Sutra du Lotus puisqu’elle révèle
l’éternité de l’Éveil de Shakyamuni, ainsi que notre propre atemporalité fondamentale.
- Pic du Vautour : montagne près de Rajagriha, capitale du Magadha, où Shakyamuni
aurait exposé le Sutra du Lotus et divers autres enseignements.
- prajna : sagesse transcendante.
- pratyekabuddha : disciples du 8è monde-état qui accordent la priorité à l’éveil
personnel.
- première étape de sécurité : sagesse que les pensées adventices ne viennent pas
troubler.
- Quatre Grands Bodhisattvas Surgis-de-Terre : personnages accompagnés d’une
suite incalculable de bodhisattvas à qui Shakyamuni confie la mission de propager son
enseignement longtemps après sa mort.
- Saicho : moine japonais du IXe siècle ayant introduit l’école chinoise siégeant près du
mont Tiantai (Zhiyi).
- samadhi : méditation profonde extatique au delà de la concentration dhyana.
- Sangha : communauté bouddhique = quatre congrégations : moines et laïcs, hommes
et femmes.
- sanjin : trois "Corps" de bouddha. Trois façons de considérer le Bouddha : selon sa
qualité historique (ojin), selon la sagesse (hoshin) de l’enseignement qu’il propagea et
selon sa nature atemporelle (hosshin).
- séjour de Brahma : un mode élevé de méditation.
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- Shariputra : disciple de Shakyamuni réputé pour sa sagesse.
- shomyo : style de chants cérémoniels bouddhiques, à l'unisson ou en canon.
- shoten zenjin : fonctions protectrices, dites « divinités célestes ».
- shravakas : disciples du 7è monde-état qui accordent la priorité à l’intellect.
- six disciples Aînés : disciples directs de Nichiren auxquels celui-ci a confié le soin de
propager son enseignement.
- sutra : texte bouddhique, enseignement.
- Taho : bouddha non historique qui apparaît dans le Sutra du Lotus dans une Tour-aux-
Trésors.
- Tathagata : un des titres du Bouddha, l’Ainsi-Venu, celui qui révèle l’ainsité des
phénomènes qui ne sont pas créés par un être transcendant mais qui existent de toute
éternité.
- Taishaku : divinité tutélaire du Japon et protecteur du Dharma bouddhique.
- triple monde (monde du désir, monde de la forme et monde du sans-forme) = monde
dans lequel nous évoluons.
- trois poisons : 1) avidité, convoitise (état des esprits affamés) ; 2) agressivité,
arrogance (état des asuras) ; 3) stupidité, ignorance (état d’animalité). Les maux
fondamentaux inhérents à la vie qui donnent naissance à la souffrance humaine.
- vide ou vacuité : négation d’entités qui existeraient en soi de façon permanente ; tout
est interdépendance et continuel changement.
- Zhiyi : moine bouddhiste chinois ayant vécu au VIe siècle, également connu sous le
nom honorifique de Grand Maître du Tiantai.
Remarques
Rythme
Exceptions
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Prononciation
Prononciation Exemple
ai aï aïe !
ch tch tchèque
e é ou è mégère
g g[u] grand, ligue
h est toujours aspiré ich (allemand)
n pas de prononciation nasale nonne
sh ch chat
u ou mou
w w ou oua wagon, ouate
Quelques kanjis se lisent différemment selon les temples : ko (go), sanze (sanzeno), etc.
Notes personnelles
50
Notes
51
Notes
52
Édité par http://www.nichiren-etudes.net
2019