Biochimie Techniques TP S3 Polycopie
Biochimie Techniques TP S3 Polycopie
Biochimie Techniques TP S3 Polycopie
Spectrophotométrie :
cas dosage des protéines sériques
SERVICE DE BIOCHIMIE
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RÈGLES GÉNÉRALES A RESPECTER DURANT LES SÉANCES DES TP
AVANT LA SÉANCE DE TP
• Consulter l’affichage des séances.
• Avant chaque séance, il est fortement conseillé de préparer la séance : principe, mode
opératoire, résultats. Un contrôle des connaissances en rapport avec la manipulation et sous
forme d’interrogation écrite est à prévoir au début de chaque séance.
• Apporter le matériel nécessaire à la rédaction du compte rendu (papiers millimétrés. Papiers
ministres, calculatrice, un marqueur indélébile à l’eau, …).
PENDANT LA SÉANCE DE TP
• Les séances des T.P durent 3 ou 4 heures.
• Les étudiants s’associent par binômes pour toute la durée des T.P.(sauf nouvelles instructions)
• Travailler toujours avec du matériel propre, lavé à l’eau du robinet puis à l’eau distillée.
• Ne pas prélever un réactif avec une pipette contaminée par un autre réactif.
• Pour réutiliser une pipette, la laver à l’eau courante puis la rincer à l’eau distillée de l’intérieur et
de l’extérieur.
• Éviter de répandre de l’eau ou des réactifs sur les paillasses ou sur les appareils.
• Attention à la casse : pour cela, évité de mettre la verrerie aux bordures des paillasses, les tubes
en verre doivent être bien placés sur le portoir.
• Maintenir la paillasse en parfait état de propreté.
À LA FIN DE LA SÉANCE
1- Présentation du compte rendu. Il doit comporter:
- l’intitulé de la séance
- Le But de la manipulation : Indiquer clairement ce que l’on cherche à déterminer en une ou 2
phrases au maximum.
- Le principe de la manipulation
- Les Résultats : doivent être présentés sous forme de tableau éventuellement assortis de graphes
(Pour le tracé : n’oubliez pas le titre, l’échelle, les unités et de bien visualiser vos points
expérimentaux).
- Commentaires-conclusion
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2- nettoyage de la paillasse : Vider la verrerie utilisée (pipettes, tubes, cuves de spectrophotomètre,
etc… sauf les flacons fournis contenant des réactifs ou solutions), la laver à l’eau du robinet puis à
l’eau distillée.
MATÉRIEL UTILISE EN TP
1 - Verrerie ordinaire : sert à contenir des solutions. Les graduations indiquées sont très
approximatives ex : erlenmeyer, bêcher, ballon, cristallisoir, etc….
a) Pipettes : jaugées à 2 traits (volume contenu entre les 2 traits) ou à 1 trait, graduées avec le zéro
en haut.
Utilisation de la pipette : pour prélever un volume de 1 mL, il faut utiliser une pipette de 1 mL ou
2 mL et non pas une pipette de 5 ou 10 mL :
- Plonger la pointe de la pipette dans la solution à prélever, aspirer le liquide jusqu’à ce qu’il
dépasse la graduation supérieure. Obturer avec l’index.
- Tenir verticalement la pipette entre le pouce et le majeur, ajuster le volume de manière à ce que
le ménisque soit tangent au niveau du repère de la graduation.
- Écouler progressivement la solution, en tenant la pointe de la pipette appliquée contre la paroi du
récipient.
Cas des produits toxiques : on utilise une propipette adaptable à la pipette, une éprouvette graduée,
un distributeur de volume automatique ou une burette.
Incorrect
Ménisque d’affleurement par le
liquide
Œil placé au
Niveau du trait Trait de jauge ou de graduation
Incorrect
b) Éprouvette graduée : permet de prélever divers volumes, mais avec une précision moindre.
c) Fiole jaugée : permet de mesurer avec une bonne précision un volume indiqué par le trait de
jauge.
d) Burette : permet de délivrer divers volumes constants lors d’une titration (acide-base ou
redox). Pour la lecture des volumes, le ménisque doit être tangent.
e) Pipettes automatiques ou micropipettes : servent à prélever avec une bonne précision des
volumes très faibles et possèdent un cône interchangeable.
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Verrerie de laboratoire
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EXPRESSIONS DES CONCENTRATIONS
Une solution est composée d’un soluté et d’un solvant. Une concentration C d’une solution
exprime sa quantité q de soluté par unité de volume V de solution C = q / V. Cette quantité q peut
s’exprimer en :
1 – Masse :
- La concentration massique peut s’exprimer en : g/L, mg/L ou mg/mL.
- Elle peut parfois s’exprimer en pourcentage c.à.d en g/100 mL. Exemple : solution de glucose à
20 % : 20 g pour 100 g de solution aqueuse, mais comme le solvant est l’eau distillée (d = 1), ceci
équivaut à 20 g/100 mL de solution.
- Il est toujours préférable d’exprimer les concentrations par litre, pour respecter la nomenclature
internationale et qui de plus permet facilement de les transformer en l’expression en Moles/L.
Exemple : Solution de NaCl à 9 ‰ (9 pour mille) : 9 g de NaCl / 1000 mL ou mieux NaCl 9 g/L. En
effet en écrivant g% ou g/1000 on peut ajouter ou oublier un zéro et transformer involontairement g
% en g/1000 ou g/1000 en g %.
2 –Moles :
- La concentration molaire ou molarité : elle s’exprime en moles par litre.
- La concentration massique d’une solution est liée à sa molarité par :
Concentration massique (g/L) = PM x Concentration molaire (mole/L).
PM = poids moléculaire sans unité ou masse molaire en gramme/mole.
D’où
Liens utiles:
- Conversion de g/L en mmol/L de la concentration du glucose dans le sang (version Fr) :
https://youtu.be/PYKygy8Adi4
- Conversion de g/L en mmol/L de la concentration du glucose dans le sang (version Ar) :
https://youtu.be/lSU3gFGIFsI
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TP TECHNIQUES D’ANALYSE
− Généralités
Les substances mises en solutions, confèrent à ces solutions des propriétés optiques particulières qui
permettent de mesurer la nature et la quantité du corps dissous. Ainsi pour chaque corps considéré, il
y a une corrélation entre corps et spectre photométrique d’absorption spécifique.
2 détections possibles :
- détection directe en UV, lumière visible. Elle permet de récupérer l’échantillon après analyse.
Sensibilité de détection faible.
- Détection après une réaction colorimétrique : la coloration est caractéristique de la molécule
étudiée mais l’échantillon ne peut être récupéré après l’analyse. Cette technique est beaucoup
plus sensible (x1000).
− Loi de BEER-LAMBERT :
Loi fondamentale de l’absorption : lorsqu’un faisceau lumineux monochromatique (c'est-à-dire de
longueur d’onde fixe et définie λ) d’intensité I0 traverse une solution homogène et d’épaisseur l, on
constate que l’intensité I de la lumière transmise est inférieure à celle de la lumière incidente I0. On
dit qu’il y a absorption.
I0 I I < I0
L’absorption due au soluté dépend du nombre de molécules rencontrées par le flux lumineux, donc
de la concentration C du soluté dans la solution et de l’épaisseur l de la solution traversée (trajet
optique).
On définit d’après Beer-Lambert ces lois :
DO = log10I0/I = ε lC
ε, coefficient d’extinction molaire de la substance pour une longueur d’onde λ donnée. C’est
l’absorbance de la solution lorsque l = 1 cm et C = 1 mol/l et s’exprime en mol-1.cm-1. Il dépend de la
nature de la substance en solution et de la longueur d’onde λ du faisceau lumineux.
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Ainsi la densité optique est directement proportionnelle à la concentration. La représentation
graphique de la DO en fonction de la concentration est une droite passant par l’origine et dont la
pente exprime le coefficient d’extinction molaire ε.
Liens utiles:
- Vidéo sur la loi de Beer-Lambert (Fr): https://youtu.be/xwSKw5er66A
- Exercices sur la spectrophotométrie + corrigé:
http://www.takween.com/techniques/spectrophotometrie-exercices.html
CENERALITES
Chez l’individu, Le taux des protéines sériques étant constant dans le sang, sa variation peut traduire
une défaillance fonctionnelle de l'organisme. En effet une augmentation ou diminution des protéines
sériques (Albumines , Globulines ), est la conséquence d’une anomalie pathologique aigue ou
chronique.
Les valeurs normales en protéines totales humaines sont de 64-80g/l, les fractions protéiniques
estimées par électrophorèse sur acétate de cellulose présentent Les taux suivants :
- Albumines : 60% (52%-67%)
- Globulines : 40%. ( α1 globulines : 2,4-4,6% ; α2 globulines : 6,6-14,0% ; β globulines : 9,0-
15,0% ; γ globulines : 9,0-21,0% )
Exemples de variations pathologiques : (Je dois faire des recherches sur internet pour approfondir
mes connaissances, en utilisant les mots clés ci-dessous)
A- Hypoprotidémies dues principalement à la sérum-albumine
- Carence d’apport alimentaire : malnutrition, régime hypoprotidique
- Insuffisance d’absorption intestinale : maladie cœliaque
- Insuffisance de synthèse : insuffisance hépatique, prématurité
- Déperdition anormale
o par voie rénale : néphrose lipoïdique de l’enfant, syndrome néphrotique
o par voie digestive : mucoviscidose ou fibrose kystique du pancréas, entéropathies
exsudatives (syndrome de Crohn).
o par voie cutanée : brûlures étendues
Les méthodes colorimétriques les plus utilisées pour doser les protéines sont celles de Biuret, Lowry
et Bradford : Je dois faire des recherches sur le sujet
Liens utiles:
- Page web sur le dosage des protéines et précipitation des protéines par le sulfate d’ammonium (Fr):
http://www.takween.com/techniques/proteines-dosage-lowry.html
Principe
La méthode de Lowry est très sensible, elle permet de déterminer les concentrations en protéines
comprises entre 0,05 mg/ml et 0,1 mg/ml. Il s’agit de la combinaison d’un traitement cupro-alcalin et
de la réaction de Folin.
Le réactif de Folin (acides phosphotungstique et phosphomolybdique) réagit de façon spécifique
avec certain phénol en donnant une coloration bleue spécifique.
Réactifs :
Mode opératoire
1- Précipitation par les sels
Les globulines sériques sont séparées des albumines par précipitation au sulfate d'ammonium
(relargage). Elles précipitent à 50% de saturation (Je fais des recherches précipitation des
protéines par le sulfate d'ammonium)
Réaliser le test comme c’est décrit dans le tableau ci-dessous
Tube 1 (Témoin) Tube 2 ( Essai)
Sérum dilué 0 ml 4 ml
Eau distillée 4 ml 0 ml
Sulfate d’ammonium 4 ml 4 ml
.
Ajouter goutte à goutte, 5 ml d'une solution saturée en sulfate d'ammonium ((NH4)2SO4)
tout en agitant lentement le tube maintenu dans la glace. Laisser précipiter 20 minutes.
Centrifuger à 5000 tours/min pendant 15 minutes. Le précipité contient les globulines. Les
albumines restent dans le surnageant.
Eliminer le surnageant et égoutter le tube sur du papier filtre.
Dissoudre le précipité dans 4ml d'eau distillée en agitant vigoureusement. On utilisera 1ml de
cette solution (solution H) pour doser les globulines.
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2- Dosage des protéines sériques totales
Réaliser le test comme c’est décrit dans le tableau ci-dessous
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Solution de SAB à 200
0 0,2 0,4 0,6 0,8
microgramme/ml (ml)
Sérum dilué (ml) 0,5 0,8
Solution H (culot) (ml) 0,5 0,8
Eau distillée 0,8 0,6 0,4 0,2 0 0,3 0 0,3 0
Sol. cupro alcaline (ml) 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
Attendre 10 mn
Réactif de Folin (ml) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
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Compte rendu Tp techniques d’analyse Spectrophotométrie : cas du dosage des protéines
Groupe :
Paillasse :
1 2 3 4 5 6 7 8 9
DO
SAB en
microgramme
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
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2. Tracer la courbe étalon sur papier millimétré, en déduire les quantités de protéines des tubes 6à9
3. Donner la concentration en mg/ml des protéines dans les solutions de sérum et de culot utilisées
directement dans l’expérimentation
4. Déterminer la concentration en mg/ml des globulines dans le sérum de poulet
5. Calculer la concentration en mg/ml des albumines dans le même sérum
6. Déterminer la concentration en mg/ml des protéines totales
7. Quel est l’intérêt du dosage des protéines du sérum pour le diagnostic clinique ?
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