Untitled
Untitled
Untitled
La contreplaque est une pièce très simple (figure 12) fabriquée en deux tailles. La vis sera
sertie (figure 13) avec la contreplaque grâce à notre automatisme.
Les contreplaques sont acheminées vers l’automatisme depuis un bol vibrant (pouvant en
contenir 1000) équipé d’une buse d’air qui éjectera les pièces ayant le trou orienté vers le
bas. En sortie du bol vibrant, les contreplaques sont acheminées par une glissière inclinée de
45° (appelé tampon) vers un vérin équipé d’un poussoir mécanique en vé pour assurer le ser-
rage de la contreplaque pendant le sertissage (figure 14).
La contreplaque étant bloquée, le sertissage a lieu et la pièce finale est évacuée en la déser-
tant et en positionnant correctement le tiroir d’évacuation pour aligner le trou d’évacuation
sous la pièce (figure 15).
Les vis sont acheminées depuis un second bol vibrant pouvant en contenir 1500. Les vis sont
alors descendues par une glissière qui les oriente et qui les présente dans un tube tenant le
poinçon de sertissage (figures 16 et 17). Un système de sas s’assure qu’une seule vis à la fois
est acheminée vers la contreplaque. La machine complète est montrée en figure 18.
Fonctionnement normal
Les GRAFCET des niveaux 1 et 2 du fonctionnement normal de la machine de sertissage sont
présentés aux figures 19 et 20. Pour sertir une pièce, il faut que les glissières (appelées aussi
tampons) soient pleines (capteurs tpB1 et tpB2) et que l’opérateur appui sur le bouton pous-
soir DCY (départ de cycle).
La première opération est de transférer et serrer une contreplaque sous le poinçon de sertis-
sage avec le vérin de transfert et de serrage (action T+). Lorsque ce vérin est sorti (capteur
t1), une vis est acheminée en actionnant le sas (action S+), puis en attendant que la vis sorte
du sas (délai de 0.2 seconde) et en rechargeant le sas (action S−).
Simultanément avec l’opération du sas, le poinçon est actionné (action I+). Comme la mise en
pression du vérin de sertissage exige au moins 0.5 seconde avant qu’il descende et percute la
contreplaque, cette opération est faite en même temps que l’admission de la vis qui a donc
largement le temps de se mettre en position.
Une fois que le sertissage est complété (capteur i1), le poinçon remonte (action I−) en même
temps que le vérin d’évacuation est actionné (action E−) pour mettre le trou d’évacuation
sous la contreplaque sertie. Une fois le trou sous la contreplaque (capteur e1) un délai de 0.2
seconde est lancé puis le vérin d’évacuation retourne à sa position de repos (action E+). Si-
multanément, après un délai de 0.3 seconde pour permettre au vérin d’évacuation de bien se
positionner, la pièce est desserrée et le vérin de transfert retourne au repos (action T−).
Une fois les vérins retournés à leur position de repos (capteurs s0, i0, e0 et t0), la machine est
de nouveau en condition initiale.
© Ilian Bonev (2006) Page 15 de 18
Exercices sur le GEMMA
À l’aide du GRAFCET déjà établi (figure 20), construire le GEMMA de cet automatisme, enri-
chir le GRAFCET, et dessiner le panneau de commande.