Cours - 1: Définitions, Morphologie Et Structure Des Champignons
Cours - 1: Définitions, Morphologie Et Structure Des Champignons
Cours - 1: Définitions, Morphologie Et Structure Des Champignons
Dr J NZAMBA
1
1.
Définitions
Mycologie médicale
Définition
3
Mycose
Définition
4
Mycotoxine et Mycotoxinose
Définitions
Mycotoxine
Toxine élaborée par un micromycète dans un aliment :
- d’origine végétale (champs de culture),
- d’origine végétale et d’origine animale (entreposage, préparation).
Mycotoxinose ou mycotoxicose
Intoxication humaine ou animale provoquée par :
- ingestion ou inhalation de toxines produites par des champignons,
- contact avec ces toxines.
5
Champignon microscopique
Définition
Biochimie du mycète:
- paroi constituée des polysaccharides: β-glucanes et chitine,
- principal lipide de la membrane cellulaire: ergostérol.
6
Cellule fongique
7
2.
Morphologie et structure des champignons
Morphologie et Structure
- macroscopique
- microscopique
. 9
Thalle
Définition
(dimorphisme thermique)
10
Thalle
11
Thalle levuriforme
Définition
12
Thalle
levuriforme
MORPHOLOGIE MICROSCOPIQUE
14
Levures
MORPHOLOGIE MACROSCOPIQUE
Colonies crémeuses 15
Levures
MORPHOLOGIE MACROSCOPIQUE
Colonies muqueuses 16
Levures
MORPHOLOGIE MACROSCOPIQUE
17
Thalle filamenteux
18
Thalle
filamenteux septé
Leur diamètre est fin et régulier (2 à 5 μm). Les cloisons ou septa sont pourvues
d’un ou plusieurs pores (cloisons incomplètes).
19
Thalle Hyphes de longueur variable
filamenteux septé Hyphes à bords parallèles
Hyphes divisées par des cloisons
Diamètre des hyphes fin et régulier (2 à 5 μm).
Les cloisons (incomplètes) sont pourvues de pores
Ramifications à angle aigu
21
Thalle
filamenteux siphonné
En fait, des cloisons peu nombreuses peuvent se voir. Ces cloisons sont complètes
(absence de pore) car elles ont pour fonction de séparer les parties vivantes des
parties mortes.
Leurs ramifications se font à angle droit. Ces hyphes caractérisent les champignons
inférieurs (Zygomycètes)
22
Thalle Hyphes de longueur variable non cloisonnés
filamenteux siphonné Hyphes à bords non parallèles
Hyphes divisées parfois par des cloisons
Diamètre des hyphes large et irrégulier (5 à 15 μm)
Les cloisons (complètes) sont dépourvues de pores
Ramifications à angle droit
24
Thalle filamenteux septé
Thalle des champignons supérieurs
- Ascomycètes
- Basidiomycètes
- Deutéromycètes filamenteux
- Zygomycètes
25
Thalle filamenteux
La croissance des filaments mycéliens se fait généralement de façon centrifuge dans toutes
les directions, à partir d’un point central, donnant des colonies rondes.
26
Champignons filamenteux
MORPHOLOGIE MACROSCOPIQUE
27
Résumé
Micromycètes / Thalle
28
MORPHOLOGIE MACROSCOPIQUE
29
MORPHOLOGIE MICROSCOPIQUE
30
Présentation des HYPHES
des champignons microscopiques
Les hyphes
- Pigmentation
- Modifications
- Agglomérations
31
Présentation des hyphes
(PIGMENTATION)
« MEME REACTIF » 32
Présentation des hyphes
(MODIFICATIONS)
33
Présentation des hyphes
(MODIFICATIONS)
34
Présentation des hyphes
(MODIFICATIONS)
35
Présentation des hyphes
(AGGLOMERATIONS)
Pycnide Cléiostothèce
(origine asexuée) (origine sexuée)
1 Champignons levuriformes
2 Champignons filamenteux
3 Champignons dimorphiques
≠ TAXINOMIE
37
Classification
des champignons
TAXONOMIE
38
Classification des champignons
1 Champignons levuriformes
2 Champignons filamenteux
3 Champignons dimorphiques
39
Morphologie 1
1- Champignons levuriformes
40
Morphologie 2
2- Champignons filamenteux
41
Morphologie 3
3- Champignons dimorphiques
42
Morphologie: classification
43
Levure
Définition
44
Dermatophyte
Définition
45
Moisissure / Pseudodermatophyte
Définitions
46
RAPPELS
47
Fin
48
Cours - 2
TDS-1/2
Dr J NZAMBA
1
Mycologie médicale
Rappel _1
2
Agents des mycoses
Rappel _2
- les levures,
- les dermatophytes,
- les opportunistes filamenteux,
- les champignons dimorphiques,.
Rappel _3
Biochimie du mycète:
- paroi constituée des polysaccharides: β-glucanes et chitine,
- principal lipide de la membrane cellulaire: ergostérol.
4
1.
Reproduction des champignons
1. Reproduction des champignons
6
1.1 Reproduction asexuée
7
Reproduction asexuée
Spores endogènes
8
Reproduction asexuée
Spores exogènes
Conidie = conidiospore
9
Aspect des spores
Chez les champignons d’intérêt médical,
on distingue, selon leur aspect, cinq (5) groupes de spores :
1. Aménospores,
spores unicellulaires de petite taille (Aspergillus, Penicillium),
10
Aspect des spores
Cinq (5) groupes de spores :
2. Didymospores,
spores bicellulaires (Trichothecium),
3. Phragmospores,
spores pluricellulaires à cloisons transversales (Bipolaris, Culvularia),
11
Aspect des spores
Cinq (5) groupes de spores :
4. Dictyospores,
spores pluricel, à cloisons transversales et longitudinales (Altenaria),
5. Scolécospores,
spores étroites, souvent incurvées à cloisons transversales (Fusarium)
12
Aspect des spores
Les chlamydospores,
13
Aspect des spores
Les chlamydospores,
sont des spores de résistance à paroi épaisse C. albicans
14
Aspect des spores
Les chlamydospores,
sont des spores de résistance à paroi épaisse M. langeronii
15
Conidiogénèse
1. Mode thallique
conidies produites à partir d’éléments préexistants du thalle
2. Mode blastique
spores produites par bourgeonnement à partir d’une cellule mère
16
Conidiogénèse
1. Mode thallique
formation de conidies à partir d’éléments préexistants du thalle
Trois types
- Type arthrique
- (holoarthrique)
- (entéroarthrique)
17
Conidiogénèse: mode thallique
Trois (3) types :
18
Conidiogénèse: mode thallique
19
Conidiogénèse
2. Mode blastique
20
Conidiogénèse: mode blastique
Huit (8) types :
21
Conidiogénèse
BOURGEONNEMENT
22
Conidiogénèse: mode blastique
Huit (8) types :
23
1.2 Reproduction sexuée
- ZYGOSPORE
- ASCOSPORE
- BASIDIOSPORE
24
TD_1
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les spores
Définitions
- Acropète
- Basipète
25
2.
Taxinomie des champignons
2. Taxonomie des champignons
27
MICROBIOLOGIE
Position microbiologique des champignons
GROUPES MICROBIOLOGIQUES
29
Classification générale des champignons
De Hoog, 1995.
- 5 divisions ou phylums : 4 = reproduction sexuée
30
Classification générale des champignons
De Hoog, 1995.
- Mastigomycotina, rarement impliqués en pathologie
. Chytridiomycotina = champignons aquatiques
. Oomycotina = non classés parmi les mycètes vrais
31
Classification des champignons d’intérêt médical
De Hoog, 1995.
- Zygomycotina, production des zygospores
. Mucorales => mucormycoses (contaminants du labo +++)
. Entomophthorales => entomophthoromycoses (Fougamou)
32
Classification des Zygomycètes
- Zygomycètes, producteurs des zygospores
. Mucorales => mucormycoses (contaminants du labo +++)
. Entomophthorales => entomophthoromycoses (Fougamou)
33
Classification des champignons d’intérêt médical
De Hoog, 1995.
- Ascomycotina, production des ascospores
. Pneumocystis jirovecii, Aspergillus, Levures
. Certains dermatophytes: genre Arthroderma
34
Classification des champignons d’intérêt médical
De Hoog, 1995.
- Basidiomycotina, production des basidiospores
. Cryptococcus, Malassezia, Rhodotorula, Trichosporon
. Genre Cryptococcus : genre Filobasidiella
35
Classification des champignons d’intérêt médical
De Hoog, 1995.
- 4 divisions ou phylums : 1 = reproduction asexuée
(Reproduction sexuée inconnue ou non observée)
36
Classification des champignons d’intérêt médical
De Hoog, 1995.
- Deuteromycotina, champignons impliqués en pathologie
. Plus grand nombre d’espèces d’intérêt médical
. 3 classes: Blastomycètes, Hyphomycètes, Coelomycètes
37
Classification des Deutéromycètes
Classe des Blastomycètes
ensemble des champignons levuriformes
38
Classification des Deutéromycètes
Classe des Hyphomycètes
- Thalle septé, cellules conidiogènes libres
- Dermatophytes
39
Classification des Deutéromycètes
Classe des Hyphomycètes
. Moniliacés (Hyalohyphomycètes), paroi incolore
. Dématiés (Phaeohyphomycètes), paroi pigmentée
40
Classification des Deutéromycètes
41
Résumé
Classification des champignons
Règne des Champignons ou Fungi
1. Classification générale
5 divisions ou phylums :
4 reproductions sexuées
Mastigomycotina, Zygomycotina, Ascomycotina, Basidiomycotina
1 reproduction asexuée
Deuteromycotina
1 reproduction asexuée
Deuteromycotina
42
TD_2
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les mucorales
Epidémiologie: distribution géographique
Pouvoir pathogène : genres / pathologies
Caractères culturaux : croissance / thermotolérance
Morphologie: rhizoides
Définitions
- Parasitisme endothrix
- Parasitisme endo-ectothrix
43
Fin
44
Cours - 3
TD-3
Le diagnostic d’une mycose implique, comme pour toute autre infection microbienne:
2
Introduction 2
Le diagnostic d’une mycose implique, comme pour toute autre infection microbienne:
Données épidémiologiques
Statut de la maladie dans la région (Favus et Gabon)
3
Introduction 3
Le diagnostic d’une mycose implique, comme pour toute autre infection microbienne:
Conclusion
Le diagnostic d’une mycose repose donc sur les données clinico-biologiques
4
Introduction 4
5
Sécurité
6
Sécurité
1- Contamination
Inhalation des spores infectieuses des champignons dimorphiques.
(Cladophialophora bantiana ; Cr. gattii*)
2- Brûlures par le feu
Cheveux longs (genre féminin)
Croisement des membres sup au dessus de la flamme du stérilisateur
3- Blessures
Verrerie propre et surtout contaminée
Vaccinostyles et lames de bistouri stériles et surtout contaminés
4- Centrifugeur
Échappement du rotor
Perte du produit biologique
7
1.
Prélèvements
Prélèvements
A- Règles générales
B- Matériel
D- Modalités et remarques
9
A- Règles générales
10
B- Matériel
11
Matériel: Rôle de la lampe de Wood
13
C- Sites des mycoses
4- Pulmonaire
5- Rénale, vésicale
Urine
6- Gastro-intestinale
7- Hématogène
Sang
14
C- Sites des mycoses
9- Abcès
Pus
10- Divers
15
Prélèvements
D- Modalités et Remarques
16
1- Cuir chevelu
MODALITES ET REMARQUES
17
1- Cuir chevelu
1 2 3
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
1 2 3
MODALITES ET REMARQUES
19
3- Peau glabre
1 2 3
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
20
4- Ongles
1 2 3
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
21
5- Muqueuse buccale
1 2 3
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
22
5- Muqueuse vaginale
1 1 22 3
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
1- Vulve normale
2- Leucorrhée à Candida Écouvillonnage
3- Leucorrhée à Trichomonas Écouvillonnage
23
6- Balanite / Urétrite
1 2 3
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
24
6- Balanite / Urétrite
L’urétrite
Les candidoses du tractus urinaire ont peu de spécificité par rapport aux infections
bactériennes et ne sont pas toujours associées à de la fièvre.
25
7- Autres types
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
5- Urines
Recueil par sonde ou milieu du jet après toilette génitale
Analyse dans les deux heures qui suivent le prélèvement
26
7- Autres types
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
10- Pus
Recueil à l’aide d’une seringue ou par écouvillonnage (maintien de l’humidité)
Recueillir également les grains présents (mycétomes)
27
7- Autres types
MODALITES ET REMARQUES
Produits biologiques
28
8- Actes et Gestes
29
TD Exercice
Expédition d’un prélèvement
Étiqueter le matériel contenant le produit biologique
Adjoindre tous les renseignements (identité de l’expéditeur, identité du malade, séjours, renseignements cliniques)
Ces produits peuvent être conservés longtemps et envoyés à distance sans danger de détérioration
Le produit est placé dans un sachet stérile puis enfermé dans une enveloppe
L’écouvillon d’un exsudat doit être remplacé par un frottis sur lame associé à un milieu Sabouraud
ensemencé
Il faut ajouter des antibiotiques aux liquides pathologiques sauf s’il y a suspicion
d’une actinomycose
Le fragment de la biopsie doit être humidifié avec de l’eau physiologique stérile contenant
un antibiotique sauf en cas de suspicion d’une actinomycose
30
2.
Examens directs
Introduction
Le diagnostic direct
est plus particulièrement adapté au diagnostic des mycoses superficielles,
facilement accessibles au prélèvement.
« EXAMEN DIRECT »
Le diagnostic indirect
consiste en la recherche d’anticorps spécifiques ou d’antigènes circulants.
Il s’avère particulièrement intéressant et complémentaire dans les mycoses
profondes.
32
Examen direct
Rôle et Importance
- les agents infectieux recherchés ne peuvent pas être cultivés (P. jirovecii)
33
Traitement des échantillons
Examen direct et Mise en culture
ONGLES : découpage en petits morceaux ou gratter pour recueillir les débris de kératine
Biopsies tissulaires
Deux (2) FRAGMENTS
Un fragment doit être utilisé pour effectuer des empreintes ou appositions sur lame.
L’autre (éviter toute contamination) doit être employé pour la mise en culture.
35
Examen direct
Méthodes
TROIS METHODES
1- ETAT FRAIS
2- PREPARATION
3- CAS PARTICULIERS
36
Examen direct
Méthodes
1- ETAT FRAIS
DILUANTS :
37
Examen direct
Méthodes
2- PREPARATION
DEUX VARIETES
- Eclaircissement (transparence)
- Coloration (contraste)
38
Examen direct
Méthodes
2- PREPARATION
2.1- Eclaircissement
ECLAIRCISSANTS
39
Examen direct
Méthodes
2- PREPARATION
2.2- Coloration
COLORANTS
40
Morphologie microscopique
Microscope à fond clair Microscope à fluorescence
41
Examen direct
Méthodes
2- PREPARATION
2.2- Coloration
COLORANTS SPECIAUX
- Gram
Prélèvements des muqueuses digestives et vaginales
Expectorations - urines - selles
43
Examen direct
Méthodes
3- CAS PARTICULIERS
- Encre de Chine
Culot de centrifugation du liquide céphalo rachidien (LCR)
- Giemsa
Moelle osseuse ou sang périphérique
- Scotch-test
Pityriasis versicolor ou dartre
- KOH – Immersion
Dermite séborrhéique et Pityriasis capitis (État pelliculaire)
NB. Les GRAINS des mycétomes doivent être lavés et écrasés entre lame et lamelle
44
Lésions
Pityriasis versicolor (Scotch-test)
Dermite séborrhéique
(KOH-Immersion)
45
Examen direct
Éléments fongiques et parasitismes à rechercher
1- Éléments fongiques
- Spores
- Levures
- Filaments mycéliens
- Grains parasitaires
- Formes de fructifications asexuées (ex. têtes aspergillaires)
2- Modes de parasitisme
46
Examen direct
Éléments fongiques à rechercher
47
Examen direct
Éléments fongiques à rechercher
48
Examen direct
Éléments fongiques et parasitismes à rechercher
1- Éléments fongiques
- Spores
- Levures
- Filaments mycéliens
- Grains parasitaires
- Formes de fructifications asexuées (ex. têtes aspergillaires)
2- Modes de parasitisme
49
Examen direct
Parasitismes à rechercher
50
Dermatophyte
Parasitisme des cheveux
Endo-ectothrix
Endothrix
Examen direct
Observations et orientations
52
TD_3
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
La chromomycose
Formules
- Noir chlorazole
53
Fin
54
Cours - 4
Dr J NZAMBA
1
1.
Mise en culture des prélèvements
2
Introduction
Les prélèvements destinés à l’examen mycologique doivent toujours être mis en culture
Si l’examen direct est positif au départ, l’obtention d’une culture positive est la preuve
tangible de la présence de l’agent fongique dans le prélèvement
Conclusion
Seul l’isolement en culture affirme l’infection et permet dans les infections sévères,
de tester la sensibilité in vitro aux ATFs.
3
Traitement des échantillons
Examen direct et Mise en culture
ONGLES : découpage en petits morceaux ou gratter pour recueillir les débris de kératine
CARBONE ORGANIQUE
AZOTE
Facteurs de croissance
Vitamines
Milieu électif
Inhibiteurs
5
Nutrition et physiologie
des champignons_1
6
Nutrition et physiologie
des champignons_2
7
Groupes de milieux de culture
TROIS GROUPES
3- Milieux d’identification
3a- Milieux pour conidiogénèse ou fructifications
3b- Milieux pour diagnostic différentiel
8
Groupe 1
Inhibe la croissance :
- de certaines espèces de Candida potentiellement pathogènes
- des espèces du genre Cryptococcus (Cryptococcus neoformans )
- de moisissures opportunistes (Aspergillus, Fusarium,….)
9
Groupe 1
1b- Hémocultures
- Milieux conventionnels
Milieu de Castaneda
Milieu Sabouraud liquide citraté
Milieu HémolineTM Performance (bioMérieux)
- Systèmes automatisés
11
Groupes 2
Toute colonie blanche isolée sur ce milieu doit donc être identifiée
12
Groupes 2
13
Groupes 3
Milieux d'identification
14
Groupes 3
Milieux d'identification
15
Mise en culture
Exemples milieux différentiels
16
Mise en culture
Exemple milieux différentiels
BIOTYPES : Tv
17
Milieux de Transport
Actuellement
TRANSPORT
Portagerm
Mycoline
IDENTIFICATION AUTOMATISEE
ID 32 C / mini API
YBC / VITEK
Gamme YST / VITEK
Gamme Hémoline
Gamme BacT/ALERT
18
TD Exercice
Contrôle de la qualité des milieux
Quatre critères
1- Apparence
2- Stérilité
3- pH
Performance
Milieu d’isolement:
capacité d’entretenir une croissance optimale d’une souche
sélectionnée
Milieu sélectif:
Utilisation simultanée d’une souche sensible et d’une souche
résistante aux agents inhibiteurs inclus dans le milieu
Milieu différentiel:
Utilisation simultanée d’une souche produisant une réaction positive
et d’une souche donnant une réaction négative
20
1.2 Techniques d’ensemencement
Écouvillon
Toute la surface du coton doit être ensemencée en le tournant progressivement
Biopsies
Broyer au mortier ou découper en petits fragments et appliquer la procédure
des squames
Hémocultures
Inoculer le volume de sang recommandé selon la procédure (20 ml)
En général 5 ml (enfant) et 10 ml (adulte) par flacon contenant 100 ml de bouillon
21
1.2 Conditions d’incubation
A. fumigatus
45°C
Tolérance thermique
=
FACTEUR DE VIRULENCE
23
1.3 Surveillance des cultures
Milieu de culture
Nombre de cellules ensemencées
Température d’incubation
Durée de croissance
24
1.3 Surveillance des cultures
LCR et tous prélèvements pour lesquels Cr. neoformans ou un champignon dimorphique est 1m
suspecté
Autres prélèvements (selles, urines, muqueuses) 3j
26
Introduction
1- la morphologie
- morphologie macroscopique
- morphologie microscopique
2- la physiologie
27
1. Morphologie
au recto
- la surface (consistance et texture),
- la couleur du recto de la colonie,
au verso
- la présence d’un pigment diffusible ou non dans la gélose.
- le thalle
29
2. Physiologie
30
2. Physiologie
« Dermatophytes »
- de l’uréase,
- des organes perforateurs,
- de l’expression du pigment,
- de la croissance sur des grains de riz,
- des besoins nutritifs (vitamines et acides aminés)
31
3. Orientation préliminaire
3a- Levures
32
3. Orientation préliminaire
34
4a. Purification des cultures
Pourquoi ?
35
4. Purification des cultures
4b- Comment ?
37
4. Purification des cultures
Comment ?
Culture polymorphe
38
Fin
39
Cours - 5
TD-4
Diagnostic immunologique et
Antifongigramme
Dr J NZAMBA
1
1.
Diagnostic immunologique
2
Diagnostic immunologique
(Introduction)
Le diagnostic direct
3
Diagnostic immunologique
(Introduction)
NB
Les tests sérologiques
ne sont d’aucune utilité pour le diagnostic des mycoses superficielles.
4
Diagnostic immunologique
(Prélèvements et pathologies)
En séro-mycologie,
la recherche d’antigènes circulants ou de métabolites fongiques
s’applique aussi à d’autres liquides biologiques
- LCR
- LBA
- Urines
- candidoses profondes,
- aspergilloses,
- cryptococcoses.
5
Diagnostic immunologique
(Situations)
- prélèvements contre-indiqués,
- prélèvements difficiles à réaliser.
Chez l’immunodéprimé,
On utilise:
- des techniques d’agglutination, d’hémagglutination indirecte ;
- des techniques d’immunofluorescence, immunoenzymatiques ;
- des techniques d’immunoprécipitation.
7
A. Détection des antigènes
Candidoses
Kit PlateliaTM Candida Ag® (Bio-Rad) détection des mannanes par ELISA
sandwich (spécificité excellente proche de 100%, sensibilité ne dépasse pas
50%)
8
A. Détection des antigènes
Cryptococcoses
9
A. Détection des antigènes
Aspergilloses
10
A. Détection des glucanes circulants
(Aspergillus, Fusarium).
11
B. Détection des anticorps
NB.
La détection de anticorps est moins contributive dans les
aspergilloses invasives et se révèle sans intérêt dans la cryptococcose
12
B. Détection des anticorps
Candidoses
- Hémmaglutination indirecte (Candidose Fumouze®) :
antigènes solubles
Aspergilloses
- Hémmaglutination indirecte (Aspergillose Fumouze®) :
antigènes solubles
Champignons dimorphiques
15
Antifongiques
Définition
Un antifongique est :
16
Antifongiques
Origines
18
Antifongiques
- la paroi cellulaire,
- la membrane cytoplasmique
- le métabolisme intracellulaire
19
La cellule fongique
20
Antifongiques
Modes d’action
Echinocandines
entravent la biosynthèse de la paroi
Polyènes
entravent la fonction membranaire
5-fluorocytosine et Griséofulvine
bloquent la synthèse d'ADN
Ciclopiroxolamine
empêche la synthèse de l’ATP mitochondriale
21
Les cibles des ATFs
22
Antifongigramme
(Définition et Intérêt)
Définition :
Intérêt :
24
Antifongigramme
(Importance)
25
Antifongigramme
(Contraintes)
En mycologie,
26
Antifongigramme
(Méthodes)
Méthodes classiques
- Méthode de dilution (CMI / CMF)
Nouvelles méthodes
- Méthode de dilution en milieu liquide
- Méthode de dilution en milieu solide
- Méthode de dilution en milieu semi-solide
- Méthode de dilution par dilution-diffusion
27
Antifongigramme
1. Méthode de dilution
Permet de déterminer
la CMI
Milieu de culture
liquide
28
Antifongigramme
1. Méthode de dilution
Permet de déterminer
la CMI
29
Antifongigramme
Méthode de dilution
CMI
et
CMF (CMB)
0,5 µg/ml ; 1 ;…… ; C (64)
30
Antifongigramme
2. Méthode de diffusion
Permet de déterminer
Le statut S.I.R
Milieu de culture
Solide (gélose)
31
Antifongigramme
Méthode de diffusion
32
Antifongigramme
Méthode de diffusion
Résultats
Sensible
Intermédiaire
Résistant
Antifongigramme
Méthode de diffusion
Résultats
Sensible
Intermédiaire
Résistant
34
Antifongigramme
Méthode de diffusion
Résultats
Sensible
Intermédiaire
Résistance
Résistance hétérogène
35
Antifongigramme
3. Systèmes
Principe de dilution
Fungitest
ATB Fungus
Permet de déterminer
Le statut S.I.R
Milieu de culture
Semi-solide (gélose)
36
Antifongigramme
Résultats
Systèmes
Principe de dilution en gélose Concentrations
critiques
c C Interprétation
-------------------------------------------
Permet de déterminer
Le statut S.I.R - - S
+ - I
+ + R
Milieu de culture
Semi-solide (gélose) - + Non interprétable
37
3. Systèmes
38
Antifongigramme
4. E-test
Principe de dilution-diffusion en gélose
Permet de déterminer
la CMI
Milieu de culture
Solide (gélose RPMI)
39
E-test
Technique des
Bandelettes imprégnées
(Gradient de concentrations)
40
Antifongigramme
41
TD_4
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les mycétomes
Diagnostic
Diagnostic moléculaire en mycologique médicale
Exsudat / Transudat en Microbiologie
42
Fin
43
Cours - 6
Dr J NZAMBA
1
Relations champignons-homme
(Introduction)
3
Relations champignons-homme
(Introduction)
- Saprophytisme
- Commensalisme
- Parasitisme
4
1.1- Saprophytisme
5
1.1- Saprophytisme
6
1.2- Commensalisme
La présence de Cr. neoformans dans le sol est due aux fientes de pigeons qui sont
acides et riches en créatinine, substrat qu’il assimile aisément.
Dans une population normale, un individu sur quatre héberge C. albicans dans son
tube digestif (endocommensal).
7
1.2- Commensalisme
Colonisation :
- de la peau (Epicommensal)
Espèces du genre Malassezia ou Trichosporon
8
1.3- Parasitisme
Dermatophytes
Forte affinité pour la kératine humaine ou animale
Peuvent parasiter l’homme ou l’animal quelque soit l’état nutritionnel ou immunitaire
9
1.4- Notion de comportement Opportuniste
est née de ces situations où l’hôte, plus vulnérable, devient plus réceptif à
des espèces habituellement saprophytes au pouvoir pathogène limité.
Avant => Espèces a priori non pathogènes (moisissures issues du sol) qui le devenaient
chez les patients atteints d’une maladie profondément débilitante.
Actuellement => Toutes espèces qui profitent d’une opportunité (défaillance des systèmes
de défense) pour proliférer dans l’organisme hôte et exprimer leur virulence.
10
Notion de comportement Opportuniste
Champignon opportuniste
Définition
11
Résumé des rapports
1- Saprophytisme
Moisissures cosmopolites: Aspergillus fumigatus
Levures: Cryptococcus neoformans
2- Commensalisme
Epicommensal: Malassezia sp, Trichosporon sp
Endocommensal: Candida albicans (sauf isolement cutané ou unguéal)
3- Parasitisme
Dermatophytes, Pseudodermatophytes (ongles ou peau)
Champignons dimorphiques (phénotype levure)
12
1.5 - Sources de contamination et
dissémination
- l’environnement,
- l’animal,
- l’homme lui-même.
- cutanée ou transcutanée,
- muqueuse,
- pulmonaire,
- digestive, péritonéale ou sanguine.
- auto contamination,
- Contiguité,
- voie hématogène ou sanguine.
13
2.
La maladie fongique ou mycose
14
Introduction
L’homme est exposé à une multitude de champignons dont beaucoup sont des
pathogènes potentiels.
- un développement,
- ou au moins le maintien du champignon chez son hôte (parasitisme).
•
15
2.1- Facteurs de virulence fongique
- adhérence cellulaire,
- production d’exotoxines,
16
2.1- Facteurs de virulence fongique
Adhérence cellulaire
17
2.1- Facteurs de virulence fongique
Production d’exotoxines
18
2.1- Facteurs de virulence fongique
Production d’enzymes
Il s’agit :
19
2.1- Facteurs de virulence fongique
Production de pigments
20
2.1- Facteurs de virulence fongique
21
2.1- Facteurs de virulence fongique
22
2.1- Facteurs de virulence fongique
Thermotolérance
de certains champignons pourrait contribuer à expliquer leur capacité à proliférer chez
les animaux à sang chaud.
23
2.2- Facteurs de défense de l’hôte
Immunité naturelle
- Peau,
- Muqueuses,
Immunité spécifique
- Immunité à médiation cellulaire,
- Immunité humorale.
24
2.2- Facteurs de défense de l’hôte
- Peau,
- muqueuses.
25
2.2- Facteurs de défense de l’hôte
26
2.2- Facteurs de défense de l’hôte
- l’acidité gastrique,
- la flore microbienne commensale,
- la sécrétion de mucus qui inhibe l’adhérence des levures aux cellules épithéliales.
L’essentiel des mécanismes de défense contre les micromycètes est constitué par:
- la phagocytose,
- la réaction inflammatoire.
- réponse humorale
28
2.2- Facteurs de défense de l’hôte
Le muguet buccal
30
Les candidoses digestives
La candidose œsophagienne
31
Marqueurs fongiques et VIH
Résumé
32
2.3- Facteurs favorisant les mycoses
33
3. Différentes variétés de mycoses
Exemples :
- candidoses pour les pathologies à Candida,
- aspergilloses pour les pathologies à Aspergillus.
34
3. Différentes variétés de mycoses
Exemples :
- dermatomycose pour les mycoses de la peau ou du derme,
- onychomycose pour les mycoses des ongles,
- otomycose pour les mycoses du Conduit Auditif Externe.
35
3. Différentes variétés de mycoses
Exemples :
36
3. Différentes variétés de mycoses
Exemples :
37
3. Différentes variétés de mycoses
le terme « infection » soit suivi du nom de l’organe atteint puis complété du nom du
champignon causal :
Exemples :
- Infection péritonéale à Rhodotorula,
- Périonyxis à Candida albicans,
- Pneumopathie à Histoplasma capsulatum.
38
3. Différentes variétés de mycoses
39
Mycoses de la peau
40
3. Différentes variétés de mycoses
41
Mycoses pilaires et du cuir chevelu
42
3. Différentes variétés de mycoses
Onychomycoses
- Périonyxis
(paronychie)
- Leuconychie (mélanonychie)
- Onycholyse
- Onychomycose sous unguéale distale (OMSUD)
- Onychomycose sous unguéale latérale (OMSUL)
- Onychomycose sous unguéale proximale (OMSUP)
- Onychomycose dystrophie totale (OMDT)
43
Mycoses unguéales (onychomycoses)
44
3. Différentes variétés de mycoses
45
Mycoses buccales et digestives
46
Mycoses génito-urinaires
47
3. Différentes variétés de mycoses
48
Mycoses sous-cutanées
49
3. Différentes variétés de mycoses
50
Mycoses profondes
51
Fin
52
Cours - 7
Dr J NZAMBA
1
Les levuroses
(Introduction)
Les levuroses
- bourgeonnement (blastospores),
- fragmentation du thalle (arthrospores).
Définition
3
Les levures
Epidémiologie
4
Les levures
Epidémiologie
La variété neoformans est cosmopolite. Elle est associée aux fientes de pigeons
et au guano de chauve-souris.
Habitat ?)
La variété gattii plus rare, est confinée aux régions tropicales (
Il existe d’autres espèces rarement impliquées en pathologie humaine.
La cryptococcose qui est rare, survient surtout chez les immunodéprimés (var.
neoformans), en particulier chez les patients infectés par le VIH.
5
Les levures
Epidémiologie
6
Les levures
Epidémiologie
Les levures de ce genre sont présentes dans l’environnement, mais vivent aussi
sur la peau.
Certaines espèces comme Tr. asahii, Tr. mucoides, Tr. Inkin sont à l’origine de
rares épidémies nosocomiales.
7
Les levures
Epidémiologie
Autres levures :
NB.
Les Geotrichum sont des champignons filamenteux assimilés aux levures.
G. capitatum et G. clavatum sont des commensaux des voies aériennes de
l’homme. G. candidum est issu des produits alimentaires, notamment laitiers. Le
rôle pathogène est à discuter en fonction du contexte clinique et de l’abondance
en culture.
8
Les levuroses
Manifestations cliniques
9
Les levuroses:
manifestations cliniques et espèces responsables
10
Pathologies et Prélèvements
11
Levuroses
12
Levuroses
Perlèche Folliculite_Dos
13
Levuroses
14
Levuroses
Balanite Vaginite
15
Levuroses
16
Levuroses
17
1.
Examen direct du prélèvement
18
Identification des levures
Présomption d’un état pathologique à l'examen direct
OBSERVATION
Des éléments fongiques même peu abondants dans un foyer inflammatoire clos
(LCR et divers liquides, urines récoltées par sondage, abcès…)
19
2.
Mise en culture des prélèvements
20
3.
Revue des cultures
Culture pure ou Culture polymorphe ?
21
Macroscopie: cultures pures
22
Macroscopie: cultures polymorphes
(Association d’espèces)
23
4.
Purification des cultures
24
Identification des levures
Purification des souches d’intérêt
Candida albicans
Examen macroscopique:
colonie blanche, crémeuse, lisse ou rugueuse
Candida famata
Examen macroscopique: Candida ID 2
colonie blanche à crème,
plane, lisse ou partiellement rugueuse
25
Identification des levures
Techniques de purification
Candida ID 2
Candida ID 2
27
Identification des levures
Critères liés au patient
Sujets immunocompétents
28
Identification des levures
Critères liés aux levures
Morphologie macroscopique:
Étude de l’aspect des colonies
Morphologie microscopique:
Étude de l’aspect des organes fongiques
2. Physiologie:
Utilisation des composés carbonés et azotés
hydrolyse de l’urée et réduction des sels de tétrazolium
Sensibilité à l’actidione et détection des enzymes
29
Identification des champignons
Orientation préliminaire
Champignons levuriformes:
30
1_/ Milieu Sabouraud
31
Identification des levures
Macroscopie et microscopie
GENRES FILAMENTEUX
Genre Candida
Colonie blanche, crémeuse, lisse, brillante et bombées
Cellules globuleuses, cylindriques à allongées
Pseudomycélium présent ou absent
Vrai mycélium présent chez quelques espèces
Genre Trichosporon
Colonie blanc jaunâtre, crémeuse, mate à humide, lisse, plissée à cérébriforme
Blastospores globuleuses à ellipsoïdes
Pseudomycélium bien développé ou réduit
Vrai mycélium et arthrospores toujours présents
Genre Malassezia
Colonie beige, rugueuse et mate
Cellules globuleuses, ellipsoïdales à allongées
Filaments mycéliens bien développés facilement observés dans les squames de
la peau
32
Identification des levures
Macroscopie et microscopie
Genre Cryptococcus
Colonie blanche, crémeuse, lisse d’aspect muqueux
Levures sphériques, ovoïdes ou allongées
Présence d’une capsule polysaccharidique et d’un pigment caroténoïde (col beige à ocre)
Pseudomycélium absent, présence d’une uréase
Genre Rhodotorula
Colonie rose corail à rose saumon, crémeuse, lisse et luisante, rugueuse, mucoïde
Blastospores ovoïdes ou allongées
Présence d’un pigment caroténoïde jaune à rouge
Pseudomycélium absent ou rudimentaire
Genre Saccharomyces
Colonie blanchâtre ou teintée de brun, crémeuse, lisse ou rugueuse
Levures globuleuses, ellipsoïdales à cylindriques
Pseudomycélium absent ou rudimentaire
33
Identification des levures
Caractères différentiels des genres
34
2_/ Milieu chromogénique
36
Identification des micro-organismes
Techniques innovantes
Démarche
d’identification
des levures
Pr Renée
GRILLOT
38
Démarche
diagnostique
d’une levure
Pr Dominique
CHABASSE
39
Identification des levures
Méthodologie générale
40
Identification des levures
Principales espèces responsables des levuroses
41
6.
Identification « rapide » des espèces
42
6.1
Candida albicans
Milieu Sabouraud
Colonies bleues
C. albicans / C. dubliniensis
- Test Bichro-Dubli Fumouze
Colonies blanches
C. glabrata / C. krusei
- Test Glabrata RTT Fumouze
- Test Krusei-Color Fumouze
Colonies roses
C. tropicalis, C. lusitaniae, C. kefyr
Milieu chromogénique
C. albicans C. dubliniensis
Bichro-dubli Fumouze - +
6.4 PARTICULARITES
Cryptococcus neoformans
A retenir
Milieu Sabouraud
Scotch - test
KOH - Immersion
49
Pneumocystis jirovecii
Champignon atypique
Introduction
- Pneumocystis carrionii
- Sa paroi est constitué de chitine et de β-1,3 glucanes mais ne contient pas d’ergostérol
50
Pneumocystis jirovecii
Champignon atypique
Epidémiologie
51
Pneumocystis jirovecii et VIH
Manifestations cliniques
Pneumocystose = pneumopathie avec fièvre, toux sèche et dyspnée.
52
Identification de Pneumocystis jirovecii
Champignon atypique
Diagnostic
IFD
kits utilisant des anticorps monoclonaux marqués à la fluoréscéine
•
53
Identification de Pneumocystis jirovecii
Techniques de coloration
Gomori-Grocott
MGG
- Kyste bien visible, membrane non colorée
- Noyaux disposés en rosace
55
Identification de Pneumocystis jirovecii
Notion de Rosace (PALUDISME)
56
Identification de Pneumocystis jirovecii
Notion de Rosace (PALUDISME)
57
Fin
58
Cours - 8
Dermatophyties et identification des
dermatophytes
Dr J NZAMBA
1
Les dermatophyties
(Introduction)
Les dermatophyties
- résistent à l’actidione,
- se reproduisent en culture sur le mode thallique solitaire,
- produisent des conidies.
Genres de dermatophytes:
- Epidermophyton
- Microsporum
- Trichophyton
2
Dermatophyte
Définition
3
Les dermatophyties
Epidémiologie
- de la peau (épidermophyties),
- des ongles (onyxis),
- des cheveux ou poils (teignes).
4
Les dermatophyties
Epidémiologie
- d’homme à homme
La contamination tellurique est causée par les espèces qui se multiplient dans les
sols riches en kératine animale.
5
Les dermatophyties:
Genres et espèces responsables
6
Les dermatophyties
Manifestations cliniques
7
Onyxis levuriques vs dermatophytiques
8
Pathologies et Prélèvements
9
Dermatophyties
(Atteintes rares)
Les dermatophytes
et exceptionnellement,
d’infections profondes
Dermatophyties
11
Dermatophyties
12
Dermatophyties
Folliculite_Jambe Sycosis
13
Dermatophyties
14
Intertrigos inguinaux
Dermatophytie Levurose
15
Dermatophyties
Espace Espace
interdigito-palmaire interdigito-plantaire
16
Dermatophyties
17
Onychomycoses
18
Actes et Gestes
19
1.
Examen direct du prélèvement
20
Identification des dermatophytes
Signification pathologique à l’examen direct
OBSERVATION
L’examen direct peut à lui seul, permettre de donner une orientation, de poser un
diagnostic immédiat et d’instaurer une thérapeutique (Teigne, P. versicolor)
21
2.
Mise en culture des prélèvements
22
3.
Revue des cultures
Culture pure ou Culture polymorphe ?
23
4.
Purification des cultures
24
5.
Critères d'identification des dermatophytes
25
Identification des dermatophytes
Isolement: quand identifier ?
26
Identification des dermatophytes
Critères morphologiques et physiologiques
Un critère majeur:
- Morphologie
- Physiologie
- Délai de pousse
1. Morphologie:
Morphologie macroscopique:
Étude de l’aspect des colonies
Morphologie microscopique:
Étude de l’aspect et de l’organisation des organes fongiques
2. Physiologie:
hydrolyse de l’urée
Expression du pigment et recherche des organes perforateurs
Étude des besoins en facteurs de croissance 27
Identification des dermatophytes
Orientation préliminaire
Champignons filamenteux:
28
1_Milieu Sabouraud
Colonie duveteuse Colonie cotonneuse
29
Milieu Sabouraud
Colonie glabre Colonie poudreuse
30
2_Milieu avec indicateur de pH
31
5.
Identification des dermatophytes
32
Identification des dermatophytes
Critères de croissance
3. Délai de pousse
Rapide : 6 jours
E. floccosum
M. canis, M. gypseum
T. mentagrophytes, T. tonsurans
Moyen : 10 jours
M. langeroni
T. rubrum, T. soudanense, T. interdigitale, T. violaceum
Lent : 21 jours
33
Identification des dermatophytes
Démarche
N.B.
Il n’est donc pas possible d’utiliser des galeries pour identifier un
dermatophyte
34
Dermatophytes
Les structures observées in vitro sont très différentes
de celles du stade parasitaire du champignon (in vivo)
35
Levures
Les structures observées in vitro sont identiques
à celles du stade parasitaire du champignon (in vivo)
36
Identification des dermatophytes
Macroscopie des colonies
37
La couleur (recto/verso) et la forme des colonies varient suivant les espèces et
pour une même espèce, suivant les milieux de culture et le temps d’incubation
38
Identification des dermatophytes
Microscopie des colonies
Techniques
- Scotch tape ou Technique du drapeau (ROTH)
- État frais entre lame et lamelle
- Culture sur lame
Démarche
40
Groupes des milieux
GROUPE 3
41
Identification des
dermatophytes
Démarche
- Mycélium (Ornementations)
- Spores (Conidies)
- morphologie
- disposition
caractéristiques
des genres et des espèces
42
Identification des dermatophytes
Genre Epidermophyton
Epidermophyton floccosum
Macroscopie:
Colonie poudreuse plane
Recto gris verdâtre (vert olive)
Verso chamois à orangé, sans pigment diffusible
Microscopie:
Macroconidies en massue ou raquette isolées
ou regroupées par deux ou trois
Microconidies absentes
43
Identification des dermatophytes
Genre Microsporum
Microsporum langeronii
Macroscopie:
Colonie finement duveteuse
Recto beige à beige saumon
Verso chamois, sans pigment diffusible
Microscopie:
Macroconidies rares et déformées
Microconidies présentes et parfois nombreuses
Nombreuses chlamydospores intercalaires ou terminales
Organes pectinés, nodulaires et filaments en raquette
44
Identification des dermatophytes
Genre Microsporum
Microsporum canis
Macroscopie:
Colonie laineuse ou cotonneuse
Recto blanc puis chamois
Verso jaune orangé, piment jaune diffusible
Microscopie:
Macroconidies fuselées en forme de quenouille
Microconidies piriformes absentes ou rares
Macroscopie:
Colonie poudreuse, granuleuse ou plâtreuse plate
Recto chamois clair ou beige (café au lait)
Verso chamois sans piment diffusible
Microscopie:
Macroconidies piriformes en forme de concombre
Microconidies piriformes rares Paroi mince et échinulée
Absence d’ornements
46
Identification des dermatophytes
Genre Trichophyton
Trichophyton rubrum
Macroscopie:
Colonie duveteuse ou laineuse : type Européen
Recto blanc au centre, jaune foncé à noir en périphérie
Verso rouge pourpre ou violet, pigment rouge à noir diffusible
Microscopie:
Macroconidies absentes ou rares
Microconidies piriformes disposées en acladium
Excroissances triangulaires
48
Identification des dermatophytes
Genre Trichophyton
Macroscopie:
Colonie poudreuse : type Africain
Recto blanc, cérébriforme
Verso rouge, pigment rouge à noir diffusible
Microscopie:
Macroconidies en saucisse longues et étroites à paroi lisse
Microconidies piriformes disposées en acladium
49
Identification des dermatophytes
Genre Trichophyton
Macroscopie:
Colonie poudreuse ou finement granuleuse
Recto blanc à blanc beige
Verso jaune à brun foncé, sans piment diffusible
Microscopie:
Macroconidies en massue à paroi lisse
Microconidies rondes abondantes, disposées en grappe
Macroscopie:
Colonie glabre sèche, en général cérébriforme
Recto abricot sec, jaune rouille, marron foncé
Verso brun rouille, rayons flexueux dans la gélose
Microscopie:
Macroconidies absentes ou exceptionnelles
Microconidies piriformes rares
Conidies retrouvables dans le duvet des vieilles cultures
52
Cours - 9
Mycoses à champignons filamenteux
opportunistes et identification des agents
Dr J NZAMBA
1
Les champignons filamenteux opportunistes
(Introduction)
Epidémiologie
NB.
Les pseudodermatophytes sont des moisissures kératinophiles du sol qui ont la
capacité de parasiter la peau et les ongles de l’homme, en simulant une
dermatophytie.
2
Moisissure / Pseudodermatophyte
Définitions
3
Qui est responsable ?
4
Les champignons filamenteux opportunistes
(Introduction)
Epidémiologie
les moisissures peuvent se retrouver à l’état pathologique dans n’importe quel site
de prélèvement.
5
Les mycoses à moisissures
Genres et espèces
Genres de moisissures:
6
Pathologies et Prélèvements
7
Les mycoses à moisissures
Manifestations cliniques
Entomophthoromycose
8
Mycoses à moisissures
Mucormycoses
9
Mycoses à moisissures
Chromomycose ou Chromoblastomycose
10
Mycoses à moisissures
Mycétome Mycétome
11
Mycoses à moisissures
12
1.
Examen direct du prélèvement
13
Identification des moisissures
Signification pathologique à l’examen direct
OBSERVATION
14
2.
Mise en culture des prélèvements
15
3.
Revue des cultures
Culture pure ou Culture polymorphe ?
16
Macroscopie: cultures pures
Milieu Sabouraud
17
Macroscopie: cultures polymorphes
(Association d’espèces)
Milieu Sabouraud
18
4.
Purification des cultures
19
Identification des dermatophytes
Techniques de purification
Champignons filamenteux:
repiquage d’une portion de la colonie
21
Identification des moisissures
Isolement: quand identifier ?
22
Identification des moisissures
Critères
Critère majeur:
Morphologie
Morphologie macroscopique:
Étude de l’aspect des colonies
Morphologie microscopique:
Étude de l’aspect et de l’organisation des organes fongiques
23
Identification des moisissures
Orientation préliminaire
Champignons filamenteux:
24
1_Milieu Sabouraud
Colonie duveteuse Colonie poudreuse
25
6.
Identification des moisissures
26
Moisissures
Les structures observées in vitro sont très différentes
de celles du stade parasitaire du champignon (in vivo)
27
Identification des moisissures
Démarche
Il n’est donc pas possible d’utiliser des galeries pour identifier une
moisissure
28
Identification des moisissures
Macroscopie des colonies
29
Identification des moisissures
Microscopie des colonies
Techniques
- Scotch tape ou Technique du drapeau (ROTH)
- État frais entre lame et lamelle
- Culture sur lame
Macroscopie:
Colonie duveteuse à laineuse
Recto blanc grisâtre à noir
Verso brun puis noir
Microscopie:
Arthroconidies uni ou bicellulaires à paroi brune
31
Identification des moisissures
Genre Scytalidium
Scytalidium hyalinum
Macroscopie:
Colonie duveteuse à laineuse
Recto blanc grisâtre
Verso brun
Microscopie:
Arthroconidies uni ou bicellulaires à paroi hyaline
32
Identification des moisissures
Genre Fusarium
Fusarium sp
Macroscopie:
Colonie laineuse
Recto blanc, jaune, rose, mauve ou brun pâle
Verso incolore, rouge, violet ou bleu
Microscopie:
Macroconidies multicellulaires recourbées
(en croissant)
33
Identification des moisissures
Genre Cylindrocarpon
Cylindrocarpon sp
Macroscopie:
Colonie cotonneuse
Recto blanc
Verso piment rouge pourpre diffusible
Microscopie:
Penicillium sp
Macroscopie:
Colonie veloutée à poudreuse
Recto vert, vert bleu, vert gris, blanc, jaune ou rosé
Verso incolore, jaunâtre, rouge ou brun
Microscopie:
Conidiophores simples ou ramifiés
Phialides regroupées en pinceaux
36
Identification des moisissures
Genre Aspergillus
Aspergillus sp
Pathogénicité:
aspergillose pulmonaire
affections profondes
Macroscopie:
Colonie granuleuse
Recto variable suivant espèce
Verso variable suivant l′espèce
Microscopie:
Tête aspergillaire:
forme variable suivant l′espèce
37
Identification des moisissures
Genre Aspergillus
Aspergillus sp
38
Genre
Aspergillus
39
TD_2
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les mucorales
Définitions
- Parasitisme endothrix
- Parasitisme endo-ectothrix 40
TD_2
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les mucorales
Champignons filamenteux qui font partie des zygomycètes
- se reproduisent de façon asexuée en donnant des endospores
- se reproduisent de façon sexuée en donnant des zygospores
41
Les mucorales
42
Les mucorales
43
Les mucorales
Morphologie: rhizoides
44
TD_3
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
La chromomycose
Formules
- Noir chlorazole
45
TD_3
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
La chromomycose
La chromoblastomycose est une mycose verruqueuse qui touche:
- le derme
- l’épiderme
46
La chromomycose
- Fonsecaea pedrosoi
- Fonsecaea compacta
- Cladophialophora carrionii
- Phialophora verrucosa
- Rhinocladiella cerophila
- Wangiella dermatidis
- Exophiala spinifera
47
La chromomycose
Mise en évidence
des cellules fumagoïdes à l’examen direct
48
TD_4
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les mycétomes
Diagnostic
Diagnostic moléculaire en mycologique médicale
Exsudat / Transudat en Microbiologie
49
TD_4
TRAVAIL PERSONNEL
-----------------------------------------------
Les mycétomes
Lésions fistulisées qui sont :
- cutanées
- sous-cutanées
Cosmopolites
- Hémisphère Nord (zones tropicales sèches)
« SAHEL en Afrique »
50
Les mycétomes
Pouvoir pathogène: agents pathogènes
- Champignons
- Madurella mycetomatis
- Pyrenochaeta romeroi Cibles
- Leptosphaeria senegalensis
- Scedosporium apiospermum - Ruraux
- Fusarium - Cultivateurs
- Acremonium - Eleveurs
51
Les mycétomes
52
Identification des champignons dimorphiques
Espèces
Champignon dimorphique
Culture sous forme mycélienne à 25-30°C : stade produisant les spores infectieuses
Obtention de la forme levure à 37°C : forme invasive du champignon
Espèces:
Blastomyces dermatitidis: Poumons
Histoplasma capsulatum: Poumons
Paracoccidioides brasiliensis: Voies respiratoires
Coccidioides immitis: Système respiratoire
Sporothrix schenkii: Infection sous-cutanée rarement respiratoire
Penicillium marneffei: Ganglions lymphatiques, poumons, foie, rate, os et peau
53
Champignons dimorphiques /Gabon
Espèces
Espèces:
Cinq (5) espèces causent habituellement des infections respiratoires ou pulmonaires avec dissémination
(cf. littérature). Seule l’espèce Histoplasma capsulatum a (deux fois) été isolée au Gabon.
Morphologie / Physiologie
Champignons levuriformes
Champignons filamenteux
55
1. Levure
Définition
56
2. Dermatophyte
Définition
57
3. Moisissure / Pseudodermatophyte
Définitions
58
Fin
59