Cours de Nursing Mip
Cours de Nursing Mip
Cours de Nursing Mip
NURSING MIP
Donné par
Année académique
2018- 2019
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PLAN DU COURS
Les soins infirmiers sont aussi vieux que la médecine et ont toujours eu avec elle une
relation interdépendante.
Dans les cultures anciennes, les croyances religieuses et les mythes étaient à la base
des soins de santé et de la pratique médicale. Les chefs religieux assumaient la
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Au 20ème siècle, et surtout dans la deuxième partie du siècle, les soins infirmiers ont
beaucoup évolué. Une des figures les plus marquantes est Virginie Henderson qui, en
1960 a écrit « les principes fondamentaux des soins infirmiers ». Elle inaugure un plan
des soins infirmiers basé sur les 14 besoins fondamentaux de l’être humain.
Il y a certes un grand nombre d’infirmiers et d’infirmières qui ont influencé la pratique des
soins infirmiers durant le 20 ème siècle (Hildegarde Peupla en 1952, Ida Jean Orlando en
1961, Martha Roger en 1976, Rosette Paoletti en 1978, …).
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En Afrique, chaque pays a aussi son histoire et sa propre évolution de soins. La plupart
des pays ont mis un accent particulier sur les soins de santé primaires.
Selon VIRGINIE HENDERSON : le besoin est un manque qui stimule une conduite.
L’homme a 14 besoins fondamentaux classés en deux groupes :
Premier groupe : les besoins physiologiques ou primaires sont au nombre de 8
Le besoin de respirer,
Le besoin de manger et de boire,
Le besoin d’éliminer par toute voie,
Le besoin de se mouvoir (se déplacer) et de maintenir une bonne posture,
Le besoin de se reposer et de dormir,
Le besoin de s’habiller,
Le besoin de maintenir la température du corps dans les valeurs normales,
Le besoin d’être propre et avoir une bonne apparence
La frustration de chacun de ces besoins peut avoir à la longue des retentissements
fâcheux sur l’organisme humain.
Deuxième groupe : les besoins secondaires ou besoins de confort physiologique qui sont
au nombre de 6
Le besoin de sécurité ou d’éviter l’accident
Le besoin de pouvoir communiquer
Le besoin de pratiquer sa religion ou agir selon ses croyances,
Le besoin de s’occuper de façon à se sentir utile ou à faire quelque chose d’utile
Le besoin de se créer des activités récréatives, de jouer
Le besoin d’apprendre, de savoir, de connaître, de découvrir ou satisfaire une
curiosité.
Les soins infirmiers font partie de beaucoup d’autres disciplines du domaine de la santé.
L’étudiant doit les apprendre et les maitriser parfaitement pour la prise en charge des
bénéficiaires malades ou sains.
Toutefois, il revêt un caractère particulier dans l’intérêt qu’il présente pour l’étudiant(e).
La pratique des soins infirmiers exige la maitrise des connaissances d’autres disciplines
qui sans elles, peuvent être la source de danger pour le malade. Les soins infirmiers
apportent une contribution très remarquable dans la résolution des problèmes des
malades, si bien que sans eux, les interventions des autres partenaires de santé
n’auraient raison d’exister ou alors porteraient peu d’effets dans la restauration de la
santé ou la promotion de la santé.
- milieu naturel : sol (ex : Clostridium tetani), eau (ex : Vibrio cholerae) ou air (ex :
Histoplasma capsulatum) ;
- animal (zoonose, ex : virus de la rage) ou homme (ex : Myxovirus influenzae)
malade ou porteur sain ;
-sang, produits dérivés du sang ou greffons contaminés (ex : VIH) ;
- matériel médical contaminé (ex : VHB)
- La pénétration de l’agent pathogène dans l’organisme se fait par différentes voies
(tableau 1).
- Un agent pathogène peut utiliser plusieurs voies de transmission. Par exemple, les
fièvres hémorragiques africaines peuvent se transmettre par contact étroit avec un
patient, par voie aérienne (aérosol), transconjonctivale ou parentérale. Elles peuvent
être communautaires ou nosocomiales. Leur très haute contagiosité justifie des
mesures d’isolement, de transport et d’analyse des prélèvements stricts ainsi qu’une
protection renforcée du personnel soignant,
- La compréhension du mode de transmission des infections permet de proposer des
mesures de protection individuelles et collectives adaptées à la population réceptive,
aux malades et au personnel soignant.
- Les maladies hautement contagieuses ou à risque d’entraîner des épidémies
nécessitent un signalement aux autorités de santé locales et internationales selon les
recommandations du Règlement Sanitaire International (RSI) (voir le lien en fin de
chapitre) afin de mettre en route des mesures de protection collectives. La
quarantaine est l’isolement de personnes ou d’animaux suspects d’être porteurs
d’agents infectieux transmissibles à une population réceptrice. Sa durée est fonction
du temps d’incubation propre à la maladie et elle doit respecter les droits des
personnes.
- L’isolement « septique » d’un patient infecté (malade, porteur sain ou suspect de
contagiosité) vise à éviter qu’il ne transmette l’agent infectieux à des individus non
infectés et non porteurs mais réceptifs (tableau 1). Il est à distinguer de l’isolement «
protecteur » (figure 1) qui vise à protéger des patients immu-nodéprimés de tout
agent potentiellement infectieux (voir le chapitre « Infections chez le neutropénique »
-
VI. LE NURSING DES MIP
2. LE RECUEIL DES DONNEES : le recueil devra se faire dans une pièce réservée
à cet usage, loin du regard de tous (autres malades et personnel, respectant la
souffrance du malade et de sa famille, permettant un échange plus libre, loin des
oreilles indiscrète, la politesse est de rigueur car le malade est un hôte que
l’infirmier reçoit.
Sur le plan social :
- On prend d’abord les données personnelles et familiales,
- On pose la question sur la domiciliation : l’adresse actuelle et la résidence de six
derniers mois
- Le mode de prise en charge : celui qui va payer les frais d’hospitalisation, nom et
adresse de l’organisme débiteur, sécurité sociale, aide médicale gratuite
(indigence) …… donc la catégorisation.
- Demande sa religion,
- Demander son état civil complet et
- la qualité des personnes à prévenir en cas d’urgence,
Sur le plan physique :
- Nous prenons les données ayant une importance sur la prise en charge
Sur le plan psychologique :
- Regarder le patient s’il est traumatisé, fatigué ou en coma ?
- Les habitudes de vie : on lui demande s’il mange, s’il prend des drogues, s’il fait le
sport,…
3. LES ANTECEDENTS :
Antécédents médicaux :
- On pose la question au malade quelle est la dernière fois qu’il été encore hospitalisé
ou malade,
- Quels sont les médicaments qu’il aurait pris la dernière fois,
- Quels sont les médicaments ou aliments auxquels il est allergique,
Antécédents chirurgicaux :
- On pose la question de savoir le malade avait déjà subi une intervention chirurgicale
quelconque : appendicectomie, hernioraphie,…
Antécédents gynéco-obstétriques : pour les femmes, on pose la
question sur les antécédents gynéco-obstétriques
- Date des dernières règles : DDR,
- Nombre Grossesse, Parité, Avortement, Décès des enfants,
- Est-ce qu’elle avait déjà subi une césarienne ?
- Si elle est grosse, est-ce qu’elle suit la CPN ?
4. RESUME DE L’HOSPITALISATION :
Le résumé de l’hospitalisation doit faire raisonner les éléments essentiels qui ont
marqué l’évolution de l’hospitalisation et la prise en charge du patient.
- Donc le rôle de l’infirmier est la surveillance de l’efficacité qui doit reposer sur les
éléments concrets.
6. DIAGNOSTIC INFIRMIER :
Le diagnostic infirmier est orienté vers les soins du malade, il doit apparaitre en
termes de problèmes de risque.
On commence par dire qu’il y a un problème :
Ex : problème de la perturbation des intestins, risque de la diminution des sons
cardiaques.
7. AVENIR DU MALADE :
C’est le jugement porté sur la durée, l’issue de la maladie.
- La guérison : est un temps qui marque le retour à la bonne santé, elle sera vécue
différemment suivant l’existence des séquelles ou pas (complications après la
guérison)
- La guérison sans séquelles : le malade quitte l’hôpital avec certitude de redevenir ce
qu’il était auparavant.
- La guérison avec séquelles : c’est quand la maladie a laissé des traces, un handicap
ou infirmité.
- La mort : elle compte parmi les événements les plus bouleversants de l’existence
humaine. L’infirmier doit connaitre le pronostic de la maladie, reconnaitre la
gravité(reconnaitre les signes cliniques attestant que la maladie est grave, la notion
d’incubation), teinte du faciès, perturbation de la respiration, ce qui lui permet avec
quasi-certitude d’affirmer une mort certaine dans 48 heures.
- Administrer les soins post-mortem.
L’ADMINISTRATION :
Un patient souffrant de la gastro-entérite, le diagnostic infirmier sera un déficit du volume
liquidien associé à une perte gastro-intestinale des selles liquides :
- L’objectif pour notre patient : le patient montrera les signes de déshydratation et on
maintiendra une hydratation adéquate.
- L’intervention et justification de l’infirmier :
o Administration d’une solution SRO (sel de réhydratation orale) : c’est pour palier à
la déshydratation et à la perte des selles,
o Donner fréquemment la SRO en petite quantité sauf si le vomissement est
abondant mais la SRO n’est pas contre indiquée,
o Administrer et contrôler les fluides encore présent,
o La justification, c’est en cas de déshydratation sévère,
o Après la réhydratation, donner un repas solide,
N.B : Toujours enregistrer la quantité et le nombre de nourritures consommées et
éliminer par le patient.
- Evolution de l’efficacité du traitement :
o Peser le malade pour évaluer le niveau de la réhydratation
o Vérifier les signes vitaux, la peau,
o Contrôle mental toutes les 4 heures,
o Instruire la famille pour le suivi du traitement,
o Résultat attendu : le malade démontre les signes d’une bonne réhydratation pour
la récupération de 3 kgs de son poids
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I. L’ENTRETIEN :
Est une expression verbale, une situation de communication entre un(e) infirmier(ère)
et un patient, qui s'établit sur un mode spécifique.
-C’est le plus souvent le contenu des discours qui fait entretien. Ce contenu s’inscrit dans
les besoins du patient, le projet de soins. Un discours qui n’est pas exempt de réactions
transférentielles, il sera donc préparé et/ou tendra vers un objectif.
Le discours : contenu manifeste et latent
Le contenu manifeste : ce qui est exprimé,
Le contenu latent : correspond à l’implicite de la rencontre (ce qui n’est pas dit)
dans le discours :
Contenu subjectif des paroles et des gestes de la personne,
Nécessite une interprétation du contenu manifeste,
Très dépendant de la lecture personnelle de l’infirmier,
Reconnu ou non par le patient/interprétation correcte ou non du soignant,
Capacité à entendre les contenus latents et à savoir les restituer à la
personne,
Les réactions transférentielles et contre transférentielles :*
I.5.1. La préparation
- Connaissance du patient,
- Détermination de l’objectif de la rencontre,
- Veillez aux conditions matérielles : lieu, temps, disposition spatiale….
- Etre conscient de ses dispositions personnelles : humeur, état d’esprit, sentiments,
affects…
- Considérer sa propre disponibilité et celle du patient
I.5.2. Le début
- Accueillir, prendre contact (verbal et non verbal),
- Se présenter (nom et fonction)
- Présence physique et affective à moduler en fonction du patient (état psychique) etdu
contexte,
- Présenter l’entretien (objet, notion de confidentialité, limite de temps),
- Poser une question ouverte, se mettre à l’écoute
- Evaluer la disponibilité du patient,
- Evaluer la distance (regard, attitude, posture)
I.5.3. Le corps de l’entretien
- Etre vigilant, à l’écoute,
- Etre attentif au contenu manifeste et latent du discours,
- Etre conscient de ce que l’on éprouve (congruence) et essayer de comprendre l’autre
de son point de vue (empathie) dans une attitude de respect et d’accueil
(considération positive),
- Dépend du type d’entretien,
- Evaluer la fatigue du patient,
- Se centrer plus sur la personne que sur le problème,
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- Se centrer plus sur les sentiments exprimés que sur les faits …
I.5.4. La fin de l’entretien
- Préparer la fin (synthèse, observation, réflexion…)
- Prendre le temps de conclure, de se quitter (on n’interrompt pas brutalement)
- Programmation d’un autre entretien si besoin
I.5.5. L’après entretien
- Retour sur les moments clés
- Transmissions orales et écrites du contenu thématique et transférentiel
II. L’OBSERVATION
- L'observation est l'acte par lequel le sujet de la connaissance s'applique à un fait ou à
un ensemble de faits, en vue de le connaître et de l'expliquer.
- On peut donc dire que c'est un cas particulier de l'attention de l’infirmier envers le
malade ou une action de considérer avec attention sur la nature, l’homme, la société
afin de le connaitre.
- C’est également un procédé de considération, attention scientifique, d’investigation,
une constatation d’un phénomène tel qu’il se produit sans volonté de la modifier.
II.1. L’observation infirmière.
- Est une source d’information essentielle qui permet d’observer un langage de
comportement des actes,
- C’est une recherche des signes objectifs,
- C’est une méthode systématique pour recueillir des données objectives et
qualitatives.
II.2. Comment observer ?
Pour observer, il faut :
- Faire preuve de cette activité,
- Mobiliser les 5 sens : l’odorat, l’ouïe, le goût et le toucher,
- Utiliser les 14 besoins fondamentaux,
- Mobiliser les connaissances.
CHAPITRE 3. L’INFECTION
La transmission des germes se fait par contamination directe ou indirecte. Sur une plaie,
on estime que la multiplication des germes pathogènes commence environs après 6
heures depuis le moment que la plaie est souillée càd après 6heures on dit que la plaie
est infectée.
Les micro-organismes se subdivisent en ces groupes :
- Les saprophytes : qui se nourrissent aux dépens de matières organiques en
décomposition. Leur présence dans l’organisme ne détermine aucun trouble.
Les bactéries saprophytes sont des bactéries qui ne se développent pas dans un
organisme vivant, mais se nourrissent des déchets générés au sein de celui-ci. On
les oppose aux bactéries pathogènes qui pénètrent dans le corps, s'y développent
et sont responsables d'infections.
- Les parasites : vivent au dépend d’un autre individu, qui mange à côté d’un autre.
En biologie, un parasite est un organisme vivant sur (ectoparasite) ou dans
(endoparasite) un autre organisme qui se nourrit aux dépens de l'hôte sans le
détruire, quoique, dans certains cas, la détérioration progressive de l'hôte puisse
entraîner sa mort au bout d'un certain laps de temps.
Le parasite, qui provoque le parasitisme, peut être animal, végétal ou bactérien.
Un antiparasitaire et/ou un parasiticide sont employés pour lutter contre ces
organismes, notamment les produits phytosanitaires pour la défense des
cultures ou les parasitoses. Lorsqu'il s'agit d'un mâle, il s'appelle un mâle parasite.
Dans le cas de certains microorganismes, ils sont appelés des parasites
obligatoires car ils interviennent dans les processus physiologiques d'un être
vivant.1
- Les commensales : Les bactéries commensales sont des bactéries qui vivent des
déchets qui se trouvent à l'extérieur de nos tissus (comme la peau et les muqueuses
de la bouche, de la gorge et du reste du système digestif). Ils sont parfaitement
adaptés pour survivre dans ces endroits bien spécifiques.
- Les symbiotiques : les deux éléments trouvent l’association avantageuse, les deux
êtres vivent l’un à côté de l’autre sans se nuire et dans certains cas, profitant même
du développement de l’autre, .assistants professionnels pour une flore intestinale en
bonne santé Notre microcosme intestinal, composé de milliards de bactéries utiles,
effectue un travail à haute performance tous les jours. Il digère notre nourriture,
évacue les toxines de notre corps et empêche la diffusion en germes pathogènes.
3.3 DIFFERENTS AGENTS RESPONSABLES DE L’INFECTION :
- Agent infectieux : virus, bactéries, champignons ;
- Agent physique : température forte qui cause la déshydratation
- Agent chimique : poison, mercure, acide, etc.
3.4 LE CYCLE DE L’INFETION :
CHAPITRE 4. L’INFLAMMATION
croissance.
Plasmocytes : (parfois
appelés cellules plasmatiques ou
plasmatocytes) sont des lymphocytes
B. Ils sont uniquement présents dans
les tissus. Dans un état pathologique,
on peut les trouver aussi au niveau
des muqueuses (on ne les trouve ni
dans le sang, ni dans la lymphe à
l'état normal) et les organes
lymphoïdes périphériques
notamment au niveau des zones B
dépendent des ganglions
lymphoïdes. Ce sont des cellules
basophiles, hormis à proximité de
leur noyau, région qui est
nommée archoplasme
plasmique se repend dans les tissus, nous avons les œdèmes, la douleur, l’incapacité
fonctionnelle.
Elle comporte trois phénomènes : une congestion active, un œdème inflammatoire, une
diapédèse leucocytaire.
Congestion active
Il s’agit d’une vasodilatation artériolaire puis capillaire dans la zone atteinte (figure 3.1).
Localement, il en résulte une augmentation de l’apport sanguin et un ralentissement du
courant circulatoire. La congestion est déclenchée rapidement par un mécanisme
nerveux (nerfs vasomoteurs) et l’action de médiateurs chimiques.
Œdème inflammatoire
Sa traduction clinique est un gonflement des tissus qui, en comprimant des terminaisons
nerveuses, est responsable de la douleur (également provoquée par certains médiateurs
chimiques). Sa traduction microscopique est un aspect pâle, peu colorable et distendu du
tissu conjonctif.
L’œdème inflammatoire résulte d’une augmentation de la pression hydrostatique due à la
vasodilatation et surtout d’une augmentation de la perméabilité de la paroi des petits
vaisseaux sous l’effet de médiateurs chimiques.
Figure 1. La diapédèse.
b) Phase cellulaire
Cette perméabilité vasculaire facilite l’évacuation des leucocytes hors des
vaisseaux sanguins, c’est la diapédèse.
Les leucocytes vont donc migrer vers le siège de la lésion où ils englobent les
agents pathogènes et éliminent les débris cellulaires, c’est la phagocytose.
c) Réparation des tissus
La cicatrisation débute quand les débris cellulaires ont été éliminés. Elle se fait
soit par :
o Régénération : prolifération de cellules de même type que les cellules
détruites.
o Ou Remplacement : le remplacement par des cellules d’un autre type
comme les cellules conjonctives ce qui entraîne une cicatrice.
La cicatrisation début au cas où les débris cellulaires ont été éliminés. Elle se fait
soit par la génération ou par le remplacement.
4.6.2 Sur le plan général :
L’inflammation se manifeste par les réactions suivantes :
- La fièvre qui est due à la libération de pyrogène. Les pyrogènes sont des substances
qui provoque de la chaleur.
- Une hyperleucocytose : activation de la production et de la libération des neutrophiles
par la moelle osseuse.
Remarques :
Le calendrier vaccinal à partir du 1er janvier 2018
Dès 1 mois :Injection unique recommandée : vaccin BCG (uniquement pour les
enfants exposés à un risque élevé de tuberculose comme c'est le cas en Ile-de-
France, à Mayotte, en Guyane. Pour ces deux derniers pays, le vaccin doit se
faire avant la sortie de la maternité).
2 mois :1re injection obligatoire : diphtérie-tétanos-poliomyélite
(DTP), coqueluche, HIB (haemophilusinfluenzae b), hépatite B,
pneumocoquecojuguée.
4 mois :2e injection obligatoire : diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP), coqueluche,
HIB (haemophilusinfluenzae b), hépatite B, pneumocoque.
5 mois :1ere injection obligatoire : méningocoque C
11 mois :3e injection obligatoire : diphtérie-tétanos-
poliomyélite (DTP), coqueluche, HIB (haemophilusinfluenzae b), hépatite
B, pneumocoque.
12 mois :
1re injection obligatoire : rougeole-oreillons-rubéole.
2e injection obligatoire : méningocoque C.
Entre 16 et 18 mois:2e injection obligatoire : rougeole-oreillons-rubéole.
6 ans : Rappelobligatoire : diphtérie-tétanos, poliomyélite, coqueluche.
Entre 11 et 13 ans
1. Insister sur la communication +++++
2. La mère doit connaitre le calendrier vaccinal
3. Analyser l’opportunité de produire des cartes doubles pour la mère
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- Le BCG est administré à tout enfant moins de 15 ans sans cicatrice vaccinale.
- Le VPO est administré à tout enfant moins de six ans
du Penta-Pneumo.
- Le VPI (vaccin anti polio injectable) Préparé à partir des 3 types de poliovirus
Cultivés sur lignée cellulaire continue Véro, inactivés par leformol,commercialisé sous
le nom d'Imovax polio® 0,5 ml / 3 fois / 1 mois intervalle Voie sous-cutanée ou IM,
conservation +2°C à +8°C, Vaccins combinés : 2 à 6 valences
- Comparaison du VPI et du VPO :
o Stimule la réponse IgG dans le sang, stimule la réponse IgA dans l’intestin.
o Durée de l’immunité
o Coût.
o Voie d’administration.
o Equipe qualifiée nécessaire.
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d.3) La vaccination antirabique: contre la rage virale qui atteint les hôtes
intermédiaires (les animaux : chiens, chats) et contaminent les hommes par la
morsure ou léchage.
- Vaccin inerte, sans contre-indication.
- Protocole dit "Zagreb", court : 2 injections en 2 sites différents à J0, 1 injection à J7,
1 à J21.
- Protocole dit "Essen" : injections à J0, J3, J7, J14, J28, obligatoire si
immunoglobulines à J0.
- Si vaccination préventive complète et dernier rappel < 5 ans : rappel vaccinal à J0
et J3.
Nursing : observation,
- Identifier le sujet contact,
- L’animal : vivant ou mort: si l’animal est mort, couper la tête et rechercher dans le
cervelet les cellules de Purkinje, si l’animal est vivant: arrêter l’animal et observer ses
réactions pendant 2 semaines.
Prévention de la rage :
- Prévention de la rage animale :
o Vaccination orale des renards par des appâts contenant des vaccins.
o Vaccination des animaux domestiques : bovins, chats, chiens.
o Interdiction d’importation sauvage d’animaux (chiens, chats) et mise
systématique en quarantaine.
- Prévention humaine :
o Vaccination préventive professionnelle : vétérinaires, personnels de laboratoires
spécialisés, équarrisseurs, taxidermistes, spéléologues, animaliers,gardes-
chasses, forestiers dans les zones d’enzootie ; ou exposition au risque.
o Vaccination pour les voyageurs, travailleurs ou en mission humanitaire avant un
séjour prolongé en zone de forte enzootie.
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o Vaccin antirabique identique à celui utilisé pour le traitement, 3 injections à J0, J7,
J28, rappel 1 an et tous les 5 ans si besoin.
o Déclaration obligatoire
o Tout cas de rage humaine déclaré doit faire l’objet d’une DO.
o Quelle circonstance,
o A quel endroit de l’organisme,
o Administration du VR en cas de contact (morsure ou léchage)
microsporidioses, isosporose
Sexuelle Syphilis, gonococcie, chlamydioses Utilisation de préservatifs masculins et Utilisation de préservatifs jusqu’à la
génitales, mycoplasmoses, chancre féminins, vaccination. guérison.
mou, donovanose, infection à VIH,
HPV, herpès, gale, phtiriose.
Verticale (mère- Syphilis, bactériémies, rubéole, Vaccination des femmes en âge de
enfant) infection à VHB, VIH, CMV, HSV, procréer, immunothérapie, dépistage et
parvovirus B19, listériose, traitement précoce chez la femme
toxoplasmose, maladie de Chagas, enceinte
paludisme.
Parentérale Syphilis, infections à VHB, VHC, Dépistage chez les donneurs de sang Mesures spécifiques en cas de fièvres
VIH, HTLV, CMV, fièvres et d’organes. hémorragiques.
hémorragiques, maladie de Chagas, Soignants : port de gants, mesures
paludisme. spécifiques « fièvres hémorragiques »
et « accidents d’exposition au sang
(AES) ».
Transcutanée, Leptospirose, tularémie, Protection individuelle mécanique ou Mesures spécifiques en cas de fièvres
conjonctivale anguillulose, ankylostomose, chimique. hémorragiques.
bilharzioses, maladie de Chagas, Soignants : mesures spécifiques en
fièvres hémorragiques cas de fièvres hémorragiques
Inoculation Tétanos, tularémie, rouget du porc, Traitement précoce des plaies, Mesures spécifiques en cas de fièvres
pasteurellose, haverillose, Sodoku, vaccination post-exposition en cas de hémorragiques.
charbon, mélioïdose, maladie des morsure par un mammifère
griffes du chat, rage, hantaviroses, (rage).Soignants : mesures spécifiques
fièvres hémorragiques (Filoviridae), en cas de fièvres hémorragiques
Orf, nodule des trayeurs,
sporotrichose, mycétomes,
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lobomycose, blastomycose.
Vectorielle Peste, rickettsioses, borrélioses, Protection antivectorielle individuelle : Isolement des malades des vecteurs
bartonelloses, arboviroses, moustiquaires, répulsifs, de la maladie en zone d’endémie
paludisme, filarioses lymphatiques, insecticides.Lutte antivectorielle (moustiquaire).
onchocercose, loase, collective.
trypanosomose africaine, maladie
de Chagas, babésiose
Nosocomiale Infections à entérobactéries, S. Voir le chapitre « Infections iatrogènes et nosocomiales ».Mesures spécifiques
aureus, P. aeruginosa, C. difficile, en cas de fièvres hémorragiques.
fièvres hémorragiques.
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7.4 COMPLICATIONS :
- La déshydratation,
- Troubles électrolytes : perte des ions H+, Cl- et K+
- La malnutrition en cas de vomissement chronique,
- Rupture de l’œsophage (syndrome de de Boerhaave)
- Pneumonie par aspiration (Syndrome de Mendelson)
- Urémie extrarénale,
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8.1 DEFINITION :
- La douleur est un sentiment ou émotion pénible résultant d'un manque, d'une peine,
d'un événement malheureux.
- La douleur est une sensation pénible ressentie en un point du corps.
Bien que désagréable, elle est cependant importante à la survie de l'organisme, en
l'avertissant d'un danger
8.2 LES DIFFÉRENTS TYPES DE DOULEURS : On distingue différents types de
douleurs en fonction de leur mécanisme d’origine (nociceptif ou neuropathique) et de
leur évolution dans le temps (aiguë et chronique).
Une douleur nociceptive peut être aigüe (brève) ou chronique (persistante).
Les douleurs d’origine neuropathique sont souvent des douleurs chroniques.
Une douleur aiguë : par exemple une main posée sur une plaque de cuisson, une
coupure à un doigt, mais aussi une douleur postopératoire. C'est une douleur de
courte durée ;
Une douleur chronique : c'est le cas de la migraine, de la fibromyalgie, des douleurs
articulaires (arthrose, lombalgie...), musculo-squelettiques ou neuropathiques. Ces
douleurs qui se répètent et durent sur une période de plus de trois mois peuvent
favoriser une surconsommation de médicaments en cas d'inefficacité.
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Cette détection se fait grâce au système nerveux. Le système nerveux est composé de
trois parties : les nerfs, la moelle épinière et le cerveau :
Les molécules de la douleur : Les nerfs sont reliés à des récepteurs sensibles à la
douleur, les nocicepteurs. Ce mot est la contraction de « nocif » et de « récepteur ». Les
nocicepteurs sont présents dans tout l’organisme
- Lors d'une douleur aiguë (une situation nocive), les récepteurs de la douleur, ou
nocicepteurs transmettent des informations vers la moelle épinière2(un message
douloureux)
- Au niveau de la moelle épinière, des molécules sont libérées comme la substance P et
le glutamate. Des neurones sont activés et le message parvient au cerveau où il est
identifié comme douloureux. La substance P conduit à la libération d'histamine par
les mastocytes, ce qui active des fibres nociceptives. C'est pourquoi
des antihistaminiques peuvent réduire des douleurs.
- La moelle épinière réceptionne le message douloureux, déclenche des réactions de
défense si nécessaire (comme retirer sa main en cas de brûlure) et transmet le
message de douleur au cerveau ;
- Le cerveau reçoit, localise et interprète la douleur. C’est à cet instant qu’elle est
ressentie : nous avons mal.
Figure 7Mécanisme de la douleur
8.2 SIGNES CLINIQUES : Reconnaître les différents types de douleurs permet de choisir
le bon traitement et de les soulager efficacement.
Toute douleur doit être signalée et soulagée rapidement, pour éviter qu’elle ne s’installe
et ne devienne chronique. La douleur a donc une fonction d’alerte et de protection :
2
www.futura-sciences/biologie de la moelle épinière
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grâce à elle, nous sommes avertis du danger, nous pouvons nous protéger et nous
soigner.
Lorsque le système nerveux est endommagé, il ne joue plus son rôle normalement. Il
déclenche alors parfois, de manière anarchique, des douleurs bien particulières
appelées douleurs neuropathiques.
Méthodes
Chez l'adulte: Il existe trois principales méthodes pour évaluer la douleur chez l'adulte
Elle demande l'utilisation d'une réglette qui comporte deux faces distinctes. Celle qui est
présentée au patient représente une ligne sur laquelle le sujet va déplacer un curseur.
Une extrémité de la ligne est notée « absence de douleur » alors que l'autre est notée
« douleur maximale imaginable ». La face tournée vers le soignant affiche en
correspondance une échelle graduée de 0 à 10 ou parfois de 0 à 100. Le chiffre le plus
faible représente toujours la douleur la moins élevée. Cette méthode est souvent
considérée comme la plus fiable pour évaluer la douleur, dans la mesure où elle fait
intervenir un élément graphique visuel et donc très facile à comprendre pour le patient.
Le soignant n'a également que peu d'explications à fournir et influe donc en moindre
mesure sur la réponse du patient (le discours du soignant peut être malgré lui, orienté
pendant les explications).
L'EVS est une variante de l'EVN. Elle propose de décrire l'intensité de la douleur sur
quatre incréments : Pas de douleur, douleur faible, douleur modérée, douleur intense.
Elle a l'avantage d'être très simple et très rapide à mettre en œuvre. Elle est en revanche
moins précise que l'EVN et L'EVA.
Le choix d'une méthode ne repose pas simplement sur les préférences des soignants. Il
doit également être réfléchi en fonction du contexte et du patient. Malgré la popularité de
l'EVA, certains patients seront plus enclins à utiliser d'autres échelles. Si les résultats
sont discordants, cela peut également être considéré comme un symptôme et pas
seulement comme l'expression d'une incapacité à utiliser ces échelles.
En sus, de ces indications, le soignant doit également utiliser les autres éléments
cliniques dont il dispose pour mettre en parallèle les dires du patient et les autres
informations dont il dispose. A ce titre, les indicateurs physiologiques sont importants à
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connaître. La douleur provoque des modifications significatives sur les grandes fonctions
du corps humain :
Modifications cardiovasculaires : Tachycardie, variations de fréquence, hypertension,
sudation palmaire.
Modifications respiratoires : Tachypnée, baisse de la Sp02, variations d'amplitude,
amputation de mouvements respiratoires (si la douleur est provoquée par les
mouvements respiratoires par exemple). Il faut cependant garder à l'esprit que ces
modifications ne sont pas spécifiques de la douleur et peuvent être consécutives à
d'autres causes.
Le comportement du patient apporte également bon nombre d'informations. L'expression
faciale est généralement révélatrice de douleur, l'agressivité et/ou l'apathie peuvent être
significatifs d'une douleur. Toute modification du comportement habituel du patient peut
être le signe d'une douleur non exprimée. Ceci est particulièrement vrai chez les
personnes âgées ou polyhandicapées qui n'expriment pas toujours leur douleur de façon
conventionnelle. La douleur peut provoquer un repli sur soi, une inappétence, de
l'irritabilité, des troubles du sommeil... Autant de signes non conventionnels qu'il convient
de dépister.
Chez l'enfant
A partir de l'âge de trois à quatre ans, un enfant est capable d'exprimer simplement sa
douleur. On peut lui proposer trois niveaux ; un peu, beaucoup ou très mal. L'échelle de
visages peut également être utilisée en fonction de l'expression faciale de l'enfant. La
réglette EVA est utilisable à partir de l'âge de 5/6 ans. L'échelle numérique est utilisable
à partir de 7 ans.
Pour les enfants plus jeunes, on utilise des grilles d'observation spécifiques et on s'aide
des informations que peuvent fournir les parents (jeu, sommeil, appétit....). On passe
également un cap important. D'auto évaluation, on passe à une hétéro évaluation. Ce
n'est plus le patient qui exprime sa douleur, mais le soignant qui va tenter de l'objectiver
avec tous les écueils que cela peut comporter.
Les indicateurs comportementaux sont ici encore plus importants à observer. Une
attitude prostrée et l'absence de réaction aux stimulations extérieures, ne soit pas faire
penser que l'enfant ne souffre pas. L'expression faciale est considérée comme
l'indicateur le plus fiable aujourd'hui.
Les échelles développées pour évaluer la douleur chez l'enfant tentent donc d'utiliser au
mieux les items considérés comme pertinents lorsqu'un enfant exprime une douleur.
Voici quelques exemples d'échelles. La décision de choix entre ces échelles relève d'un
consensus concernant les buts de l'évaluation (douleur aigüe, chronique, pendant un
soin...).
Le NFCS propose une série de 10 items à noter présents ou absents. Sur ces 10 items,
quatre sont reconnus comme prépondérants. Le froncement des sourcils, le serrement
des paupières, l'accentuation du sillon naso-labial, l'ouverture de la bouche. L'HAS
préconise l'utilisation de cette échelle chez les nouveaux nés à terme et prématurés,
jusqu'à l'âge de 18 mois.
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Sourcils froncés
Paupières serrées
Sillon naso-labial
accentué
Bouche ouverte
Menton tremblant
Protrusion de la langue
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L'échelle de Wong-Baker
L'enfant désigne simplement le visage qui correspond le mieux à son état du moment.
On lui demande par exemple : « Montre-moi le bonhomme qui a mal comme toi ».
Dans le même esprit que l'échelle de Wong-Baker, elle comporte un nombre supérieur
de visages. Elle est de ce fait considérée comme plus sensible (plus précise) et plus
fiable que l'échelle de Wong-Baker.
L'échelle de Oucher
Développée au début des années 80, ce système est destiné à évaluer les enfants de 3
à 12 ans (bien qu'elle ait été utilisée avec succès chez des adolescents). Elle se
présente sous forme de photos échelonnées verticalement à côté desquelles une
graduation de 0 à 100 permet d'objectiver le résultat sous forme numérique. Les enfants
capables d'utiliser directement l'échelle numérique ne passent pas par la désignation de
la photo qui correspondrait le mieux à leur état de douleur.
Le système a été adapté aux différentes ethnies et on peut ainsi trouver des échelles
destinées aux enfants d'origine africaine, hispanique ou caucasienne. Initialement,
l'échelle était présentée sous forme de poster accroché à un mur. L'enfant était donc
simplement placé en face et devait désigner soit le niveau correspondant sur l'échelle
numérique, soit la photo la plus adaptée.
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L'échelle Dan a été élaborée pour évaluer le retentissement de certains soins douloureux
chez le nouveau-né et l'efficacité des traitements pour remédier à ces douleurs. Elle
évalue trois items comportementaux ; la réponse faciale, les mouvements des membres
et l'expression vocale de la douleur. Son score évolue de 0 à 10. L'évaluation est
effectuée avant, pendant et après le soin sur le modèle du tableau ci-dessous.
Items Score
Réponses faciales
Calme 0
Items Score
nasaux-labiaux modérés
Absence de plainte 0
8.4 NURSING :
- En cas de douleurs abdominales : il est formellement interdit d’avoir recours aux
bouillotes et aux analgésiques narcotiques avant que le médecin n’examine le malade
car les douleurs abdominales peuvent traduire une pathologie chirurgicale des viscères
et nécessitent un examen médical urgent.
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- Coliques néphrétiques : les douleurs sont extrêmement vives, elles irradient vers
l’aine et les organes génitaux, s’accompagnent de ténesme vésical et météorisme, le
malade est très agité, cherche une posture qui lui atténuerait les douleurs. Donner un
bain chaud, appliquer la bouillotte, injecter 1 ml de solution à 0.1% d’atropine. Sur
prescription du médecin, donner l’atropine et des analgésiques narcotiques.
- Douleurs thoraciques : cette douleur très souvent est caractéristique d’affections très
graves telles que l’angine de poitrine, l’infarctus du myocarde, etc.
Angine de poitrine (stérnocardie ou angor pectoris) : se traduit par une douleur
violente constrictive dans la région précordiale ou rétrosténale, pour le diagnostic,
on se base sur les signes subjectifs, donner les analgésiques,
Infarctus du myocarde : la manifestation essentielle est de même que dans l’angine
de poitrine, une douleur constrictive intolérable dans la région précordiale ou
rétrosténale. Cette douleur se caractérise par des patoxysmes et une irradiation vers
l’omoplate gauche ou les deux omoplates, vers le dos, le bras gauche ou les deux
bras. Très souvent cette douleur s’accompagne de l’angoisse de la mort imminente.
Donner les analgésiques.
Infarctus du poumon, pleurésie, pneumonie : douleur thoracique qui est surtout
réveillée par les mouvements respiratoires et la toux. La douleur s’associe à une
dyspnée et en cas de l’infarctus du poumon et de la pneumonie, à une hémoptysie.
Donnez des sinapismes sur la région où le malade ressent la douleur, administrer
les analgésiques majeurs ou narcotiques.
- Le traitement dépend du type des douleurs et son intensité. Il est à la fois
étiologique et symptomatique lorsque la cause est retrouvée ; il est uniquement
symptomatique dans les autres cas càd l’étiologie est non retrouvée.
- En cas de douleur d’origine noroceptive : l’OMS a classé les antalgiques agissant
sur ces douleurs à 3 niveaux :
o Analgésiques non- opioïdes : représentés par le paracétamol et les anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) dont l’aspirine pour les douleurs des
faibles intensités ;
o Analgésiques opioïdes faibles : représentés par la codéine, le
dextroproxyphene et le tramadol. Leur effet est potentialisé par l’association
à un antalgique de niveau 1 ;
o Analgésiques opioïdes forts : on les donne en cas des douleurs sévères ou
d’intensité supérieure. Leur utilisation est basée des concepts fondamentaux :
La préférence est pour les formes orales,
Administration systématique à des heures fixes,
Association de plusieurs médicaments.
NB : Commencez par un antalgique de niveau 1, augmenter la dose selon le besoin
jusqu’au maximum recommandé.
L’association paracétamol +AINS est plus efficace que le paracétamol que l’AINS seul.
Ce sont les thérapeutiques généralement utilisées dans les hôpitaux chez les
malades fortement atteints. Ex : le cathétérisme veineux, cathétérisme vésical.
8.1 Voie d’abord transcutanée : prévention d’infection transcutanée associée à la
voie intraveineuse.
o Désinfecter la peau du patient car elle contient les bactéries
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Conclusion
Le Rôle infirmier important en milieu hospitalier, parce qu’il permet de
- Réaliser des prélèvements pour le dépistage,
- Maintenir un bon climat du malade dans son milieu d’hospitalisation,
- Dispenser et supervision de la prise des médicaments,
- Informer et communiquer avec les patients,
- Informer et communiquer avec les accompagnants des malades,
- Informer et communiquer avec les médecins, autres spécialistes.
- Appliquer les notions de prévention et les soins relatifs aux maladies transmissibles
enfin de réduire et d’éliminer les facteurs aggravant les épidémies ;
- Exécuter correctement les techniques de nursing apprises pour soulager les maux ;
- Donner l’éducation sanitaire aux malades et la population saine pour la prévention
des maladies et la promotion de la santé.
REFERENCES
http://www.pediadol.org/IMG/pdf/NFCS.pdf
http://www.medscape.com/viewarticle/505826_2
www.futura-sciences
http://www.infectiologie.com
Cours de nursing MIP, ISTM Bukavu, G2 Hospitalière
Cours de nursing MIP, ISTM Lubumbashi, G2 Hospitalière