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Dossier RAEP 2020-2021 CAER Anglais

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Mon parcours professionnel

Mon entrée dans le monde de l’enseignement s’est faite de façon assez fortuite. J’avais eu
pour projet depuis un certain moment de devenir enseignante mais par un concours de
circonstances, j’avais malheureusement dû abandonner l’idée pour un temps. Après
réflexion, je me suis décidée de tenter ma chance dans le second degré. J’avais envie de
partager mon savoir et d’être en contact avec les élèves pour ouvrir leurs connaissances à la
langue anglaise et aux cultures anglophones.

C’est durant mes études supérieures que l’idée d’enseigner a germé. Durant ma licence en
langues, cultures et civilisations étrangères en trois langues (anglais, allemand et japonais),
j’ai choisi comme spécialité, dans le cadre de l’enseignement transversal obligatoire, le
parcours MEEF, préparant les étudiants à entrer dans ce master. En deuxième année, j’ai
changé de spécialité pour prendre le parcours Français Langue Etrangère dans le but de
travailler à l’avenir avec un public allophone. Après avoir validé ma licence, j’ai poursuivi
dans un premier temps sur un master Français Langue Etrangère pour espérer travailler
dans une alliance française ou dans une autre structure dispensant des cours de français à
l’étranger. La première année de master m’a fait découvrir les sciences de l’éducation et la
théorie de l’enseignement du français. J’ai pu effectuer un stage de découverte du métier
d’enseignant dans un collège auprès d’une professeure de français. Cependant, la vie
d’expatriée m’attirait davantage à ce moment-là car je voulais apprendre à vivre dans de
nouvelles cultures. Au fur et à mesure que l’année avançait, je me suis rendue compte que
la langue anglaise me manquait et que j’étais au final moins attirée par l’enseignement du
français. Après avoir validée ma maîtrise, j’ai dû arrêter mes études pour entrer dans la vie
active.

Avant d’entrer dans le second degré, j’ai été enseignante de Français Langue Etrangère
durant mes études dans un institut de langues pour un public non francophone. J’assurais
des cours particuliers à l’institut ou au domicile des apprenants. J’ai acquis grâce à cette
expérience des techniques d’enseignement plus ludiques que j’adapte encore aujourd’hui
durant mes cours.

En trois ans d’enseignement, j’ai pu avoir différentes responsabilités qui ont pris de
l’importance au fur et à mesure de mon expérience. Dans un premier temps, j’ai découvert
tout l’éventail des troubles « dys » auxquels j’ai été confrontés dans mes différentes classes
et qui m’ont poussé à chaque instant à innover et à adapter mes cours. J’ai dû me former à
l’aide de différentes ressources (internet, ouvrages, collègues) à ces troubles pour bien saisir
les difficultés de certains de mes élèves et pour les accompagner au mieux dans leurs
apprentissages. J’ai pris alors conscience de toute l’hétérogénéité d’une classe et j’ai appris
à favoriser l’entraide entre mes élèves. De plus, j’ai été confronté à des élèves ayant des
troubles du spectre autistique ce qui au début m’a prise au dépourvu. Le travail d’équipe
avec mes collègues m’a permis de mieux appréhender ces situations.

L’année passée, j’ai eu la responsabilité d’animer le cours d’« anglais + » et celui de Langue
Culture Etrangère au collège. L’atelier d’« anglais + » octroie aux élèves une heure d’anglais
supplémentaire par semaine, inclue dans leur emploi du temps en début d’année. Les
effectifs de l’année passée étaient assez conséquents pour une option car j’avais une classe
de vingt-trois élèves pour le niveau troisième. J’ai favorisé tout de même des activités de
groupe telles que la réalisation d’une brochure sur la Nouvelle-Zélande et des exposés. J’ai
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aussi favorisé l’utilisation des outils numériques mis à ma disposition tels que des tablettes
(pour réaliser des quiz sur l’application Kahoot) et des ordinateurs (pour créer la brochure à
l’aide du site internet Canva).
Cette même année, en parallèle de l’atelier d’« anglais + », j’ai animé le cours de Langue
Culture Etrangère pour les niveaux sixième et cinquième. Cette option octroie aux élèves
deux heures supplémentaire d’anglais par semaine et ne peux pas être cumulée avec
l’atelier d’« anglais + ». Ce cours permet aux élèves de découvrir des aspects
supplémentaires des cultures anglophones. Le nombre d’heures plus conséquent de cette
option a permis d’assurer auprès des élèves une continuité plus aisée des séances de cours.
Nous avons pu travailler sur des œuvres cinématographiques et nous avons travaillé
l’expression orale en interaction grâce à la création de saynètes.

Depuis la rentrée scolaire, je suis confrontée à de nouveaux enjeux. Je suis l’enseignante


d’anglais d’une classe de quatrième dite de « motivation ». Ces élèves ont intégré cette
classe adaptée avec l’accord du conseil de classe et en montrant leur volonté de travailler.
C’est une classe regroupant un nombre plus important d’élèves à particularités comme des
élèves dyslexiques, des élèves ayant des difficultés de compréhension, etc. C’est une classe
qui demande beaucoup d’adaptations au niveau des supports de cours, des activités car une
partie de la classe éprouve des difficultés à comprendre des documents écrits, et des
adaptations au niveau des évaluations. Je travaille aussi parfois avec la présence d’une
Auxiliaire de Vie Scolaire dans cette classe, avec qui je dialogue beaucoup pour améliorer
ma pratique.

D’autre part, j’anime en classe de quatrième trois heures de cours tous les quinze jours en
co-animation avec une collègue d’anglais. Chaque classe de quatrième a dans son emploi
du temps une heure de cours d’anglais en co-animation ce qui permet aux élèves de voir des
pratiques différentes et de varier les activités.

Pour conclure, les responsabilités qui m’ont été données graduellement au fur et à mesure
m’ont conforté dans mon envie de travailler dans l’enseignement car j’ai pris plaisir et je
continue d’avoir ce plaisir à aider et à accompagner les élèves vers l’autonomie et vers l’âge
adulte en leur faisant découvrir les cultures anglophones et la langue anglaise.

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La réalisation pédagogique

La séquence que j’ai choisie de présenter dans ce dossier est ma première séquence avec
les deux classes de cinquième dont je suis la professeure d’anglais cette année. Cette
séquence est importante à mon sens car elle porte sur le thème de l’école, et dans ce
contexte si particulier de la rentrée scolaire, j’ai voulu faire renouer en douceur les élèves
avec l’apprentissage de l’anglais. J’ai modifié cette séquence quelques jours avant de la
commencer avec les élèves sur les recommandations de l’Inspection Générale des Langues
Vivantes qui préconise de mettre en place des séquences brèves 1. Cette séquence devait
être de onze séances, dix séances de cours et une séance d’évaluation des acquis. La
séquence que je présente dans ce dossier ne comporte que huit séances, six séances de
cours, une séance de préparation à la tâche finale et une séance d’évaluation des acquis
sous forme de tâche finale. Les élèves devaient en tâche finale écrire un petit texte pour se
présenter. C’est une tâche finale qui m’a permis d’apprendre à connaître mes élèves aux
travers de leurs productions écrites.
Cette séquence est fortement inspirée du manuel d’anglais English Vibes 5 e des éditions
Belin Education2, dont j’ai exploité les documents et les activités du « workbook ». Plusieurs
objectifs sont venus guider le parcours des élèves. En ce qui concerne les objectifs
linguistiques, à la fin de la séquence, les élèves devaient être capables de maîtriser « be » et
« have » au présent simple, maîtriser l’impératif, maîtriser la description physique à l’aide de
« be+ing ». Pour ce qui est de l’objectif phonologique, je me suis concentrée sur la
prononciation du « h » bien souvent oubliée, sur les différentes prononciations du « th », le
son « ed » et « u ». Les élèves ont pu découvrir brièvement l’école américaine à travers un
texte authentique et une bande dessinée. Ils ont pu agrandir leur lexique grâce au
vocabulaire de l’école et des consignes de la classe, des sentiments, de la description
physique, de la présentation, des vêtements ainsi que des accessoires et des couleurs.
Les salles de classes sont disposées en îlots pour toutes les matières. Ils sont composés de
quatre à six élèves. Les heures de cours sont réparties de façon différente selon les
semaines paires et impaires. Une des deux classes a trois heures d’anglais par semaine
tandis que l’autre a quatre heures en semaine paire et deux heures en semaine impaire.
Chaque début de séance est rythmé par des rituels. Le premier est l’appel à travers la
phrase « Anybody absent today ? » et un élève répondant selon le cas « Nobody absent
today » ou « (nom) is absent today. ». Le second rituel est celui de noter la date au tableau
au format britannique, donnée par un élève. A l’accoutumée, les élèves devaient se déplacer
pour écrire eux-mêmes la date au tableau, ce qui favorisait l’interaction. En raison du
contexte particulier cette année, j’ai décidé de modifier ce rituel en ne faisant plus venir les
élèves au tableau.

La première séance avait pour objectif de permettre aux élèves d’exprimer leurs émotions.
Après avoir effectué les rituels précédemment présentés, nous avons commencé par
réactiver les connaissances précédemment acquises par le biais d’interactions avec les
élèves pendant plusieurs minutes : « How are you today ? » les élève répondant chacun
leur tour : « I’m fine, so-so, sad, tired… ». L’autre objectif de cette activité était aussi de
voir comment se sentaient globalement les élèves après la rentrée des classes. Ensuite, j’ai
introduit du nouveau vocabulaire grâce à une activité. Les élèves devaient associer des
images avec des émotions. Certains mots étaient totalement inconnus, je me suis donc
efforcée de mimer les émotions. Les élèves ont pu pendant quelques minutes échanger avec
1
Source Eduscol : https://eduscol.education.fr/langues-vivantes/actualites/actualites/article/une-lecture-
recommandations-pour-la-rentree-scolaire-2020-2021.html site consulté le 10/11/2020
2
Beney, Joël. English Vibes 5e. Belin. France, 2017.

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leur voisin respectif pour terminer de compléter l’activité. Nous avons ensuite mis en
commun l’activité et noté le nouveau vocabulaire en vert dans la marge du cahier :
« excited », « confident », « afraid », « confused »… . Nous avons ensuite fait un exercice
de répétition en se concentrant sur les sons « u » et « ed » : « I am confused. », « I am
amused ». J’ai interrogé individuellement plusieurs élèves au hasard pour répéter une de
ces deux phrases. Ensuite, j’ai complexifié la séance en introduisant le verbe « to feel ». J’ai
inscrit au tableau: « How are you ? = How do you feel? » pour tenter de faire comprendre
aux élèves le sens synonyme de ces deux questions. J’ai interrogé un élève en lui disant
« How do you feel ? » et l’élève a répondu « I am happy ». Je l’ai repris en disant « I feel
happy » et l’élève a répété. En classe entière, nous avons répété les mots de vocabulaire de
l’activité précédente en utilisant le verbe « to feel » : « I feel tired. », « I feel sad. », « I feel
amused »… . Un bref échange avec quelques élèves a permis de fixer la nouvelle notion :
« (nom) how do you feel ? » et deux types de réponses ont été entendus : « I am tired » et
« I feel tired ». Pour terminer la séance, j’ai noté la trace écrite au tableau, portant sur les
deux questions vues pendant la séance.

L’objectif de la seconde séance était que les élèves soient capables d’identifier et de créer
les règles de la classe. Après les rituels, j’ai fait une activité de récapitulation de la séance
précédente au travers d’un bref échange avec les élèves individuellement : « (nom) how are
you ? » et un élève a répondu « I’m happy ». J’ai continué l’échange avec la deuxième
question en insistant volontairement sur le mot « feel » : « (nom) how do you feel ? » et un
élève a répondu « I feel happy ». J’ai pu remarquer avec cette activité que les élèves
interrogés n’avaient pas réutilisé le nouveau vocabulaire portant sur les émotions. La suite
de la séance s’est majoritairement déroulée en travail de groupe, l’organisation de la classe
par îlots permettant de gagner du temps dans la mise en place. Plusieurs images extraites
du livre « Diary of a Wimpy Kid » de Jeff Kinney3, mettant en scène des élèves dans
différentes situations, ont été projetées avec un tableau à deux colonnes : une colonne
« do » et une colonne « don’t ». La consigne donnée aux élèves était « Find one rule for
each drawing. ». Quelques mots de vocabulaire ont été donné aux élèves en même temps
(ils ont été notés en vert dans la marge du cahier) comme : « cheat », « chat », « disturb »,
etc. Les élèves ont eu environ une dizaine de minutes pour réaliser l’activité. En passant
dans les groupes, je me suis rendue compte que les élèves avaient bien compris le sens des
deux colonnes. En revanche, ils n’avaient pas bien saisi qu’il fallait à la négation mettre
« don’t » devant la base verbale. A l’avenir, il serait plus judicieux de prendre le temps de
donner un exemple en classe entière pour aider les élèves au démarrage de l’activité. Une
fois le temps de mise en commun passé et la correction notée au tableau, les élèves sont
restés par groupes pour faire une deuxième activité. Pendant une dizaine de minutes, les
élèves ont créé leurs propres règles de la classe avec la consigne suivante : « Create your
rule for the class ». Nous avons ensuite fait la mise en commun au tableau en ajoutant
dans chaque colonne les nouvelles règles telles que : « don’t eat chewing gum », « don’t
sleep in class », etc. Les deux mises en commun ont servi de trace écrite pour la séance.
Pour terminer la séance, j’ai proposé de complexifier « do » et « don’t » en les remplaçant
respectivement par « must » et « must not ». Les élèves ont noté une reformulation avec
« must » pour chaque colonne, par exemple : « you must not eat chewing gum » et « you
must listen », mais ils n’ont pas bien saisi le sens de « must ». Je pense que cette activité
de complexification n’était pas bien placée dans la séance car elle est arrivée à la toute fin,
juste avant de noter les devoirs à faire à la maison. J’aurais dû accorder plus de temps à
cette activité pour m’assurer que les élèves saisissent le sens de « must ».

L’objectif de la troisième séance était que les élèves soient capables de décrire quelqu’un.
Au début de la séance, les élèves ont rappelé les règles de la classe que nous avions donné
3
Kinney, Jeff. Diary of a Wimpy Kid. 2007.

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à la séance précédente. J’ai interrogé quelques élèves qui m’ont donné chacun une règle de
la classe. Cependant, j’ai pu remarquer qu’aucun élève n’a réutilisé « must » ou « must not »
ce qui confirme que je n’ai pas passé assez de temps sur ce point à la séance précédente.
Ensuite, j’ai projeté au tableau une image des Peanuts 4 (cf. annexe 1 page 8) sans les
phrases dans un premier temps. A l’oral uniquement, j’ai demandé « What is it ? », un élève
a répondu « a drawing ». Le mot « drawing » a été vu à la séance précédente et noté dans
le cahier. J’ai aidé l’élève à compléter sa réponse par « This is…» pour faire une phrase
complète. J’ai insisté sur le son « th » lors de la répétition de la phrase. J’ai apporté du
nouveau vocabulaire en remplaçant le mot « drawing » par « cartoon » : « This is a
cartoon ». J’ai ensuite posé la question « Who is the cartoonist ? ». Les élèves
globalement n’ont pas compris la question. J’ai enchaîné sur une périphrase « the person
who draw the cartoon ». J’ai pu identifier que deux mots posaient problème : le mot
interrogatif « who » et le mot de vocabulaire « cartoonist ». Ces deux mots ont été noté dans
le cahier dans la marge avec le vocabulaire. Les élèves ont aussi eu du mal à identifier les
mots interrogatifs en général, ce qui m’amène à porter une attention particulière à retravailler
cela en classe avec eux au fil des séances et des séquences. J’ai distribué ensuite la feuille
d’activité à compléter (cf. annexe 1 page 8) en donnant pour consigne « Describe the
character on the book cover. ». Les élèves ont complété le document de façon individuelle.
Nous avons ensuite mis en commun et corrigé l’activité à l’aide du vidéo-projecteur. J’ai pu
remarquer que beaucoup d’élèves confondent la couleur blanche « white » avec le verbe
écrire « write ». Je n’ai malheureusement pas pu vérifier chaque correction mais j’accorde
plus d’attention actuellement aux élèves lorsqu’ils recopient les mots lors des corrections.
Lors de la correction de l’activité, j’ai reformulé certaines phrases en transformant « have »
en « be+ing » en introduisant le verbe « to wear », par exemple : « He has a green T-
shirt », « He is wearing a green T-shirt. ». Le verbe « to wear » a été noté dans le cahier.

L’objectif de la quatrième séance était le même que celui de la précédente. A la fin de la


troisième séance, la description physique n’était pas assez maîtrisée. Après les rituels, j’ai
projeté à nouveau l’image des Peanuts en posant comme question « What is Charlie
Brown wearing ? », un élève a levé la main et a répondu « orange and black polo shirt ».
Non satisfaite de la réponse, j’ai corrigé l’élève en disant « He is wearing… Repeat . ».
L’élève s’est corrigé en disant « He is wearing orange polo shirt. ». L’absence du
déterminant “an” m’a interpellé. J’ai fait répéter une dernière fois l’élève en ajoutant le
déterminant « an » pour faire une phrase complète. J’ai ensuite distribué aux élèves la feuille
d’activité comprenant des nouveaux mots de vocabulaire. J’ai donné comme consigne :
« Sort the words into the correct column. ». Les élèves devaient mettre des mots de
vocabulaire dans trois colonnes : « physical traits », « clothes » et « accessories ». Nous
avons vu comme nouveaux mots de vocabulaire « earrings », « sneakers », « freckles », etc.
Les élèves ont eu plusieurs minutes pour compléter le document et ensuite, ils ont pu
échanger avec leurs voisins pour comparer leurs réponses. Nous avons ensuite mis en
commun l’activité, et j’ai veillé à ce que tous les mots de vocabulaire soient bien prononcés
grâce à un exercice de répétition en classe entière. Les élèves ont eu à apprendre les
nouveaux mots de vocabulaire pour la séance suivante.

L’objectif de la cinquième séance était de faire découvrir aux élèves l’école américaine à
travers un extrait de la bande-dessinée « Diary of a Wimpy Kid »5. Après les rituels, j’ai posé
comme question à un élève « What are you wearing today ? » et l’élève a répondu « I
have sneakers and earrings. ». J’ai ensuite, projeté au tableau la première de couverture
du livre en donnant comme consigne « Describe Greg. ». Alors que les élèves me
donnaient leurs propositions, je notais les phrases au tableau pour la trace écrite de la
4
Schulz, Charles. Peanuts. 1950-2000.
5
Kinney, Jeff. Diary of a Wimpy Kid. 2007.

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séance. J’ai écrit cinq phrases et les élèves ont copié dans leurs cahiers. Je leur ai distribué
ensuite un document sur le profil du personnage (cf. annexe 2 page 9). Les élèves ont
individuellement réalisé une activité de production écrite en décrivant Greg à l’aide de son
profil. Ils ont dû au brouillon faire des phrases : « Greg is American. He is twelve years
old. » etc. Durant l’activité, j’ai pu remarquer que certains élèves expriment l’âge avec « to
have », j’accorde donc une attention particulière à cela pendant les activités. Nous avons
ensuite mis en commun l’activité. J’ai noté au tableau les phrases construites par les élèves
et ils ont recopié au propre dans leurs cahiers. Cette activité a donc aussi servi de trace
écrite. Le vocabulaire nouveau tel que « trivia » a été noté en vert dans la marge du cahier et
était à apprendre pour la séance suivante.

L’objectif de la sixième séance était que les élèves soient capables de comprendre le sens
global d’un texte et d’en extraire les informations importantes. Après les rituels, j’ai, comme à
l’accoutumée, posé une question pour vérifier les acquis de la séance précédente. J’ai donc
demandé « What can you tell me about Greg ? » et un élève a répondu : « Greg is
American », un autre « He has twelve years old. ». J’ai corrigé ce dernier élève en disant
« He is twelve years old. Repeat » et l’élève en question a répété correctement la phrase.
J’ai distribué ensuite aux élèves un extrait de « Diary of a Wimpy Kid » avec comme
consigne « Read the text and answer the questions ». Les élèves devaient répondre à
trois questions : « Where is Greg ? », « Who is talking in the bubble ? » et « How does
Greg feel ? ». Les élèves ont noté les questions dans leur cahier et y ont répondu
individuellement. Quelques mots de vocabulaire ont posé problème tels que « seating
chart » que j’ai pu faire deviner sans avoir recours au français car le plan de classe est
affiché dans chaque salle, ou bien le verbe « to plunk down » que j’ai pu mimer pour faire
deviner le sens aux élèves. Nous avons ensuite mis en commun l’activité et nous avons créé
la trace écrite en même temps : « Greg is in a classroom, in a school. The teacher is
speaking in the bubble. Greg feel annoyed. » .

L’objectif de la septième séance était de préparer les élèves à la tâche finale. Après les
rituels, les élèves ont travaillé en groupe pour faire plusieurs activités. Dans un premier
temps, ils ont revu le vocabulaire lié aux sentiments en créant une carte mentale avec les
mots qu’ils ont appris pendant la séquence. Cette activité a duré quelques minutes. Nous
avons ensuite mis en commun les mots pour que tout le monde puisse se souvenir de ce
que nous avons vu. Après cette activité, les élèves ont dû décrire une image représentant un
personnage de la façon la plus détaillée possible. Ils ont pu revoir le lexique de la description
physique avec les couleurs, les vêtements et les accessoires. Nous avons ensuite mis en
commun cette activité et les élèves ont noté la description du personnage dans leur cahier.
Lors de cette activité, nous avons revu la description en « be+ing » ainsi que la conjugaison
de « to have ». Pour terminer la séance, les élèves ont revu la manière de se présenter. Ils
ont commencé à se décrire eux-mêmes. Cette activité n’a pas été mise en commun
volontairement car elle a simplement aidé les élèves à rassembler des idées pour la tâche
finale.

L’objectif de la huitième et dernière séance était de vérifier les acquis des élèves.
L’évaluation sommative était une production écrite (cf. annexe 3 pages 10 et 11), présentée
aux élèves comme une tâche finale. Elle a tenté de reprendre une bonne partie des
éléments vus pendant la séquence. L’évaluation s’est déroulée en classe, sur la séance
entière. Les consignes de l’évaluation ont été données en français pour éviter des
incompréhensions. J’ai pris la liberté de proposer un point bonus si la date était correctement
écrite en anglais car les élèves écrivent la date à chaque séance. A la correction, voyant que
beaucoup d’élèves ne mettaient pas de majuscules aux jours et aux mois (bien que les dates

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soient correctement écrites dans les cahiers), j’ai modifié mon barème en octroyant un demi-
point si la date ne comportait qu’une seule erreur. Cet élément de notation n’apparait pas
dans le barème général en bas de la copie (cf. annexe 3 page 11). L’évaluation comporte
deux parties. La première est composée d’un tableau à remplir ressemblant fortement à une
activité déjà réalisée lors d’une séance (cf. annexe 3 page 10). J’ai retiré la case « trivia »
car j’ai trouvé qu’il allait être difficile pour les élèves de produire en anglais une anecdote sur
eux. Les élèves devaient remplir le tableau à l’aide de mots-clés avec des informations les
concernant. Les informations demandées étaient suffisamment générales pour ne pas mettre
un élève dans une situation délicate. Cette partie était notée sur quatre points. Les erreurs
orthographiques n’ont pas été comptabilisées dans cette partie. Ce premier point a servi de
guidage aux élèves.
Dans la deuxième partie de l’évaluation, les élèves ont dû utiliser leur profil, complété
précédemment, pour créer un petit texte de présentation. Ils devaient à la suite de ce petit
texte, se décrire physiquement avec le vocabulaire que nous avions vu. J’ai autorisé les
élèves à écrire l’âge en chiffre car nous n’avions pas encore revu l’écriture des nombres.
Cette partie était évaluée par un barème : deux points pour l’orthographe, quatre points pour
la grammaire, cinq points si le profil avait été réutilisé et cinq points sur la description
physique. Les élèves ont pu avant de commencer, poser des questions sur des points de
l’évaluation qu’ils n’avaient pas compris. L’évaluation a été bien réussie par les élèves. J’ai
pu remarquer cependant que la partie « likes » et « dislikes » a porté les élèves à confusion
lors de la construction des phrases. Beaucoup d’élèves ont écrit « I likes » et « I don’t likes »,
en reprenant les deux mots écrits dans le tableau. Je pense qu’il serait bénéfique de
travailler davantage ce point car il n’a été vu que dans la cinquième séance et il n’a pas été
revu dans la préparation à la tâche finale. Il aurait été peut-être judicieux aussi de noter
clairement sur la feuille d’évaluation la compétence du Cadre Européen Commun de
Référence pour les Langues qui était « Mobiliser les pour écrire, corriger, modifier son
écrit ». La compétence a seulement été annoncée à l’oral.

La séquence que je viens de présenter dans ce dossier a eu une importance particulière car
certains élèves n’avaient pas eu de cours d’anglais en présentiel depuis plusieurs mois.
Cette séquence m’a permis aussi de rencontrer mes élèves car c’est ma première année
dans cet établissement et elle a aussi permis aux élèves de revoir des notions
insuffisamment acquises à cause des évènements récents. J’ai été particulièrement surprise
par la volonté des élèves et leur envie de retourner en classe de langue. J’ai pris beaucoup
de plaisir à échanger avec eux pendant cette séquence. Je suis globalement satisfaite des
objectifs atteints par les élèves et j’espère d’ores et déjà pouvoir rendre cette séquence plus
interactive à l’avenir.

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Annexe 1

Activité de description de la troisième séance

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Annexe 2

Activité de production écrite de la cinquième séance


Pour des soucis de lisibilité, les deux documents ci-dessous, qui sont identiques, ont été mis
ensemble.

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Annexe 3

Copie anonymisée d’un élève

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