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Composantselectrique
Composantselectrique
Composantselectrique
Contenu de la matière :
Partie I : Technologie des composants passifs
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Partie I : Technologie des composants passifs.
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I.1.1.6. Symboles
* Considérons deux valeurs nominales normalisées successives R1 et R2, dans la série définie
par la tolérance 10 % :
R1 couvre la zone de valeurs probables depuis 0,9 R1 jusqu'à 1,1 R1,
R2 couvre la zone de valeurs probables depuis 0,9 R2 jusqu'à 1,1 R2.
R1 et R2 sont choisies de telle manière que ces deux zones se recouvrent ou soient
pratiquement adjacentes.
𝑅𝑛 . 𝑃𝑛 ⇒ 𝑈𝑛 = 𝑅𝑛 . 𝑃𝑛
Coefficient de température : Dans des conditions de refroidissement déterminées,
lorsque la puissance absorbée par une résistance augmente, la température de celle-ci
augmente. La résistance reste-t-elle constante? Non, les variations de résistance sont
caractérisées par le coefficient de température.
On appelle coefficient de température la variation relative de la résistance due à une
∆𝑅
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De façon plus imagée, nous pouvons dire : des vibrations désordonnées provenant de
l'agitation des charges dans la matière, se traduisent en radiophonie par une
perturbation sonore appelée bruit.
De ce fait le physicien Allemand Georg-Simon Ohm énonça la loi appelé « loi d’Ohm » :
« Le rapport entre la tension appliquée aux bornes d’un conducteur, et le courant qui le
parcourt est un nombre constant ».
I.1.2.2. Résistivité
La résistance dépend à la fois des dimensions du conducteur et de sa nature. Par exemple, la
résistance d’un fil (Fig. 11) est proportionnelle à sa longueur l et inversement proportionnelle
à sa section s: l
𝑙
𝑅 = 𝜌𝑠 s
I.1.2.3. Puissance
On peut prouver expérimentalement que la puissance (dégagement de la chaleur par exemple)
est directement proportionnelle à la tension E aux bornes de la résistance et au courant I qui la
traverse, c.à.d.
𝑃 = 𝐸. 𝐼
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𝑅1 𝑅2
𝑈1 𝑈2
𝑈 = 𝑈1 + 𝑈2
Le courant est le même dans les deux éléments, mais les tensions à leurs bornes s’ajoutent.
Dans le cas général, pour n résistances, la résistance équivalente est :
𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2 + ⋯ + 𝑅𝑛
I.1.2.5.2. Association en parallèle
Dans ce cas la tension est la même pour les deux éléments, mais les courants qui les traversent
s’ajoutent. La résistance équivalente pour n résistances est donnée par:
1 1 1 1
= 𝑅 + 𝑅 + ⋯+ 𝑅
𝑅 1 2 𝑛
𝐼1 𝑅1
𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2
𝐼2 𝑅2
𝑚è𝑚𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛
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Fig.2. Photo des condensateurs au film polyester MKS2, MKS4, FKS, MKT(X2).
De la même façon que pour les résistances, les capacités des condensateurs disponibles
appartiennent aux séries normalisées indiquées dans le tableau des valeurs normalisées. Pour
les capacités les plus courantes entre 1 nF et 1 μF, on trouve souvent des progressions (séries)
E12, avec des précisions de 10 % ou 5 %. Pour les valeurs plus faibles (1 pF à 1 nF) et plus
élevées (1 μF à 47 mF environ), on se contente en général de séries E6 ou même E3 car les
précisions sont médiocres : ± 20%.
I.2.1.6. Symbole
Le condensateur est représenté par son symbole normalisé de la figure suivante :
C C
Ou bien
Fig.10. Symbole de la représentation américaine d’un condensateur.
Tel que :
C : en farads (F),
Q : en coulombs (C),
V : en volts (V).
I.2.1.7.3. Tolérance
Elle correspond aux écarts de valeur qu'il peut y avoir sur la capacité du condensateur. Pour
avoir les deux valeurs extrêmes du condensateur, il suffit de multiplier la valeur indiquée par
𝑡𝑜𝑙 é𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑙 é𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒
1− et 1 + .
100 100
Par exemple un condensateur de 220 µF = 0.00022 F avec une tolérance de -10%/+30% aura
10 1+30
une valeur comprise entre 220 ∗ (1 − 100 ) = = 220*0.9 = 198 µF et 220 ∗ = 220*1.3
100
= 286 µF.
Le condensateur n'est pas parfait, c'est à dire qu'il n'est pas capable de fournir ou de recevoir
un courant infini. En effet, tout se passe comme s'il y avait une résistance de très faible valeur
en série avec le condensateur. Par exemple pour le condo de 4700µF 63V, la résistance série
est de l'ordre de 0.04 Ohm.
Tel que :
C : en farads (F),
Q : en coulombs (C),
V : en volts (V).
1 1 1 1
= 𝐶 + 𝐶 + ⋯+ 𝐶
𝐶 1 2 𝑛
𝐶 = 𝐶1 + 𝐶2 + ⋯ + 𝐶𝑛
𝐼
𝑈 = 𝐶𝑡
Il faut cependant prendre garde au fait que cette formule ne s’applique que si le
condensateur est totalement déchargé au départ (la tension est nulle à t = 0). On peut tracer la
courbe représentant la tension U en fonction du temps t : on obtient une portion de droite (Fig
13). Le tracé a été fait pour un condensateur de capacité 1μF chargé avec un courant constant
de 1 mA.
Dans la plupart des applications, les condensateurs ne sont pas chargés à courant constant.
Un générateur de tension continue E est branché en série avec une résistance R et le
condensateur C (Fig.14).
Fig.14. Circuit de charge d’un condensateur par un générateur de tension et une résistance.
Fig.15. Évolution de la tension aux bornes d’un condensateur chargé par un générateur de
tension et une résistance.
Cette courbe est en fait une « exponentielle » dont l’équation mathématique est :
𝑡
𝑈 = 𝐸(1 − 𝑒 𝜏 )
L’évolution de la tension aux bornes du condensateur est encore représentée par une courbe
(Fig.17).
On peut remarquer qu’une charge ou une décharge est pratiquement terminée au bout de
quelques constantes de temps : au bout de 5τ, on atteint la valeur finale à 1 % près.
Les charges et décharges exponentielles sont utilisées dans de nombreux montages :
astables, monostables…
Le condensateur de liaison bloque les tensions de polarisation (continues) mais laisse passer
les variations dynamiques (signal). Sa capacité doit être suffisante pour ne pas atténuer les
plus basses fréquences du signal à transmettre.
On voit ci dessus un montage à transistor avec deux condensateurs de liaison.
potentiel s'accroît de
Par intégration, on peut en déduire la quantité totale d'énergie qu'il a fallu apporter pour
amener la différence de potentiel aux bornes du condensateur de zéro à
Si l'on relie ensuite entre elles les deux armatures par un fil conducteur, le condensateur
va se décharger : les charges accumulées vont repartir. En faisant le même calcul que
précédemment, on peut déterminer l'énergie que recevront les charges durant leur retour,
pendant que la différence de potentiel entre les armatures va repasser de à .
On obtient :
Ceci prouve que l'énergie fournie durant la charge était restée disponible et qu'elle est
restituée lors de la décharge du condensateur.
Interprétez la mesure
Lorsque l’afficheur du multimètre (numérique) indique 10 millions (ou plus) puis
redescend à 0, le condensateur fonctionne correctement.
Si en revanche l’afficheur reste à 0 ou bien à la valeur précédente (10 millions ou
plus), le condensateur est défectueux.
Note : le multimètre peut demander quelques dizaines de secondes pour atteindre la
valeur maximale du condensateur et revenir ensuite à 0… Soyez patient. Le cas
échéant, pensez aussi à redécharger le condensateur entre chaque mesure.
toutes les décades d'inductances, multipliez les valeurs de la table par 10, 100 ou 1 000 pour
les nano Henrys, micro Henrys et milli Henrys respectivement.
I.3.1.5. Symboles
Une bobine peut être représentée par son symbole normalisé (Fig.3.a), mais on rencontre
aussi d’autres symboles (Fig.3.b.c.d.e).
(d) (e)
(a) (b)
Fig.5. (a) Établissement du courant dans une bobine à travers une résistance ; (b) Évolution
du courant dans la bobine.
𝐿
La constante de temps est dans ce cas : 𝜏 = 𝑅
𝐸
Au bout de quelques constantes de temps, le courant est stabilisé à sa valeur de repos : 𝐼0 = 𝑅
(a) (b)
Fig.6. (a) Circuit pour l’extinction du courant dans la bobine ; (b) Évolution du courant lors
de son extinction.
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* Lorsqu’une bobine est parcourue par un courant électrique variable « i », le champ 𝐻 créé
dans la bobine par ce courant est variable. La bobine est alors le siège d’une f.é.m. auto-
𝑑𝑖
induite « e » d’autant plus importante que le courant varie rapidement. On a alors : 𝑒 = −𝐿 𝑑𝑡
I.3.3.2. Transformateur
Un transformateur est constitué de deux enroulements (bobinages) placés sur le même
noyau magnétique fermé (Fig.8). Quand on applique une tension variable sur l’un des
enroulements (appelé primaire), un flux est créé. Du fait du noyau ferromagnétique, les lignes
de flux sont obligées de se refermer (dans leur presque totalité) en passant dans le deuxième
enroulement (appelé secondaire). Ce flux variable crée une force électromotrice induite dans
ce bobinage, c’est-à-dire qu’il apparaît une tension entre ses bornes. Le rapport de la tension
obtenue au secondaire et de la tension
appliquée au primaire est constant, égal au
rapport des nombres de spires des
𝑈 𝑁
enroulements : 𝑈2 = 𝑁2 = 𝑘
1 1
Bobine
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Partie II : Technologie des composants actifs.
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II.4.1. Généralités
II.4.1.1. Principe de la diode à jonction PN
Le nom diode est tiré du grec (di=deux, double ; odos=voie, chemin ; donc : di odos=double
voie) parce qu’elle est conductrice dans un sens est bloquante dans l’autre.
La diode à jonction PN est un composant électronique composé de la succession représentée
à la figure (1) suivante :
Semi-conducteur Semi-conducteur
Métal Métal
type P type N
Fig.1. Composition d’une diode à jonction PN.
II.4.1.2. Symbole
P N
Anode Cathode
P N
A K
Ei
ID V0
E
+ -
VAK
VPN>0
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V0
E
- +
VAK
VPN<0
2
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b) Diode réelle
I
En polarisation directe, au delà de la tension de seuil VP la diode
est conductrice.
En polarisation inverse, le courant inverse est très faible mais après
une certaine valeur négative de tension il intervient le phénomène VP U
de claquage. Claquage
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Tel que :
q : Charge d’électron (16 × 10−20 𝐶).
𝑁𝐷 : Nombre d’atomes donneurs par 𝐶𝑚3 de la zone N (Concentration des atomes donneurs).
𝜀 : Constante diélectrique (pour le cas du Silicium 𝜀 = 10−12 𝐹/𝐶𝑚).
𝑒𝑁 : Épaisseur de la zone N.
b) Le claquage
Le claquage de la jonction PN d’une diode intervient lorsque la valeur de tension négative
appliquée à la diode VAK atteint le seuil d'avalanche Vav. À cette valeur de tension, les
électrons franchissant la barrière de potentiel acquièrent une énergie cinétique suffisante pour
leur permettre d'arracher lors des collisions des électrons des atomes du semi-conducteur
intrinsèque au voisinage de la jonction, créant ainsi de nombreuses paires (électron-trou) qui
vont à leurs tours franchir la barrière et intervenant le phénomène d’avalanche (ou de
claquage) qui se traduit par une augmentation très rapide du courant inverse (voir Fig.6).
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Parmi les diodes de ce type, les diodes de la série 4000 tel que la diode 1N4004 (voir Fig ci-
dessous).
Les diodes de puissance (de redressement) peuvent êtres utilisées pour le redressement et
comme diodes de roue libre.
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Le marquage est souvent en clair, mais on peut parfois rencontrer des éléments marqués par
un code des couleurs. En utilisant le tableau 8 du code des couleurs (chapitre 1), on peut
trouver le marquage en code de la diode-exemple illustrée dans la figure ci-dessous.
Anneau repérant
la cathode
Vd>0 V0 rd rd
Vd>0
Donc :
1 𝑇 1 𝑇 1 𝑇 2
𝑃𝐶 = 𝑇 0
𝑉0 + 𝑟𝑑 𝐼𝑑 𝑡 . 𝐼𝑑 (𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑉0 𝑇 0 𝑑
𝐼 (𝑡) + 𝑟𝑑 𝑇 𝐼
0 𝑑
𝑡 𝑑𝑡
Notons que :
1 𝑇
* La valeur moyenne d’une fonction périodique 𝑓 est : 𝑓𝑚𝑜𝑦 = 𝑓 = 𝑇 0
𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
𝑇 2
1
* La valeur efficace d’une fonction périodique 𝑓 est : 𝑓𝑒𝑓𝑓 = 𝑓𝑅𝑀𝑆 = 𝑓 (𝑡) 𝑑𝑡
𝑇 0
Alors :
𝑃𝐶 = 𝑉0 𝐼𝑑 𝑚𝑜𝑦 + 𝑟𝑑 𝐼𝑑2𝑒𝑓𝑓
𝑡𝑑𝑟 : temps de recouvrement direct (Temps nécessaire à la diode pour passer de l’état bloqué
à l’état passant).
𝑉𝐹𝑃 : Tension de crête directe (Forward Peak Voltage).
𝐼𝑑 𝑚𝑎𝑥 : Courant max dans la diode.
𝑓 : Fréquence du montage.
que :
𝑉𝑎𝑣 : Tension inverse du montage.
𝑄𝑟𝑟 : Energie de recouvrement inverse.
𝐼𝑎𝑣 𝑚𝑎𝑥 : Intensité inverse max.
* Remarque : les pertes par commutations sont négligeables pour 𝑓 < 500 𝐻𝑧.
* De (١) et (٢), la puissance dissipée totale (les pertes totales) dans une diode réelle est :
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Les deux diodes sont supposées idéales, donc le principe de fonctionnement sera comme suit :
Pendant l’alternance positive de U :
𝑈
𝑈1 est positive, 𝐷1 conduit donc 𝑈𝑅 = 𝑈1 = 2 .
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II.4.4.2. Filtrage
Le filtrage d’une tension redressée consiste à réduire au maximum l’ondulation, donc à
avoir une tension aussi constante que possible. Le filtrage le plus simple fait appel à un seul
condensateur placé en parallèle sur la charge et qui se comporte comme un réservoir
d’énergie.
Soit le montage de la Fig.18 avec : 𝑈 = 𝑉 sin 𝜔𝑡 et 𝑅𝑑 est la résistance interne de la diode.
Dés que 𝑉𝐴 > 𝑉𝐾 la diode est passante donc le condensateur se charge rapidement (avec une
constante de temps de charge 𝜏 = 𝐶. 𝑅𝑑 ). La tension crête atteinte aux bornes du condensateur
est égale à 𝑉 − 𝑉𝐴𝐾 ou 𝑉 − 𝑉0 .
Dés que 𝑉𝐴 < 𝑉𝐾 la diode est bloquée et par conséquent le générateur devient isolé de la
charge. De ce fait, le condensateur se décharge dans R (avec une constante de temps de
décharge 𝜏 ′ = 𝐶. 𝑅).
A K
U C UR R
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II.4.4.3. Détection
Les diodes de détection sont utilisées pour la détection (démodulation) RF dans les étages
d'entrée de récepteur de radio. Ce type de diode, généralement en germanium, présentait un
seuil de conduction plus faible (0,2V à 0,3V) que ceux des diodes au silicium (0,6V à 0,7V) et
présentaient donc l'avantage d'être plus sensible et donc de mieux fonctionner avec des
niveaux de réception faibles.
II.4.4.4. Écrêtage
Une autre fonction de base que peut remplir une diode, c'est de limiter la tension sur d'autres
composants, ce qu'on appelle "écrêtage". Cette limitation de tension peut par exemple servir à
protéger ces autres composants de surtensions éventuelles ou encore à maintenir une tension
constante à leurs bornes (régulation de tension).
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Fig.23. Afficheur 7 segments avec point décimal. Fig.24. Désignation de chaque segment.
I (AK)
La figure ci-contre représente la caractéristique
courant-tension de la diode Zener. UZ
U (KA)
En polarisation directe, une diode Zener est U (AK)
U0
équivalente à une diode normale.
I (K-A)
En polarisation inverse, la diode conduit lorsque la tension inverse 𝑈𝐾→𝐴 devient supérieure
à la tension Zener Uz.
La caractéristique linéarisée conduit à l’équation : 𝑈𝐾→𝐴 = 𝑈𝑍 + 𝑅𝑍 𝐼𝐾→𝐴 où 𝑅𝑍 est la
résistance dynamique inverse.
Si la résistance dynamique 𝑅𝑍 est négligée, la tension aux bornes de la diode lorsqu’elle
conduit en inverse est constante quelque soit le courant qui la traverse. La diode Zener est
idéale.
II.4.5.2. La LED
La LED (en anglais : Light Emitting Diode) ou encore DEL (en français : Diode Électro-
Luminescente) est un composant à jonction PN, qui lorsqu’il est parcouru par un courant
direct, émet une lumière de couleur précise (rouge, vert, jaune, …) (voir Fig.28(a)). Les LEDs
sont utilisés comme voyants lumineux, témoins lumineux,…etc.
Le symbole normalisé d’une LED est représenté dans la Fig.28(b). Il est noté que la patte la
plus courte de la LED indique la cathode (voir Fig.28(c)).
Le tableau suivant donne la tension de seuil ainsi que le semi-conducteur utilisé pour des
LEDs de différents couleurs :
Tableau 4. Tension de seuil et semi-conducteur utilisé pour des LEDs de différents couleurs.
Couleur Tension de seuil (V) Semi-conducteur
Infrarouge V0<1.63 Arséniure de Gallium-Aluminium (AlGaAs)
Arséniure de Gallium-Aluminium (AlGaAs)
Rouge 1.63<V0<2.03
Phospho-Arséniure de Gallium (GaAsP)
Orange 1.63<V0<2.03 Phospho-Arséniure de gallium (GaAsP)
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II.4.5.3. Photodiode
Les photodiodes sont des diodes au silicium dont la jonction peut être éclairée. Les
photodiodes laissent passer le courant en présence de lumière. Leur symbole normalisé est
représenté dans la Fig.29. Les photodiodes sont branchées dans le sens inverse par rapport à
une diode normale c.à.d. on polarise la photodiode en inverse (voir Fig.29(b)).
Le courant inverse I est proportionnel à l’éclairement reçu. La tension prise
aux bornes de la résistance R est l’image du courant (U=RI). On a donc réalisé
un capteur optique.
(a) (b)
Fig.29. (a) Symbole normalisé d’une photodiode ; (b) Photodiode utilisée en capteur optique.
(a) (b)
Fig.30. (a) Symbole normalisé d’une diode varicap ; (b) Autre symbole de la diode varicap.
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(b) (c)
Fig.31. Utilisation d’un multimètre pour le test d’une diode standard.
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Le plus simple est de tester chacune des 4 diodes du pont diode par diode. On doit donc
trouver les 4 diodes passantes (450 mV à 600 mV typiquement) entre :
La borne (-) (cordon rouge) et une borne alternative (cordon noir), la borne (-) (cordon rouge)
et l'autre borne alternative (cordon noir), une borne alternative (cordon rouge) et la borne (+)
(cordon noir), l'autre borne alternative (cordon rouge) et la borne (+) (cordon noir).
Si on trouve 0 mV ou presque (moins de 100 mV) ou encore qu'une diode est passante dans
les 2 sens (quand on intervertit les cordons du multimètre), la diode concernée est
défectueuse. On peut donc considérer que le pont de diodes est défectueux.
Si on veut faire qu'un seul test sur le pont de diodes, il faudrait mettre : le cordon rouge sur
le (-) du pont (pour garantir que le courant injecté par le multimètre peut passer à travers les 4
diodes du pont) et le cordon noir sur le (+) du pont de diodes.
Le multimètre injecte un petit courant et lit la tension qui s'établit à ses bornes. Le courant
rentre par la borne (-) du pont et ressort par la borne (+). Il se répartit dans les 2 branches du
pont. Chaque branche présente 2 diodes en série : elles présentent donc 2 tensions de seuil.
C'est pour cela que le multimètre affiche 985 mV et non pas 400 à 600 mV environ.
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Si une seule des 4 diodes est en court-circuit, on mesurera une seule tension de seuil (400
mV à 600 mV) entre (-) et (+) du pont. En effet, la branche la plus passante est la branche où
se trouve la diode en court-circuit.
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