Diagnostic Financier D'une Entreprise
Diagnostic Financier D'une Entreprise
Diagnostic Financier D'une Entreprise
Faculté des sciences Economiques, des sciences de Gestions et des sciences Commerciales
en Sciences de Gestion
Option :
Finance d’Entreprise
Thème :
Mohamed
Nous remercions Dieu Tout Puissant de nous avoir donné la force et la patience de réaliser
ce travail modeste et qui nous à faciliter notre chemin.
Pour son aide, ses conseils et ses orientations ainsi pour le temps qu’il ma accordé durant la
réalisation de se modeste travail.
Que le Président et les membres du jury trouvent ici l’expression de mes sincères
remerciements pour avoir accepté d’examiner mon travail.
Je remercie aussi tout autre personne ayant contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce
travail.
Dédicaces
Mes très chers parents qui m’ont soutenu pendant tout mon cycle d’études :
Mon père et ma mère qui ont toujours été là pour moi, et qui m’ont donné un magnifique
modèle de bonheur et de persévérance, et sans eux je ne serais pas arrivé jusque là ;
A mon ami (Karim) et tous les étudiants des sciences économiques, de gestion et
commerciales option finance d’entreprise
Toute la famille
Bougaham
TR : Trésorerie.
T.R.F : Taux de Rentabilité Financière.
VI : Valeurs Immobilisées
AC : Actif Circulant
KP : Capitaux Permanents
Tableau N0 27 : calcul de la TR
Figure N012: Représentation graphique des bilans de grande masse 2011, 2012&2013
Sommaire
Liste des abréviations
Introduction générale………………………………………………………………………...1
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une entreprise…………………...4
Section I : notion de base sur l’entreprise…………………………………………………...4
1-1 Définitions de l’entreprise…………………………………………………………...…….4
1-1 Historique………………………………………………………….……………………...62
1-2 Situation géographique de l’entreprise CEVITAL………………….……………………62
1-3 Les activités de l’entreprise CEVITAL……………………………….…………………..63
1-4 L’environnement de l’entreprise CEVITAL………………………….…………………..64
1-5 Les futurs projets de l’entreprise CEVITAL……………………………………………..64
Section II : Analyse de l’équilibre financier de la SPA CEVITAL………………………71
2-1 Elaboration des bilans financiers des exercices 2011, 2012 et 2013………….…............71
Conclusion générale…………………………………………………………………………89
Bibliographie
Les annexes
Introduction générale
Introduction générale
1
Refait, M ; « analyse financière, que sais-je» ; P.U.F ; paris ; 1994 ; page 3.
2
Michel SION, « réaliser un diagnostic financier », édition DUNOD, paris 2011, pages 05.
1
Introduction générale
2
Introduction générale
Dans le troisième chapitre, il sera question pour nous de faire appliquer l’étude déjà
faite, sur un cas pratique au sein de la SPA CEVITAL, et d’essayer de répondre à notre
problématique.
3
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Introduction
Les responsables d’entreprise peuvent mettre en place et faire appliquer des techniques
et outils d’aide à la gestion, des méthodes stratégiques de gestion financières et comptables.
Le diagnostic étant l’une des méthodes modernes qui permettent aux dirigeants d’entreprises
d’analyser le passé, de planifier et de prévoir l’avenir à court, moyen ou à long terme.
En effet, le diagnostic financier est utilisé par les dirigeants d’entreprise afin de
détecter les changements internes de la structure de l’entreprise. Ce premier chapitre consiste
à donner une aidée sur l’importance du diagnostic financier dans une entreprise.
Section I : notion de base sur l’entreprise
L’objet de cette section est de reprendre quelques notions sur l’entreprise, à savoir son
objectif ; classifications finalité… etc.
1-1 Définitions de l’entreprise
En réalité le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon les auteurs classés
d’après les différents domaines de formation tels que les juristes, les spécialistes en sciences
de gestion, en sciences humaines. D’une manière générale, l’entreprise est une structure
économique et sociale, financièrement indépendante, produisant des biens et des services
destinés à un marché concurrentiel ou monopolistique. Elle constitue l’unité fondamentale de
l’économie de marché.
- l’entreprise produit : elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de
satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités ;
- l’entreprise produit pour le marché, cela veut dire qu’elle vend les biens ou les services
qu’elle produit ;
L’approche économique
L’approche sociologique
L’approche systémique
4
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
A-L’approche économique
Selon l’approche économique, l’entreprise est une unité de production des biens et
services destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux marchés de
biens de production (les autres entreprises).
Produit
o La différenciation par le produit considère ses caractéristiques intrinsèques, à
savoir sa composition, sa qualité, son aspect marchand (garanties,
assistance...).
Prix
o Il existe deux stratégies en matière de différenciation par le prix : soit une
stratégie d’écrémage qui consiste à fixer les prix plutôt plus élevés que le
concurrent, soit une stratégie de pénétration de marché qui consiste à fixer les
prix plutôt moins élevés que le concurrent.
o Le prix de vente d’un produit est déterminé par quatre facteurs :
Coût de reviens.
Concurrence.
Demande (clients), on prend en compte la notion de prix
psychologique.
Réglementation en matière de fixation de prix (ex. : dans le secteur
pétrolier en période de crise).
5
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Place (Distribution)
o Généralement un produit de haut de gamme vendu cher est destiné à un réseau
de distribution sélectif. Il importe de distinguer canal de distribution, circuit de
distribution et réseau de distribution.
Un canal de distribution, c’est la voie d’acheminement d’un produit
entre deux intermédiaires dans un circuit de distribution.
Un circuit de distribution est l’ensemble des canaux de distribution.
Un réseau de distribution est l’ensemble des circuits de distribution.
Publicité (& Promotion)
o Ces procédés concernent la communication autour du produit. Un gros budget
de communication au lancement d’un produit permet de se démarquer de la
concurrence.
o La publicité consiste à attirer les consommateurs (ou prospects) vers le produit
(stratégie « pull »). La publicité joue trois rôles :
Rôle cognitif
Rôle affectif
Rôle conatif
o La promotion consiste à pousser le produit vers le consommateur (stratégie
« push »).
6
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
B-L’approche sociologique
Apporteurs de capitaux
Dirigeants
Salariés
Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, en
ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement financière, ils
recherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but est de garantir leurs gains et
si possible les augmenter. Les apporteurs de capitaux sont attirés par des placements de plus
en plus rentables. Leur source de pouvoir est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie
d’investissement ou alors de retrait (en cas de perte).
En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la maximisation des performances
de l’entreprise, évaluées par la rentabilité économique des capitaux. Leur but consiste à
garantir leur place et à élargir leur pouvoir (capital et organisation).
7
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source de
menaces à appréhender, mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y adapter en
permanence pour sa survie et son développement. Les composantes de l’environnement sont
très diversifiées : technologie, sociale, culturelle, juridique, économique, politique,
écologique, concurrence, clients, fournisseurs. L’environnement international prend en
compte toutes les composantes précédemment citées au niveau des pays d’importation.
8
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Les finalités d’une entreprise traduisent sa vocation, sa raison d’être, les buts qu’elle
s’est fixés dès sa création, alors que les objectifs sont les buts chiffrés que la firme cherche à
remplir pour atteindre ses finalités.
9
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Parmi tous les buts qu’elle peut poursuivre, il en est qui nous paraissent essentiels la
poursuite de l’activité, la recherche de la pérennité, la recherche du profit
parfois, mais s’agissant cette fois d’Entreprise publique, c’est l’idée de service public
qui surgit.
En fait, l’entreprise ne poursuit pas un but unique, mais presque toujours plusieurs
buts. Entre eux, une hiérarchie peut exister, elle n’est pas toujours la même. Non seulement
elle varie d’une entreprise à l’autre, mais elle varie aussi dans la même entreprise en raison
des circonstances et des époques.
L’un des premiers buts de l’entreprise, résultant de la raison même de son existence,
est le service des clients, la satisfaction de leurs besoins
L’entreprise, c’est aussi un centre d’activité professionnelle pour ceux qui en font
partie. C’est le lieu où ils peuvent exercer un métier qui leur apporte des satisfactions, qui
peut les passionner. C’est une part de leur vie, quelquefois très importante. L’existence même
de l’entreprise et sa pérennité est pour eux des fins en soi, qu’il s’agisse des dirigeants ou des
autres membres du personnel.
- qui sommes-nous ?
- que faisons-nous ?
- pourquoi travaillons-nous ?
- où voulons-nous aller ?
10
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
-Définition :
Les objectifs sont l’expression des finalités d’entreprise. Un objectif est un résultat
précis à atteindre dans un délai déterminé. Il est défini quantitativement et/ou qualitativement.
La formulation d’un objectif s’accompagne de la définition des moyens à mettre en œuvre.
Une prévision est une indication de ce qui pourra être l’activité future de l’entreprise compte
tenu de son activité passée. Elle résulte d’un calcul, elle matérialise généralement une
tendance.
Les objectifs de l’entreprise sont divers. Ils peuvent être fixés à long ou à moyen terme
(c’est-à-dire à plus d’un an) ou à court terme (à réaliser dans l’année). On peut les classer en
objectifs de rentabilité, de profit, de part de marché, de diversification, de productivité,
d’innovation, de qualité, de prestige, de formation du personnel, etc.
Les objectifs dépendent les uns des autres à un triple point de vue en premier lieu, une
harmonisation doit être établie entre les différends objectifs de l’entreprise. Ainsi les objectifs
de production doivent correspondre aux objectifs de vente. L’objectif de rentabilité doit être
calculé de telle sorte qu’il permette au moins de répondre aux besoins de financement, etc.,
tous les objectifs sont ainsi en interrelation.
- Entreprise commerciale : Elle achète des biens qu’elle revend sans transformation.
- Entreprise industrielle : Elle transforme les matières premières et vend des produits finis
(ou semi-finis), elle appartient au secteur secondaire, celui de la transformation.
11
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
1-4 les sources de difficultés de l’entreprise : Quels peuvent être les sources des difficultés
ou de la mauvaise situation de l’entreprise ?
12
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Cycle d’investissement
Cycle de financement
Cycle d’exploitation
Encaissement et décaissement
Trésorerie
13
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
CYCLE D’INVESTISSEMENT :
Le cycle d’investissement est constitué de plusieurs phases : la sélection des
investissements, leur utilisation, leur dépréciation et leur revente éventuelle.
CYCLE D’EXPLOITATION
Le cycle d’exploitation correspond à l’activité productrice de l’entreprise, c’est-à-dire
la transformation de matières premières achetées en produits finis vendus aux clients ou à la
production de services. Cette exploitation nécessite la mise en œuvre de l’outil de production et
des ressources humaines. Le cycle d’exploitation correspond à la consommation de matière,
de travail et de capital de production (la dépréciation des investissements durant la production).
CYCLE DE FINANCEMENT
Le cycle de financement correspond à l’ensemble des opérations financières de
l’entreprise liées au financement des investissements, des diverses phases du cycle
d’exploitation, de la répartition des bénéfices et des opérations d’encaissement et de
règlement.1
Section II : Généralité sur le diagnostic financier
La gestion comptable et financière d’entreprise/de marché, occupe une place de plus
en plus importante dans l’entreprise. En effet face à des prêteurs/banquiers, investisseurs
potentiels, actionnaires, il faut savoir raisonner en financier prudent et avisé.
Pourquoi ce cours ? Quel est l’objectif de l’analyse financière :
- Élaborer un diagnostic financier de l’entreprise en précisant l’image qu’en donnent les
documents de synthèse.
- Parvenir à mieux définir une stratégie d’entreprise basée sur la durée compte de tenu des
contraintes d’investissement, de financement et également en matière de trésorerie, de
solvabilité, et de rentabilité.
2-1 Initiation à l’analyse financière :
« L’analyse financière est une des disciplines des sciences de gestion les plus
anciennes, dont les origines et les évolutions sont associées au développement du capitalisme.
Dès 1494, le moine PACIOLI édite à Venise un traité sur la comptabilité en partie double.
Tout commerçant ou entrepreneur devait alors tenir un livre journal, permettant de suivre
l’activité de l’entreprise et l’intensité de ses échanges avec ses partenaires commerciaux et
financiers.
En France, c’est une ordonnance de COLBERT en 1673 qui imposera dans le code
marchand, la tenue de livres comptables, comprenant le livre-journal, le grand-livre, la
balance et un état de trésorerie indiquant le niveau de profit réalisé. Pour autant, ce système ne
permet pas de percevoir si une entreprise est réellement performante et viable, et d’identifier
les forces et faiblesses de son management. D’ailleurs, le dirigeant n’est pas tenu de rendre
des comptes aux tiers ni soumis à de stricts contrôles de la part des pouvoirs publics : d’où des
taux de défaillance d’entreprises élevés. Cette situation conduit à une prise de conscience : les
commerces et sociétés ne peuvent plus s’apparenter à de simples boîtes noires, où le
patrimoine des dirigeants se confond avec celui de leurs sociétés. Il faut leur reconnaître un
statut d’entités juridiques autonomes, indépendantes de leurs fondateurs, dont la finalité serait
1
François LONGIN ; « Gestion financière» ;
14
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
2
Elisabeth GENAIVRE ; «Initiation à l’analyse financière en entreprise » ; édition PUBLIBOOK ;
paris.
3
SOLINIK.B, « gestion financière », édition Fernand Nathan, Paris 1980, page 11.
4 ere
Lahille J. Pierre « analyse financière », édition DALLOZ, 1 édition, Paris, 2001, page 06.
15
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
La croissance
L’analyse de la performance permet d’envisager les perspectives de développement
d’une entreprise, il faut également apprécier la concurrence et a étudié le secteur d’activité de
l’entreprise pour voir s’il y a des opportunités ou profits à générer.
Les risques
« La notion du risque est associée à celle de danger ou d’inconvénient dont on n’est
pas certain de l’occurrence, mais seulement de la probabilité de leur survenue. »5
Cette évaluation des risques porte sur le risque de manque de liquidité, le risque de
l’endettement, le risque de disparition (modèles théoriques, c’est-à-dire, du type statistique,
avec de multi-facteurs pour dire le niveau de probabilité de risque d’une entreprise. C’est
l’analyse multifactorielle).
5
K.CHIHA, « finance d’entreprise », édition HOUMA, Alger 2009, page 41.
16
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
17
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
6
Michel SION, « réaliser un diagnostic financier », édition DUNOD, Paris 2011, pages 60.
18
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Le passif du bilan (partie droite) représente l’ensemble des ressources financières dont
dispose l’association : fonds propres, ensemble des dettes et obligations contractées auprès de
créanciers extérieurs (institutions financières, fournisseurs...). Attention, certaines rubriques
des fonds propres sont soumises à un traitement particulier : réserves, report à nouveau,
résultat, provisions réglementées, etc. En effet, les modes de financement et de tarification
permettent aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, sous certaines
conditions, de constituer des réserves ou des provisions (par le biais du mécanisme
d’affectation du résultat), pour des objets précis, dont l’utilisation peut être soumise à
l’autorité de tarification. Au passif du bilan figurent également les fonds dédiés qui
représentent des ressources dont l’affectation — liée au projet est programmer.
L’actif du bilan (partie gauche) représente l’ensemble des biens (immobilisations,
stocks...) et droits (créances...) détenus par l’association et nécessaires à son activité.
Le bilan permet entre autres de mesurer la solvabilité de l’association, établissement
ou service, c’est-à-dire sa capacité à un moment donné à payer, à rembourser ses dettes.
Procéder à l’analyse financière du bilan nécessite de retraiter le bilan comptable de manière à
présenter les différents éléments de ce bilan en fonction de leur degré d’exigibilité ou de leur
degré de liquidité. Un tel retraitement permet en outre d’identifier différents sous-ensembles à
l’actif et au passif qui serviront de base à l’analyse de l’équilibre financier de l’association.
Les emplois et les ressources sont ventilés en fonction du cycle auquel ils se rapportent et
selon leur stabilité :
liés au cycle d’investissement : ce sont des emplois et des ressources stables (haut du
bilan) ;
liés au cycle d’activité / d’exploitation : ce sont des emplois et des ressources
cycliques, de court terme (bas du bilan).
Le bilan financier permet de dégager les 4 grandes masses qui sont le fonds de
roulement d’investissement (FRI), le fonds de roulement d’exploitation (FRE), le besoin en
fonds de roulement (BFR) et la trésorerie (T).
Le compte de résultat
L’analyse du compte de résultat présente un triple objectif :
Analyser les marges de l’association et déterminer des résultats intermédiaires
facilitant l’élaboration du diagnostic de la structure.
Évaluer l’activité de l’association et sa capacité à être solvable.
Déterminer les ressources internes dégagées et permettant d’autofinancer certaines
activités.
Le compte de résultat permet de faire apparaître les soldes intermédiaires de gestion
(SIG), appréciables pour saisir le mécanisme de formation du résultat et améliorer le
diagnostic financier. Il convient ainsi de dissocier :
Ce qui relève de l’activité normale de la structure (son cycle d’exploitation).
Ce qui résulte de son mode de financement : l’endettement a une incidence sur le
résultat par le biais des charges financières (son résultat financier).
19
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Ce qui est dû à des éléments exceptionnels : éléments qui ne vont pas se renouveler
dans le futur et qui sont indépendants de l’activité normale de la structure (son résultat
exceptionnel).
Le tableau de financement
Le tableau de financement, ou tableau des mouvements de trésorerie complète les
informations fournies par le bilan et le compte de résultat. Il présente les mouvements ou flux
de fonds relatifs à l’exploitation et aux investissements au cours d’un ou plusieurs exercices
passés. La construction d’un tableau de financement permet de comprendre l’évolution de la
structure et des liquidités de l’association.
3-3 Le calcul des ratios
Les ratios permettent d’évaluer ponctuellement les soldes des actifs et des passifs
apparaissant au bilan en les comparants à d’autres comptes du bilan ou du compte de résultat.
Utilisés en complément d’une analyse des grands équilibres cités précédemment, ils sont
indispensables pour affiner le jugement d’une situation financière.
L’analyse d’un ratio s’effectue principalement par comparaison :
La valeur absolue d’un ratio n’a isolément qu’une signification partielle ; c’est son
évolution dans le temps qui importe (ou sa comparaison avec le même ratio d’autres
structures comparables).
Il doit être rapproché avec d’autres ratios (par exemple, les dettes doivent être
comparées avec les fonds propres, la capacité d’autofinancement).
Le ratio d’une association ne peut-être comparé qu’avec des ratios d’autres
associations comparables, du même secteur d’activité, et de même taille.
Il n’est pas nécessaire d’en calculer un très grand nombre pour obtenir le complément
d’analyse recherché. Certains sont communs à toutes les associations, d’autres ne sont
pertinents que pour un secteur ou une structure donnés.
Sont distingués :
Les ratios d’activité,
Les ratios de structure financière,
Les ratios de rentabilité,
Les ratios de liquidité et de trésorerie.
20
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Générales Retraitements
Comptables
- Équilibre structurel
- Solvabilité
- Rentabilité
Rapport de synthèse du
diagnostic financier
Pronostic et
recommandation
Source : HAMDI K : « le diagnostic financier » ; édition Es-Salem ; Alger 2001 ; page 22.
20
21
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une
entreprise
Conclusion
« Pour survivre de façon durable, une entreprise doit optimiser ses facteurs de
production et en tirer des excédents et des avantages ; cela passe par la recherche de la
rentabilité économique, commerciale et financière.
L’attente d’une bonne rentabilité financière se situe au niveau du rôle capital que joue
à la fonction financière. La fonction financière joue à la fois un rôle opérationnel à travers la
recherche et la gestion des ressources financières, un rôle fonctionnel, puisqu’elle est au
centre de tout diagnostic et tout contrôle tant à priori qu’à postériori et enfin un rôle
stratégique car elle est au centre de tout processus de prise de décision stratégique.
Ainsi donc, la situation financière d’une entreprise se retrouve dans son aptitude à
maintenir un degré de liquidité suffisant afin d’assurer en permanence sa solvabilité et sa
croissance. »7
7
ABLE Pauline ; « l’importance du diagnostic financier dans une entreprise » ; 2010 ; page 25.
22
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Introduction
Dans ce deuxième chapitre, nous allons tenter d’expliquer les différentes méthodes
d’analyse qui permettent l’appréciation de la situation financière d’une entreprise à une date
donnée. Mais d’abord nous allons passer par la première section qui est analyse financière et
diagnostic financier : sources d’informations et mode de fonctionnement.
Afin de pouvoir réaliser une analyse financière pour une entreprise, l’analyse doit
disposer d’un ensemble d’informations sur lesquelles va se baser, ainsi ces informations sont
les comptes annuels qui constituent la matière première de l’analyse financière,
Le bilan comptable est « un document qui donne à une date donnée, la photographie et
l’image de la structure patrimoniale de l’entreprise. »1
a- Actif
Les éléments composants l’actif du bilan sont classés par ordre de liquidité croissante :
ils se décomposent de deux rubriques principales
b- le passif
C’est ensemble des ressources de l’entreprise qui sont classées par ordre d’exigibilités
croissantes
Les capitaux propres : ils se composent de capital, les réserves, les reports à
nouveau et le résultat de l’exercice
Les dettes : ils se composent de dettes long et à moyen terme et les dettes à court
terme.
24
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Actif Passif
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Capital
Frais d’établissement Réserve
Fonds de commerce Reports à nouveau
Immobilisations corporelles Résultat de l’exercice
Terrains
Constructions
Matériels
Immobilisation financière
Participations
Prêts
Dépôts et cotisation versés
Actif circulant Dettes
Stocks et en cours Les emprunts obligataires
Matière première Emprunts auprès d’établissement de crédit
En cours de production Avance et acompte reçu
Produits finis Dette financière
Marchandise Dettes sur immobilisations
Avances et acomptes versés Autres dettes
Créances
Clients
Autres
VMP
Disponibilité
Caisse
Banque
Total Total
Source : Friedrich ; « comptabilité générale et gestion des entreprises » ; édition HACHETTE Supérieur ; Paris ;
2010 ; page 20.
Après avoir fait la description du contenu du bilan comptable, nous passerons a la
définition d’une autre source d’information qui accompagne le bilan, qui est le tableau des
comptes de résultat.
Jean-Pierre LAHILLE définit le TCR comme un tableau qui « récapitule les produit et
les charges de l’entreprise, sans qu’il soit tenu compte de leur date d’encaissement ou de
2
Friedrich ; « comptabilité générale et gestion des entreprises » ; édition HACHETTE Supérieur ; Paris ; 2010 ;
page 20.
25
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
paiement, il fait apparaître par différence, après déduction des amortissements et des
provisions, le bénéfice ou la perte de l’exercice »3
3
LAHILLE Jean-Pierre « analyse financière » ; édition DUNOD, 3eme édition ; Paris2007 ; Page17.
26
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Le dernier document comptable que l’analyse financière aura besoin pour la santé
financière est le tableau d’annexes.
Le bilan financier est un « document de synthèse dans lequel sont regroupés à une date
donnée, l’ensemble des ressources dont ont disposé l’entreprise et l’ensemble des emplois
qu’elle en a faits ».4
Le bilan financier est un bilan comptable retraité en fonction de critères qui intéressent
particulièrement les banques.
L’actif
4
Jean barreau et jacqueline Delahaye, « gestion financière », édition DFCF, 4eme édition, Paris, 2001, page 11
27
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Pour cette partie, il existe trois classifications, mais la plus retenue est celle qui
décompose le passif en deux rubriques :
- Capitaux permanents : ils sont constitués des capitaux propres et des dettes à long et
à moyen terme ;
- Dettes à court terme : représentent des dettes dont leurs échéances est inférieures à
un an, tels que les dettes fournisseurs, découvert bancaire…
-incorporelle Capitaux
permanents
-Corporelle
-Financier
Valeurs d’exploitations
Valeurs réalisables
Actif
circulant Valeurs disponibles Dettes à court terme
Source : COHEN. E, « analyse financière », édition ECONOMICA, 5eme édition, Paris 2004,
Page 77.
Pour aboutir à un bilan financier fiable, certaines opérations doivent s’opérer sur le
bilan comptable, ces opérations sont dénommées « les retraitements et les reclassements ».
Elles ont pour finalité d’obtenir un bilan très proche de la réalité économique de
l’entreprise.
28
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Les retraitements sont des ajustements préalables qui ont pour objet de corriger les
insuffisances des documents comptables transmis de façon à assurer l’homogénéité de
l’analyse financière.
Pour aboutir à une lecture financière plus globale d’une entreprise, il faut au préalable
s’interroger sur le sens et le contenu économique des postes de l’actif. Certains éléments son à
retraiter ou à ignorer, car ils portent la marque d’une logique purement comptable et formelle.
Actif immobilisé
Ils comprennent :
-Frais d’établissement : Ce sont les frais engagés pas la firme soit au moment de sa
constitution, soit au moment de l’acquisition par cette dernière de ses moyens
permanents d’exploitation (droits de mutation, honoraires, frais d’acte,…), soit dans
le cadre de certaines opérations financières (frais d’augmentation de capital social)
leur classement dans les valeurs immobilisées au bilan s’explique par la possibilité
d’étaler ces frais sur plusieurs années.
- Immobilisations : elles constituent le capital fixe de l’entreprise par opposition au
capital circulant qui est absorbé par l’acte de production. Elles comprennent
notamment les terrains, les constructions, le matériel et outillage, le matériel de
transport, le mobilier, les agencements et installations, les immobilisations en cours,
les emballages commerciaux récupérables, les immobilisations incorporelles (fonds
de commerce, droit au bail, brevets, licences, marques, procédés, modèles, dessins,
concessions,…).
- Autres valeurs immobilisées : Ce poste représente les immobilisations financières de
la société, et notamment son portefeuille de participations dans d’autres sociétés et
filiales, ainsi que des prêts a long terme concédés à d’autres sociétés.
Actif circulant
Ils comportent :
Le passif comme l’actif, est concerné par les retraitements tout en citant les :
29
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Capitaux permanents
C’est l’ensemble des fonds propres et des dettes à long et moyen terme qui le constitue
ils comprennent
Elles regroupent toute celle dans l’échéance est inférieure à un an (dettes envers
fournisseurs, dettes envers banques, la fraction des dettes à long et moyen terme, dont
l’échéance survient au cours de l’année qui suit l’arrêt du bilan.
30
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
5
COHENE, E ; « analyse financière » ; édition ECONOMICA ; 5eme édition Paris ; 2004 ; page 123.
31
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Toute entreprise est tenue de maintenir un degré de liquidité suffisante pour assurer en
permanence sa solvabilité, et pour faire face à ses engagements, c’est-à-dire à régler ses dettes
au fur et à mesure qu’elles viennent à l’échéance. L’analyse de la structure financière de
l’entreprise se détermine de quatre instruments FR, BFR, TR et les Ratios
Calculs de FR
Si FR=0
Si FR 0
6
HAMDI K. «le diagnostic financier», édition ES-SALEM, Alger 2001 ; page 33.
32
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Si FR 0
Il mesure l’excédent des capitaux propres sur les actifs durables, et d’apprécier la
manière dont l’entreprise finance ses investissements.
Représente la part des actifs circulants financés par les capitaux étrangers (les dettes).
Le besoin de fonds de roulement est la différence entre les besoins cycliques (lies a
l’exploitation) exclus les postes de trésorerie et les ressources cycliques. Le cycle
d’exploitation nécessite pour son financement la détention d’actifs physiques et financiers
qu’on appelle actifs cycliques et qui regroupent deux postes :
calculent :
Le besoin en fonds de roulement est aussi la part des besoins lies a l’activité qui n’est
pas financée par des ressources nées de l’activée.
On distingue :
33
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
C’est solde des créances et des dettes hors exploitation ou diverses du bas du bilan.
BFR=0
BFR0
L’entreprise n’arrive pas à couvrir ses dettes à court terme avec la transformation de
son actif cyclique en liquidité. L’entreprise doit donc financer ses besoins à court terme soin à
34
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
BFR0
Le niveau de l’actif cyclique arrive à couvrir les exigibilités à court terme l’entreprise
na donc pas besoin d’exploitation à financer puisque le passif circulant excède les besoins de
financement de son actif d’exploitation.
T= FR – BFR
T 0FR BFR
Dans ce cas, les capitaux permanents arrivent à financer l’intégralité des valeurs
immobilisées et de dégagé un surplus de liquidité (FR). Néanmoins, l’entreprise arrive
également à financer le BFR. Dans cette situation l’entreprise à un BFR important, elle ne doit
pas se contenter uniquement du FR pour financer, elle doit le réduire. Dans ce cas, l’excédent
de liquidité (FR) sur le BFR à permet de dégager une trésorerie positive.
T 0FR BFR
Dans ce cas, les capitaux permanents n’arrivent pas à financer les valeurs
immobilisées d’où le fonds de roulements négatif. Les entreprises financent une partie de ces
valeurs immobilisées par des dettes à court terme (une option non tolérante), car les dettes à
7 eme
EGLEN J-Y, PHILLIPS A, RAULET C, « analyse comptable et financière », édition DUNOD, 8 édidion, Paris
2000, P102.
35
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
court terme sont d’une échéance très courte, les investissements sont durables, l’entreprise
doit donc augmenter son fonds de roulement ou diminuer son fond.
T=0 FR=BFR
Dans ce cas, les capitaux permanents arrivent à financer les valeurs immobilisées plus
au moins sans dégager un sur plus (FR=0) donc le fonds de roulement ne contribue pas au
besoin en fonds de roulement. En autre, les emplois cycliques sont ne intégralités financières
par les ressources cycliques d’où le BFR est nul. L’inexistante du fond de roulement est la
suffisance des dettes à court terme à engendrer une trésorerie nulle. Ce cas malgré, il
représente un équilibre momentané dans l’entreprise s’avère délicat à cet effet, l’entreprise
doit augmenter son FR ou diminuer son BFR pour faire face aux imprévus.
Il n’est pas nécessaire d’en calculer un très grand nombre pour obtenir le complément
d’analyse recherché.
Certains sont communs à toutes les associations, d’autre ne sont que pertinent que
pour un secteur ou une structure données.
Donc elle permet aux responsables financiers de suivre les progrès de son entreprise et
de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires, les clients, les
fournisseurs et le personnel.
Chaque type d’analyse à un but ou une fonction qui lui est propre, ce qui permet de
déterminer les ratios auxquels on donnera le plus importance dans l’analyse.
Si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier la santé financière
d’une entreprise, ils comportent un certain nombre d’inconvénients parmi lesquels nous
pouvons citer :
la méthode des ratios s’applique sur une analyse de l’évolution de plusieurs bilans
successifs ;
le calcul de ratio ne permet pas de prédire l’avenir, c’est pourquoi doit-il être renforcé
par d’autres outils permettent de convertir le passé au futur ;
l’absence de donnée statistique de comparaison est indispensable à l’utilisation des
ratios lorsqu’on veut situer l’entreprise par rapport à ses concurrents.
2-2-4 types de ratios d’équilibre
Il existe deux types de ratios d’équilibre : les ratios d’équilibres et les ratios de
solvabilité.
2-2-4-1Ratios de structure
Il s’agit de ratios qui réagissent peu aux variations brusques et ponctuelles d’activité.
Les ratios de structures donnent l’architecture globale de l’actif en liaison avec le secteur
d’activité de l’entreprise, et ils reflètent la situation financière de l’entreprise et ils permettent
d’appréhender les risques potentiels résultant d’un déséquilibre entre ses composantes, et on
distingue :
Ratios Formules
Financement permanent Capitaux permanents/actif immobilisés
Financement propre Capitaux propres/actif immobilisés
Ratio d’endettement Total des dettes/total d’actif
Ratio d’autonomie financière Capitaux propres/DLMT
Source : Beatrice Meunier-Rocher ; « diagnostic financier » ; 4eme édition d’organisation ; page 170.
Ce ratio permet d’apprécier la part des capitaux permanents d’une entreprise dans le
financement des valeurs immobilisée, et il doit dans la majorité des cas être supérieur à 1 ce
qui correspond à un fonds de roulement positif.
Dans le cas au ce ratio est inférieur à 1, le fonds de roulement ne finance pas la totalité
de l’actif immobilisé.
37
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Ce ratio permet de mesurer la couverture de l’actif fixe par les capitaux propres. Il est
également appelé ratio de fonds de roulement propre, et il doit être supérieur ou égale à 1 ce
signifie que les capitaux propres finance ne seulement les valeurs immobilisées, mais aussi
une partie de l’actif circulant, c’est-à-dire que l’entreprise respecte le principe de l’équilibre
financier.
Ratio d’endettement
Cet indicateur permet d’analyser d’une façon précise la structure des capitaux
permanents grâce à la comparaison entre le montant des capitaux permanents et celui des
capitaux empruntés.
3-1-1 définition
Le bénéfice net, ou la perte nette sont le fruit de toutes les charges et de tous les
produits de l’exercice. Le PCG dans son système développé, met en évidence sept soldes
intermédiaires dont l’objectif est de montrer la genèse du résultat de l’entreprise et d’analyser
sa composition en procédant à un calcul en cascade »9
Le tableau des soldes intermédiaires de gestion présente une cascade de soldes qui constituent
autant de paliers dans la formation du résultat de l’exercice. Les déférents soldes sont
successivement :
A- La marge commerciale
9
HUBERT DE LA BRULERIE; « analyse financière, information finanière et diagnostic », édition DUNOD ; Paris ;
2002 ; page 143.
39
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Le produit de l’exercice
C’est un indicateur qui mesure la richesse créée par l’entreprise au cours de l’exercice.
Elle est mesurée par la différence entre la production et les consommations des biens et des
services en provenance des tiers. Ces consommations sont des destructions de richesses qu’il
fait imputer, dans le cadre d’un processus de transformation, sur la production de l’exercice et
sur la marge commerciale.
Il représente les flux de liquidité que l’entreprise retire de son activité d’exploitation
pendant un exercice, ou plus exactement une capacité à réduire ces liquidités, car il est calculé
à partir des charges défaisables et produits encaissables. Les décalages dans le temps du, au
stockage, aux règlements des clients et fournisseurs, empêchent cet indicateur de présenter le
surplus de liquidité également appelé « clash flow d’exploitation ».
D- Le résultat d’exploitation
40
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
F- Résultat exceptionnel
C’est l’indicateur qui reflète la rentabilité générale d’une entreprise. C’est la part de la
valeur ajoutée qui revient à l’entreprise et aux associés après la rémunération du personnel,
l’État et les bailleurs du fonds.
41
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
42
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
3-2-1 Définition
Pour P.RAMAGE « elle est définie aussi comme l’excédent des produits encaissables
sur les charges encaissables, et comme la somme des bénéfices de l’exercice et des charges
non calculées qui ne correspondent pas à des décaissements »10
La notion de capacité d’autofinancement est une notion importante pour les dirigeants
d’entreprise, est un indicateur observé avec une attention particulière par eux, car elle s’agit
du montant disponible pour l’entreprise qui leur indique quelles sont les sommes dont ils
peuvent disposer pour financer leurs investissements. Ces sommes correspondent, en effet,
aux bénéfices réalisés par l’entreprise, mais aussi aux dotations aux amortissements et aux
provisions puisque ces derniers ne donnent pas lieu à une sortie d’argent.
La CAF peut être calculée à partir de L’EBE (soustractive) ou être reconstruite à partir
du résultat de l’exercice (additive) :
Cette méthode est directe ou descendante. Elle est parfaitement conforme à l’objet qui est de
faire ressortir les flux globaux qui expriment surplus monétaire net potentiel de l’entreprise.
Elle met en lumière les notions de produits encaissables et des charges défaisables.
10
RAMAGE pierre, « analyse et diagnostic financier », éditions d’organisation, Paris, 2001, page13
43
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Cette méthode de calcul dite ascendante ou indirecte apparaît plus simple que la précédente.
Elle retraite le résultat pour neutraliser les changes et les produits, n’engendre pas de
mouvement de trésorerie et l’impact des opérations en capital.
Résultat net
+ Dotation aux amortissements
+ Dotation aux provisions (d’exploitation, financière, exceptionnelle)
-Reprise (d’exploitation, financière, exceptionnelle)
+ Valeur nette comptable des actifs cédés
-Produit de cession d’actifs
-Subvention d’investissement virée au compte de résultat
=La capacité autofinancement (CAF)
Source : Hubert de la Bruslerie, « analyse financière : information financière et diagnostic » ;
édition Dunod, 4eme édition, paris, 2010, page 177.
La CAF comme d’autres critères présentent certaines limites qui concernent soient le
mode de calcul, soient l’utilisation de la notion de la CAF :
-Le calcul du CAF est gonflé du montant des provisions qui ne correspond pas à des
ressources monétaires potentielles durables ;
-Le calcul du CAF est influencé directement par le choix comptable et fiscal de
l’entreprise ;
44
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
-Enfin, la CAF n’est qu’un surplus monétaire potentiel. Il ne s’agit pas d’une ressource
interne intégralement disponible. La CAF est un flux de fonds, elle n’est pas un flux de
trésorerie.
D’une manière générale, la rentabilité est le quotient d’un résultat obtenu par le capital
engagé. En tant que critère de différenciation du niveau de performance entre les entreprises,
il est utile d’étudier comment mesure-t-on la rentabilité.
Étudier la rentabilité d’une entreprise, c’est d’apprécier le résultat dégagé à chacun des
niveaux reconnus comme significatifs. Il est possible de porter un jugement sur l’efficacité de
la gestion courante par les dirigeants de l’entreprise et de prévoir le montant des capitaux
propres auxquels la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son
développement.
Étant donné qu’il y a plusieurs niveaux de résultats, lesquels sont obtenus à partir de
différents moyens (économique et financiers), la rentabilité comporterait donc plusieurs
facettes. On s’intéressera aux deux grandes catégories de rentabilité :
La rentabilité économique
La rentabilité financière
Un ratio de rentabilité établit une relation entre le résultat d’une action ou d’une
activité et les moyens mis en œuvre dans ce but. Ces moyens font référence à un capital
économique ou à un capital finance. Le souci d’homogénéité doit viser à comparer un résultat
économique avec une définition « économique » du capital utilisé, de même si l’on adopte
une vision plus financière.
11
Pierre RAMAGE ; « analyse et diagnostic financier » ; édition d’organisation ; Paris ; 2001 ; page 145.
45
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Plus ce pourcentage est élevé, meilleure est la rentabilité opérationnelle. Dans le cadre
d’une forte concurrence dans votre secteur, ce ratio pourrait être affaibli du fait d’une
politique de prix agressive. C’est donc un bon indicateur de votre positionnement face à la
concurrence.
A- Rentabilité économique
46
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
« La rentabilité financière c’est une référence pour apprécier la rentabilité des capitaux
investis par les actionnaires, et un indicateur pertinent de la mesure du potentielle du
financement interne de la croissance de l’entreprise. »12
Elle permet de calculer la part résultats d’une opération financière imputable aux
ressources internes.
La rentabilité financière fait référence, au dénominateur, à des capitaux investis par les
bailleurs de fonds de l’entreprise, actionnaire et prêteur.
Rf = Résultat net/Capitaux
La rentabilité financière intéresse surtout les associés, si elle est élevée et, notamment,
si elle est supérieure au taux d’intérêt pratiqué sur le marché financier (effet de levier
favorable).
« L’effet de levier concerne donc le niveau de l’évolution du résultat net par rapport à
la variation du taux d’endettement. En effet, plus une entreprise emprunte pour investir, plus
sa dette financière est importante. »13
12
Alain Marion ; « analyse financière : concepts et méthodes » ; édition DUNOD ; Paris ; 2007 ; page 189.
13
Pierre RAMAGE ; »analyse et diagnostic financier » ; édition d’organisation ; Paris ; 2001 ; page 146.
47
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Lorsqu’une entreprise s’endette et investit les fonds empruntés dans son outil
industriel et commercial, elle obtient sur ce montant un certain résultat économique,
normalement supérieur aux charges financières de l’endettement, sinon ce n’est pas la penne
d’investir.
l’effet de levier est positif si (Re – i), c’est-à-dire si la rentabilité économique est
supérieure au coût de l’endettement. La rentabilité financière est alors augmentée par
l’endettement ;
À l’inverse, l’effet de levier est négatif si la rentabilité économique est inférieure au
coût de l’endettement. Dans cette éventualité, la rentabilité financière devient une
fonction croissante de l’endettement de l’entreprise.
L’ampleur de l’effet de levier – dans les deux sens- dépend du ratio D/CP qui est
appelé le bras de levier ou le multiplicateur de levier. L’effet de levier est donc clairement une
fonction croissante de l’endettement de l’entreprise.
Une première interrogation que suggère l’analyse de l’effet de levier est de savoir s’il
est applicable en cas d’endettement financier négatif, c’est-à-dire au cas où les placements
financiers sont supérieurs aux dettes.
Il faut aussi souligner la limite de calcul de l’effet de levier qui fait référence à des
taux de rentabilité comptable. La première raison est technique les données issues du bilan
établi à la clôture de l’exercice ne sont pas forcement représentatif des encours moyens tout
au long de l’exercice ; la second raison, souligné par G. Chaneaux et P. VERNIMMEN est
que la formule de l’effet de levier est une tautologie comptable lorsqu’elle est appliquée à des
données comptables.
48
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Résultat de l’exercice
Capitaux propres
Capacité d’autofinancement
Chiffre d’affaires
Une augmentation de votre chiffre d’affaires ne signifie pas forcément une
augmentation de la rentabilité de votre entreprise.
49
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Ce tableau est très technique. Il faut être très méthodique et rigoureux lorsque l’on
aborde les calculs les paramètres de ce tableau.
Le tableau des emplois et des ressources est l’analyse de variation de FRN, par
conséquent nous allons porter notre attention que sur les postes de « haut du bilan », c’est-à-
dire sur les postes à moyen et à long terme. Le tableau se découpe en ressources et en besoins.
Dans le tableau de financement il faut tenir compte de l’année N car c’est elle qui va générer
des rentrées d’argent.
50
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Le tableau de suivi des immobilisations est souvent fourni en annexe, tel que
présenter ci-dessous
Source : ROCHER M B, « le diagnostic financier », édition d’organisation, paris 2006, page 227.
Il ya des actifs immobilisés qui ne sont pas cédés par exemple les prêts, ces derniers ne sont
pas considérés comme des cessions, mais ils font l’objet de remboursement c’est pour cela
que la diminution des actifs immobilisés ne passe pas par un compte de produit
d’immobilisations soit fournie en annexe, soit à reconstitué
Source : ROCHER M B, « le diagnostic financier », édition d’organisation, paris 2006, page 228.
Les immobilisations cédées sont enregistrées au prêt de cession, il est fourni soit en annexe
soit dans le compte du résultat dans le poste de produit exceptionnel, sur opération en capital
(produit de cession des éléments d’actif cédé.
Les diminutions d’actifs immobilises (par exemple les remboursements de prêts) sont
repérables soit dans les annexes (si elles sont fournies, dans le tableau de suivi des
immobilisations), soit à reconstituer.
51
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Il est évident que, dans le tableau de financement on ne tiendra que la part appelée du
capital.
Qu’on l’entreprise augmente sont capital il faut prendre en compte l’augmentation de la prime
d’émission dans le poste de capital social pour l’intégration de la part réellement encaissée
lors de l’augmentation de capital.
car il représente de l’argent qui était déjà dans l’entreprise donc on ne peut pas le réintègre
une deuxième foi, comme rentrait d’argent.
Source : ROCHER M B, « le diagnostic financier », édition d’organisation, paris 2006, page 233.
Ne pas intégrer le capital appelé non versé qui fera partie du 2eme tableau de
financement
14
ROCHER M B ; « le diagnostic financier » ; édition D’organisation ; Paris 2006 ; page 234.
52
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Dans les postes des capitaux propres, seules les nouvelles subventions
d’investissement génèrent une rentrée d’argent.
Nouvelles subventions
On enregistre les emprunts obligataires à leur valeur de remboursement et à la valeur que l’on
déduira de la colonne « augmentation » sera donnée en valeur de remboursement ;
15
Idem ; page 238.
53
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
16
31/12/N-1 Au 31/12/N
X
Source : ROCHER M B (le diagnostic financier) Éditions D’organisation Paris 2006 p239
Y
Source : B.M- Rocher « Le Diagnostic financier » Éditions d’organisation paris 2006 p240
Donc : VE = Y ̶ X
16
Idem ; page 239.
17
idem; p240
54
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Il faut exclure les intérêts encourus non échus au poste d’emprunts et dettes financières
divers, dans la mesure où ils font partie des dettes hors exploitation.
Toute la CAF ne constitue pas une ressource à long terme, car il faut garder que la part
utiliser par l’entreprise pour son autofinancement autrement di après déduction des dividendes
versés à ses actionnaires ou associés.
Ayant intégré dans le tableau de financement la CAF en ressources, il faut prendre les
dividendes en besoins.
Dans un tableau de financement N-1/N, il faut prendre tous les besoins de financement
utiles pendant l’année N. Par conséquent, les dividendes distribués au cours de l’année N sont
calculés sur le résultat de l’année N -1.
Ces acquisitions sont à intégrer pour leur prix d’achat (valeurs brutes) hors taxes.
Ces données sont soit fournies en annexes dans le tableau de suivi des
immobilisations, soit calculées en comparant les valeurs brutes des bilans N-1 et N (en tenant
compte des informations livrées en annexes).
Il existe deux cas particuliers qui ne génèrent pas automatiquement des sorties de
trésorerie : il s’agit des immobilisations en cours et des avances et acomptes sur
immobilisations.
55
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Les immobilisations en cours sont des biens que l’entreprise fabrique pour elle-même,
mais qui ne sont pas encor terminés à la clôture de l’exercice. L’année suivante, ces
immobilisations sont en générale complément finies.
C’est une partie de la valeur immobilisations versée avant la livraison du bien. Par
conséquent, la valeur de l’avance inscrite au 31/12/N-1 se retrouvera obligatoirement au
31/12/N dans la valeur de l’immobilisation concernée.
Tous les actifs immobilisés ne s’achètent pas, c’est le cas entre autres des prêts. En
effet, les prêts ne font pas l’objet d’acquisitions, mais de souscriptions.
= Immobilisations au 31/12/N
-Immobilisation au 31/12/N-1
56
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Les diminutions de capitaux propres générant une sortie d’argent sont assez rares.
Il s’agirait de remboursement de capital social à certains actionnaires.
Ils sont imputables à plusieurs exercices, c’est pourquoi elles sont enregistrées au bilan
(ce qui est rare pour des charges qui sont normalement imputées au compte de résultat), puis
amorties.
Les charges à répartir sur plusieurs exercices sont amorties selon le principe de
l’amortissement direct, c’est-à-dire que l’amortissement s’impute directement sur le compte
concerné sans passer par un compte d’amortissement. Ce qui explique que rien n’apparaît
dans le compte d’amortissement et provisions.
Mais dans le tableau de financement N-1/N, Il faut prendre toutes les nouvelles
charges à répartir sur plusieurs exercices de l’année N, c’est-à-dire :
57
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Emplois ∆ Ressources ∆
Distribution mise en paiement CAF de l’exercice
au cours de l’exercice Cession ou réduction
Acquisition d’éléments d’actif d’élément d’actif
immobilisé immobilisé
Immobilisation incorporelle Incorporelle
(1) Corporelle
Immobilisation Cession ou réduction
corporelle d’immobilisations
Immobilisation financières
financière Augmentation du capital
Charges à répartir sur Augmentation du
plusieurs exercices (a) capital ou apports
Réduction des capitaux propres Augmentation des
Remboursements des dettes autres capitaux
financières (b) propres
Augmentation des dettes
financières (b) (2) (c)
Total des emplois X Total des ressources X
Solde créditeur : Solde débiteur
FRNG FRNG
Source : Jean Barean et Jac Queline ; « gestion financière » édition dounod ; 4eme édition ; paris 1995 ;
page 193.
Lorsque les ressources durables de l’exercice sont supérieures aux emplois stables de
l’exercice, la variation de FR est positive ; cela traduit une augmentation du FRN, donc une
amélioration de la structure financière.
58
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Exercice N Exercice
N-1
Désignation Besoin1 Dégagement Solde Solde
2 2-1
Variation d’exploitation
∆ des actifs immobilisés
Stocks en cours
Avances et acompte versé sur
commande d’exploitation
Créance client et comptes rattachés et
autre créance d’exploitation
Avance et acompte reçus sur
commande en cours
Dettes fournisseurs, comptes rattachés
et autres dettes d’exploitation
Totaux
A- Variation nette « exploitation »
Variation hors exploitation
Variation des autres débiteurs
Variation des autres créditeurs
Totaux
B- Variation nette hors
exploitation
Total A+B
Besoin de l’exercice en FR
Ou
Dégagement net de FR dans l’exercice
Variation de trésorerie
Variation des disponibilités
Variation des concours bancaires
courants
Totaux
C- Variation nette de trésorerie
Variation FRNG (A+ B+C)
Solde débiteur= emplois nets
Solde créditeur= ressources nettes
Source : Jean Barean et Jac Queline ; « gestion financière » ; édition DOUNOD ; 4édition ;
Paris 1995, page 215.
59
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Il permet :
- d’apprécier les conséquences des choix stratégiques des dirigeants sur la trésorerie ;
- d’informer sur la capacité de l’entreprise ;
- d’évaluer la solvabilité de l’entreprise ;
- d’analyser l’origine de l’excédent ou du déficit de la trésorerie ;
- d’étudier l’utilisation des ressources de trésorerie ;
- de mesurer le besoin de financement externe ;
- d’établir les comparaisons entre les résultats et les flux de trésorerie correspondant ;
- de prévenir les risques de défaillance ;
- de faciliter la comparaison des états financiers avec des autres entreprises.
18 eme
Béatrice et Francis Ganguillat ; « analyse financière » ; édition galion ; 4 édition ; Paris ; 2006 ; page 135.
60
Chapitre II : les méthodes du diagnostic financier
Opération Montant
Opération d’exploitation
+CAF
-∆BFR
FTE XX
Opération d’investissement
-Acquisitions d’immobilisations
+Cession d’immobilisations
+Subvention d’investissement reçue
+/-Incidence de la variation de trésorerie sur opérations d’investissements
FTI XX
Opération de financement
+Augmentation de capital en numéraire
-Réduction de capital
-Dividendes versés
+Emissions d’emprunts
-Remboursement d’emprunt
FTF XX
FTT=FTE+FTI+FTF XX
Source : Herve Ravily Serrete ; « principe d’analyse financier » ; édition Hachette Livre ; Paris ;
2009 ; page 116 ; 117.
Conclusion
Après cette étude théorique sur l’analyse financière, et les différentes méthodes
d’analyse qui permettent l’appréciation de la situation financière d’une entreprise à une date
donnée ou à des dates successives, le chapitre suivant va consister en l’application de cette
théorie à un cas pratique de l’entreprise CEVITAL SPA.
61
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Avant de faire l’évaluation du projet d’investissement qui est l’objet de notre étude,
il est nécessaire de procéder d’abord à la présentation des éléments essentiels caractérisant
l’entreprise CEVITAL.
1-1 Historique
CEVITAL est une société algérienne par actions(SPA), créée en Mai 1998, ayant un
capital privé de 68 ,760 milliards de DA. Elle a comme actionnaires principaux, Mr Issad
REBRAB & Fils. Actuellement, elle est parmi les dix plus importantes entreprises en Algérie
et la première société privée dans l’industrie de raffinage d’huile et du sucre sur le marché
algérien.
L’entreprise CEVITAL est l’un des fleurons de l’industrie agro-alimentaire en
Algérie. Constituée de plusieurs unités de production équipées de la dernière technologie, elle
poursuit son développement par divers projets en cours de réalisation. Son expansion et son
développement durant les cinq dernières années font d’elle un important pourvoyeur
d’emplois et de richesses.
Après une année de sa création, l’entreprise CEVITAL compte 780 employés, ce
nombre commence à augmenter jusqu’à 2003, où il a enregistré une faible diminution et à
partir de 2004, il a connu une forte croissance jusqu’à nos jour.
1-2Situation géographique de l’entreprise CEVITAL
A l’arrière-port de Bejaia à 200 ML du quai : ce terrain à l’origine marécageux et
inconstructible a été récupéré en partie d’une décharge publique, viabilisé avec la dernière
technologie de consolidation des sols par le système de colonnes ballastées (337 KM de
colonnes ballastées de 18 ML chacune ont été réalisées) ainsi qu’une partie gagnée sur la mer.
62
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
63
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
C- Sucre blanc
Il est issu du raffinage du sucre roux de canne riche en saccharose.Le sucre raffiné
est conditionné dans des sachets de 50Kg et aussi commercialisé en morceau dans des boites
d’1kg. CEVITAL produit aussi du sucre liquide pour les besoins de l’industrie agro-
alimentaire et plus précisément pour les producteurs des boissons gazeuses.
- Entrée en production 2ème semestre 2009 ;
- Capacité de production : 650 000 tonnes/an avec un projet d’extension à
1 800 000 tonnes/an ;
- Part du marché national : 85% ;
- Exportations : 350 000 tonnes/an en 2009, l’entreprise CEVITAL FOOD est
passée à 900 000 tonnes/an d’exportation dès 2010.
D- Sucre liquide
- Capacité de production: 219 000 tonnes/an de matière sèche ;
- Exportations : 25 000 tonnes/an en prospection.
E- Silos Portuaires
Existant :
L’entreprise CEVITAL agro-alimentaire dispose d’une capacité maximale 182 000
tonnes et d’un terminal de déchargement portuaire de 2000 T par heure. Un projet d’extension
est en cours de réalisation. La capacité de stockage actuelle est de 120 000T en 24 silos
verticaux et de 50 000 T en silos horizontaux. La capacité de stockage Horizon au premier
trimestre 2010 sera de 200 000 T en 25 silos verticaux et de 200 000 T en 2 silos horizontaux.
F- Boissons
Eau minérale, Jus de fruits, Sodas l’eau minérale « Lalla Khadidja » depuis des
siècles prend son origine dans les monts enneigés à plus de 2300 mètres du Djurdjura. En
s’infiltrant très lentement à travers la roche, elle se charge naturellement en minéraux
essentiels à la vie (Calcium53, Potassium 0.54, Magnésium 7, Sodium 5.5 Sulfate 7,
Bicarbonate 162) tout en restant d’une légèreté incomparable.
L’eau minérale Lalla Khadidja, pure et naturelle, est directement captée à la source
au cœur du massif montagneux du Djurdjura.
- Lancement de la gamme d’eau minérale « Lalla Khadidja » et de boissons
gazeuses avec la capacité de production de 3 000 000 bouteilles par jour ;
- Réhabilitation de l’unité de production de jus de fruits « EL KSEUR ».
64
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
- Fabrication de containers ;
- Production d’électricité (centrales de 3 200 MWA) ;
- Dessalement de l’eau de mer.
Avec un capital total investi estimé à plus de 30 milliards USD, cet investissement
peut générer plus d’un million de poste d’emplois, l’exportation de plus de 15 milliards USD
avant 2015 et plus de 30 milliards USD avant 2025.
Présentations de la direction des finances et de la comptabilité
Ci-dessous nous présenterons la DFC sous forme d’un organigramme, puis nous
détaillerons les différentes missions assignées pour chaque département.
Figure N°06 : Organigramme de la DFC
Assistante du DFC
Auditeur Auditeur
n°2 n°1
D.S.I.
67
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Département
comptabilité générale
68
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
- Etablissement du 301bis (état récapitulatif des salaires versés aux salariés pour
chaque mois compte tenu de l’IRG retenu) ;
- Analyse des comptes de personnel.
C- Service comptabilité clients : ce service s’occupe de :
- La création des codes pour les clients (Exemple: C1254632) ;
- L’attribution d’une catégorie pour chaque client (clients locaux, clients
étrangers, filiale) ;
- La vérification des BL, BT par rapport aux bordereaux d’envoi et signalisation
des manquants à la sécurité ;
- Classement des BT et des BL ;
- Vérification des factures d’avoir ;
- Suivi des accusés de réception ;
- La comptabilisation des factures clients locaux et étrangers ;
- Suivi des reçus de versement et leur constatation ;
- Suivi de la situation des clients, des recettes en attente d’imputation ;
- Lettrer et analyser les comptes 411 et 512 ;
- Confirmation des soldes avec les clients.
Département trésorerie : il est divisé en trois services :
Figure N° 09:Département trésorerie
Département
trésorerie
Caisse Caisse
recettes dépenses
Source: Document fourni par la DFC de CEVITAL.
69
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
70
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Département juridique
et assurances
71
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
72
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
2-1 Elaboration des bilans financiers des exercices 2011, 2012 et 2013
Cette section est consacrée pour la construction des bilans financiers élaborés à partir
des bilans comptables puisque ceux-ci ne peuvent être utilisés directement qu’après avoir
opérer les retraitements et les reclassements nécessaires, afin de faciliter leurs études.
73
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Actif Passif
Elément Montant (DA) Elément Montant (DA)
Capitaux Permanentes
Valeur immobilisée (VI) 104 019 744 325,11 130 561 367 140,61
(KP)
Immobilisations
20 229 382,34 Capitaux Propres (CP) 120 476 948 974,59
incorporelles
Immobilisations corporelles 40 486 915 145,98 capital émis 68 760 000 000,00
Terrains 340 296 351,60 capital non appelé -
Bâtiments 13 909 114 774,05 prime et réserve 28 028 962 250,81
autres immobilisation
23 172 087 710,12 écart de réévaluation -
corporelles
immobilisation en concession 186 596 625,21 écart d'équivalence -
immobilisation en cours 2 878 819 685,00 résultat net 11 709 899 565,65
Immobilisations financières 63 512 599 796,79 autre capitaux propres 11 978 087 158,13
titres mise en équivalence- Dettes long et moyen
- 10 084 418 166,02
entreprise associées terme (DLMT)
autres participations et emprunt et dettes
60 433 476 727,74 9 362 621 021,04
créances rattachées financière
impôts (différés et
autres titres immobilisés 2 270 056 680,00 525 845 238,16
provisionnés)
prêts et autres actifs financiers
628 002 996,64 autres dettes non courantes 50 000 000,00
non courant
Provisions et produits
impôts différés actifs 181 063 392,41 145 951 906,82
comptabilisés d'avance
Dettes à courte terme
compte de liaison 0,00 132 115 213 103,36
(DCT)
fournisseurs et compte
Actif circulant 158 656 835 918,86 18 186 262 629,36
rattachés
valeurs d'exploitations (VE) 27 199 508 244,16 impôts 2 153 176 519,84
stocks et en cours 27 199 508 244,16 autres dettes 3 932 241 195,51
valeurs réalisables (VR) 25 279 587 868,63 trésorerie passif 107 843 532 758,65
Clients 8 503 143 413,65
Autres débiteurs 11 619 506 236,43
Impôts et taxes assimilés 5 148 972 770,60
Autres créances et emplois
7 965 447,95
assimilés
Valeurs disponibles (VD) 106 177 739 806,07
Placements et autres actifs
-
financier courants
Trésorerie 106 177 739 806,07
Total 262 676 580 243,97 Total 262 676 580 243,97
Source : Tableau élaboré à partir de données de CEVITAL.
74
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Actif Passif
Elément Montant (DA) Elément Montant (DA)
Capitaux Permanentes
Valeur immobilisée (VI) 113 946 452 049,86 149 749 359 157,09
(KP)
Immobilisations incorporelles 42 871 010,66 Capitaux Propres (CP) 138 659 679 257,42
Immobilisations corporelles 38 036 645 594,66 capital émis 68 760 000 000,00
Terrains 341 925 185,64 capital non appelé -
Bâtiments 13 111 905 803,25 prime et réserve 28 614 457 229,11
autres immobilisation
écart de réévaluation -
corporelles 19 693 230 437,63
immobilisation en concession 268 839 345,77 écart d'équivalence -
immobilisation en cours 4 620 744 822,37 résultat net 19 182 730 282,48
Immobilisations financières 75 866 935 444,54 autre capitaux propres 22 102 491 745,83
titres mise en équivalence- Dettes long et moyen
11 089 679 899,67
entreprise associées - terme (DLMT)
autres participations et créances
emprunt et dettes financière 9 533 004 662,78
rattachées 70 107 434 129,33
impôts (différés et
autres titres immobilisés 723 628 831,55
4 449 618 800,00 provisionnés)
prêts et autres actifs financiers
autres dettes non courantes 50 000 000,00
non courant 868 184 447,29
Provisions et produits
impôts différés actifs 783 046 405,34
441 698 067,92 comptabilisés d'avance
Dettes à courte terme
compte de liaison 82 276 037 992,19
0,00 (DCT)
fournisseurs et compte
Actif circulant 118 078 945 099,42 15 901 315 096,45
rattachés
valeurs d'exploitations (VE) 31 492 835 320,24 impôts 1 743 780 493,02
stocks et en cours 31 492 835 320,24 autres dettes 5 874 482 510,65
valeurs réalisables (VR) 30 624 242 191,46 trésorerie passif 58 756 459 892,07
Clients 9 450 828 424,60
autres débiteurs 14 347 627 435,43
Impôts et taxe assimilés 6 825 786 331,43
autres créances et emplois
assimilés -
valeurs disponibles (VD) 55 961 867 587,72
placements et autres actifs
financier courants -
Trésorerie 55 961 867 587,72
Total 232 025 397 149,28 Total 232 025 397 149,28
Source : Tableau élaboré à partir de données de CEVITAL.
75
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Actif Passif
Elément Montant (DA) Elément Montant (DA)
Capitaux Permanentes
Valeur immobilisée (VI) 133 110 679 835,19 188 031 309 778,06
(KP)
Immobilisations
36 274 542,38 Capitaux Propres (CP) 162 830 188 092,33
incorporelles
Immobilisations corporelles 42 981 800 621,71 capital émis 68 760 000 000,00
Terrains 675 048 191,64 capital non appelé -
Bâtiments 14 673 326 359,00 prime et réserve 29 573 593 743,21
autres immobilisation
écart de réévaluation
corporelles 21 565 027 064,32 -
immobilisation en concession 262 309 130,23 écart d'équivalence -
immobilisation en cours 5 806 089 876,52 résultat net 25 170 508 835,39
Immobilisations financières 90 092 604 671,10 autre capitaux propres 39 326 085 513,73
titres mise en équivalence- Dettes long et moyen
25 201 121 685,73
entreprise associées - terme (DLMT)
autres participations et
emprunt et dettes financière
créances rattachées 80 316 831 694,91 13 334 102 296,69
impôts (différés et
autres titres immobilisés
7 898 409 950,00 provisionnés) 968 245 431,40
prêts et autres actifs financiers
autres dettes non courantes
non courant 1 258 537 009,70 4 122 000 000,00
Provisions et produits
impôts différés actifs
618 826 016,49 comptabilisés d'avance 6 776 773 957,64
- Dettes à courte terme
compte de liaison 25 008 195 591,41
0,00 (DCT)
fournisseurs et compte
Actif circulant 79 928 825 534,28
rattachés 16 515 886 372,05
valeurs d'exploitations (VE) 28 083 229 908,24 impôts 1 209 903 774,62
stocks et en cours 28 083 229 908,24 autres dettes 6 025 863 132,20
valeurs réalisables (VR) 38 086 034 524,14 trésorerie passif 1 256 542 312,54
Clients 7 570 882 104,28
autres débiteurs 25 245 984 947,03
Impôts at assimilés 5 269 167 472,83
autres créances et emplois
assimilés -
valeurs disponibles (VD) 13 759 561 101,90
placements et autres actifs
financier courants -
Trésorerie 13 759 561 101,90
Total 213 039 505 369,47 Total 213 039 505 369,47
Source : Tableau élaboré à partir de données de CEVITAL.
76
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Actif Passif
Elément Montant (DA) % Elément Montant (DA) %
Valeur immobilisée Capitaux
104 019 744 325,11 39,60% 130 561 367 140,61 49,70%
(VI) Permanents (KP)
Immobilisations
20 229 382,34 0,01% CP 120 476 948 974,59 45,87%
incorporelles
Immobilisations
40 486 915 145,98 15,41% DLMT 10 084 418 166,02 3,84%
corporelles
Immobilisations Dettes à courte terme
63 512 599 796,79 24,18% 132 115 213 103,36 50,30%
financières (DCT)
Actif circulant 158 656 835 918,86 60,40%
VE 27 199 508 244,16 10,35%
VR 25 279 587 868,63 9,62%
VD 106 177 739 806,07 40,42%
Total 262 676 580 243,97 100% Total 262 676 580 243,97 100%
Source : Tableau élaboré à partir de données de CEVITAL.
Actif Passif
Elément Montant (DA) % Elément Montant (DA) %
Valeur Capitaux
113 946 452 049,86 49,11% 149 749 359 157,09 64,54%
immobilisée (VI) Permanents (KP)
Immobilisations
42 871 010,66 0,02% CP 138 659 679 257,42
incorporelles
Immobilisations
38 036 645 594,66 16,39% DLMT 11 089 679 899,67
corporelles
Immobilisations Dettes à courte
75 866 935 444,54 32,70% 82 276 037 992,19 35,46
financières terme (DCT)
Actif circulant 118 078 945 099,42 50,89%
VE 31 492 835 320,24 13,57%
VR 30 624 242 191,46 13,20%
VD 55 961 867 587,72 24,12%
Total 232 025 397 149,28 100% Total 232 025 397 149,28 100,00%
Source : Tableau élaboré à partir de données de CEVITAL.
77
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Actif Passif
Elément Montant (DA) % Elément Montant (DA) %
Valeur immobilisée Capitaux
133 110 679 835,19 62,48% 188 031 309 778,06 88,26%
(VI) Permanentes (KP)
Immobilisations 162 830 188
36 274 542,38 0,02% Capitaux Propres (CP) 76,43%
incorporelles 092,33
Immobilisations Dettes long et moyen 25 201 121
42 981 800 621,71 20,18% 11,83%
corporelles terme (DLMT) 685,73
Immobilisations Dettes à courte
90 092 604 671,10 42,29% 25 008 195 591,41 11,74%
financières terme (DCT)
Actif circulant 79 928 825 534,28 37,52%
VE 28 083 229 908,24 13,18%
VR 38 086 034 524,14 17,88%
VD 13 759 561 101,90 6,46%
Total 213 039 505 369,47 100% Total 213 039 505 369,47 100%
Source : Tableau élaboré par nous même.
0,00
2011 2012 2013
78
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
FR= KP-VI
FR= AC-DCT
Commentaire :
Pendant tous les exercices 2011, 2012 et 2013 on remarque un fond de roulement
positif et en évolution. Cela est dû à l’augmentation des ressources stables de l’entreprise, ce
qui veut dire aussi que le principe de l’équilibre financier à été respecter par la SPA
CEVITAL.
Cet excédent, l’entreprise peut l’utiliser pour couvrir une partie ou la totalité de besoin
en fond de roulement.
79
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Commentaire
Pendant les trois exercices étudiés, l’entreprise à enregistrer un FRP positif ce qui veut
dire que l’entreprise arrive à financer ses immobilisations par le bais de ses fonds propres.
Sans faire appel aux dettes à long terme.
FRE = FR-FRP
Ou :
FRE= DLMT+DCT
Commentaire :
Ou :
80
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Commentaire
Le BFR est négatif durant les deux premiers exercices (2011&2012), ce qui signifie que
les dettes à courte terme arrivent à couvrir l’actif cyclique.
En 2013 l’entreprise CEVITAL enregistre un BFR positif, ce qui signifie que ya un besoin
en fond de roulement durant cet exercice et il va devoir utilisée l’excédent de FR pour
couvrir ce besoin.
TR= FR-BFR
Tableau N0 27 : calcul de la TR
81
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
0,00 TR
Commentaire :
Pour les deux premiers années 2011&2012, le FR˃0, et le BFR˂0, ce qui signifie qu’il ya
un excédent de liquidité, l’entreprise dans ce cas génère suffisamment de ressources pour
financer la partie stable de son actif stable et son cycle d’exploitation. On peut dire que
l’entreprise est en situation d’équilibrée.
Pour la dernière année, l’entreprise CIVITAL dégage une trésorerie positive mais pas
assez importante que les deux premiers années, et ça est dus à l’intervention de fond de
roulement pour couvrir la partie circulante de l’entreprise (BFR˃0).
82
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Commentaire :
- Le financement permanent :
Ce ratio est supérieur à un durant les trois exercices, ce qui signifie que l’entreprise arrive
à financer ses valeurs immobilisées par ses capitaux permanents. Donc elle respecte le
principe de l’équilibre financier et par conséquent dispose d’un FR positif.
- Le financement propre :
Durant les trois années d’exercices (2011,2012&2013), ce ratio est supérieur à un. Donc
l’entreprise CEVITAL arrive à financer la totalité de son actif stable par ses propres
moyens sans recourir à des partenaires financier externe.
- Ratio d’endettement :
Au cours de la première année ce ratio est inférieur à 50%, ce qui signifie que ya une
grande partie de ressources d’entreprise qui est financer par des dettes financières.
Par contre, les années 2012&2013, le ratio d’endettement est inférieur à 50% ce qui
signifie que la majorité de ressource d’entreprise sont financés grâce aux capitaux
propres.
Pour la première année le ratio est inférieur à 1, ce qui signifie que l’entreprise CEVITAL
n’arrive pas à s’autofinancé.
Par contre au cours des deux années 2012&2013 l’entreprise CEVITAL s’autofinance.
83
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Liquidité VD ˃1
immédiate DCT 0,80 0,68 0,55
Source : Tableau élaboré à partir de données de CEVITAL.
Commentaire :
- Liquidité générale :
Pour les trois années d’exercices l’entreprise CIVITAL est solvable à courte terme, car ce
ratio est supérieur à un, cela indique qu’elle peut transformer progressivement ses actifs
circulant en liquidité pour faire face à ses engagement financiers à court terme.
- Liquidité réduite :
Pour la première année l’entreprise CIVITAL ne peut couvrir que 99,50% de ses dettes à
courte terme. Par contre pour les deux années qui suivent l’entreprise CIVITAL est
solvable à courte terme, et elle dispose d’une marge de sécurité, ce qui confirmé au
paravent lors de l’étude du fond du roulement.
- Liquidité immédiate :
L’entreprise CIVITAL ne peut couvrir que 80%, 68% et 55% respectivement 2011,
2012&2013 de ses dettes à courte terme à partir de ses disponibilités. Et cela signifie aussi
qu’il n ya pas d’argent qui dort.
Dans cette analyse, on s’interrogera sur les résultats dégagés par l’activité de
l’entreprise rapportés aux moyens mis en œuvre pour les obtenir, après avoir calculé les
soldes intermédiaires de gestion et la capacité d’autofinancement à partir de TCR.
Le tableau suivant, nous présente les différents soldes intermédiaires de gestion pour
le cas CIVITAL qui nous concerne dans ce présent travail durant la période de notre étude.
84
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
85
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Commentaire
- Production de l’exercice
L’entreprise CEVITAL, à connu une augmentation de 18 269 685 508,81DA en 2012, par
rapport à 2011, et il a continué d’augmenté en 2013 de 14 244 169 007,62DA. Et cela est
du à l’augmentation des ventes de ses produits agroalimentaires.
- Valeur ajoutée
L’entreprise CEVITAL, à connu aussi une augmentation tout en long des trois exercices
respectivement de 8 007 405 712,88DA et de 9 613 476 929,56DA pour les années
2012&2013.
L’entreprise CEVITAL, à réaliser une augmentation tout en long des trois exercices 2011,
2012&2013, pour tous les éléments des soldes intermédiaires de gestion a l’exception de
résultat exceptionnel qui est nul. Car l’entreprise CEVITAL n’a pas connu de produits
exceptionnels ni charges exceptionnels.
Commentaire
Nous remarquons que pendant les trois exercices 2011,2012&2013, l’entreprise à réaliser
une CAF positive et elle est de 17 701 252 956,12DA pour l’année 2011 et elle à connu
une augmentation de 6 757 844 874,06DA par rapport à 2012, et une aussi à 2013 de
4 569 855 459,90DA. Cela est du à l’augmentation des produits que l’entreprise doit
encaisser, donc les ressources de l’entreprise peuvent couvrir ses besoins financiers.
86
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Dans cette section, nous allons utilisées tous les ratios quand dispose afin de savoir si
CIVETAL est-elle en mesure de rentabilisée ses capitaux investis.
Commentaire
- La marge d’exploitation
- Rentabilité économique
Durant les trois exercices, les ratios de rentabilité économique de CEVITAL sont positifs,
ils représentent 11%,15%&17% se qui signifie que la rentabilité est suffisante.
- Rentabilité financière
Les ratios de rentabilité financière sont positifs au cours des trois exercices, ils
représentent en 2011 8,97%; en 2012 12,81% et en 2013 13,38 ce qui démontre que
CEVITAL peut rentabilisée ses capitaux propres.
Le ratio de rentabilité des capitaux propres est positif au cours des trois années (2011,
2012&2013), qui est respectivement de 9,72%, 13,83% et 15,46%. Cela est un synonyme
de forte profitabilité de l’investissement de l’actionnaire.
87
Chapitre III : Le diagnostic financier de la SPA CEVITAL
Le taux est positif durant les trois années d’exercice, qui représente 12,85%, 15,65% et
17,02% respectivement 2011,2012&2013. Et cela signifie que la rentabilité est suffisante.
- Effet de levier
L’effet de levier est positif durant les trois exercices 2011,2012&2013, qui représentent
respectivement 2,03%, 2,19%&3,62%, ce qui signifie que la rentabilité économique est
supérieure à la rentabilité financière, donc l’entreprise n’a pas d’intérêt de s’endetter.
Conclusion
88
Conclusion générale
Conclusion générale
Notre stage pratique nous a permis d’approfondir notre savoir dans le domaine de la
finance, et de connaître aussi l’importance de l’analyse financière. Aucune entreprise qui se
soucie de sa santé financière ne peut prétendre à un développement durable sans avoir recours
à un diagnostic global que cette étude essaye de soulever ses outils et ses indicateurs
nécessaires.
De ce fait, au cours de notre étude qui s’est déroulée pendant un mois au niveau de
l’entreprise CEVITAL, ça nous a permis de constater que CEVITAL a abouti à un résultat
selon lequel sa situation financière et satisfaisante, ce qui lui permet de garder son équilibre
financier pendant trois ans d’exercice.
A cet effet, il est clair que l’analyse financière occupe une place très importante dans
la politique générale de l’entreprise.
89
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
BILAN ACTIF
2012 2011
ACTIF Brut Amort-Prov. Net Net
-
ACTIF IMMOBILISE(NON COURANT) -
Ecart d'acquisition (ou goodwill) - - - -
Immobilisations incorporelles 103 401 248,65 60 530 237,99 42 871 010,66 20 229 382,34
Immobilisations corporelles 60 589 273 081,77 22 552 627 487,11 38 036 645 594,66 40 486 915 145,98
Terrains 341 925 185,64 341 925 185,64 340 296 351,60
Bâtiments 18 622 367 133,85 5 510 461 330,60 13 111 905 803,25 13 909 114 774,05
Autres immobilisations corporelles 36 669 766 955,82 16 976 536 518,19 19 693 230 437,63 23 172 087 710,12
Immobilisations en concession 334 468 984,09 65 629 638,32 268 839 345,77 186 596 625,21
Immobilisations en cours 4 620 744 822,37 - 4 620 744 822,37 2 878 819 685,00
Immobilisations financières 76 039 080 154,54 172 144 710,00 75 866 935 444,54 63 512 599 796,79
Clients 11 469 838 800,95 2 019 010 376,35 9 450 828 424,60 8 503 143 413,65
Autres débiteurs 14 359 380 628,49 11 753 193,06 14 347 627 435,43 11 619 506 236,43
Impôts at assimilés 6 825 786 331,43 6 825 786 331,43 5 148 972 770,60
Autres créances et emplois assimilés - - - 7 965 447,95
Disponibilités et assimilés 55 961 867 587,72 - 55 961 867 587,72 106 177 739 806,07
TOTAL GENERAL ACTIF 257 616 092 206,94 25 590 695 057,66 232 025 397 149,28 262 676 580 243,97
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
BILAN PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital émis (ou compte de l'exploitant) 68 760 000 000,00 68 760 000 000,00
Capital non appelé - -
Primes et réserves (Réserves consolidées) 28 614 457 229,11 28 028 962 250,81
Ecart de réévaluation - -
Ecart d'équivalence - -
Résultat net ( Résultat part du groupe ) 19 182 730 282,48 11 709 899 565,65
Autres capitaux propres-Report à nouveau 22 102 491 745,83 11 978 087 158,13
Part de la société consolidante
Part des minoritaires
TOTAL I 138 659 679 257,42 120 476 948 974,59
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés 15 901 315 096,45 18 186 262 629,36
Impôts 1 743 780 493,02 2 153 176 519,84
Autres dettes 5 874 482 510,65 3 932 241 195,51
Trésorerie Passif 58 756 459 892,07 107 843 532 758,65
TOTAL PASSIFS COURANTS III 82 276 037 992,19 132 115 213 103,36
TOTAL GENERAL PASSIF 232 025 397 149,28 262 676 580 243,97
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
COMPTE DE RESULTATS
Ventes et produits annexes 159 420 002 328,08 134 101 234 946,48
Variation stocks produits finis et en cours - 3 136 523 849,10 3 650 937 586,76
Production immobilisée 23 970 295,76 106 578 692,28
Subvention d'exploitation 204 770 359,59 383 782 400,00
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE 156 512 219 134,33 138 242 533 625,52
Achats consommés 118 973 962 531,60 109 504 738 853,96
Services extérieurs et autres consommations 4 446 799 727,74 3 653 743 609,45
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE 123 420 762 259,34 113 158 482 463,41
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 33 091 456 874,99 25 084 051 162,11
Charges de personnel 4 517 109 724,76 3 380 306 929,47
Impôts, taxes et versements assimilés 1 193 773 690,53 931 831 207,56
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 27 380 573 459,70 20 771 913 025,08
Autres produits opérationnels 330 355 331,14 263 666 646,65
Autres charges opérationnalles 1 406 094 508,13 1 339 105 206,73
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 5 460 117 981,97 6 244 815 439,83
Reprise sur pertes de valeurs et provisions 183 750 434,27 253 462 049,36
V-RESULTAT OPERATIONNEL 21 028 466 735,01 13 705 121 074,53
Produits financiers 952 282 291,96 654 924 236,01
Charges financières 1 512 453 439,27 1 712 456 833,89
VI-RESULTAT FINANCIER 560 171 147,31 1 057 532 597,88
VII-RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT(V+VI) 21 588 637 882,32 14 762 653 672,41
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 1 543 501 407,00 960 604 195,00
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires - 257 936 101,78 - 22 915 284,00
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 157 978 607 191,70 139 414 586 557,54
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 137 510 311 604,00 126 766 998 080,89
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 20 468 295 587,70 12 647 588 476,65
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser) - -
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser) - -
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE - -
X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE 19 182 730 282,48 11 709 899 565,65
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
IX-RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE(1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
Encaissements reçus des clients 161 911 256 597,87 134 099 837 658,33
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 147 531 383 838,92 121 845 754 749,21
Intérêts et autres frais financiers payés 110 903 616,73 397 995 760,55
Impôts sur les résultats payés 3 986 998 390,33 2 167 493 796,61
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 10 281 970 751,89 9 688 593 351,96
Décaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles 1 985 790 652,03 3 322 332 126,62
Encaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles 97 963 511,83 20 591 360,00
Décaissements sur acquisition d'immobilisations financières 5 112 006 851,86 4 422 968 480,29
Encaissements sur cessions d'immobilisations financières 3 235 759 884,60 3 037 825 002,43
Dividendes et autres distributions effectués 257 728 234,28 363 106 108,50
Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilées 19 267 965 449,43 22 994 533 971,68
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) - 9 013 931 122,14 - 14 291 805 097,10
Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasiliquidités 202 175 754,31 97 437 666,12
Variation de trésorerie de la période (A+B+C) - 2 270 051 482,59 - 9 188 166 068,40
-
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice - 1 976 423 631,75 7 211 742 436,65
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice - 4 246 475 114,34 - 1 976 423 631,75
Variation de la trésorerie de la période - 2 270 051 482,59 - 9 188 166 068,40
Solde au 31 décembre N-2 68 760 000 000,00 - - - 42 328 350 595,07 111 088 350 595,07
Augmentation de capital
Solde au 31 décembre N-1 68 760 000 000,00 51 716 948 974,72 120 476 948 974,72
IBS N-1
Augmentation de capital
Résultat de l'exercice 19 182 730 282,48
Solde au 31 décembre N
68 760 000 000,00 69 899 679 257,20 138 659 679 257,20
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
BILAN ACTIF
2013 2012
ACTIF Brut Amort-Prov. Net Net
0
ACTIF IMMOBILISE(NON COURANT) -
Ecart d'acquisition (ou goodwill) - - - -
Immobilisations incorporelles 109 424 079 73 149 537 36 274 542,38 42 871 011
Immobilisations corporelles 68 607 200 871 25 625 400 249 42 981 800 621,71 38 036 645 595
Terrains 675 048 192 675 048 191,64 341 925 186
Bâtiments 21 350 376 091 6 677 049 732 14 673 326 359,00 13 111 905 803
Autres immobilisations corporelles 40 413 635 696 18 848 608 632 21 565 027 064,32 19 693 230 438
Immobilisations en concession 334 468 984 72 159 854 262 309 130,23 268 839 346
Immobilisations en cours 5 833 671 908 27 582 032 5 806 089 876,52 4 620 744 822
Immobilisations financières 90 831 719 237 739 114 566 90 092 604 671,10 75 866 935 445
Clients 8 824 612 407 1 253 730 303 7 570 882 104,28 9 450 828 425
Autres débiteurs 25 276 459 165 30 474 218 25 245 984 947,03 14 347 627 435
Impôts at assimilés 5 269 167 473 5 269 167 472,83 6 825 786 331
Autres créances et emplois assimilés - - - -
Disponibilités et assimilés 13 759 561 102 - 13 759 561 101,90 55 961 867 588
TOTAL GENERAL ACTIF 240 970 698 778 27 931 193 409 213 039 505 369,47 232 025 397 149
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
BILAN PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital émis (ou compte de l'exploitant) 68 760 000 000,00 68 760 000 000,00
Capital non appelé - -
Primes et réserves (Réserves consolidées) 29 573 593 743,21 28 614 457 229,11
Ecart de réévaluation - -
Ecart d'équivalence - -
Résultat net ( Résultat part du groupe ) 25 170 508 835,39 19 182 730 282,48
Autres capitaux propres-Report à nouveau 39 326 085 513,73 22 102 491 745,83
Part de la société consolidante
Part des minoritaires
TOTAL I 162 830 188 092,33 138 659 679 257,42
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés 16 515 886 372,05 15 901 315 096,45
Impôts 1 209 903 774,62 1 743 780 493,02
Autres dettes 6 025 863 132,20 5 874 482 510,65
Trésorerie Passif 1 256 542 312,54 58 756 459 892,07
TOTAL PASSIFS COURANTS III 25 008 195 591,41 82 276 037 992,19
TOTAL GENERAL PASSIF 213 039 505 369,47 232 025 397 149,28
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
COMPTE DE RESULTATS
Ventes et produits annexes 170 169 204 046 159 420 002 328
Variation stocks produits finis et en cours 408 652 570 - 3 136 523 849
Production immobilisée 41 298 849 23 970 296
Subvention d'exploitation 137 232 677 204 770 360
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE 170 756 388 142 156 512 219 134
Achats consommés 121 624 843 644 118 973 962 532
Services extérieurs et autres consommations 6 426 610 694 4 446 799 728
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE 128 051 454 337 123 420 762 259
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 42 704 933 805 33 091 456 875
Charges de personnel 4 940 320 322 4 517 109 725
Impôts, taxes et versements assimilés 1 546 990 753 1 193 773 691
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 36 217 622 730 27 380 573 460
Autres produits opérationnels 272 860 118 330 355 331
Autres charges opérationnalles 2 271 909 142 1 406 094 508
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 6 136 579 417 5 460 117 982
Reprise sur pertes de valeurs et provisions 2 278 134 962 183 750 434
V-RESULTAT OPERATIONNEL 30 360 129 251 21 028 466 735
Produits financiers 820 247 037 952 282 292
Charges financières 1 234 232 625 1 512 453 439
VI-RESULTAT FINANCIER - 413 985 588 - 560 171 147
VII-RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT(V+VI) 30 774 114 839 21 588 637 882
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 4 945 215 934 1 543 501 407
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires - 169 581 106 - 257 936 102
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 174 127 630 260 157 978 607 192
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 144 181 486 596 137 510 311 604
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 29 946 143 663 20 468 295 588
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser) - -
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser) - -
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE - -
X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE 25 170 508 835 19 182 730 282
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
IX-RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE(1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
IMPRIME DESTINE A L’ADMINISTRATION NIF : 099806000380297
Encaissements reçus des clients 177 140 839 937 161 911 256 598
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 140 196 837 980 147 531 383 839
Intérêts et autres frais financiers payés 125 173 588 110 903 617
Impôts sur les résultats payés 3 464 173 253 3 986 998 390
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 33 354 655 115 10 281 970 752
Décaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles 2 555 715 437 1 985 790 652
Encaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles 87 673 727 97 963 512
Décaissements sur acquisition d'immobilisations financières 12 761 004 701 5 112 006 852
Encaissements sur cessions d'immobilisations financières 8 400 328 473 3 235 759 885
Intérêts encaissés sur placements financiers 51 273 609 23 807 241
Dividendes et quote-part des résultats reçus -
Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissements (B) - 6 777 444 329 - 3 740 266 867
Flux de trésorerie provenant des activités de financements -
Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasiliquidités 102 001 459 202 175 754
Variation de trésorerie de la période (A+B+C) 14 110 592 099 - 2 270 051 483
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice - 4 246 475 114 - 1 976 423 632
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 9 864 116 985 - 4 246 475 114
Variation de la trésorerie de la période 14 110 592 099 - 2 270 051 483
Solde au 31 décembre N-2 68 760 000 000 51 716 948 975 120 476 948 975
Augmentation de capital -
Solde au 31 décembre N-1 68 760 000 000 - - - 69 899 679 257 138 659 679 257
Augmentation de capital -
Résultat de l'exercice 25 170 508 835 25 170 508 835
Solde au 31 décembre N
68 760 000 000 94 070 188 092 162 830 188 092
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrage
ABLE Pauline ; « l’importance du diagnostic financier dans une entreprise » ; 2010.
Béatrice et Francis GRANGUILLOT, « analyse financière », édition GUALINO, 6eme
édition, paris 2002.
Mémoire
AMARA EL-KAISSA ; « analyse et diagnostic financier d’une entreprise cas
DANONE DJURDJURA d’AKBOU» ; mémoire fin cycle université Bejaia ; 2012.
AISSANI FAHEM ; « diagnostic financier de l’entreprise cas de la DRGB » ;
mémoire fin d’étude université de Bejaia ; 2014.
DAHMANA DJAHID, « le diagnostic financier d’une entreprise cas de la SARL
« IFRI », mémoire fin de cycle université de Bejaia, 2012.
20
Bibliographie
Tables de matières
Dédicace
Remerciements
Liste des abréviations
Introduction générale…………………………………………………………………...……1
Chapitre I : l’importance du diagnostic financier dans une entreprise…………………...4
Section I : notion de base sur l’entreprise……………………………………………………..4
1-1Définitions de l’entreprise………………………………………………………………….4
L'approche économique………………………………………………………………………..4
L'approche sociologique……………………………………………………………………….6
L'approche systémique…………………………………………………………………………7
3-1-1 définition…………………………………………………..………………………...…37
Table de matière
3-2-1 Définition……………………………………………………………………...………..41
1-1 Historique…………………………………………………………………………............62
1-2 Situation géographique de l’entreprise CEVITAL……………………………………….62
1-3 Les activités de l’entreprise CEVITAL…………………………………………………...63
1-4 L’environnement de l’entreprise CEVITAL……………………………………………..64
1-5 Les futurs projets de l’entreprise CEVITAL…………………………………….……….64
Section II : Analyse de l’équilibre financier de la SPA CEVITAL………….………………72
2-1 Elaboration des bilans financiers des exercices 2011, 2012 et 2013…………………….72
Conclusion générale…………………………………………………………………………89
Bibliographie
Les annexes
Résumé
Une entreprise est une structure économique qui regroupe des moyen humains,
matériels, immatériels et financiers qui sont combinés de façon organisée pour fournir des
biens et des services à des clients dans un environnement concurrentiels ou non concurrentiels
dont l’objectif est de réaliser des gains.
Et pour que cela se réalise dans les normes et afin de faciliter la tâche aux dirigeants
pour la prise de décision il faut faire appel à une fonction d’analyse et diagnostic qui permet
de détecter les défaillances, et tout ça en suivant les méthodes de diagnostic financier.
Pour notre étude nous avons choisi l’entreprise CEVITAL, la mise en application de
l’analyse financière, pour mieux comprendre l’importance et l’utilité de diagnostic financière.
À partir de notre étude financière de l’entreprise CEVITAL durant les trois années
d’exercices 2011,2012&2013, les résultats obtenus nous ont permet de déterminer sa situation
financière à partir de l’analyse de son équilibre financier, de son activité et sa rentabilité ce
qui nous permet de déduire que la SPA CEVITAL est en situation financière équilibrée. Donc
en bonne santé financière.