Les - 3 - Etapes de La Roqya
Les - 3 - Etapes de La Roqya
Les - 3 - Etapes de La Roqya
PHASE I : INSTALLATION
Par la grâce d’Allah, en arrivant à Abidjan en août 2006, j’ai été mandaté par les imams de la
communauté pour installer la roqya en Côte d’Ivoire. Nous avons aujourd’hui franchi une première étape
et nous entrons dans la deuxième.
PHASE II : EXPANSION
1) Informer le public
Nous recevons des gens qui souffrent depuis des années, parfois 20 ou 30 ans ou plus et qui ont cherché
des solutions partout en vain, en perdant leur argent quand ce n’est pas leur foi. Nous voulons que les
gens sachent que la solution de tous ces maux existe et qu’elle est relativement simple. Pour cela nous
avons convoqué une conférence de presse le 5 janvier 2008 au cours de laquelle nous avons informé les
médias de notre parcours et nos résultats et nous avons effectué une démonstration devant eux de
captage d’un djinn mari de nuit d’une dame présente : il a refusé l’Islam et nous l’avons tué devant tout
le monde.
Nous continuons nos actions de communication dans les mosquées, conférences, radio bayane, passages
à la télé. Nous espérons profiter d’émissions télévisées et participer plus dans les médias.
2) Des centres dans toutes les villes
Il était nécessaire de se concentrer d’abord sur la capitale jusqu’à installer une base stable. Maintenant
nous voulons former des gens et installer des centres dans toutes les villes. Ainsi par la grâce d’Allah, la
tournée que nous menons a pu former des soignants et installer des centres à Korogho, Bouaké,
Yamoussoukro, Daloa et Gagnoa. L’accueil a été favorable dans tous ces endroits autant de la part des
autorités religieuses que des populations et des élites intellectuelles.
3) La participation des imams
Les imams ont été les grands absents de cette épopée. Nous n’avons pas mené d’action particulière
envers eux mais les stages étaient ouverts à tous. La majorité de nos élèves furent des étudiants
militants, puis les prédicateurs actifs, puis les personnes d’âge mûr. Les imams nous soutiennent dans les
mosquées mais nous espérons plus. Puisqu’il s’agit de maladies mystiques et spirituelles, que la guérison
est dans le Coran, et que les gens risquent d’aller dans le chirk quand ils ne trouvent pas de solution
islamique, il est donc nécessaire que l’imam puisse jouer un rôle. Je ne dis pas que tout imam doit faire la
roqya, tout le monde n’est pas apte et n’a pas le temps pour cela. Mais il y a un ensemble d’informations
indispensables pour le rôle de l’imam, pour comprendre les phénomènes mystiques et expliquer aux
fidèles comment s’en préserver, comment savoir si un problème est d’origine mystique et où se traiter.
Nous souhaitons transmettre cela à un maximum d’imams. Ensuite, il est tellement dommage de voir les
gens souffrir des années de certains maux dont la solution est simple et ne nécessite pas un engagement
et ne comporte pas de risque : je voudrais que ces applications simples soient enseignées aux imams qui
le souhaitent. Enfin, si l’imam peut être un raqi complet, gérant tous les cas, connu des fidèles et des
imams, qui mérite mieux que lui cette place ?
C’est pour solliciter l’aide des imams de la communauté sur ce point que je leur adresse ce document.
4) La coopération avec le corps médical
De nombreuses maladies ou problèmes de santé sont d’origine mystique et beaucoup de nos patients ont
dépensé tout leur argent dans la médecine sans résultat : combien de médicaments, d’analyses,
d’opérations, de voyages jusqu’en France sans résultat ? Même si certains médecins se satisfont de
fidéliser ainsi leurs malades, nous croyons que beaucoup de médecins consciencieux se soucient de la
santé de leurs malades. D’ailleurs il est courant qu’au bout d’un certain temps les médecins conseillent de
chercher des solutions au village ou chez les religieux car la chose ne relève pas de leurs compétences.
Mais les médecins, même s’ils avouent leur dépassement par la situation, ne savent pas nécessairement
où orienter leurs patients et peuvent craindre qu’il leur arrive plus de mal que de bien. Nous voulons donc
formaliser cette coopération avec les médecins et nous voyons cela en trois étapes. D’abord nous
accumulons des dossiers médicaux de patients que la médecine a échoué à soulager et qui ont trouvé la
guérison chez nous. Ensuite, munis de ces arguments, nous proposons à des médecins ou des hôpitaux
de nous adresser leurs patients atteints des pathologies que nous considérons d’origine mystique. Après le
traitement, les patients reviendront chez les médecins pour qu’ils constatent l’évolution de leur état. A
partir de là, la démarche scientifique sera bouclée : constatation, expérimentation, vérification et donc loi
et vérité scientifique. Nous aboutissons alors à la troisième étape : la reconnaissance officielle des
maladies mystiques et de leur traitement par la roqya. Cela sera un grand bien pour les patients et une
victoire pour l’Islam qui ne manquera pas par la volonté d’Allah d’avoir un retentissement large. Cela peut
sembler loin, mais chez Allah c’est plus proche qu’on ne l’imagine, alors priez avec nous.
PHASE III
Reléguer la sorcellerie, la voyance, le culte des djinns et le fétichisme au passé ; que la foi en Allah chasse
le polythéisme de ces pays ; que les forces obscures qui handicapent et paralysent ces sociétés africaines,
tant au niveau individuel que collectif, et détournent le cours normal des choses soient démolies ; tels
sont nos objectifs et par la grâce d’Allah ces buts sont palpables devant nous. Nous ne faisons que
démarrer la phase II mais Allah est avec Son serviteur à la proportion de sa foi et sa confiance en Lui.
La phase III implique de capter systématiquement pour les patients, leurs maisons, leur travail et leurs
sorciers, et pour l’actualité qu’elle soit politique, économique, sociale, sportive ou culturelle. Même s’il n’y
a pas de sorcellerie, les djinns sont dans toutes les activités humaines et les influencent négativement le
plus souvent.