Kamfundwa 111111
Kamfundwa 111111
Kamfundwa 111111
INTRODUCTION GENERALE
L’exploitation des gisements affleurant, et ceux ayant une faible épaisseur des
morts terrains ou stériles de recouvrement passe par l’emploi de mode à ciel ouvert, ceci
pour une bonne récupération des produits miniers stockés dans les gisements dressants et
semi dressants, tout en utilisant la méthode par fosses emboitées.
L’une des difficultés majeures est celle de désagréger les terrains durs et trèsdurs. C’est
pourquoi, on recourt à la fragmentation qui est un moyen d’abattage de la roche par tir à
l’explosif. L’exploitant GECAMINES de la mine à ciel ouvert de kamfundwadésiresavoir
l’intérêt technique de la fragmentation dans l’exploitation de la phase E, où les terrains
sont de la catégorie T3D.
C’est pour cette raison, que lors de notre stage effectué dans la mine de
kamfundwa, le service de planification de ce site, en collaboration avec le bureau de
recherche de l’institut supérieur technique des arts et métiers, ISTAM en sigle, nous ont
soumis à une étude de fin de cycle en Géomine, dont le sujet est intitulé «IMPACT
TECHNIQUE DE LA
L’objectif poursuivi dans notre travail est celui de relever l’intérêt techniquede
l’abattage par tir à l’explosif dans l’exploitation de la phase E de kamfundwa, caractérisée
par les matériaux très durs ou roches très dures, soit catégorie T3D.
Pour atteindre cet objectif, nous analyserons :
2. Localisation du site
3. Historique
L’historique de l’ensemble des mines et carrières du groupe centre, parmi
lesquelles se trouve la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA, peut se résumer en phases ci-
après
:
De 1962 à 1988 : la mine souterraine de kambove, celle de Shinkolowe, puis celle à
ciel ouvert de KABOLELA et KAZIBIZI, qui donnaient des minerais sulfurés sont en
pleine activité ;
4. Climat et végétation
L’alternance des saisons est beaucoup plus liée aux variations des
précipitations qu’à celles des températures. La température moyenne annuelle est de 20°C
avec une variation annuelle de 6 à 8°C ; la température mensuelle est d’environ 18 à 22°C,
avec une température maximum variant entre 29 et 30°C aux mois de septembre et d’octobre.
Sous ce type de climat, pousse une végétation tout à fait particulière, dominée
par une savane boisée, plus herbacée qu’arborescente dans laquelle, abondent des «
brachystegia ». On y observe fréquemment aussi une végétation basse du type steppe sur les
hauts plateaux et le long des cours d’eau, on rencontre des galeries forestières [François,
1973 ].
I.2.CADRE GEOLOGIQUE
A. GEOLOGIE REGIONALE
1. La région géologique du Katanga
Les formations géologiques du Katanga se répartissent en deux grands
ensembles selon Oosterbosch (1962), Demesmaeker (1963), cailteux et al (1995).
2. Le système Katanguien
a. Définition
La dernière orogenèse est la plus importante, car elle a imprimé aux roches du
protérozoïque supérieur de la province cuprifère, la configuration en arc que nous observons
actuellement (Ngoyi et Dejonghe, cailteux et al. 2007).
b. La stratigraphie du katanguien
Les formations Katanguiennes sont subdivisées en trois groupes, qui sont :
Le Roan
Le Nguba
Le Kundelungu
1) LE GROUPE DE ROAN
Il est souvent rencontré à son état altéré, présentant des teintes gris vert ou lilas
a brun rougeâtre, on y reconnait trois formations (cailteux et al, 2007), la formation de
Kamoya (R4.1) constituée de shales dolomitiques, microgrès, grés avec nodules de cherts et
des roches pyroclastiques ; la formation de Kafubu (R4.2) constituée de shales carbonatates, et
la formation den Kangandi qui comprend une alternance des microgrès et shales (R4.3).
2) LE GROUPE DE NGUBA
3) LE GROUPE DE KUNDELUNGU
Il débute vers le bas par une mixité épaisse d’environ 40m ; nommé le Petit
Conglomérat. Elle est surmontée par des sédiments presque exclusivement détritiques à
ciment plus ou moins dolomitique.
Le tout s’est déposé dans un milieu marin. Deux cycles sédentaires permettent
de le diviser en trois sous-groupes de haut en bas (François, 2006, batumike et al. 2007) le
sous-groupe Gombela ou ku1 (ancien Ks1), le sous-groupe Nguba ou Ku2 (ancien Ks2) et le
sous-groupe Biano ou Ku3 (ancien Ku3).
~ 10 ~
dolomiticochloriteux hématitiques
R1.2 Microgrès ou silts chlorito-
hématitiques roses à gris-pourpre,
grès à la base et dolomie
stromatilithique au sommet
R1.1 Microgrès ou silts hématitiques
légeèrement dolomitiques rouges
lilas
c. Minéralisation
Figure I.5 la carte présentant les différentes formations du Katanga et leurs minéralisations
associées
Les directions du plan cde stratification mesurées dans la brèche stratifiée varient
de NNE-SSW à ENE-WSW. Les roches du Kundelungu moins inclinés entourant le gisement
sont affectées par des failles sub-verticales.
2) Morphologie du gisement
~ 14 ~
sédimentaire.
3) stratigraphie du gisement
La lithologie du gisement de Kamfundwa se présente du sommet à la base,
sachant qu’il s’agit d’une méga-brèche du Roan, de la manière ci-après :
Brèches
CMN : Calcaires à Minéraux Noirs ;
SD : Shales Dolomitiques ;
RSC : Roches Siliceuses Cellulaires ;
RSF : Roches Siliceuse Feuilletées ;
SDB : Shales Dolomitiques de base ;
D.strat : Dolomies stratifiées ;
~ 15 ~
4) Tectonique du gisement
Le gisement de KAMFUNDWA appartient à une région fortement accidentée
àrelief jeune. Ce gisement fait partie d’une série de nappes de ROAN que nous citons :
jalonnent un accident tectonique de charriage généralement observé dans cette région, que
forme le flanc nord du synclinal de KAMBOVE. Ces amas des roches anciennes (ROAN) ont
formé des extrusions en remontant entre les failles que l’on peut suivre depuis la cité
KIKULA à Likasi jusqu’au Nord-Ouest de SHANGOLOWE. DEMESMAEKER (1962)
ainsi que
François (1973 et 1987) distingue trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :
5) Réserves du gisement
Les réserves géologiques ou probables sont celles qui sont évaluées lors de la
prospection semi-détaillée ou semi-systématique grâce aux travaux miniers (puits et
tranchées) et sondages.
6) Hydrogéologie
la circulation et du captage des eaux dans le sous-sol. C’est donc une branche de la géologie
qui s’occupe des eaux souterraines.
II.1. INTRODUCTION
La connaissance du type de terrain est très nécessaire pour la fragmentation
dans une mine à ciel ouvert, d’autant plus que toutes les opérations en sont fonction. Dans ce
second chapitre, il sera question de développer les notions sur l’abattage par tir à l’explosif.
Réduire ensuite les dimensions de blocs trop grands pour être chargés
en suite dans les unités transporteuses, ainsi que les blocs dépassant les
possibilités des mailles des concasseurs à l’usine de traitement.
A. LE FORAGE
a. Définition
~ 19 ~
C’est une opération qui consiste à créer des cavités sous formes cylindriques
dans la roche à l’aide d’une machine foreuse dans le but d’y loger des explosifs en vue de faire
détoner. Ce donc la création (ou l’ouverture) d’un trou et/ou dans massif rocheux.
b. Moyens
La foration peut se faire par :
Percussion : suivant le principe primitif, pour casser la roche, et qui
consiste à taper sur une barre en contact avec la roche et à la tourner,
actuellement la percussion se résume au mouvement d’un piston dans
un cylindre.
Rotation : on entame la roche grâce à la rotation de l’outil de coupe.
Roto-percussion : on utilise ici la rotation et la percussion, et 80% de
l’énergie est utilisée pour la rotation et 20% pour la percussion.
C. Paramètres de forage
i. Profondeur des trous des mines
Sachant qu’il y a plusieurs catégories de terrain, on doit tenir compte d’un sur-
forage afin d’éliminer les pieds le butte éventuels après le minage primaire. L’expérience
montre que pour chaque type de terrain ; on attribue un sur-forage (SF) approprié qui est lié à
l’écartement des rangées des trous de mini par le paramètre V qui est la ligne de moindre
résistant. Ainsi la profondeur de trous de mines peut être définie par :
Avec :
P : la profondeur du trou de mine en
m S : hauteur du gradin en m
Faisons remarque que le sur-forage permet une bonne sortie du pied de gradin
en vertu de la progression en forme de cône d’un explosif dans un trou lors du tir. Par
ailleurs ; le sur-forage est fonction de la dureté du terrain. Plus le terrain est dur plus le sur-
forage est grand afin d’éviter la formation des pieds de butte qui seront difficiles à évacuer
avec un excavateur.
; Avec
Dans une exploitation des mines à ciel ouvert nous avons généralement trois
sortes des mailles de forage des trous des mines, qui sont :
1) La maille carrée
C’est une suite de quatre trous de mine qui forme géométriquement un carré et
sa diagonale est parallèle à la direction des couches.
~ 21 ~
V
E
2) Maille rectangulaire
Ici la distance entre deux trous d’une rangée et celle de l’écartement entre deux
rangées ne sont égales (E≠V).
3) La maille en quinconce
Elle permet d’éviter la dilution des minerais lorsqu’on sait que les diagonales au
sommet de chaque carré forment les rangées des trous, tandis que les petites diagonales
constituent les plus petites distances entre deux rangées des trous.
~ 22 ~
Les trous de mine étant en quinconce leur disposition doit satisfaire aux
conditions suivantes :
Pour éviter la dilution des minerais, V doit être perpendiculaire à la
direction des couches.
Tableau II.2 : les mailles de forage selon les différents types de terrains
Caractéristique du point de
Type de terrain Maille de forage (en mètre)
vue abattage
Terrain tendre (T2) Pas de minage Pas de forage
Cohésion plus ou moins
forte dont l’excavation 8X9, 6X8
Terrain relativement tendre nécessite un tir 7X9, 6X7
(T2D) d’ébranlement de faible 8X8
charge d’explosif
Nécessite des tirs d’abattage
6X7
Terrain du (T3) avec charge d’explosif plus
6X6
conséquente
Fragmentation avec une
Terrain relativement dur
charge d’explosif plus 6X6
(T3D) brisant
La réalité est qu’on trouve le quadrillage de façon à placer l’une des diagonales
perpendiculairement à la direction des couches.
En effet ; lors du minage primaire, les produits abattus auront tendance de fuir
(se déplacer) suivant la diagonale. Avec l’objectif de ne pas mélanger les produits, il suffit
seulement de placer la diagonale perpendiculairement à la direction des couches afin de
répondre à ce besoin. Ce critère fait que sur terrain, les trous de mines paraissent être en
quinconce. Alors connaissant ainsi la nature de terrain à forcer et la maille de forage, on peut
faire un plan représentatif du lot de forage sur papier à une échelle bien déterminée. Ce plan
sera fait de façon que le critère de perpendicularité d’une des diagonales du carré à la direction
des couches soit respecté.
L’opérateur place ensuite le premier trou, puis reporte l’espacement entre les trous au
moyen de son décamètre. Il place ainsi les trous suivants.
B. LE MINAGE
a. Généralités
Nous avons dit plus haut que le forage consistait à créer des cavités dans une
roche afin de loger des explosifs pour ébranler le massif rocheux, cette action de mettre les
explosifs dans les trous préalablement forés en vue de les faire exploser, c’est ce que nous
appelons le minage ; ce dernier intervient lorsque la roche résiste au passage du godet d’une
pelle ou d’une chargeuse ; c’est-à-dire dès lors qu’on a à faire à une roche relativement dure,
dure ou très dure, imposant ainsi un choix de la méthode d’abattage particulier à cet effet ;
pour ne citer que l’abattage à l’explosif. L’ensemble des travaux d’abattage à l’explosif doit
satisfaire à plusieurs impératifs que lui imposent les particularités de l’exploitation à ciel
ouvert notamment :
b. Objectifs du minage
Le but poursuivi par le minage à un double sens :
Désagréger la roche présentant une certaine dureté afin de facilité le
travail des engins de chargement,
~ 25 ~
Réduire ensuite les dimensions des blocs trop grands pour être chargés
ensuite dans les unités de transport, ainsi que les blocs dépassant la
capacité des mailles de trémie des concasseurs à l’usine de traitement.
C. sortes de minage
Par ailleurs ; signalons qu’il existe deux sortes de minage dans une mine :
Le minage primaire et
Le minage secondaire
i. Minage primaire
C’est le tir qui se fait dans massif rocheux non ébranlé au pare avant, celui-ci ne
s’effectue pas au hasard, mais selon de plan (schémas) et des situations qui doivent répondre à
certains objectifs. Selon ces objectifs ou situations, le minage s’effectue de 3 manières
différentes.
Lm
Figure II.4 : minage avec matelas
~ 26 ~
Minage en ferme
C’est un minage qui s’effectue sous une aire de dégagement hormis la surface
de la plateforme elle-même. Ce bouchon est V ou généralement un seul trou part en premier
pour créer un espace de dégagement pour les autres trous. Dans ce genre de minage, nous
signalons un cas particulier ; il s’agit de creusement d’un puits. Dans ce type de minage on
réalise un bouchon de la manière du souterrain mais verticalement.
Quel que soit le type du minage à effectuer une défaillance de ce dernier peut
se faire remarquer par rapport aux résultats obtenus nous nous retrouvons dans cette situation
de disfonctionnement ; un minage secondaire sévère indispensable afin de corriger les mauvais
résultats obtenus au minage primaire. Concernant les gros blocs, le minage secondaire s’avère
important lorsque les gros ne respectent pas les conditions ci-après :
avec
avec
• b : la largeur de la bande
transporteuse Suivant la longueur de la
transporteuse :
• A : dimension de la maille
d’entrée du concasseur
Si a brise cette condition on passe au minage secondaire
C’est ainsi que le siège KOLWEZI Mines (SKM) de la Gécamines a retenu les
charges d’explosifs données dans le tableau ci-dessous pour le minage au cordeau détonant.
Par ailleurs, suite aux réalités d’usage des tubes NONEL, SKM a suggéré les charges
suivantes :
Avec :
• 𝑸𝒔𝒑é: charge spécifique
Par ailleurs, si la charge est insuffisante et que la hauteur de bourrage est trop
grande, l’effet de l’explosion n’atteint pas la surface il y aura un camouflet et le terrain sera
seul ébranlé. Le tableau ci-dessous donne la hauteur de bourrage adopté à la Gécamines pour
différentes catégories de terrain avec la profondeur des trous de mine variant de 11 à 12 m.
H
F
~ 30 ~
Mode d’initiation
On distingue deux modes d’initiation :
1. L’initiation électrique qui se fait à l’aide des allumeurs électriques et
des électro-détonateurs. Les capsules donatrices connectées directement
aux allumeurs sont appelées détonateurs électriques instantanés
2. L’initiation par feu qui se fait au moyen d’une mèche lente et d’un
détonateur ordinaire dont la partie vide est appelée à recevoir la mèche
lente pour sertissage la mèche lente a comme particularité de brûler
avec
une grande régularité et de produire en fin de combustion sur une
longueur donnée, un jet d’étincelle capable d’allumer la charge
d’allumage située dans le détonateur.
C’est pourquoi, les notions sur la fragmentation qui est un moyen d’abattage par
tir à l’explosif ont été développée, dans ce deuxième chapitre de notre travail afin de bien
analyser son impact technique, dans l’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa
dont l’exploitant est la Générale des carrières et des mines, Gécamines en sigle.
~ 32 ~
III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, il sera question d’analysée les impacts techniques tout en
utilisant la méthode empirique qui ont été proposées par l’auteur dans l’art du minage. Les
formules empiriques qui sont établies sur base des essais ou des expériences
et l’application de ces formules empiriques quoi que donnant des résultats
proches de la réalité dans certains cas, ne peut être généralisée car limités
par les hypothèses de travail ;
La méthode analytique basée sur une formulation à partir des lois
physiques et un raisonnement analytique sur le phénomène.
Wp =
~ 34 ~
Avec :
P : la quantité d’explosif par mètre de trou de mine en fonction du diamètre de forage et de la
densité de charge. Elle dépend du type d’explosif et du mode de chargement. Il est exprimé en
Kg/m
Les formules étant établies sur base des critères différents selon les auteurs et
les
lieux, ainsi il est indispensable de les soumettre à une étude de sensibilité lors du choix de la
formule qui offrira les meilleures opportunités d’emploi pour les terrains à miner.
Les résultats d’un tir ayant un effet direct sur la sureté, l’efficacité et les couts
des opérations de minage, des facteurs suivants doivent être pris-en considération :
Le type d’explosif ;
Le type de roche ;
La longueur de trou de mine ; Le diamètre du trou de mine. 1)La
charge spécifique d’explosif q :
Elle est définie comme étant la masse d’explosif requise pour fragmenter un
mètre cube de roche in situ. Elle s’exprime en Kg/m3 elle dépend de :
• La durée de la roche ;
• Des conditions physico-mécaniques de la roche ;
• De la force ainsi que des caractéristiques de l’explosif.
Ainsi, la charge spécifique d’explosif peut se calculer par :
Avec :
Lc : la longueur de la charge d’explosif dans un trou de mine
P : la densité de la charge linéaire d’explosif (Kg/m)
E : espacement entre deux trous de mine d’une même rangée
B : écartement entre deux rangées consécutives
H : la hauteur des gradins
Le tableau suivant illustre les charges spécifiques généralement utilisées pour
fragmenter différents types de roches ainsi que les valeurs du facteur en rapport avec la dureté.
~ 36 ~
Avec :
Z : le facteur de contrôle de projections
Z=1 : pour les tirs normaux
Z=1,5 ; pour les tirs contrôlés
A : le facteur de la roche en rapport avec la dureté
~ 37 ~
P=
Avec :
𝛿
𝑒 : la densité de l’explosif (𝑘𝑔/𝑚)
𝑑𝑡 : le diamètre du trou de mine (mm)
b)Explosifs en cartouches :
Avec ces types d’explosifs, une attention doit être mise sur le degré de
déchirure
lors de chargement dans le trou de mine.
Les facteurs qui peuvent influencer la déchirure des cartouches sont :
La profondeur du trou de mine ;
Le rapport entre le diamètre de la cartouche et celui du trou de mine ;
La présence de l’eau dans le trou de mine ;
La raideur de l’explosif ;
Les fissures sur le carton, ou l’emballage utilisé ;
La densité de charge linéaire d’explosifs se calcule par :
P=
Avec :
Cp : le coefficient représentant le rapport entre le volume d’explosifs et celui du trou de mine.
Il est défini par :
Cp = Lc.dc²/H.dt
Lc : la longueur de la charge d’explosifs dans un trou de mine
~ 38 ~
q=
2) La longueur de bourrage Lb
Lb=
Réduire ensuite les dimensions de blocs trop grands pour être chargés
en suite dans les unités transporteuses, ainsi que les blocs dépassant les
possibilités des mailles des concasseurs à l’usine de traitement.
2)Impact :
La désagrégation ou destruction de la Roche,
La production des produits miniers dans la zone très dure,
La poursuite de l’exploitation dans la mine de kamfundwa,
L’obtention des minerais de cuivre et de cobalt a des granulométries
acceptables,
Pour ce faire, nous avons appliqué la méthode d’AECI utilisé dans le domaine
de l’abattage à explosif, en occurrence de la méthode empirique.
Nous avons remarqué que la méthode d’AECI est la meilleure pour être appliqué
dans la phase E de terrain T3D puisque se rapprocha de la réalité des certaines données
proposer par la Gécamines.
~ 43 ~
CONCLUSION GENERALE
Pour atteindre cet objectif, nous avons employé la méthode d’AECI pour
calculer les opérations minières ou les paramètres de la fragmentation.
1500m et 900m de largeur. La phase E est caractérisée par les terrains très durs ou T3D, c’est
pourquoi la fragmentation s’y importante.