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Les Caoutchoucs

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Master spécialisé : Génie des procédés industriels

Rapport

Sous lethème

Conception et méthodes de

formulation des caoutchoucs

Préparé par : Demandé par :

LABKIRI ASMAA Mr.M.BERRADI

HAMDI YOUNESS

Année universitaire : 2020-2021


Remerciement

Tout d’abord, je tiens à remercier le bon Dieu le


tout Puissant de m’avoir donné la force et le
courage de mener à bien ce modeste travail,
également je remercie infiniment mes parents,
qui mon encouragé et aidé à arriver à ce stade de
ma formation. Je tiens à remercier tous ceux et
celle qui ont contribué à finaliser ce modeste
travail.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 2


Dédicace

Nous dédions ce travail à :


Nos parents,

Nos sœurs et nos frères,

Nos famille,

Et tous nos amis.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 3


Sommaire :
Remerciement........................................................................................2
Dédicace....................................................................................................3
Listes des figures....................................................................................5
Introduction.............................................................................................6
Chapitre I : Conception et méthodes de formulation.................8
1- Introduction..............................................................................9
2- Les méthodes de séléction et de procédés......................9
Chapitre II : Généralités sur les caoutchoucs .............................12
1- Historique.................................................................................13
2- définition...................................................................................14
3- La composition des caoutchoucs.......................................15
4- Les différents types des caoutchoucs..............................15
5- Les étapes de fabrication des caoutchoucs....................17
6-Les propriétés des caoutchoucs ........................................19
Chapitre III: Les domaines d'application des caoutchoucs....20
Conclusion...............................................................................................28
Bibliographie.........................................................................................30

Préparé par : Asmaa/Youness Page 4


Listes des figures :
Figure 1 : mélangeur horizontal à deux cylindres.
Figure 2 : Comme brute.

Figure 3 : Moulage par compression.

Figure 4 : Calandrage machine.

Figure 5 : Gammes de piéces caoutchouc-métal.

Figure 6 : Pneu.

Figure 7 : Bandes transporteuses.

Figure 8 : Courroies.

Figure 9 : Antivibratoires du caoutchouc dans les appuis de pont.

Figure 10 : plots antisismiques.

Figure 11 : Pour le confort de la maison.

Figure 12 : Balle de tennis.

Figure 13 : Garde-robe.

Figure 14 : usage alimentaire et médical.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 5


INTRODUCTION

Préparé par : Asmaa/Youness Page 6


L’industrie chimique a pour but de changer la structure chimique des
matériaux naturels afin d’en dériver des produits utiles à d’autres industries ou
dans la vie de tous les jours. Les produits chimiques sont obtenus à partir de
matières premières—principalement des minéraux, métaux et hydrocarbures
—au cours d’une série d’étapes de transformation. Un traitement additionnel,
tel que le délayage et le mélangeage, est souvent nécessaire pour les convertir
en produits finis (par exemple, peintures, adhésifs, médicaments et produits
cosmétiques). L’industrie chimique couvre donc un domaine d’activité
beaucoup plus large que ce que l’on a coutume d’appeler les «produits
chimiques», puisqu’elle inclut également les fibres artificielles, les résines, les
savons, les peintures, les films photographiques et les produits chimiques
connexes.

L’industrie du caoutchouc utilise deux grands types de caoutchouc: le


caoutchouc naturel et le caoutchouc synthétique. Différents polymères de
synthèse servent à fabriquer un large éventail de produits. Le caoutchouc
naturel provient principalement de l’Asie du Sud-est, et le caoutchouc
synthétique, des pays industriels: Etats-Unis, Japon, Europe de l’Ouest et
Europe de l’Est. Le Brésil est le seul pays en développement à produire du
caoutchouc synthétique à l’échelle industrielle[1].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 7


Chapitre I
Conception et methodes
de la formulation

Préparé par : Asmaa/Youness Page 8


1- Introduction :
L’activité de conception est décrite de manière générale comme ayant
pour objet de définir un produit offrant une fonctionnalité particulière et se
conformant à certaines spécifications. La norme NF L 00-007 définit plus
précisément la conception d’un produit comme une « activité créatrice qui,
partant des besoins exprimés, des moyens existants et des possibilités
technologiques, aboutit à la définition d’un produit satisfaisant ces besoins et
industriellement réalisable ».

Tous les processus de conception adoptent une démarche commune


débutant nécessairement par la définition d’un besoin. La définition et
l’expression précise de ce besoin conditionne majoritairement leur réussite. Le
processus de conception se divise ensuite en plusieurs étapes qui permettent
de définir progressivement un produit, affinant ses attributs à chaque étape, et
resserrant peu à peu le champ des solutions. La première partie du travail
consiste à établir tous les concepts qui sont susceptibles de satisfaire le cahier
des charges (CdC). Ensuite, chacun des concepts trouvés doit être étudié plus
précisément, de façon à évaluer ses caractéristiques élémentaires. A ce
moment là, le concepteur doit effectuer un choix parmi toutes les solutions
potentielles. La simulation de ces solutions, même si elle ne saurait être
définitive, doit être menée de manière rigoureuse pour ne pas entraîner un
mauvais choix ou l’élimination abusive de solutions. La dernière étape est enfin
l’étude du comportement de la solution retenue, elle doit être la plus
approfondie possible, puisqu’elle conduit à la définition du produit final[2].

2- Les méthodes de sélection et de procédés :


Ces méthodes reposent sur des principes de base communs:

- la comparaison des différents matériaux nécessite une définition très


précise du cahier des charges impliquant une identification et une définition
des objectifs et des astreintes.

- la démarche de sélection doit être itérative : itération d’un cahier des


charges qui se construit au fur et à mesure que l’on avance dans la procédure.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 9


- le couplage entre la sélection des matériaux, la sélection du procédé et
l’optimisation des géométries est essentiel.

La sélection des matériaux et des procédés s’effectue avec un degré de


précision croissant au fur et à mesure de la définition du produit. Cette
sélection ne peut s’opérer formellement sans une stratégie identifiable. Dans
un souci de systématisation de la démarche de choix, Ashby établit qu’une
démarche de sélection repose sur trois points :

- la formulation des contraintes qui doivent être satisfaites par un candidat.

- la formulation d’une métrique de performance ou d’une fonction de valeur


qui permet de classer les solutions entres elles.

- une démarche de recherche permettant d’explorer l’espace des solutions,


d’identifier des candidats vérifiant les contraintes et de les classer suivant leur
performance.

Ainsi, trois principales stratégies de sélection sont identifiées en fonction


de la nature des informations utilisées dans la phase de recherche.

La recherche libre

Cette stratégie est basée sur l’exploitation de base de données contenant


des attributs des candidats (module d’Young d’un matériau par exemple). A
partir d’un cahier des charges renseignant sur les fonctions à réaliser, les
contraintes qui en découlent ainsi que les objectifs à remplir.

Le questionnaire expert

Le questionnaire expert est un questionnaire élaboré à partir de l’analyse


d’un comportement, guidant le concepteur à travers une série de questions
pour lesquelles les réponses sont de type booléenne (oui/non) ou ouverte.

La recherche par analogie

L’emploi de la recherche par analogie est particulièrement indiqué


lorsque le domaine d’application présente de fortes spécificités. L’intérêt
majeur de cette méthode réside en l’exploitation des connaissances collectées.
Cette approche nécessite un effort considérable pour recueillir les informations
permettant de connaître le savoir-faire spécifique de l’entreprise. De plus,

Préparé par : Asmaa/Youness Page 10


l’utilisation de cette approche n’aboutit pas toujours à de nouvelles solutions
en termes de matériaux et de procédés[2].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 11


chapitre II
généralités sur les
caoutchoucs

Préparé par : Asmaa/Youness Page 12


1- Historique :
Au XVI° siècle, les conquistadors voient les indiens d’Amérique jouer avec
des balles aux rebonds étonnants. Ces balles sont moulées à partir d’un suc
laiteux (latex) recueilli par saignée de certains arbres. Avec ce latex qui, en
séchant, se coagule en gomme, les indiens imperméabilisent leurs vêtements
et moulent sur des formes d’argile, des cuvettes, des bottes et même des
poires à lavement. Les indiens appellent ce suc :’’Caoutchouc’’ de Caa = Bois, se
de O-Chu= Pleurer.

Deux Français Macquer et Hérissant découvrent des solvants capables de


liquéfier la gomme coagulée : l’essence de térébenthine et l’éther. Cette
composition est utilisée pour fabriquer des soudes médicinales.

En 1803, la première entreprise qui fabrique de caoutchouc sous forme de


bandes est créée à Paris mais ces bandes deviennent poisseuses par temps
chaud et cassantes par temps froid. Elles sont trop thermoplastiques.

1839, une bonne année vraiment, pour l’Américain Good Year, presque
ruiné par ses recherches. Il découvre le moyen de rendre le Caoutchouc non
poisseux, il suffit de mélanger le latex avec du soufre et de le chauffer. C’est la
vulcanisation.

Les applications du caoutchouc vulcanisé se développent à une vitesse


foudroyante, du tuyau d’arrosage au matelas pneumatique, du chapeau à la
brassière de sauvetage.

En 1860 : l’Anglais William distille du caoutchouc. Il obtient ainsi un


hydrocarbure très volatile à 5 atomes de carbone et hydrogènes. Il l’appelle «
isoprène ».

En 1879, le chimiste français Bouchardat montre qu’il est possible de


convertir l’isoprène en un solide analogue au caoutchouc.

En 1884 : Pilden réussit à fabriquer de l’isoprène par décomposition de


l’essence de térébenthine, c’est le premier pas vers le caoutchouc synthétique.

En 1888, un vétérinaire écossais observant son neveu pédaler durement


sur son vélo à pneus pleins, imagine un tube souple gonflé à l’air comprimé. Il
dépose le premier brevet de pneu : c’est DUNLOP.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 13


En 1916, démarrage de la première fabrique d’élastomères en Allemagne :
Hofmann a remplacé l’isoprène par le Diméthyle Butadiène. Après la guerre, les
travaux de l’Allemand Staudinger montrent que le caoutchouc naturel est un
thermoplastique constitué de macromolécules comprenant chacune environ
5000 molécules d’isoprène enchaînées[3].

2- Définition :
Est considéré comme (caoutchouc) un matériau souple (faible
rigidité).hautement déformable (pouvant atteindre de grande allongements
avant rupture) et élastique (récupération de la forme initiale).caoutchouc
appartient à la laine. la soie ou le bois. Chaque molécule de caoutchouc, les
chainons peuvent s’articuler librement les uns avec les autre ,à la température
ambiant : la chaine est alors très flexible; elle bouge constamment de façon
désordonnée et tend spontanément à se pelotonner au cours de ses
mouvement. Il faut alors exercer une certaine force à ses extrémités pour
l’étire :elle se comporte comme un ressort ,un morceau de caoutchouc brut est
constitué par un très grand nombre de chaine enchevêtres les unes dans les
autres. Si l’on étire légèrement un morceau de caoutchouc brut, chaque
ressort, chaque chaine s’allonge.

Après relâchement ,le matériau retrouve pratiquement sa forme initiale.


Il est donc élastique. Si ce même morceau de caoutchouc est soumis à une
élongation plus importante et s’il est maintenu ainsi un certain temps .les
chaines, en dépit de l’enchevêtrement, auront tendance à glisser les unes par
rapport aux autres ;après cessation de la contrainte. Le morceau de caoutchouc
ne reprendra pas sa forme initiale ,il donc aussi un certaine comportement
plastique. Pour obtenir un matériau vraiment élastique, c’est-à-dire qui
retrouve intégralement sa forme originelle après déformation ,il faut empêcher
les chaine de glisse les unes par rapport aux autre en les reliant entre elle par
des nœuds, des ponts, constituant ainsi une sorte de filet, un réseau. La
vulcanisation ,cuisson à chaud, est l’opération que consiste à crées des liaisons
chimique en ponts de sorte que l’enchevêtrement de chaine séparés devienne
un réseau tridimensionnel unique. Le caoutchouc reste alors élastique tout en
conservant une certaine plasticité[4].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 14


3- La composition de caoutchouc :
Les caoutchoucs sont des produits formulés dont la composition
ne contient en moyenne qu’environ 50 % de polymère, ce qui est peu
en comparaison des plastiques qui sont composés essentiellement de
polymère (de l’ordre de 90 % si l’on excepte le PVC). Un objet en
caoutchouc contient donc différents ingrédients dont les principaux
sont :
 un ou plusieurs polymères, caoutchouc naturel ou caoutchouc
synthétique.
 des charges avec un effet renforçant plus ou moins marqué.
 des plastifiants, qu’ils soient d’origine pétrolière ou d’origine
végétale.
 un système de vulcanisation à base de soufre ou de peroxyde.
 un système de protection contre le vieillissement, qu’il soit
thermomécanique ou autre.
 des produits divers fonction des exigences des cahiers des
charges.
Le procédé de mélangeage, qui permet de distribuer et de
disperser ces différents éléments, a une influence sur les propriétés et
les performances des objets en caoutchouc[5].

4- Les différents types des caoutchoucs :


Le caoutchouc est un polymère contenant de l’hydrogène et du carbone.
Le caoutchouc est un matériau souple et élastique. Le caoutchouc naturel est
obtenu à partir d’un liquide blanc laiteux appelé latex, fourni par de
nombreuses plantes dont l’hévéa et le guayule. En même temps, l’homme peut
créer du caoutchouc synthétique industriellement à partir des dérivés du
pétrole[6].
1- Le caoutchouc naturel :
Le caoutchouc naturel provient du latex, dispersions aqueuses colloïdales
issu de l’hévéa. Le latex est filtré, centrifugé et coagulé par ajout d’acide
acétique ou acide formique. D’un point de vue chimique, le caoutchouc naturel
est le poly isoprène de grande masse moléculaire, composé de chaînes dont le

Préparé par : Asmaa/Youness Page 15


motif est l’isoprène, lequel se répète de 1500–150000 unités.

La plupart des caoutchoucs naturels ont des structures « cis », c’est-à-dire


le groupe CH2 se trouve du même côté du plan formé par la liaison double. Il
existe aussi des caoutchoucs naturels de structures en « trans » tel que le
caoutchouc obtenu de la gutta-percha (trans-polyisoprène), l’hévéa et le
guayule. Le caoutchouc de structure en « trans », c’est-à-dire le groupe CH2 se
trouve du côté opposé l’un de l’autre par le plan formé par la liaison double :
c’est la gutta-percha.

Ces deux types de caoutchouc naturel ont des propriétés physiques


différentes : le caoutchouc de structure en « cis » est mou et collant que le
caoutchouc de structure en « trans » ou la gutta-percha[6].

2- Le caoutchouc synthétique :
Le polybutadiène (– CH2 – CH = CH – CH2 –)n est le premier caoutchouc
synthétique ou artificiel fabriqué en Allemagne. Il est formé à partir de 1,3-
butadiène (CH2 = CH – CH = CH2) comme motif de monomère, à travers le
processus de vulcanisation, on peut l’utiliser dans la fabrication des pneus.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les scientifiques ont pu fabriquer le
caoutchouc synthétique tel que le caoutchouc styrène butadiène, appelé SBR,

Préparé par : Asmaa/Youness Page 16


copolymère du butadiène et du styrène[6].

5- Les étapes de fabrication de caoutchouc :


1- Le mélangeage :
Le mélangeage, appelé également « malaxage » consiste à plastifier la
gomme brute, à introduire dans un ordre déterminé les différents ingrédients
du mélange, puis à les Disperser de façon aussi homogène que possible. On
utilise pour cela des mélangeurs soit externes (également appelés « ouverts »
ou « à cylindres »), soit interne (cuve comportant des rotors), soit à « vis »
(extrudeuse bi-vis)[4].

Figure 1: mélangeur horizontal. Figure2 : Comme brute.


à deux cylindres.
2- La mise en forme :
Mise en forme et vulcanisation sont deux opérations étroitement liées.
Elles s’effectuent de façon presque simultanée dans le cas du moulage, de
façon continue ou différée dans le cas de l’extrusion ou du calandrage. A
l’instar de la formulation, la mise en forme est une opération délicate qui
nécessite savoir faire et tour de main.
Le moulage : Cette technique permet d’obtenir, à l’aide d’une presse et
d’un moule, n’importe quelle forme de pièce à condition que celle-ci soit de
taille raisonnable. Elle permet également l’insertion dans le caoutchouc de
supports ou renforts métalliques ou textiles. Le temps de moulage dépend non

Préparé par : Asmaa/Youness Page 17


seulement de la formulation du mélange, mais aussi de la température ainsi
que du type de presse et de moule.

Figure 3 : Moulage par compression.


L’extrusion : C’est la technique de fabrication de semi-produits la plus
employée. Elle permet d’obtenir des profilés (tuyaux, joints d’étanchéité,
câbles…) qui seront ensuite vulcanisés. Cette méthode permet d’obtenir des
pièces de grande longueur par rapport à leur section. L’extrudeuse se compose
d’un corps cylindrique dans lequel tourne une vis sans fin. Au bout de
l’extrudeuse se situe la filière, pièce métallique qui va déterminer la géométrie
du profilé.
Le calandrage : Il a pour objectif de mettre le mélange en feuilles minces (3
mm maximum) et de recouvrir de caoutchouc un textile ou des fils métalliques.
Ces composites calandrés sont largement utilisés dans la fabrication de
pneumatiques (carcasses), bandes transporteuses, draps d’hôpitaux, vêtement
de pluie... Pour réaliser de faibles épaisseurs (quelques dixièmes de millimètre),
on utilise une technique voisine, l’enduction, qui consiste à déposer le
caoutchouc sous forme liquide sur un support généralement textile[4].

Figure 4: Calandrage machine.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 18


6- les propriétés des caoutchoucs :
Les caoutchoucs possèdent de très nombreuses propriétés. Ils sont
notamment élastiques, étanches et antivibratoires. La combinaison de ces trois
propriétés leur assure un spectre d’utilisation extrêmement large.

Elasticité

La propriété d’élasticité peut être très facilement illustrée par quelques


applications grand public : l’élastique de bureau ou le saut à l’élastique.

L’élasticité se caractérise par la capacité d’un matériau à se déformer sous


contrainte et à reprendre sa dimension initiale lorsque cesse la contrainte.

Les caoutchoucs ne sont pas les seuls matériaux élastiques, mais ils sont
les seuls à offrir une telle capacité de déformation. Ainsi, un ressort d’acier
n’accepte guère de subir un allongement de plus de 10 %. En revanche, les
caoutchoucs peuvent s’allonger couramment jusqu’à 500 % et dans certains
cas, jusqu’à 1000 % ! On parle alors d’hyperélasticité.

De surcroît, les caoutchoucs conservent leur propriété d’élasticité à très


basse température. Leur transition vitreuse, c’est-à-dire la température à
laquelle ils se rigidifient se situe en règle générale, aux alentours de –50 °C.

Etanchéité

La seconde des grandes propriétés des caoutchoucs est l’étanchéité. Les


caoutchoucs sont ainsi imperméables à l’air, aux gaz et à l’eau. Ils ont
également une grande capacité à filtrer le bruit.

Amortissement

Le caoutchouc possède également la capacité d’amortir les chocs ou de


filtrer les vibrations. Il s’agit là de deux propriétés extrêmement importantes
dans le monde des transports (automobile, aéronautique, aérospatial,
ferroviaire…), dans celui de l’industrie (production d’énergie, machine / outil…)
ou encore du BTP (appuis de pont, plots antisismiques...)[7].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 19


Chpitre III
Les domaines
d'application des
caoutchoucs

Préparé par : Asmaa/Youness Page 20


Caoutchouc et automobile :
Un tandem qui roule Le caoutchouc, dans un véhicule ne se limite pas aux
seuls pneumatiques. En effet, ces derniers font sensiblement jeu égal en
termes de poids avec 1 5 1400 pièces techniques en caoutchouc présentes, en
moyenne, sur un véhicule. Il s’agit pour l’essentiel de pièces de petites
dimensions, produites en caoutchouc ou associés à d’autres matériaux (métal,
plastique, tissu…).

On peut citer notamment les pièces d’étanchéité carrosserie (joints de


vitrage, lécheurs et coulisses de vitre, joints de porte et de coffre), les balais
d’essuie- glaces, les pièces moteur (courroies, soufflets, raccords, joints,
supports antivibratoires, …).

Il ne faut pas oublier également les pièces présentes dans l’habitacle


(tapis de sol, manchons de boites à vitesse, airbag…) et les pièces liées au
système de freinage et de liaison au sol. Exemple (figure5) Les pièces en
caoutchouc totalisent en moyenne sur un véhicule de 7 CV un poids de 70 Kg
(dont la moitié environ pour le pneu (figure 6) et représente environ 5 % du
poids total du véhicule. Par ailleurs, pratiquement tous les types de
caoutchoucs sont présents sur un véhicule[4].

Figure 5 : Gammes de piéces caoutchouc-métal.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 21


Figure 6 : Pneu.

Dans le monde industriel


Grâce à ses remarquables propriétés, le caoutchouc a trouvé sa place
sous des formes les plus diverses, dans de très nombreuses applications
industrielles, touchant tous les secteurs d’activité. On en dénombre plus de 25
000 ! Dans le domaine de l’équipement industriel on soulignera quelques
développements importants de type bandes transporteuses (figure7) et
courroies (figure8), joints pour eau potable ou pour autres fluides, câbles,
tuyaux avec renforts métalliques ou textiles, le garnissage de cylindres,
revêtement de cuve…[4]

Figure 7 : Bandes transporteuses.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 22


Figure 8 : Courroies.

Applications dans bâtiment et des travaux publics


Dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, on notera l’utilisation des
propriétés antivibratoires du caoutchouc dans les appuis de pont (figure9), les
plots antisismiques (figure10),... Ses propriétés d’élasticité et étanchéité sont
fréquemment sollicitées pour produire des profilés pour bâtiment des
structures gonflables, des réservoirs souples…[4]

Figure 9 : Antivibratoires du caoutchouc dans les appuis de pont.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 23


Figure 10 : plots antisismiques.

Pour le confort de la maison


Le caoutchouc apporte, discrètement, confort et bien-être dans la
maison (figure11). Il isole de l’air , de l’eau et du bruit. Ce sont là les fonctions
classiques des profilés d’étanchéité pour portes et fenêtres. Il amortit par
ailleurs les chocs avec les patins de chaises ou les butées de portes. Enfin, il est
fréquemment utilisé sous forme de mousse de latex pour la fabrication de
matelas de qualité[4].

Figure 11 : pour le confort de la maison.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 24


Du caoutchouc pour les loisirs
Traditionnellement utilisé par les Indiens d’Amérique du sud, la
réalisation de balles à partir de caoutchouc a perduré au travers des siècles.
Aujourd’hui, les balles de golf, de tennis (figure12), ainsi que les ballons
gonflables sont produites à partir de caoutchouc. Les sports aquatiques sont
également de gros consommateurs d’articles en caoutchouc : combinaisons de
planche à voile et de plongée, masques, palmes, bateaux pneumatiques,…
Enfin n’oublions pas les semelles des chaussures de marche qui apporte
adhérence et souplesse et les pneumatiques des vélos et des motos ![4]

Figure 12 : balle de tennis.

Caoutchouc dans la garde-robe


L’usage des caoutchoucs pour la confection de vêtement est ancien.
Ses propriétés d’étanchéité ont été utilisées pour produire des imperméables
et des bottes. Les caoutchoucs ont également donné naissance à l’industrie des
textiles élastiques et médicaux avec des grands classiques de type bretelles,
mais aussi les genouillères, des inserts absorbeurs de choc dans les vêtements,
les accroches de collants par la technique de l’enduction dentelle… Les
caoutchoucs sont également beaucoup utilisés dans l’industrie de la chaussure
; il y apporte adhérence et confort pour les produits de ville, résistances aux
huiles, hydrocarbures, haute température pour les chaussures de sécurité[4].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 25


Figure 13 : garde-robe.

Caoutchouc à usage alimentaire et médical


Le caoutchouc permet dans le domaine médical et alimentaire la
réalisation de nombreuses applications. Les plus connues sont les gants - tous
deux réalisés à partir de latex -, les tétines de biberon et les sucettes pour bébé
– réalisées à partir de caoutchouc naturel ou de silicone –. Dans le domaine
strictement médical et paramédicale, les applications concernent à la fois les
sondes, les garrots, les pistons de seringue, les bouchons pharmaceutiques.
L’industrie des prothèses, quant à elle, repose sur l’utilisation d’un caoutchouc
biocompatible, la silicone. Peu de personnes ont conscience en revanche que
l’on mâche fréquemment du caoutchouc ; c’est pourtant le cas de tous les
amateurs de chewing-gum. La production de ces caoutchoucs s’effectue dans
des conditions très particulières pouvant aller jusqu’à une fabrication en salle
blanche[4].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 26


Figure 14 : usage alimentaire et médical.

Caoutchouc en tant qu’additif d’autres matériaux


Certains matériaux peuvent être améliorés par addition de
caoutchouc au stade de leur fabrication, c’est le cas par exemple des :

• matières plastiques dont la résistance au choc peut-être ainsi améliorée.

• huiles lubrifiantes dont la viscosité à chaud est plus élevée.

• bitumes dont la stabilité en température (à froid et à chaud) est améliorée.

• peintures pour façade (amélioration de l’étanchéité et de la souplesse)[4].

Préparé par : Asmaa/Youness Page 27


Conclusion

Préparé par : Asmaa/Youness Page 28


Pour résumer, Le caoutchouc est une substance vitale indispensable à
l'homme, il a connu plusieurs évolutions depuis une longue histoire, jusqu'à ce
que son utilisation devienne indispensable dans les domaines les plus simples
aux plus complexes. Il est devenu presque impossible de ne trouver de
caoutchouc dans aucun domaine industriel, des matériaux de base aux
industries fines, c'est pourquoi on peut dire que le caoutchouc est l'une des
découvertes les plus importantes de l'histoire de l'humanité.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 29


Bibliographie
[1] http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo080.htm#ilo080.htm_1.

[2] https://tel.archives-ouvertes.fr/tel 01370344/file/BARACCHINI_PAUL_2016.pdf.

[3] http://dspace.univ-
bouira.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/6288/1/DAHMOUN%20RA.pdf.

[4] https://biblio.univ-annaba.dz/ingeniorat/wp-content/uploads/2019/05/Boufaida-
Tahar.pdf.

[5] https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/caoutchoucs-
42615210/matieres-premieres-du-caoutchouc-am8010/

[6] https://lewebpedagogique.com/classesbilingueslpb/files/2018/06/Le%C3%A7on32.pdf.

[7] https://www.lecaoutchouc.com/nos-competences/proprietes.

Préparé par : Asmaa/Youness Page 30

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