TDRs Evaluation Du Projet GYPI-Forêts Classées - PBSO VF
TDRs Evaluation Du Projet GYPI-Forêts Classées - PBSO VF
TDRs Evaluation Du Projet GYPI-Forêts Classées - PBSO VF
1. Contexte et situation
La Côte d’Ivoire est engagée dans une réforme globale de secteur forestier en vue d’une meilleure gestion de
ses ressources naturelles. Ainsi, depuis 1992, la Société de Développement des Forêts (SODEFOR) travaille à la
préservation des Forêts Classées (FC) dont la charge lui a été confiée par l’Etat de Côte d’Ivoire. Dans l’optique
de la sécurisation des forêts classées dans le pays, la SODEFOR a entrepris depuis 2016, un processus de
relocalisation des occupants illégaux de ces forêts. Les délocalisations des forêts classées de la Haute Dodo, de
Scio et de Séguéla ont été prévues dans le second semestre de l’année 2018 par la SODEFOR. Or, lesdites
évacuations ont engendré auparavant des conflits entre les populations habitant les forêts et les autres
communautés riveraines et ont eu comme conséquence entre autres la perte des moyens de productions, les
traumatismes des déplacés (en particulier les enfants et les femmes), des cas de violences sexuelles, des
difficultés d’accès aux services sociaux de base
Pour appuyer les efforts de la SODEFOR et les engagements de l’Etat de Côte d’Ivoire dans le domaine,
plusieurs initiatives sont menées par de nombreux acteurs. C’est dans ce contexte que le bureau pays du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation International pour les
Migrations (OIM), à travers le fonds du secrétariat général des Nations Unies pour la consolidation de la paix
(« PBF »), ont initié le projet CIV 00110892 intitulé « Participation des jeunes à la gestion durable des
ressources forestières pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région Ouest de la Côte d’Ivoire ».
Les enjeux liés à la mise en œuvre de ce projet, accordent une importance capitale au rôle catalyseur de ce
financement du PBF. Car, la forte implication des jeunes et l’impact prévisible d’un tel projet sur la stabilité et
la cohésion sociale entre les communautés cibles devrait contribuer à mobiliser les autres partenaires
techniques et financiers pour une consolidation des acquis du projet.
Le projet promeut une approche plus inclusive dans la résolution des conflits liés aux déguerpissements des
forêts classées et la responsabilisation des jeunes des communautés et est marqué par un caractère innovant
en ce que dans la perspective de l’évacuation des forêts de Haute Dodo, Séguéla et Scio, l’utilisation d’une
plateforme multi acteurs de dialogue inclusif des jeunes, des réseaux sociaux et NTIC dans la diffusion de
l’information et la pleine participation des organisations de jeunes à l’observation indépendante des forêts,
constituent une nouvelle approche qui peut être répliquée dans d’autres pays confrontés à la même situation.
Ce projet conjoint PNUD-OIM d’une durée de 18 mois, a débuté le 18 novembre 2018 et s’achèvera le 31 mai
2020 dans 7 localités autour des forêts classées de Haute Dodo (Dogbo et Boua), de Scio (Pinhou, Pèhai et
Gloubly) et de Séguéla (Wama et Mignoré). Avec un financement du Fonds de Consolidation de la Paix de 1
500 000 USD dont 1 150 000 USD pour le PNUD et 350 000 USD pour l’OIM, le projet s’adresse particulièrement
aux jeunes (filles et garçons) des localités autour des trois forêts classées citées plus haut à travers deux
composantes à savoir (i) le renforcement de la cohabitation pacifique entre les jeunes (filles et garçons) des
1
communautés riveraines et ceux des communautés allogènes et allochtones délocalisées des forêts classées
et (ii) le renforcement de la gestion participative et inclusive des forêts classées comme levier pour la
prévention des litiges/conflits liés à l’accès de ces forêts.
Après une année de mise en œuvre d’activités de cohésion sociale et de protection des ressources forestières
dans les localités cibles du projet, des résultats positifs ont été enregistrés en matière de cohésion sociale entre
les communautés riveraines et les populations délocalisées. Ce qui a permis d’atténuer les risques de tensions
observées généralement au cours de ces opérations de déguerpissement. Ci-dessous, quelques réalisations du
projet :
- L’accès des populations aux infrastructures sociales de base renforcé par la construction de 3 points
d’eau, de la réhabilitation et de l’équipements en tables bancs de 3 bâtiments de classe et la
construction de préau pour les rencontres communautaires ;
- 7 comités de paix composés de représentants des communautés d’accueil et des délocalisés, outillés
en prévention et gestion des conflits et équipés en matériels de sensibilisation ;
- 1100 personnes issues des communautés d’accueil et des délocalisés sensibilisés à travers 3 activités
socio-culturelles ;
- 48 jeunes issus de 2 comités de suivi et de gestion participative de la forêt classée formés en
biodiversité, développement durable, en suivi communautaire de la forêt et l'observation
indépendante ;
- Des données liées à la gestion de la forêt collectées par les comités mis en place dotés de matériels
(bottes, casques, chasubles, GPS, téléphone, appareils photo) ;
- 300 ha reboisés en forêt classée avec l’implication des jeunes ;
- 125 jeunes issus des associations villageoises d’épargnes et de crédits (AVECs) formés aux opportunités
d’emplois (pépiniéristes, apiculture) en lien avec la protection des ressources forestières.
Il convient par conséquent d’analyser les expériences de ce projet afin d’en faire ressortir les acquis et leçons
pertinentes, en vue de proposer des stratégies efficaces pour la durabilité des résultats.
Par ailleurs, la documentation des expériences et les acquis du projet seront d’excellents outils pour le
gouvernement et les partenaires au développement, qui pourront s’en inspirer pour la mise en place d’autres
programmes et projets relatifs à la consolidation de la paix lors des opérations de délocalisation visant la
protection des ressources forestières.
Informations sur le projet
Titre du projet Participation des jeunes à la gestion durable des ressources forestières
pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région Ouest de la
Côte d’Ivoire
Numéro Atlas CIV10-00110892
Produit et résultat institutionnel Résultat 1 : La cohabitation pacifique entre les jeunes (filles et garçons)
des communautés riveraines et ceux des communautés allogènes et
allochtones délocalisées des forêts classées est renforcée.
Résultat 2 : La gestion participative et inclusive des forêts classées
comme levier pour la prévention des litiges/conflits liés à l’accès à ces
forêts est effective et renforcée.
Pays Côte d’Ivoire
Région San Pedro (Dogbo et Boua), Bangolo (Pihou, Pèhai et Gloubly), Séguéla
(Wama) et Vavoua ( Mignoré)
Date de signature du document Septembre 2018
de projet
Dates du projet Démarrage : 18 novembre 2018 Fin prévue : 18 mai 2020
Budget du projet 1 500 000 USD
2
Dépenses engagées à la date de 806 437,85 USD
l’évaluation
Source de financement Fonds de consolidation de la Paix
Gender Marker 2
Agence d’exécution PNUD, OIM
Partenaires d’exécution Ministère de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la lutte contre la
Pauvreté, SODEFOR
Il s’agit dans le cadre de de ce processus de sélection, de procéder à une évaluation indépendante de fin de
projet en vue d’apprécier les performances du « participation des jeunes a la gestion durable des ressources
forestières pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région ouest de la Côte d’Ivoire » à travers les
résultats obtenus dans le cadre de sa mise en œuvre en s’attachant plus particulièrement à la pertinence,
l’efficacité, l’efficience et l’impact des actions menées par rapport aux objectifs visés ainsi qu’à la durabilité
desdits résultats.
De façon spécifique cet exercice devra permettre de collecter les données quantitatives et qualitatives en lien
avec les résultats escomptés ou non afin d’apprécier la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience, la
durabilité du projet ainsi que la prise en compte des Droits Humains et l’égalités des sexes selon les critères
d’évaluation de OECD-DAC.
Les objectifs spécifiques de cette évaluation apparaissent sous les aspects suivants :
- Apprécier la conformité des interventions du projet en rapport avec les attentes des communautés ciblées;
- Comparer les résultats obtenus au regard des objectifs préalablement définis ;
- Apprécier les changements attribuables aux interventions du projet ;
- Mesurer les progrès constatés dans la réduction des risques de conflits liés aux opérations de
délocalisation des populations infiltrées des forêts classées de Scio, de la Haute Dodo et de Séguéla ;
- Constater l’utilisation des fonds décaissés en rapport avec les besoins initialement identifiés ;
- Identifier les contraintes liées à la mise en œuvre du projet ;
- Faire des recommandations visant à consolider les acquis du projet ;
- Tirer les enseignements généraux de ce projet qui seront utiles au PNUD et au Gouvernement pour de
futurs programmes dans le même domaine.
- Déterminer, au vu du marqueur genre 2 attribué, si le projet a effectivement encouragé l’égalité entre les
sexes de façon considérable et cohérente, en veillant à ce que les femmes bénéficient du projet et reflétant
leurs préoccupations et intérêts.
- Identifier les facteurs de succès et défis du projet (programmation et gestion du projet) ; sur cette base,
formuler des recommandations sur les procédures de planification et mise en œuvre des projets potentiels
futurs qui vont financer ce type d’intervention.
- Dans quelle mesure le projet s’est-il inscrit dans les priorités nationales en matière de renforcement
de la cohésion sociale et de consolidation de la Paix , les produits et effets du programme de pays, le
Plan stratégique du PNUD et de l’OIM et les ODD ?
- Dans quelle mesure le projet contribue-t-il à la théorie du changement relative à l’effet correspondant
du programme de pays ?
- Dans quelle mesure des enseignements ont-ils été tirés d’autres projets pertinents dans la conception
du projet ?
- Dans quelle mesure le projet contribue-t-il à l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et aux
approches fondées sur les droits fondamentaux ?
3
- Dans quelle mesure le projet a-t-il répondu de manière adaptée aux évolutions politiques, juridiques,
économiques, institutionnelles dans le pays ?
3.2. Efficacité
- Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué aux produits et effets du programme de pays, aux ODD,
au Plan stratégique du PNUD et de l’OIM et aux priorités de développement nationales ?
- Dans quelle mesure les produits du projet, explicités dans le document du projet, ont-ils été réalisés ?
Quels facteurs ont contribué à la réalisation ou à la non-réalisation des produits et effets attendus du
projet ? Quelles sont les évidences pour ces constats ? Dans quelle mesure le projet a-t-il fait des
progrès contre les indicateurs du Cadre des Résultats du projet ?
- La stratégie de partenariat du PNUD et de l’OIM a-t-elle été adaptée et efficace ? Quels sont les
facteurs qui ont contribué à l’efficacité ou à l’inefficacité ?
- Dans quels domaines le projet a-t-il enregistré ses meilleures performances ? Pourquoi et quels ont
été les facteurs facilitants ? Comment le projet peut-il approfondir ou développer ces résultats ?
- Dans quels domaines le projet a-t-il enregistré ses moins bonnes performances ? Quels ont été les
facteurs limitants et pourquoi ? Comment peuvent-ils être ou pourraient-ils être levés ?
- Quelles stratégies alternatives, le cas échéant, auraient pu être plus efficaces pour réaliser les objectifs
du projet ?
- Les objectifs et les produits du projet sont-ils clairs, pratiques et faisables dans ce cadre ? Dans quelle
mesure les parties prenantes ont-elles participé à la mise en œuvre du projet ?
- Dans quelle mesure la gestion et la mise en œuvre du projet se font-elles de manière participative, et
cette participation contribue-t-elle à la réalisation des objectifs du projet ?
- Dans quelle mesure le projet a-t-il bien tenu compte des besoins des groupes nationaux et des
évolutions des priorités des partenaires ?
- Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à l’égalité des sexes, à l’autonomisation des femmes et à
la réalisation des droits fondamentaux ?
3.3. Efficience
- Dans quelle mesure la structure de gestion du projet présentée dans le document de projet a-telle
permis d’obtenir les résultats attendus ?
- Dans quelle mesure la stratégie de mise en œuvre du projet conjoint et son exécution ont-elles été
efficientes et d’un bon rapport coût-efficacité ?
- Les ressources humaines et financières ont-elles été utilisées de manière économique ? Les ressources
(fonds, personnel, temps, expertise, etc.) ont-elles été affectées de manière stratégique pour obtenir
les résultats ?
- Les ressources ont-elles été utilisées de manière efficiente ? Les activités soutenant la stratégie
présentaient-elles un bon rapport coût-efficacité ?
- Dans quelle mesure le projet a-t-il réussi d’établir des partenariats de mise en œuvre et a transférer
des fonds aux partenaires de la société civile et comment ces fonds ont-ils été utilisés?
- Les ressources utilisées pour la promotion du genre correspondent-elles aux ressources planifiées à
cet effet lors de la formulation du projet ?
- Dans quelle mesure les fonds et les activités du projet ont-ils été livrés dans le respect des délais ?
- Dans quelle mesure les systèmes de S&E utilisés par le PNUD et par l’OIM permettent-ils d’assurer une
gestion efficiente et efficace du projet ?
- Dans quelle mesure le projet a-t-il réussir à bien cibler ces activités aux bénéficiaires spécifiques ?
3.4. Cohérence
- Dans quelle mesure le projet est compatible avec d’autres interventions menées au sein du PNUD et
de l’OIM ? Quelles ont été les synergies développées ?
- Dans quelle mesure le projet a-t-il respecté les normes et critères internationaux pertinents auxquels
les agences du SNU ont adhéré ?
- Y-a-t-il d’autres interventions de d’autres organisations/structures dans le même domaine
d’intervention ? Quelles ont été les actions de complémentarité avec ces interventions, notamment
en matière de genre ?
4
- Dans quelle mesure le projet a apporté une valeur ajoutée tout en évitant le chevauchement
d’activités avec d’autres projets internes ou externes ?
3.5. Durabilité
- Existe-t-il des risques financiers pouvant menacer la durabilité des produits du projet ?
- Des ressources financières et économiques seront-elles disponibles pour préserver les bénéfices
réalisés par le projet ?
- Existe-t-il des risques sociaux ou politiques pouvant menacer la durabilité des produits du projet ou
les contributions du projet aux produits et effets du programme de pays ?
- Les cadres légaux, les politiques et les structures et processus de gouvernance au sein duquel évolue
le projet représentent-ils un risque pouvant menacer la durabilité des bénéfices du projet ?
- Dans quelle mesure les actions du PNUD et de l’OIM représentent-elles une menace environnementale
pour la durabilité des résultats du projet ?
- Dans quelle mesure le niveau d’appropriation des parties prenantes représente-t-il un risque pour la
pérennité des bénéfices du projet ?
- Dans quelle mesure les mécanismes, les procédures et les politiques sont-ils en place pour permettre
aux principales parties prenantes de pérenniser les résultats obtenus en matière d’égalité des sexes,
d’autonomisation des femmes, de droits fondamentaux et de développement humain ?
- Les aspirations à long terme des femmes et des hommes sont-ils en adéquation avec les résultats
obtenus ?
- Le projet a-t-il pu parvenir à des changements sur les rapports de Genre ; si oui, sont-ils susceptibles
de s’inscrire dans la durée ?
- Dans quelle mesure les parties prenantes soutiennent-elles les objectifs à long terme du projet ?
- Dans quelle mesure les enseignements tirés sont-ils en permanence documentés par l’équipe de projet
et diffusés auprès des parties intéressées, qui pourraient bénéficier des connaissances acquises par le
projet ?
- Dans quelle mesure les interventions du PNUD et de l’OIM disposent-elles de stratégies de
désengagement bien conçues et bien planifiées ?
- Quelles mesures pourraient-elles être adoptées pour renforcer les stratégies de désengagement et la
durabilité ?
- Est-ce que le projet a réussi d’avoir les effets catalytiques et d’attirer des fonds additionnels aux
thématiques et zones touchées par le projet ?
4. Méthodologie de l’évaluation
Approche
L’évaluation se reposera sur une méthodologie à la fois quantitative et qualitative et la méthodologie
du/de la consultant(e), la collecte de données et leur analyse reflèteront cette approche. La partie
quantitative visera à documenter les effets principaux du projet à travers des données chiffrées
5
collectées auprès des bénéficiaires directs et indirects du projet. Cette partie de l’évaluation prendra
le cadre de résultats du projet comme son point de départ.
L’évaluation réunira les données nécessaires pour renseigner les indicateurs au niveau d’effet du cadre
de résultats. Ceci comprendra dans certains cas d’établir des valeurs de référence pour certains
indicateurs à travers des enquêtes rétrospectives.
La partie qualitative complémentera la partie quantitative et visera à approfondir l’analyse et
corroborer les voies à travers lesquelles l’approche du projet pourrait contribuer à la cohésion sociale
et la réduction du niveau de conflictualité. Elle servira également à découvrir des explications
alternatives des effets/changements éventuelles attribués au projet et difficilement captées par
enquête quantitative. Enfin, l’enquête qualitative a pour but de mieux comprendre les perspectives et
aspirations des bénéficiaires directs et indirects et les questionnaires et guides d’entretien
comprendront des questions ouvertes permettant aux personnes sondées de s’exprimer librement.
Collecte de données
L’évaluation doit faire appel à plusieurs méthodes et instruments d’évaluation, tant qualitatifs que
quantitatifs et sensibles au genre. Dans le cas où les visites sur le terrain seraient impossibles du fait
de l’actualité sanitaire lié à pandémie du COVID 19, et du manque de membres de l'équipe d'évaluation
locale, les données devront être collectées à distance. Des interviews Skype, des questionnaires
mobiles, des enquêtes en ligne, des plateformes de collaboration et des images satellites pourraient
être utilisées pour collecter des données. Les parties prenantes qui font face à des urgences existantes
doivent être prévenues à l'avance afin de faciliter les éventuels ajustements des délais. Le/La
Consultant(e) devra proposer une mesure palliative de collecte de données de terrain au cas où les
mesures de restriction de mouvement en vigueur ne lui permettent pas de se rendre lui-même sur le
terrain durant l'évaluation.
Entretiens semi-structurés avec les principales parties prenantes : avec les homologues
gouvernementaux, les membres de la communauté des donateurs, les représentants des principales
organisations de la société civile, certains membres de l’UNCT et les partenaires d’exécution ;
Discussions de groupes ou avec des informateurs clés, y compris des hommes et des femmes, des
bénéficiaires et des parties prenantes. Tous les entretiens doivent être menés dans le respect de la
confidentialité et de l’anonymat en privilégiant les outils à distance. Le rapport final d’évaluation ne
doit pas permettre d’établir un lien entre un commentaire donné et une ou plusieurs personnes
physiques.
Visites sur le terrain et validation sur site des principaux produits et interventions tangibles.
L’évaluateur est tenu d’appliquer une approche participative et consultative en veillant à impliquer
étroitement les responsables de l’évaluation, les partenaires d’exécution et les bénéficiaires directs ;
L’approche méthodologique retenue, y compris le calendrier des entretiens, des visites sur le terrain
et la liste des données qui seront utilisées pour l’évaluation doit être clairement présentée dans le
rapport de démarrage et doit faire l’objet de discussions poussées et d’un accord entre les parties
prenantes du PNUD et la/le consultant∙e.
5. Livrables
Il est attendu du/de la consultant∙e :
6
- Un rapport de démarrage (10 pages)
Le rapport doit être préparé par la/le consultant∙e avant d’entamer la collecte de données
complémentaires (avant tout entretien formel, distribution de questionnaires ou visites sur le terrain) et
avant la mission dans le pays dans le cas d’évaluateurs internationaux) après consultation de la
documentation fournie et des premiers entretiens.
Le rapport initial doit inclure le programme détaillé des tâches, activités de la prestation en désignant les
personnes responsables et les moyens matériels prévus.
- Un rapport provisoire ( 30 pages):
La/Le consultant∙e doit soumettre aux parties prenantes, un rapport provisoire afin que celles-ci
s’assurent de la prise en compte des normes de qualité.
- Un rapport final en français ( 30 pages au plus hors annexes) avec un sommaire en français et en
anglais. Son contenu doit correspondre aux prescriptions des termes de références de la mission (voir
annexes).
7. Déontologie de l’évaluation
La présente évaluation sera réalisée dans le respect des principes énoncés dans les « Directives éthiques
pour l’évaluation » du GNUE. La/Le consultant∙e doit veiller à sauvegarder les droits et la confidentialité
des personnes fournissant les informations, par des mesures pour garantir la conformité avec les codes
juridiques régissant la collecte et la publication de données. La/Le consultant∙e doit également assurer la
sécurité des informations collectées et prévoir des protocoles permettant de garantir l’anonymat et la
confidentialité des sources d’information lorsque cela est requis. Les connaissances et les données
acquises au cours du processus d’évaluation doivent par ailleurs être utilisées pour l’évaluation
uniquement, à l’exclusion de tout autre usage sans l’autorisation expresse du PNUD et de ses partenaires ».
8. Durée de la mission
L’évaluation se déroulera entre les mois de mai 2020 et s’étendra sur 30 jours ouvrés.
7
9. Modalités d’exécution
i. Le responsable de l’évaluation
Le responsable de l’évaluation donne son avis quant à l’acceptation finale de l’évaluation, ainsi que pour
la validation de toutes les étapes du processus d’évaluation, notamment : a) vérification de l’évaluabilité ;
b) finalisation des termes de référence de l’évaluation, c) définition de la composition requise de l’équipe
d’évaluation et son recrutement ; d) validation du rapport de démarrage, e) coordination et consolidation
des commentaires sur la version préliminaire du rapport d’évaluation, et f) acceptation des rapports
d’évaluation finaux. Le responsable de l’évaluation est le spécialiste en suivi-évaluation du PNUD et de
l’OIM.
8
Activité Nombre de jours Échéance de réalisation Lieu Entité responsable
estimés
Étape 1 : Examen documentaire et rapport de démarrage
Réunion d’information avec le PNUD et l’OIM (responsables de programme À la signature du contrat PNUD Responsable de l’évaluation
et personnel affecté au projet en fonction des besoins)
Transmission des documents pertinents au/ à la consultant∙e en évaluation A la signature du contrat Par email Coordination du projet
Examen documentaire, conception de l’évaluation, définition de la 5 jours Dans un délai de deux semaines A domicile Consultant∙e en évaluation
méthodologie et actualisation du plan de travail, y compris la liste des après la signature du contrat
parties prenantes à consulter
Soumission du rapport de démarrage (15 pages maximum) Dans un délai de deux semaines Consultant∙e en évaluation
après la signature du contrat
Commentaires et validation du rapport de démarrage Dans un délai d’une semaine à PNUD Responsable de l’évaluation
compter de la réception du rapport
de démarrage
Étape 2 : Mission de collecte des données
Réunions de consultation et visites sur le terrain, entretiens approfondis et 15 jours Dans un délai de quatre semaines Abidjan et dans À organiser par le PNUD
groupes de discussion après la signature du contrat les zones avec les partenaires de projet
d’intervention locaux, le personnel du
projet, les autorités locales,
les ONG,
Réunion d’information avec le PNUD, l’OIM et les principales parties 1 jour Abidjan Consultant∙e en évaluation
prenantes
Étape 3 : Rédaction du rapport d’évaluation
Préparation de la version préliminaire du rapport d’évaluation (50 pages 5 jours Dans un délai de trois semaines Domicile Consultant∙e en évaluation
maximum sans les annexes) et du résumé analytique (5 pages) après la fin de la mission de
terrain
Soumission du rapport provisoire de l’évaluation Consultant∙e en évaluation
Envoi des commentaires consolidés du PNUD, de l’OIM et des parties Dans un délai de 2 semaines à PNUD Responsable de l’évaluation
prenantes sur le rapport provisoire compter de la date de réception du et Groupe de référence de
rapport provisoire l’évaluation
Réunion d’information avec le PNUD et l’OIM 1 jour Dans un délai d’une semaine à PNUD PNUD, groupe de référence,
compter de la réception des consultant∙e en évaluation
commentaires
Finalisation du rapport d’évaluation en intégrant les ajouts et commentaires 3 jours Dans un délai d’une semaine à A domicile Consultant∙e en évaluation
transmis par le personnel du projet et le bureau pays du PNUD et de l’OIM compter de la réunion
d’information finale
Soumission du rapport final d’évaluation au bureau de pays du PNUD (50 Dans un délai d’une semaine à A domicile Consultant∙e en évaluation
pages maximum hors annexes et résumé analytique) compter de la réunion
d’information finale
1
11. Paiement
1. Qualification et expérience 40
2
2. Plan de travail 10
Total 100
Total 40
Plan de travail
Total 10
3
2.3 La présentation est-elle claire et la succession des 20
activités ainsi que leur planification sont-elles
logiques, réalistes et augurent-elles suffisamment
d’une bonne exécution des tâches ?
Total 50
Une proposition financière sur la base d’un montant forfaitaire mensuel incluant (les honoraires,
les frais de voyage, les indemnités journalières/perdiems et autres frais relatifs à la mission dans
les localités de l’intérieur du pays);
Pour permettre une meilleure appréciation du montant forfaitaire proposé, le consultant doit
éclater son montant forfaitaire en indiquant clairement les frais prévus pour les honoraires, les
frais de voyages et ceux affectés aux indemnités journalières/perdiems ;
b) Les deux propositions doivent être placées sous plis scellés distincts et porter la mention :
CONSULTANT(E) NATIONAL (E) EVALUATION FINALE DU PROJET PARTICIPATION DES JEUNES A
LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES FORESTIERES POUR LE RENFORCEMENT DE LA
COHESION SOCIALE DANS LA REGION OUEST DE LA COTE D’IVOIRE
c) Les dossiers sont à déposer au bureau du PNUD Côte d’Ivoire à l’adresse :
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Angle Avenue Marchand,
Rue Gourgas Plateau en face de la radio ? 01 BP 1747 ABIDJAN 01 COTE D’IVOIRE, au plus
tard le … à…heures 00
d) Toute proposition technique et financière transmise dans des enveloppes non scellées et
pas séparées, seront rejetées.
4
Nom
Signature
Date
Annex B: Cadre de résultats du projet (doit inclure les données désagrégées par sexe et âge)
5
Résultats Produits Indicateurs Moyens de vérification/
fréquence de collecte
Résultat 1 : Indicateur 1 a : Nombre de nouveaux conflits fonciers Enquête/rapport
La cohabitation pacifique (gestion des ressources naturelles) dû à la délocalisation
entre les jeunes (filles et de communautés des forêts classés résolus ;
garçons) des communautés
riveraines et ceux des Indicateur 1 b : Nombre de nouveaux litiges fonciers
communautés allogènes et (gestion des ressources naturelles) dû à la délocalisation
allochtones délocalisé(e)s de communautés des forêts classés résolus ;
des forêts classées, est
renforcée Indicateur 1 c : Pourcentage des localités disposant d’un
comité local de gestion de conflits ou litiges
Données de référence : 00
Cible : 100
6
Indicateurs 1.1.3 : Nombre de spécialistes Enquête/rapport
communautaires membres des comités locaux ayant Compte rendu de réunion
résolu un conflit de gestion des ressources naturelles
Données de référence : 00
Cible : 100
Donnée de Référence : 0
Cible : 30%
Indicateur 1.1.6 : Nombre de dialogue Compte rendu des
intercommunautaire réalisé dialogues
intercommunautaires
Données de référence : 00
Cible : Au moins 6
7
Données de référence : 00
Cible : Au moins 5 infrastructures
Indicateur 1.2.3 Rapport
: Nombre de préfectures et structures administratives
publiques (soutenu par le Projet) en capacité d’offrir des
services d’appui et d’assistance aux jeunes (filles et
garçons) déguerpis des forêts classées
Cible : Au moins 3
8
communautés riveraines Données de référence : 00
d’accueil y compris les Cible : Au moins 3
déguerpis participent à la Indicateur 2.1.2 ; : Nombre de jeunes (filles et garçons)
gestion durable des des communautés riveraines d’accueil et des
ressources forestières communautés déguerpies des forêts classées capables
d’assurer conjointement la gestion des ressources
forestières, le suivi et la surveillance communautaires des
forêts classées
Données de référence : 00
Cible : 100
Indicateur 2.1.3 : Nombre d’agent de la SODEFOR capables Rapport
d’animer un dialogue multipartite pour la prévention et la
résolution des conflits liés à l’occupation illicite des forêts
classées
Données de référence : 00
Cible : 90
Produit 2.2 Indicateur 2.2.1 : Nombre de système d’alerte précoce en Enquête/rapport
Des mécanismes d’alerte vue de prévenir les occupations illégales et les conflits
précoce impliquant les
jeunes (filles et garçons) et Base de données : 00
les femmes des Cible : Au moins 3
communautés riveraines et
infiltrées sont institués en Indicateur 2.2.2 : Nombre de situations conflictuelles
vue de prévenir les anticipées grâce aux systèmes d’alerte précoce Enquête/rapport
occupations illégales des
forêts et les conflits Niveau de référence : 0
Cible : 20
9
intercommunautaires Indicateur 2.2.3 : Nombre de brigade de surveillance Enquête/rapport
subséquents communautaire capable d’anticiper l’occupation illégale
des forêts classées
Base de données : 00
Cible :6
Indicateur 2.2.4 : Nombre d’agents de l’administration Rapport
forestière (formés à la prévention des VBG) et capable de
lutter contre les VBG et d’assurer les respects des droits
humains
Données de référence : 00
Cible : 200
Indicateur 2.2.4 : Nombre d’acteurs (autorités et leaders
locaux, les représentants de la SODEFOR, les associations
de jeunes et les femmes) capable d’assurer la gestion des
informations, de la rumeur et les outils de collecte de
rapportage
Référence : 00
Cible : 100
10
2. Liste des principales parties prenantes et des autres personnes à consulter, avec des
informations concernant l’organisation dont elles dépendent et leur importance pour
l’évaluation, ainsi que leurs coordonnées
11
N° NOM ET PRENOMS TITRE STRUCTURE Activités conduites CONTACTS
01 Giscard KOUASSI Spécialiste PNUD Coordination générale du projet (225) 87 25 18 59
Programme Giscard.kouassi@undp.org
Gouvernance
02 Arsène ASSANDE Programme Manager PNUD Gestionnaire du projet PNUD (225) 07 01 47 39
Arsene.assande@undp.org
03 Marianna BERTELLE Chargé des opérations OIM Gestionnaire du projet OIM (225) 84 05 07 09
mbertelle@oim.int
04 Yeboa Alexis KOFFI S/D Projets et SODEFOR Accompagnement technique (225) 03 59 40 47
financements nananyeboa@yahoo.fr
05 Monique MIEZAN Chef service SODEFOR Accompagnement technique (225) 02 25 64 41
Email:
miezanmonique@gmail.com
06 Hiela OUATTARA Chef de projet ONG ASAPSU Conduite d’activités de (225) 08 00 90 83
renforcement de la cohésion sociale E-mail: hielaouattara@yahoo.fr
07 Franck SOHOU Chef de projet ONG DRAO Conduite d’activités de (225) 57 82 44 60
renforcement de la cohésion sociale E-mail: draolcf.po@gmail.com
08 Bakary TRAORE Chef de projet ONG IDEF Conduite d’activités de protection (225) 49 10 21 93
des ressources forestières E-mail : ongidef201@gmail.com
09 Jean Paul BROU Chef de projet ONG IMPACTUM Conduite d’activités de protection (225) 47 56 77 94
des ressources forestières E-mail :
jeanmichel.brou@impactum.africa
12
3. Liste des sites à visiter
4. Listes des documents à consulter ainsi que des sites internet à visiter
1
Dépenses engagées à la date de
l’évaluation
Source de financement
Gender Marker
Agence d’exécution
Évaluateurs
Adresse email de l’évaluateur
Dates de l’évaluation Début Fin
3. Table des matières, y compris pour les encadrés, les figures, les tableaux et les annexes, avec les
numéros de page.
4. Liste des sigles et abréviations.
5. Résumé analytique (quatre pages maximum) : Une section indépendante de deux ou trois pages :
• Décrivant brièvement le sujet de l’évaluation (le(s) projet(s), programme(s), politiques ou
autre intervention évalués).
• Expliquant l’objet et les objectifs de l’évaluation, y compris son public et ses utilisations
attendues.
• Décrivant les principaux aspects de l’approche et des méthodes d’évaluation.
• Résumant les principales constatations, conclusions et recommandations.
• Indiquant les normes de qualité et la note de qualité des évaluateurs.
6. Introduction
• Expliquer pourquoi l’évaluation a été effectuée (l’objet), pourquoi l’intervention est évaluée à
ce moment précis, et les raisons justifiant le choix des questions.
• Identifier le principal public cible ou les utilisateurs de l’évaluation, ce qu’ils souhaitaient en
apprendre et pourquoi, et la manière dont il est attendu qu’ils utilisent les résultats de
l’évaluation.
• Identifier l’intervention objet de l’évaluation (le(s) projet(s), programme(s), politiques ou autre
intervention évalués - cf. section suivante portant sur l’intervention).
• Familiariser le lecteur avec la structure et le contenu du rapport et la manière dont les
informations qu’il contient répondent aux objectifs de l’évaluation et satisfont aux besoins en
information des utilisateurs attendus de l’évaluation.
8. Champ et objectifs de l’évaluation : le rapport doit présenter un argumentaire clair du champ, des
objectifs principaux et des grandes questions de l’évaluation.
• Champ de l’évaluation : le rapport doit définir les paramètres de l’évaluation, par exemple la
période examinée, les segments de la population cible considérés, la zone géographique
couverte et les volets, produits ou résultats qui ont été (ou non) évalués.
• Objectifs de l’évaluation : le rapport doit expressément identifier les types de décisions que
les utilisateurs de l’évaluation seront amenés à prendre, les questions qu’ils devront se poser
pour prendre ces décisions, et les résultats que devra obtenir l’évaluation pour contribuer à
ces décisions.
• Critères d’évaluation : le rapport doit définir les critères d’évaluation ou les normes de
performance utilisés1. Le rapport doit justifier le choix des critères spécifiques utilisés pour
l’évaluation.
• Questions d’évaluation : elles définissent les informations que l’évaluation va générer. Le
rapport doit lister les principales questions d’évaluation qui seront traitées et expliquer dans
quelle mesure les réponses à ces questions correspondent aux informations dont ont besoin
les utilisateurs.
9. Approche et méthodes d’évaluation 2: Le rapport d’évaluation doit décrire en détail les approches
méthodologiques, les méthodes et les analyses choisies, les raisons de ces choix, et dans quelle
mesure, tenant compte des contraintes de temps et d’argent, les approches et méthodes employées
ont généré des données permettant de répondre aux questions d’évaluation et de remplir les objectifs
de l’évaluation. Le rapport doit préciser de quelle manière l’égalité des sexes, la vulnérabilité et
l’inclusion sociale ont été prises en compte dans la méthodologie, notamment de quelle manière les
méthodes de collecte et d’analyse des données ont tenu compte du genre, utilisé des données
ventilées et ont consulté différents groupes de parties prenantes. La description doit permettre aux
1
Les critères les plus communément appliqués dans le cadre d’évaluations au PNUD sont les critères du CAD de l’OCDE :
pertinence, efficience, efficacité et durabilité auquel s’ajoute la cohérence.
2
Tous les aspects de la méthodologie décrite doivent être intégralement traités dans le rapport. Certaines informations
techniques peuvent être détaillées dans les annexes au rapport
3
utilisateurs de l’évaluation d’apprécier les mérites des méthodes employées par l’évaluation et la
crédibilité des constatations, des conclusions et des recommandations. La description de la
méthodologie doit aborder chacun des éléments suivants :
• Approche de l’évaluation
• Sources de données : les sources d’information (documents et parties prenantes consultés)
ainsi que les raisons justifiant ces choix et la manière dont les informations obtenues ont
permis de répondre aux questions d’évaluation.
• Échantillon et cadre d’échantillonnage : si un échantillon a été utilisé : décrire sa taille et ses
caractéristiques, les critères de sélection (par ex. femmes célibataires de moins de 45 ans), le
processus de sélection de l’échantillon (par ex. au hasard, dirigé), le cas échéant, la manière
dont ont été assignés les groupes de contrôle et de traitement, et dans quelle mesure
l’échantillon est représentatif de l’ensemble de la population cible, en signalant notamment
les limites de l’échantillon en termes de généralisation des résultats.
• Instruments et procédures de collecte des données : les méthodes ou procédures utilisées
pour recueillir les données, ainsi que les instruments de collecte (par ex. protocoles
d’entretien), leur adéquation par rapport à la source de données, et les preuves de leur fiabilité
et de leur validité, et la manière dont ils tiennent compte de la problématique hommes-
femmes.
• Normes de performance 3: la norme ou la mesure de référence qui sera utilisée pour évaluer
la performance au regard des questions de l’évaluation (par ex. indicateurs nationaux ou
régionaux, échelle de notation).
• Participation des parties prenantes à l’évaluation et dans quelle mesure le degré de
participation des hommes et des femmes a contribué à la crédibilité de l’évaluation et de ses
résultats.
• Considérations éthiques : les mesures adoptées pour protéger les droits et la confidentialité
des informateurs (se référer au guide du GNUE « Directives éthiques pour les évaluateurs »
pour plus d’informations4).
• Informations relatives aux évaluateurs : La composition de l’équipe d’évaluation, le profil et
les compétences des membres de l’équipe, la pertinence des compétences de l’équipe dans
son ensemble, la parité et la représentation géographique au regard de l’évaluation.
• Principales limites de la méthodologie à identifier et à mentionner ouvertement au regard de
leurs implications pour l’évaluation, ainsi que les mesures prises pour atténuer ces contraintes.
10. Analyse des données : le rapport doit décrire les procédures utilisées pour analyser les données
recueillies afin de répondre aux questions d’évaluation. Il doit détailler les différentes étapes et phases
de l’analyse qui a été effectuée, notamment les étapes visant à confirmer la fiabilité des données et
les résultats pour différents groupes de parties prenantes (hommes et femmes, différents groupes
sociaux, etc.). Le rapport doit également justifier l’adéquation des analyses au regard des questions
d’évaluation. Les éventuelles faiblesses de l’analyse des données ou les lacunes ou limites relatives aux
données doivent être évoquées, y compris leur influence possible sur l’interprétation des données ou
les conclusions tirées.
11. Les constatations doivent être présentées sous forme d’énoncés de faits fondés sur l’analyse des
données. Elles doivent être structurées autour des questions d’évaluation de manière à ce que les
utilisateurs du rapport puissent rapidement faire le lien entre les questions posées et les constats
réalisés. Les différences entre les résultats anticipés et les résultats réels doivent être expliquées, ainsi
3
Une matrice résumant les sources de données, les outils ou méthodes de collecte pour chaque source, et la norme ou
la mesure de référence pour chaque question d’évaluation est un bon outil de visualisation pour simplifier la logique de
la méthodologie au lecteur
4
GNUE, « Ethical Guidelines for Evaluation », juin 2008. Disponible ici : http://www.uneval.org/document/detail/102
4
que les facteurs affectant la réalisation des résultats attendus. Les hypothèses ou les risques relatifs à
la conception du projet ou du programme et qui ont ensuite affecté la mise en œuvre doivent être
mentionnés. Les constatations doivent tenir compte d’une analyse de la problématique hommes-
femmes et des questions transversales.
12. Les conclusions doivent être exhaustives et équilibrées, en mettant en avant les forces, les faiblesses
et les résultats de l’intervention. Elles doivent être largement étayées par les preuves et s’inscrire dans
la logique des constatations de l’évaluation. Elles doivent répondre aux principales questions de
l’évaluation et donner des pistes de réflexion pour l’identification ou la résolution des problèmes ou
des questions importantes pertinents pour la prise de décisions des utilisateurs attendus, y compris
les questions relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
14. Enseignements tirés : Si cela semble nécessaire ou si les TdR le demandent, le rapport doit faire
mention des enseignements tirés de l’évaluation, à savoir les nouvelles connaissances acquises dans
ce contexte précis (intervention, résultats, voire méthodes d’évaluation) et qui sont applicables à des
situations similaires. Les enseignements doivent être concis et se fonder sur des preuves spécifiques
présentées dans le rapport.
15. Annexes au rapport : Les annexes proposées doivent comprendre les éléments suivants afin de donner
à l’utilisateur du rapport plus de détails concernant le contexte et la méthodologie, de manière à
renforcer la crédibilité du rapport :
• TdR de l’évaluation
• Autres documents relatifs à la méthodologie, tels que la matrice d’évaluation et les
instruments de collecte des données (questionnaires, guides d’entretien, protocoles
d’observation etc.), le cas échéant
• Liste des individus ou groupes interrogés ou consultés et des sites visités. Cette liste peut être
omise à des fins de confidentialité avec l’accord de l’équipe d’évaluation et du PNUD
• Liste des documents consultés
• Cadre ou modèle de résultats du projet ou programme
• Tableaux résumant les constatations, par exemple des tableaux montrant les progrès dans la
réalisation des produits, des cibles, et des objectifs par rapport aux indicateurs définis.
• Code de conduite signé par les évaluateurs.
7. Code de conduite
5
2. Doivent divulguer l’ensemble des conclusions d’évaluation, ainsi que les informations sur leurs limites
et les mettre à disposition de tous ceux concernés par l’évaluation et qui sont légalement habilités à
recevoir les résultats ;
3. Doivent protéger l’anonymat et la confidentialité à laquelle ont droit les personnes qui leur
communiquent des informations ; les évaluateurs doivent accorder un délai suffisant, réduire au
maximum les pertes de temps et respecter le droit des personnes à la vie privée. Les évaluateurs
doivent respecter le droit des personnes à fournir des renseignements en toute confidentialité et
s’assurer que les informations dites sensibles ne permettent pas de remonter jusqu’à leur source. Les
évaluateurs n’ont pas à évaluer les individus et doivent maintenir un équilibre entre l’évaluation des
fonctions de gestion et ce principe général.
4. Découvrent parfois des éléments de preuve faisant état d’actes répréhensibles pendant qu’ils mènent
des évaluations. Ces cas doivent être signalés de manière confidentielle aux autorités compétentes
chargées d’enquêter sur la question. Ils doivent consulter d’autres entités compétentes en matière de
supervision lorsqu’il y a le moindre doute à savoir s’il y a lieu de signaler des questions, et comment le
faire.
5. Doivent être attentifs aux croyances, aux us et coutumes et faire preuve d’intégrité et d’honnêteté
dans leurs relations avec toutes les parties prenantes. Conformément à la Déclaration universelle des
droits de l’homme, les évaluateurs doivent être attentifs aux problèmes de discrimination ainsi que de
disparité entre les sexes, et s’en préoccuper. Les évaluateurs doivent éviter tout ce qui pourrait
offenser la dignité ou le respect de soi-même des personnes avec lesquelles ils entrent en contact
durant une évaluation. Sachant qu’une évaluation peut avoir des répercussions négatives sur les
intérêts de certaines parties prenantes, les évaluateurs doivent réaliser l’évaluation et en faire
connaître l’objet et les résultats d’une façon qui respecte absolument la dignité et le sentiment de
respect de soi-même des parties prenantes.
6. Sont responsables de leur performance et de ce qui en découle. Les évaluateurs doivent savoir
présenter par écrit ou oralement, de manière claire, précise et honnête, l’évaluation, les limites de
celle-ci, les constatations et les recommandations.
7. Doivent respecter des procédures comptables reconnues et faire preuve de prudence dans l’utilisation
des ressources de l’évaluation.
Signature : ________________________________________