Projet de Memoire
Projet de Memoire
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REPUBLIQUE TOGOLAISE
SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE
TRAVAIL –Liberté-Patrie
Université
De Lomé
+
Résumé
De tous temps ,le déplacement des biens et des personnes ont été favoriser par l’usage des
routes, mais les routes ne furent guère que des pistes plus ou moins sommaire . Avec
l’avènement des engins lourds aux débuts du 20 ieme siècle et l’inadaptation des chaussées
qui au sens géométrique du terme sont des surfaces aménagées de la route sur lesquelles
circulent normalement les véhicules, une mutation s’imposait pour aboutir à des structure
de chaussée moderne .Elle a été initié par l’emploie des matériaux à granulométrie bien
déterminé et matériaux traité.la nouvelle chaussée se présentent donc comme étant une
structure multicouche réaliser par empilement successifs de couche de matériaux
granulaire. Cette diversité de couche engendre une interface entre couche dont le bon
collage est recherché par la communauté routière et joue un rôle primordial dans la durée de
vie de la chaussée. Le changement climatique ,l’augmentions du trafic ,du poids des charges
roulantes et le vieillissement des routes sont autant de facteurs qui agissent sur le
comportement globale de la structures de chaussées entraînant dans certains cas le
phénomène de décollement aux interfaces des différents couches de chaussées , un
phénomène qui précipite les dégradations des chaussées .
Dans cet esprit Notre travail s’est orienté sur l’étude des facteurs pouvant influencer le
collage aux interfaces entre les différentes couches de chaussée. L’objectif du travail est de
contribuer à la compréhension des dégradations due aux défauts d’interfaces entre les deux
couches supérieurs d’une chaussée En caractérisant les impacts réels des paramètres
climatiques dans l’action de décollage d’interfaces entre une couches de roulement en Béton
Bitumineuse et une couche de bases en Grave concassée d’une structure de chaussée.
Dans Le premier chapitre, afin de présenter le cadre de notre travail nous allons faire
un exposé général sur la structure de chaussé. On s’intéressera ensuite aux différents
méthodes de dimensionnement des structures de chaussée adoptées dans les pays
tropicaux(méthodes CEBTP) ,aux Etats Unis ,en France et au royaume -unis En
mettant un accent sur l’intérêt qu’ils accordent au bon collage aux interfaces . Par la
suite il sera question de l’interface, sa définition son mode de fonctionnement les
facteurs influençant sur son comportement ainsi qu’aux dégradations qui peuvent être
imputés à son mauvais fonctionnement. A la fin de ce chapitre nous allons présenter
un résume des différents matériaux routiers.
Etudes expérimentale et méthodologie de travail.
Présentation des résultats suivis de leur analyse et interprétation.
Chapitre 1 : GENERALITES
une chaussée routière se présente comme une structure composite réalisé par empilement
successifs de couche de matériaux granulaires le tout reposant sur un sol support d’après
la description adopté par la méthode de dimensionnement française établie par le laboratoire
centrale des ponts et chaussées (LCPT ) . Plusieurs raisons peuvent être évoquées pour justifier le
choix de Concevoir et de réaliser la structure de chaussée par empilements successifs de couches de
Matériaux :
• dans le cas des matériaux liés et non liés, des valeurs limites d’épaisseur de mise en œuvre sont
La couche de forme est une couche de transition entre le sol –support et le corps de
chaussée. Elle est constituée de matériaux naturels sélectionnées (sable, grave) .Pendant la
phase des travaux, elle protège le sol support et établit une qualité de nivellement qui
permet la circulation des engins tant pour l’approvionnement des matériaux que pour la
construction des couches de chaussée .Du point de vue fonctionnement mécanique de la
chaussée elle permet de rendre plus homogène et éventuellement d’améliorer les
caractéristiques dispersées des matériaux de remblai ou du terrain en place .
La structure d’une chaussée routière doit résister aux diverses sollicitations, notamment
celles dues au trafic et elle doit assurer la diffusion des efforts induits par ce même trafic sur le sol
de fondation. Le trafic est souvent considéré comme le facteur prépondérant dans la dégradation
d’une chaussée. L’application d’une charge roulante engendre une déformation en flexion des
couches de la structure (cf. Figure 1.9). Cette flexion entraîne des sollicitations en compression
au droit de la charge et des déformations d’extensions à la base des couches d’enrobés.
Le passage d’un véhicule engendre des contraintes normales et de cisaillement dans toutes
les directions des couches de la chaussée. La couche d’assise constituée de matériau bitumineux ou
non subit essentiellement le phénomène de fatigue causé par les cycles de traction/compression dans
la direction parallèle à l’axe de roulement [De La Roche and Odeon, 1993]. Le calcul des efforts et des
déformations s’effectue traditionnellement en considérant le modèle multicouche élastique linéaire
isotrope de Burmister (1943), ce qui nécessite la détermination des valeurs du module d’Young et du
coefficient de Poisson. Soulignons qu’en raison des propriétés particulières apportées par le bitume,
les enrobés bitumineux ont un comportement (donc un module) fortement dépendant de la vitesse de
chargement et également de la température. L’hypothèse d’un comportement élastique correspond à
une approximation parfois non justifiée [Hammoum et al., 2009], [Chabot et al., 2010], [Chupin et al.,
2010], [Chupin et al., 2012]. En particulier, les effets des non-linéarités et des irréversibilités
s’accumulent avec le nombre de cycles qui peut atteindre plusieurs millions dans la vie d’une
chaussée. Ainsi l’agression mécanique des charges roulantes provoque des tassements et des flexions
dans la structure routière. Leur répétition est à l’origine des phénomènes :
• d’orniérage (causé par les compressions successives des matériaux bitumineux, mais
aussi par les déformations des couches non liées éventuelles) ;
• de fatigue par l’accumulation de micro-dégradations créées par les tractions transversales répétées
qui peuvent entraîner la ruine du matériau ;
• de fissuration qui peut apparaître et se propager dans la chaussée.
Les dégâts causés par l’eau sont une des causes les plus importantes de la dégradation des
chaussées. L’eau est une cause primaire de dégradation prématurée des chaussées puisqu’elle accélère
ou cause typiquement des dégradations comme la remontée de fines, l’orniérage, la fissuration et les
défauts localisés (nids de poule) [Hicks et al., 2003], [Mauduit et al., 2007], [VulcanoGreullet et al.,
2010]. La figure suivante illustre des series de nids de poule dans les bandes de roulement qui se
produisent en période hivernale et plutôt en période de dégel et de phénomènes pluvieux importants.
L’eau peut pénétrer dans la structure de chaussée par plusieurs voies [Mauduit et al., 2007] :
latéralement, par remontée de la nappe phréatique dans le terrain naturel ou par circulation d’eau
du terrain naturel vers la chaussée en déblai,
La figure 1.12 illustre les moyens par lequel l’eau peut rentrer dans et sortir de la structure
de chaussée [O’Flaherty, 2002]. Quand la teneur en eau de plate-forme est plus élevée que celle
utilisée lors du dimensionnement, elle peut ramollir les couches de base qui cause alors des dé-
gradations telles que la fissuration de surface, le développement d’orniérage, le développement
des nids de poules et du délaminage. Deux mécanismes d’interface (granulat/liant ou entre couches)
sont liés aux dégâts causés par l’eau : une perte d’adhésion et une perte de cohésion [Hicks et al. 2003]
(cf. Figure 1.13). Une rupture adhésive se produit à la surface de couche. Pour une rupture cohésive,
elle se produit à l’intérieur de la couche d’accrochage. Une rupture cohésive indique que l’interface
s’est comportée de manière plus forte que le cœur de la couche d’accrochage. Inversement, pour une
rupture adhésive, l’interface a été moins résistante. L’eau s’immisce à l’interface granulat/bitume et
diminue l’adhésion du mélange. Les phénomènes de gel et de dégel de l’eau contenue dans les pores
des matériaux peuvent engendrer des déformations, des auto-contraintes (notamment dans le plan
horizontal des couches) et des affaiblissements des matériaux bitumineux en augmentant la pression
de vapeur saturante. L’action du trafic et l’effet de gel et dégel provoquent le décollement et
l’arrachement du revêtement affaibli, formant in fine un nid de poule
En général, le premier effet est caractérisé par la dépendance du module de rigidité vis-à-vis
de la température (thermo-susceptibilité). Le deuxième effet est particulièrement néfaste :
Les premières chaussées revêtues dans les pays tropicaux ont été dimensionné selon les mêmes
principes. Les conditions climatique et géotechnique de ces pays Etant très différents de celle
régnants dans les pays ou les principes ont été développer ,il convenait alors de vérifier le
comportement de la chaussée ainsi dimensionner .
Ce fut le but de l’étude générale des 7000 km de chaussées effecteur en 1969. Le manuel de 1972
procédait à un ajustement d’épaisseur compte tenu du dimensionnement initial et du comportement
sous trafic.
1.4.1. Définition
D’une manière générale, l’interface est la frontière, réelle ou fictive, qui sépare deux éléments. Dans
la structure de chaussé On définit l’interface entre couches de chaussée comme étant la zone de
contact entre deux couches de matériaux.
Diakhate (Diakhaté, 2007) montre sur une structure bitumineuse par une analyse numérique
qu’avec une interface décollée, au contraire du collage supposée lors du dimensionnement de la
chaussée, la répartition des valeurs de déformation horizontale est supérieure (Figure I-8).
Dans ce cas de chaussées bitumineuses, les interfaces sont collées via une couche de bitume de
faible Épaisseur. Dans ce cas, la couche d’enrobé bitumineux (BBSG) n’est plus sollicitée qu’en
compression, mais aussi en traction au niveau de sa face inférieure. Ceci favorise l’apparition
des Fissures de fatigue du bas des couches en remontant vers le haut de la structure et affecte ainsi
le bon Fonctionnement de la couche de roulement.
Lorsqu’on observe les résultats présentés sur les Figure II.2-4 à Figure II.2-6, on remarque
que
la résistance au cisaillement de l’interface diminue avec l’augmentation de la température.
Celle-ci
a le même effet sur les valeurs de raideur au cisaillement [ROM 99], [CAN 051], [CAN 052].
Les travaux réalisés par Diakhaté [DIA 03] montrent que la résistance au cisaillement
augmente
avec la vitesse de sollicitation appliquée (Figure II.2-7). Cette observation s’explique par le
comportement viscoélastique des matériaux bitumineux. Sur la Figure II.2-7, on montre
également
l’effet du niveau initial de sollicitation sur la durabilité du collage [DIA 03], [DIA 061]. On
note que
le collage dure moins longtemps avec l’augmentation de l’amplitude de la sollicitation
Il a été montré sur de précédentes études que la densité, ou le degré de compactage, avait une
Influence significative sur le comportement à long terme des matériaux granulaires [Holubec
1969, Brksdale 1972, Allen 1973, Marek 1977, Thom et Brown 1988, Barsdale1991], la
résistance aux déformations permanentes de ces matériaux sous chargements répétés est
largement améliorée si la densité augmente. Selon Holubec en 1969, la réduction des
déformations permanentes due à l’augmentation de densité est plus importante pour les
Matériaux granulaires anguleux. Sur l’ensemble des matériaux étudies par Barksdale en 1972,
la déformation permanente axiale est environ deux fois plus importante lorsque les graves
sont compactées à 95% de la densité à l’optimum Proctor modifié qu’à 100%. Des résultats
Similaires étaient obtenus par Marek en 1977.
passe donc comme si la chaussée était sous dimensionnée pour le trafic qu’elle supporte .Ceci
conduit à une accentuation sensible des dégradations superficielles .
Cause
Le climat au moment de la construction, D’après Al Hakim et 2000 une grande différence entre
la température de l’enrobé bitumineux et la température de l’air.
La pollution de l’interface par manque de nettoyage avant la mise en œuvre de la couche de
roulement
Conséquence
Le décollement des couches de chaussée et notamment celui des couches de surfaces conduit à
l’apparition prématuré de désordre important sur la des chaussées .Ce phénomène se traduit par
l’apparition précoce de dégradation sur la chaussée , à titre d’exemple nous avons :
- les fissures : ces fissures naissent suite a la fatigue avancée de la chaussée de la diminution de
portance du sol support (drainage déficient, défaut d’étanchéité de la surface); et du mauvais mode
de fonctionnement de la structure .
-faïençage : c’est l’ensemble de fissures formant un maillage, les mailles ayant la forme de polygones
dont la plus grande diagonale ne dépasse pas 60cm (d’après le catalogue de la DGAC). Généralement
cette dégradation est située dans les traces des atterrisseurs et est accompagnée d’une dépression.
Des dégradations de surface de chaussées du LCPC (LCPC-SETRA, 1998), les dégradations des
chaussées peuvent être divisées sous deux familles :
Dégradation de surface
Dégradation de la structure
Le phénomène de décollement est initié dans la plus part des cas par un début de fissure en surface
qui atteint l’interface et peut être à l’origine d’un décollement de l’interface ou d‘une propagation
verticale de la fissure :
1.6. Matériaux
Les goudrons
Les bitumes
Ce sont des produits généralement composées de fines (de couleur blanche ou grise selon les
produits ) dont les propretés chimique favorise une prise en présence d’eau .on peut citer :
Les ciments : Mélanges d’argile et de calcaire chauffées à haute température, qui après cuisson son
réduits en poudre
Les laitiers : Obtenus lors de la fabrication de la fonte dans les hauts fourneaux
Les pouzzolanes :
travail
Cette partie sera consacrée essentiellement à la présentation du site ,des matériaux et matériels
utilisés lors des différents essais ,de même que la démarche suivie pour aboutir aux résultats des
Etudes .
Pour la plupart des types de structure utilisés dans le domaine routier leur succès est
essentiellement lié à l’hypothèse qu’un bon collage soit assuré à l’interface de certaine couche et
donc le comportement entre couche apparait comme un élément susceptible d’être dimensionné
pour les structure de chaussée . Au fur et à mesure de l’ évolution des technologies , des charges
roulantes ,de nouvelles pathologies de dégradations sont apparues .parmi celles – ci ,celle issues
du décollement de la couche de surfaces .Ces nouvelles apparitions ont suscité l’indignation de
la communauté routière sur la question du collage aux interfaces .C ‘est dans ce sens que notre
travail recherche à mettre en évidence le collage entre l’interface d’une couches de roulement
en béton bitumineuse et d’une couche de base en grave concassée à travers les essais de
laboratoire ( celui de fendage et de flexion) .Pour ce faire ,nous projetons de réaliser des
Eprouvettes constituer de deux couches de matériaux ,l’une jouant le rôle de couches de
roulement et l’autre le rôle de couche de base .la mise en évidence se fera en se basant sur
deux aspects :
Aspect 1 : Variation d’Etat
La mise en évidence du collage en variant l’Etat des éprouvettes consiste à immergé dans un
premier temps un certain nombre d’éprouvette et à les émergées à raison de 6 éprouvettes par
jour(24h) , 3 par type d’essai tout en représentant la variation de la force provoquant la rupture
entre les deux couches en fonction de la durée passé sous l’eau. Dans un second temps, à
représenter la variation de la force provoquant la rupture en fonction de la durée passée à l’air
libre.
Aspect 2 : variation d’Amplitude
La mise en évidence du collage avec variation d’amplitude des éprouvettes consiste à définir une
amplitude, définir une intervalle de température qui est de 23 à 30 degré . Et ensuite à procédé
comme suit :
Pour une amplitude de 1°, on fait passer 6 éprouvettes de 23 à 24° et on les ramène à 23° avant de
les faire passer aux essais
Pour une amplitude de 2°, on fait passer 6 éprouvettes de 23 à 26° et on les ramène à 23° avant de
les faire passer aux essais
Avec
W : la teneur en eau (%)
mh : la masse de l’échantillon avant étuvage
ms : la masse de l’échantillon après étuvage.
Constituent le sol. Les pourcentages ainsi obtenus sont exprimés sous forme d’un graphique appelé
L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériaux par brassage
sous l’eau, à fractionner ce sol, une fois séché au moyen d’une série de tamis et à peser
successivement le refus cumulé sur chaque tamis.la masse de refus cumulées sur chaque tamis
est rapportée à la masse totale d’échantillon soumis à l’analyse
Matériels utilisées
- Un diviseur à couloir
- Une balance de précision
- Une série de tamis
- Une Etuve à température constant
Mode opératoire
- Prendre une quantité des matériaux
- Faire un échantillonnage à l’aide du diviseur par couloir pour s’assurer que tous les
diamètres sont représentés dans le prélèvement.
- Prendre 1500g
- Imbiber cette quantité pour 24h
- Laver cette quantité à l’aide de l’eau sur le tamis 0.08 mm
- Continuer le lavage jusqu’à ce que l’eau recueillie soit plus ou moins clair.
- Mettre à l’étuve le refus sur le tamis 0.08 mm
- Peser l’échantillon après 24h d’étuve
- Procéder à la séparation des différents grains en fonction de leur diamètre par tamisage
Les formules suivantes nous ont permis de calculer les pourcentages de refus cumulés, pourcentages
des passants et la masse théorique de l’échantillon.
%P=100−%RC
Densité absolu
Matériels utilisées
- Un récipient
- Un Gobelet de volume 1 l
- Une réglette
MODE OPERATOIRE
- Prendre une quantité de matériaux
- Peser le Gobelet
- Araser la couche supérieure du matériau à l’aide d’une réglette que l’on anime d’un
mouvement va-et-vient ;
- Peser l’ensemble ;
P
ɣ=
V
Essai Proctor NF P 94-043
C’est un essai qui permet de déterminer les caractéristiques de compactage d’un matériau en
procédant soit par le procédé normal ou soit par l’essai Proctor modifié. Les deux essais sont
identiques dans leur principe, seules diffèrent les valeurs des paramètres qui définissent l’énergie
de compactage appliquée.
Principe
Le principe de cet essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le
compacter selon un procédé et une énergie conventionnels. Pour chacune des teneurs en
eau considérées, on détermine la masse volumique sèche du matériau. On trace la courbe
des variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau. D’une manière
générale cette courbe, appelée courbe Proctor, présente une valeur maximale de la masse
volumique du matériau sec qui est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en
eau. Ce sont ces deux valeurs qui sont appelées caractéristiques optimales de compactage
Proctor normal ou modifié suivant l'essai réalisé. Pour notre étude nous avons utilisée l’essai
Proctor modifié conforme à la norme (NF P 94-093).
Matériels utilisées
Ø : diamètre ; h : hauteur
Mode opératoire
- donner 56 coups par couche jusqu’à 5 couche à l’aide d’une dame de 4,5 kg ;
- araser la couche supérieure du matériau à l’aide d’une réglette que l’on anime d’un mouvement
va-et-vient ;
- peser l’ensemble ;
- prélever une partie de l’échantillon enlevé et le placer dans une tare préalablement pesé ;
- Recommencer l’opération en augmentant la teneur en eau jusqu’à ce que le poids (poids du moule
Proctor et du sol compacté) chute ;
- la masse nette du sol : c’est la masse du moule à vide soustraire de la masse du moule et du sol
compacté ;
- La densité humide : c’est le rapport de la masse nette du sol par le volume du moule ;
- La masse de l’eau : c’est la masse de la tare et du sol sec soustraire de la masse de la tare et du sol
humide ;
- La teneur eau : c’est le rapport de la masse de l’eau par la masse sec de l’échantillon ;
- La densité sèche : c’est le rapport de la teneur en eau par la teneur en eau initiale ajouté de un.
Il faut prendre deux ou plusieurs échantillons de sol avec un poids de 4,5 kg, dans le cas de
sol fin et 5,5 kg dans le cas de sols granulaires. Si les échantillons doivent être soumis à
l’immersion, il faut d’abord prendre un échantillon représentatif des matériaux afin de
déterminer son humidité (égale ou supérieure à 100 g pour les sols fins et 500 g pour les sols
granulaires). Si les échantillons ne sont pas destinés à être soumis à l’immersion, l'échantillon
pour la détermination de l'humidité est obtenu de la coupe des faces de l’éprouvette, après la
réalisation de la pénétration de l’éprouvette et supprimer ainsi l'humidité de la couche
supérieure à une épaisseur de 25 mm Une fois que la densité de l’échantillon est déterminée
de la même manière que dans le Proctor modifié, l’échantillon est placé sur le moule. Dans un
premier temps, les moules doivent être remplis de plusieurs couches de 1 pouce d’épaisseur
après compactage. Dans le premier moule, sera appliqué 56 coups pour la compaction de
chaque couche, pour le deuxième 25 coups et pour le troisième 10 coups. Immédiatement
après, les trois moules du CBR doivent être pesés avec les plaques de support du moule.
Ensuite, le collier est enlevé du moule et est pesé avec l’échantillon compacté, le disque
d’écartement et la plaque du support. 44
Mode opératoire
- Prendre le moule CBR ;
- Prendre 6 kg de l’échantillon ;
- Araser la couche supérieure du matériau à l’aide d’une réglette que l’on anime d’un
mouvement va-et-vient ;
- Imbiber dans de l’eau pendant 4 jours ;
Définition
L’essai Los Angeles permet de mesurer les résistances combinées aux chocs et à la
détérioration progressive par frottement réciproques des éléments d’un granulat .Ce mode
opératoire s’applique aux granulats utilisées pour la constitution des chaussées et béton
hydrauliques
Principe
Matériels utilisées
a) La machine Los Angeles comporte :
Un cylindre creux en acier de 12 mm d’épaisseur, fermé à ses deux extrémités,
ayant un diamètre intérieur de 711 mm et une longueur intérieure de 508 mm. Le
cylindre est supporté par deux axes horizontaux fixés à ses deux parois latérales, mais
ne pénétrant pas à l’intérieur du cylindre ; le montage est tel que le cylindre peut ainsi
tourner sur son axe qui doit être horizontal,
Une ouverture de 150 mm de largeur, sur toute la longueur du cylindre, permet
d’introduire l’échantillon. Pendant l’essai, cette ouverture est obturée d’une façon
hermétique aux poussières par un couvercle amovible tel que la surface intérieure
reste bien cylindrique Cette dernière est coupée par une tablette en saillie placée à une
distance de 40 cm du rebord du couvercle, distance mesurée le long du cylindre dans
le sens de la marche. Cette tablette démontable, en acier dur est de section
rectangulaire (longueur égale à celle du cylindre, largeur de 90, épaisseur de 25 mm).
Elle repose, suivant un plan diamétral, le long d’une génératrice et est fixée par des
boulons sur les parois latérales. Elle doit avoir des arêtes vives,
La charge est constituée par des boulets sphériques de 47 mm de diamètre environ
et pesant 420 et 445 g. Ces boulets ne doivent pas s’user de façon trop irrégulière,
Un moteur d’au moins 0,75 kW, assurant au tambour de la machine une vitesse de
rotation régulière comprise entre 30 et 33 tours/minute,
Un bac destiné à recueillir les matériaux après essai,
Un compte tours de type rotatif, arrêtant automatiquement le moteur au nombre le
tour voulu.
b) Un jeu de tamis de 1,6 – 4 – 6,3 – 10 – 14 mm. Leur diamètre ne devra pas être
inférieur
à 250 mm,
c) Une balance précise au gramme, de portée au moins égale à 10 kg,
d) une étuve à 105 °c,
e) Des bacs et des truelles,
f) Des bacs d’environ 40 x 30 x 5 cm, à perforation inférieur à 1,6 mm
Mode opératoire
Effectuer l’essai sur un granulat, ayant une granularité conforme à l’une des six classes
granulaires type, lavé et séché à l’étuve à 105°c jusqu’à poids constant (5 heures au
minimum).
La prise d’essai sera de 5 kg. La préparer de la façon suivante :
a) Si deux essais sont envisagés, préparer, à partir de 15 kg, deux échantillons identiques
par quartage à sec,
b) Sinon, tamiser l’échantillon à sec sur chacun des deux tamis de la classe granulaire
choisie, en commençant par le tamis le plus grand.
Mise en place de l’échantillon dans la machine ainsi que la charge de boulets relatifs à la
classe granulaire choisie (voir tableau suivant).
L’essai permet de déterminer la résistance à l’usure par frottements réciproques des éléments
d’un granulat. Le matériau évolue pendant l’essai par frottement des éléments les uns sur les
autres, sur le cylindre de la machine en rotation et sur les boulets (charge abrasive) à sec ou en
présence d’eau. La granularité du matériau soumis à l’essai est choisie parmi les classes
granulaires : 4-6.3mm; 6.3-10 mm; 10-14 mm; 25-50 mm Pour les essais effectués sur les
gravillons entre 4 et 14 mm, une charge abrasive est utilisée.
Principe
Si M est la masse du matériau soumis à l’essai, m la masse des éléments inférieurs à 1,6 mm
produits au cours de l’essai, la résistance à l’usure s’exprime par le coefficient Micro-Deval
qui s’écrit :
Préparation du matériau
Effectuer l’essai sur un granulat, ayant une granularité conforme à l’une des quatre classes
granulaires types 4-6.3 ; 6.3-10 ; 10-14 ; 25-50. Les 25-50 mm doivent contenir 60% de
25-40 mm. Laver l’échantillon et le sécher à l’étuve à 105 °c jusqu’à poids constant (5
heures au minimum). Il n’est pas possible d’étendre ce processus d’usure aux sables, les
classes granulaires inférieures à 4 mm n’évoluent plus par usure, dans cet essai, mais par
fragmentation. Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des deux tamis de la classe
Dans le chapitre précédent, nous avons présenté la démarche suivie pour atteindre notre
objectif. Ce chapitre présentera les résultats obtenus, leur analyse et interprétation.
%refus %passant
TAMIS Refus cumulées refus cumulées cumulées
80
63
50
40 0 0 0 100
31,5 101 101 7,38 92,62
25 511 410 37,33 62,67
20 659 148 48,14 51,86
16 749 90 54,71 45,29
12,5 827 78 60,41 39,59
10 868 41 63,40 36,60
8 909 41 66,40 33,60
6,3 941 32 68,74 31,26
5 966 25 70,56 29,44
4 1003 37 73,27 26,73
3,15 1049 46 76,63 23,37
2,5 1083 34 79,11 20,89
2 1111 28 81,15 18,85
1,6 1134 23 82,83 17,17
1,25 1157 23 84,51 15,49
1 1173 16 85,68 14,32
0,8 1191 18 87,00 13,00
0,63 1205 14 88,02 11,98
0,5 1222 17 89,26 10,74
0,4 1239 17 90,50 9,50
0,315 1254 15 91,60 8,40
0,25 1268 14 92,62 7,38
0,2 1288 20 94,08 5,92
0,16 1306 18 95,40 4,60
0,125 1334 28 97,44 2,56
0,1 1353 19 98,83 1,17
0,08 1366 13 99,78 0,22
fond 1369 3 100,00 0,00
Références bibliographiques
Annexes