Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Psychologie Du Developpement 1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 40

lOMoARcPSD|7669432

Psychologie du développement 1

Psychologie du développement (Université du Québec à Montréal)

StuDocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou école


Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)
lOMoARcPSD|7669432

Psychologie du développement (PSY4100)

EXAMEN
56 QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES
6 VRAI OU FAUX
6 PHRASES À COMPLÉTER
6 QUESTIONS À COURT DÉVELOPPEMENT (QUELQUES PHRASES)
Touche à la fois l’information dans le livre et ce qui est présenter dans le cours. La grande majorité de
l’examen va porter sur la matière qui se chevauche mais il y aura de la matière sur la méthodologie
dans le livre qui a pas été présenté en classe, sur certaine matière aussi de la classe qui n’était pas dans
le livre. Les définitions sont importantes, comprendre les concepts, les distinguer entre eux c’est
important. Il faut connaître les âges en fonction du stade. Peut avoir des questions sur les articles dans le
livre.

Cours 1, Introduction à la psychologie du développement


Introduction à la psychologie du développement
 À quoi s’intéresse la psychologie du développement ?
o Les chercheurs en psychologie du développement, essaie de dégager à partir de ce
qu’ils observent le pourquoi les individus changent. On essaie de dégager des
explications à l’ensemble des individus qui proviennent de milieux et de contextes
variés. On s’intéresse à comprendre le développement des individus pour intervenir
quand le développement dévie vers quelque chose de problématique pour le ramener
vers une trajectoire qui est plus adapté. On veut aussi pouvoir prédire ce qui s’en vient.
o Tout le monde fait des observations, ce qui est différent chez les chercheurs c’est qu’on
va tester nos hypothèses avec des méthodes qui sont vigoureuses.
 L’étude du développement humain de nos jours
o Le cycle complet de la vie, de la conception à la mort. L’accent n’est plus mis juste
sur l’enfance.
 On voyait la période de l’âge adulte comme une période de vie très stable.
Mais l’évolution de l’espérance de vie fait en sorte que la période de l’âge
adulte est beaucoup plus longue et qu’il y a beaucoup plus d’instabilité.
 La vieillesse aussi n’est plus vue comme une petite période d’instabilité. On
veut reconnaître les facteurs qui prévient le déclin cognitif.
o Les changements importants qui se produisent à chaque période du développement
humain.
 À l’enfance les changements sont beaucoup plus visuelles, mais il y en a autant
à chaque période de la vie.
o Ces changements sont interprétés en fonction de la culture et du contexte dans
lesquels ils ont lieu.
 Domaine du développement
o Domaines distincts mais ils ont une influence l’une sur l’autre.
o Domaine physique : aspects liés à la santé, à la croissance et au vieillissement du corps,
à l’évolution du cerveau, au développement des capacités sensorielles et motrices.
o Domaine cognitif : aspects liés à la pensée, au langage, à la mémoire et à
l’apprentissage de diverses habiletés intellectuelles (la résolution de problèmes), ainsi
qu’à la détérioration des fonctions cognitives associées au vieillissement mais aussi la
prévention.
o Domaine socioaffectif :
 Le domaine social : aspects liés aux relations de l’individu avec les autres et
avec la société, le développement des habiletés sociales.
 Qualité des interactions avec la famille, les amis, à l’école, etc.
 Le domaine de la personnalité : aspects liés au concept de soi (qui suis-je,
comment on se perçoit), aux émotions et aux réactions de l’individu face à son
environnement. Ce sont des conduites stables.

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Influence simultanées : bébé de 12 mois


 Physique : il apprend à marcher, ces premiers pas
 Cognitif : meilleure représentation mentale de l’envi, permanence de l’objet
 Social : recherche du parent, il peut se diriger vers lui
 Personnalité : niveau d’exploration lié aux réactions envers la nouveauté
(exploration très riche ou plus faible selon si l’enfant a peur ou non)
 Définition : L’étude scientifique des phénomènes de changement et de continuité qui
marquent la vie d’un individu et des facteurs qui influent sur ces phénomènes.
o Changements
 Changement quantitatifs (compter ou mesurer)
 La taille physique (l’enfant grandi de 4cm) ou la richesse du
vocabulaire (l’enfant utilise 100 mots plutôt que 10).
 Changement qualitatifs (nature ou organisation interne de l’individu)
 Apparition d’un comportement différent, nouveaux acquis
émotionnels d’un enfant qui devient adolescent (il devient plus
empathique)
o Continuité : certains traits de caractère perdurent de la naissance jusqu’à un âge
avancé.
 Ce type de continuité s’explique presque toujours par des influences
biologiques : comme nous gardons nos prédispositions génétiques toute
notre vie, certains aspects de notre comportement tendent à rester
relativement constants.
 Les recherches montrent qu’environ 10-15% des enfants très timides
et 10-15% des enfants très sociables le seront encore à l’âge adulte
(Kagan, 1989)
 Même si on a des vulnérabilités psychologiques, l’environnement pour
compenser jusqu’à un certain point.
 Continuité cumulative : renforcé par nos choix personnels
 On cherche à maximiser notre plaisir et minimiser les émotions
négatives.
 Un enfant bon dans les sports et mauvais à l’école maximisera son
énergie dans le sport donc à long terme il sera très bon dans les
sports encore et continuera à avoir de la difficulté à l’école.
 Continuité interactive : renforcé par la réaction des autres
 Enfant bon dans les sports, quand il réussit bien il est encouragé par
ses parents et ses pairs. Il va donc continuer dans la même voix.
 Le tempérament
o Style comportemental de l’enfant : le comment du comportement
o Relativement stable dans le temps
o Présent très tôt dans le développement
o Une partie prédéterminée à la naissance : génétique
o En partie modifiable par l’expérience
 Thomas & Chess (1960)
o Tempérament : réactions comportementales basées sur des différences biologiques
pouvant être influencées par le contexte social.
o 9 dimensions :
 Seuil de réaction : à quel point l’enfant est facilement dérangé par des
changements dans son environnement (par un bruit, changement de lumière)
 Rythme : à quel point l’enfant s’intègre bien dans une routine (manger à la
même heure)
 Approche/retrait : à quel point l’enfant approche la nouveauté ou à l’inverse
évite la nouveauté (une nouvelle pièce avec des jouets, va-t-il s’approcher)
 Niveau d’activité : est-ce qu’il est capable de rester assis durant un exercice ou
il a besoin de bouger

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Adaptabilité : à quel point l’enfant peut s’adapter à des changements de


routine (l’été il se réveille à 8 et durant l’école à 7, comment il s’adapte)
 Intensité de la réaction : à quel point c’est intense ou minimisé
 Propension à la distraction : à quel point l’enfant lorsqu’il est sur une tâche il
est facilement distrait
 Capacité d’attention et persistance : à quel point l’enfant peut persister sur
une tâche qui est difficile ou frustrante
 Qualité de l’humeur : est-ce que l’enfant en général est de bonne humeur ou de
mauvaise humeur
o Conséquences des caractéristiques du tempérament, Goodness of fit (à quel point
l’enfant s’intègre bien avec l’environnement de sa famille)
 Impose des contraintes et des opportunités dans les interactions sociales
 Caractéristiques de l’enfant interagissent avec celles de l’entourage
 Importance de l’ajustement réciproque entre l’enfant et le parent
 On aide le parent à comprendre son tempérament à s’ajuster au
tempérament de son enfant. Le rôle du parent c’est d’aider l’enfant
alors c’est de donner à l’enfant une stratégie pour composer avec les
diférents tempéraments.
 L’inhibition comportementale
o La tendance à réagir négativement et à se retirer face à de nouvelles personnes,
situations, événements et objets.
o Les enfants inhibés sont souvent décrits comme étant timides ou gênés.
o Plus spécifiquement, «vulnérabilité à l'incertitude, causée par des événements
inconnus ou nouveaux, qui ne peuvent pas être facilement assimilés».
 Ils n’ont pas peur, ils ne tolèrent seulement pas l’incertitude ce qui est très
problématique pour eux.
o Selon Kagan (1999), la caractéristique fondamentale de l'inhibition est une
intolérance à l'incertitude plutôt qu’une prédisposition à la peur.
o Enfants inhibés
 Comportements introvertis en présence d’étrangers ou dans de nouvelles
situations, tels que :
 Timidité, appréhension
 Retrait
 Cessation ou interruption de vocalisations ou d’activités en cours
o Aussitôt qu’un étranger entre dans la salle il arrête ce qu’il
fait.
 Affect négatif, pleurs
 Lors d’observation dans un contexte expérimental :
 Prennent typiquement plus de temps avant d’explorer leur
environnement
 Restent proches de leur parent
 Parlent moins
 Jouent moins
 Dès leur naissance, les enfants inhibés auraient un seuil d’activation du
système nerveux sympathique (lutte ou fuite) plus bas, particulièrement en
réaction aux stimuli nouveaux, incertains ou ambigus.
 Donc, un stimulus moins intense serait suffisant pour activer leur
système nerveux comparé aux enfants non inhibés. Ils sont activés
très facilement.
 Cette vulnérabilité physiologique à réagir plus rapidement et intensément
(seuil d’activation plus bas) face à la nouveauté rendrait les enfants inhibés
plus à risque.
 De vouloir éviter des situations nouvelles et ambiguës

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Le système nerveux ne peut pas s’habituer aux réactions


anxiogènes et donc le seuil d’activité n’augmente pas.
 Ce qui empêche l’habituation du système nerveux à ces réactions
 Favorise le développement et le maintien des symptômes anxieux
o Les enfants qui ont beaucoup plus de symptômes anxieux,
adultes auront des symptômes d’anxiété élevés.
o Il faut le soutenir dans différents stades pour habituer son
système nerveux.
 Actif ou passif ?
o Passif : le développement est déterminé par la biologie ou par l’environnement
seulement.Le concept de la page blanche.
o Actif : le développement est lié à nos choix et à leurs conséquences.
o À mesure que les enfants grandissent et que leurs capacités progressent, leur rôle dans
leur propre développement devient de plus en plus actif et façonne l’environnement où
ils évoluent.
o Nous ne sommes pas des victimes, nous pouvons faire des choix en tant qu’individu.
 Les facteurs d’influence
o La nature et la culture – les gènes et l’environnement – interagissent dans presque
tous les processus de développement observables.
o Le bagage génétique transmet à chaque individu un héritage unique qui le dirige
vers une trajectoire particulière, alors que l’environnement tend à orienter les
individus vers des trajectoires communes.
o Les chercheurs s’efforcent d’évaluer les effets respectifs de la nature et de la culture sur
les divers aspects du développement humain.
o L’influence de la nature se manifeste essentiellement par deux facteurs :
 La maturation : processus naturel de transformation par lequel l’organisme
atteint son plein développement.
 La croissance : l’augmentation en taille et en poids du corps humain
de la naissance jusqu’au développement complet
 Le vieillissement : processus naturel de transformation graduelle que
subit l’individu de la naissance à la mort
 Universelle
 Séquentielle
 Réglée par une horloge biologique : la séquence des événements
biologique, l’enfant est déjà prédisposé à faire ça
 Relativement imperméable à l’environnement
o Dans le cas de malnutrition grave ça va influencer le
processus
 Exemples de séquences de développement :
o Développement linguistique : gazouille (2-3 mois), babillage
(6 mois), holophrases (1 an), énoncés binaires (2 ans)
o Développement moteur : lever le menton (1 mois), position
assise (6 mois), marcher à 4 pattes (7-9 mois), station
bipède (11 mois), premier pas (12 mois)
 Prédispositions innées : tendances innées particulier à l’individu.
 Certaines sont universelles
o Pleurer, suivre le son de la voix de la mère, certaines
préférences qu’on a tous
 D’autres sont individuelles
o Couleur des yeux, taille, aptitudes cognitives, susceptibilité à
certaines pathologies, tempérament
 Le processus de maturation sera influencé par les prédispositions
innées individuelles
 L’influence de la culture – 2 écoles de pensée

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Environnement (modèle écologique)


o Intérêt initial pour la famille et les caractéristiques
économiques seulement
o Depuis les années 80 : cadre de recherche plus large et
diversifié
 Urie Bronfenbrenner (1979, 1989, 2001) : figure
importante de la perspective écologique. Au cœur
du modèle c’est l’individu et le micro système
c’est l’environnement immédiat de l’enfant (la
famille, l’école) et l’individu a une influence sur sa
famille, mais la famille a une influence sur le
fonctionnement de l’enfant. Plus le facteur est
proche de l’enfant, plus l’influence va être grande
mais ça ne veut pas dire que les autres influences ne
sont pas importantes. Mécrosystème c’est le
réseau des relations qui entourent l’enfant. L’exo
système c’est l’environnement socio-économique.
Et le macro système c’est l’environnement socio-
culturel plus large (les valeurs véhiculées par la
société).
 Croit que les chercheurs doivent tenir compte des
contextes environnementaux plus larges ET de
la manière dont toutes les composantes de ce
système interagissent pour influencer le
développement de l’enfant
o Le modèle de Patterson : effet de l’environnement sur la
délinquance
 Interprétation de l’environnement (modèle interne de l’expérience)
o Système intériorisé d’interprétations et de significations que
l’individu se construit avec ses expériences (Boyd & Bee,
2017)
o Implique que les interprétations que nous faisons de nos
expériences sont aussi importantes que les propriétés
objectives des expériences.
 Une même situation peut être interprété de multiple
façon. L’interprétation qu’on va en voir découle de
nos expériences réelles.
o Critique des autres, stress, attentes, etc.
o Croyances basées sur des expériences réelles mais une fois
organisées en modèles internes, elles se généralisent et
colorent l’interprétation que l’enfant donne à ses
expériences.
o Ensemble de suppositions, d’attentes et d’hypothèses sur le
monde, sur nous-mêmes et sur les relations avec les autres, à
travers lesquelles on filtre toutes nos expériences.
o Ces interprétations nous parlent beaucoup du concept de soi
de l’individu.
o L’interaction gènes-environnement
 En héritant du bagage génétique de ses parents, l’enfant hérite aussi de
l’environnement qui les entoure et de leurs façons de faire (les 2 en même
temps).
 Cette génétique héritée forge aussi une partie de nos comportements envers
les autres et donc de leurs réactions envers nous.

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Parents transmettent un QI élevé ainsi qu’un milieu familial


stimulant
 Un tempérament difficile risque de provoquer des réactions
négatives chez autrui
 L’environnement influence notre génétique en stimulant (+) ou en inhibant (-)
certains gènes.
 On peut avoir une certaine susceptibilité génétique qui va seulement
être activé dans un contexte donné.
 Épigénétique :
 Discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires qui
modulent l’expression du patrimoine génétique en fonction du
contexte, de l’environnement.
 Comment l’environnement peut modifier les gènes.
 Données récentes sur GXE
 Polymorphisme du transporteur de sérotonine (5-HTTLPR) associé à
la régulation des émotions (ex. dépression).
 Interaction entre une susceptibilité génétique (courte allèle) et un
environnement stressant (ex. maltraitance, négligence, abus).
o Si nous ne sommes pas stimulés il n’y aura pas de problème
avec cette courte allèle.
o Moment de l’expérience
 Période critique : lorsqu’un organisme est spécialement sensible à l’absence
d’une expérience particulière. Surtout utilisé chez les animaux.
 Période sensible : concept plus souple (mois, années) où l’enfant est
particulièrement influencé par certaines formes d’expériences ou par leur
absence.
o Facteurs de risque et facteurs de protection : les modèles de la vulnérabilité et de la
résilience
 Le degré de vulnérabilité ou de résilience chez l’individu interagit avec le
degré de facilitation qu’offre le milieu.
 Vulnérabilité (risque) : Trait de caractère résultant de caractéristiques
innées et acquises et augmentant les risques que l’individu réagisse au stress
de façon inadaptée ou pathologique.
 Tempérament difficile, troubles cognitifs, vulnérabilité génétique,
etc.
 Résilience (protection) : Trait de caractère résultant de caractéristiques
innées et acquises, et qui augmente les possibilités que l’individu s’adapte bien
au stress.
 Grande intelligence, bonne coordination, tempérament facile, sourire
irrésistible, etc.
 Modèle de la vulnérabilité et de la résilience, modèle de Horowitz (1987,
1990)
 Double mauvais sort : milieu peu stimulant (environnement
chaotique, stress) et enfant peu résilient.
 L’enfant lui-même possède des capacités de résilience et de
vulnérabilité qui se présente sur un continuum. Le milieu est soit
facilitant ou non facilitant.
 Même un enfant très vulnérable peut bien s’en sortir s’il se retrouve
dans un milieu facilitant avec des parents chaleureux et sensibles. Il y
a vraiment une interaction entre les capacités d’un individu et le
milieu où il se retrouve
En résumé
 Plusieurs facteurs qui influent sur notre développement.

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Pourtant, même les facteurs déterminants, comme notre bagage génétique, ne sont ni des
garanties ni des condamnations.
 Il est vrai que ces variables dessinent une trajectoire développementale, mais celle-ci reste
en grande partie flexible et varie selon d’autres facteurs déterminants liés aux facteurs de
risque et de protection, à nos expériences, à notre environnement, au contexte, à la
culture environnante et même à l’époque.

Cours 2, Les méthodes de recherche


Étapes de la recherche
 Formulation d’hypothèses
o Théorie : «Un ensemble d’observations organisé de telle façon qu’on peut leur donner
une signification et orienter la recherche.»
 C’est seulement en connaissant ce qui a été fait déjà qu’on peut émettre des
hypothèses.
o Hypothèse : «Proposition découlant de connaissances scientifiques qui permet de
prédire le lien existant entre les facteurs étudiés et les comportements des
individus.»
 Fondement de l’étude, si nous avons une hypothèse fragile ça affectera l’étude.
Permet de spécifier les variables d’intérêt et les liens attendus.
o Question de recherche : Quelle est l’influence des comportements sensibles du parent
sur le développement du sentiment d’estime de soi chez l’adolescent ?
 Cadre théorique : La théorie de l’attachement
 Dès la petite enfance, la relation entre l’enfant et le parent va faire
en sorte que l’enfant va développer des modèles.
 Hypothèse possible :
 Plus le parent est sensible, plus l’adolescent va avoir une estime de
soi élevé.
o Trois types de variables
 Variable dépendante (VD) : Le phénomène d’intérêt. C’est la variable que
nous allons mesurer.
 Variable indépendante (VI) : La variable qui prédit ou qui cause la VD.
 Variable contrôle (VC) : Variable qui a un effet sur la VD et qu’on veut
maintenir stable. Toutes les autres variables qui pourraient avoir un effet sur
la variable dépendante. Si on ne les considère pas on pourrait penser qu’il y a
une relation entre deux variables alors qu’il y en a pas.
 On s’intéresse à l’influence du type du liquide (VI) et la hauteur de la
plate et la santé de la plate (VD). La variable contrôle : taille du pot,
quantité de liquide, santé du sol. Nous devons garder toutes ces
variables stables pour être sûre que c’est le liquide qui influence la
santé de la plante.
o Lien entre les variables
 Importance des variables de contrôles
 Application à notre exemple
 Variable dépendante : estime de soi
 Variable indépendante : sensibilité parentale
 Variables contrôles : environnement sociale, événement de vie
stressant, réussite à l’école, abus, intimidation, maturation
 Effet de la médiation :
 Trois critères à remplir :
o La VI prédit la VD
o La VI prédit la VMéd
o La VMéd prédit la VD
 Lorsque la VMéd est incluse dans le modèle statistique, la VI ne prédit
plus la VD

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 La VI exerce donc son effet sur la VD à travers la VMéd


 La variable médiatrice fait le pont entre la variable indépendante et
la variable dépendante
 L’attachement sécurisant c’est le pont à travers lequel la sensibilité
parentale influence l’estime de soi
 Effet de modération :
 La VI peut ou peut ne pas être liée à la VD
 La Vmod vient agir sur la relation entre la VI et la VD
 Elle peut exacerber le lien entre les deux variables ou la diminuer
 Interaction entre la VI et la Vmod pour prédire la VD
 Risque génétique peut mener à des comportements agressifs, si et
seulement si l’environnement est peu facilitant.
 Validité
 À quel point les résultats d’une étude représentent-ils la réalité ?
 Validité interne : lorsque les résultats obtenus s’expliquent
uniquement par les variables manipulées par
l’expérimentateur(trice).
o Pris les précautions nécessaires afin de contrôler (ou garder
constant) l’effet indésirable des autres variables non-
pertinentes à l’étude.
o Si les variables covarient, impossible de savoir si les
résultats sont liés à la variable indépendante ou à d’autres
facteurs (effet de confusion).
o Dans notre étude fictive, quelles variables devrait-on
contrôler ou maintenir stable afin d’assurer une bonne
validité interne ? La réussite scolaire, le contexte sociale,
contexte familiale, le niveau de santé physique, abus,
intimidation.
o On va les évaluer même si ça ne fait pas parti de notre
hypothèse
o L’odeur d’un repas délicieux prédit l’augmentation de la
production salivaire. Pour tirer cette conclusion
l’expérimentateur doit contrôler les autres facteurs pouvant
expliquer la VD.
 L’apparence du repas
 La faim du participant
 L’heure de présentation du repas
o On pourra dire que nous avons une bonne validité interne
parce qu’on aura contrôlé toutes les variables contrôles.
 Validité externe : le degré de généralisation des résultats d’une étude
donnée.
o Participants représentatifs de la population générale ?
 Validité de construit : le degré de correspondance entre les variables
indépendantes et dépendantes évaluées par l’étude et les concepts
postulés dans l’hypothèse de recherche.
o On veut évaluer la sensibilité parentale
o Il faut s’assurer que la mesure évalue vraiment la
sensibilité parentale, et non pas un concept similaire,
comme le stress parental.
 Fidélité : facilité avec laquelle les résultats obtenus sont reproduits
 Deux types de fidélité
o Fidélité temporelle

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 L’instrument mène au même résultat lorsqu’il est


administré à deux reprises différentes dans le
temps.
 Pour des variables qui devraient demeurer
stable
 Un individu devrait rapporter un niveau d’estime de
soi semblable deux semaines plus tard. Si ce n’est
pas le cas, les conclusions sont fragiles.
 Si ce n’est pas le cas, les conclusions sont fragiles
o Fidélité inter-items/inter-juges
 Lorsque es items ou les juges s’entendent pour
mesurer la même chose de la même façon.
 Statistiquement, les items d’un questionnaire
doivent montrer une forte homogénéité.
 Alpha de Cronbach de 0,70 ou plus
considéré acceptable
 Bonne fidélité inter-juges = 80% si c’est moins nous
n’avons pas vu la même chose de la même façon.
 Fidélité versus validité
 Un questionnaire pourrait mesurer de manière fiable un construit
autre que celui qu’on pense évaluer.
o Fidélité élevée mais validité de construit faible
o Décisions concertant les variables
 Manipuler : on manipule la variable indépendante
 Mesurer : on mesure la variable dépendante
 Contrôler : les autres variables il faut les contrôler et non les ignorer
 Ignorer
 Choix de la méthode de recherche (le devis)
o Les méthodes descriptives : observer et décrire un phénomène
 En milieu naturel : observation et étude de cas sans aucune intervention du
chercheur le but est de décrire le plus précisément possible le phénomène
étudié
 Observation : observer et enregistrer les comportements d’un
groupe dans leur contexte familier, sans intervention du
chercheur.
 Observer une classe
o Avantage :
 Très près de la réalité
 Utile lors des premières étapes d’une recherche
parce que ça permet de voir s’il y a des facteurs plus
importants que d’autres, cela donne des pistes pour
essayer de comprendre ce qui pourrait être
intéressant comme variable
o Désavantages :
 Aucune manipulation des variables : impossible de
faire des prédictions ou de trouver des explications
causales
 Études de cas : analyse détaillée d’une personne, d’un groupe ou
d’un événement précis à partir de plusieurs sources d’information
o Avantage :
 Permet une analyse détaillée et complexe de
l’événement ou de la personne

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Étude de problématiques délicates qui autrement


ne pourraient pas être analysées pour des raisons
d’ordre moral ou pratique
 Utile pour étudier un nouveau phénomène
 Niveau d’éducation, relations amoureuses
o Désavantages :
 Peu de contrôle sur les variables à l’étude : aucune
manipulation des variables
 Validité interne faible : exactitude de l’information ?
 Validité externe faible si cas non-représentatif
 Systématiques : le devis corrélationnel
 Corrélation versus causalité
 Vise à mettre le phénomène en relation avec un ou plusieurs autres
facteurs et nécessitent une intervention du chercheur. Elle vise à
prédire un comportement, sans toutefois permettre de l’expliquer ou
d’établir des relations de causalité. Si deux variables sont en
corrélation cela ne détermine pas s’il y a une causalité. Elle cible des
comportements plus précis et les étudie de façon plus méthodique.
 Caractéristiques : permet d’étudier les associations entre les
variables. Est-ce que les phénomènes sont liés, et si oui, jusqu’à quel
point ?
o Coefficient de corrélation (r) indique la force de la relation
entre 2 variables, varie toujours entre 1 et -1
 Avantages :
o Utile lors des premières étapes de la recherche
o Rapide et peu couteux
 Désavantages :
o Pas de lien de causalité
o Biais potentiels des participants
o Peu de contrôle sur les variables (tierce variable ?)
 Observation systématique : observer et enregistrer
méticuleusement et systématiquement le comportement de
personnes dans un environnement contrôlé ou en laboratoire.
o Avantages : contrôle plus grand, utilisation d’un équipement
perfectionné, possibilité de confirmer des observations.
o Désavantages : différence possible entre le comportement
observé en laboratoire et le comportement en milieu naturel,
contrôle limité sur la situation étudiée, difficulté à rester
objectif, impossible de faire des prédictions ou de trouver des
explications causales.
 Analyse de contenu : décrire objectivement et systématiquement le
contenu de documents.
o Avantages : possibilité d’approfondir la symbolique,
possibilité d’études comparatives, grande richesse
d’interprétation.
o Désavantages : longue analyse, écart par rapport à la
réalité, risque d’une mauvaise évaluation du matériel.
 Entrevue : investigation systématique qui consiste à faire des
entrevues pour obtenir des renseignements précis.
o Avantages : possibilité pour les individus de nuancer leurs
réponses, excellente méthode pour connaître le fond de la
pensée des individus.
o Désavantages : subjectivité de l’intervieweur, difficulté de
comparer les entrevues, exige beaucoup de temps.

10

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Questionnaire : interroger de façon directive des individus avec un


questionnaire standardisé.
o Avantages : application à un grand nombre d’individus,
rapidité de la collecte des données, possibilité de comparer
les réponses.
o Désavantages : renseignements sommaires, difficultés de
formuler des questions pertinentes, inaptitude de certains
répondants, désirabilité sociale.
 Étude de Judge et Calble (2004)
o Plus la personne est grande et plus son salaire est élevé.
Peut-être que s’ils auraient évalué le revenu des parents
quand ils étaient jeunes ils auraient vu que ces jeunes sont
plus en santé. C’est une tierce variable qui vient expliquer la
relation.
o Les méthodes d’expérimentation
 Le devis expérimental en laboratoire
 Caractéristiques : sert à vérifier une hypothèse causale.
L’expérimentateur(trice) manipule au moins une VI et assigne
aléatoirement les participants aux conditions expérimentales.
Contrôle systématique de tous les facteurs pouvant influer sur le
phénomène étudié
o Groupe expérimental et groupe témoin
o Permet de contrôler les différences systématiques
 Avantages :
o Validité interne- le contrôle de l’expérimentateur(trice)
o Assignation aléatoire permet d’inférer la causalité
 Désavantages :
o Difficulté dans certains cas à généraliser
o Difficulté dans certains cas à rester objectif
o Problèmes éthiques dans la manipulation de certaines
variables
o Difficulté à respecter l’assignation aléatoire des sujets
 Hypothèse : les différences observées relativement à la capacité de
rappel d’un échantillon de personnes âgées reflètent la fréquence
avec laquelle ces personnes utilisent leur mémoire.
 3 Conditions (VI : manipuler les exercices de mémoire) :
o Deux groupes expérimentaux subissent la manipulation
o Le groupe témoin ne subit aucun traitement
o VD : le rappel des mots énumérés
o Plus on entraine la mémoire meilleure est la capacité de
rappel
 Répartition aléatoire aux différents groupes
 Intervention pour 2 des groupes
 Désavantages :
o Risque de faible validité externe «aspect artificiel», ils sont
en laboratoire, ils sont concentrés, c’est le silence, on ne sait
pas si dans la vrai vie ça va vraiment fonctionner
o Difficulté à manipuler certaines variables liées à l’éthique
o Souvent la variable indépendante d’intérêt est l’âge
 Le devis quasi-expérimental
 Caractéristiques : comparer des groupes sans assignation aléatoire-
la variable indépendante est inhérente au sujet, on ne peut pas la
changer, expliquer un comportement en établissant un lien causal,

11

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

contrôle systématique de tous les facteurs pouvant influer sur le


phénomène étudié et qui consiste à comparer des individus dont les
caractéristiques ne peuvent pas être modifiées
 Avantages :
o Permet de vérifier l’effet de variables qu’on ne pourrait pas
manipuler en laboratoire
o Meilleure validité externe
o Possibilité de déterminer les causes et les effets
 Désavantages :
o Possibilité de faible validité interne : les groupes qui
diffèrent sur un point risquent de différer sur d’autres
o Résultats plus ambigus
o Confusion possible entre les variables choisies
o Impossibilité d’assignation aléatoire des sujets
 Choix de la mesure du phénomène d’intérêt
o Les mesures auto-rapportées
 Questionnaires, si c’est à la maison nous n’avons pas de contrôle comme en
laboratoire
 Journal de bord, c’est sur le champs
 Ordinateur de poche, à différent moment au cours de la journée l’ordinateur
sonne et il devra répondre à des questionnaires
o Les entrevues
 Pour obtenir des renseignements précis, permet d’accéder des informations
intériorisées chez l’individu par rapport à son enfance
 Entrevue sur l’Attachement Adulte : permet d’accéder aux représentations
intériorisées de l’individu en lien avec ses expériences d’enfance
 Couteux en temps et en argent
o Les mesures implicites
 Les mesures implicites permettent d’évaluer les représentations mentales à
l’extérieur du champ de conscience.
 IAT : Implicit Association Test
 Taches implicite (IAT ; Zayas & Shoda, 2005)
 Conceptualise les associations spontanées de rejet ou de soutien
envers la figure d’attachement (parentale ou amoureuse) comme
étant représentatives du niveau de sécurité d’attachement de
l’individu. On évalue vraiment leurs associations spontanées
 Codification basée sur les temps de réaction.
 Avantage de la tâche informatique : accès aux représentations
inconscientes de l’individu, élimine les biais potentiels des
questionnaires, passation rapide
 Limite de la tâche informatique : nécessite un programme
informatique
 Tâche implicite (IAT) version dynamique
 Avant de commencer, le participant répond à une série de questions
concernant sa mère
 Permet de générer une liste de mots associés à la mère
o Nom : Annie
o Sport préféré : tennis
o Âge : 50
o Emploi : avocate
o Etc.
 Générer une liste de mots qui ne sont pas associés à la mère
 Le programme enregistre les mots identifiés comme étant
représentatifs ou pas de la mère.

12

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Pour les mots de soutien et de rejet, une liste de mots validés. Si c’est
des mots de soutient nous tapons sur tel touche et si c’est des mots de
rejet on tape sur une autre touche
 Le deuxième bloc c’est associé des mots à la mère ou non
 Le troisième bloc il y a d’un côté mère et soutien et de l’autre pas
mère et pas rejet
o Si nous avons un attachement sécure la tâche sera facile
alors que le contraire arrive lorsque ce n’est pas une relation
sécurisante
 Le quatrième bloc il y a d’un côté mère et rejet et de l’autre côté pas
mère et soutien
 L’effet du IAT : différence entre le temps moyen de latence pour les
deux tâches discriminatives (mère+rejet – mère+soutien)
o Les mesures comportementales (observation)
 Les mesures comportementales : fréquence, vitesse, intensité, durée, etc.
 La fréquence des comportements agressifs chez les enfants d’âge
préscolaire.
 Temps nécessaire pour accomplir une tâche.
 Intensité des émotions lors d’une séparation parent-enfant.
 Collecte de données
o Étude transversale : on étudie des gens d’âges variées en testant chaque sujet qu’une
seule fois
 Hypothèse : La mémoire diminue avec l’âge
 Recruter des participants de différents groupes d’âge (de 25 à 85 ans)
 VD : la capacité mémorielle
 Entendre une suite de lettres
 Répéter les lettres dans l’ordre
 Résultats : la performance est plus faible pour les personnes de 60 et 70 ans
 Avantages :
 Relativement rapide
 Peut révéler des changements potentiellement liés à l’âge, mais
nous ne sommes pas sures
 Inconvénients :
 Effet de cohorte, des gens de 60 et 70 ans sont des gens complètement
différents que les jeunes, ils ont eu une éducation différente, des trucs
de mémoires différents qui ne sont pas nécessairement optimale pour
l’étude
 Chaque participant est évalué une seule fois :
o Absence d’information sur la séquence des changements liés
à l’âge et de la cohérence des comportements individuels au
fil du temps. Nous ne savons rien sur le processus de
changement
o Étude longitudinale : consiste à évaluer les mêmes sujets (du même groupe d’âge) à
diverses reprises pendant une période donnée (plusieurs mois, plusieurs années)
 Hypothèse : la mémoire diminue avec l’âge
 Suivre les mêmes participants dans le temps
 VD : la capacité mémorielle
 Entendre une suite de lettres
 Répéter les lettres dans l’ordre
 Résultats : la performance est plus faible pour les personnes de 60 et 70 ans
 Avantages :
 Permet d’examiner les séquences de changements et les phénomènes
de continuité au fil du temps
 Élimine l’effet de cohorte

13

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Inconvénient :
 Méthode laborieuse en temps et en ressource
 Effet d’habituation
 Abandon sélectif : échantillon plus homogène avec le temps, c’est
souvent ceux qui vont le mieux qui reste
o Étude séquentielle : étude qui consiste à combiner les données provenant d’études
transversales et longitudinales
 Comparaisons transversales
 Reproduction d’une étude transversale à différentes époques
 Comparaisons entre les cohortes
 Comparaison d’individus de même âge à différentes époques
(différentes cohortes)
 Comparaisons longitudinales
 Reproduction d’une étude longitudinale à différentes époques
 L’étude transculturelle nous pouvons la combiner aux autres études aussi :
savoir à quel point les phénomènes expliqués sont présents dans les autres
cultures
 Avantage :
 Possibilité d’étudier plusieurs cohortes
 Possibilité d’effectuer plusieurs études transversales ou
longitudinales
 Cible bien l’effet du développement
 Inconvénient :
 Méthode difficile à mettre en place et à analyser
o Étude transculturelle : étude qui consiste à comparer des recherches sur différentes
cultures (ou contextes sociaux)
 Avantage :
 Possibilité de découvrir l’existence de modèle de développement
identique dans plusieurs cultures
 Inconvénient :
 Problème d’équivalence, de validité et de fiabilité des instruments de
mesure
 Difficulté d’attribuer une signification aux comportement d’une
culture à l’autre (effet de culture)
 Analyse statistique des données
o L’analyse statistique permet de déterminer quantitativement (objectivement) si
l’hypothèse à l’étude est confirmée ou pas.
 Moyenne
 Corrélation (r de Pearson)
 Test-t
 Analyse de variance
 À l’aide du programme SPSS
 Interprétation des résultats
o Nécessité d’être critique
 Est-ce que l’hypothèse a réellement été vérifiée (l’étude a-t-elle bien été
menée) ?
 Est-ce que les résultats sont interprétés en fonction des hypothèses
(interprétations trop larges, liens de causalité) ?
 Être conscient des limites de l’étude
 Est-ce qu’on peut généraliser les résultats (échantillon
représentatif) ?
 Aspects déontologiques
o Réduire l’inconfort ressenti par les participants
o Approbation d’un comité éthique

14

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Consentement libre et éclairé


o Respect de la vie privé
o Droit de retrait en tout temps
 Diffusions des résultats
o Quelles sont les étapes lorsqu’on veut soumettre un article à une revue ?
 Soumission
 Décision (3 à 6 mois) : accepté, refusé, révision
 Travail de révision et resoumissions
 Décision (3 à 6 mois) : accepté, refusé, révision
 Travail de révision et resoumissions
 Finalement accepté ? Pas toujours !

Cours 3, Historique de la psychologie du développement


 Aucune théorie n’explique à elle seule toutes les caractéristiques du développement humain,
mais chacune propose des concepts utiles et peut fournir un cadre théorique pour examiner
les données obtenues par les chercheurs.
 De nos jours, les chercheurs du développement privilégient de plus en plus l’éclectisme, le
recours aux meilleurs modèles théoriques, quelle que soit la provenance de la perspective et
de la discipline.
 L’éclectisme permet d’utiliser de multiples perspectives théoriques afin d’étudier et
d’expliquer le développement humain.
o Chaque théorie nous permet de voir une dimension particulière.
Influences distales de la philosophie
 Les conceptualisations du développement
o Préformationnisme (Moyen-Âge)
 L’idée que l’individu est complètement formé dans l’embryon
 Homoncule : version miniature de l’être humain
 Tout est déjà présent chez l’enfant
 Changements quantitatifs seulement
 L’enfant naissant mal, il fallait donc développer sa morale
 L’idée c’était que Dieu était créateur de toute chose, il y avait déjà une
création miniature de l’être humain dans l’ovule et le spermatozoïde. L’enfant
était pareil comme l’adulte. On ne disait pas qu’il y allait avoir beaucoup de
changement qualitatif parce que l’enfant était déjà formé comme un adulte.
o Environnementalisme : John Locke (1632-1704)
 Philosophe anglais
 Environnementaliste
 Tabula rasa = pas de caractère, pas de préférence
 Il pensait que l’enfant venait au monde démuni de toute
connaissance. C’était une page blanche. Pour lui tous les enfants
naissent égaux et ce qui va nous distinguer c’était notre contact avec
le monde.
 Expériences (contact avec le monde) = fondement de nos connaissances, de
notre concept de soi et de notre personnalité
 Importance de l’éducation et du rôle des parents
 Selon cette perspective l’enfant vient au monde neutre. On disait donc
aux parents de faire attention parce que c’est leurs apprentissages
qui va faire en sorte que leur enfant va bien se développer.
 Principes d’apprentissage selon Locke
 Association : Quand deux événements sont rapprocher dans le temps
l’enfant va développer une association. Il ne faut pas par contre que
les enfants développent des idées négatives. C’est pourquoi les
parents qui avaient une phobie de l’araignée devrait faire attention
devait l’enfant, pour lui les associations étaient très importantes.

15

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Répétition : Qui fait en sorte que l’enfant va intérioriser un


comportement.
 Imitation : il va dire aux parents de faire attention, de faire de bons
comportements moraux pour que les enfants puissent l’imiter.
 Récompenses et punitions : Si vous voulez qu’il continue un
comportement donner lui une récompense et sinon donner lui une
punition.
 Il a vraiment misé sur l’importance de développer le bien et le mal.
o Prédéterminisme : Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
 Écrivain, philosophe et musicien genevois francophone
 Enfant vient au monde avec tout ce qu’il lui faut pour se développer
 Enfants, peuvent croître naturellement, les contraintes parentales sont moins
importantes
 Ils sont tous bon au départ, l’environnement pourrait nuire au développement
 L’enfant apprend en fonction des conséquences de ses comportements
 L’enfant vient au monde avec tout ce qu’il lui faut pour se développer. La
maturation est déjà prédéterminée. Ce n’est pas nécessaires que les parents
mettent autant de contraintes. Pour lui tous les enfants sont bons au départ et
même que l’environnement peut nuire au bon développement de l’enfant. Il ne
faut pas récompenser et punir les enfants. Si un enfant fait un casse-tête et
qu’il aime ça (motivation intrinsèque) et qu’on lui donne quelque chose, cela
va devenir une motivation extrinsèque. L’enfant va comprendre lui-même par
les conséquences naturelles de ses actes. Il faut donc laisser l’enfant aller et il
va se développer par lui-même.
 Théorie du développement de Rousseau
 Les enfants traversent ses stades de façons spontanées. À chaque
stade il y aura des dimensions de développement qui seront plus
importantes.
 Pour lui quand il est nourrisson et enfant il faut développer son corps.
La pensée et le raisonnement ça vient à la fin de l’enfance et à
l’adolescence, c’est là que l’enfant peut développer ses capacités
intellectuelles. À l’adolescence c’est là qu’il développe des liens
sociaux, le bien et le mal. Tout se fait de manière très naturelles et
innées.
Historique
 XIXe siècle : Changement majeur
o Observations systématiques, mesure des phénomènes de changement, suivi dans le
temps
o 2 types d’étude :
 Biographies de bébés : observer et émettre des hypothèses pour expliquer le
développement du langage
 On va commencer à mesurer les phénomènes qu’on observe en
suivant des enfants à travers le temps pour émettre des explications à
ce qu’on observe.
 Prendre des notes très extensives pour essayer d’expliquer ce qu’on
observait chez les bébés.
 Anthropométriques : mesures physiques des différentes parties du corps
(inférences caractéristiques physiques - mentales)
 On mesurait la circonférence de la tête : plus la bosse est grande, plus
il est intellectuellement développé. Mais c’était quand même
intéressant qu’on commençait à faire des liens entre des dimensions
physiques et des dimensions cognitives.
o Émergence des théories du développement
 C’est à partir de ces changements qu’on voie l’émergence des théories.

16

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 XXe siècle
o 1900-1910, Binet et Simon : On leur avait donné le mandat de développer une mesure
d’intelligence pour voir ceux qui avait de la difficulté à l’école. On donne à des enfants
des exercices de plus en plus difficiles à faire. Si un enfant de 12 est capable de faire des
tests de 16 ans son âge mentale sera de 16. On veut savoir il est capable de se rendre
où. On veut considérer l’âge mais aussi son âge mental.
o 1900-1910, Hall : Premier chercheur qui a développé un laboratoire en psychologie
développementale.
o 1910-1920, Freud : Comment l’individu parvient à combler ces besoins d’instincts en
contact avec la réalité.
o 1920-1930, Watson : Béhavioriste, comment l’environnement contribue aux
apprentissages qu’on fait.
o 1930-1940, Gesell : Quand on parle de maturation il a vraiment souligner ce concept-
là. Il étudiait des jumeaux. Malgré le fait qu’on faisait de l’entrainement de marche
pour l’un et non pour l’autre les deux ont appris à marcher pratiquement en même
temps, donc il y avait maturation.
o 1930-1940, Piaget : Comment l’enfant vient à développer une pensée logique.
o 1940-1950, Lorenz : Comportement d’instinct chez les animaux et où est la fin de la
période critique.
o 1950-1960, Bowlby : Théorie de l’attachement
o 1950-1960, Erickson : Il s’intéressait à comment l’individu va se développer avec
toutes les exigences sociales.
o 1950-1960, Skinner : Influence des récompenses et des punitions.
o 1960-1970, Piaget : Connu en Amérique, essor de ces concepts.
o 1970-1980, Traitement de l’information : Comment on emmagasine de l’information,
comment on l’a traite.
o 1970-1980, Bandura : Il s’intéresse à l’apprentissage sociale, à l’imitation des gens
autour de nous.
o 1980-1990, Approches néo-piagétiennes : Combinaison de Piaget et du traitement de
l’information.
o 1980-1990, Vygotsky : S’intéresse aux relations dans l’apprentissage.
o 1990-2000, Approches contextualistes : Différents contextes qu’on veut prendre en
compte dans le développement de l’individu.
Les grandes théories
 La perspective psychodynamique
o Freud (1856-1939) et les stades psychosexuels
 Médecin autrichien
 Pratique privée : Troubles physiques ayant une cause psychologique
liés à des expériences traumatisantes vécues à l’enfante qui ont été
oubliées
 Conclusions : les comportements de l’individu sont gouvernés par
des processus conscients et inconscients
 Il va parler des stades psychosexuels, il les nomme ainsi parce que beaucoup
de ses patients avec des souvenirs de nature sexuel lié à leur enfance. Il voyait
donc une certaine importance accordée. Ceux-ci avaient des symptômes
physiques qui ne pouvaient pas être expliquer. Il trouvait que des troubles
physiques semblaient avoir des causes psychologiques.
 Le conscient c’est le ici et maintenant. L’inconscient c’est toutes les pensées qui
sont en dehors de notre champ de conscience.
 Les forces inconscientes (instincts fondamentaux ; pulsions)
 Orientent le comportement vers la recherche du plaisir et l’évitement
de la douleur
 Pulsion de vie (pulsion sexuelle) et pulsion de mort (pulsion
agressive)

17

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Selon Freud, la pulsion de vie (et la satisfaction de cette pulsion)


constitue l’élément fondamental du développement de la
personnalité durant l’enfance
 Pulsion : tous nos besoins instinctifs de base
 La libido, énergie psychique fondamentale et inconsciente, est le moteur de la
pulsion de vie
 Force motivatrice de la plupart de nos comportements
o Sert à promouvoir le développement humain
 Fixée dans la partie du corps la plus sensible durant la période de
développement concernée
 Déplacement de la libido : avec le développement neurologique,
d’autres parties du corps deviennent sensibles.
 Comportement serait le résultat de l’interaction entre nos besoins instinctifs
et les comportements sociaux appris
 Le développement optimal nécessite un environnement qui satisfait
les besoins à chacune des périodes.
 L’enfant trop ou sous-stimulé risque de faire une fixation et portera le
besoin non comblé au stade suivant.
 Conflits intrapsychiques : influencent les émotions, les
comportements et la santé de l’individu ; effet sur le développement
de sa personnalité adulte.
 Nous avons des besoins instinctifs mais la réalité nous dit que nous ne
pouvons pas avoir ce qu’on veut quand on veut. Quand l’enfant est
fixé à un stade ça peut avoir des impacts multiples.
 Freud : La personnalité se développe selon 5 stades psychosexuels
 La libido est une énergie qui se déplace en fonction de la partie la
plus érogènes dépendamment de la période. Il pensait que c’était un
ordre fixe, un déplacement qui se fait de façon naturelle.
 Exemple stade oral : la libido est dans la partie la plus sensible soit la
bouche, les lèvres et la langue, la tâche de développement principale
est l’allaitement. Le bébé à soif et veut boire, son besoin instinctif
c’est de boire. Si le bébé était sur stimuler (il reçoit le lait quand il le
veut) ou sous-stimulé (ne pas boire assez) il pourrait avoir des
comportements oraux comme fumer ou trop manger, sinon avoir une
passivité.
 4 dimensions de la théorie de Freud
 Conscient : réalité
 Préconscient : information qu’on n’a pas directement accès mais on
peut y avoir accès avec un peu d’effort. Souvenir, apprentissage qu’on
a fait.
 Inconscient : tout ce qui parle de nos pulsions et nos désirs auxquelles
on n’a pas accès.
 Pulsions : tous nos besoins instinctifs. Il voyait vraiment l’individu à la
naissance comme quelqu’un qui a juste des pulsions.
 Ça : obéit au principe de plaisir
 Moi : obéit au principe de la réalité, rationnel
 Surmoi : obéit au principe de la moralité, distinction du bien ou du
mal
 Erikson et la théorie psychosociale
o Erikson (1902-1994) : Américain d’origine allemande
 Partage plusieurs idées de Freud, mais trouve que la théorie sous-estime
l’influence de la société
 Trop de place à la pulsion sexuelle comme facteur central au
développement

18

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Importances des influences sociales et culturelles plus que la


libido
o La construction de l’identité se poursuit au-delà de l’adolescence
o Erickson pensait que l’individu se développe selon une trajectoire commune à tous,
mais à chaque tranche d’âge la société va nous imposer des exigences qui pourraient
faire en sorte de nous mettre dans une situation de crise.
o Le développement résulte de l’interaction entre les forces internes de la personne et les
exigences de la société dans laquelle elle vit
 L’individu cherche à développer une personnalité saine et équilibrée en
interaction avec le milieu social
 Pour arriver à une personnalité saine, l’individu doit résoudre 8 crises
développementales associées aux huit stades psychosociaux
o À chaque stade, résolution de crises développementales, entre deux pôles opposés
(confiance versus méfiance)
o La résolution heureuse d’une crise permet le développement d’une nouvelle force
adaptative (espoir)
o Un développement sain exige le bon ratio entre le positif et le négatif
 Un nourrisson doit avoir vécu une certaine méfiance pour apprendre à
repérer les personnes qui ne sont pas dignes de confiance
o Il faut qu’on puisse avoir vécu de la confiance avec des adultes dans notre
environnement mais aussi de la méfiance pour pouvoir développer de l’espoir. L’espoir
qu’on peut trouver des gens dans notre entourage à qui on peut faire confiance.
 Contributions de la perspective psychodynamique
o L’importance des premières relations entre l’enfant et ses parents dans la formation
des modèles internes, des habitudes et de la personnalité
o Rôle actif de l’enfant
o Concepts utiles : l’inconscient, le moi et l’identité
o Freud : intervention de la psychothérapie
o Erikson : importance accordée à la poursuite du développement à l’âge adulte
o À l’âge adulte il y a aussi des développements importants qui vont se faire
 Critiques de la perspective psychodynamique
o Repose sur des observations et non pas sur des recherches systématiques
o L’ensemble des observations cliniques de Freud portaient sur des personnes en
psychothérapie : a pu le conduire à se concentrer sur les pathologies et les processus
psychologiques négatifs
o Difficulté à traduire les concepts de Freud et Erikson en mesures valides et fiables :
difficile de mettre les théories à l’épreuve et de les valider
 La perspective béhavioriste
o Le conditionnement classique :
 Ivan Pavlov (1949-1936)
 Expérimentations avec les chiens
o L’apprentissage se fait par une association entre un stimulus
neutre et un stimulus naturel
 Watson (1878-1958)
 Premier à appliquer le conditionnement classique pour comprendre
le développement de l’enfant
 Presque tous les comportements sont le résultat d’apprentissage :
réponses aux stimuli de l’environnement
 Une seule expérience pourrait être suffisante
 Expérience du Petit Albert
o Le conditionnement opérant
 Skinner (1904-1990)
 Conditionnement d’un comportement volontaire par renforcement

19

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Principe : comportement renforcé à plus de chance de se reproduire


o Renforcement positif : on donne quelque chose de positif
o Renforcement négatif : on retire quelque chose de négatif
 Punitions : diminuer la probabilité d’apparition d’un comportement
o Punition positive : induire un stimulus désagréable
o Punition négative : retirer un stimulus agréable
o Théorie de l’apprentissage social
 Bandura (1925-)
 Le renforcement direct n’est pas indispensable à l’apprentissage
 Deux formes d’apprentissage
o Par expériences directes
o Par l’intermédiaire de modèles
 Par l’intermédiaire de modèles :
o Observation ou modelage : imitation de personnes
admirées ; l’influence des médias
o Apprentissage vicariant : inférer les conséquences pour soi-
même en observant les conséquences pour les autres
o Théorie sociale cognitive
 Apprentissage par observation (active) n’est pas un processus automatique,
dépend de :
 L’objet de l’attention (attention sélective), peut différer selon la
personne
 Niveau de cognition (capacité d’interpréter et de mémoriser
l’information)
o Est-ce qu’entendre veut nécessairement dire comprendre et
interpréter. Selon l’âge notre capacité d’observer l’autre va
être influencé.
 La capacité physique de reproduire
o Un enfant qui ne sait pas marcher va voir son frère courir ne
voudra pas nécessairement l’imiter parce qu’il n’a pas
encore les capacités physiques pour le faire.
 La motivation à imiter un comportement ou une action : pas
d’apprentissage vicariant s’il n’y a pas de motivation
o Contributions et critiques
 Explique la continuité des comportements et leur changements, intérêt
pour l’acquisition des nouveaux comportements
 Optimiste quant à la possibilité d’un changement comportemental chez
l’individu (renforcement et/ou modelage)
 Permet de comprendre le comportement humain plus que le
développement humain
 Enfant à la maison qui est vraiment difficile. Les parents se présentent à
l’école et le professeur dit que c’est un ange. Il y a donc un changement de
comportement. Selon la perspective béhavioriste on pourrait l’expliquer qu’il
n’y a pas assez de punition à la maison ou qu’à l’école le bon comportement
est récompensé.
 La perspective béhavioriste est très positive par rapport au changement de
comportement.
 La perspective cognitive
o Théorie du développement cognitif de Piaget (1986-1980)
 Chercheur suisse
 Question : comment la pensée logique se développe-t-elle ?
 Méthode : observer et interroger les enfants effectuant des tâches de
résolution de problème
 But : identifier les limites des modes de raisonnement des enfants

20

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Conclusion : les enfants du même âge présentent les mêmes erreurs


de raisonnement
 Théorie du développement cognitif élaborée à partir de ses observations :
 «Suite de transformation des modes de pensée permettant à l’enfant
de s’adapter de mieux en mieux à son environnement et qui tient
compte de son niveau de maturation.»
 Processus actif et inné
 Schème : structure cognitive ; unité cognitive fondamentale ; modèle
d’organisation de l’information
o C’est notre façon d’organiser l’information qu’on a
o À la fois une sensation (émotion), une représentation
mentale d’un objet et d’un comportement observable, une
procédure à suivre dans un contexte donné
 Bébé : répertoire restreint de schèmes sensoriels
(sensations) et moteurs innées (manipulation
d’une balle)
 Enfance : développement de schèmes mentaux ;
catégoriser et comparer les objets ; apprendre des
mots pour les désigner
 Adolescence : schèmes mentaux plus complexes
o Il faut pouvoir faire une exploration de l’environnement
pour développer des schèmes qui sont plus sophistiqués.
o Théorie du traitement de l’information
 Encodage : comment on traite l’information de notre
environnement
 Stockage : comment on garde cette information
 Récupération : comment on y a accès
o Critiques de la perspective cognitive
 Piaget : Le processus de développement est beaucoup moins
dépendant des périodes
 L’importance des différences individuelles et de l’influence des
interactions sociales
 Piaget et le traitement de l’information : Négligent le rôle des motivations et
des émotions dans le développement
o Théorie socioculturelle de Vygotsky (1896-1934)
 Théorie socio-culturelle : interaction entre l’environnement et la maturation
de l’enfant
 L’acquisition de nouvelles compétences cognitives chez l’enfant est
guidée par un adulte (ou un enfant plus habile) qui structure leur
expérience d’apprentissage
 Intérêt pour l’éducation
 Les enseignants et les parents peuvent donner beaucoup d’expérience
d’apprentissage et l’aider
 Apprentissage par échafaudage : l’adulte doit capter et maintenir
l’attention de l’enfant, lui montrer la meilleure stratégie et adapter le
processus au niveau du développement de l’enfant
o Les gens de l’entourage de l’enfant doivent être très sensible
à la zone proximale de développement.
 Zone proximale de développement : distance entre ce que
l’enfant connaît ou peut faire seul et ce qu’il peut accomplir avec
l’aide d’une personne plus experte
 Les adultes doivent donc être sensibles aux progrès de l’enfant
 Perspective interactionniste

21

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Modèle biopsychosocial : le développement est déterminé par les interactions entre des
facteurs de protections et des facteurs de risque biologiques, psychologiques et sociaux
o Théorie bioécologique : le développement est déterminé par les interactions entre les
caractéristiques de l’individu et des systèmes qui l’entourent

Cours 4, Développement prénatal


La conception et l’hérédité
 La conception
o La conception est la première étape du développement d’un individu ; elle se produit
quand un spermatozoïde, le gamète (ou cellule reproductrice) mâle, perce la
membrane de l’ovule, le gamète femelle.
o Jusqu’à la première division cellulaire, l’œuf fécondé s’appelle le zygote.
o Seulement 50% des zygotes survivent jusqu’à la naissance :
 25% meurent naturellement quelques jours après la conception (souvent en
raison d’une anomalie génétique) et sont expulsés lors de la menstruation.
 25 % meurent spontanément plus tard durant la grossesse. Dans ce dernier
cas, on parle alors de fausse couche ou d’avortement spontané.
 La conception et l’hérédité
o Pour bien comprendre les phénomènes en lien avec la conception et l’hérédité, il
faut entrer à l’intérieur des cellules.
o La chaine d’ADN qui compose chaque chromosome est divisée en segment appelé
gène. Les gènes déterminent un caractère particulier de l’individu. Le groupe
sanguin, il y a un gène qui détermine le groupe sanguin et ce gène se situe sur le
chromosome 9
o Endroit particulier sur un chromosome particulier : locus
o Une cellule normale contient 46 (ou 23 paires) chromosomes. Les gamètes en
contiennent seulement 23 chromosomes (parce que quand le spermatozoïde et l’ovule
s’unisse cela équivaut à 46 chromosomes).
o Les chromosomes contiennent le génome et le bagage génétique.
 Génome = caractéristique qui sont particulière à l’être humain
 Bagage génétique : information qui est particulière à nous, cheveux bruns,
yeux bleus
o Le processus par lequel les gamètes et les autres cellules transmettent l’hérédité par
leurs chromosomes pour produire un être humain unique comprend des phases de
division cellulaire.
o Pour se reproduire, les cellules se divisent et se multiplient continuellement.
o Il existe deux types de divisions cellulaires, la mitose et la méiose.
 La mitose : les paires vont se dédoublés (divisé la cellule et garder le même
niveau d’information) et ensuite donneront deux cellules filles identiques à la
cellule mère. Toutes les cellules passent par la mitose. La division par mitose =
46 chromosomes qui deviennent 46 chromosomes
 La méiose : c’est spécifique aux gamètes, il y a dédoublement, mais quand les
chromosomes pourraient se toucher (brassage génétique, un mélange) et
ensuite quand ça s’est dédoublé, ça se divise en 2 puis ensuite en 4 ce qui
donne 4 cellules filles qui ont tous la moitié de l’information du bagage
génétique de la mère et la moitié du bagage génétique de la mère. Division de
la méiose = 46 chromosomes qui deviennent 23 chromosomes
o Génotype : modèle génétique interne
o Phénotype : modèle génétique externe, influencé par notre génotype, milieu ultra-
utérin pendant la grossesse et le milieu après la naissance
o Chaque cellule contient 2 variantes du gène. Les allèles représentent les différentes
formes d’un même gène qui code le même caractère. Un gêne cheveux bruns et un gêne
cheveux blonds

22

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Les gènes dominants et les gènes récessifs diffèrent dans leur expression, c’est-à-dire
que leur degré d’influence sur le phénotype varie d’une personne à l’autre. L’allèle c’est
la version de ce gène-là.
 Un caractère dominant inhibe l’expression de l’autre caractère sur une même
paire.
 Un caractère récessif s’exprime lorsqu’il est associé avec un autre caractère
récessif sur une même paire.
 Les personnes qui possèdent le gène des cheveux frisés n’ont pas toutes le
même type de cheveux frisés ; certaines ont les cheveux légèrement bouclés, et
d’autres, les cheveux très frisés. Les cheveux frisés = dominant, cheveux plat =
récessif.
 Une personne ayant des allèles différents sera hétérozygotes, si les deux allèles
sont pareils ils seront monozygotes.
o Hérédité polygénique : Plusieurs gènes exercent une influence sur le même caractère.
 Couleur des yeux, de la peau, de la taille, le poids
o Hérédité multifactorielle : Influence combinée des gènes et de l’environnement
 Taille, tempérament
o Qu’est-ce qui détermine le sexe d’un individu ? Pour la femme, quand il y a division par
méiose toutes les ovules vont contenir un X, c’est donc les spermatozoïdes qui vont
déterminer si c’est un garçon où une fille. Ce n’est pas seulement les gènes qui
définissent les gènes, il y a le niveau de testostérone produit aussi. Les chances sont de
50-50 d’être une fille ou un garçon.
 23e paire de chromosomes
 Le chromosome X est plus gros que le chromosome Y.
 Plusieurs loci (segment d’ADN particulier) du chromosome X n’ont
pas de correspondance sur le chromosome Y.
 Conséquence : la mère peut transmettre à son fils des gènes qui ne
sont pas compensés par le matériel génétique du chromosome Y.
L’hémophile (capacité à coaguler) se transmet, et c’est un manque de
substance chimique sur un chromosome X. La mère ici est porteuse et
le père est atteint. La fille sera atteinte si elle reçoit les deux X
atteints. Un garçon ne peut pas être porteur, il est automatiquement
atteint.
 Caractères récessifs peuvent donc se manifester
 Dominance et récessivité, chromosomes sexuels
o Jumeaux identiques monozygotes : Un spermatozoïde féconde un ovule qui se sépare
en deux pour donner deux individus. Cette séparation peut se faire entre le premier et
le neuvième jour. 3.5 naissances sur 1000. Ici on ne sait pas pourquoi, c’est vraiment
aléatoire. Plus la division se fait tôt, plus ils se développeront de manières
indépendantes et auront un développement distinct. Plus ça se fait tard et plus ils en
partageront plus longtemps le même environnement.
o Jumeaux fraternels dizygotes : Deux ovules sont fécondés par deux spermatozoïdes
différents. 7 naissance sur 1000. C’est celui qui est héréditaire. Il y a une composante
héréditaire génétique (certaines femmes sont plus propices à libérer deux ovules),
après 35 ans la femme a plus de chance de libérer deux ovules (ce qui n’est pas
génétique, c’est environnemental).
La grossesse et le développement prénatal
 Les étapes de la grossesse
o Conception : Deux semaines après le début des menstruations
 Période d’ovulation
o Grossesse : 38 semaines (40 semaines de gestation à partir du premier jour des
dernières menstruations)
o La grossesse se divise en 3 trimestres :

23

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Premier trimestre : Lorsque le zygote s’implante dans la paroi de l’utérus et


libère des substances chimiques. Tout ça se produit à cause d’un changement
dans les hormones.
 Transformations physiques et chimiques, importance des soins
prénataux
o Absence de menstruations (hCG ; gonadotrophine
chorionique humaine)
o Déplacement de l’utérus (pression sur la vessie)
o Gonflement des seins
o Nausées
 Deuxième trimestre : 12e à la 24e semaine
 Prise de poids
 Grossesse apparente
 Sexe du fœtus : 12e-13e semaine, même si après la 8e semaine tous les
organes sont mises en place
 Perception de mouvements fœtaux 16e-18e semaine, à 8 semaines il
commence à bouger mais on ne peut pas le percevoir
 Troisième trimestre : 25e semaine
 Prise de poids
 Écoulements mammaires
 Stades du développement prénatal
o La conception : Le zygote
o Le stade germinatif (0-2e semaine) : Division cellulaire, différenciation cellulaire et
implantation dans l’utérus. La fin du stade a lieu lorsque le zygote s’implante dans
l’utérus.
 Entre 24 et 36 heures après la conception : division cellulaire du zygote
 Blastomères : nom des cellules plus petites (2, 4, 8 cellules) ; c’est le
résultat de la division du zygote par mitose. Blastomères à deux
cellules, à quatre cellules (selon le nombre de cellules qu’il contient)
 2-3 jours plus tard :
 L’amas de cellules s’appelle la morula ; ce sont des cellules
indifférenciées, elles sont toutes identiques, aucune spécialisation de
la cellule
 Quitte la trompe de Fallope et entre dans l’utérus
 5-6 jours plus tard : Blastocyste
 Structure plus organisée et mieux différenciée que la morula
 On parle d’une spécialisation cellulaire
 Se divise en deux masses cellulaires
o Les cellules périphériques = trophoblaste : formeront les
structures qui soutiennent le développent de l’embryon et du
fœtus, sac amniotique, liquide amniotique
o Masse intérieure = bouton embryonnaire : deviendra
l’embryon puis le fœtus
 6-7 jours après la conception :
 Le trophoblaste du blastocyste se fixe à la paroi de l’utérus.
 Le blastocyste est composé d’environ 150 cellules.
 L’implantation = fin du stade germinatif, lorsque le blastocyste
est complètement enfui dans le tissu utérin
o Le stade embryonnaire (2e-8e sem.), il y a des changements très rapides
 1. Développement des structures de soutien : amnios (sac amniotique) et
chorion (placenta et cordon ombilical)
 2. Développement de l’embryon
 Placenta : composé de cellules protectrices, elles vont protéger l’embryon,
c’est très central au développement du fœtus

24

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Complètement formé après la 4e semaine de gestation


 Agit en tant que foie, poumons et reins
 Relié par le cordon ombilical au système cardiovasculaire de
l’embryon : échange de nutriments (oxygène, protéines) et de déchets
(gaz carbonique) avec la mère
 Il y a des virus qui pourront traverser la paroi du placenta et avoir un
impact sur l’embryon
 Le sang maternel n’entre jamais en contact avec le sang de
l’embryon, ça passe par la paroi du placenta, le système nerveux non
plus n’entre jamais en contact
 Formation du disque embryonnaire : différenciation cellulaire rapide. Les
cellules vont bouger d’endroit dans le disque.
 Ectoderme : développement de l'épiderme, des cellules sensorielles
(SN : tube neuronal à partir duquel le cerveau et la moelle épinière se
développent ; 4e semaine)
 Mésoderme : développement des muscles, du squelette
 Endoderme : développement des organes du corps
 Même les cellules internes vont elles aussi se spécialiser.
 Différenciation et spécialisation cellulaire
 L’embryon mesure environ 2,5 cm, possède un cœur, un système
cardiovasculaire, des ébauches d’oreilles et des yeux, une bouche, des
jambes, des bras, et une colonne vertébrale primitive.
 À la fin de cette période, l’embryon a déjà la forme d’un être humain
et ses principaux organes vitaux sont en place.
o Le stade fœtal (9e sem.- naissance)
 Perfectionnement des systèmes organiques primitifs (circulatoire, digestif,
etc.) dont le système nerveux.
o La grossesse et le développement prénatal
 Prise de poids constante chez le fœtus. À la 24 e semaine c’est presqu’un bébé
sur deux qui pourront survivre mais à la 26 e semaine là le bébé est vraiment
viable. À la 28e semaine la plupart des neurones sont bien formés et il y a des
connections entres elles. Même avant que le bébé soit née, il y a une formation
de comportements chez le fœtus.
 8e semaine : l’embryon peut bouger ces bras et ces jambes
 16e semaine : le bébé sera capable de sucer son puce
 18e semaine : on sent les mouvements vraiment de marche
 24e semaine : le bébé a le réflexe de clignement des yeux
o La naissance
Les facteurs de risque prénatals
o Trois types de facteurs peuvent perturber le développement prénatal :
 1. Les anomalies génétiques (défaut de fonctionnement d’un gène ;
hémophilie) et chromosomiques (touchent le nombre normal de
chromosomes ou une partie du chromosome ; Trisomie 21 en lien avec une
méiose imparfaite à la 21e pair). À l’âge de 35 ans les chances d’avoir une
méiose parfaite sont réduite
 2. Les agents tératogènes (facteurs environnementaux nuisibles), qui
peuvent influer sur le développement à n’importe quel moment à partir de la
conception. À quel moment ? Pendant combien de temps ? C’est quoi la dose ?
Tout ça aura une influence sur le développement
 3. Divers autres facteurs, comme l’âge des parents (avortements spontanés,
Trisomie 21), l’alimentation maternelle (carence en acide folique associée à
la malformation du tube neuronal), l’état émotionnel de la mère
(accouchement prématuré, faible poids), etc.
o Méthodes de diagnostic prénatal

25

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Test de l’alphafoetoprotéine
 Analyse du liquide amniotique (concentration de l’AFP) :
malformation tube neuronal, cerveau.
 Test de l’échographie
 Lésion du tube neural
 Grossesses multiples
 Détermination de l’âge gestationnel
 Test de l’amniocentèse
 Analyse du liquide amniotique
 Anomalies chromosomiques et génétiques
 Cordocentèse
 Prélèvement sang ombilical
 Diagnostique chromosomique et génétique
 Fœtoscopie
 Insertion d’une micro caméra dans l’utérus pour observer le
développement du fœtus
La naissance et l’évaluation du nouveau-né
 Accouchement, choix
o Qui ?
 Médecin
 Obstétricien
 Sage-femme : il peut y avoir des hommes aussi qui sont sage-femme, elles
suivent habituellement du monde qui vont bien
o Où ?
 Centre hospitalier
 Maison de naissance : souvent utilisé par les sages-femmes
 Domicile
o Avec médicaments
 Analgésiques (morphine)
 Sédatifs (gravol)
 Anesthésiques
 Anesthésie régionale (épidurale)
 Anesthésie générale
o Sans médicaments
 Accouchement naturel
 Naissance en trois étapes
o 1. Travail (8h en moyenne)
 Phase de latence : effacement du col 0-3 cm
 Phase active : dilatation 3 à 8 cm
 Phase de transition : dilation du col 8-10 cm, contractions fréquentes et
intenses, envie de pousser
o 2. Expulsion du fœtus (1h en moyenne)
 Plus de 95% se présentent par la tête et le visage vers le bas
o 3. Expulsion du placenta
 Problèmes :
o Siège :
 Détresse fœtal, compression du cordon ombilical
 Anoxie (manque d’oxygène)
 Césarienne
 Échelle de Brazelton
o Réflexes
o Capacité d’interaction
o Réaction au stress
o État-calme / état d’alerte

26

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Un bébé en santé aura 6-7/10 et 30 minutes après la naissance ils auront un 9 à peu
près. C’est surtout pour évaluer les comportements du nouveau-né.

Cours 5, Développement physique, cognitif et langagier : Les deux premières années de vie et
l’âge préscolaire
Le développement physique
 Céphalocaudal : développement de la tête vers les membres inférieurs. L’enfant
est capable de garder sa tête droite avant de pouvoir bouger.
 Priximodistal : développement du tronc vers les extrémités. Les bébés pourront
diriger leur bras vers quelque chose sans avoir la motricité fine, c’est par la suite
qu’elle se développera.
 Croissance rapide : changement majeur durant les 12 premiers mois. Rendu à 24 mois les
filles ont atteints la moitié de leur taille totale tandis qu’à 30 mois les garçons l’auront atteint.
La tête c’est la partie qui se développe le plus avant la naissance, et après la naissance c’est la
partie qui grandira le moins, c’est expliquer par le développement céphalocaudal.
 Le système nerveux
o Sa fonction est de contrôler les différentes parties de notre corps, son mécanisme de
base c’est qu’à travers nos récepteurs sensorielles nous allons capter les informations
de notre environnement et ensuite on transmettra ce signal à notre système nerveux et
emploiera une réponse à nos muscles
o Responsable de l’envoi, la réception et le traitement des influx nerveux
 Lors d’une stimulation, le récepteur sensoriel produit un influx nerveux qui
se déplace le long du nerf sensitif et qui se dirige vers le cerveau.
o Gère les actions et les sensations de toutes les parties du corps, de la pensée, des
émotions et de la mémoire.
o Divisé en deux systèmes :
 Système nerveux central (SNC)
 Système nerveux périphérique (SNP)
o Le système nerveux central est composé de :
 L’encéphale (cortex, cervelet, tronc cérébral)
 Cortex : fonctions supérieures de la perception, des mouvements du
corps, de la pensée et du langage, il est le moins développé à la
naissance mais c’est la structure qui va changer le plus après la
naissance
 Cervelet : mouvements, posture, équilibre
 Tronc cérébral : structure la plus développé à la naissance parce
qu’elle gère les structures fondamentales à notre survie
o Bulbe rachidien : régulation des fonctions vitales ; le rythme
cardiaque, la respiration, la pression artérielle
o Mésencéphale : régulation des fonctions élémentaires ;
l’attention, l’habituation, le sommeil, l’éveil, l’élimination, les
mouvements de la tête
 La moelle épinière
o Le système nerveux central
 L’encéphale est responsable de :
 L’envoi des influx nerveux
 Du traitement des données transmises par les influx nerveux
 Des processus supérieurs de la pensée (ex. mémoire, langage,
attention)
 La moelle épinière transmet les signaux de l’encéphale vers les structures
périphériques de l’organisme (ex., muscles) c’est un relais entre l’encéphale et
les différentes parties du corps
 Bidirectionnel : elle reçoit aussi de l’information de l’environnement
o Le système nerveux périphérique

27

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Assure la transmission des signaux dans le corps


 Composé des nerfs crâniens (rattachés au tronc cérébral de l’encéphale) et les
nerfs rachidiens (rattachés à la moelle épinière), c’est grâce à ces nerfs que
l’information peut se transmettre aux différentes parties du corps
 Voies afférentes (sensitives) : acheminent l’information des
récepteurs sensorielles (récepteurs du toucher, de l’ouïe, des yeux,
etc.) vers le système nerveux central (moelle épinière, encéphale)
 Voies efférentes (motrices) : acheminent les réponses du système
nerveux central vers les muscles
o Le développement synaptique
 5e mois de gestion : les premiers contacts synaptiques simples s’établissent.
 Synaptogenèse (développement synaptique) : se poursuit après la naissance
avec la croissance des axones et des dendrites, le corps neuronal va
augmenter en taille
 Synaptogenèse suivi d’une période d’émondage où les connexions
inutiles sont éliminées. Au fur et à mesure que le bébé maitrise des
mouvements, certains mouvements seront répétés et d’autres
disparaitront, tout comme les connexions pour ces mouvements
disparaitront aussi. Si la connexion n’est pas utilisée, elle sera
éliminée. Cependant, moins il y a de lien, plus c’est dangereux s’il y a
une lésion parce que nous n’avons pas d’autres liens, cependant c’est
liens sont moins efficaces.
 Plus l’enfant est stimulé, plus il y aura d’apprentissage, plus il y aura de
connexions
 Développement synaptique – synaptogenèse et émondage – plasticité du
cerveau : capacité de former des nouveaux circuits et de se réorganiser en
réponse à l’expérience et aux défis de l’environnement, c’est pour ça qu’il faut
vraiment stimulé les nouveaux nés parce que les 24 premiers mois c’est la
période où ils sont le plus susceptibles de développer des connexions
neuronales
o Le processus de myélinisation débute vers un an et est plus rapide durant les deux
premières années de vie. Elle offre une structure importante aux neurones. Elles
entourent l’axone pour améliorer la conductivité, pour que le signal se transmette plus
rapidement.
o Les réflexes : réactions physiques involontaires en réponse à une stimulation
sensorielle
 Adaptatifs permanents :
 Réflexe pupillaire : pupille qui grossit ou raptisse en réponse à une
lumière intense
 Réflexe palpébral (clignement des yeux)
 Réflexe de rétractation : retirer un membre en réaction à une douleur
 Réflexe de déglutition : réflexe d’avaler
 Primitifs non-permanents :
 Relèvent des régions plus primitives : bulbe rachidien et
mésencéphale
 La majorité disparaisse à 6 mois, s’ils ne disparaissent pas ça peut
être le signe de problème dans le développement
 Il y a quand même une fonction à ces réflexes
o Sommeil
 Sommeil profond : division cellulaire et hormone de croissance
 Sommeil actif : développement du cerveau, apprentissage
 États de conscience 80% sommeil = 18-19h
 À la naissance, séquence qui se produit à toutes les 2-3 heures
 6 semaines (18h) : bébé regroupe 2-3 périodes de sommeil

28

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 8 semaines (16h) : début du rythme circadien


 6 mois (14h) : habitude de sommeil nocturne + sieste
 De 10 à 11 heures c’est une bonne période de sommeil
o Les pleurs 2 à 11% du temps
 Augmente les 6 premières semaines, puis diminuent ;
 Plus souvent le soir et progressivement plus avant les repas ;
 Indiquent que le bébé a besoin de soin ;
 Différents pleurs pour la faim, la colère et la douleur
 12 à 20% des bébés souffrent de coliques du nourrisson : ce sont des
douleurs intenses et soudaines liés au tube digestif du bébé, ça apparait
soudainement et part d’une façon soudaine aussi
 Symptômes surviennent vers l’âge de deux semaines et disparaissent
vers 3-4 mois
 Faudrait-il prendre le bébé dans ses bras ? Lorsqu’on sécurise le bébé
ou qu’on lui donne une réponse sensible, le bébé va développer une
vision de l’environnement comme était sécuritaire et prévisible. Il
pleurera moins parce qu’il pourra s’autoréguler.
o Vision
 Le sens le moins développé à la naissance
 Acuité visuelle entre 20/200 et 20/400 à la naissance, 20/20 (comme l’adulte)
vers 6 mois. 20/400 : le bébé peut voir à 20 pieds ce qu’une personne normale
peut voir à 400 pieds
 Les bébés sont capables de reconnaître leur parent à des inconnus
 Accommodation
 Focaliser le regard à 22 cm
 Vision monoculaire à la naissance
 Binoculaire au 2e mois (suivre le déplacement d’objets)
o L’ouïe : pleinement développé à 4 semaines
 S’améliore avec l’âge mais pas autant que la vision (plus mature à la
naissance)
 Plus de sensibilité pour les sons qui se situent entre 200 et 500 Hz (voix)
 Utile pour localiser les objets (plus raffiné vers 6 mois)
o Goût : dès la naissance
 Sucré
 Salé
 Acide
 Amer
o Odorat : dès les premières semaines
 L’enfant reconnaît l’odeur de ses parents, du lait maternel
o Les poumons et le cœur :
 Développement rapide durant les deux premières années de vie
o Stéréotypies rythmiques : dès les premières semaines et jusqu’au 6e-7e mois
 Les bébés peuvent donner des coups de pieds dans l’air, pédaler dans le vide et
ce qu’on voie c’est que ce n’est pas au hasard, ces comportements c’est
toujours un peu avant que le bébé commence à ramper, ce sont des
comportements précurseurs pour des mouvements qui seront plus habiles
o Les habiletés motrices :
 Locomotrices (pédaler dans le vide - ramper)
 Posturales : céphalomodale
 Manipulatoires : proximodistal
o 6% des bébés ne vont jamais ramper
Les deux premières années de vie : Le développement cognitif
 Trois grands courants théoriques

29

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o L’approche cognitiviste piagétienne : limite beaucoup moins lié au stade cependant


testé dans des cultures variés et ça se tient
 Comment l’intelligence se développe-t-elle ?
 1. Maturation du cerveau : comment le cerveau se développe
 2. Stimulations que l’enfant va recevoir
 3. Expérimentations : l’enfant est un agent actif dans son
développement et que lui-même va faire des expérimentations pour
comprendre son environnement
 Assimilation : intégré des nouveaux concepts
 Accommodation : trier des nouveaux concepts
 Qu’est-ce que l’intelligence ?
 Faculté d’adaptation : assimilation et accommodation des schèmes,
les schèmes sont la structure fondamentale
 Schème : structure mentale innée
 La période sensorimotrice 0-2 ans
 Le bébé commence à comprendre le monde par ses sens et ses
schèmes
 Période durant laquelle les nourrissons développent et raffinent
l’intelligence sensorimotrice (schèmes innées restreints)
 Un objet existe seulement parce que l’enfant est en contact avec
l’objet
 Comporte 6 stades
o Exercice des réflexes : succions, tensions, ils doivent les
utiliser pour interagir avec l’environnement
o Réactions circulaires primaires : ce sont des actions que
l’enfant va répéter, c’est non-intentionnel parce qu’ils ne
comprennent pas le lien, il va aimer ce que ça fait et donc
répétera le comportement. Ce sont des actions que l’enfant
va répéter sur son propre corps. Aucune permanence de
l’objet.
o Réactions circulaires secondaires : actions répétés mais
sur le monde externe, le bébé touche le mobile, il aime ça et
répétera l’action ou quand le bébé fait des gazouilles et le
papa sourit. Le bébé ne comprends pas qu’il y a un lien, c’est
très mécanique. Il y a une permanence de l’objet
partiellement caché, si l’enfant peut le voir même s’il est
caché partiellement il va savoir qu’il y a l’objet et va le
rechercher
o Coordination des schèmes secondaires : c’est le début de
la compréhension des liens de causalité, c’est la première
étape que l’enfant commence à comprendre qu’il y a une
relation entre les événements. L’enfant est capable de
bouger les autres objets pour avoir l’objet désiré. Il n’y a
toujours pas la permanence de l’objet complète. Il ne
comprend pas que l’objet peut être déplacer même s’il voie le
déplacement
o Réactions circulaires tertiaires : ils vont activement
interagir avec l’environnement pour qu’il y ait des petites
modifications afin de voir ce qu’il va arriver. L’enfant lance
un objet à terre. Ils vont faire des tests pour mieux
comprendre l’environnement. Là l’enfant est capable de
comprendre les déplacements s’ils sont visibles, s’il ne peut
pas les voir ils ne les comprennent pas.

30

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Représentation symbolique : l’enfant pourra utiliser des


images, des mots pour se représenter son environnement.
Même s’il ne voie pas le déplacement il va rechercher l’objet.
Là il y a la permanence de l’objet.
 Principales acquisitions cognitives :
o Causalité : il y a un lien qui existe entre les événements
o Permanence de l’objet
 Bébé n’a aucune conscience de la permanence de
l’objet.
 Stade 1 et 2 : bébé suivra l’objet ou la personne
jusqu’à ce qu’ils quittent son champ de vision.
 Stade 3 : concept d’objet commence à se développer
(objet partiellement caché)
 Stade 4 : bébé semble comprendre que les objets
continuent d’exister même s’ils ne sont plus dans
son champ de vision.
 Mais c’est limité – l’enfant recherche
l’objet au même endroit : association entre
l’objet et l’endroit
 Stade 5 : Permanence de l’objet partielle
 C’est limité - seulement si l’enfant voit le
déplacement
 Stade 6 : Permanence de l’objet complète
 Tout objet, même disparu, continue
d’exister
o Représentation symbolique : représentation mentale des
gens, des objets et des événements autours de nous
 Les 0-2 ans, période sensorimotrice :
o C’est l’action qui est importante, mais le bébé ne réfléchit
pas, c’est vraiment à travers ces actions qu’il va comprendre
o Ont une intelligence basée sur leurs capacités sensorielles et
motrices qui évoluent.
o Ont des schèmes (réflexes) et ensuite des réactions
circulaires qui leur permettent d’apprendre.
o Acquièrent au fil du temps la causalité, la permanence des
objets, une représentation mentale de leur monde, le
langage, etc.
 Perceptions et sensations immédiates – L’action prime sur la pensée
o L’approche psychométrique
o L’approche néopiagétienne
L’âge préscolaire : Le développement cognitif
 Période sensorimotrice termine vers 24 mois
o Avec la permanence de l’objet : l’enfant intériorise l’image des objets, des personnes,
des situations
 Bonne maitrise de la fonction symbolique = début de la période préopératoire
o Imitation différée : si l’enfant peut imiter une personne c’est qu’il a une représentation
ce celle-ci
o Jeu symbolique
 Période préopératoire (2 et 6-7 ans)
o Premier stade : Pensée symbolique ou préconceptuelle (2 à 4 ans)
 Préconcepts : Entre la généralité du concept et l’individualité des éléments.
L’enfant comprends qu’il peut avoir plusieurs poupées qui existent, mais il ne
comprendra pas le concept de poupée et qu’il peut y avoir une ressemblance
et des différentes entre elles

31

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 Égocentrisme intellectuel : Ne conçoit que son propre point de vue, il ne


comprend pas que les autres pourraient voir autre chose. Si on joue à la
cachette, puisque je ne peux pas voir les autres je suis bien caché, même si les
pieds dépassent du lit
 Raisonnement transductif : Raisonnement du particulier au particulier.
L’enfant voie une moufette et se dit que c’est un chien à 4 pattes
 Pensée animiste : Les objets inanimés ont une vie et des émotions, les objets
inanimés ont une vie et une motivation
o Deuxième stade : Pensée intuitive (4 à 6-7 ans)
 Intuition : Perception de la réalité sans le raisonnement, en
autant que l’enfant voie les déplacements il sera capable de
bien répondre
 Centration : Focalisation sur un aspect de la réalité au
détriment des autres parce qu’ils n’ont pas encore la
conservation de la matière
 Non-conservation, non-réversibilité
 Précatégories : Compréhension limitée du principe de
l’inclusion des classes. Il est capable de catégorisé mais ne
comprendra pas la relation logique entre classe et sous-classe
 Théorie de l’esprit : jusqu’à l’âge de 7 ans les enfants avaient de la difficulté à se représenter les
émotions des autres et à prédire le comportement d’autrui (selon Piaget). Mais selon John
Flavell ce n’est pas le cas. L’enfant joue de façon différente avec un adulte et un enfant déjà à
l’âge de 2-3 ans.
Les deux premières années de vie et la période préscolaire : Le développement du langage
 Perspective comportementale
o Skinner : Renforcements. Si c’était le cas, on serait tous en train de faire du babillage
 Perspective innéiste
o Chomsky : Dispositif d’acquisition du langage, indique à quelles caractéristiques on
doit être attentif. L’enfant aurait déjà une structure interne, préétablit qui indique à
l’enfant quelle caractéristique du langage il doit faire attention. Il de déjà ce qu’il faut
pour faire des distinctions entre les voyelles et les consonnes
o Slobin : Principes d’exploitation
 Règles d’écoute : début et fin des suites de son, sons accentués.
 Perspective interactionniste
o Développement cognitif global : La construction du langage permet de communiquer
les pensées et les émotions déjà formulées. C’est un appuie pour ce que les enfants sont
déjà capable de faire. Le langage va beaucoup suivre le jeu symbolique
 La phase prélinguistique
o Les sons les plus fréquents émis par le nouveau-né :
 Pleurs, cris, gazouillis, bruits de satisfaction
o Gazouillis : premier stade de la phase prélinguistique (de 1 à 4 mois)
o Babillage : deuxième stade de la phase prélinguistique (à partir de 6 mois)
o À partir de 9-10 mois :
 Répertoire sonore se restreint aux sons entendus
 Processus développemental connexe : le langage gestuel
 La plupart des bébés peuvent comprendre entre 20-30 mots (étude de Fenson
et al.,1994)
 Langage réceptif avant le langage expressif
o Les premiers mots : 12-13 mois
 Ex. bébé qui utilise la syllabe « ba » pour désigner son biberon
 Combinaison geste + mot (12 à 18 mois)
 Holophrase (mot qui exprime une idée complète)
o Explosion du vocabulaire entre 16 et 24 mois
 17 mois : 50 mots

32

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 24 mots : 300 mots


 Développement du langage
o Les premières phrases simples :
 Apparaissent autour de 18 mois
 Sont courtes et simples ; aucun repère grammatical
 Langage télégraphique
 Exemple : moi mange
o Mappage rapide : Capacité de mettre en correspondance un mot à son référent
o Stade grammatical (deuxième stade 24-48 mois) :
 Apparition des réflexes : pluriels, auxiliaires, prépositions
 Surgénéralisation, surdiscrimitation : les enfants ont de la difficulté avec les
verbes irréguliers
o Type de langue (Vygotsky)
 1er : extérieur 2-3 ans
 2e : égocentrique
 3e : intérieur 6-7 ans, lire en silence, réfléchir de manière silencieuse

Cours 6, L’âge scolaire et l’adolescence : développement physique et cognitif


La période scolaire : le développement physique
 Développement physique
o Coordination visuelle et motrice
o Vitesse d’exécution
o Motricité fine
o Augmente de 5-7 cm en taille et de 2-3 kg en poids par année
o Système nerveux : croissance au niveau du cortex
 6-8 ans : aires sensorielles et motrices, meilleure coordination visuelle et
motrice ; dextérité
 10-12 ans : lobe frontal (mémoire de travail-MCT, logique, planification)
 6-12 ans : attention sélective, formation réticulée et lobe frontal
(myélinisation)
 Attention sélective : délaisser les éléments non-pertinents et focusser
sur ce qui est important
 Grande amélioration entre 6-12 ans à cause de la formation réticulé
qui est impliqué dans les réflexes, cycles de sommeil et d’éveil mais
aussi l’attention. Les fibres nerveuses qui relient la formation
réticulée au lobe frontale vont devenir de plus en plus efficaces, elles
augmentent l’attention sélective
 Le cerveau continue à se développer durant la période scolaire et nous avons
une capacité de raisonnement qui est beaucoup plus logique
o La perception spatiale : capacité de reconnaître et de comprendre les mouvements des
objets dans l’espace
 Capable de comprendre que le ballon bouge dans l’espace, la cible à atteindre,
comment l’atteindre
 Conséquence du développement des aires sensorielles et de l’intégration de
l’information de nos sens : lobe pariétal comment intégrer l’information qui
provient de tous nos sens pour bien comprendre notre environnement
 Orientation spatiale gauche-droite sur soi vers 7 ans ; parce qu’il est capable
de se représenter les mouvements dans l’espace
 Orientation spatiale gauche-droite sur autrui vers 8 ans ; à cause de la
rotation de la personne, comprendre la gauche de quelqu’un en face de nous
 Tout ça c’est beaucoup lié à l’apprentissage des mathématiques chez l’enfant
et de géométrie
 Ce que l’enfant apprends à l’école et le développement cognitif et physique
tout ça c’est interelié ensemble

33

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Latéralité manuelle (dès 2-3 ans ils montrent une certaine préférence ; se stabilise à
l’âge préscolaire)
 Influences génétiques et environnementales : l’influence environnemental ça
peut être lorsque quelqu’un lui montre comment écrire de la main droite ou
de la main gauche, il y a aussi le modelage, si l’enfant voit toujours des gens
dans son environnement qui écrit de la main droite il pourra privilégier la
main droite
 Droitier 85%
 Gaucher 10%
 Ambimane : favorise une main pour certaine activité et une autre pour
d’autre activité
 Ambidextre : la personne est aussi habile d’une main comme d’une autre
o Santé et bien-être
 Allergies et intolérances alimentaires
 De plus en plus rependu chez les enfants d’âge scolaire
 Environ 7% des enfants canadiens présentent une allergie
alimentaire
o Éléments les plus nocifs : noix, poisson, crustacés, sésame,
lait, œufs, blé et soja
o Réactions du système immunitaire : production d’anticorps
pour se défendre contre un allergène qu’il croit nocif.
o Symptômes : difficulté respiratoire, démangeaison (bouche,
langue, lèvres, peau), gonflement paupières et lèvres
 En exposant l’enfant à un allergène réduirait le risque de développer
une allergie
 Intolérance alimentaire n’implique pas le système immunitaire :
difficulté à digérer ou absorber certains aliments, cela implique le
métabolisme
o Lactose, gluten, fructose
 Obésité : excès de graisses corporelles
 L’exemple des proches et des enseignants est le moyen le plus efficace
de transmettre aux enfants des messages forts sur des habitudes
saines et des comportements sécuritaires
 L’acquisition de saines habitudes de vie tôt dans la vie est un facteur
de protection pour le développement physique, psychologique et
socioaffectif tout au long de la vie
 Facteur de risque le plus important pour la santé des enfants au
Canada
 Au Canada, + 1/3 des enfants de 6-11 ans présentent au surplus de
poids
 Entre 1985 et 2011, le taux d’obésité a triplé au Canada
 Indice de masse corporelle (IMC) > 30.0
 IMC = poids (kg) / taille au carré (m2)
o Les habitudes de vie
 Les facteurs de risque biopsychosociaux de l’obésité infantile en
hausse :
 Le bagage génétique : on fait des études avec des jumeaux qui
partagent le même bagage, même s’ils ne sont pas élevés ensemble les
jumeaux présentent le même IMC ce qui veut dire qu’il y a une
composante génétique lié à notre capacité du corps à bruler des
calories
 La suralimentation
 Le manque de sommeil
 Le manque d’exercice

34

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

 La sédentarité
 Si on peut apporter des améliorations sur ces éléments ça pourrait
réduire le risque d’obésité
o Les jeunes 1981 versus 2009 : les enfants d’aujourd’hui ont une taille et un poids plus
élevé mais ils sont moins forts et moins flexibles parce qu’ils font moins d’activités
physique. Il y a donc un effet de cohorte, parce que la réalité d’avant n’est pas la même
qu’aujourd’hui
La période scolaire : le développement cognitif
 Théorie de Piaget
o Stade 3 de Piaget : opérations concrètes (7-12 ans)
 Progrès majeur sur le plan cognitif mais il est encore très lié au monde qu’il
connait
 Enfant capable d’extraire des règles par ses observations ; utilise la logique
 Pas lié aux intuitions (perception de la réalité sans le raisonnement)
de la période préopératoire, il comprend la logique et les règles
 Bonne résolution des problèmes d’ordre matériel associés au monde qu’il
connaît
 Concret = objets identifiables qui sont directement perçus ou imaginés par
l’enfant
 Si Alice a deux pommes et que Carole lui en donne trois autres,
combien de pomme Alice possédera-t-elle au total ? L’enfant
comprend ça, c’est facilement imaginable
 Pas formelle (stade 4) = ce qui relève du domaine des idées ou des
probabilités
 Deux quantités qui ensemble forment un tout, si on augmente la
première quantité et que le tout demeure le même qu’arrive-t-il à la
deuxième quantité ? Il ne pourra pas comprendre ça
 Préscolaire = intuitif, suivre l’inclinaison
 Scolaire = possède un début de logique
 Règle de l’horizontalité : 7 ans, il comprend que l’eau ne va pas être en angle,
le verre oui mais pas le niveau d’eau mais au stade préopératoire l’enfant ne
comprend pas ça il va suivre son intuition
 C’est un grand bon entre le stade préopératoire et le stade des opérations
concrètes
 Réversibilité : si A est B alors B est A. Permet d’effectuer mentalement une
opération et de retourner à son point de départ. Première structure logique
chez l’enfant : effectuer une opération et ensuite revenir au point de départ. Si
A > B alors B < A. La réversibilité est nécessaire pour comprendre la
conservation de la matière, elle amène cette compétence
 L’enfant arrive à se décentrer
 Classification : inclusion des classes. Un objet peut appartenir
simultanément à deux ensembles : un premier ensemble (les vaches) et un
second ensemble plus grands (les animaux de la ferme). L’enfant n’a pu ce
problème de comprendre les classes et les sous-classes
 Peut faire la classification multiple : forme et couleur. Les enfants au
préopératoire vont seulement donner la bonne couleur ou la bonne
forme, ils donneront un des deux éléments. À la période scolaire là oui
l’enfant aura de la facilité à dire que c’est un triangle rouge.
 Opérations sur les nombres
 Dès 4 ans (préopératoire), la compréhension des nombres est bien
avancée (ex. 2 + 2)
 Toutefois, à la période opératoire, l’enfant peut appliquer avec
constance la règle :
o Addition = augmentation

35

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Soustraction= diminution
 Ce n’est plus lié à la perception c’est lié à une règle
 Conversation : notion d’identité. Deux quantités identiques demeurent
identiques malgré une transformation de l’apparence si rien n’est ajouté ni
enlevé aux deux quantités. Se développe tout au long de l’âge scolaire, plus
c’est complexe plus ça va prendre du temps pour l’enfant
 Sériation : ordre croissant ou décroissant. Consiste à ordonner des éléments
en séquence.
 Enfant applique une méthode systématique (7-8 ans) : comparer les
éléments par paire successive
 Peut intégrer un nouvel élément dans la série parce qu’il est capable
de comparer par paires successives
 Il utilisera une méthode qui est plus systématique, il comparera des
pairs, ce n’est pas au hasard qu’il va le faire
 Logique inductive : des observations à une règle (gros bon chez les enfants
parce que là ce qu’ils comprennent c’est qu’à partir de nos observations sur
des événements particulier nous allons pouvoir créer une règle général)
 Apparait au courant de la période opératoire
 Passer du particulier (observations) au général (règles)
 Basée sur les observations accumulées par l’enfant
o Le chien jappe
 Application pratique à l’école (ex. apprentissage par expériences
concrètes) on mise beaucoup plus sur les expériences des enfants
pour qu’ils puissent en tirer des conclusions. C’est le contact direct qui
est important pour aller du particulier pour aller à quelque chose qui
est plus général
o Traitement de l’information
 Quels sont les processus intellectuels utilisés par l’enfant pour résoudre une
tâche ?
 Comment ces processus changent avec l’âge ?
 Capacité d’utiliser la mémoire à court terme pour traiter
l’information
 Maturation de l’hippocampe
 À partir de notre mémoire à court terme l’hippocampe transmet cette
information là à notre mémoire à long terme. Le traitement de l’information
va dire qu’à la période scolaire on observe une amélioration de l’enfant,
l’enfant c’est la capacité de mémorisation et cette capacité augmente avec la
maturation de l’hippocampe, on intègre beaucoup plus d’information. Les
changements qu’on voie à l’âge scolaire c’est parce que l’enfant est capable de
traiter beaucoup plus d’informations. La mémoire à court terme est beaucoup
plus grande
 Une façon qu’on mesure la mémoire de travail c’est en mémorisant
les chiffres, mots, lettres. Avec l’âge croissant on voie une meilleure
capacité à retenir l’information et c’est vers 6-7 ans qu’il y a vraiment
une amélioration à traiter l’information. C’est un signe qu’elle
augmente avec l’âge
 Avec l’âge, nous utilisons aussi des stratégies de plus en plus efficaces pour
simplifier les tâches cognitives (6-12 ans). On développe des stratégies avec
l’âge qui nous permette de retenir avec l’âge beaucoup plus d’informations
 Répétition : répétition mentale ou vocale, ou une répétition de
mouvements
 Organisation : classer des idées, objets ou mots en catégories pour les
mémoriser. Cette stratégie de regroupement se raffine avec l’exercice

36

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

d’une activité particulière ou avec la connaissance d’un sujet précis


(compétence).
 Élaboration : faire des liens (élaboration) ou à imaginer des liens
(procédés mnémotechniques) entre des objets ou des connaissances.
 Recherche systématique : rechercher par étape tout ce qu’on a fait
 Automatisme : capacité de rappel d’informations ou de connaissances
provenant de la MLT sans faire appel ou à la MCT, on n’est pas en train de
traiter de l’information. Les enfants d’âges scolaires se sont amélioré en
automatisme puisqu’ils ont plus d’expérience. Les automatismes servent à
libérer la mémoire à court terme, nous sommes donc plus alertes
La période de l’adolescence : le développement physique
 Période crucial pour le développement de l’identité de soi et la capacité de l’abstrait.
L’adolescent est capable maintenant de comprendre qu’un parent c’est également un humain
(on les dé idéalise)
 Développement du système nerveux
o Surtout le lobe frontal : la synaptogenèse se développe. La conductivité est de plus en
plus rapide et efficace, les réseaux sont efficaces et c’est ce qui entrainent les
développements cognitifs
 Développement physique
o Les habitudes de vie
 Activité physique
 Recommandation : 60 minutes par jour d’intensité moyenne à
élever. 20% des jeunes canadiens le font
 Sédentarité
 Recommandation : limiter à 2 heures par jour le temps de loisir
devant un écran. 10% des jeunes canadiens le font
 Les habitudes de vies d’activé physique et de sédentarité ne sont pas vraiment
suivit par les ados
 L’importance d’une bonne qualité de sommeil : le fait d’avoir une vie plus
sédentaire perturbe la qualité de sommeil. Plus de la moitié des ados ne
dorment pas bien à cause du stress, de l’anxiété, les écrans et la lumière qui en
sont dégagés perturbent le rythme circadien de l’individu. La lumière qui
provient des écrans est comme une lumière de jour qui perturbe la production
de la mélatonine, notre système n’est pas activé pour se coucher et donc la
qualité de notre sommeil est perturbée. Si on ne dort pas bien notre système
immunitaire est moins bon, on tombe plus malade, plus sédentaire, capacité
de mémorisation va souffrir.
 Troubles alimentaires 3% des canadiens
 Boulimie
o Peur intense de prendre du poids
o Perception faussée du corps
o Cycles de boulimie et de purge : dans un lapse d’à peu près
2h la personne consomme beaucoup de calorie, sentiment de
culpabilité qui suit et la personne doit éliminer ces calories
o Sentiment de perte de contrôle pendant qu’ils consomment
les calories
 Anorexie
o Peur intense de prendre du poids
o Perception faussée du corps
o Restriction alimentaire : refus d’avoir un poids qui est santé
o Exercices ++
 Orthorexie
o Préoccupation intense de consommer des aliments
biologiques, santé

37

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

o Ils éprouvent beaucoup d’anxiété de consommer de la


nourriture qui pourrait les rendre malade
 Facteurs associés aux troubles alimentaires
o Biologie : neurotransmetteurs régulant l’appétit et l’humeur
o Socioculturel : culte de minceur comme facteur déclencheur
o Individuel : autocritique, sentiment d’impuissance,
perfectionnisme désadapté
o Familiaux : communication déficiente, conflit, rigidité et
surprotection, antécédents (il n’y a pas de famille prototype)
La période de l’adolescence : le développement cognitif
 Théorie de Piaget : période des opérations formelles (stade 4) 12 ans et plus
o Ce qui révèle du domaine des idées ou des probabilités
o Caractéristiques (5)
 Du concret à l’abstrait : la pensée opère sur des propositions abstraites,
manipuler des idées
 Du réel au possible : envisager toutes les possibilités d’une situation. il peut
envisager la vie qu’il aimerait avoir. Souvent il va se rendre compte qu’il y a
un écart entre sa vie idéale et sa vie réel qui pourrait les motiver, espoir,
stresser Les causes qui pourraient expliquer un accident de voiture
 Conséquences à long terme : envisager les conséquences à long terme des
décisions prises aujourd’hui, pas encore parfait mais c’est un début
 Résolution systémique des problèmes : pensée plus systématique et
méthodique. Mal réussit mon examen de math, je vais étudier plus la
prochaine fois. On fait varier une variable à la fois, il est beaucoup plus
logique pour comprendre le pourquoi des choses, il envisage les facteurs qui
pourraient contribuer à un problème et il envisage des solutions
 Logique déductive : à partir d’un principe général, arriver à une application
particulière. Tous les fruits poussent sur des arbres, si une orange c’est un
fruit alors l’orange pousse sur les arbres. Les enfants plus jeunes ne
comprennent pas cette logique-là
 Existe-t-il vraiment un changement ?
o Étude de Susan Martorano (1977)
 Échantillon de 20 filles : 6e année du primaire, 2e et 4e années du secondaire,
1ère année du collège
 Le pendule : déterminer les facteurs qui influencent la rapidité de l’oscillation
du pendule
 La balance : déterminer le penchement de la balance en fonction des poids et
de leurs positions
o Changement important entre 13 et 15 ans
 Théorie de Piaget à l’épreuve des faits – recherches contemporaines
 Les conclusions de Piaget sur les capacités de la pensée opératoire
formelle des adolescents étaient trop optimistes (même pas 60% des
jeunes qui avaient la bonne réponse), contrairement à ses
conclusions trop pessimistes sur des capacités des jeunes enfants.
 Est-ce que tous les individus atteignent la période des opérations formelles ? Oui
o Selon les psychologues du développement :
 Tout le monde a le potentiel d’avoir une pensée qui est abstraite, c’est juste
que plus on l’utilise plus on maitrise ces capacités-là
 Tous les adolescents et les adultes auraient une capacité de logique formelle
 Toutefois, seulement ceux qui l’utilisent dans leur quotidien (ex., exigence des
études supérieures) en maitriseraient vraiment l’usage

38

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)


lOMoARcPSD|7669432

39

Téléchargé par felipe leon (felipeleonc@gmail.com)

Vous aimerez peut-être aussi