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Murs Porteur

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Présenter par: Professeur:

-TIAIBA Soraya -M. BENAOUINA


-BOUZIDI Messaouda
Ce sont des éléments porteurs verticaux, de section
droite ou oblique, plus longs que larges, assurant à la
fois, la fonction de support et de remplissage. Ils sont
constitués par un assemblage, à joint de mortier,
d'éléments en blocs; pleins ou creux, de béton, de
brique ou de pierre, à simple paroi ou à double paroi.

Les murs porteurs doivent satisfaire deux conditions


essentielles:

1- Condition de résistance pour supporter leur poids propre, les


charges permanentes, les surcharges d'exploitation et les autres
actions,
2- Condition d'isolation thermique et phonique.
II Dénominations des murs porteurs
d'après leurs emplacements:
On distingue fig. 01:
A- Les murs enterrés (fig. 01 a):
Il s'agit des murs de caves ou de sous-sol. Ils doivent résister aux efforts
suivants:
Efforts de compression venant des charges et surcharges qu'ils reçoivent,
Efforts dus à la poussée des terres extérieures, comme le ferait un mur de
soutènement. Mais, contrairement à ce dernier, le mur de cave bénéficie de
la charge verticale du bâtiment et de la butée de la dalle sur sous-sol.
Les murs de caves sont soumis à
l'humidité du terrain, ce qui
nécessite des dispositions
spéciales et l'utilisation des
matériaux peu poreux (éviter la
brique par exemple). Pour ces
raisons, les murs de caves sont
exécutés en béton, en agglomérés
Figure N°01 de béton ou en pierres naturelles
peu poreuses.
B- Les murs en élévation (fig. 01 b et fig. 02):

- Les murs de façades (Fig. 02a):


Appelés aussi murs extérieurs, murs
goutterots ou murs pignons. Ils
supportent leur poids propre et une
partie des charges et surcharges
d'exploitation. Ils doivent offrir
certaines qualités sur le plan de
Figure N°01 l'isolation thermique et phonique et de
la résistance aux intempéries. Enfin,
ces murs doivent répondre à certains
critères esthétiques.
Ils sont exécutés en pierres naturelles,
en béton armé ou non, en briques
porteuses, en briques de béton
cellulaire.
On distingue: Le mur monolithique et
le mur composé.

Figure N°02
- Les murs de refends (Fig. 02b):
Ce sont des murs porteurs transversaux ou longitudinaux situés à
l'intérieur de l'ouvrage. Ils servent d'appuis intermédiaires permettant de
réduire la portée des planchers.

Les charges qui leur sont


transmises sont plus élevées
que celles supportées par les
murs de façades. Souvent, ils
participent au contreventement
de l'ouvrage (la reprise des
forces horizontales dues aux
actions climatiques ou
sismiques).

Figure N°02
- Les murs mitoyens (Fig. 02C):

Ce sont des murs construits en chevauchement sur


une limite de propriété. Ils séparent deux bâtiments
contigus. Les appuis ne doivent pas dépasser la limite
des propriétés.

Figure N°02
- Les murs d'échiffre (Fig. 02d):

Ils sont destinés à supporter l'escalier. Souvent, ils


font partie intégrante de la structure porteuse. Ils
doivent être réalisés avec des matériaux résistants au
feu.

Figure N°02
Les murs mitoyens d'appartements (Fig. 02e):

- Ce sont des murs porteurs qui séparent deux


appartements d'un même immeuble.

Figure N°02
Constitutions des murs porteurs:
D'après leurs constitutions, on distingue les murs
porteurs suivants:
A- Murs en maçonnerie:
Ce sont des murs réalisés à partir de pierres naturelles, de briques
de terre cuite ou de brique de ciment, bourdés généralement au
mortier de ciment et dont les joints verticaux sont décalés d'assise
en assise, ce qui permet d'obtenir une cohésion du mur et une
meilleure répartition et transmission des charges (Fig. 03). on
distingue:

Fig. 03 : Le mortier et la répartition des charges


- Murs en pierres naturelles (Fig. 04):
La position de la pierre détermine des noms
différents, il en est de même de ses faces. Comme
le montre la figure N°04 :

Fig. 04 : Mur en pierre naturelle


- Murs en moellons de pierre (Fig. 05) :

Ouvrages essentiellement constitués avec des


éléments de pierres constitués de petits blocs
irréguliers qui sont enchevêtrés dans tous les
sens et bien enrobés de mortier pour qu'un
contact direct ne s'établisse entre eux.

Fig. 05 : Mur en moellons de pierre


- Murs en pierre de taille (Fig. 06):

Ouvrages constitués de blocs de pierre d'une certaine


importance taillés avec une certaine précision et empilés les
uns sur les autres d'une manière régulière. Le volume d'une
pierre de taille dépasse 1/15 m3 et certaines arêtes
atteignent 60 cm et 70 cm de longueur. Les joints sont très
petits et la surface des parements est souvent beaucoup
plus importante que dans le type de maçonnerie précédent.

Fig. 06 : Murs en pierre de taille


B- Murs en briques de terre cuite:
Les briques se présentent sous deux formes:

Brique pleine (Fig. 07):


C'est la plus ancienne. Elle est, actuellement, utilisée pour la
construction des cheminées et l'esthétique des façades. Elle
porte de grande charge et possède une bonne isolation
thermique et phonique.

Fig. 07 : Mur en Briques pleines


Brique perforée (Fig. 08):
C'est une brique percée de trous perpendiculaires au plan
de pose. La surface des vides est inférieure à la surface des
pleins. Isolante et relativement légère, de maniement facile,
elle est utilisée pour les murs extérieurs et de refends. Ce
type de briques n'existe pas en Algérie.

Fig. 08 : Mur en Briques perforées


-Brique creuse (Fig. 09) :

Elle ne doit pas être utilisée pour des murs porteurs de plus
d'un niveau. Les trous sont placés horizontalement,
parallèlement au plan de pose. La surface des vides est
supérieure à celle des pleins. Les trous peuvent être au
nombre de 3, 6, 9 et 12.

Fig. 09 : Mur en Briques creuses


-Murs en blocs de béton creux:

Appelés aussi parpaings (Fig. 10). Ces éléments sont


fabriqués par l'entreprise de gros œuvres sur le chantier.
Ils sont lourds à manier et d'isolation thermique
moyenne.

Fig. 10 : Bloc de parpaing


C- Murs en béton armé (béton banché) (Fig. 11):
Les murs en béton armé sont mis en œuvre au chantier en versant du
béton dans un moule (coffrage) construit selon la forme et les dimensions
à donner au mur. Ils sont très utilisés comme mur de soutènement des
terres en cave ou en sous-sol. Leur emploi en élévation a pris une
certaine importance depuis quelques années grâce à la mise au point de
banches pratiques (plaques métalliques). L'épaisseur du mur en béton
banché doit être de 15 à 30 cm avec 5 cm d'enrobage.

Fig. 11 : Murs en béton banché (Mur voile)


D- Murs composés (Fig. 12):
Ils sont constitués de plusieurs parois en matériaux divers, souvent
séparés par des vides, remplis éventuellement par un matériau
isolant.

Fig. 12 : Murs composés


3- Épaisseur des murs porteurs:

L'épaisseur dépend de ce qui suit:


-Les charges et surcharges qu'ils supportent,
-Les exigences de l'isolation thermique et phonique.
Si A est l'épaisseur du mur, on a:

Q  ch arg e totale par mètre linéaire du mur  kg 


A cm  
 mur kg / cm   100
3

(A) est l'épaisseur minimale que doit avoir un mur porteur pour que
la stabilité de la construction soit assurée. A cela, il faut ajouter le
calcul de l'isolation phonique et thermique.
III- Conclusion:
Détail d'un mur porteur en double cloison:

Fig. 14 : Détail de
l’enduit extérieur
pour murs de
façades
(Ech : 1/1)
Fig. 13 : Murs porteur en double cloison
(Ech : 1/10)
a. Couche mince d'accrochage qui assure l'adhérence de l'enduit au support (ép = 2 à 5 mm).
b. Couche épaisse dressée (corps d'enduit) qui permet d'obtenir une surface plane, une épaisseur
étanche (ép = 8 à 12 mm).
c. Couche de finition qui assure à la fois un rôle décoratif, une protection du corps d'enduit et un
complément d'étanchéité (ép = 5 à 7 mm).
Merci pour votre
attention

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