Physics">
LP: Technologue en Instrumentation Et Maintenance Biomédicale Institut Supérieur Des Sciences de La Santé
LP: Technologue en Instrumentation Et Maintenance Biomédicale Institut Supérieur Des Sciences de La Santé
LP: Technologue en Instrumentation Et Maintenance Biomédicale Institut Supérieur Des Sciences de La Santé
Biomédicale
Institut Supérieur des sciences de la santé
Université Hassan Premier Settat
2018-2019
Omar EL RHAZOUANI
www.omarel.net
Technologie et maintenance des
échographes et des appareils IRM
Plan général:
2
Imagerie par résonance Magnétique (IRM)
Vidéo 1
Vidéo
introductive
3
Imagerie par résonance Magnétique (IRM)
Vidéo 2
Principe
de l’IRM
4
Imagerie par résonance Magnétique (IRM)
Vidéo 3
La plus
grande IRM
au monde
5
Imagerie par résonance Magnétique (IRM)
Vidéo 4
La plus
grande IRM
au monde
6
Imagerie par résonance Magnétique (IRM)
Plan
I. Notions de physique élémentaire de résonance magnétique nucléaire (RMN)
II. Exploitation des informations présentes dans le signal RMN
III. De l'écho à l'image (notions de base)
IV. De l'écho de spin aux séquences actuelles
V. Produits de contrastes utilisés en IRM (notions)
VI. Principales méthodes d'angiographie par résonance magnétique (ARM)
VII. Principaux artefacts en IRM
Exposés: (comment préparer un exposé (vidéo))
VIII.Instrumentation en IRM 1. l'espace k ou espace de Fourier.
IX. Maintenance de l’IRM 2. Caractéristiques fréquentielles d'une image.
3. Notions sur les séquences d'écho de spin rapide (ESR) en IRM.
4. Notions sur la séquence d'écho de gradient en IRM.
Note du module: 5. Principes de bases de la maintenance de l’IRM.
❑ 30% note d’exposé
6. Pourquoi on a besoin d’un contrôle qualité en IRM.
❑ 70% note examen
7. Model de protocole de contrôle qualité en IRM (2 exposés).
➢ Examen:
8. Notions sur l’intensité acoustique et décibels (dB) avec
o 70% QCM vues dans pendant
exercice d’application .
le cours.
9. Principes de bases de la maintenance de l’échographe.
o 30% QCM autres.
10. Model de protocole de contrôle qualité en échographie. 7
Imagerie par résonance Magnétique (IRM)
Notions de physique élémentaire de résonance magnétique
nucléaire (RMN)
1. Qu'est-ce qu'un proton ?
2. Quelle est la différence entre des noyaux à nombre pair et impair de protons ?
3. Que se passe-t-il lorsqu'on place un échantillon de noyaux d'hydrogène dans un
champ magnétique intense ?
4. Quelles sont les caractéristiques de l'aimantation macroscopique 𝑴 ?
5. Qu'est-ce que la résonance magnétique nucléaire (RMN) ?
6. Que se passe-t-il, au niveau de M, pendant l'apport d'énergie ?
7. Que se passe-t-il à l'arrêt de l'onde RF de 90° (c-à-d arrêt du phénomène de
résonance) ?
8. Comment réceptionner un signal RMN ?
9. Quels sont les éléments technologiques de base permettant de générer et de
récupérer un signal RMN ?
Notions de physique élémentaire de résonance magnétique
nucléaire (RMN)
❑ Un proton est une particule de charge positive qui se situe dans le noyau d'un atome.
❑ Chaque proton effectue un mouvement de rotation axiale, appelé mouvement de précession ou spin.
❑ Le spin est symbolisé par un vecteur 𝑺 aligné sur l'axe de rotation.
❑ Toute charge en mouvement induit
autour d'elle un champ magnétique
→ Le proton ainsi a une aimantation
microscopique représentée par un
vecteur 𝝁 ayant la même direction
et le même sens que le vecteur 𝑺 .
❑ Un proton peut ainsi être assimilé à
un petit aimant ayant un pôle sud
et un pôle nord.
9
Notions de physique élémentaire de résonance magnétique
nucléaire (RMN)
10
Notions de physique élémentaire de résonance magnétique
nucléaire (RMN)
2. Quelle est la différence entre des noyaux à nombre pair et impair de protons ?
❑ Un proton est assimilé à un petit aimant caractérisé
par son vecteur d'aimantation microscopique 𝝁.
❑ Les aimantations microscopiques 𝝁 des protons dans
le noyau ont tendance à s'apparier en annulant ainsi
leurs moments magnétiques.
❑ Seuls les noyaux, à nombre impair de charges, ayant
un proton isolé (non apparié) possèdent des
propriétés magnétiques.
❑ Pour généraliser cette notion: sachant que le neutron
a aussi une 𝝁 d’environ 2/3 de celui du proton, seuls
les atomes à nombre impair de nucléons (pas
seulement de protons) possèdent un moment
magnétique intrinsèque.
❑ C’est le cas du noyau d'hydrogène (1H), du phosphore
31 (31P), du carbone 13 (13C) et de bien d'autres. Propriété magnétique d'un noyau à
11
s'apparier : Se réunir en couples nombre impair de protons.
Notions de physique élémentaire de résonance magnétique
nucléaire (RMN)
2. Quelle est la différence entre des noyaux à nombre pair et impair de protons ?
A. le proton a une masse de 1,672 623 × 10− 27 kg (1 836 fois plus petite que celle de
l’e-)
B. Le proton est composé de sous-éléments appelés gluons maintenus ensemble par
des quarks (force « forte »).
C. On distingue deux types de quarks, les up et les down possédant respectivement
une charge électrique égale à + 2/3 et à − 1/3 de celle de l'électron.
D. Le proton est constitué de deux quarks down et d'un quark up.
A. le proton a une masse de 1,672 623 × 10− 27 kg (1 836 fois plus petite que celle de
l’e-)
B. Le proton est composé de sous-éléments appelés gluons maintenus ensemble par
des quarks (force « forte »).
C. On distingue deux types de quarks, les up et les down possédant respectivement
une charge électrique égale à + 2/3 et à − 1/3 de celle de l'électron.
D. Le proton est constitué de deux quarks down et d'un quark up.
A. L'IRM étudie les propriétés magnétiques des noyaux de tous les éléments
chimiques de l’organisme.
B. L'IRM étudie les propriétés magnétocaloriques des noyaux d'hydrogène.
C. Bien qu'ils représentent 86 % de la masse corporelle, les atomes d'hydrogène
ne participent qu’à 10 % de la composition chimique de l'organisme
D. Bien qu'ils ne représentent que 10 % de la masse corporelle, les atomes
d'hydrogène participent à 86 % de la composition chimique de l'organisme
majoritairement dans les os et les protéines.
E. Bien qu'ils ne représentent que 10 % de la masse corporelle, les atomes
d'hydrogène participent à 86 % de la composition chimique de l'organisme
répartie majoritairement dans les molécules d'eau et de graisse.
Réponse 4
Choisir la(les) affirmation(s) correcte(s) :
A. L'IRM étudie les propriétés magnétiques des noyaux de tous les éléments
chimiques de l’organisme (des noyaux d'hydrogène).
B. L'IRM étudie les propriétés magnétocaloriques des noyaux d'hydrogène.
C. Bien qu'ils représentent 86 % de la masse corporelle, les atomes d'hydrogène
ne participent qu’à 10 % de la composition chimique de l'organisme
D. Bien qu'ils ne représentent que 10 % de la masse corporelle, les atomes
d'hydrogène participent à 86 % de la composition chimique de l'organisme
majoritairement dans les os et les protéines.
E. Bien qu'ils ne représentent que 10 % de la masse corporelle, les atomes
d'hydrogène participent à 86 % de la composition chimique de l'organisme
répartie majoritairement dans les molécules d'eau et de graisse.
Notions de physique élémentaire de résonance magnétique
nucléaire (RMN)
→ 𝑴 ne précesse pas
→ En pratique, une onde électromagnétique de fréquence 𝜈𝑅𝐹 cède son énergie à M si elle remplit la
condition de résonance : 𝜈𝑅𝐹 = 𝜈0 avec 𝜈0 : fréquence de résonance des protons constituant M.
L'onde électromagnétique, exprimée en mégahertz, est aussi appelée champ magnétique tournant
(𝑩𝟏 ) ou onde radiofréquence (RF).
QCM 5
Choisir la(les) affirmation(s) correcte(s) :
A. À l'état naturel, les aimantations d'un échantillon de protons d'hydrogène ont tendance à
s'annuler.
B. Lorsqu’on met ce même échantillon dans un champ électrique intense (𝑩𝟎 ), on observe la
moitié s'orienter dans le sens inverse de 𝑩𝟎 = orientation antiparallèle, et l’autre moitié,
légèrement supérieure en nombre, s'oriente dans le sens de 𝑩𝟎 = orientation parallèle.
C. Lorsqu’on met ce même échantillon dans un champ magnétique intense (𝑩𝟎 ), on observe
la moitié s'orienter dans le sens inverse de 𝑩𝟎 = orientation parallèle, et l’autre moitié,
légèrement inférieur en nombre, s'oriente dans le sens de 𝑩𝟎 = orientation antiparallèle.
D. Les quelques protons en excès au niveau parallèle verront leurs aimantations
microscopiques se multiplier pour donner naissance à une aimantation macroscopique
notée 𝑀.
E. Les quelques protons en excès au niveau parallèle verront leurs aimantations
microscopiques s'additionner pour donner naissance à une aimantation macroscopique
notée 𝑀.
Réponse 5
Choisir la(les) affirmation(s) correcte(s) :
A. À l'état naturel, les aimantations d'un échantillon de protons d'hydrogène ont tendance à
s'annuler.
B. Lorsqu’on met ce même échantillon dans un champ électrique intense (𝑩𝟎 ), on observe la
moitié s'orienter dans le sens inverse de 𝑩𝟎 = orientation antiparallèle, et l’autre moitié,
légèrement supérieure en nombre, s'oriente dans le sens de 𝑩𝟎 = orientation parallèle.
C. Lorsqu’on met ce même échantillon dans un champ magnétique intense (𝑩𝟎 ), on observe
la moitié s'orienter dans le sens inverse de 𝑩𝟎 = orientation parallèle, et l’autre moitié,
légèrement inférieur en nombre, s'oriente dans le sens de 𝑩𝟎 = orientation antiparallèle.
D. Les quelques protons en excès au niveau parallèle verront leurs aimantations
microscopiques se multiplier pour donner naissance à une aimantation macroscopique
notée 𝑀.
E. Les quelques protons en excès au niveau parallèle verront leurs aimantations
microscopiques s'additionner pour donner naissance à une aimantation macroscopique
notée 𝑀.
QCM 6
Pour répondre à cette question on va distinguer deux approches qui décrivent des
phénomènes qui ont lieu simultanément pendant l'apport d'énergie.
L'apport d'énergie par onde 𝑹𝑭 fait passer les protons de la position parallèle à la position
antiparallèle de l'énergie 𝑬𝟏 ⇒ 𝑬𝟐 .
6. Que se passe-t-il, au niveau de M, pendant
l'apport d'énergie ?
▪ Approche vectorielle
❑ Pendant l'application de l'onde RF, le vecteur 𝑴 va s'éloigner de l’axe 𝑩𝟎 .
❑ Cette bascule est définie par une valeur angulaire (en degré ou radian).
❑ Plus l'onde RF est prolongée ou intense, plus l'angle de bascule formé par 𝑴 et
𝑩𝟎 est important.
❑ Cette bascule de 𝑴 ne s'effectue pas linéairement, elle est accompagnée d’un
mouvement de précession de 𝑴 (autour de 𝑩𝟎 ) à la fréquence de l'onde RF.
▪ Approche vectorielle
Lorsque l’aimantation 𝑴 subisse une
impulsion RF de 90° (RF90°), la déviation de
𝑴 est caractérisée par :
➢ l'absence d'aimantation longitudinale 𝑴𝒁 ;
➢ présence unique de la composante
magnétique transversale 𝑴𝒙𝒚 .
❑ Relaxation longitudinale
o D'un point de vue quantique, il y a retour
des protons au niveau de basse énergie 𝑬𝟏 .
o Ce retour des spins s'accompagne d'une
libération d'énergie thermique, au milieu
moléculaire environnant → On parle alors
de relaxation spin-réseau.
❑ Relaxation longitudinale
o A chaque tissu correspond un 𝑻𝟏 donné.
o Cela veut dire que chaque environnement
moléculaire a une relaxation spin-réseau propre
qui dépend du calibre des molécules du milieu .
→ l'échange d'énergie sera plus élevé dans un
milieu composé de grosses molécules.
❑ Relaxation transversale
o Conjointement à la réapparition de 𝑴𝒛 , on
observe une disparition progressive de 𝑴𝒙𝒚 .
o Celle-ci est due aux déphasages progressifs
des spins, suite à l’interaction spin-spin, qui
dépend du tissu étudié → on parle alors de
relaxation spin-spin.
o les courbes de relaxation transversale ont une
allure exponentielle décroissante qui dépend
du tissu étudié selon une constante de temps
𝑻𝟐 .
o 𝑻𝟐 est le temps qu’il faut à 𝑴𝒙𝒚 pour
retrouver 37 % de sa valeur initiale, ou temps
qui correspond à une décroissance de 63 %
de 𝑴𝒙𝒚 .
o Contrairement à 𝑻𝟏 , 𝑻𝟐 ne dépend pas de
𝑩𝟎 .
Relaxation transversale (spin–spin) caractérisée par une constante de temps 𝑻𝟐 .
7. Que se passe-t-il à l'arrêt de l'onde RF de 90° (c-à-d arrêt du phénomène de résonance) ?
A. Les informations que nous donne le 𝑴 sont étroitement liées aux temps de
relaxation 𝑻𝟏 et 𝑻𝟐 qui permettent de différencier entre les champs magnétiques.
B. Après l’impulsion RF, 𝑴𝒙𝒚 décrit une spirale décroissante dans le plan
transversal, ce qui fait apparaître un champ magnétique tournant qui
disparaît dans le temps.
C. Ce champ magnétique peut être interceptée, par induction d’une bobine
conductrice (ex. : solénoïde en cuivre dont l'axe est ┴ à 𝑩𝟎 ), sous forme d’un
signal électrique. Elle est dite aussi « bobine réceptrice ou antenne ».
D. Le signal électrique prend la forme d'une sinusoïde amortie caractéristique de
la relaxation longitudinale de 𝑴, on parle de courbe de précession libre ou
free induction decay (FID).
E. Lorsqu’on relie les sommets de chaque alternance positive de la FID, on
obtient théoriquement la courbe de relaxation 𝑻𝟏 .
Réponse 19
Choisir la(les) affirmation(s) correcte(s) :
A. Les informations que nous donne le 𝑴 sont étroitement liées aux temps de
relaxation 𝑻𝟏 et 𝑻𝟐 qui permettent de différencier entre les champs magnétiques
(tissus).
B. Après l’impulsion RF, 𝑴𝒙𝒚 décrit une spirale décroissante dans le plan
transversal, ce qui fait apparaître un champ magnétique tournant qui
disparaît dans le temps.
C. Ce champ magnétique peut être interceptée, par induction d’une bobine
conductrice (ex. : solénoïde en cuivre dont l'axe est ┴ à 𝑩𝟎 ), sous forme d’un
signal électrique. Elle est dite aussi « bobine réceptrice ou antenne ».
D. Le signal électrique prend la forme d'une sinusoïde amortie caractéristique de
la relaxation longitudinale de 𝑴, on parle de courbe de précession libre ou
free induction decay (FID).
E. Lorsqu’on relie les sommets de chaque alternance positive de la FID, on
obtient théoriquement la courbe de relaxation 𝑻𝟏 (décroissance 𝑻𝟐 ).
QCM 20
Choisir la(les) affirmation(s) correcte(s) :
𝑴𝒛 𝑻𝟏
TE et TR sur les informations 𝑻𝟏 et 𝑻𝟐 4. Quelle est l'influence des paramètres TE et TR sur les informations 𝑻𝟏 et 𝑻𝟐
contenues dans l'écho ?
5. Comment utiliser le TR et le TE pour pondérer l'écho soit en 𝑻𝟐 soit en 𝑻𝟏 ?
contenues dans l'écho ? 6. Quelles informations contiennent le signal RMN si l'on ne pondère ni en 𝑻𝟏 ,
ni en 𝑻𝟐 ? ⇒ pondération en densité protonique (DP)
7. Quel est le bilan des paramétrages en écho de spin?
8. Quels sont les principaux contrastes?
De la figure ci-contre:
➢ Pour TE très court, les différences de 𝑴𝒙𝒚
entre les tissus n'ont pas le temps d’apparaître.
L’echo n’aura pas de contraste en 𝑻𝟐 .
➢ Pour TE long, les différences de 𝑴𝒙𝒚 entre les
tissus ont le temps d’apparaître. Il y aura donc
un contraste en 𝑻𝟐 un TE long permet de
pondérer le signal en 𝑻𝟐 .
➢ Pour TE très long, 𝑴𝒙𝒚 des tissus atteindra des
valeurs si faible qu’il y aura plus de signal
disponible.
A. Pour TR court, pas de temps suffisant pour retrouver le max. et donc pas la
même 𝑴𝒛 . Au cycle suivant, il y aura un bon contraste en 𝑻𝟏 .
B. Pour TE très court, les différences de 𝑴𝒙𝒚 entre les tissus n'ont pas le
temps d’apparaître. L’écho n’aura pas de contraste en 𝑻𝟐 .
C. Pour TR long, les différences de 𝑴𝒙𝒚 entre les tissus ont le temps
d’apparaître. Il y aura donc un contraste en 𝑻𝟐 un TE long permet de
pondérer le signal en 𝑻𝟐 .
D. TE long ⇒ ne pondère pas en 𝑻𝟐 .
E. TE court ⇒ pondère directement l'écho en 𝑻𝟐 .
Réponse 25
Choisir la(les) affirmation(s) correcte(s) :
A. Pour TR court, pas de temps suffisant pour retrouver le max. et donc pas la
même 𝑴𝒛 . Au cycle suivant, il y aura un bon contraste en 𝑻𝟏 .
B. Pour TE très court, les différences de 𝑴𝒙𝒚 entre les tissus n'ont pas le
temps d’apparaître. L’écho n’aura pas de contraste en 𝑻𝟐 .
C. Pour TR long, les différences de 𝑴𝒙𝒚 entre les tissus ont le temps
d’apparaître. Il y aura donc un contraste en 𝑻𝟐 un TE long permet de
pondérer le signal en 𝑻𝟐 .
D. TE long ⇒ ne pondère pas en 𝑻𝟐 .
E. TE court ⇒ pondère directement l'écho
en 𝑻𝟐 .
1. Quelles informations principales sont contenues dans un signal RMN ?
2. Comment obtenir un signal contenant des informations en 𝑻𝟐 « vraies » ?
❑ L'intérêt de l'IRM est d'obtenir des images permettant de comparer les différences de relaxation
𝑻𝟏 et 𝑻𝟐 des différents tissus.
❑ Pour cela, il est nécessaire de ne privilégier qu’une seule information : soit l'image est
pondérée en 𝑻𝟏 , soit elle est pondérée en 𝑻𝟐 .
en densité protonique (DP) 6. Quelles informations contiennent le signal RMN si l'on ne pondère ni en 𝑻𝟏 ,
ni en 𝑻𝟐 ? ⇒ pondération en densité protonique (DP)
7. Quel est le bilan des paramétrages en écho de spin?
8. Quels sont les principaux contrastes?
La pondération de l’image en densité protonique (DP) revient au choix d'un TR long et d'un
TE court. Ce choix contient des informations concernant la quantité de protons d'hydrogène
présente dans chaque tissu.
❑ Plus un tissu contient de protons, plus il
aura un signal élevé.
❑ La connaissance de la teneur en
hydrogène des différents tissus permet
d'estimer les contrastes attendus sur des
images pondérées en DP.
Coupes transversales cérébrales passant par le splénium du corps calleux. L'observation du signal
du LCS et des substances cérébrales (blanche et grise) permet de différencier les trois pondérations
de base (𝑻𝟏 , 𝑻𝟐 et DP) et d'identifier la mise en place d'une suppression liquidienne (T2-FLAIR).
QCM 26
❑ Nous avons vu jusqu'ici comment générer et pondérer (𝑻𝟏 , 𝑻𝟐 et DP) un signal RMN
qui sera intégré, par une antenne, sous forme de signal électrique analysable.
À l'arrêt du gradient :
codage de phase
❑ Il est important de préciser à ce stade que l'onde RF (qui donne un signal RMN mesurable) est
caractérisée par sa fréquence centrale (𝒇𝑹𝑭 ) et par sa bande passante (𝑩𝑷𝑹𝑭 )
❑ Toute image numérique (coupe IRM, photographie…) peut être représentée de manière fréquentielle
(espace k).
❑ On distingue ainsi le domaine spatial (image) du domaine fréquentiel (espace k).
❑ Le passage d'un domaine à un autre est possible au travers d'une transformée de Fourier.
→ En IRM, on commence par remplir le plan de fourrier (domaine fréquentiel ), puis par
l'intermédiaire d'une transformée de Fourier on construit l’image IRM.
Qu’est ce que c’est que alors un plan de fourrier ?
❑ Une image est composée à la fois d'informations globales (visibles de « loin ») et de détails (visibles de « près »).
❑ L'aspect global d'une image représente son contraste (il correspond aux basses fréquences de l'image).
❑ Les détails correspondent aux hautes fréquences de l’image.
→ Le plan de Fourier est un tableau qui classe ces informations fréquentielles selon deux axes 𝑲𝒙 et 𝑲𝒚 .
Les basses fréquences, transportant le contraste de l'image sont situées au centre du plan de Fourier.
Les hautes fréquences représentant ses détails sont contenues dans la périphérie du plan de Fourier
(voir figure suivante).
4. Comment passer de la coupe à l'image ?
(remplissage linéaire du plan de Fourier)
Une image étant caractérisée par ses deux dimensions (x et y), il faut
extraire les fréquences spatiales contenues dans le signal selon ces deux
directions (𝑲𝒙 et 𝑲𝒚 ). On doit ainsi, pour remplir le plan de Fourier,
effectuer une double analyse du signal :
o l'une selon l'axe x ;
o l'autre selon l'axe y.
On réalise alors une double transformée de Fourier (DTF ou 2TF).
➢ Adressage temporo-fréquentiel ;
➢ Adressage spatio-fréquentiel ;
événements? 5.
6.
Bilan chronologique des événements?
Comment calculer les temps d'acquisition (remplissage linéaire de l'espace k) ?
7. Comment obtenir plusieurs coupes ?
NB: Notons que dans cette formule n’informe pas sur le nombre de coupes créées. Elle
permet seulement de connaître le temps d'acquisition d'une seule coupe !
1. Comment trier les informations ?
2. Qu'est-ce qu'un gradient de champ magnétique ?
7. Comment obtenir plusieurs coupes ? 3.
4.
Comment individualiser une tranche à l'aide d’un gradient de sélection de coupe?
Comment passer de la coupe à l'image ? (remplissage linéaire du plan de Fourier)
5. Bilan chronologique des événements?
6. Comment calculer les temps d'acquisition (remplissage linéaire de l'espace k) ?
7. Comment obtenir plusieurs coupes ?
A. Pour effectuer un codage spatial du signal, il faut faire correspondre à chaque écho :
un plan de coupe et des informations de phase et de fréquence qui transportent les
informations spatiales des axes x et y.
B. Le gradient de sélection de coupe est le premier gradient appliqué. Il permet, par
codage de fréquence, d'extraire le signal RMN correspondant à un plan précis du
volume.
C. Le deuxième gradient utilisé est le gradient de phase. Il est appliqué entre l'onde
RF et l'écho. Il sélectionne la ligne de l'espace k qu'ira remplir l'écho.
D. Le dernier gradient mis en place est le gradient de lecture. Il est appliqué pendant
l'écho, de manière à ce que le sommet du signal coïncide avec le centre de l'espace
k.
E. Cette manière de coder l'espace est la plus utilisée, elle est connue sous le nom de
remplissage volumique de l'espace k.
Réponse 34
A. Pour effectuer un codage spatial du signal, il faut faire correspondre à chaque écho :
un plan de coupe et des informations de phase et de fréquence qui transportent les
informations spatiales des axes x et y.
B. Le gradient de sélection de coupe est le premier gradient appliqué. Il permet, par
codage de fréquence, d'extraire le signal RMN correspondant à un plan précis du
volume.
C. Le deuxième gradient utilisé est le gradient de phase. Il est appliqué entre l'onde
RF et l'écho. Il sélectionne la ligne de l'espace k qu'ira remplir l'écho.
D. Le dernier gradient mis en place est le gradient de lecture. Il est appliqué pendant
l'écho, de manière à ce que le sommet du signal coïncide avec le centre de l'espace
k.
E. Cette manière de coder l'espace est la plus utilisée, elle est connue sous le nom de
remplissage volumique (linéaire) de l'espace k.
QCM 35
Exposés:
1. l'espace k ou espace de Fourier.
2. Caractéristiques fréquentielles d'une image.
3. Notions sur les séquences d'écho de spin rapide (ESR)
en IRM.
4. Notions sur la séquence d'écho de gradient en IRM.
5. Principes de bases de la maintenance de l’IRM.
6. Pourquoi on a besoin d’un contrôle qualité en IRM.
7. Model de protocole de contrôle qualité en IRM (2
exposés).
8. Notions sur l’intensité acoustique et décibels (dB) avec
exercice d’application .
9. Principes de bases de la maintenance de l’échographe.
10. Model de protocole de contrôle qualité en échographie.
I. Notions de physique élémentaire de résonance magnétique nucléaire (RMN)
Produits de contrastes utilisés en IRM II.
III.
Exploitation des informations présentes dans le signal RMN
De l'écho à l'image (notions de base)
❑ Les PC non spécifiques sont utilisés dans la majorité des injections réalisées en IRM. Ils sont administrés
par voie veineuse.
❑ On utilise des ions de gadolinium qui possèdent sept électrons célibataires capables de perturber de
manière significative le champ magnétique local.
❑ Ces ions étant très toxiques pour l'organisme, ils sont associés à des molécules complexes (chélates)
assurant leur tolérance : on parle alors de chélates de gadolinium ou plus généralement de produits
paramagnétiques.
❑ La posologie standard par voie intraveineuse est de 0,2 mL/kg.
Vidéo:
Ferromagnétisme
Paramagnétisme
Diamagnétisme
Produits de contrastes utilisés en IRM (notions)
1. Principe de base
2. Produits de contraste paramagnétiques non spécifiques
3. Produits de contraste spécifiques
A. Tout comme les produits de contraste iodés utilisés en TDM, l'action des produits
de contraste utilisés en IRM est indirecte.
B. Les produits de contraste utilisés en IRM sont basés sur des atomes possédant un
moment magnétique capable de perturber l'aimantation des protons
d'hydrogène environnants, ce qui provoque une décélération des relaxations 𝑻𝟏
et 𝑻𝟐 .
C. En utilisant un produit de contraste en IRM, en pondération 𝑻𝟏 : on observe une
augmentation de signal des tissus concernés ;
D. En utilisant un produit de contraste en IRM, en pondération 𝑻𝟐 : on observe une
diminution du signal des tissus concernés.
E. Les affirmations C et D sont correctes.
Réponse 36
A. Tout comme les (Contrairement aux) produits de contraste iodés utilisés en TDM,
l'action des produits de contraste utilisés en IRM est indirecte.
B. Les produits de contraste utilisés en IRM sont basés sur des atomes possédant un
moment magnétique capable de perturber l'aimantation des protons
d'hydrogène environnants, ce qui provoque une décélération (accélération) des
relaxations 𝑻𝟏 et 𝑻𝟐 .
C. En utilisant un produit de contraste en IRM, en pondération 𝑻𝟏 : on observe une
augmentation de signal des tissus concernés ;
D. En utilisant un produit de contraste en IRM, en pondération 𝑻𝟐 : on observe une
diminution du signal des tissus concernés.
E. Les affirmations C et D sont correctes.
QCM 37
A. Les produits de contraste non spécifiques sont utilisés dans la majorité des
injections réalisées en IRM. Ils sont administrés par voie orale.
B. Dans les produits de contraste non spécifiques on utilise des ions de gadolinium qui
possèdent sept électrons couplés capables de perturber de manière significative le
champ magnétique local.
C. Les ions de gadolinium étant très toxiques pour l'organisme, ils sont associés à des
molécules complexes (chélates) assurant leur tolérance : on parle alors de chélates
de gadolinium ou plus généralement de produits paramagnétiques.
D. Les produits de contraste spécifiques sont caractérisés par leur pharmacocinétique.
E. Les produits de contraste spécifiques sont dédiés à l'exploration de certains organes
et utilisent des molécules complexes (oxydes de fer associés à du polysaccharide)
visant à obtenir pour la plupart d'entre eux un effet 𝑻𝟐 (ou 𝑻𝟏 ∗).
Réponse 37
A. Les produits de contraste non spécifiques sont utilisés dans la majorité des
injections réalisées en IRM. Ils sont administrés par voie orale (veineuse).
B. Dans les produits de contraste non spécifiques on utilise des ions de gadolinium qui
possèdent sept électrons couplés (célibataires) capables de perturber de manière
significative le champ magnétique local.
C. Les ions de gadolinium étant très toxiques pour l'organisme, ils sont associés à des
molécules complexes (chélates) assurant leur tolérance : on parle alors de chélates
de gadolinium ou plus généralement de produits paramagnétiques.
D. Les produits de contraste spécifiques sont caractérisés par leur pharmacocinétique.
E. Les produits de contraste spécifiques sont dédiés à l'exploration de certains organes
et utilisent des molécules complexes (oxydes de fer associés à du polysaccharide)
visant à obtenir pour la plupart d'entre eux un effet 𝑻𝟐 (ou 𝑻𝟏 ∗).
I. Notions de physique élémentaire de résonance magnétique nucléaire (RMN)
Principales méthodes d'angiographie II.
III.
Exploitation des informations présentes dans le signal RMN
De l'écho à l'image (notions de base)
❑ L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium permet d'étudier efficacement la quasi-totalité des
vaisseaux quelle que soit la vitesse du flux.
❑ Elle utilise les propriétés du gadolinium à rehausser le signal 𝑻𝟏 du sang circulant.
❑ Elle consiste à réaliser l'acquisition au moment précis où le bolus de gadolinium, injecté par voie
veineuse, passe dans les vaisseaux à explorer.
Distinction temporelle et visuelle entre une acquisition ARM-Gado en phase artérielle et une acquisition
en phase veineuse.
Principales méthodes d'angiographie par résonance magnétique (ARM)
1. Étude des vaisseaux en ARM
2. Angiographie par injection de gadolinium (ARM-Gado)
3. Angiographie par temps de vol
4. Angiographie par contraste de phase (notions)
3. Angiographie par temps de vol
Phénomène d'entrée de coupe : en se servant de séquences d'écho de gradient à temps de répétition court, on sature
l'ensemble des protons du plan de coupe afin que seuls les protons circulants soient à l'origine d'un signal mesurable.
Principales méthodes d'angiographie par résonance magnétique (ARM)
1. Étude des vaisseaux en ARM
2. Angiographie par injection de gadolinium (ARM-Gado)
3. Angiographie par temps de vol
4. Angiographie par contraste de phase (notions)
4. Angiographie par contraste de phase (notions)
❑ L'angiographie par contraste de phase (ARM-CP) permet également de visualiser les vaisseaux sans injecter de
gadolinium.
❑ Cette technique particulièrement adaptée à l'étude des sinus cérébraux est complémentaire à l'ARM-TOF.
❑ Le ARM-CP agit sur le comportement des phases des spins stationnaires et mobiles par application d’un gradient
de champ bipolaire (deux lobes de même surface, mais de polarité opposée).
➢ Dans le cas des spins stationnaires, Aucun
déphasage. le premier lobe va provoquer un
déphasage qui sera compensé par l'application du
deuxième lobe de polarité inverse.
➢ Dans le cas des spins mobiles, les déphasages ne sont
pas linéaires du fait de leur mvt. L'application du
deuxième lobe, ne compensera que
partiellement les déphasages du premier lobe. --
→ Un déphasage résiduel persistera donc à la fin
du cycle, mettant en évidence le phénomène de
flux.
A. L'étude des vaisseaux en ARM est possible de deux manières distinctes : soit on
injecte un produit de contraste dans la circulation sanguine, soit on exploite les
phénomènes de flux propres à chaque vaisseau.
B. L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium permet d'étudier efficacement la
quasi-totalité des vaisseaux quelle que soit la vitesse du flux.
C. L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium utilise les propriétés du
gadolinium à rehausser le signal 𝑻𝟏 du sang circulant.
D. L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium consiste à réaliser l'acquisition
au moment précis où le bolus de gadolinium, injecté par voie artérielle, passe
dans les vaisseaux à explorer.
E. L'ARM avec injection intramusculaire de gadolinium consiste à réaliser l'acquisition
au moment précis où le bolus de gadolinium, injecté par voie veineuse, passe
dans les vaisseaux à explorer.
Réponse 38
A. L'étude des vaisseaux en ARM est possible de deux manières distinctes : soit on
injecte un produit de contraste dans la circulation sanguine, soit on exploite les
phénomènes de flux propres à chaque vaisseau.
B. L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium permet d'étudier efficacement la
quasi-totalité des vaisseaux quelle que soit la vitesse du flux.
C. L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium utilise les propriétés du
gadolinium à rehausser le signal 𝑻𝟏 du sang circulant.
D. L'ARM avec injection intraveineuse de gadolinium consiste à réaliser l'acquisition
au moment précis où le bolus de gadolinium, injecté par voie artérielle
(veineuse), passe dans les vaisseaux à explorer.
E. L'ARM avec injection intramusculaire (intraveineuse) de gadolinium consiste à
réaliser l'acquisition au moment précis où le bolus de gadolinium, injecté par
voie veineuse, passe dans les vaisseaux à explorer.
QCM 39
A. L'angiographie par temps de vol ou time of flight (ARM-TOF) est une technique très efficace pour
étudier les artères du cercle artériel cérébral (polygone de Willis) sans injection de produit de
contraste.
B. L'ARM-TOF exploite le phénomène d'entrée de coupe, qui engendre un rehaussement du signal
des flux circulants.
C. En IRM, Certains vaisseaux ont tendance à apparaître spontanément en hypersignal. En
s'intéressant davantage à ces rehaussements spontanés, on conclue que ce phénomène est lié à
trois paramètres : la vitesse du flux sanguin, l'épaisseur de la tranche excitée, la valeur du TR.
D. En IRM, Certains vaisseaux ont tendance à apparaître spontanément en hypersignal. En
s'intéressant davantage à ces rehaussements spontanés, on conclue que ce phénomène est lié
à trois paramètres : la vitesse du flux sanguin, l'épaisseur de la tranche excitée, la valeur du
TE.
E. En IRM, Certains vaisseaux ont tendance à apparaître spontanément en hyposignal. En
s'intéressant davantage à ces rehaussements spontanés, on conclue que ce phénomène est lié
à trois paramètres : la vitesse du flux sanguin, l'épaisseur de la tranche excitée, la valeur du
TE.
Réponse 39
A. L'angiographie par temps de vol ou time of flight (ARM-TOF) est une technique très efficace pour
étudier les artères du cercle artériel cérébral (polygone de Willis) sans injection de produit de
contraste.
B. L'ARM-TOF exploite le phénomène d'entrée de coupe, qui engendre un rehaussement du signal
des flux circulants.
C. En IRM, Certains vaisseaux ont tendance à apparaître spontanément en hypersignal. En
s'intéressant davantage à ces rehaussements spontanés, on conclue que ce phénomène est lié à
trois paramètres : la vitesse du flux sanguin, l'épaisseur de la tranche excitée, la valeur du TR.
D. En IRM, Certains vaisseaux ont tendance à apparaître spontanément en hypersignal. En
s'intéressant davantage à ces rehaussements spontanés, on conclue que ce phénomène est lié
à trois paramètres : la vitesse du flux sanguin, l'épaisseur de la tranche excitée, la valeur du TE
(TR).
E. En IRM, Certains vaisseaux ont tendance à apparaître spontanément en hyposignal
(hypersignal). En s'intéressant davantage à ces rehaussements spontanés, on conclue que ce
phénomène est lié à trois paramètres : la vitesse du flux sanguin, l'épaisseur de la tranche
excitée, la valeur du TE (TR).
QCM 40
Exemples d’artefacts métalliques (flèches) liés à la présence d'une valve de dérivation (A), d'implants dentaires (B).
3. Artefacts liés à la présence de métal
4. Artefacts de repliement
L'image repliée (A) est corrigée par une augmentation de la taille du champ de vue (B).
7. Artefacts de troncature
L’ artefact de troncature se manifeste sous forme d'oscillations de
signal de part et d'autre d'une zone de transition brusque du signal.
A. Artefacts de repliement a lieu Lorsque l'objet étudié est plus grand que le champ de vue
(FOV), on voit apparaître sur l'image reconstruite les parties « hors champ » des côtés
controlatéraux le long de l’axe d'application du codage de phase.
B. Artefacts de déplacement chimique de type 1 se manifeste dans le sens du
codage de fréquence par l'apparition de bandes en hyper- et en hyposignal au
niveau d'une interface graisse–eau.
C. L’Artefact de déplacement chimique de type 2 = artefacts d'opposition de phase, se
présente sous forme d'une ligne noire qui borde les organes comme si on les avait
contourés au stylo noir
D. La ligne noire qui borde les organes résulte d'une opposition de phase entre les
protons d'hydrogène de l'eau et de la graisse situés à l'intérieur de pixels formant
la frontière entre une structure graisseuse et un organe plein.
E. Toutes les affirmations sont fausses.
Réponse 43
Choisir la(les) affirmation(s) incorrecte(s) :
A. Artefacts de repliement a lieu Lorsque l'objet étudié est plus grand que le champ de vue
(FOV), on voit apparaître sur l'image reconstruite les parties « hors champ » des côtés
controlatéraux le long de l’axe d'application du codage de phase.
B. Artefacts de déplacement chimique de type 1 se manifeste dans le sens du
codage de fréquence par l'apparition de bandes en hyper- et en hyposignal au
niveau d'une interface graisse–eau.
C. L’Artefact de déplacement chimique de type 2 = artefacts d'opposition de phase, se
présente sous forme d'une ligne noire qui borde les organes comme si on les avait
contourés au stylo noir
D. La ligne noire qui borde les organes résulte d'une opposition de phase entre les
protons d'hydrogène de l'eau et de la graisse situés à l'intérieur de pixels formant
la frontière entre une structure graisseuse et un organe plein.
E. Toutes les affirmations sont fausses.
QCM 44
Choisir la(les) affirmation(s) incorrecte(s) :
B. Plus l'objet est près de l'antenne, plus le signal capté est intense. Ainsi, le
signal de l'image résultante est réparti de manière homogène.
C. Les dysfonctionnements des bobines de gradient, des systèmes
électroniques, une mauvaise isolation de la cage de Faraday ou un défaut de
calibrage des antennes génèrent des artefacts géométriques sur l'image :
aspect grillagé, mire, bande en hyposignal…
D. à coté des recalibrations d'appareillages ou une intervention technique, il y
a plusieurs techniques numériques qui permettent de corriger les artefacts
technologiques.
E. Toutes les affirmations sont fausses.
Réponse 45
B. Plus l'objet est près de l'antenne, plus le signal capté est intense. Ainsi, le
signal de l'image résultante (n') est (pas) réparti de manière homogène.
C. Les dysfonctionnements des bobines de gradient, des systèmes
électroniques, une mauvaise isolation de la cage de Faraday ou un défaut de
calibrage des antennes génèrent des artefacts géométriques sur l'image :
aspect grillagé, mire, bande en hyposignal…
D. (Seules) à coté des recalibrations d'appareillages ou une intervention
technique, il y a plusieurs techniques numériques qui permettent de corriger
les artefacts technologiques.
E. Toutes les affirmations sont fausses.
I. Notions de physique élémentaire de résonance magnétique nucléaire (RMN)
Instrumentation en IRM
II. Exploitation des informations présentes dans le signal RMN
III. De l'écho à l'image (notions de base)
IV. De l'écho de spin aux séquences actuelles
V. Produits de contrastes utilisés en IRM (notions)
NB.: La description apportée dans ce chapitre ne s'intéressera VI. Principales méthodes d'angiographie par résonance magnétique (ARM)
VII. Principaux artefacts en IRM
pas aux particularités des différents modèles d'appareils VIII. Instrumentation en IRM
IX. Maintenance de l’IRM
❑ L'aimant principal est l'élément qui sert à produire le champ magnétique 𝑩𝟎 qui doit être intense (de 0,1 à 7
teslas) et homogène dans le temps et dans l'espace.
❑ Pour satisfaire ces critères, plusieurs technologies existent: les aimants permanents, les aimants résistifs, les
aimants supraconducteurs.
❑ Chaque technologie est capable de proposer une configuration dite «ouverte » ou « fermée ».
1. L'aimant principal
Aimants permanents
❑ Ces appareils sont constitués d'éléments ferromagnétiques aimantés qui produisent un champ
magnétique permanent sans consommation d'énergie.
❑ Ces aimants sont des alliages à base de terre rares (bore–néodyme–fer).
❑ Cet ensemble est relativement lourd (plus de 7 tonnes) et propose des champs magnétiques
allant de 0,2 à 1 T.
❑ Ils offrent une architecture ouverte et un champ vertical perpendiculaire à l'axe z du patient..
❑ Leur avantage principal concerne l'absence de maintenance technique et leur consommation
d'énergie (quasi nulle) comparer aux autres technologies.
❑ Le champ magnétique permanent peut cependant aussi être considéré comme un inconvénient
car, contrairement autres technologiques, il n'est pas possible de couper 𝑩𝟎 → avec le temps,
des poussières ferromagnétiques peuvent s'accumuler sur l'aimant ce qui va progressivement
altérer l'uniformité du champ créé.
Instrumentation en IRM
- Aimants résistifs
1. L'aimant principal - Aimants supraconducteurs
Aimants résistifs
❑ Cette technologie est constituée d'un bobinage de cuivre traversé par un courant électrique
continu et intense induisant alors un champ magnétique.
❑ Ces configurations sont constituées d'au moins deux bobines courtes parcourues par un même
courant (intensité et sens) qui peut être allumé ou éteint rapidement.
1. L'aimant principal
Aimants supraconducteurs
❑ Ce sont les aimants les plus utilisés.
❑ La technologie supraconductrice consiste à noyer une
bobine de niobium–titane (Nb-Ti) dans de l'hélium liquide,
permettant d'atteindre une température de -269° (proche
du zéro absolu : - 273°) ce qui rend la résistance nulle,
❑ Le passage du courant dans la bobine sans résistance induit
alors un champ magnétique intense homogène dans le
temps et dans l'espace.
❑ La bobine est encastrée dans une matrice en cuivre qui sert
de puits de chaleur afin de la protéger en cas de perte
accidentelle de la supraconductivité (le quench).
❑ Le tout est finalement enveloppé d'un espace de vide
diminuant les échanges thermiques avec l'extérieur.
Principaux éléments constituant une IRM (aimant supraconducteur -
architecture fermée).
Instrumentation en IRM
1. L'aimant principal
Aimants supraconducteurs
❑ Cette technologie permet de générer des champs 𝑩𝟎 cliniques
allant de 0,5 à 7 T (voire plus en recherche).
❑ Les valeurs de champ les plus fréquemment rencontrées dans le
parc IRM sont de 1,5 T et 3 T.
❑ Le champ 𝑩𝟎 est ainsi obtenu dans la partie centrale de l'aimant
et s'étend généralement sur une sphère allant de 40 à 60 cm
de diamètre.
❑ Cependant le champ magnétique régnant à l'extérieur du tunnel
doit être le moins étendu possible afin de limiter les
perturbations magnétiques avec le milieu environnant.
❑ Des bobines blindage ou de contre champ (= blindage ou shim
actif) ainsi que des tiges ferromagnétiques en acier ou en fer
doux (= shim passif) servent en partie à concentrer les lignes de
champ au plus proche de l'appareil.
❑ Au niveau géométrique, cette technologique prend en grande
majorité la forme d'un tunnel de 60 cm de diamètre pour 1,60 Principaux éléments constituant une IRM (aimant supraconducteur -
mètre de long. architecture fermée).
Instrumentation en IRM
1. L'aimant principal
Aimants supraconducteurs
A. L'aimant principal est l'élément qui sert à produire le champ magnétique 𝑩𝟎 qui
doit être intense (de 0,1 à 7 teslas) et inhomogène dans le temps et dans
l'espace.
B. Les technologies à aimants permanents et résistifs exploitent des
configurations fermées .
C. Les technologies supraconductrices privilégient les architectures ouvertes .
A. L'aimant principal est l'élément qui sert à produire le champ magnétique 𝑩𝟎 qui
doit être intense (de 0,1 à 7 teslas) et inhomogène dans le temps et dans
l'espace.
B. Les technologies à aimants permanents et résistifs exploitent des
configurations fermées (ouvertes).
C. Les technologies supraconductrices privilégient les architectures ouvertes
(fermées).
D. Les aimants permanents sont constitués d'éléments ferromagnétiques
aimantés qui produisent un champ magnétique permanent sans consommation
d'énergie.
E. Les aimants permanents sont relativement lourds (plus de 7 tonnes) et
proposent des champs magnétiques allant de 0,2 à 10 T (1T).
QCM 47
Aspects généraux
❑ En IRM, les antennes doivent être accordées à la fréquence de Larmor (𝜈0 ) afin de permettre la bascule
l'aimantation des noyaux mais également de réceptionner le signal RMN : 𝝂𝟎 = 𝝂𝒂𝒏𝒕𝒆𝒏𝒏𝒆
𝜸𝑩𝟎
→ ൗ𝟐𝝅 = 𝟏Τ𝟐𝝅 𝑳. 𝑪
Instrumentation en IRM
Types d'antennes
On distingue deux types d'antennes : les antennes volumiques
et les antennes de surface.
Antennes volumiques
❑ Les antennes volumiques sont soit émettrices–réceptrices,
soit uniquement réceptrices.
❑ Par exemple: l'antenne corps qui est non visible, car
directement incorporée dans l'aimant, est toujours
émettrice–réceptrice.
❑ Les autres antennes volumiques qui peuvent contenir une
région anatomique (tête, cou…) sont souvent réceptrices
uniquement.
❑ L'avantage des antennes volumiques est qu'elles permettent
d'obtenir un signal homogène sur tout le volume contenu
dans l'antenne.
❑ Le plus souvent ce type d'antennes utilise généralement une
forme géométrique en « cage d'oiseau »
Antenne volumique en « cage d'oiseau » (birdcage coil).
Instrumentation en IRM
Types d'antennes
On distingue deux types d'antennes : les antennes volumiques
et les antennes de surface.
Antennes de surface
❑ Elles sont en général uniquement réceptrices, l'émission
étant assurée par l'antenne volumique « corps ».
❑ Ce type d'antennes est placé sur le patient au plus proche de
la région étudiée.
❑ L'avantage réside en l'amélioration du rapport signal sur bruit
(S/B).
❑ Elles peuvent prendre différentes formes (boucles plates :
circulaires, rectangulaires, carrées) et elles peuvent être
associées (on parle de réseaux phasés) afin d'étendre la
longueur de la région explorée (ex. : colonne vertébrale)
(voir figure)
Antenne de surface unique (A). Association de trois antennes de surface en réseau phasé (B).
On observe une couverture plus étendue de réception et une augmentation du rapport signal sur
bruit (B).
Instrumentation en IRM
Types d'antennes
On distingue deux types d'antennes : les antennes volumiques
et les antennes de surface.
Antennes de surface
Types d'antennes
On distingue deux types d'antennes : les antennes volumiques
et les antennes de surface.
Antennes de surface
➢ l'amplitude maximale de champ magnétique exprimée en mT/m : plus elle est élevée, plus l'appareil donnera accès à
des matrices élevées et à des épaisseurs de coupes fines ; les valeurs actuelles varient de 20 mT/m à 80 mT/m (50
mT/m en moyenne) ;
➢ la vitesse de montée
maximale du courant dans
la bobine exprimée en
T/m/s : plus elle est
élevée, plus l'appareil
donne accès à des
séquences rapides et
complexes ; actuellement,
ces vitesses peuvent
atteindre 200 T/m/s.
A. Les antennes sont des bobines qui permettent non seulement la réception du
signal de RMN mais aussi l'émission des impulsions RF qui sont des ondes
électromagnétiques de 10 à plusieurs centaines de THz).
B. Les antennes volumiques sont soit émettrices–réceptrices, soit uniquement
réceptrices.
C. L'antenne corps qui est non visible, car directement incorporée dans l'aimant, est
toujours émettrice–réceptrice.
D. Les autres antennes volumiques qui peuvent contenir une région anatomique
(tête, cou…) sont souvent réceptrices uniquement.
E. Les autres antennes volumiques utilisent rarement une forme géométrique en
« cage d'oiseau ».
Réponse 51
A. Les antennes sont des bobines qui permettent non seulement la réception du
signal de RMN mais aussi l'émission des impulsions RF qui sont des ondes
électromagnétiques de 10 à plusieurs centaines de THz (MHz)).
B. Les antennes volumiques sont soit émettrices–réceptrices, soit uniquement
réceptrices.
C. L'antenne corps qui est non visible, car directement incorporée dans l'aimant, est
toujours émettrice–réceptrice.
D. Les autres antennes volumiques qui peuvent contenir une région anatomique
(tête, cou…) sont souvent réceptrices uniquement.
E. (Le plus souvent) Les autres antennes volumiques utilisent rarement
(généralement) une forme géométrique en « cage d'oiseau ».
QCM 52