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Seminaire TP

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INTRODUCTION

Formés à partir des débris organiques enfouis dans le sous-sol tels


que ceux provenant du monde aquatique accumulés dans un milieu sans oxygène,
sous condition de température et de pression, le pétrole et même le gaz sont
découvert à partir d’une échographie du sous-sol à l’aide des différentes études
géologiques, géochimiques, géophysiques et pour leur extraction, il faudrait
procéder par le forage. Celui-ci demeure la seule solution affirmative de la
présence ou l’absence des hydrocarbures dans le sous-sol et détermine leur
rentabilité, de ce fait, une intervention de la mise en exploitation du gisement sera
suivie d’une production effective lorsqu’on confirme que le gisement est rentable.

Cependant, on considère cette étape qui suit comme étant l’initial du


développement des activités en amont pétrolier. Les activités en amont pétrolier
consistent donc à sortir du sous-sol le pétrole brut jusqu’à la surface, à l’aide des
puits creuses et des derricks. La production pétrolière est généralement un
ensemble de plusieurs techniques pour l’extraction du pétrole aboutissant à un
bénéfice considérable et indispensable au profit des grandes sociétés pétrolières
qui misent dans sa distributions ou commercialisation, Ces activités en amont qui
forment l’exploitation pétrolières regroupent les travaux de production,
logistiques, finances, et commercialisations du pétrole ainsi que du gaz. Dans un
apport positif, les sociétés pétrolières interviennent dans divers domaines de la
productivité pétrolière en amont, entres autres : les travaux d’étude, des
constructions, concevoir les projets, préparent les programmes d’activités,
élaborent des procédures, font des mises en place importantes pour les suivies des
opérations de la production pétrolière afin d’orienter les décisions en ce qui
concerne les sites, prévisions et logistiques. Généralement, elles sont composées
des équipes des ingénieurs géologues et d’une hiérarchie des responsables ainsi
que des bureaux au service du bon déroulement et fonctionnement des activités
en amont en s’occupant des suivies de toutes les opérations pétrolières.

C’est ainsi, dans les lignes qui suivent nous éclaircissons dans un ordre cohérant
l’importance des sociétés pétrolières ainsi que leurs structures précisément en
amont pétrolier.
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GENERALITES

A. DEFINITIONS IMPORTANTES ET ECLAIRCISSEMENTS

1. PETROLE

Du latin « Pétra oléum » c’est-à-dire l’huile de pierre. C’est un mélange


d’hydrocarbures gazeux, liquides et solides. Le pétrole est la première source
d’énergie dans le monde, il a révolutionnée l’industrie et toutes les autres activités
de l’homme. Aujourd’hui, près de la moitié des besoins mondiaux en énergie sont
couverts par le pétrole et le gaz. Mais il faut retenir qu’il s’agit bien d’un produit
vieux comme le monde. Il y a plus de 3000 ans, les peuples de Mésopotamie
connaissaient déjà le pétrole, notamment à travers le bitume qui suintait à la
surface du sol. On sait aussi que les chinois commencèrent à utiliser le gaz naturel
il y a 3000 ans et que, dès le deuxième siècle avant J.C., ils exploitaient le pétrole,
grâce à des forages réalisés à l’aide de tubes de bambou et de tuyaux de bronze.
On désigne par le terme pétrole brut ou simplement brut des liquides naturels tels
qu'ils sortent des puits en production, provenant du gisement. Il s’agit d’un
effluent contenant de gaz, de l’huile, de l’eau et de particules solides.

2. DECOUVERTE ET EXPLOITATION

Pour savoir où chercher le pétrole et le gaz dans le sous-sol, il faut


connaitre le processus de leur formation. Le pétrole et le gaz se sont formés à
partir de matières organiques fossiles provenant du monde aquatique : de débris
d'algues, de résidus de faune marine et de plancton qui se sont trouvés enterrés
dans les fonds marins en cours de sédimentation. Ces matières organiques se sont
accumulées dans un milieu sans oxygène (anaérobie) du fond des océans,
soumises à des pressions et températures considérables, à un vieillissement des
centaines de millions d'années et décomposé par l'action de bactéries anaérobies.

La découverte des gisements de pétrole et de gaz s’effectue à l’aide de


techniques continuellement perfectionnées : géologie, géochimie, géophysique et
enfin le forage. Les trois premières techniques permettent de déceler, depuis la
surface, les structures susceptibles de contenir des accumulations de pétrole et de
gaz. C’est seul le forage qui permet de confirmer oui ou non la présence des
hydrocarbures dans le sous-sol. Une fois qu’une découverte commerciale est
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effectuée, on passera alors de la phase d’exploration à la phase d’exploitation du


gisement découvert.

3. DEVELOPPEMENT ET PRODUCTION PETROLIERE

Après tous les travaux d’exploration (géologique, géochimique,


géophysique, et le forage), voir même 2 à 3 autres forages supplémentaires de
confirmation affirmant réellement l’existence ou la présence d’un gisement
commercial, qu’interviendra la mise en exploitation proprement dite du gisement
et sa production. Il s’agit ici de développement des activités. Un gisement est dit
« commerçable » lorsque la vente du volume minimal
d’hydrocarbures à produire couvrira les énormes dépenses engagées pendant
l’exploration et à engager pour l’exploitation ainsi que le versement à l’état
(Royalties) et autres obligations. La production de pétrole consiste donc à faire
sortir du sous-sol à la surface, par de puits, le pétrole brut ou le gaz
d’hydrocarbure, qui généralement est toujours accompagné des impuretés.

A la surface, le pétrole ou le gaz d’hydrocarbure sont traités avant


d’être livrés à la commercialisation. Le traitement consiste à l’élimination de
constituants indésirables ou non commercialisables (Eau, sels, H2S, sédiments,
composés lourds, etc.), tout en respectant les normes de sécurité et de protection
de l’environnement. La production pétrolière fait appel à un ensemble des
techniques et méthodes pour l’extraction du pétrole et du gaz, aboutissant alors à
un grand profit « bénéfice ».
Le concept production du pétrole est un terme qui englobe l’ensemble des
opérations relatives à la remontée du pétrole au travers les équipements du puits
vers la surface. Tandis que le terme « exploitation » désigne plutôt l’ensemble des
travaux de production, logistique, finance, et commercialisation du pétrole et du
gaz. Donc le terme exploitation englobe la production et le développement des
champs. En rapport avec la taille du gisement, des nombreux forages seront
exécutés : puits de délimitation, de développement et témoins.
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4. ACTIVITES DE PRODUCTION PETROLIERE

4.1. Production de fond

Elle concerne le gisement, une affaire d’ingénieurs de réservoirs et


des géologues. Ils calculent les réserves en place et déterminent les
caractéristiques et les comportements du réservoir. Ils effectuent les simulations
du réservoir (modèle statique et dynamique). Il faut retenir qu’entre la production
de fond et celle de surface il y a un trait d’union qui est le puits. Une équipe bien
organisée sera alors chargée de tous les travaux aux puits (mesures, test, wire-line,
slick line, control et entretien, reconditionnement, corrosion, …).

a) Réservoir pétrolier

Le réservoir est une formation du sous-sol, poreuse et perméable,


renfermant une accumulation naturelle d’hydrocarbures, individuelle et/ou
séparée, limitées par une barrière de roches imperméables, caractérisée par un
système de pression naturelle et unique. En production, les réservoirs sont
classifiés en fonction de mécanisme naturel de déplacement des hydrocarbures au
niveau de la formation, donc du type d’énergie qui commande le principe de
drainage ; l’eau sous-jacente, le gaz dissout, ou le gaz libre.
Ainsi, on distingue alors : le réservoir par poussée des eaux, par expansion de gaz
dissout et par poussée de gaz. Il peut se manifester dans un gisement un régime
engendré par l’action commune de deux ou plusieurs sources d’énergies du
gisement, Il s’agit d’un « régime mixte ». Le cas par exemple d’un gisement
comprenant suffisamment de gaz ou toit et des eaux périphériques actives.
Au cours de l’exploitation, les régimes cités ci – haut peuvent aussi passer d’une
forme à une autre. Par exemple de l’expansion de gaz dissout à la poussée de gaz.

b) La liaison : couche – trou

Une fois le puits foré, il faudra établir la liaison entre le trou et le


réservoir, il y a trois principales configurations : puits tubé (cased hole), en
découvert (open hole), et tubé crépiné (casing slotted hole).

Dans la complétion en puits tubé, après le forage de la couche


productrice, un casing (ou un liner dans certains cas) est mis en place et cimenté,
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puis des perforations sont réalisées à l’endroit de la zone que l’on souhaite
produire pour rétablir la communication entre le réservoir et le puits. Ces
perforations devront traverser le casing et la gaine de ciment avant de pénétrer
dans la formation. Pour le puits en découvert, le réservoir est foré et produit
directement en trou ouvert. Une colonne de production est posée et cimentée au
toit du réservoir. Une variante à cette complétion open hole consiste à placer à
l’endroit de la couche un liner ou Slotted liner (colonne perdue, tube crépiné).
Ladite colonne est perforée et permet d’assurer la ténue de parois du trou. Dans la
complétion en puits tubé crépiné, un casing crépiné est placé dans la zone
productrice, un packer extérieur permet d’isoler le réservoir, et la partie supérieure
du casing (au-dessus du slotted casing) est cimenté. Il s’agit en réalité d’un open
hole mais tubé et cimenté dans la partie de casing conventionnel.

c) Les perforations

Si le puits n’est pas perforé, il n’y aura aucune liaison


(communication) entre le puits et le réservoir. La technique de perforation est
utilisée dans le cas de puits tubé (casedhole). Le but de la perforation est de rétablir
(à travers le casing et la gaine de ciment) la meilleure liaison possible entre le
réservoir et le puits. L’opération consiste à descendre dans les puits de canons
(charges explosives) à l’aide du câble, afin de perforer le casing, la gaine de
ciment et d’entrer dans la formation. Le positionnement des perforations ne se fait
pas en mesurant directement la profondeur depuis la surface, mais en se recalant
sur les diagraphies qu’ont été effectuées. Toutes les diagraphies (certaines ayant
été réalisées en open hole et d’autre en cased hole) qui permettent au service
gisement de déterminer les zones du réservoir à produire sont recalées par rapport
à une diagraphie de référence. Cette diagraphie de référence est généralement le
gamma ray (mesure de la radioactivité naturelle de terrain). Une fois le puits tubé,
on associe au gamma ray (R) un (CasingColar Locator) outil électromagnétique
qui permet de repérer le joint de casing. Les canons sont donc descendus associés
soit au gamma ray soit au CCL, ce qui permet de les positionner exactement par
rapport à la zone à perforer.
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d) Les stimulations du réservoir

Il est conseillé de procéder à la stimulation du réservoir afin


d’améliorer la productivité de puits. Deux méthodes permettent de stimuler les
réservoirs : la fracturation hydraulique et l’acidification. La fracturation
hydraulique d’un réservoir est un procédé qui consiste à améliorer la perméabilité
et par conséquence la capacité du réservoir à expulser le maximum de production.
Elle consiste à pomper un fluide en quantité et pression assez élevées capables
d’ouvrir une fracture et de l’étendre à travers la formation.
L’acidification est une méthode qui consiste à injecter de l’acide dans le réservoir
afin d’accroitre la productivité du puits. L’acide ainsi injecté, va réagir avec la
formation, dissoudre une partie de celle-ci, afin de créer une fracture et
d’augmenter ainsi la perméabilité de la formation.

e) L’assistance du réservoir

Pour optimiser la production des hydrocarbures, le réservoir doit être


assisté. Il s’agit ici de techniques qui permettent de maintenir la pression du
gisement et d’améliorer la récupération des hydrocarbures dans le réservoir.
Avant toute assistance du réservoir, des études sérieuses sont effectuées, on doit
avoir un maximum de données (propriétés du réservoir, des fluides en place, les
réserves, les disponibilités, les risques, …) sinon, on risquera de faire de lourds
investissements complètement superflus.
Le réservoir est assisté par de méthodes classiques et spécifiques, parmi lesquelles
on a : l’injection de gaz et d’eau, l’injection de vapeurs, de produits chimiques, et
la combustion in situ.

f) Le puits

C’est le trait d’union entre le réservoir et la surface. C’est par le puits


qu’on arrive à produire. C’est ainsi, la construction de puits est d’une importance
capitale. En production, il y a trois catégories de puits : producteur, injecteur et
témoin. Les puits producteurs sont le plus nombreux dans un champ pétrolier, ils
permettent la remontée des hydrocarbures en surface. Les puits injecteurs sont
moins nombreux, ils permettent d’injecter de fluide (gaz, eau, produits chimiques)
afin d’assister le réservoir. Le puits est foré avec comme objectif : puits injecteur.
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Les puits témoins sont aussi très moins nombreux, voir même rares.
Ce sont de puits d’appréciation, ils permettent de faire certaines évaluations
spécifiques du réservoir, de revoir les données, de confirmer le contact entre deux
gisements voisins. Une fois l’objectif pour lequel il a été foré est atteint, le puits
témoin est soit abandonné, soit converti en producteur ou en injecteur.

Parmi les puits producteurs, on distingue les puits éruptifs et les puits activés. Un
puits éruptif est celui qui produit par voie éruptive, donc la pression de gisement
est largement supérieure à la pression exercée par la colonne des fluides dans les
puits et permet la remontée du fluide en surface. L’ascension des hydrocarbures à
la tête du puits n’est assurée que par l’énergie propre du gisement, il y
jaillissement de fluides. Tandis que les puits activés sont équipés de dispositifs
supplémentaires pour permettre la remontée de fluides en surface. Une autre
forme d’énergie est canalisée dans le puits et assiste le puits à produire.

Avec les puits activés, la production est assurée par l’action commune de l’énergie
du gisement et celle apportée par les dispositifs mis en place dans le puits.
L’activation de puits se fait par deux procédés : le gas lift et le pompage.
La différence entre un puits en gas lift et un puits pompé se remarque en surface
par les dispositifs en tête du puits ; Arbre de noël pour le puits en gas lift et moteur
électrique ou autre dispositif pour le puits pompé.

g) Les puits en gas lift

Plus de 30 % de la production mondiale provient de puits activés en


gas lift. C’est un procédé très important de la production pétrolière. Au cours de
l’exploitation, l’énergie du gisement diminue, elle peut devenir incapable
d’assurer l’ascension des fluides à la surface, ce qui entraîne une baisse de
production. Pour remédier à cette situation, le gaz pourrait-être injecté dans le
puits et permettre la montée des fluides.

Le gaz est injecté dans l’espace annulaire entre le casing et le tubing, et il entre
dans le tubing à travers les vannes gas-lift placées dans les « mandrels »
(équipements intégrés dans le tubing dans lesquels logent les vannes), le gaz se
mélange avec le fluide, sous forme des bulles et diminue la densité du fluide ainsi
que la pression hydrostatique. Etant donné que la pression hydrostatique de la
colonne du fluide mélange de gaz a baissé, la pression du gisement peut alors
soulever cette colonne et l’amener en surface. Plus la quantité du gaz injecté est
grande, plus la densité du mélange est faible et la hauteur à laquelle monte le
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fluide est importante. Le gaz utilisé pour réaliser le gas lift provient soit d’un
gisement à gaz, ou soit des unités de production.

h) Les puits en pompage :

Le système de pompage mis en place apporte ainsi de l’énergie


qui permettra au fluide de poursuive son chemin et de soulager la couche
productrice.
Plusieurs techniques de pompage ont été mis en place pour pouvoir produire les
puits, on a : le pompage aux tiges, le pompage centrifuge électrique immergé, le
pompage rotatif moineaux, et le pompage hydraulique.

Remarque :

Les puits (éruptifs ou activés) sont toujours entretenus, au fond et en surface.


Toute anomalie remarquée est éliminée et la société tient au bon fonctionnement
des équipements installés dans le puits. Des mesures sont effectués régulièrement
et aussi un suivi de l’état du puits. Des unités de wire line (travail au câble), coïlled
tubing, snowbing et pulling faisant partie de service « well servicing s’occupent
de tous ces travaux de : mesurage, entretien, contrôle, reconditionnement, …

4.2. Production de surface

La production de surface concerne toutes les opérations faites en


surface : de la tête du puits, du réseau de collecte aux unités de traitement et
installation d’expédition ou d’exportation.

a) La tête de puits

II existe plusieurs sortes de têtes de puits, fonction du mode de


production du puits, éruptif ou activé, et aussi du débit à produire ainsi que la
pression de service. Pour des puits éruptifs et ceux en gas lift, on a un assemblage
composé de deux dispositifs : « tête de puits » et « arbre de Noël ». Pour les puits
pompés, on a « la tête de puits » et le moteur (pompage à tige et pompe à cavité
progressant), et dans le cas de pompe centrifuge électrique immergé, il y a la tête
de puits et l’armoire de contrôle et le transformateur.
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b) Le réseau de collecte

C’est l’ensemble de conduite « flow line » qui achemine l’effluent de


tête du puits au centre de traitement. II est souvent équipé d’un système de
lancement et de réception de racleurs ( pig launcher et pig receiver). Les racleurs
sont utilisés pour maintenir l’état de propreté des conduites ou en contrôler l’état
d’encrassement et de corrosion. Comme toute installation technique et
industrielle, la construction et l’exploitation de réseaux de collecte sont soumises
à des règles précises (de fabrication et de construction, et notamment, aux
principales spécifications métallurgiques). On retrouve ces normes sur tous les
schémas et PID (Process and Instrumentation Diagrams) de chaque installation :
ces plans constituent la documentation de base et
de référence pour les chantiers et les sites en exploitation. Deux possibilités sont
offertes pour le réseau de collecte : individuelle et satellite.
La collecte individuelle, un flow line quitte le puits individuellement jusqu’aux
unités de production. Tandis que le satellite, regroupement de plusieurs puits en
une seule conduite de gros diamètre. Le flow line quitte le puits vers le satellite
où plusieurs puits convergent, et de satellite au centre de production.

Dans le cas d’un réseau de collecte avec satellite, il y a aussi deux possibilités de
construction de conduites : si le satellite est équipé d’un séparateur de test, un seul
flow line à gros diamètre permettra de transporter la production au centre de
traitement. Mais si le satellite de dispose pas d’un séparateur de test, il y a
nécessité de doubler la collecte principale par une ligne de test.

c) Les séparateurs

Les séparateurs sont placés en tête de la chaîne de traitement dont ils


constituent les éléments essentiels. Ils reçoivent directement du manifold d’entrée
la production amenée par les lignes d’écoulements (flow lines). Le séparateur
reçoit des produits déjà partiellement séparés à travers les colonnes de production
et les collectes de transports. Ces produits sont des liquides (huile et eau)
contenant du gaz dissous et du gaz chargé d'huile en suspension, et de solides. Un
séparateur est une capacité sous pression incorporée à un circuit où elle provoque
un ralentissement de la vitesse d’écoulement du fluide venant du manifold.

A la faveur de cette tranquillisation, les fluides déjà partiellement séparés en


amont se « trient » par différence de densité. Les liquides s’accumulent dans le
bas de la capacité où ils sont soutirés, le gaz plus léger s’échappe par le haut. De
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plus, comme la pression dans l’enceinte est constante, un nouvel équilibre


diphasique s’établit et du gaz libre dans ces conditions se dégage du liquide.

Un séparateur se présente comme un réservoir cylindrique disposé soit


verticalement, soit horizontalement. Il existe aussi des séparateurs sphériques,
mais ils sont d’un usage moins courant. Des ‘’piquages’’ pourvus de vannes et
des appareils de mesure permettent le contrôle du fonctionnement du séparateur.
Du point de vue de son fonctionnement on distingue deux types de base des
séparateurs :

 Les séparateurs biphasiques ; lorsqu’il ne sépare que le gaz du liquide,


 Les séparateurs triphasiques lorsqu’il sépare le gaz, l’eau et le liquide.
Un séparateur quel que soit le modèle, comprendra les éléments suivants:
Déflecteur (Diverter), baffle, et chambres.
 Le déflecteur, C’est une plaque métallique placée juste à l’entrée du
séparateur
pour briser l’élan du fluide entrant et le diriger vers le fond du vessel ou
récipient.
 Le baffle, c’est un dispositif placé après le déflecteur en vue d’éviter la
turbulence du fluide dans le séparateur et récupérer certaines molécules des
fluides qui se seraient emmenées avec le gaz hors du séparateur.
 Les Chambre, Un séparateur est généralement divisé en quatre chambres :

- Chambre d’arrivée qui reçoit l’effluent après qu’il ait été brisé par le
déflecteur ;
- Chambre de tranquillisation et de séparation ;
- Chambre d’huile ;
- Chambre d’eau.

Le gaz s’échappe généralement par une ouverture bien aménagée se trouvant au


toit du séparateur. Dans la chambre d’huile et d’eau, il y a une ouverture aménagée
où se trouvent placées des vannes automatiques de contrôle. Pour un séparateur,
la notion de temps de rétention est primordiale. Il y a trois sorties pour recueillir
chacun de ces trois composants, le gaz, l’huile et l’eau. A chaque sortie, il y a une
vanne automatique qui contrôle la sortie de chaque constituant en maintenant la
pression et le niveau voulus à l’intérieur du séparateur.
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d) Le Dessaleur

Le dessalage consiste dans le premier cas à éliminer au maximum la


phase aqueuse par un traitement convenable et, dans le second cas, à dissoudre les
cristaux de sels dans une eau d’apport puis à séparer cette eau. Un dessaleur se
présente comme un réservoir cylindrique disposé horizontalement. Il permet de
traiter l’huile salée et émulsionnée.

e) Le Réchauffeur :

Le chauffage est aussi utilisé pour traiter l’huile émulsionnée. Par le


chauffage, on arrive à casser l’émulsion que formait l’eau dans l’huile et cela par
Les phénomènes d’excitation des molécules connus sous le nom de « mouvement
brownien », et on arrive à augmenter la fréquence de ces mouvements vibratoires
des molécules les unes contre les autres. La force des collisions devient
suffisamment grande, capable de rompre le film que formait l’agent émulsifiant
autour des gouttelettes d’eau. Celles-ci pourront ainsi s’unir et se décanter.

f) Tank de stockage

Après le circuit de traitement, l’huile traitée est envoyée dans de


citerne de stockage (Surge Tank) de capacité importante.

g) Station de pompage

Accouplée aux tanks de stockage, de pompes centrifuges permettent


de transférer l’huile au terminal ou carrément à l’exportation. Un système de
comptage permet de compter le volume pompé.
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CHAPITRE II : IMPORTANCE D’UNE SOCIETE PETROLIERE LORS


DES ACTIVITES EN AMONT PETROLIER

L’industrie en amont s’occupe de trouver et d’extraire du pétrole brut


et du gaz naturel du sol, tant côtier et infra côtier qu’extracôtier. Cela comprend
l’ensemble des activités qui se déroulent sur le terrain, comme le tir sismique, le
forage de puits, le pompage du pétrole, l’approvisionnement par camion,
l’exploitation minière des sables pétrolifères, et ainsi de suite. Cela comprend
également la planification, la préparation et l’exécution d’activités de terrain, dont
la récupération, notamment les études sur l’environnement, les consultations
publiques et la planification technique.

Il existe des centaines de carrières dans l’industrie pétrolière et gazière en amont,


l’exploration et la production, les sables pétrolifères et les secteurs des services
extracôtiers et pétroliers partout au Canada.

1. Exploration et production pétrolière et gazière

Le pétrole brut et le gaz naturel se trouvent dans les roches


sédimentaires formées au cours de millions d’années par l’accumulation de sable,
de limon et de restes de plantes et d’animaux dans les bassins sédimentaires. Au
Canada, il existe plusieurs régions de roches sédimentaires. Chaque province et
territoire se trouve au moins sur une partie de ces bassins sédimentaires. Même si
la zone la plus productive est le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien, il y a
des bassins côtiers, infra côtiers et extracôtiers, et ceux-ci exigent l’adoption de
procédés différents pour produire le pétrole et le gaz naturel.

L’industrie du secteur de l’exploration et de la production (E et P)


définit les formations de roches souterraines susceptibles de contenir des
hydrocarbures et négocie avec les propriétaires les droits d’exploitation du sol et
les droits miniers pour avoir accès aux terrains à des fins de forage. Les entreprises
d’E et P font de la sous-traitance avec des entreprises de forage et d’entretien pour
forer les puits et transportent le pétrole et le gaz naturel découverts à la surface,
de façon économique, sécuritaire et conforme aux règlements sur
l’environnement. Au Canada, les entreprises d’E et P ont des intérêts côtiers et
infra côtiers, extracôtiers ou les deux.

Ces dernières années, de nouvelles technologies ont été mises au point pour que
la production de pétrole brut et de gaz naturel à partir de réserves difficiles à
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atteindre soit beaucoup plus viable. L’utilisation à grande échelle du forage


horizontal et de la fracturation hydraulique a permis de libérer le pétrole brut en
réserve étanche et le gaz naturel du schiste et des réservoirs étanches.

Les entreprises d’E et P emploient des milliers de travailleurs, allant


des négociateurs de terrains aux géologues, des technologues aux adjoints
administratifs, des comptables aux ingénieurs, et des gestionnaires de la sécurité
aux spécialistes de l’environnement. Veuillez consulter l’explorateur de carrières,
notre outil de planification de carrières, pour trouver la carrière qui vous convient.

2. Sables pétrolifères

Les sociétés d’exploitation de sables pétrolifères emploient de


nombreux travailleurs, dont des ingénieurs, des techniciens, des conseillers en
relations avec les Autochtones, des coordonnateurs en approvisionnement et des
conseillers en santé et en sécurité. Vous pouvez découvrir les nombreuses
carrières qui existent au sein de l’industrie des sables pétrolifères grâce à
l’explorateur de carrières, notre outil de planification de carrière.

3. Secteur extracôtier

L’industrie pétrolière extracôtière du Canada, par exemple,


principalement à Terre-Neuve-et-Labrador et en Nouvelle-Écosse, mène ses
activités dans l’un des milieux les plus hostiles du monde où la glace, le vent et
les vagues représentent un défi. L’exploration et la production extracôtières
permettent l’exploitation des champs de pétrole brut ou de gaz naturel sous-marins
et comprennent toutes les activités connexes. Les projets extracôtiers sont
complexes et exigent que de nombreuses installations spécialisées soutiennent les
activités en mer. Il s’agit de grands pétroliers-navettes, de plateformes flottantes
de forage ou de production, d’installations de stockage et de débarquement de la
production, de remorqueurs, de navires de forage, de bateaux-pompes, de navires
de ravitaillement et d’installations sous-marines.

Les puits extracôtiers peuvent atteindre des milliers de mètres sous


le plancher océanique. Les personnes qui travaillent dans le secteur extracôtier
doivent posséder toutes les compétences techniques côtières et infra côtières,
auxquelles s’ajoutent la résistance, l’équilibre et l’enthousiasme nécessaires à la
réussite dans un milieu de travail unique. Le secteur extracôtier comprend des
emplois comme chef mécanicien, deuxième mécanicien, élève-officier et
spécialiste maritime hauturier, et est appuyé par de nombreux postes sur terre,
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notamment des postes dans les domaines de l’ingénierie, de l’environnement, de


la santé et de la sécurité, des finances, de l’approvisionnement et de
l’administration. Veuillez consulter l’explorateur de carrières, notre outil de
planification de carrières pour trouver la carrière qui vous convient.

Schéma 1 : Grands pétroliers navettes, plateformes flottantes de forage ou


production, remorques, navires de forage, de bateaux-pompes, navires de
ravitaillement et d’installations sous-marines.
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4. Services pétroliers et gaziers

Les entreprises de services pétroliers et gaziers fournissent des


services et des produits de soutien à l’industrie pétrolière en amont au cours des
étapes d’exploitation et de production, dont le forage, les essais, la production,
l’entretien et la récupération concernant les puits de pétrole et de gaz naturel. De
nombreux emplois du secteur des services se déroulent sur le terrain. Ils
nécessitent l’utilisation d’une technologie spécialisée et du travail physique.

Par ailleurs, au fur et à mesure que l’industrie évolue, il en va de même du rôle de


la sécurité. En raison de son développement sans pareil, l’industrie du pétrole et
du gaz a été témoin de changements d’envergure depuis l’avènement du premier
puits à Turner Valley. Pour les entreprises, la sécurité des travailleurs est tout aussi
importante que la mise au point de technologies, la maximisation de la production
et la création de valeur pour les actionnaires.

Dans une industrie connue pour ses hauts et ses bas cycliques, la
sécurité des travailleurs est une constante sans faille. Ces dix dernières années, les
entreprises, les travailleurs, les entrepreneurs, les associations professionnelles et
d’autres parties prenantes de l’industrie pétrolière et gazière ont travaillé de
concert vers un objectif commun, soit zéro blessure et zéro incident.

L’industrie est assujettie à des règlements, à des normes et à des


politiques de sécurité très strictes dans le but de garantir le bien-être des
travailleurs et des collectivités au sein desquelles elle mène ses activités. Grâce à
cette collaboration, l’industrie continue de mettre son expertise en commun pour
trouver des solutions et des normes de sécurité simples et acceptées. En visant une
seule série de normes de sécurité, le système perd sa complexité, il y a moins de
confusion et les lieux de travail sont plus sécuritaires.

L’innovation et les nouvelles technologies rendent le travail plus


sécuritaire. L’automatisation, de même que les logiciels et les technologies,
comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée, les aéronefs téléguidés et la
numérisation, peuvent aider à rehausser la sécurité et la fiabilité, tout en réduisant
les coûts.

Les industries pétrolières portent une touche dans les technologies


prêt-à-porter ou les technologies vestimentaires qui augmentent encore plus la
sécurité personnelle. Divers appareils peuvent protéger les travailleurs en
surveillant leur biométrie, en prévoyant leur risque de fatigue, en fournissant de
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l’information en temps réel et même en améliorant la rapidité d’intervention en


cas d’urgence.

Les entreprises de l’industrie pétrolière et gazière, de même que les


entreprises qui leur rendent des services, font des investissements d’envergure
pour améliorer l’équipement, les outils et les technologies de sécurité afin de
réduire les incidences de l’erreur humaine et de protéger les travailleurs.

Schéma 2 : les emplois du secteur de service ; le forage, les essais, la


production, l’entretien et la récupération de pétrole et de gaz naturel
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CHAPITRE II : STRUCTURE D’UNE SOCIETE PETROLIERE

Une société pétrolière est composée des départements de production qui,


généralement sont composés des organes de décision, de conception, et
d’exécution.

1. Organe de décision : direction générale et direction technique

L’organe de décision est compose d’une direction générale et


technique, le directeur Général est le responsable numéro un des activités de
production, il a la décision finale sur les opérations. Il reçoit le rapport du
Directeur Technique, et il tient en compte les avis et considérations de ce dernier
pour orienter les décisions. Le Directeur technique coordonne l’ensemble des
opérations de production (évolution du travail sur site, prévision, rapports,
logistique, …). Il reçoit les rapports provenant des organes de conception et
d’exécution.
La direction technique est un organe de décision, elle fixe la vision du département
de production et dispache les tâches à exécuter aux différents organes de
conception et d’exécution.

2. Organe de conception et suivi :

Il est composé des géologues pétroliers, des ingénieurs (réservoir,


complétion, puits, pipe, process, corrosion, instrumentiste, …). Ils travaillent au
bureau (à la base ou siège). Ils conçoivent des projets et les proposent à la
hiérarchie, préparent des programmes d’activités, élaborent des procédures, et
s’occupent du suivi des opérations. Ils conseillent la Direction Générale et aussi
la Direction Technique sur les différentes options d’opérations et le choix de
matériels à utiliser.

3. Organe d’exécution :

C’est cet organe qui a le plus grand nombre du personnel, il s’agit


des hommes du chantier, les exécutants sur terrain. Dans cette catégorie, on trouve
des Superviseurs de centre de production et d’opérations sur puits, des ingénieurs
de production, les opérateurs de production, les maintenanciers, les logisticiens,
les techniciens et les hommes de manœuvre. Ils reçoivent des instructions
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provenant du bureau (Organe de conception et suivi) ou directement de la


direction technique..

4. Sociétés contractantes spécialisées

Ce sont de sociétés de services ou encore de sociétés parapétrolières.


Elles réalisent, pour le compte de compagnies pétrolières, de travaux d’études, de
construction, de mise en place et d’exécutions diverses nécessaires aux opérations
de production de champs pétroliers. Elles fournissent également du personnel
spécialisé et du matériel dont les compagnies ont besoin. Du gisement, d’où les
hydrocarbures proviennent, passant par le puits, aux unités de production, les
sociétés de services mettent leurs savoir-faire au profit des compagnies
pétrolières, et développent de plus en plus de techniques pour optimiser la
production des gisements. Ces sociétés contractantes spécialisées interviennent
donc dans le processus de la production pétrolière :

 Réservoir : Simulation et stimulation


 Puits : Essais, équipements, mesures, …
 Unités de traitement : Matériels, produits chimiques, …
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CONCLUSION

L’industrie pétrolière en amont s’occupe de trouver et d’extraire du


pétrole brut et du gaz naturel du sol, tant côtier et infra côtier qu’extracôtier. Cela
comprend l’ensemble des activités qui se déroulent sur le terrain, comme le tir
sismique, le forage de puits, le pompage du pétrole, l’approvisionnement par
camion, l’exploitation minière des sables pétrolifères, et ainsi de suite. Cela
comprend également la planification, la préparation et l’exécution d’activités de
terrain, dont la récupération, notamment les études sur l’environnement, les
consultations publiques et la planification technique.

Elle est assujettie à des règlements, à des normes et à des politiques


de sécurité très strictes dans le but de garantir le bien-être des travailleurs et des
collectivités au sein desquelles elle mène ses activités. Grâce à cette
collaboration, l’industrie continue de mettre son expertise en commun pour
trouver des solutions et des normes de sécurité simples et acceptées. En visant une
seule série de normes de sécurité, le système perd sa complexité, il y a moins de
confusion et les lieux de travail sont plus sécuritaires.

Les entreprises de l’industrie pétrolière et gazière, de même que les


entreprises qui leur rendent des services, font des investissements d’envergure
pour améliorer l’équipement, les outils et les technologies de sécurité afin de
réduire les incidences de l’erreur humaine et de protéger les travailleurs. Les
sociétés pétrolières sont composées généralement des départements de production
qui, généralement sont composés des organes de
décision, de conception, et d’exécution pour assurer le bon fonctionnement des
activités pétrolières.

Sur ce, l’objectif de notre travail était de parler sur l’importance des sociétés
pétrolières et leurs structures lors des activités pétrolières en amont pétrolier

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