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Cours Botanique Niveau II

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE

Niveau : II AGEE

Chargé du cours : Tchindebbé Mbaïki Marka

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Botanique
Généralités :
Définition : Le terme botanique vient du grec « batanikos : plante, botos= herbes,
Botan=herbe ou plante.
La botanique regroupe toutes les sciences ayant pour objet la connaissance des plantes et le
système est ce qui se fait avec la méthode selon un ordre logique et cohérent

La botanique systématique : est une Science consacrée à l’études des végétaux, qui
s’occupe de l’identification, de la description et de la désignation des plantes d’une part,
d’autre part de la classification dans un système hiérarchisé selon les ressemblances et la
différence basée essentiellement sur les caractéristiques morphologiques mais aussi à
l’anatomie, embryologie, sérologie, moléculaire, etc.
o Systématique : dénombrement et classification des espèces
o Taxonomie : description des caractères diagnostics et différentiels
o Morphologie végétale : description des organes ou parties des végétaux

La botanique systématique a pour but la description, la nomenclature et la classification des


espèces végétales, et leur représentation dans un seul corps hiérarchisé phylogénétiquement
ordonné.

La finalité de botanique systématique est l’établissement des liens des parentés entre les
végétaux puis les formes les plus primitives jusqu’aux formes les élevées, c’est à dire leur arbre
généalogique.

Importance de la botanique systématique


L’homme a toujours utilisé les végétaux à diverses fins utiles sur plusieurs plans, de nombreuses
études ont montré que l’homme a d’abord été végétative avant d’être carnivore comme le texte
sa denture et son appareil digestif. Depuis le début jusqu’aujourd’hui, l’homme a d’abord
exclusivement pris majoritaires employer les végétaux pour calmer, guérir ou prévenir ses
maladies somatiques, psychiques, spirituelles, etc.

Toutes ces utilisations obligent l’homme à savoir distinguer les différents groupes d’individus
végétaux, à leur donner de nom et à connaitre leur propriété physicochimique.
La botanique systématique est un outil indispensable sans lesquels il est quasi impossible
d’aborder les autres disciplines tels qu’écologie, la biologie végétale, la biogéographie, la
pharmacologie, etc.
Les unités taxonomiques : ou taxons. Les unités taxonomiques sont par ordre décroissant
- Règne végétal
- Embranchement
- Sous embranchement - Genre
- Classe Sous genre
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- Sous classe- -Section
- Ordre -Espèce
- Sous ordre- sous espèce (ou race) -Variété
- Famille - Sous variété
- Sous famille
- Tribu

 Concept de l’espèce et ses subdivisions :


L’espèce est l’unité élémentaire de la systématique on peut la définir comme étant :

Un Groupe d’individus morphologiquement et génétiquement semblables capables de


se reproduire entre eux dans les conditions favorables et donnant naissance à des
individus fertiles.
Sous espèce (race) :

 Les appellations de race ou sous-espèce s’adressent à des plantes très voisines non
isolées génétiquement mais isolées dans l’espace ou dans le temps et séparées par un
certain nombre de caractères.

Variété :

 C’est une unité rattachée directement à l’espèce elle n’a pas toujours un sens bien défini,
sa limite avec la sous-espèce est difficile à fixer, généralement une variété représente
un ensemble d’individus de la même espèce issus de l’expérimentation (par les
chercheurs au laboratoire ou par les cultivateurs sur champ) par contre le regroupement
naturel des individus de la même espèce forme la sous-espèce.
 Clone : une population issue d’un seul individu par voie purement végétative
(bouturage, marcottage, greffage…) exemple : une variété de pommes de terre est un
clone.

Les unités super spécifiques :


Genre :

 Le genre groupe un certain nombre d’espèces qui se ressemblent et il se définit par


des caractères plus généraux que ceux qui servent à identifier l’espèce.

Famille :

 La famille groupe un certain nombre de genres qui se ressemblent, beaucoup de


familles sont formées de genres assez divers, mais qui se relient les uns aux autres
et dont les caractères se groupent autour d’une moyenne qui est en fait l’unité.

Ordre :
o L’ordre groupe un certain nombre de familles qui se ressemblent.

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Ainsi le cas du reste des unités (classe et embranchement)

Nomenclature :
o La nomenclature a été codifiée au cours des congrès internationaux, notamment le
congrès international de vienne 1902.

Nomenclature de l’espèce :
o Au XVIIIème siècle Linné (1707 - 1778) propose un système qui s’imposera : la
nomenclature binomiale. Chaque espèce est identifiée par deux mots latins : genre et
espèce. Ex. : Prunus armeniaca L. l’abricotier.
. armeniaca = espèce
Prunus = genre
L.= Linné : nom du premier taxonomiste qui a répertorié et nommé cette espèce suivant
le système Linnéen.

 Ainsi, tous les organismes répertoriés puis nommés par Linné sont suivis de la
lettre L.
 Les organismes nommés par Miller sont suivis de mill. Ex. : la tomate
Lycopersicon esculentum Mill.
 Les organismes nommés par Desfontaines sont suivis de Desf. Ex. : le blé dur
Triticum durum Desf.
 Les organismes nommés par Lamarck sont suivis de Lmk.

On groupe à l’intérieur d’un même genre plusieurs espèces semblables ; ainsi dans le genre
Prunus on trouve :
Prunus insititia L. Prunier
Prunus spinosa L. Prunier sauvage
Prunus amydalus Amandier

Le genre s’écrit toujours avec une Majuscule et l’espèce avec des lettres minuscules. On doit
souligner ou écrire en italique les deux mots. Pour désigner une espèce, les deux mots (genre et
espèce) doivent être mentionnés. Ainsi, armeniaca employer seul est insuffisant pour
l’abricotier.
Cette nomenclature dite binomiale est l’un des grands mérites de Linné
Nomenclature de la famille :

 La famille est désignée par un nom dérivé du genre le plus commun dans la famille,
suivi par le radical acées en français et aceae en latin. Ex. : Rosacées ou Rosaceae
 On ne dit cependant pas cruciféracées, ombelliféracées, composacées, mais crucifères,
ombellifères, composées, ces noms désignant des familles reconnues depuis très
longtemps ( Ex. Ombellifères signalées par Cesalpin au XVI siècle).

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 Sous-famille : renferme des genres proches → Genre + oidées → filioidées et oideae
→filioideae ; à la terminaison en –oidées. Ex. : Fam. Rosacées, sous fam. Rosoidées

 L’ordre : a la terminaison -ales. Ex. : ordre des Rosales, ordres des malvales, liliales…

 La classe renferme des ordres proches le plus representatif + opsida. : a souvent celle
d’….innées ex. : liliales→liliopsida = monocotyledones ; Lycopodinnées,
Fillcinnées,…

 Sous- classe : referme l’ordre + idae→s/c des liliidae

Les règnes du vivant :


 Linné divisait le monde vivant en deux grands règnes : les animaux et les végétaux.
Cependant, de nombreux organismes difficiles à placer dans l’une ou l’autre de ces
catégories ont été découvert par la suite tels que les champignons qui ressemblent aux
plantes (cellules à paroi cellulosique, immobilité) ; les myxomycètes (groupe de
champignons) se nourrissent comme les animaux en digérant de la matière organique.
D'autre part, Linné ne pouvait ignorer le monde des organismes microscopiques
unicellulaires : Par exemple l’Eugléne, (Algue brune unicellulaire) se nourrissant de
bactéries ou faisant de la photosynthèse.
 Aujourd’hui la plupart des biologistes s’entendent pour reconnaître 5 règnes :
1- Monère 4- Animaux pluricellulaires
2- Protistes 5- Végétaux pluricellulaires
3- Champignons
Caractères généraux des espèces du règne végétal :

 Vivent presque tous fixés à un substrat.


 Leur sensibilité et leur motilité ne sont pas immédiatement perceptibles.
 Beaucoup sont chlorophylliens, et par suite autotrophes c'est-à-dire capables de vivre aux
dépens d’aliments purement minéraux.
 Ils sont formés de cellules tuniquées, c'est-à-dire revêtues d’une paroi glucidique résistante
(celluloso-pectique).
 Ils n’ingèrent pas les aliments solides, mais se contentent d’absorber, par imbibition et
osmose, des substances gazeuses ou dissoutes dans l’eau.

On distingue deux grands types de cellules : les cellules procaryotes qui ne contiennent pas un
vrai noyau et les cellules eucaryotes qui contiennent un vrai noyau, par conséquent on peut
distinguer deux groupes d'êtres vivants : le groupe des procaryotes à cellules imparfaites, et le
groupe d’eucaryotes à cellules parfaites :

1-Procaryotes : (schizophytes).
 Cellules imparfaites, sans noyau, ni plastes ni mitochondries ou corps de golgi.

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 Organismes toujours petits et de nature végétale, sans reproduction sexuée, comprenant
: a) Cyanoschisophytes (cyanophycées = Algues bleues).
b) Bactérioschizophytes (Bactéries)

2- Eucaryotes :
 Cellules parfaites, avec noyaux cellulaires typiques, des mitochondries, des plastes, et
des corps de Golgi.
 Organismes très variés, les uns animaux, les autres végétaux généralement doués de
reproduction sexuée typique avec gamètes et zygotes, ce sont :
a) Les Algues eucaryotes (Rouges, Brunes et Vertes) : Phycophytes.
b) Les Champignons : Mycophytes.
c) Les Lichens.
d) Les Cormophytes

 Bryophytes
- Ptéridophytes
- Prè-spermaphytes (Pré-phanérogames) plantes à fleurs
- Phanérogames (plantes à fleurs)
e) Les Animaux : Zoaires
- Métazoaires
- Protozoaires
Les grands groupes du règne végétal :
 Les Cryptogames : Végétaux sans graines (non spermaphytes).
(Algues eucaryotes, champignons, Lichens, Bryophytes et Ptéridophytes).

 Les Thallophytes : Végétaux ayant un appareil végétatif sous forme de thalle, où on ne


peut distinguer ni racines ni tiges ni feuilles. Les thallophytes sont anciennement divisés
en trois groupes : Algues, Champignons et lichens.
Actuellement les champignons constituent un nouveau règne.

 Les Cryptogames vasculaires ou Ptéridophytes : Végétaux sans fleurs qui possèdent


un système vasculaire (composé de bois et liber).
(Psilophytinnées, Articulées, Lycopodinées, et Fillcinées).
 Préphanérogames : Plantes vasculaires à ovules ne formant pas de graines.
(Cycas et Gynkyo).
 Phanérogames : Plantes à fleurs (Gymnospermes et angiospermes).

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 Quelques vocabulaires importants
 Spore : est une cellule reproductrice qui est capable d’engendrer seule un nouvel individu
 Gamète : est une cellule reproductrice incapable seule d’engendrer un seul individu
(fécondation obligatoire) ;
 Sporacyste : structure reproductrice qui engendre les spores uniquement chez les
oogoniates c’est une structure qui ne contient que les spores sans paroi ;
 Sporange : structure reproductrice qui engendre les spores chez les Archégoniates : c’est
une structure reproductrice qui engendre des spores et une enveloppe pluricellulaire.
 Gamétocyste : une structure reproductrice qui engendre uniquement des gamètes chez les
oogonites, il ne contient que des gamètes sans paroi. Les gamécystes femelle est appelée
Bogone et mâle antheridée.
 Gamétange : structure qui engendre les gamètes chez les Archégoniates, il contient des
gamètes et une enveloppe pluricellulaire. Le gamétange femelle appelée Archegone et mâle
Artheridie.

Chapitre. I : Cyanoschizophytes (Cyanophycées) : Algues bleues


1. La cytologie des algues bleues
Les cyanobactéries comprennent des espèces unicellulaires et des espèces multicellulaires, ces
derniers, massives, ou filamenteuses, ont des cellules pourvues de parois glucidiques, et à un
contenu comparable à celui des cellules imparfaites. Le protoplasme des cellules est subdivisé
en deux phases :

Figure 1 :la cytologie des algues bleues

a- Phase externe : ou chromatoplasme à laquelle demeurent alliées aux substances plastidiales


et mitochondriales et de petites vacuoles, et qui par suite pigmentée par le complexe
chlorophyllien :

 Chlorophylle a (vert)
 Carotène β et flavons (Myxoxanthine, Myxoxanthophylle) jaune - marron.
 Bili-protéides (Phycocyanine= bleu, Phycoérythrine= rouge) La teinte résultante varie
du vert-bleu au rouge en passant par le violet.

b- Phase interne: corps central, incolore, tantôt massif, tantôt au contraire ramifié, doué de
propriétés osmotiques, auxquelles les cellules doivent sa turgescence, il n’est séparé du
chromatoplasme par aucune membrane distincte, le cytoplasme du corps central peut contenir
des vacuoles, et du glycogène, la principale substance nucléaire est la chromatine (composée

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de thymonucléoprotéides) qui forme dans le corps central un appareil chromatinien ou
chromatinome.

2. Les réserves :
- Masse de glycogène, située dans le chromatoplasme ou le corps central.
- Des grains incolores riches en lipides, localisés dans le chromatoplasme.

3. Reproduction :
- Les algues bleues ne produisent pas de gamètes, par suite la reproduction sexuée est absente.
- Se multiplient végétativement par fragmentation de thalle ou asexuellement par la production
de spores inertes unicellulaires ou multicellulaires.

4. Le thalle des algues bleues :

Figure 2 : le thalle des algues bleues


4.1- Archéthalle :
Paquet de cellules inertes qui se multiplient par bipartitions végétatives, puis peuvent devenir
des sporocystes, émettant des spores.

4.2- Prothalle : systèmes de filaments ramifiés, les uns rampants les autres dressés, dont les
cellules se multiplient également par bipartitions végétatives, et peuvent ensuite se changer en
sporocystes

4.3- Unique sporocyste : réduction de l’algue à un unique sporocyste qui après une phase
végétative plus au moins longue produite des spores. Ce sporocyste peut être :
* soit arrondi : c’est un thalle coccoide ou coccothalle .
* soit filamenteux : un trichome.

5. Les spores
Les spores peuvent être des coccospores unicellulaires et inertes ou des hormospores
(hormogonies) pluricellulaires vermiformes.

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6. Systématique :
Selon la nature des spores, type de thalle, les cyanophycées sont subdivisées en cinq ordres :
1- Ordre des chroccocales : Archéthalle, spores coccoides
2- Ordre des pleurocapsales : Prothalle, spores coccoides, (pas d’hétérocystes)
3- Ordre des stigonémales : Prothalle hormospores (souvent des hétérocystes)

4- Ordres des Chamaesiphonales : Thalle réduit à un sporocyste qui constitue un thalle


coccoides (Coccothalle) à coccospores (pas d’hétérocystes)

5- Ordres des nostocales : Thalle réduit à un sporocyste qui constitue un Trichome à


hormospores (souvent des hétérocystes .)

7. Exemples de cyanobactéries
Les algues bleues sont des procaryotes autotrophes forment un groupe immense, très varié,
réparti dans de nombreux milieux, sur tous pendant les mois chauds (les eaux stagnantes, les
eaux lacustres, et même sur l’écorce des arbres et les rochers ou les falaises humides et
ombragées.)

 Ordre des nostocales


Les nostocales sont réduits à un filament sporogéne ou trichome, empli par une file de cellules
qui se multiplient en se divisant transversalement, et parmi lesquelles se différencient des
hétérocystes, ce trichome se comporte d’abord comme un filament végétatif, qui s’allonge en
se multipliant , sans se ramifier, puis son contenu se divise en hormospores (hormogonie) qui
se séparent par des cellules mortes et désorganisées (neucridies) une fois libérée, chaque
hormospopre se transforme en un nouveau trichome.

Hétérocyste : cellule incolore, à paroi épaisse, et à cytoplasme transparent, plus grande que les
autres, intervient dans la fixation de l'azote.

Exemple 1. : Nostoc ellipsosporum appartient à la famille des Nostocées

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Trichome plus ou moins nettement moniliforme (grains de chapelet), garni d’étérocystes (het)
chaque trichome est entouré d’une gaine gélatineuse, le trichome s’allonge en se repliant sur
lui-même.
Exemple 2 : Oscillatoria margaritifra appartient à la famille des Oscillariacées

Le trichome de cette espèce est sous forme de filament cylindrique très allongé, vert-bleue
cloisonné en cellules courtes (sans hétérocystes peut se déplacer par un mouvement en spirale
(mouvement oscillatoire conique des extrémités auquel il doit son nom).

Figure 3 : oscillatoria
Exemple 3 : Spirulina

Dihé au lac Tchad, tecuitlatl lac Texcoco en Amérique centrale, La spiruline est une algue de
0.2 mm de long. Ainsi nommée en raison de sa forme spiralée appartient à la famille des
Spirulinacées, ce genre comprend 36 espèces :

Spirulina platensis
Spirulina laxissima
Spirulina lonar
Spirulina major
Spirulina subsalsa
 La spiruline contient de 55 % à 70 % de protéines, véritable concentré d’énergie, par son
apport en fer, en vitamine B12, en bêta-carotène sera d’un grand intérêt pour les sportifs
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notamment sur le plan de l’oxygénation des muscles, les acides gras essentiels intervenant
au bon fonctionnement du système immunitaire.
 Les vitamines : A (provitamine A), B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9 (acide folique), B12, E
(biotine) couvrent une grande majorité des besoins nutritionnels journaliers.
 Des minéraux et des oligo-éléments tels que (Fe, Mg, Mn, P, Mo, Se, Zn, Cu, ) le fer, le
magnésium, manganèse, phosphore, molybdène, sélénium, zinc, cuivre pour éviter les
carences nutritionnelles.
 Les pigments comme la chlorophylle, le bêta-carotène, les caroténoïdes, superoxyde
dismutase : Ce sont de puissants antioxydants qui luttent activement contre les radicaux
libres responsables du vieillissement des cellules.

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Chapitre II: Les champignons «MYCOPHYTES»
1- Généralité
La majorité des champignons est représentée par des organismes filamenteux ou même
unicellulaires ; leur morphologie, leur reproduction, et leurs modes de vie sont si diversifiés que
les champignons sont souvent divisés en plusieurs embranchements distincts. Il est parfois
proposé de faire des champignons un cinquième règne, à l'égale des Procaryotes, Protistes,
végétaux et animaux. Ils sont caractérisés par :

2- Caractères généraux des champignons « MYCOPHYTES »


2.1 Hétérotrophe :

Leur hétérotrophie : faute de chlorophylle, les champignons sont tous incapables d'assimilés le
gaz carbonique par voie photosynthétique. En conséquence, tous sont hétérotrophes, ce qui leur
impose d'exploiter des milieux organiques, par suite ils jouent, dans la nature, un rôle très
important. Cette hétérotrophie peut présenter quatre modalités.

a) Saprophytes : exploitent des substances organiques, dont ils provoquent la décomposition


(débris des végétaux, débris des animaux).

b) Parasites : utilisent les substances organiques des êtres vivants, qu'ils rendent malades. Les
champignons parasites sont les agents des mycoses des animaux, et des maladies
cryptogamiques des plantes.

c) Prédateurs : capturent des proies ; ce phénomène est très rare chez les champignons (des
chytridiomycètes et des oomycètes aquatiques). Cas du Trichoderma ; la prédation se manifeste
par la destruction de l’agent pathogène lorsque le champignon s’enroule autour de sa proie en
l’étranglant, en pénétrant à l’intérieur et/ou en lui « injectant » des substances (enzymes) qui le
détruisent.

d) Symbiotes vivent en symbiose avec d'autres êtres vivants, qui les supportent sans souffrir,
ou même profitent de leur présence et de leur activité. Ces champignons sont associés, selon
les cas :

 Des algues, avec lesquelles ils forment les lichens


 Aux racines de diverses plantes supérieures (arbres ; -pin…, - plantes herbacées ; –
orchidées…, ptéridophytes…) avec lesquelles ils constituent des formations appelées
mycorhizes.

2.3. Leur cellule possède une paroi contenant en général de la chitine


- La membrane ne contient qu'exceptionnellement de la cellulose, elle est formée surtout de
chitine, dérivée de glucide contenant des groupements azotés, est voisine de la chitine des
arthropodes.

2.4 L'appareil végétatif soit unicellulaire soit de type thalle à base de filaments, ou massif et
structuré (pas de parenchyme), le type unicellulaire est peu répandu et ne se rencontre que dans
une partie des chytridiomycètes et ascomycètes, le type filamenteux est plus général : siphon,

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ou des hyphes cloisonnés, un thalle filamenteux est appelé mycélium, le type massif ou
pleuctenchyme, à fructifications dites carpophores, ne se rencontre que chez les plus évolués
des champignons supérieurs.

2.5. La mitose et la méiose et du type fermé : se traduisent par une persistance de l'enveloppe
nucléaire et le nucléole lors de la division cellulaire. Mise à part les chytridiomycetes on ne
rencontre pas de centrioles chez les champignons mais des structures voisines au rôle analogue
: les corpuscules polaires.
3. La reproduction chez les champignons :
1- multiplication végétative : il peut y avoir une multiplication végétative par :
- Fragmentation du mycélium.

- Multiplications par production de spores asexuées (équationnelles), ils se forment


végétativement sur le mycélium.

*Sporangiospores (ils se forment à l'intérieur d'un sac dit sporange).


Ex. Rhizopus nigricans
*Conidiospores ou conidies (se forment par étranglement d’hyphes, portées sur des
conidiophores en une chaîne de conidies). Ex. Penicillium italicum
*Chlamydospores : (spores qui se forment par fragmentation de mycélium en pièces
*une ou deux cellules pour chaque pièce - Ex. les champignons responsables des rouilles, les
charbons et les caries)

3.2- Reproduction sexuée : Les champignons sont capables de réaliser la reproduction sexuée,
par la production de spores sexuées (se forment après la fécondation et suite à la différenciation
des zygotes) se sont :
Des Oospores. Des Zygospores
Des Ascospores Des Basidiospores.
Tous les types de cycles biologiques existent chez les champignons :

1- Cycle monogénétique haplophasique: phycomycètes et zygomycètes (ex. Rhizopus et,


Mucor)
2- Cycle digénétique : certains basidiomycètes et ascomycètes.
3- cycle trigénétique : certains ascomycètes et basidiomycètes (ex. Aspergillus)
4. Systématique des champignons : selon Martin, 1960

Les champignons (Mycophytes) comprennent 300 000 espèces connues se sont en général
immobiles, considérer comme des êtres de nature végétale, à cause de deux caractères :

a) leur cellule possède une paroi glucidique :


b) n'ingénièrent pas d'aliments solides.

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On se basant sur la structure de la paroi cellulaire, les filaments, et les organes de la reproduction
(spores) sexuées et asexuées, les champignons sont divisés en deux sous-embranchements et
neuf classes à savoir :

Embranchement des mycophytes


1- Sous embranchement des myxomycophytes
1.1-classe des myxomycètes
1.2-classe des acrassiomycètes
1.3-classe des hydromyxomycètes
1.4-classe des plasmodiophoromycètes
2- Sous embranchement des eumycophytes
2.1-Classe des Archi mycètes (Chytridiomycètes)
2.2-Classe des Phycomycètes
2.3-Classe des Ascomycètes
2.4-Classe des Basidiomycètes
2.5-Classe des Deutéromycètes

1- Sous embranchement des myxomycètes

 Les myxomycètes (champignons gélatineux) sont des organismes saprophytes (fréquents


sur les humus ou bois en décomposition) en partie prédateurs par phagocytose ou parasites
des animaux ou des végétaux, formés de masses protoplasmiques nues dite plasmode
(absence de paroi cellulaire), sa structure est cénocytique (multinuclée), et doués de lents
mouvements amiboïdes.
 Les myxomycètes sont souvent considérés comme des organismes animaux voisins des
protozoaires ; la présence de la cellulose dans la paroi des sporanges est cependant un
caractère qui les rapproche des végétaux.
Exemple : Plasmodiophora brassicae:
Parasite responsable de la hernie du chou qui déforme les racines des crucifères.
Sous Emb. des plasmodiophoromycètes
Ordre : Plasmodiophorales
Famille : plasmodiophoracées

 Vers la fin du 19éme siècle une épidémie grave de racine de chou a détruit une grande
quantité de la récolte de chou à Saint-Pétersbourg en Russie, afin d'obtenir plus
d'informations sur la maladie la société de jardinage russe a offert un prix à n'importe
qui pourrait identifier la cause de la maladie, Woronin, un scientifique russe a identifié
avec succès la cause comme un plasmode, en 1875 et lui a donné le nom de
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Plasmodiophora brassicae. Cette espèce peut infecter plus de 300 espèces dans 64
genres des crucifères cultivés et sauvages (le chou, le chou-fleur, la moutarde, le radis,
et la rave…).
 Plasmodiophora brassicae est un parasite obligatoire, il survit dans le sol, en vie ralentie
sous forme de spores (hypnospores) qui peuvent survivre de 6-8 années, les hypnospores
germent en réponse aux sécrétions des racines des crucifères, ils deviennent des
zoospores qui infectent les poils absorbants des racines.
 Les spores se développent en amibe, à l’intérieur des poils absorbants des racines, les
cellules amiboïdes du microbe se joignent ensemble pour former un plasmodium multi
nucléé.
 Ce plasmodium subit une division réductionnelle pour former des zoogamètes (1n)
libérés dans le sol, après la fécondation, les zygotes se développent en zoospores à
quatre flagelles qui pénètrent dans les cellules des racines et deviennent des cellules
amiboïdes émigrent dans le cortex jusqu’au tissu conducteur des racines de la plante
hôte.
 Une fois dans le cortex, le microbe pathogène amiboïde peut se multiplier dans les
cellules, sous l’effet du microbe le tissu sécrète des hormones de croissances qui font
agrandir les cellules hôtes jusqu'à 20 fois de leurs tailles normales.
 Le plasmodium dans les cellules mortes subit la méiose et se transforme en spores
(hypnospores) qui seront déchargées dans le sol.

2- Sous embranchement des Eumycophytes


Contrairement aux myxomycètes les Eumycophytes sont soit unicellulaires ou filamenteuses :
siphons, (cénocytiques) ou des hyphes cloisonnés.

 Ne peuvent pas ingérer les aliments solides par phagocytose.


 Absence de plasmode ; (formes amiboïdes).
2.1- Classe des Archimycètes (Chytridiomycètes)
2.1.1 -Caractères généraux des chytridiomycètes

 Les espèces de cette classe sont unicellulaires ou à thalle mycélien.


 La paroi de leurs cellules est composée de chitine.
 Les Hyphes sont cénocytiques .
 La reproduction s'effectue par des spores uniflagellées.
 La plupart des espèces sont aquatiques.
2.1.2 Les différents types de thalles des chytridiomycètes : On distingue deux types de thalles :
a. thalle eucarpique : constitué d'une structure reproductrice produisant des spores uniflagellées,
liée à une structure végétative (rhizoïdes.), se différencies en:

1- thalle monocentrique: constitué d'une seule structure reproductrice durant toute sa vie, peut-
être:
1-1- thalle épi biotique la structure reproductrice se développe sur le substrat et la structure
végétative se développe à l'intérieur du substrat

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1-2- thalle endobiotique : les deux structures du thalle (reproductrice et végétatif) se
développent à l'intérieur du substrat
3- Thalle polycentrique : constitué de plusieurs structures reproductrices
b. thalle holocarpique: constitué d'une structure reproductrice de forme sphérique ou
cylindrique, produisant des spores uniflagellées, absence de rhizoïdes.
Les chytridiomycétes comprenant trois ordres :

1- Chytridiales.
2- Blastocladiales.
3- Monoblépharidales
2.1.3 La reproduction chez les chytridiomycétes:

Reproduction asexuée :
Les spores uniflagellées produites par les structures reproductrices germent sur les frustules
des diatomées, les coquilles ou sur les roches, et se transforment en un nouveau thalle (structure
reproductrice "sporocystes" ± structure végétatif) Reproduction sexuée Les spores
uniflagellées produites par les structures reproductrices, au lieu de se transformer en un nouveau
thalle elles produisent des gamétocystes ♂ et ♀, les gamétocystes se fusionnent entre eux (le
contenu du gamétocyste ♂ se déplace vers le gamétocyste ♀ = cystogamie), la fécondation
mène à la production de zygote (2n), qui germe après une phase de repos, la réductions
chromatique se produit lors de la germination produisant des spores uniflagellée.

- Le cycle sera donc monogénétique haplophasique


- La fécondation peut être planogamie, isogamie ou anisogamie c'est le cas des
lastocladiales, ou Oogamie c'est le cas des Monoblépharidales où les gamètes ♀ se
différencient en oosphères.
2.2 -Classe des phycomycètes
2.2.1 - Caractères généraux des phycomycètes

 L'appareil végétatif est toujours un thalle filamenteux « mycélium" à base d’hyphes


non cloisonnés "siphons" appelés hyphes cénocytiques.
2.2.2 - Systématiques des phycophytes
Selon le type de spores produites lors de la reproduction sexuée on distingue 2 sous classe
1. Sous classe des zygomycètes →Zygospores
2. Sous classe des Oomycètes →Oospores
2.2.2.1 -Sous classe des zygomycètes
1. absence de cellules nageuses

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2. les spores produites lors de la reproduction sexuée après cystogamie sont des Zygospores
diploïdes (2n) à paroi épaisse résistante.

3. les spores produites lors de la reproduction asexuée sont généralement des Sporangiospores,
"spores asexués produites dans un sac appelé Sporange ou sporocystes, comprenant quatre
ordres :

Ordre des mucorales : les espèce de cette famille forment une partie des moisissures, les espèces
Mucor mucedo et Rhizopus nigricans , ou moisissures blanches du pain ,(appartenant à la
famille des Mucoracées) forment un thalle filamenteux cénocytique qui se développe en
saprophyte sur la matière amylacée (pain), de couleur blanche (du mycélium) transformée en
noir, la couleur des (sporangiospores) après le développement du champignon. On note qu'il
existe deux sortes de hyphes les uns dressés portent les organes reproducteurs, les autres sont
horizontales servent à fixer le mycélium sur le substrat " rhizoïdes".Ces thalles sont haploïdes
et comportent deux sexes, morphologiquement indiscernables chez ces espèces et que l'on note
donc (+) & (-).

La multiplication végétative : Est assurée par les sporanges naissant à l'extrémité de filaments
dressés et produisant des spores, à maturité ces spores ont une paroi de couleur noire, qui donne
la couleur du champignon.

La multiplication sexuée : se fait par contact de deux hyphes (siphons) dont chacun différencie
un article plurinucléé ayant valeur de gamétange, la fusion des deux gamétanges donne
naissance à un zygote à noyaux diploïdes; qui se différencie en une zygospore à parois très
épaisses qui passent en une vie ralentie; lors de la germination, les noyaux subissent la méiose,
puis de nombreuses divisions mitotiques, ce qui aboutit à la formation des hyphes, qui donnent
naissance à un sporange.

La fécondation :
Par Cystogamie, appelée aussi "gamétangie" c'est-à-dire fusion globale de deux gamétanges
plurinucléés, sans que les gamètes se soient individualisés.
Cycle d'alternance de générations : Cycle monogénétique haplophasique.

1 : Paire de progamétange: "+" et "-" développer l'un vers l'autre. La migration des noyaux se
produira dans les bouts de deux progamétanges.

2 : les progamétanges sont fixés à l'apex pour former l’isogametangie. Les cellules qui
soutiennent les gamétanges dits suspenseurs.
3 : Plasmogamie se produit après la fusion des gamétanges suivit de caryogamie immédiatement
pour former un zygote multinuclé.
4 : Le zygote s’entoure d’une paroi épaisse pour former la zygospore.
2.2.2 Sous classe des Oomycètes

 Lors de la reproduction asexuée les oomycètes produisent des zoospores biflagellées

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 Les gamétocystes femelles ♀ sont différenciés en oogones" qui contiennent
généralement plusieurs noyaux
 La plupart des espèces sont parasites des végétaux et des animaux.
 Lors de la reproduction sexuée produisent des Oospores.

1 - formation de deux gamétocystes multinuclées (Oogone sphérique entouré d'un


spermatocyste allongé)

2 - le spermatocyste émet un prolongement, dit le tube copulateur qui traverse le périplasme et


pénètre dans l'oosphère ou il diverse son contenu

4 - l'oosphère se transforme en un zygote multinuclée.


5 - L'oosphère devient une Oospore entourée de deux membranes très résistantes qui passe
à la vie ralentie.
Les Oomycètes comprennent trois ordres :

1- péranosporales
2- saprolegnales
3- lagendiales
Exemple :1- Phythophtora infestans: agent du mildiou de la pomme de terre.
Ordre : Péronosporales
Famille : péronosporacées
Exemple : 2 - Plasmopara viticola: agent du mildiou de la vigne
Ordre : Péronosporales Famille : Péronosporacées

2.2 Classe des Ascomycètes


2.2.1 Caractères généraux des ascomycètes
 Absence de cellules nageuses.
 Lors de la reproduction sexuée, les ascomycètes produisent des spores méiotiques, « les
ascospores », chez les espèces filamenteuses, la cystogamie et la caryogamie ne sont
pas synchronisées, ce qui aboutit à la formation des hyphes à dicaryons (chaque cellule
a deux noyaux conjugués).
 La plupart des espèces sont saprophytes, certains sont soit parasites ou symbiotiques en
lichens.
 Le mycélium est composé d’hyphes cloisonnés.
2.2.2 Systématique des ascomycètes

Les ascomycètes constituent la classe la plus nombreuse des champignons, ils sont divisées en
sous classes suivant le mode et le lieu de la formation des asques, en deux sous-classes :

1- Sous-classe des protoascomycétidae (protoascomycétes):


a) Les espèces filamenteuses : les asques naissent isolément, sur le mycélium (asques nus).

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b) Les espèces unicellulaires : les asques naissent par la transformation du zygote en un seul
asque.
Les protoascomycètes comprennent trois ordres :
1- Endomycétales 2 - Sacharomycétales 3 - Taphrinales

2 - Sous classe des carpoascomycétidae (carpoascomycétes):


Toutes les espèces de cette classe sont filamenteuses, les asques apparaissent groupés dans des
fructifications dites Ascocarpe : l'apothécie en forme de plateau, le périthèce en forme de
bouteille, le cleistothèce fermé et plus ou moins sphérique.
Comprends Neuf ordres :
1- Aspergillales 4 - Myrinagiales 7 – (Pezizales)
2- Erysiphales 5 - Sphaeriales 8 - Helotiales
3- Pseudophaeriales 6 - Clavicipales 9 – Tuberales

2.2.3 La reproduction sexuée chez les ascomycètes :


Lors de la reproduction sexuée les ascomycètes produisent des ascospores qui se forment à
l'intérieur d’un sac dit asque (du grec ascus qui veut dire sac), qui contient huit ascospores.

2.2.3. 1- La reproduction sexuée chez les espèces unicellulaires :


La levure = "Saccharomyces serevisiae"

Deux cellules se rapprochent, puis se fusionnent, la fusion des cytoplasmes (plasmogamie)


est suivie de la fusion des deux noyaux (caryogamie), ainsi le zygote est formé, son noyau à
2n subit une division réductionnelle (méiose) pour donner quatre noyaux à 1n, suivit d’une
mitose pour donner huit noyaux, chacun s'enveloppe dans une paroi et devient une ascospore,
tandis que la cellule se transforme à un asque.
2.2.3.2- La reproduction sexuée chez les espèces filamenteuses

1- formation des deux spermatocystes multinucléés (anthéridium ♂ et ascogonium ♀ ce


dernier et surmonté d'une trichogyne)
2 - Le trichogyne se pénètre dans l'anthéridium.

3 - C'est par l’intermédiaire du trichogyne que les noyaux de l'anthéridium vont migrer vers
l'ascogonium.
4 - À l’extrémité des hyphes à dicaryon se forment les asques:

L’extrémité de l’hyphe se courbe en arc, les deux noyaux conjugués se divisent en quatre
noyaux, et deux cloisons s'apparaître pour séparer, un noyau à l'extrémité de l’hyphe, deux
noyaux au milieu de l'arc et un noyau à la base. C’est la cellule au milieu de l'arc qui donnera
naissance à un asque.
a) les deux noyaux se fusionnent (caryogamie), en un noyau 2n.

20
b) le noyau 2n subit une méiose pour donner quatre noyaux 1n.

c) chaque noyau subit une mitose, le résultat est huit noyaux qui vont devenir huit ascospores.
c) la cellule devient un asque.

Remarque :
- Les asques restent isolés, sur le mycélium (asques nus) chez les protoascomycètes, ou
renfermés dans des fructifications, « les Ascocarpe », chez les Carpoascomycètes.

- De nombreux ascomycètes supérieurs, surtout des parasites, produisent des sclérotes ce sont
des masses d'hyphes serrées, durcies et déshydratées, qui peuvent persister en une vie ralentie
et assurer la permanence de l'espèce à travers la mauvaise saison; au retour des conditions
favorables, ils germent en donnant des conidies.
- Cycle d'alternance de générations : tri génétique

 1ére génération : ascospores (n) germination mycélium primaire [hyphes cloisonnés


chaque cellule contient un seul noyau (n)]
 2éme génération : mycélium secondaire [hyphes cloisonnés chaque cellule contient
deux noyaux conjugués (n+n)]
 3éme génération : formation de l'ascocarpe
Exemple 1- Saccharomyces cerevisiae la levure
Ordre : saccharomycetales
Fam : sacharomycetales

Les levures se présentent sous forme de cellules rondes, ovales ou cylindriques, ordinairement
de 4 à 6 µm de largeur sur 5 à 8 µm de longueur, et pourvues d'un seul noyau. Les réserves
consistent surtout des grains de glycogène, les cellules contiennent en outre des réserves
protéiques riches en vitamines, la plupart des espèces se divisent par bourgeonnement, c'est-à-
dire par formation sur l'un des points de leur surface d'un petit bourgeon pédicellé qui une fois
séparé de la cellule-mère, continue à s'accroître pour atteindre la dimension de la cellule-mère,
puis il se bourgeonne à leur tour. Il arrive fréquemment que les cellules filles restent quelque
temps attacher aux cellules-mères qui leur ont donné naissance, en sorte qu'il se forme alors de
petites colonies de cellules bourgeonnantes réunies les unes aux autres.

Chez certaines levures la multiplication s'effectue non par bourgeonnement, mais par
cloisonnement transversal (mitose). La reproduction sexée s'opère par accolement de deux
cellules, formation de becs de copulation, puis la fusion des contenus cytoplasmique suivit par
la fusion des deux noyaux (n) en un seul noyau diploïde (2n), celui-ci peut alors, aussitôt ou
d'une manière différée après de nombreuses divisions, subir une méiose qui aboutit à la
formation de 4, parfois 8 cellules filles qui ont l’équivalent d’ascospores.
Cycle d'alternance de génération :
- On peut distinguer ainsi 3 cas de cycles :
1- Cycle monogénétique haplophasique,
21
2- Cycle digénétique haplodiplophasique

3- Cycle monogénétique diplophasique : où la génération haploïde disparaît car les ascospores


aussitôt mises en liberté se fusionnent deux à deux pour donner à nouveau des cellules diploïdes
Modes de vie :

Les levures sont anaérobiques facultatives. En présence de l'oxygène elles dégradent les
glucides suivant une respiration normale « C6 H12 O6----- CO2 + H2O », mais en milieu peu
aéré, elles déterminent la fermentation alcoolique avec dégagement du "gaz carbonique" CO2
et production d’alcool éthylique « C6 H12 O6----- 2CH3 CH2 OH + 2CO2», cette propriété
est utilisée dans la fabrication des boissons alcoolisées, et celle du pain que le CO2, fait "lever".
Les levures du vin appartiennent en général aux Saccharomyces ellipsoïdeus et Saccharomyces.
apiculatus (par la fermentation des raisins), le cidre est obtenu par la fermentation des pommes
et poires par les deux espèces précédentes, la bière est fabriquée avec ce que l'on appelle le
malt, c'est-à-dire avec des grains d'orge ayant commencé à germer, en présence du
Saccharomyces serevisiae
Ordre : Aspergillales,
Fam: Aspergillacées
Exemples - Aspergillus, et Penicillium

Moisissures bleu verdâtre


Les deux espèces se diffèrent nettement par leurs conidiophores, le penicillium présente un
conidiophore cloisonné, et ramifié se termine par une structure "ressemble à un balai", les
rameaux produisent des conidies par étranglement, les conidies sont rangées en une chaîne de
conidiospores, tandis que le chromatophore chez l'aspergillus n'est pas cloisonné, et se termine
par une structure sphérique qui porte deux rangés de segments coniques, la deuxième rangée
porte des chaînes de conidiospores.

Lors de la reproduction sexuée produisent des ascocarpes sphériques «Cleistothèces» Cycle :


trigénétique.

2.4-Classe des Basidiomycètes


2.4.1-caractéres généraux des basidiomycètes
 Les basidiomycètes sont un groupe important de champignons qui comprend les
champignons de couche de nos forêts. Ils sont en général saprophytes ou symbiotiques,
mais on y trouve aussi les plus redoutables ravageurs des cultures (parasites).
 Ils sont caractérisés par un mycélium cloisonné.
 Champignons sans cellules motiles (ni zoospores ni zoogamètes)
 lors de la reproduction sexée, la cystogamie et la caryogamie ne sont pas synchronisées,
le mycélium primaire (n), après la cystogamie devient un mycélium secondaire
dicaryotique (n+n) aux crochets caractéristiques, dits crochets dangeardiens .
 Les spores sexées sont des basidiospores, portées sur des basides au bout des
stérigmates, la systématique des basidiomycètes repose sur la structure de ces basides

22
 La partie fertile du sporophyte constitué par des stromas basidiogénes souvent
volumineux (fruits à basides), appelée carpophores.
2.4.2-Types de basides :
a)- baside simple
b)- baside à cloisons transversales
c)- baside à cloisons latérales
d) baside composée
2.4.3-Type de cycle des basidiomycètes :
-Cycle trigénétique

- 1ére génération : basidiospore → germination → mycélium primaire (hyphes


cloisonnés, les cellules à un seul noyau "n")

- 2éme génération : mycélium primaire → cystogamie. → Mycélium


secondaire dicaryotique (hyphes cloisonnés, chaque cellule a deux noyaux conjugués "n + n").

- 3éme génération : mycélium secondaire multiplication la formation du


carpophore.
2.4.4-Les différents types de plasmogamie chez les basidiomycètes (transformation du
mycélium primaire en mycélium secondaire)

a) fusion entre deux hyphes : le noyau de chaque cellule opposée se divise en deux
noyaux, un canal copulatoire se forme permet une permutation de l'un des deux noyaux, ce qui
aboutit à la formation de cellules dicaryotiques.
b) fusion d'une spore (1n) (généralement une conidie) avec un hyphe (1n).

c) fusion de deux spores, deux conidies ou deux basidiospores ce qui aboutit à la


formation d'une cellule dicaryotique.
2.4.5- la croissance du mycélium secondaire : la multiplication se fait par la dangeardie.

Formation des crochets dangeardiens: la croissance aura lieu seulement à l’extrémité


des hyphes.
a) cellule terminale binucléée d’un hyphe.
b) allongement de la cellule terminale

c) Les deux noyaux conjugués se divisent simultanément, et la formation d'un crochet


qui se dirige vers l’arrière, un noyau fils (a) reste emprisonné dans ce nouveau croché.
d) à la base du crochet se forme une cloison, deux noyaux fils (á b') se dirigent vers le
sommet de l’hyphe.

23
e) se forme une autre cloison qui sépare les deux noyaux (á b') au bout de l’hyphe, en
ce moment la fusion du bout du croché avec la cellule adjacente libère le noyau b, un nouvel
article ou boucle est ainsi formé.
2.4.6- La reproduction chez les basidiomycètes:

2.4.6-1- La reproduction asexuée : la reproduction asexuée généralement par la production de


chlamydospores ou des conidies selon les espèces.

2.4.6-2 La reproduction sexuée : production de basidiospores, naissent au bout des hyphes à


dicaryons, dans la partie fertile stromas (chez l'Agaricus ce sont les lamelles du carpophore).
1- Allongement de la cellule terminale dicaryon (noyau conjugués +, - )
2- fusion des noyaux conjugués (caryogamie) à un seul noyau 2n.

3- le noyau diploïde subit directement la méiose, pour donner 4 noyaux, suivit par la formation
de 4 bourgeons au sommet de la cellule (stérigmates), les noyaux émigrent dans chaque
bourgeon, et la cellule devient une baside, qui porte quatre basidiospores (5), les basides
peuvent être simples ou divisées par des cloisons transversales ou horizontales.
2.4.7. Systématique :
La systématique des basidiomycètes repose sur la forme des basides.
Classe des BASIDIOMYCETES
1- Sous classe des Eubasidiomycètidae

- baside simple, formée d'une seule cellule n'est pas divisée. Comprends les ordres
suivants :
1- Exobasidiales 5- Sclerodermatales
2- Aphylophorales 6- Lycoperdales
3- Agaricales 7- Nudilatiales
4- Hymenogastrales

2- Sous classe des Hétérobasidiomycètidae


-Les basides sont composées de deux pièces, la cellule supérieure devient une baside à
laquelle la cellule inférieure sert de pied, qui peut bourgeonner une dangeardie secondaire dans
laquelle émigrent les noyaux conjugués. Comprend plusieurs ordres : Auriculariales
3- Sous classe des Phragmobasidiomycètidae

-La baside formée d'une seule cellule divisée latéralement ou longitudinalement en


quatre pièces chacune porte une seule basidiospore. Comprends deux ordres:
1- Urédinales : champignons des rouilles des plantes
2- Ustilaginales : champignons des "charbons" et "caries" des plantes

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Exemple :1 Agaricus Ordre des agaricales
Fam. des agaricacées

Carpophores d'abord revêtus d’une voile ensuite nue, la voile s'étant détruit ou déchiré, avec
surface fertile faite de lamelles rayonnantes.
Urédinales : champignons des rouilles des plantes

La plupart des espèces sont des parasites spécifiques ne peuvent se développer que sur certaines
espèces bien définies de plantes hôtes.
- Les espèces à cycle complet possèdent en principe cinq sortes d'organes reproducteurs basides,
pycnies, écidies, urédies et télies. Chez les espèces autoïques; tous les organes s'observent sur
le même hôte, si elles sont héroïques, il y a un hôte pour pycnies et écidies, une autre pour
urédies et télies.
- Les espèces à cycle incomplet sont de deux sortes :

1°- espèces sans basidiosporophytes : leurs gamétophytes, seuls conservés, produisent des
pycnies (qui peuvent manquer) et des proécidies.

2°- espèces sans gamétophytes, leurs basidiosporophytes, seuls conservés, ne produisent que
des urédies (qui peuvent manquer) et des proécidies.

Puccinia graminis : (Rouille noir du blé)


Fam. des Puccinacées

Cycle du champignon : l’espèce est à cycle complet, hétéroïque, sur deux hôtes différents :
l'épine- vinette (Berbéris vulgaris), et le blé triticum
a) Sur le berbéris. (Stade haploïde)

Le stade haploïde est le gamétophyte. Les basidiospores sont capables d'infecter seulement
les feuilles de l'épine-vinette, elles germent sur les feuilles en donnant un mycélium
primaire dont les cellules sont uninucléées, le mycélium envoie des suçoirs dans les cellules
de l’épiderme de la feuille de la plante hôte. Ce parasite produit des taches jaunes orangées
sur les feuilles. Les taches sur la face supérieure sont des pycnides (spermogonies) et sur la
face inférieure ce sont des écidies.

Les pycnides : sont organisés en forme de bouteille, logées dans des cavités de la feuille,
ouverte vers l'extérieur. On observe deux sortes de filaments : les uns se fragmentent en
chapelets de cellules uninucléées (pycnidiospores), leur dissémination est assurée par les
insectes, ils ne germent pas (des gamètes males). Les autres sont des filaments qui sortent
de la pycnide : ce sont des hyphes récepteurs (des gamètes femelles). La fécondation se fait
par la fusion des pycnospores avec les hyphes récepteurs (ils ont le rôle de trichogyne).

A la face inférieure des feuilles infectées de l'épine-vinette, naissent des enchevêtrements


d'hyphes dicaryotiques qui constituent des nodules.

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Si une pycnospore rentre en contact avec un hyphe récepteur d’un mycélium de signe
opposé, le noyau pénètre dans l’hyphe, et les cellules deviennent dicaryotiques. Dans un
premier temps, les noyaux + et - ne fusionnent pas. Le développement donne naissance à
un organe en forme de cupule : l'écidie mature. Sa taille augmente et déchire l'épiderme de
la face inférieur de la feuille. Un filament donne naissance à l'écidiospore à deux noyaux
(n+n) à paroi épaisse, les écidiospores ne germent que sur le blé. Il y aura formation d'un
mycélium dicaryotique, entre les cellules du blé.
b) Sur le blé (Stade diploïde)

Dans la feuille du blé, le mycélium donne des fructifications allongées sous-épidermiques :


Ils se différencient en urédospores binucléées (n+n), qui se trouvent à l'extrémité d'un long
pédicelle. Elles font éclater l'épiderme, donnant à la feuille une couleur de rouille. Les
urédospores peuvent germer sur le blé, ce qui propage la maladie, avec formation de
filaments dicaryon (infection secondaire).

En fin de saison le mycélium dicaryotique forme un autre type de fructifications de couleur


noire (c'est un groupement sous forme de téleutospores bicellulaires binucléées
[(n+n)+(n+n)]. Ils sont dicaryotiques qui passent l'hiver dans le sol. Au printemps, la cellule
de la téleutospore germe en émettant un filament, promycélium, les deux noyaux se
fusionnent, et subissent directement une division méiotique pour donner quatre noyaux, qui
s'isolent par des cloisons et donnent des basidiospores (sporidies), qui infectent l’épine-
vinette.

Remarque :
o L’épine-vinette n'est infectée que par l'infection primaire, des basidiospores.
o L’infection primaire du blé produite par les écidiospores, et l'infection secondaire
produite par les urédospores.
o La cystogamie se fait par la fusion entre une spore et un hyphe

2.5 - Classe des Deutéromycètes On réunit dans le groupe des Deutéromycètes ou «


champignons imparfaits » des organismes à hyphes cloisonnés dont on ne connaît que la
multiplication végétative mais ne présentent pas de sexualité, donc ni asques ni basides. Ces
champignons sont presque tous parasites de Végétaux, quelques-uns D’animaux. L’absence
de reproduction sexuée peut avoir plusieurs causes :

 Une dégradation en rapport avec la vie parasitaire.


 La séparation des thalles de signes différents (+ & -) sur des hôtes distincts.
 Ou plus simplement une lacune de nos connaissances. Les Deutéromycètes se
multiplient par des spores analogues aux conidies des Ascomycètes, leur forme, leur
structure, leur couleur et leur mode de formation sont très variés et permettent de
reconnaître les espèces. Le nombre des espèces évalué à 20 000, classés en ordres
selon le mode de formation des spores asexuée :
a) Sphaeropsidales
Les conidies se forment dans des sphérules creuses ressemblent aux pycnides de certains
Ascomycètes. Ex. Zythia fragariae forme des marbrures sur les feuilles de Fraisier. (A et B)

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b) Mélanconiales
Les conidies se forment sur des stromas, le symptôme fréquent est l’apparition sur la
plante infestée de taches brunes ou noires dites anthracnose.
c) Moniliales
C’est le groupe le plus nombreux. Les conidies se forment en arbuscules sur des filaments
dressés sur la surface du thalle. Ex. Fusarium ce genre contient plusieurs espèces parasites
notamment des solanacées (pomme de terre, tomate…) et des rosacées (pêchés, abricotiers,
pruniers…), l’une elle cause de grands ravages sur le palmier dattier de nos oasis du sud
oust (maladie du «bayoud») causé par Fusarium oxysporum (C, D, E)

d) Mycéliums stériles
Un quatrième groupe est formé de mycélium complètement stérile, ne produise même pas de
conidies. Exemple : Le genre Rhizoctonia.
Les mycorhizes

Les mycorhizes sont constitués par des radicelles associées symbiotiquement au mycélium de
divers champignons. Le champignon fournit à son partenaire sa nourriture minérale et reçoit de
celui-ci des substances carbonées, sans le faire nuire, notons que les champignons peuvent
absorber les sels minéraux en faibles concentrations, indisponibles pour les racines des
végétaux supérieurs.

Il y a un équilibre plus ou moins stable, dans les racines mycorhizées, entre le mycélium
endotrophe et la racine. Si le mycélium devient trop virulent, la racine meurt, s’il est au contraire
trop peu virulent, il est digéré par les cellules qui le contiennent.

On trouve les mycorhizes sur les racines des forestiers (Pins, Hêtres, Chênes…), de nombreuses
Angiospermes herbacées (Solanacées, Orchidées…) et même sur les Ptéridophytes
(Lycopodium, sur le sporophyte ou sur le gamétophyte).
Les champignons des mycorhizes sont souvent des basidiomycètes, et certains ascomycètes et
quelques zygomycètes. Très souvent chacune des espèces de champignons des mycorhizes ne
peut s’unir qu’aux racines d’une seule espèce de plantes.

Par rapport aux racines avec lesquelles il est associé, le mycélium des champignons des
mycorhizes peut être :

1. Mycorhizes externe : formant autour de la racine un manchon, garni ou non, vers l'extérieur,
d'hyphes libres, qui s'allongent dans le sol, à la façon de poils absorbants. Cela donne un
mycorhize éctotrophe.

A- Coupe transversale dans une racine de Hêtre avec le mycélium (m) du champignon
symbiotique disposé en un manchon autour de la racine.

Mycorhizes externe
B- Vue générale d’une racine mycorhyzées du pin sylvestre en blanc les extrémités
mycorhyzées

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2. Mycorhizes internes : entièrement logé dans les cellules de la racine dans lesquelles il forme
des pelotons, garnis de vésicules ou d'arborescences. Cela donne un mycorhize endotrophe.

Mycorhizes internes
C- coupe d’un mycorhize endotrophe: le mycélium symbiotique (h) est logé dans les cellules,
ou il s’est garni de vésicules.

Mycorhizes en partie internes et en partie externe : c’est le cas des mycorhizes ecto-
endotrophes.

Mycorhizes ecto-endotrophes
D- Mycorhizes ecto-endotrophes : coupe dans un mycorhize ecto-endotrophe , le mycélium
disposé d’une part en un manchon (m) autour de la racine et d’autre part en fines hyphes qui
pénètrent dans la racine.

28
Chapitre III : embranchement des Magnoliophyta ou Angiospermes
Généralités : les angiospermes se distinguent des gymnospermes par les caractères suivants :
plantes renfermant tous les types biologiques :

1. Arbres, arbustes, herbes, lianes (ligneux) et dont les organes reproducteurs sont groupés
en fleur appelé Anthophyta ou plante à fleurs.
2. Les vulves sont complètement entourées par les écailles ovulifères ou carpelle formant
le gynécée ou pistil ou encore ovaire (les carpelles sont homologues des feuilles
sporangifére. C’est pourquoi on parle d’angiosperme ( Angio= urne ou boite ; sperme=
ovule ou graine) par allusion à l’ovule enfermée dans une urne ou boite.
3. Le sac embryonnaire est réduit à 8 cellules dont une oosphère et deux noyaux polaires
pas d’archégone mais une oosphère isolée ans le sac embryonnaire.
4. Etamine typique avec filet et anthère à deux thèques dont chacune est normalement
formée de deux sacs polliniques.
5. Le grain de pollen est réduit à deux cellules une dite végétative représente le prothalle
mâle réduite, l’autre reproductrice représente l’anthéridie et donnera la naissance à deux
gamètes.
6. La pollinisation est assurée par divers agents (vents, l’eau, insectes, oiseaux, homme,
animaux, etc.)
7. La fécondation est double par le tube pollinique dans lequel le noyau germinatif se
divise en deux gamètes ou noyau spermatif. Le premier riche en plaste s’unie à
l’oosphère pour donner un œuf diploïde qui évolue en embryon. Le deuxième riche en
mitochondrie fusionne avec les 2 noyaux polaires pour donner un massif cellulaire à 3n
chromosomes appelé albumen
8. Après fécondation, l’ovule se transforme en graine et l’ovaire se développe en fruit
9. La graine à un seul embryon et albumen triploïde digère le nucelle et se substitue au
prothalle femelle (sac embryonnaire)
10. L’embryon à un ou 2 cotylédons
11. L’appareil végétatif est plus perfectionné avec des vaisseaux conducteurs parfaits et une
croissance en épaisseur assurées par les méristèmes.

Classification
La classification APG III (2009) ou classification phylogénétique établit par Angiospermes,
phylogeny, Group est la classification botanique la plus importante aujourd’hui.
Le cladogramme des principaux groupes est construit à la base de 2 gènes chloroplastique et un
gène nucléaire de ribosome complété dans quelque cas par d’autres données. La nouvelle
classification trouve que la structure de pollen prévaut sur celle de l’embryon ainsi selon
l’embryon possède 1 ou 2 cotylédons et selon que les grains de pollen possèdent 1 ou 3 pores.

I. Les paléodicotyledones
Ce sont des plantes ligneuses ou herbacées dicotylédones primitive, monoaperturées, a fleur
monochlamyde homoiochlamydes et achlamydes.

29
I.1 protoAngiospermes
Est un ensemble des ligneux archaïques bazales imparfaitement angiospermées renfermant
actuellement 4 ordres : Amboreliales, Nymphéales, Chloranthales et Austrobaileyales.
De nombreux caractères attestent l’ancienneté du groupe, au niveau anatomique et de l’appareil
reproducteur (carpelle libre ou soudé dans sa partie supérieure par sécrétion et non par
l’épiderme).

I.1.1 Ordre de Nymphéales : cet ordre comprend 3 familles parmi ces familles seules la
Nymphéacées est intéressante
I.1.1.1 Famille des Nymphéacées

Ce sont des herbes aquatiques à rhizomes fixé vers la base d’où partent les larges feuilles
flottantes et de grandes fleurs spiralées à pièces florales indéfinies.

: genre : Nymphaea– Famille – Nenuphars- coerula (maculata) : fleur bleu- clair, limbe ovale
à bord ondulé.
- Nymphaea lotus= fleur blanche et limbe à bord denté
- Nymphaea micrantha= fleur blanche, bleue ou rose vif, limbe ovale cordée.

I.2 Magnoliidées
Ce sont des angiospermes présentant des caractères archaïques tels que trimerie, pièces florales
homoiochlamyde ou achlamyde et/ou à disposition spiralées, les vaisseaux sont imparfaits. On
distingue 4 ordres : canellales, magnoliales, laurale et piperales.

I.2.1 Ordre des Magnoliales


C’est le type initial des fleurs de dicotylédones très proche de celle de Bennettitales
(Gymnosperme) dont certaines espèces sont considérées comme ancêtre possible des
angiospermes. On retrouve dans ce groupe de nombreux caractères des monocotylédones.

I.2.1.1 Famille des Annonacées


Ce sont des arbres arbustes ou rarement lianes des régions tropicales à feuilles non stipulées
simples, alterne, distique et entières et odorante. Les fleurs sont régulières, hermaphrodites,
hypogine et possède un appareil sécréteur de substance aromatique et terpénique.
Exemple :

 Annona senegalensis
-Annona glauca
-……….reticulata ( cœur de bœuf)

 Hexalobus monopetalus
 Xylopia aethiopica (poivrier d’ethiopie)
-……………….aromatica

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 Annona squamosa

I.2.2 Ordres des Laurales


Famille des Lauracées : ce sont des plantes essentiellement tropicales

I.2.3 Ordre des Pipérales


Famille des pipéracées : ce sont des arbustes grimpants ils s’accrochent aux support par des
racines adventives ou tampon.
Exemple : Piper nigrum : produit de poivre noire (baie sèche) commercialisé
Piper guinéenne : poivrier de Guinées

II. Classe des liliopsida ou Monocotylédones


Euangiosperme dont l’embryon n’a qu’un seul cotylédon et le pollen est monoaperturé : on
considère que les monocotylédones sont les plantes plus récentes et plus évoluées.

II.1 Caractères généraux


II.1.1 Caractères embryologiques
Le monocotylédone est dû au non developpement de l’autre cotylédon. Les stades pro
embryonnaires sont les mêmes chez les dicotylédone et les monocotylédones. Cependant chez
les dicotylédones un arrêt de croissance se produit au sommet du proembyon, tandis que chez
les monocotylédones cet arrêt se produit latéralement, le point végétatif de la tige se trouve en
position latérale.
II.1.2 caractères morphologiques

Le système racinaire est fasciculé, la racine principale avorte très tôt dès la germination et
apparition des racines adventives sur les premiers entrenœuds de la tige, pour cette raison il
n’ya plantes parasites parmi les monocotylédones car la racine principale joue le rôle
d’organisme de pénétration.
Il y a une absence de véritable tronc et de production de lignine donc pas d’arbre au sens stricte.

II.2 Classification
II.2.1 Monocotylédones archaïques
Plantes toujours hélophytes (pousse dans la vase) ou aquatique à feuilles cordiforme ou
sagittées à nervation réticulée. Elles sont reparties en trois Ordres selon la classification APG
III : Alismatales, Acoralis et Petrosaviales

II.2.1.1 Ordre des Alismatales


 Famille des Alismatacées
Caractérisée par son habitat aquatique, les fleurs sont généralement bisexuées ou unisexuées
Exemple : Alisma plantago (plantain d’eau), Limnophyton abtusifolium

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 Famille des Aracées
Ce sont des plantes herbacées localisées essentiellement dans les zones tropicales. Les
inflorescences sont des Spadices non ramifiés. Elles sont pourvues des tissus des sécréteurs très
variés : cellule laticifères (colocasia), des canaux sécréteurs de résines.
Quelques plantes importantes :

 Colocasia antiquorum (taro)


 Xanthosma sagittifolium
--------------mafafa Macabo, sont des tubercules consommables
-------------macrirhiza
 Pistia stratoites (laitue d’eau)

II.2.1.1.1 Ordre des liliacées


Ordre caractérisé par un ovaire généralement supère tépale avec fréquence de tache et nectaire
à la base de tépale ou étamine.

 Famille des liliacées


Elle est caractérisée par une fleur à périanthe bien développé actinomorphe, homoiochlamyde,
androcée diplostemone et un ovaire supère triloculaire. Ce sont des herbes vivaces par de bulbes
à feuilles alterne ou rarement verticillées.
Les principaux genres sont : Tulipia (Tulipes), Lilium (Lys).

II.22.2 Ordre des Asparagales


La fleur est généralement infère ovaire, tépale sans tâche et à nectaire à la base de l’ovaire

 Famille des Asparagacées


Exemple : Asparagus africanus
Asparagus officinalis (asperge)

 Famille des Amaryllidacées


Herbes vivaces à bulbe tuniquée ou écaillée et quelque fois à rhizome. Ce sont des oignons
sauvages beaucoup en médecine traditionnelle.
Exemple :

- Pancrathum trianthum
- Crinum asiaticum
 Genre Allium (Famille des Alliacées)
Herbes vivaces par les bubes rarement rhizome à ovaire supère et à odeur d’ail fréquente
Allium cepa (oignon)
Allium sativum (ail)

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---------porrum (poireau)
Sont utilisées comme diurétique, antiseptique, etc.

II.22.3 Ordre des Dioscoréales


Cet ordre compte trois familles constitués d’un ensemble des plantes volubiles à fleur toujours
infères ovaire.

 Famille des Dioscoréacées


Plantes des régions tropicales lianescente dioïque et à gros tubercules, les feuilles sont alternées
rarement opposées largement pétiolées, la tige laticifoliées, cordiforme.

Les plantes importantes : genre Dioscorea renferme environ 60 espèces dont certaines sont
cultivées pour leur tubercules.
Dioscorea batatas (igname)
-----------esculenta
-----------dumetorum
-----------alata
Le genre Dioscorea joue un grand rôle dans la médecine traditionnelle.

III. Les monocotylédones évoluées ou commelinidées


Ce groupe renferme des espèces caractérisées par des acides furiliques au niveau de leur paroi
pectocellulosique et des vaisseaux parfaits on y rencontre quatre ordres : Arecales,
Commelinales, Poales et Zingiberaces.

 Famille Arecacées
Les Arecacées ou palmiers comptent plus de 3000 espèces reparties en 256 genres localisés
dans les régions tropicales. Bien que fondamentalement herbacées, leur pores est devenu
arborisant grâce à une multiplication de vaisseaux conducteur et une forte sclérification.

 Forme du tronc ou stipe


Son tronc est uniforme de la base au sommet sans ramification sauf chez les Hyphaené où on
observe les difulcation dichotomique. Il est lianesce chez le genre Calanus où très réduite chez
les espèces acaules (Raphia). Il n’y a pas d’écorce protectrice et on observe de nombreuses
cicatrices foliaires. L’absence d’écorce limite les possibilités des expansions des palmiers au-
delà de 44 degré de latitude nord.

 Classification
La classification est basée sur quelques caractères tels que la forme de feuille, le degré de
concrescence de carpelle et la nature du fruit.

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Tribu des Coryphées : feuille pennée, carpelle libre et le fruit est une baie. Le péricarpe entier
de celui-ci est charnu comestible de noyau dur et oseaux et ici constitué non par un endocarpe
mais albumen corné de la graine, formé par les manmanes et galactanes.
Genre : Corypha, Copernica, Sabal
Exemple : Phoenix dactylifera (palmier dattier)
Tribu des lepidocaryées
Exemple : Raphia ruffia
Tribu des Borassées : feuilles flabellées, carpelles soudées et le fruit nu.
Exemple : Borassus aethiopuim (Ronier)
Hyphaene thebaica (palmier doum)

Importance
Les Arecacées ont la particularité d’avoir les feuilles parmi les plus grand règnes végétales (20
m à l’exemple de Raphia).

Intérêt alimentaire
Ils fournissent les fruits comestibles, le vin de palme est obtenu par fermentation alcoolique de
la seve sucrée obtenue par incision au-dessus de l’inflorescence des nombreuses espèces
(Raphia, borecas, cocos,…).
Les palmiers fournissent du bois et poutre résistant aux termites et aux champignons, utilisés
dans la construction.

Ordre des Poales


 Famille des poacées (graminées)
Famille très évoluées et homogènes caractérisées par un appareil végétatif graminiforme. Un
type d’inflorescence élémentaire et un type fruit qui permet de les distinguer facilement des
autres groupes végétaux. Cependant, il est très difficile de distinguer les poacées entre elles. Du
point de vue métabolique, les poacées renferment plus d’espèces dite C4 qui fixent le CO2 avec
le rendement 4 à 5 fois supérieur à la moyenne.

 Appareil végétatif
Plantes généralement herbacées, annuelles ou vivaces par un rhizome, la tige ou chaume est
noueuse constitué de nœud et d’entré nœud district non ramifiés sauf à la base par deux sortes
de multiplication végétative au niveau de nœud. Elle est généralement creuse par résorption de
la moelle sauf au niveau de nœud. Chez certaine espèce telle que canne à sucre, maïs et sorgho,
la moelle persiste et s’agrandit en temps avec la tige ou par fois elle sucrée.

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 Appareil reproducteur
L’épillet est l’inflorescence caractéristique des poacées. C’est un axe court constitué d’une ou
de plusieurs fleurs portant à sa base de bractées stériles ou glumes auquel font suite des bractées
verticale ou glumelles, une ou trois glumellules peuvent exister chez certaines espèces et
absentes chez d’autres.

 Tribu des Hordées


L’inflorescence en epi d’epillet

 G . Triticum (blé ou froment) : plante alimentaire la plus importante du monde.


 Triticum sativum
 Triticum dicocum
 Sous famille des panicacées
Epillet articulé au-dessous de deux glumes qui accompagne le fruit dans sa chute. Ce groupe
est appelée saccharifères car les glucides de réserve de partie végétatif sont des saccharoses et
ces produits d’hydrolysent.
 Tribu des Maydées : Jamais des pieds bisexués

Exemple : Zea maye, fleur mâle en panicule à l’extrémité supérieur de la plante et fleur femelle
à l’epi axillaire ou dans la partie médiane avec un axe épis et charnu appelé ‘’spadis ou
pamouille’’
 Tribu des aryzées
Herbe annuel ou vivace à inflorescence en panicule d’épillet, caryopse étroitement enfermé
dans la glumelle indurée.
Oryza sativa (riz cultivé)
------barthii riz sauvage
-----longistaminata

 Tribu des panicées


Inflorescence en faux épis simple ou digité ou en panicule
Exemple :

 Pennisetum typhoïde (mil penicillaire)


 -------pedicellatum
 Panicum miliaceum
 Panicum miliare (petit millet)
 Tribu des Andropogonées
Herbes annuelles ou pérennes souvent de grande taille
Exemple :

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 Cymbopogon giganteus
 Cymbopogon nardus (citronnelles)
 Sorghum vulgare (Sorgho)
 Sacchacum officinocum (canne à sucre)
 Andropogon gayanus
 Famille des Bromeliacées
Plante presque d’origine américaine tropicale généralement épiphyte mais quelque fois terrestre
avec des fleurs.
Exemple : Ananassa sativa (ananas)

 Famille des Musacées


 Espèce à baie non comestible à graine : Musa paradisiana (plantain)
Exemple : Musa acuminata et Musa balbisiana dont le croisement est à l’origine d’espèce à fruit
comestible sans graine.

 Rosidées ou Fabidées : avec plus de 90 millions espèces connues c’est le groupe le plus
nombreux des plantes à fleur. La fleur est typiquement dipétale, pentacyclique,
heteroclamyde et à carpelle généralement indépendant.
 Ordre des Fabacées
 Famille des Fabacées
 Sous espèce des caesalpinoides
Les Fabacées ou légumineuses vivent dans symbiose avec les bactéries fixatrice d’azote au
niveau de nodosité racinaire, leur gynécée sont formé de seul carpelle généralement ovale qui
donne à la maturité une gousse ou légume généralement déhiscente.

Espèce importante
- Bauhinia rufescens
- Pilostigma reticulatum
- Pilostigma thonningii
- Cassia sieberiana
o Obtisifolia
o Occidentalis
- seamea

 Caesalpinia pulcherima (orgeuil de chine)


 Delonix regia (flamboyant)
 Afzelia africana
 Daniella oliveri
 Parkinsonia aculeata
 Sous famille des Faboidae (papillionacées)

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Les fabacées fournissent du thané et des nombreux alcanoides, certaines manifestent de
mouvement de veille et de sommeil.
Exemple : Arachis hypogea
Voandzeia subteranea (poids de terre)
Phaseolus vulgaris et Vigna sinensis, les deux sont des haricots et le niébé.

 Sous famille des Mimosidae


Sont tous d’origine de région tropicale. Ce sont des arbres arbustes, liane ou herbe à feuilles
pennées ou bipennées, parfois tripennées avec certain genre épineux.
Plantes importantes

- Genre : Acacia : compte environ 600 espèces qui sont des arbres ou arbustes souvent
épineux, les feuilles sont alternes bipennées et les stipules sont transformées en épines
les inflorescences sont en glomérules ou épis jaune ou blanche.
Exemple : Acacia seyal

- Acacia nilotica
 Parkia biglobosa
 Prosops africana
 Ordre des Rosidées
 Famille des Rosacées
Ce sont des arbres, arbustes, herbes et lianes à feuilles simples ou composées alternes ou
stipulées. Inflorescence fleurs solitaires ou en cymes grappes en capitule. Les Rosacées
produisent un nombre important de fruit comestibles et quelques plantes medecinales
Exemple : g. Prumis domestica
g. Persica vulgaris
g. Amygdalus communis

 Famille des Rhamnacées


Arbres ou arbustes comespolique mais plus répandus dans les régions tropicales par fois
épineux et des rameaux enzizague dans certaines plante, feuilles sont alternes, distiques par fois
opposées simple.
Exemple : Ziziphus mauritiana
Ziziphus mucronata

 Famille des Moracées


Plantes surtout répandus dans les régions tropicales constituées d’arbres, arbustes, lianes plus
rarement herbes. Monoique ou dioiques et à presence de l’atexifere par fois plantes epiphytes
devenant parasite puis etangleur. Feuilles alternes simple entiere ou decoupées, l’inflorescence

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disposée soit sur les axes epaissie en forme de massus soit sur un axe aplati, soit à l’interieur
d’une urne appelée Sycone.

Plantes importantes
Ficus platyphylla, les grains sont des akènes
Ficus polita
Ficus dekdekna
Ficus sycomorus
Ficus ingens

 Ordre des Cucurbitales


 Famille des Cucurbitacées
Famille constituée des plantes rampantes ou grimpantes à vrilles et à feuilles alternes simple ou
lobées, composées palmées ou digitées par fois trifoliées, les bords généralement dentés, la
vrille est insérée à côté de la base du pétiole placé à l’écart de plante tige- feuille. Plantes
monoïque ou dioïques, fleur jaune ou blanche par fois verdâtre chez les espèces à petite fleur,
périanthe pentamère, Androcées à quatre étamines soudées 2 à 2 et le 5eme libre.

Espèces importantes
Beaucoup des espèces des régions chaudes sont cultivées pour les fruits comestibles ou utilisées
pour faire les récipients (calebasses, gourdes…).
g. Cucumis melo
sativis (comcombre)
melo var agrestis sauvages
prophetarum
g. cucurbita maxima
pepo
g. Lagenia brusfolius (calebasse)
--------- vulgaris
----------siceraria

Eurosidées Ii ou Malvidées
Caractéristiques : fleur gamocarpellaires ne présentant pas de réduction florales mais bien de
fleur disciféres ou glandulifères.

 Ordre des Myrtales


 Famille des Combrétacées

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Plantes importantes
Anogeissus leiocapa, arbre de 15 à 18 m adopté au sol légèrement humide ou sec, les feuilles,
l’écorce, les racines contiennent des tanins utilisées pour le tannage de peau.
Genre combretum (370sp) : le genre est facilement identifiable par ses samares à 4 ailes mais
la confusion des espèces reste importante due à l’âge des feuilles qui change des formes, de
couleur, de pubescence (présence de poil) …en vieillissant l’état végétatif et les milieux.

 Combretum collinum
 Combretum glutinosum
 Combretum molle
 Combretum micranthum
Guira senegalensis

o Genre Terminalia : se distingue du genre combretum âr un fruit plat à 2 ailes, feuilles


grandes et alternes et une écorce profondément fissurées.

+ Arbre à branche régulièrement étalée ou verticillée le long du tronc, fruit fusiforme plus ou
moins charnu et aplati.
Terminalia mantaly
Terminalia catapa
+arbre à branche espacée et disposées régulièrement du tronc, fruit 2 ailes et bien developpé
Treminalia avicenoides
------------- laxiflora
------------- macroptera
------------- glauceseus

 Ordre des Malvales


Plantes non disciferes et préfloraison corallienne tordue ou valvaire, étamines nombreuses
souvent soudées entre elles en faisceaux ou phalanges entourant le pistil, feuilles
palmatilobées ou composées digitées, fleur cyclique et pentamère.

 Famille des Malvacées


Cette famille est divisée en plusieurs sous familles définie comme suit :

S/F des Bytnerioidées,


Exemple : Theobrema cacao, originaire d’Amérique (Amazonie) mais actuellement cultivées
dans toute région tropicale (Côte d’ivoire, Cameroun) pour les graines oléagineuses (beurre de
cacao) riche en caféine en vitamine B.

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S/F des bombacoidées
S/F des Strerculioidées
S/F des Bombacoidées
Genre. Adansonia : environ 17 espèces dont plusieurs australiennes, 6 à Madagascar et 1 en
Afrique.

g. Adansonia digitata (Baobab ou pain de singe), espèce africaine, arbre haut de 10 à 25m à
tronc énorme pouvant aller 20m de circonférence, fécondation assurée par les chauves-souris,
toutes les parties de l’arbres sont utiles, feuilles riche en vitamine C et calcium. Ecorce
utilisée comme des inflammations entre les tubes digestifs, contre la fièvre paludéenne, coque
et pédoncule riche en potasse. Fruit genre Cabosse long de 15-25cm plus ou moins ou
oblnont.

g. Bombax (bombyx= verre à soie) par allusion à la bourre soyeuse qui entoure les graines et
qu’on appelle kapok.

 Bombax costatum (Kapokier rouge ou faux Kapokier), arbre haut 10-25m à feuille
digitée interne, des grosses épines sur les rameaux et le tronc, fleur rouge vermillon
plus ou moins arrangées suivent les arbres et fleuries en décembre- janvier. Fleur
utilisées pour la préparation sauce.
 Ceiba pentadra (Kapokier blanc ou fromagé), même aspect que le Bombax mais de
fleur blanc verdâtre paraissant en janvier.
S/F des Malvoidées
Cette S/F est divisée en deux tribus :
Tribu Eumalvées, exple : Sida cordifolia (balai poilu)
Tribu Hibicées, exple :Hibiscus sabdarifa (oseille)
-----------esculentus (gombo)
-----------aspera (oseille sauvage)

 Ordre des Sapindales


Les sapinales et malvales appartiennent à clade frère originaire de pays chaud. Les sapinales
sont caractérisés par la présence d’un disque intra ou extra staminale et par la présence du
tissu secrétaire d’essence, baume ou résine variable souvent les familles.

 Famille des Rutacées


Arbres ou arbustes rarement herbes sont épineux, les poches sécrétrices tjrs superficielles
d’origine épidermique et lorsqu’on écrase légèrement une partie mole d’une Rutacées une
forte odeur d’essence s’en dégage. On distingue 2 S/F définies comme suit :

*S/F des Rutoidées


Exemple : Xanthoxylum xanthoxyloides

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*S/F des Aurantoidées
Exemple : g. Citrus sinensis (oranger doux)
Aurantium (oranger amer)
grandis (pamplemoussier)
reticulata (mandarinier)
lemon (citronier)
medica (cedratier).

Les Rutacées fournissent des produits thérapeutiques alimentaires et des substances utilisées
en parfumeries.

 Famille des Anacardiacées


Arbres ou arbustes à feuilles alternes non stipulés rarement opposées entières et naissantes, les
fleurs petites bisexuées ou unisexuées avec de présente disque interscaminale. Le périanthe
est gamosépale et dialipetale, l’androcée est réduit 5 étamines par fois jusqu’une accompagne
de staminoide chez les Mangifera et Anacarduim.
Exemple :

 Mangifera indica
 Spondias dulcis
 Anacardium occendentale
 Sclerocarrya birrea
 Famille des Meliacées
Présence des cellules sécrétrices isolées, les filets des étamines sont soudées sur toute les
longueurs. Feuille composée pennée, le fruit est une baie capsule ou une drupe.

 Azadirachta indica
 Melia azadirach
 Khaya senegalensis
 Famille des Balanitacées (ou Simaroubacées)
Arbre ou arbuste des régions tropicale, présence de canaux sécréteurs perimedullaire, de fleur
souvent unisexuée.
Exemple : Balanites aegyptiaca (dattier du desert)

 Sous classe de l’Asteridae


 Ordre des Ericale
 Famille des sapotacées
Les sapotacées sont des arbres, arbustes mais rarement des lianes possédant de la ticifere dans
leur parenchy, les feuilles généralement simple, alternes et regroupées à l’extrémités de
rameaux : le périanthe pentamère et dialisepale et gamopétale, androcées diplostemone et

41
gynécée à 4 à 8 pièces carpellaires uni en 1 ovaire, uni loculaire et uni ovulé. Fruit sont des
baies ou drupes.

Plantes importantes :

 Vitellaria paradoxa (Karité)


 Manilkara multinervis
 Ordre des Solanales
 Famille des Solanacées
 Tribu des Atropées
Ce sont des Solanacées à baie
g. Solanum (100esp) melongena (aubergine)
--------------------- lycopersicum (tomate)
---------------------tuberosum (pomme de terre)
--------------------cerasiferum (aubergine sauvage)
g.capoicum annuum (poivron)
----------- frustescens (piment)

 Famille des Convolvulacées


- Présence de phloème perimedullaire, formation ligneuse, cellule à latex isolé ou en fil
- Les organes souterrains sont tuberisés, riches en resine pulgatives, par fois amilacées,
et sucre comestible
 g. Ipomoea batatas (patate douce)
 Ipomoea carnea
 Ipomoea aquatica
 Ordre des Lamiales
 Famille des Serophulariacées
Les serophulariacées sont des plantes herbacées à feuilles simples alterne ou opposées non
stipulées, certaines espèces montrent une hétérotrophe. On y rencontre une espece d’arbre
Paulawnia imperialis. Certaines espèces bien que chlorophyllienne sont des parasites vivants
sur la racine hôte grâce à leur suçoir.

Plantes parasites plantes parasitées


Buchenea hispida Riz, sorgho
Striga hermonthica Mil, sorgho, maïs, riz
Striga asiatica Sorgho, maïs
Striga gesneroides Niébé, tabac, patate donce
Striga barteri Riz

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Striga brachycales Sorgho
Alectra vogele Arachide
Alectra orobanchoides Niébé, tournesol
Alectra kirkui tabac

Chapitre IV : Les Lichens


1- Définition : Un lichen est une structure autonome, résultant de l'association symbiotique,
entre deux catégories de partenaires :

 Le partenaire fongique, hétérotrophe, un ascomycète ou basidiomycète, qui représente


plus de 90% de la biomasse lichénique, dont les hyphes sont microscopiques
enchevêtrées emprisonnent,
 Le partenaire chlorophyllien, autotrophe, qui est une algue verte ou une cyanophycée.
 Certains botanistes considèrent les lichens comme des champignons lichénisés, adaptés
à la vie symbiotique, le constituant fongique prédomine, en effet, dans la morphologie
et la reproduction du lichen.

2- La Structure des lichens


La majorité des champignons des lichens appartiennent aux ascomycètes supérieurs
(Carpoascomycètes), ils ont conservé dans l'organisme lichénique leurs fructifications
caractéristiques, il existe quelques espèces de lichens dont le constituant fongique est un
basidiomycète.
Les cellules d’algues, appelées gonidies paraissent être au nombre d'une centaine d’espèces
seulement, représentent 10% environ de la biomasse du lichen, ce sont des chlorophycées
ou cyanophycées, dont les cellules sont isolées ou réunies en petits amas; elles conservent
en général leur gaine mucilagineuse ou les lichens qu'elles forment sont appelés lichens
gélatineux.

Les gonidies des chlorophycées, sont des cellules vertes, isolées, sphériques, ou en chaînes
courtes.

3- Morphologie et anatomie
3.1 .Les lichens gélatineux (homéomères)
La structure est homogène (algue + champignon) sans strates différenciées, les gonidies
sous forme de colonies de cyanobactéries comme le genre nostoc, qui conservent en général
leurs gaines mucilagineuses.

3.2 Les lichens secs (hétéromères)


Représentent un thalle sec, différencié en strates.

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3.2.1- Les lichens foliacés : ce sont des lichens à lames lobées lâchement fixées au substrat
par des organes piliformes d'une partie de leur face inférieure, les rhizoïdes. La structure du
thalle est hétéromère, sous forme de strates :
1- cortex supérieur, composé d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrés.
2- couche gonidiale associée à des hyphes de champignons peut serrer.
3- médulle, (hyphes de champignons faiblement serrée).
4- cortex inférieur, composé d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrés.
3.2.2-les lichens crustacés : formant une croûte étroitement adhérente au substrat, par toute
la face inférieure du thalle, le thalle est généralement inséparable du support, une coupe
microscopique réalisée verticalement montre de haut en bas :
1-un cortex supérieur, constitué d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrées.

2- une couche algale "gonidiale" (médulle + gonidies) 3- la médulle constituée d'hyphes


faiblement serrées, inséparables du substrat.

3.2.3-les lichens fruticuleux : thalle en forme d'arbuscules, tubuleuses, lié au substrat par des
rhizoïdes, la structure anatomique est également stratifiée, mais à symétrie radiale, une coupe
microscopique réalisée verticalement montre de l'extérieur vers l’intérieur :
1-un cortex supérieur, formé d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrées.
2- une couche algale "gonidiale" (médulle + gonidies)
3- la médulle constituée d'hyphes faiblement serrées.

Remarque : Il existe des lichens crustacés ou foliacés dont le constituant fongique est un
ascomycète supérieur (carpoascomycète) la face supérieure du thalle porte des tiges appelées
podétion se terminent par des apothécies.
4- Les organes portés par le thalle :

Poils : visibles à la loupe, ils correspondent aux prolongements libres des hyphes du cortex
(supérieur ou inférieur) parfois nombreux et serrés.

Cils : formations filiformes, de teinte habituellement sombre, visibles à l'œil nu, constitués par
le prolongement de plusieurs hyphes accolés ; se trouve généralement sur les bords du thalle

Rhizoïdes :(ou rhizines) Organes de fixation du thalle foliacé, simples ou ramifiés, composés
d'un faisceau d'hyphes plus ou moins soudées et recouvertes d'une gaine gélatineuse facilitant
l'adhésion au substrat. Sorédies : (ou soralies) après les déchirures du thalle, il y a émission de
"granules", les sorédies, formées d'un enchevêtrement d'algues et d'hyphes. Leur couleur est
généralement différente de celle du thalle, les sorédies ne sont pas entourées de cortex.

Isidies: À la surface du thalle on trouve de petits bourgeons (a- sphériques, b- cylindriques, c-


ramifiés) contenant les cellules algales et le mycélium du champignon. Recouvertes par un
cortex, les isidies ont en général la même couleur que le thalle.

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Céphalodies: Structures en forme de tumeurs, sur la face supérieure du thalle, parfois
deviennent gélatineuses, le partenaire algale est une cyanophycée (en général Nostoc), alors
que le partenaire algale est une algue verte, toutefois sa nature longtemps ignorée, est considérée
comme une infection provoquée par des cellules des algues bleues, parasites, sur la surface du
thalle, maintenant est considérée comme étant des organes portés par le thalle des lichens. 5-
La reproduction des lichens - par dissémination du complexe lichénique lui-même :
Fragmentation de thalle, ou émission de sorédies ou isidies. - par la production de spores du
champignon, après leur germination les hyphes capturent des cellules d'algues on donnant
naissance à un nouveau thalle. En revanche, les gonidies ne se multiplient que par bipartition.
5.1- la dissémination du complexe lichénique :

1.1- fragmentation du thalle : le complexe lichénique peut se disséminer globalement, sous


forme de fragments de thalle (les lichens, organismes reviviscents, peuvent subsister longtemps
à l'état sec, ils sont alors très cassants et leurs débris, dispersés par divers agents, vent, animaux,
constituent autant de boutures).

1.2- les sorédies: les sorédies sont facilement transportées par le vent, la pluie, les insectes et
permettent une dissémination de l'espèce.

1.3- les isidies : les isidies plus lourdes que les sorédies, ne peuvent être transportées aussi loin,
elles assurent plutôt une colonisation du substrat.
5.2- La reproduction du champignon :

Les lichens portent généralement sur la surface du thalle des fructifications en coupe
(apothécies) ou bouteille (périthèces) contiennent des asques, après leur libération les
ascospores germent et donnent naissance à des hyphes qui capturent des cellules d'algues, pour
donner un nouveau thalle lichénique. Les gonidies ne se multiplient que par voie asexuée,
même pour les chlorophycées.

6. La relation trophique du complexe lichénique


La symbiose apparaît comme l'association de deux partenaires avec bénéfices réciproques, dans
une interdépendance nutritionnelle, il y a transfert des photosyntétats vers le champignon et en
échange, le transfert de l'eau, de substances dissoutes et de certaines substances organiques vers
les cellules de l'algue.

L'association lichénique apporte des propriétés qu'on ne trouve pas chez l'un ou l'autre des
partenaires :

 La reviviscence : la capacité de passer rapidement et répétitivement de l'état sec à l'état


hydraté.
 Un pouvoir lithogène qui leur permet de s'installer en pionnier sur des substrats difficiles.
 La résistance aux températures extrêmes. L'observation par le microscope électronique
montre une pénétration de suçoirs dans la cellule gonidiale, tantôt ils paraissent tuer
rapidement les cellules, tantôt, au contraire, stimuler leur division et ensuite infester les
cellules filles. Pour qu'un végétal puisse croître, il faut que l'assimilation du carbone
l'emporte sur la respiration. Or, dans un lichen, la masse du champignon (hétérotrophe) est
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toujours très supérieur à celle des gonidies (autotrophe); le calcule montre que le lichen a
du mal à équilibrer son budget carboné. C'est pour cette raison que les lichens se
développent dans les régions froides (sur les rochers dans les montagnes nordiques et même
dans la région polaire), au contraire dans les régions à haute température les lichens sont
absents ou rares. La croissance du thalle est très lente, de l'ordre d'un millimètre par an.
7- Usages des lichens :

Les lichens ont été utilisés dès l'antiquité comme plantes médicinales, et alimentaires ou
artisanaux. Ils ont été employés comme nourriture pour l'homme et le bétail, l'extraction des
colorants. De nos jours ce n'est que dans les régions subarctiques qu'ils ont conservées, du fait
de leur possibilité de récolte en grande quantité et de la pauvreté des ressources naturelles.
Toutefois, leur utilisation possible comme source d'antibiotique ou comme bio indicateurs
sensibles à la pollution de l'air.

Usages alimentaires : un petit nombre d'espèces seulement sont utilisées dans la pratique, elles
doivent leur pouvoir nutritif à la lichénique, susceptible de libérer par hydrolyse du glucose au
cours de la digestion, du moins chez les ruminants.

Dans l'alimentation humaine, seule Cetraria islandica, dite " Mousse d'Islande", a été utilisé
autrefois d’une manière assez régulière dans les payes nordiques, sous forme de farine. Diverses
espèces d'Umbilicaria ont été occasionnellement consommées au Canada par les trappeurs et
au japon, Lecanora esculenta a été utilisé dans les déserts asiatiques. Il est possible que les
lichens jouent un rôle très important dans la nutrition des animaux herbivores, dans les alpes en
Europe et en Amérique du nord. Usages industriels :

- Les matières colorantes : actuellement les lichens, en tant que fournisseurs de matières
colorantes, ne sont plus guère utilisés en raison de l'emploie de colorants synthétiques ; mais ils
font encore l'objet d'une exploitation artisanale dans les pays nordiques.

- Différents lichens peuvent donner, par extraction à l'eau chaude, des substances
mucilagineuses qui ont été utilisés comme succédanés de gomme arabique.

- quelques espèces utilisées pour la préparation de l'alcool par hydrolyse de la lichénine. -


Parfums : C'est la seule utilisation industrielle des lichens qui conserve aujourd'hui une
importance notable ; c'est aussi l'une des plus anciennes. Evernia prunastri est le plus utilisé,
pour la plupart dérivés de l'acide usnique à la suite d'estérification par les alcools. Usages
médicaux : Le principal intérêt des lichens en médecine semble être actuellement la possibilité
d'en extraire des antibiotiques, L'acide usnique des usnées semble actif contre une vingtaine de
bactéries, récemment ont été découvertes des propriétés antitumorales et inhibitrice de la
réplication du virus du SIDA. Une autre substance antibactérienne a été obtenue à l'état
cristallisé à partir de Ramalina reticulata ; elle est actif cotre divers Pneumocoques. D'autre part,
Cetraria islandica est encore utilisé en pharmacie dans la fabrication des pâtes pectorales en
raison des propriétés émollientes de la lichénine. Letharia vulpina est toxique et a été utilisé
autrefois pour fabriquer des appâts empoisonnés contre les loups et les renards.
Usages comme indicateurs de condition de milieu : les lichens sont sensibles aux polluants
atmosphériques (fumées et poussières), et de nombreuses espèces disparaissent lorsque la

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qualité de l'air se dégrade, leur abondance et leur degré de vitalité, définir des indices de pureté
atmosphérique -Les lichens peuvent être aussi des accumulateurs de retombés radioactives.

Systématique
- Certains botanistes considèrent les lichens comme un embranchement autonome, séparé des
algues et champignons. Ils sont divisés en deux classes selon la nature du partenaire fongique,
à savoir :
1- Classe des asco-lichens
2- Classe des basidio-lichens

La systématique moderne montre que les lichens ne constituent pas une unité taxonomique
spécifique, mais résultent de processus de lichénisation qui affecte plus de 20% des
champignons actuellement connus comme des champignons lichénisés.

Critères d'identification des lichens :


 Type de thalle : foliacé, crustacé ou fruticuleux.
 Couleur du thalle : jaune, orangé, vert, vert bleu, brun, …
 La forme, la couleur et localisation des organes portés par le thalle : Poils, cils, rhizines,
isides, sorédies et céphalodies…
 Les caractères microscopiques de l'appareil reproducteur : apothécie, périthèce, asques,
paraphyses et ascospores.
 Les réactions colorées avec certains produits : l'eau de javel concentrée"C"
(hypochlorite de sodium Na OCl) le potasse"K" (KCl), Paraphénylénediamine "p". Le
réactif est déposé à l'aide d'une allumette effilée, sur le cortex supérieur ou la médulle
préalablement dégagée avec une lame de rasoir, les résultats de ces réactions colorés
sont notés C+, P+, K+ suivi du nom de la couleur obtenue (ex: K+ rouge si on obtient
une coloration rouge après avoir déposé de la potasse), ou C-, P-, K- si la couleur ne
change pas.

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