Cours Botanique Niveau II
Cours Botanique Niveau II
Cours Botanique Niveau II
Niveau : II AGEE
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Botanique
Généralités :
Définition : Le terme botanique vient du grec « batanikos : plante, botos= herbes,
Botan=herbe ou plante.
La botanique regroupe toutes les sciences ayant pour objet la connaissance des plantes et le
système est ce qui se fait avec la méthode selon un ordre logique et cohérent
La botanique systématique : est une Science consacrée à l’études des végétaux, qui
s’occupe de l’identification, de la description et de la désignation des plantes d’une part,
d’autre part de la classification dans un système hiérarchisé selon les ressemblances et la
différence basée essentiellement sur les caractéristiques morphologiques mais aussi à
l’anatomie, embryologie, sérologie, moléculaire, etc.
o Systématique : dénombrement et classification des espèces
o Taxonomie : description des caractères diagnostics et différentiels
o Morphologie végétale : description des organes ou parties des végétaux
La finalité de botanique systématique est l’établissement des liens des parentés entre les
végétaux puis les formes les plus primitives jusqu’aux formes les élevées, c’est à dire leur arbre
généalogique.
Toutes ces utilisations obligent l’homme à savoir distinguer les différents groupes d’individus
végétaux, à leur donner de nom et à connaitre leur propriété physicochimique.
La botanique systématique est un outil indispensable sans lesquels il est quasi impossible
d’aborder les autres disciplines tels qu’écologie, la biologie végétale, la biogéographie, la
pharmacologie, etc.
Les unités taxonomiques : ou taxons. Les unités taxonomiques sont par ordre décroissant
- Règne végétal
- Embranchement
- Sous embranchement - Genre
- Classe Sous genre
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- Sous classe- -Section
- Ordre -Espèce
- Sous ordre- sous espèce (ou race) -Variété
- Famille - Sous variété
- Sous famille
- Tribu
Les appellations de race ou sous-espèce s’adressent à des plantes très voisines non
isolées génétiquement mais isolées dans l’espace ou dans le temps et séparées par un
certain nombre de caractères.
Variété :
C’est une unité rattachée directement à l’espèce elle n’a pas toujours un sens bien défini,
sa limite avec la sous-espèce est difficile à fixer, généralement une variété représente
un ensemble d’individus de la même espèce issus de l’expérimentation (par les
chercheurs au laboratoire ou par les cultivateurs sur champ) par contre le regroupement
naturel des individus de la même espèce forme la sous-espèce.
Clone : une population issue d’un seul individu par voie purement végétative
(bouturage, marcottage, greffage…) exemple : une variété de pommes de terre est un
clone.
Famille :
Ordre :
o L’ordre groupe un certain nombre de familles qui se ressemblent.
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Ainsi le cas du reste des unités (classe et embranchement)
Nomenclature :
o La nomenclature a été codifiée au cours des congrès internationaux, notamment le
congrès international de vienne 1902.
Nomenclature de l’espèce :
o Au XVIIIème siècle Linné (1707 - 1778) propose un système qui s’imposera : la
nomenclature binomiale. Chaque espèce est identifiée par deux mots latins : genre et
espèce. Ex. : Prunus armeniaca L. l’abricotier.
. armeniaca = espèce
Prunus = genre
L.= Linné : nom du premier taxonomiste qui a répertorié et nommé cette espèce suivant
le système Linnéen.
Ainsi, tous les organismes répertoriés puis nommés par Linné sont suivis de la
lettre L.
Les organismes nommés par Miller sont suivis de mill. Ex. : la tomate
Lycopersicon esculentum Mill.
Les organismes nommés par Desfontaines sont suivis de Desf. Ex. : le blé dur
Triticum durum Desf.
Les organismes nommés par Lamarck sont suivis de Lmk.
On groupe à l’intérieur d’un même genre plusieurs espèces semblables ; ainsi dans le genre
Prunus on trouve :
Prunus insititia L. Prunier
Prunus spinosa L. Prunier sauvage
Prunus amydalus Amandier
Le genre s’écrit toujours avec une Majuscule et l’espèce avec des lettres minuscules. On doit
souligner ou écrire en italique les deux mots. Pour désigner une espèce, les deux mots (genre et
espèce) doivent être mentionnés. Ainsi, armeniaca employer seul est insuffisant pour
l’abricotier.
Cette nomenclature dite binomiale est l’un des grands mérites de Linné
Nomenclature de la famille :
La famille est désignée par un nom dérivé du genre le plus commun dans la famille,
suivi par le radical acées en français et aceae en latin. Ex. : Rosacées ou Rosaceae
On ne dit cependant pas cruciféracées, ombelliféracées, composacées, mais crucifères,
ombellifères, composées, ces noms désignant des familles reconnues depuis très
longtemps ( Ex. Ombellifères signalées par Cesalpin au XVI siècle).
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Sous-famille : renferme des genres proches → Genre + oidées → filioidées et oideae
→filioideae ; à la terminaison en –oidées. Ex. : Fam. Rosacées, sous fam. Rosoidées
L’ordre : a la terminaison -ales. Ex. : ordre des Rosales, ordres des malvales, liliales…
La classe renferme des ordres proches le plus representatif + opsida. : a souvent celle
d’….innées ex. : liliales→liliopsida = monocotyledones ; Lycopodinnées,
Fillcinnées,…
On distingue deux grands types de cellules : les cellules procaryotes qui ne contiennent pas un
vrai noyau et les cellules eucaryotes qui contiennent un vrai noyau, par conséquent on peut
distinguer deux groupes d'êtres vivants : le groupe des procaryotes à cellules imparfaites, et le
groupe d’eucaryotes à cellules parfaites :
1-Procaryotes : (schizophytes).
Cellules imparfaites, sans noyau, ni plastes ni mitochondries ou corps de golgi.
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Organismes toujours petits et de nature végétale, sans reproduction sexuée, comprenant
: a) Cyanoschisophytes (cyanophycées = Algues bleues).
b) Bactérioschizophytes (Bactéries)
2- Eucaryotes :
Cellules parfaites, avec noyaux cellulaires typiques, des mitochondries, des plastes, et
des corps de Golgi.
Organismes très variés, les uns animaux, les autres végétaux généralement doués de
reproduction sexuée typique avec gamètes et zygotes, ce sont :
a) Les Algues eucaryotes (Rouges, Brunes et Vertes) : Phycophytes.
b) Les Champignons : Mycophytes.
c) Les Lichens.
d) Les Cormophytes
Bryophytes
- Ptéridophytes
- Prè-spermaphytes (Pré-phanérogames) plantes à fleurs
- Phanérogames (plantes à fleurs)
e) Les Animaux : Zoaires
- Métazoaires
- Protozoaires
Les grands groupes du règne végétal :
Les Cryptogames : Végétaux sans graines (non spermaphytes).
(Algues eucaryotes, champignons, Lichens, Bryophytes et Ptéridophytes).
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Quelques vocabulaires importants
Spore : est une cellule reproductrice qui est capable d’engendrer seule un nouvel individu
Gamète : est une cellule reproductrice incapable seule d’engendrer un seul individu
(fécondation obligatoire) ;
Sporacyste : structure reproductrice qui engendre les spores uniquement chez les
oogoniates c’est une structure qui ne contient que les spores sans paroi ;
Sporange : structure reproductrice qui engendre les spores chez les Archégoniates : c’est
une structure reproductrice qui engendre des spores et une enveloppe pluricellulaire.
Gamétocyste : une structure reproductrice qui engendre uniquement des gamètes chez les
oogonites, il ne contient que des gamètes sans paroi. Les gamécystes femelle est appelée
Bogone et mâle antheridée.
Gamétange : structure qui engendre les gamètes chez les Archégoniates, il contient des
gamètes et une enveloppe pluricellulaire. Le gamétange femelle appelée Archegone et mâle
Artheridie.
Chlorophylle a (vert)
Carotène β et flavons (Myxoxanthine, Myxoxanthophylle) jaune - marron.
Bili-protéides (Phycocyanine= bleu, Phycoérythrine= rouge) La teinte résultante varie
du vert-bleu au rouge en passant par le violet.
b- Phase interne: corps central, incolore, tantôt massif, tantôt au contraire ramifié, doué de
propriétés osmotiques, auxquelles les cellules doivent sa turgescence, il n’est séparé du
chromatoplasme par aucune membrane distincte, le cytoplasme du corps central peut contenir
des vacuoles, et du glycogène, la principale substance nucléaire est la chromatine (composée
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de thymonucléoprotéides) qui forme dans le corps central un appareil chromatinien ou
chromatinome.
2. Les réserves :
- Masse de glycogène, située dans le chromatoplasme ou le corps central.
- Des grains incolores riches en lipides, localisés dans le chromatoplasme.
3. Reproduction :
- Les algues bleues ne produisent pas de gamètes, par suite la reproduction sexuée est absente.
- Se multiplient végétativement par fragmentation de thalle ou asexuellement par la production
de spores inertes unicellulaires ou multicellulaires.
4.2- Prothalle : systèmes de filaments ramifiés, les uns rampants les autres dressés, dont les
cellules se multiplient également par bipartitions végétatives, et peuvent ensuite se changer en
sporocystes
4.3- Unique sporocyste : réduction de l’algue à un unique sporocyste qui après une phase
végétative plus au moins longue produite des spores. Ce sporocyste peut être :
* soit arrondi : c’est un thalle coccoide ou coccothalle .
* soit filamenteux : un trichome.
5. Les spores
Les spores peuvent être des coccospores unicellulaires et inertes ou des hormospores
(hormogonies) pluricellulaires vermiformes.
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6. Systématique :
Selon la nature des spores, type de thalle, les cyanophycées sont subdivisées en cinq ordres :
1- Ordre des chroccocales : Archéthalle, spores coccoides
2- Ordre des pleurocapsales : Prothalle, spores coccoides, (pas d’hétérocystes)
3- Ordre des stigonémales : Prothalle hormospores (souvent des hétérocystes)
7. Exemples de cyanobactéries
Les algues bleues sont des procaryotes autotrophes forment un groupe immense, très varié,
réparti dans de nombreux milieux, sur tous pendant les mois chauds (les eaux stagnantes, les
eaux lacustres, et même sur l’écorce des arbres et les rochers ou les falaises humides et
ombragées.)
Hétérocyste : cellule incolore, à paroi épaisse, et à cytoplasme transparent, plus grande que les
autres, intervient dans la fixation de l'azote.
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Trichome plus ou moins nettement moniliforme (grains de chapelet), garni d’étérocystes (het)
chaque trichome est entouré d’une gaine gélatineuse, le trichome s’allonge en se repliant sur
lui-même.
Exemple 2 : Oscillatoria margaritifra appartient à la famille des Oscillariacées
Le trichome de cette espèce est sous forme de filament cylindrique très allongé, vert-bleue
cloisonné en cellules courtes (sans hétérocystes peut se déplacer par un mouvement en spirale
(mouvement oscillatoire conique des extrémités auquel il doit son nom).
Figure 3 : oscillatoria
Exemple 3 : Spirulina
Dihé au lac Tchad, tecuitlatl lac Texcoco en Amérique centrale, La spiruline est une algue de
0.2 mm de long. Ainsi nommée en raison de sa forme spiralée appartient à la famille des
Spirulinacées, ce genre comprend 36 espèces :
Spirulina platensis
Spirulina laxissima
Spirulina lonar
Spirulina major
Spirulina subsalsa
La spiruline contient de 55 % à 70 % de protéines, véritable concentré d’énergie, par son
apport en fer, en vitamine B12, en bêta-carotène sera d’un grand intérêt pour les sportifs
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notamment sur le plan de l’oxygénation des muscles, les acides gras essentiels intervenant
au bon fonctionnement du système immunitaire.
Les vitamines : A (provitamine A), B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9 (acide folique), B12, E
(biotine) couvrent une grande majorité des besoins nutritionnels journaliers.
Des minéraux et des oligo-éléments tels que (Fe, Mg, Mn, P, Mo, Se, Zn, Cu, ) le fer, le
magnésium, manganèse, phosphore, molybdène, sélénium, zinc, cuivre pour éviter les
carences nutritionnelles.
Les pigments comme la chlorophylle, le bêta-carotène, les caroténoïdes, superoxyde
dismutase : Ce sont de puissants antioxydants qui luttent activement contre les radicaux
libres responsables du vieillissement des cellules.
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Chapitre II: Les champignons «MYCOPHYTES»
1- Généralité
La majorité des champignons est représentée par des organismes filamenteux ou même
unicellulaires ; leur morphologie, leur reproduction, et leurs modes de vie sont si diversifiés que
les champignons sont souvent divisés en plusieurs embranchements distincts. Il est parfois
proposé de faire des champignons un cinquième règne, à l'égale des Procaryotes, Protistes,
végétaux et animaux. Ils sont caractérisés par :
Leur hétérotrophie : faute de chlorophylle, les champignons sont tous incapables d'assimilés le
gaz carbonique par voie photosynthétique. En conséquence, tous sont hétérotrophes, ce qui leur
impose d'exploiter des milieux organiques, par suite ils jouent, dans la nature, un rôle très
important. Cette hétérotrophie peut présenter quatre modalités.
b) Parasites : utilisent les substances organiques des êtres vivants, qu'ils rendent malades. Les
champignons parasites sont les agents des mycoses des animaux, et des maladies
cryptogamiques des plantes.
c) Prédateurs : capturent des proies ; ce phénomène est très rare chez les champignons (des
chytridiomycètes et des oomycètes aquatiques). Cas du Trichoderma ; la prédation se manifeste
par la destruction de l’agent pathogène lorsque le champignon s’enroule autour de sa proie en
l’étranglant, en pénétrant à l’intérieur et/ou en lui « injectant » des substances (enzymes) qui le
détruisent.
d) Symbiotes vivent en symbiose avec d'autres êtres vivants, qui les supportent sans souffrir,
ou même profitent de leur présence et de leur activité. Ces champignons sont associés, selon
les cas :
2.4 L'appareil végétatif soit unicellulaire soit de type thalle à base de filaments, ou massif et
structuré (pas de parenchyme), le type unicellulaire est peu répandu et ne se rencontre que dans
une partie des chytridiomycètes et ascomycètes, le type filamenteux est plus général : siphon,
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ou des hyphes cloisonnés, un thalle filamenteux est appelé mycélium, le type massif ou
pleuctenchyme, à fructifications dites carpophores, ne se rencontre que chez les plus évolués
des champignons supérieurs.
2.5. La mitose et la méiose et du type fermé : se traduisent par une persistance de l'enveloppe
nucléaire et le nucléole lors de la division cellulaire. Mise à part les chytridiomycetes on ne
rencontre pas de centrioles chez les champignons mais des structures voisines au rôle analogue
: les corpuscules polaires.
3. La reproduction chez les champignons :
1- multiplication végétative : il peut y avoir une multiplication végétative par :
- Fragmentation du mycélium.
3.2- Reproduction sexuée : Les champignons sont capables de réaliser la reproduction sexuée,
par la production de spores sexuées (se forment après la fécondation et suite à la différenciation
des zygotes) se sont :
Des Oospores. Des Zygospores
Des Ascospores Des Basidiospores.
Tous les types de cycles biologiques existent chez les champignons :
Les champignons (Mycophytes) comprennent 300 000 espèces connues se sont en général
immobiles, considérer comme des êtres de nature végétale, à cause de deux caractères :
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On se basant sur la structure de la paroi cellulaire, les filaments, et les organes de la reproduction
(spores) sexuées et asexuées, les champignons sont divisés en deux sous-embranchements et
neuf classes à savoir :
Vers la fin du 19éme siècle une épidémie grave de racine de chou a détruit une grande
quantité de la récolte de chou à Saint-Pétersbourg en Russie, afin d'obtenir plus
d'informations sur la maladie la société de jardinage russe a offert un prix à n'importe
qui pourrait identifier la cause de la maladie, Woronin, un scientifique russe a identifié
avec succès la cause comme un plasmode, en 1875 et lui a donné le nom de
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Plasmodiophora brassicae. Cette espèce peut infecter plus de 300 espèces dans 64
genres des crucifères cultivés et sauvages (le chou, le chou-fleur, la moutarde, le radis,
et la rave…).
Plasmodiophora brassicae est un parasite obligatoire, il survit dans le sol, en vie ralentie
sous forme de spores (hypnospores) qui peuvent survivre de 6-8 années, les hypnospores
germent en réponse aux sécrétions des racines des crucifères, ils deviennent des
zoospores qui infectent les poils absorbants des racines.
Les spores se développent en amibe, à l’intérieur des poils absorbants des racines, les
cellules amiboïdes du microbe se joignent ensemble pour former un plasmodium multi
nucléé.
Ce plasmodium subit une division réductionnelle pour former des zoogamètes (1n)
libérés dans le sol, après la fécondation, les zygotes se développent en zoospores à
quatre flagelles qui pénètrent dans les cellules des racines et deviennent des cellules
amiboïdes émigrent dans le cortex jusqu’au tissu conducteur des racines de la plante
hôte.
Une fois dans le cortex, le microbe pathogène amiboïde peut se multiplier dans les
cellules, sous l’effet du microbe le tissu sécrète des hormones de croissances qui font
agrandir les cellules hôtes jusqu'à 20 fois de leurs tailles normales.
Le plasmodium dans les cellules mortes subit la méiose et se transforme en spores
(hypnospores) qui seront déchargées dans le sol.
1- thalle monocentrique: constitué d'une seule structure reproductrice durant toute sa vie, peut-
être:
1-1- thalle épi biotique la structure reproductrice se développe sur le substrat et la structure
végétative se développe à l'intérieur du substrat
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1-2- thalle endobiotique : les deux structures du thalle (reproductrice et végétatif) se
développent à l'intérieur du substrat
3- Thalle polycentrique : constitué de plusieurs structures reproductrices
b. thalle holocarpique: constitué d'une structure reproductrice de forme sphérique ou
cylindrique, produisant des spores uniflagellées, absence de rhizoïdes.
Les chytridiomycétes comprenant trois ordres :
1- Chytridiales.
2- Blastocladiales.
3- Monoblépharidales
2.1.3 La reproduction chez les chytridiomycétes:
Reproduction asexuée :
Les spores uniflagellées produites par les structures reproductrices germent sur les frustules
des diatomées, les coquilles ou sur les roches, et se transforment en un nouveau thalle (structure
reproductrice "sporocystes" ± structure végétatif) Reproduction sexuée Les spores
uniflagellées produites par les structures reproductrices, au lieu de se transformer en un nouveau
thalle elles produisent des gamétocystes ♂ et ♀, les gamétocystes se fusionnent entre eux (le
contenu du gamétocyste ♂ se déplace vers le gamétocyste ♀ = cystogamie), la fécondation
mène à la production de zygote (2n), qui germe après une phase de repos, la réductions
chromatique se produit lors de la germination produisant des spores uniflagellée.
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2. les spores produites lors de la reproduction sexuée après cystogamie sont des Zygospores
diploïdes (2n) à paroi épaisse résistante.
3. les spores produites lors de la reproduction asexuée sont généralement des Sporangiospores,
"spores asexués produites dans un sac appelé Sporange ou sporocystes, comprenant quatre
ordres :
Ordre des mucorales : les espèce de cette famille forment une partie des moisissures, les espèces
Mucor mucedo et Rhizopus nigricans , ou moisissures blanches du pain ,(appartenant à la
famille des Mucoracées) forment un thalle filamenteux cénocytique qui se développe en
saprophyte sur la matière amylacée (pain), de couleur blanche (du mycélium) transformée en
noir, la couleur des (sporangiospores) après le développement du champignon. On note qu'il
existe deux sortes de hyphes les uns dressés portent les organes reproducteurs, les autres sont
horizontales servent à fixer le mycélium sur le substrat " rhizoïdes".Ces thalles sont haploïdes
et comportent deux sexes, morphologiquement indiscernables chez ces espèces et que l'on note
donc (+) & (-).
La multiplication végétative : Est assurée par les sporanges naissant à l'extrémité de filaments
dressés et produisant des spores, à maturité ces spores ont une paroi de couleur noire, qui donne
la couleur du champignon.
La multiplication sexuée : se fait par contact de deux hyphes (siphons) dont chacun différencie
un article plurinucléé ayant valeur de gamétange, la fusion des deux gamétanges donne
naissance à un zygote à noyaux diploïdes; qui se différencie en une zygospore à parois très
épaisses qui passent en une vie ralentie; lors de la germination, les noyaux subissent la méiose,
puis de nombreuses divisions mitotiques, ce qui aboutit à la formation des hyphes, qui donnent
naissance à un sporange.
La fécondation :
Par Cystogamie, appelée aussi "gamétangie" c'est-à-dire fusion globale de deux gamétanges
plurinucléés, sans que les gamètes se soient individualisés.
Cycle d'alternance de générations : Cycle monogénétique haplophasique.
1 : Paire de progamétange: "+" et "-" développer l'un vers l'autre. La migration des noyaux se
produira dans les bouts de deux progamétanges.
2 : les progamétanges sont fixés à l'apex pour former l’isogametangie. Les cellules qui
soutiennent les gamétanges dits suspenseurs.
3 : Plasmogamie se produit après la fusion des gamétanges suivit de caryogamie immédiatement
pour former un zygote multinuclé.
4 : Le zygote s’entoure d’une paroi épaisse pour former la zygospore.
2.2.2 Sous classe des Oomycètes
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Les gamétocystes femelles ♀ sont différenciés en oogones" qui contiennent
généralement plusieurs noyaux
La plupart des espèces sont parasites des végétaux et des animaux.
Lors de la reproduction sexuée produisent des Oospores.
1- péranosporales
2- saprolegnales
3- lagendiales
Exemple :1- Phythophtora infestans: agent du mildiou de la pomme de terre.
Ordre : Péronosporales
Famille : péronosporacées
Exemple : 2 - Plasmopara viticola: agent du mildiou de la vigne
Ordre : Péronosporales Famille : Péronosporacées
Les ascomycètes constituent la classe la plus nombreuse des champignons, ils sont divisées en
sous classes suivant le mode et le lieu de la formation des asques, en deux sous-classes :
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b) Les espèces unicellulaires : les asques naissent par la transformation du zygote en un seul
asque.
Les protoascomycètes comprennent trois ordres :
1- Endomycétales 2 - Sacharomycétales 3 - Taphrinales
3 - C'est par l’intermédiaire du trichogyne que les noyaux de l'anthéridium vont migrer vers
l'ascogonium.
4 - À l’extrémité des hyphes à dicaryon se forment les asques:
L’extrémité de l’hyphe se courbe en arc, les deux noyaux conjugués se divisent en quatre
noyaux, et deux cloisons s'apparaître pour séparer, un noyau à l'extrémité de l’hyphe, deux
noyaux au milieu de l'arc et un noyau à la base. C’est la cellule au milieu de l'arc qui donnera
naissance à un asque.
a) les deux noyaux se fusionnent (caryogamie), en un noyau 2n.
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b) le noyau 2n subit une méiose pour donner quatre noyaux 1n.
c) chaque noyau subit une mitose, le résultat est huit noyaux qui vont devenir huit ascospores.
c) la cellule devient un asque.
Remarque :
- Les asques restent isolés, sur le mycélium (asques nus) chez les protoascomycètes, ou
renfermés dans des fructifications, « les Ascocarpe », chez les Carpoascomycètes.
- De nombreux ascomycètes supérieurs, surtout des parasites, produisent des sclérotes ce sont
des masses d'hyphes serrées, durcies et déshydratées, qui peuvent persister en une vie ralentie
et assurer la permanence de l'espèce à travers la mauvaise saison; au retour des conditions
favorables, ils germent en donnant des conidies.
- Cycle d'alternance de générations : tri génétique
Les levures se présentent sous forme de cellules rondes, ovales ou cylindriques, ordinairement
de 4 à 6 µm de largeur sur 5 à 8 µm de longueur, et pourvues d'un seul noyau. Les réserves
consistent surtout des grains de glycogène, les cellules contiennent en outre des réserves
protéiques riches en vitamines, la plupart des espèces se divisent par bourgeonnement, c'est-à-
dire par formation sur l'un des points de leur surface d'un petit bourgeon pédicellé qui une fois
séparé de la cellule-mère, continue à s'accroître pour atteindre la dimension de la cellule-mère,
puis il se bourgeonne à leur tour. Il arrive fréquemment que les cellules filles restent quelque
temps attacher aux cellules-mères qui leur ont donné naissance, en sorte qu'il se forme alors de
petites colonies de cellules bourgeonnantes réunies les unes aux autres.
Chez certaines levures la multiplication s'effectue non par bourgeonnement, mais par
cloisonnement transversal (mitose). La reproduction sexée s'opère par accolement de deux
cellules, formation de becs de copulation, puis la fusion des contenus cytoplasmique suivit par
la fusion des deux noyaux (n) en un seul noyau diploïde (2n), celui-ci peut alors, aussitôt ou
d'une manière différée après de nombreuses divisions, subir une méiose qui aboutit à la
formation de 4, parfois 8 cellules filles qui ont l’équivalent d’ascospores.
Cycle d'alternance de génération :
- On peut distinguer ainsi 3 cas de cycles :
1- Cycle monogénétique haplophasique,
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2- Cycle digénétique haplodiplophasique
Les levures sont anaérobiques facultatives. En présence de l'oxygène elles dégradent les
glucides suivant une respiration normale « C6 H12 O6----- CO2 + H2O », mais en milieu peu
aéré, elles déterminent la fermentation alcoolique avec dégagement du "gaz carbonique" CO2
et production d’alcool éthylique « C6 H12 O6----- 2CH3 CH2 OH + 2CO2», cette propriété
est utilisée dans la fabrication des boissons alcoolisées, et celle du pain que le CO2, fait "lever".
Les levures du vin appartiennent en général aux Saccharomyces ellipsoïdeus et Saccharomyces.
apiculatus (par la fermentation des raisins), le cidre est obtenu par la fermentation des pommes
et poires par les deux espèces précédentes, la bière est fabriquée avec ce que l'on appelle le
malt, c'est-à-dire avec des grains d'orge ayant commencé à germer, en présence du
Saccharomyces serevisiae
Ordre : Aspergillales,
Fam: Aspergillacées
Exemples - Aspergillus, et Penicillium
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La partie fertile du sporophyte constitué par des stromas basidiogénes souvent
volumineux (fruits à basides), appelée carpophores.
2.4.2-Types de basides :
a)- baside simple
b)- baside à cloisons transversales
c)- baside à cloisons latérales
d) baside composée
2.4.3-Type de cycle des basidiomycètes :
-Cycle trigénétique
a) fusion entre deux hyphes : le noyau de chaque cellule opposée se divise en deux
noyaux, un canal copulatoire se forme permet une permutation de l'un des deux noyaux, ce qui
aboutit à la formation de cellules dicaryotiques.
b) fusion d'une spore (1n) (généralement une conidie) avec un hyphe (1n).
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e) se forme une autre cloison qui sépare les deux noyaux (á b') au bout de l’hyphe, en
ce moment la fusion du bout du croché avec la cellule adjacente libère le noyau b, un nouvel
article ou boucle est ainsi formé.
2.4.6- La reproduction chez les basidiomycètes:
3- le noyau diploïde subit directement la méiose, pour donner 4 noyaux, suivit par la formation
de 4 bourgeons au sommet de la cellule (stérigmates), les noyaux émigrent dans chaque
bourgeon, et la cellule devient une baside, qui porte quatre basidiospores (5), les basides
peuvent être simples ou divisées par des cloisons transversales ou horizontales.
2.4.7. Systématique :
La systématique des basidiomycètes repose sur la forme des basides.
Classe des BASIDIOMYCETES
1- Sous classe des Eubasidiomycètidae
- baside simple, formée d'une seule cellule n'est pas divisée. Comprends les ordres
suivants :
1- Exobasidiales 5- Sclerodermatales
2- Aphylophorales 6- Lycoperdales
3- Agaricales 7- Nudilatiales
4- Hymenogastrales
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Exemple :1 Agaricus Ordre des agaricales
Fam. des agaricacées
Carpophores d'abord revêtus d’une voile ensuite nue, la voile s'étant détruit ou déchiré, avec
surface fertile faite de lamelles rayonnantes.
Urédinales : champignons des rouilles des plantes
La plupart des espèces sont des parasites spécifiques ne peuvent se développer que sur certaines
espèces bien définies de plantes hôtes.
- Les espèces à cycle complet possèdent en principe cinq sortes d'organes reproducteurs basides,
pycnies, écidies, urédies et télies. Chez les espèces autoïques; tous les organes s'observent sur
le même hôte, si elles sont héroïques, il y a un hôte pour pycnies et écidies, une autre pour
urédies et télies.
- Les espèces à cycle incomplet sont de deux sortes :
1°- espèces sans basidiosporophytes : leurs gamétophytes, seuls conservés, produisent des
pycnies (qui peuvent manquer) et des proécidies.
2°- espèces sans gamétophytes, leurs basidiosporophytes, seuls conservés, ne produisent que
des urédies (qui peuvent manquer) et des proécidies.
Cycle du champignon : l’espèce est à cycle complet, hétéroïque, sur deux hôtes différents :
l'épine- vinette (Berbéris vulgaris), et le blé triticum
a) Sur le berbéris. (Stade haploïde)
Le stade haploïde est le gamétophyte. Les basidiospores sont capables d'infecter seulement
les feuilles de l'épine-vinette, elles germent sur les feuilles en donnant un mycélium
primaire dont les cellules sont uninucléées, le mycélium envoie des suçoirs dans les cellules
de l’épiderme de la feuille de la plante hôte. Ce parasite produit des taches jaunes orangées
sur les feuilles. Les taches sur la face supérieure sont des pycnides (spermogonies) et sur la
face inférieure ce sont des écidies.
Les pycnides : sont organisés en forme de bouteille, logées dans des cavités de la feuille,
ouverte vers l'extérieur. On observe deux sortes de filaments : les uns se fragmentent en
chapelets de cellules uninucléées (pycnidiospores), leur dissémination est assurée par les
insectes, ils ne germent pas (des gamètes males). Les autres sont des filaments qui sortent
de la pycnide : ce sont des hyphes récepteurs (des gamètes femelles). La fécondation se fait
par la fusion des pycnospores avec les hyphes récepteurs (ils ont le rôle de trichogyne).
25
Si une pycnospore rentre en contact avec un hyphe récepteur d’un mycélium de signe
opposé, le noyau pénètre dans l’hyphe, et les cellules deviennent dicaryotiques. Dans un
premier temps, les noyaux + et - ne fusionnent pas. Le développement donne naissance à
un organe en forme de cupule : l'écidie mature. Sa taille augmente et déchire l'épiderme de
la face inférieur de la feuille. Un filament donne naissance à l'écidiospore à deux noyaux
(n+n) à paroi épaisse, les écidiospores ne germent que sur le blé. Il y aura formation d'un
mycélium dicaryotique, entre les cellules du blé.
b) Sur le blé (Stade diploïde)
Remarque :
o L’épine-vinette n'est infectée que par l'infection primaire, des basidiospores.
o L’infection primaire du blé produite par les écidiospores, et l'infection secondaire
produite par les urédospores.
o La cystogamie se fait par la fusion entre une spore et un hyphe
26
b) Mélanconiales
Les conidies se forment sur des stromas, le symptôme fréquent est l’apparition sur la
plante infestée de taches brunes ou noires dites anthracnose.
c) Moniliales
C’est le groupe le plus nombreux. Les conidies se forment en arbuscules sur des filaments
dressés sur la surface du thalle. Ex. Fusarium ce genre contient plusieurs espèces parasites
notamment des solanacées (pomme de terre, tomate…) et des rosacées (pêchés, abricotiers,
pruniers…), l’une elle cause de grands ravages sur le palmier dattier de nos oasis du sud
oust (maladie du «bayoud») causé par Fusarium oxysporum (C, D, E)
d) Mycéliums stériles
Un quatrième groupe est formé de mycélium complètement stérile, ne produise même pas de
conidies. Exemple : Le genre Rhizoctonia.
Les mycorhizes
Les mycorhizes sont constitués par des radicelles associées symbiotiquement au mycélium de
divers champignons. Le champignon fournit à son partenaire sa nourriture minérale et reçoit de
celui-ci des substances carbonées, sans le faire nuire, notons que les champignons peuvent
absorber les sels minéraux en faibles concentrations, indisponibles pour les racines des
végétaux supérieurs.
Il y a un équilibre plus ou moins stable, dans les racines mycorhizées, entre le mycélium
endotrophe et la racine. Si le mycélium devient trop virulent, la racine meurt, s’il est au contraire
trop peu virulent, il est digéré par les cellules qui le contiennent.
On trouve les mycorhizes sur les racines des forestiers (Pins, Hêtres, Chênes…), de nombreuses
Angiospermes herbacées (Solanacées, Orchidées…) et même sur les Ptéridophytes
(Lycopodium, sur le sporophyte ou sur le gamétophyte).
Les champignons des mycorhizes sont souvent des basidiomycètes, et certains ascomycètes et
quelques zygomycètes. Très souvent chacune des espèces de champignons des mycorhizes ne
peut s’unir qu’aux racines d’une seule espèce de plantes.
Par rapport aux racines avec lesquelles il est associé, le mycélium des champignons des
mycorhizes peut être :
1. Mycorhizes externe : formant autour de la racine un manchon, garni ou non, vers l'extérieur,
d'hyphes libres, qui s'allongent dans le sol, à la façon de poils absorbants. Cela donne un
mycorhize éctotrophe.
A- Coupe transversale dans une racine de Hêtre avec le mycélium (m) du champignon
symbiotique disposé en un manchon autour de la racine.
Mycorhizes externe
B- Vue générale d’une racine mycorhyzées du pin sylvestre en blanc les extrémités
mycorhyzées
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2. Mycorhizes internes : entièrement logé dans les cellules de la racine dans lesquelles il forme
des pelotons, garnis de vésicules ou d'arborescences. Cela donne un mycorhize endotrophe.
Mycorhizes internes
C- coupe d’un mycorhize endotrophe: le mycélium symbiotique (h) est logé dans les cellules,
ou il s’est garni de vésicules.
Mycorhizes en partie internes et en partie externe : c’est le cas des mycorhizes ecto-
endotrophes.
Mycorhizes ecto-endotrophes
D- Mycorhizes ecto-endotrophes : coupe dans un mycorhize ecto-endotrophe , le mycélium
disposé d’une part en un manchon (m) autour de la racine et d’autre part en fines hyphes qui
pénètrent dans la racine.
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Chapitre III : embranchement des Magnoliophyta ou Angiospermes
Généralités : les angiospermes se distinguent des gymnospermes par les caractères suivants :
plantes renfermant tous les types biologiques :
1. Arbres, arbustes, herbes, lianes (ligneux) et dont les organes reproducteurs sont groupés
en fleur appelé Anthophyta ou plante à fleurs.
2. Les vulves sont complètement entourées par les écailles ovulifères ou carpelle formant
le gynécée ou pistil ou encore ovaire (les carpelles sont homologues des feuilles
sporangifére. C’est pourquoi on parle d’angiosperme ( Angio= urne ou boite ; sperme=
ovule ou graine) par allusion à l’ovule enfermée dans une urne ou boite.
3. Le sac embryonnaire est réduit à 8 cellules dont une oosphère et deux noyaux polaires
pas d’archégone mais une oosphère isolée ans le sac embryonnaire.
4. Etamine typique avec filet et anthère à deux thèques dont chacune est normalement
formée de deux sacs polliniques.
5. Le grain de pollen est réduit à deux cellules une dite végétative représente le prothalle
mâle réduite, l’autre reproductrice représente l’anthéridie et donnera la naissance à deux
gamètes.
6. La pollinisation est assurée par divers agents (vents, l’eau, insectes, oiseaux, homme,
animaux, etc.)
7. La fécondation est double par le tube pollinique dans lequel le noyau germinatif se
divise en deux gamètes ou noyau spermatif. Le premier riche en plaste s’unie à
l’oosphère pour donner un œuf diploïde qui évolue en embryon. Le deuxième riche en
mitochondrie fusionne avec les 2 noyaux polaires pour donner un massif cellulaire à 3n
chromosomes appelé albumen
8. Après fécondation, l’ovule se transforme en graine et l’ovaire se développe en fruit
9. La graine à un seul embryon et albumen triploïde digère le nucelle et se substitue au
prothalle femelle (sac embryonnaire)
10. L’embryon à un ou 2 cotylédons
11. L’appareil végétatif est plus perfectionné avec des vaisseaux conducteurs parfaits et une
croissance en épaisseur assurées par les méristèmes.
Classification
La classification APG III (2009) ou classification phylogénétique établit par Angiospermes,
phylogeny, Group est la classification botanique la plus importante aujourd’hui.
Le cladogramme des principaux groupes est construit à la base de 2 gènes chloroplastique et un
gène nucléaire de ribosome complété dans quelque cas par d’autres données. La nouvelle
classification trouve que la structure de pollen prévaut sur celle de l’embryon ainsi selon
l’embryon possède 1 ou 2 cotylédons et selon que les grains de pollen possèdent 1 ou 3 pores.
I. Les paléodicotyledones
Ce sont des plantes ligneuses ou herbacées dicotylédones primitive, monoaperturées, a fleur
monochlamyde homoiochlamydes et achlamydes.
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I.1 protoAngiospermes
Est un ensemble des ligneux archaïques bazales imparfaitement angiospermées renfermant
actuellement 4 ordres : Amboreliales, Nymphéales, Chloranthales et Austrobaileyales.
De nombreux caractères attestent l’ancienneté du groupe, au niveau anatomique et de l’appareil
reproducteur (carpelle libre ou soudé dans sa partie supérieure par sécrétion et non par
l’épiderme).
I.1.1 Ordre de Nymphéales : cet ordre comprend 3 familles parmi ces familles seules la
Nymphéacées est intéressante
I.1.1.1 Famille des Nymphéacées
Ce sont des herbes aquatiques à rhizomes fixé vers la base d’où partent les larges feuilles
flottantes et de grandes fleurs spiralées à pièces florales indéfinies.
: genre : Nymphaea– Famille – Nenuphars- coerula (maculata) : fleur bleu- clair, limbe ovale
à bord ondulé.
- Nymphaea lotus= fleur blanche et limbe à bord denté
- Nymphaea micrantha= fleur blanche, bleue ou rose vif, limbe ovale cordée.
I.2 Magnoliidées
Ce sont des angiospermes présentant des caractères archaïques tels que trimerie, pièces florales
homoiochlamyde ou achlamyde et/ou à disposition spiralées, les vaisseaux sont imparfaits. On
distingue 4 ordres : canellales, magnoliales, laurale et piperales.
Annona senegalensis
-Annona glauca
-……….reticulata ( cœur de bœuf)
Hexalobus monopetalus
Xylopia aethiopica (poivrier d’ethiopie)
-……………….aromatica
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Annona squamosa
Le système racinaire est fasciculé, la racine principale avorte très tôt dès la germination et
apparition des racines adventives sur les premiers entrenœuds de la tige, pour cette raison il
n’ya plantes parasites parmi les monocotylédones car la racine principale joue le rôle
d’organisme de pénétration.
Il y a une absence de véritable tronc et de production de lignine donc pas d’arbre au sens stricte.
II.2 Classification
II.2.1 Monocotylédones archaïques
Plantes toujours hélophytes (pousse dans la vase) ou aquatique à feuilles cordiforme ou
sagittées à nervation réticulée. Elles sont reparties en trois Ordres selon la classification APG
III : Alismatales, Acoralis et Petrosaviales
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Famille des Aracées
Ce sont des plantes herbacées localisées essentiellement dans les zones tropicales. Les
inflorescences sont des Spadices non ramifiés. Elles sont pourvues des tissus des sécréteurs très
variés : cellule laticifères (colocasia), des canaux sécréteurs de résines.
Quelques plantes importantes :
- Pancrathum trianthum
- Crinum asiaticum
Genre Allium (Famille des Alliacées)
Herbes vivaces par les bubes rarement rhizome à ovaire supère et à odeur d’ail fréquente
Allium cepa (oignon)
Allium sativum (ail)
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---------porrum (poireau)
Sont utilisées comme diurétique, antiseptique, etc.
Les plantes importantes : genre Dioscorea renferme environ 60 espèces dont certaines sont
cultivées pour leur tubercules.
Dioscorea batatas (igname)
-----------esculenta
-----------dumetorum
-----------alata
Le genre Dioscorea joue un grand rôle dans la médecine traditionnelle.
Famille Arecacées
Les Arecacées ou palmiers comptent plus de 3000 espèces reparties en 256 genres localisés
dans les régions tropicales. Bien que fondamentalement herbacées, leur pores est devenu
arborisant grâce à une multiplication de vaisseaux conducteur et une forte sclérification.
Classification
La classification est basée sur quelques caractères tels que la forme de feuille, le degré de
concrescence de carpelle et la nature du fruit.
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Tribu des Coryphées : feuille pennée, carpelle libre et le fruit est une baie. Le péricarpe entier
de celui-ci est charnu comestible de noyau dur et oseaux et ici constitué non par un endocarpe
mais albumen corné de la graine, formé par les manmanes et galactanes.
Genre : Corypha, Copernica, Sabal
Exemple : Phoenix dactylifera (palmier dattier)
Tribu des lepidocaryées
Exemple : Raphia ruffia
Tribu des Borassées : feuilles flabellées, carpelles soudées et le fruit nu.
Exemple : Borassus aethiopuim (Ronier)
Hyphaene thebaica (palmier doum)
Importance
Les Arecacées ont la particularité d’avoir les feuilles parmi les plus grand règnes végétales (20
m à l’exemple de Raphia).
Intérêt alimentaire
Ils fournissent les fruits comestibles, le vin de palme est obtenu par fermentation alcoolique de
la seve sucrée obtenue par incision au-dessus de l’inflorescence des nombreuses espèces
(Raphia, borecas, cocos,…).
Les palmiers fournissent du bois et poutre résistant aux termites et aux champignons, utilisés
dans la construction.
Appareil végétatif
Plantes généralement herbacées, annuelles ou vivaces par un rhizome, la tige ou chaume est
noueuse constitué de nœud et d’entré nœud district non ramifiés sauf à la base par deux sortes
de multiplication végétative au niveau de nœud. Elle est généralement creuse par résorption de
la moelle sauf au niveau de nœud. Chez certaine espèce telle que canne à sucre, maïs et sorgho,
la moelle persiste et s’agrandit en temps avec la tige ou par fois elle sucrée.
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Appareil reproducteur
L’épillet est l’inflorescence caractéristique des poacées. C’est un axe court constitué d’une ou
de plusieurs fleurs portant à sa base de bractées stériles ou glumes auquel font suite des bractées
verticale ou glumelles, une ou trois glumellules peuvent exister chez certaines espèces et
absentes chez d’autres.
Exemple : Zea maye, fleur mâle en panicule à l’extrémité supérieur de la plante et fleur femelle
à l’epi axillaire ou dans la partie médiane avec un axe épis et charnu appelé ‘’spadis ou
pamouille’’
Tribu des aryzées
Herbe annuel ou vivace à inflorescence en panicule d’épillet, caryopse étroitement enfermé
dans la glumelle indurée.
Oryza sativa (riz cultivé)
------barthii riz sauvage
-----longistaminata
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Cymbopogon giganteus
Cymbopogon nardus (citronnelles)
Sorghum vulgare (Sorgho)
Sacchacum officinocum (canne à sucre)
Andropogon gayanus
Famille des Bromeliacées
Plante presque d’origine américaine tropicale généralement épiphyte mais quelque fois terrestre
avec des fleurs.
Exemple : Ananassa sativa (ananas)
Rosidées ou Fabidées : avec plus de 90 millions espèces connues c’est le groupe le plus
nombreux des plantes à fleur. La fleur est typiquement dipétale, pentacyclique,
heteroclamyde et à carpelle généralement indépendant.
Ordre des Fabacées
Famille des Fabacées
Sous espèce des caesalpinoides
Les Fabacées ou légumineuses vivent dans symbiose avec les bactéries fixatrice d’azote au
niveau de nodosité racinaire, leur gynécée sont formé de seul carpelle généralement ovale qui
donne à la maturité une gousse ou légume généralement déhiscente.
Espèce importante
- Bauhinia rufescens
- Pilostigma reticulatum
- Pilostigma thonningii
- Cassia sieberiana
o Obtisifolia
o Occidentalis
- seamea
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Les fabacées fournissent du thané et des nombreux alcanoides, certaines manifestent de
mouvement de veille et de sommeil.
Exemple : Arachis hypogea
Voandzeia subteranea (poids de terre)
Phaseolus vulgaris et Vigna sinensis, les deux sont des haricots et le niébé.
- Genre : Acacia : compte environ 600 espèces qui sont des arbres ou arbustes souvent
épineux, les feuilles sont alternes bipennées et les stipules sont transformées en épines
les inflorescences sont en glomérules ou épis jaune ou blanche.
Exemple : Acacia seyal
- Acacia nilotica
Parkia biglobosa
Prosops africana
Ordre des Rosidées
Famille des Rosacées
Ce sont des arbres, arbustes, herbes et lianes à feuilles simples ou composées alternes ou
stipulées. Inflorescence fleurs solitaires ou en cymes grappes en capitule. Les Rosacées
produisent un nombre important de fruit comestibles et quelques plantes medecinales
Exemple : g. Prumis domestica
g. Persica vulgaris
g. Amygdalus communis
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disposée soit sur les axes epaissie en forme de massus soit sur un axe aplati, soit à l’interieur
d’une urne appelée Sycone.
Plantes importantes
Ficus platyphylla, les grains sont des akènes
Ficus polita
Ficus dekdekna
Ficus sycomorus
Ficus ingens
Espèces importantes
Beaucoup des espèces des régions chaudes sont cultivées pour les fruits comestibles ou utilisées
pour faire les récipients (calebasses, gourdes…).
g. Cucumis melo
sativis (comcombre)
melo var agrestis sauvages
prophetarum
g. cucurbita maxima
pepo
g. Lagenia brusfolius (calebasse)
--------- vulgaris
----------siceraria
Eurosidées Ii ou Malvidées
Caractéristiques : fleur gamocarpellaires ne présentant pas de réduction florales mais bien de
fleur disciféres ou glandulifères.
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Plantes importantes
Anogeissus leiocapa, arbre de 15 à 18 m adopté au sol légèrement humide ou sec, les feuilles,
l’écorce, les racines contiennent des tanins utilisées pour le tannage de peau.
Genre combretum (370sp) : le genre est facilement identifiable par ses samares à 4 ailes mais
la confusion des espèces reste importante due à l’âge des feuilles qui change des formes, de
couleur, de pubescence (présence de poil) …en vieillissant l’état végétatif et les milieux.
Combretum collinum
Combretum glutinosum
Combretum molle
Combretum micranthum
Guira senegalensis
+ Arbre à branche régulièrement étalée ou verticillée le long du tronc, fruit fusiforme plus ou
moins charnu et aplati.
Terminalia mantaly
Terminalia catapa
+arbre à branche espacée et disposées régulièrement du tronc, fruit 2 ailes et bien developpé
Treminalia avicenoides
------------- laxiflora
------------- macroptera
------------- glauceseus
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S/F des bombacoidées
S/F des Strerculioidées
S/F des Bombacoidées
Genre. Adansonia : environ 17 espèces dont plusieurs australiennes, 6 à Madagascar et 1 en
Afrique.
g. Adansonia digitata (Baobab ou pain de singe), espèce africaine, arbre haut de 10 à 25m à
tronc énorme pouvant aller 20m de circonférence, fécondation assurée par les chauves-souris,
toutes les parties de l’arbres sont utiles, feuilles riche en vitamine C et calcium. Ecorce
utilisée comme des inflammations entre les tubes digestifs, contre la fièvre paludéenne, coque
et pédoncule riche en potasse. Fruit genre Cabosse long de 15-25cm plus ou moins ou
oblnont.
g. Bombax (bombyx= verre à soie) par allusion à la bourre soyeuse qui entoure les graines et
qu’on appelle kapok.
Bombax costatum (Kapokier rouge ou faux Kapokier), arbre haut 10-25m à feuille
digitée interne, des grosses épines sur les rameaux et le tronc, fleur rouge vermillon
plus ou moins arrangées suivent les arbres et fleuries en décembre- janvier. Fleur
utilisées pour la préparation sauce.
Ceiba pentadra (Kapokier blanc ou fromagé), même aspect que le Bombax mais de
fleur blanc verdâtre paraissant en janvier.
S/F des Malvoidées
Cette S/F est divisée en deux tribus :
Tribu Eumalvées, exple : Sida cordifolia (balai poilu)
Tribu Hibicées, exple :Hibiscus sabdarifa (oseille)
-----------esculentus (gombo)
-----------aspera (oseille sauvage)
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*S/F des Aurantoidées
Exemple : g. Citrus sinensis (oranger doux)
Aurantium (oranger amer)
grandis (pamplemoussier)
reticulata (mandarinier)
lemon (citronier)
medica (cedratier).
Les Rutacées fournissent des produits thérapeutiques alimentaires et des substances utilisées
en parfumeries.
Mangifera indica
Spondias dulcis
Anacardium occendentale
Sclerocarrya birrea
Famille des Meliacées
Présence des cellules sécrétrices isolées, les filets des étamines sont soudées sur toute les
longueurs. Feuille composée pennée, le fruit est une baie capsule ou une drupe.
Azadirachta indica
Melia azadirach
Khaya senegalensis
Famille des Balanitacées (ou Simaroubacées)
Arbre ou arbuste des régions tropicale, présence de canaux sécréteurs perimedullaire, de fleur
souvent unisexuée.
Exemple : Balanites aegyptiaca (dattier du desert)
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gynécée à 4 à 8 pièces carpellaires uni en 1 ovaire, uni loculaire et uni ovulé. Fruit sont des
baies ou drupes.
Plantes importantes :
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Striga brachycales Sorgho
Alectra vogele Arachide
Alectra orobanchoides Niébé, tournesol
Alectra kirkui tabac
Les gonidies des chlorophycées, sont des cellules vertes, isolées, sphériques, ou en chaînes
courtes.
3- Morphologie et anatomie
3.1 .Les lichens gélatineux (homéomères)
La structure est homogène (algue + champignon) sans strates différenciées, les gonidies
sous forme de colonies de cyanobactéries comme le genre nostoc, qui conservent en général
leurs gaines mucilagineuses.
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3.2.1- Les lichens foliacés : ce sont des lichens à lames lobées lâchement fixées au substrat
par des organes piliformes d'une partie de leur face inférieure, les rhizoïdes. La structure du
thalle est hétéromère, sous forme de strates :
1- cortex supérieur, composé d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrés.
2- couche gonidiale associée à des hyphes de champignons peut serrer.
3- médulle, (hyphes de champignons faiblement serrée).
4- cortex inférieur, composé d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrés.
3.2.2-les lichens crustacés : formant une croûte étroitement adhérente au substrat, par toute
la face inférieure du thalle, le thalle est généralement inséparable du support, une coupe
microscopique réalisée verticalement montre de haut en bas :
1-un cortex supérieur, constitué d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrées.
3.2.3-les lichens fruticuleux : thalle en forme d'arbuscules, tubuleuses, lié au substrat par des
rhizoïdes, la structure anatomique est également stratifiée, mais à symétrie radiale, une coupe
microscopique réalisée verticalement montre de l'extérieur vers l’intérieur :
1-un cortex supérieur, formé d'hyphes enchevêtrés assez fortement serrées.
2- une couche algale "gonidiale" (médulle + gonidies)
3- la médulle constituée d'hyphes faiblement serrées.
Remarque : Il existe des lichens crustacés ou foliacés dont le constituant fongique est un
ascomycète supérieur (carpoascomycète) la face supérieure du thalle porte des tiges appelées
podétion se terminent par des apothécies.
4- Les organes portés par le thalle :
Poils : visibles à la loupe, ils correspondent aux prolongements libres des hyphes du cortex
(supérieur ou inférieur) parfois nombreux et serrés.
Cils : formations filiformes, de teinte habituellement sombre, visibles à l'œil nu, constitués par
le prolongement de plusieurs hyphes accolés ; se trouve généralement sur les bords du thalle
Rhizoïdes :(ou rhizines) Organes de fixation du thalle foliacé, simples ou ramifiés, composés
d'un faisceau d'hyphes plus ou moins soudées et recouvertes d'une gaine gélatineuse facilitant
l'adhésion au substrat. Sorédies : (ou soralies) après les déchirures du thalle, il y a émission de
"granules", les sorédies, formées d'un enchevêtrement d'algues et d'hyphes. Leur couleur est
généralement différente de celle du thalle, les sorédies ne sont pas entourées de cortex.
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Céphalodies: Structures en forme de tumeurs, sur la face supérieure du thalle, parfois
deviennent gélatineuses, le partenaire algale est une cyanophycée (en général Nostoc), alors
que le partenaire algale est une algue verte, toutefois sa nature longtemps ignorée, est considérée
comme une infection provoquée par des cellules des algues bleues, parasites, sur la surface du
thalle, maintenant est considérée comme étant des organes portés par le thalle des lichens. 5-
La reproduction des lichens - par dissémination du complexe lichénique lui-même :
Fragmentation de thalle, ou émission de sorédies ou isidies. - par la production de spores du
champignon, après leur germination les hyphes capturent des cellules d'algues on donnant
naissance à un nouveau thalle. En revanche, les gonidies ne se multiplient que par bipartition.
5.1- la dissémination du complexe lichénique :
1.2- les sorédies: les sorédies sont facilement transportées par le vent, la pluie, les insectes et
permettent une dissémination de l'espèce.
1.3- les isidies : les isidies plus lourdes que les sorédies, ne peuvent être transportées aussi loin,
elles assurent plutôt une colonisation du substrat.
5.2- La reproduction du champignon :
Les lichens portent généralement sur la surface du thalle des fructifications en coupe
(apothécies) ou bouteille (périthèces) contiennent des asques, après leur libération les
ascospores germent et donnent naissance à des hyphes qui capturent des cellules d'algues, pour
donner un nouveau thalle lichénique. Les gonidies ne se multiplient que par voie asexuée,
même pour les chlorophycées.
L'association lichénique apporte des propriétés qu'on ne trouve pas chez l'un ou l'autre des
partenaires :
Les lichens ont été utilisés dès l'antiquité comme plantes médicinales, et alimentaires ou
artisanaux. Ils ont été employés comme nourriture pour l'homme et le bétail, l'extraction des
colorants. De nos jours ce n'est que dans les régions subarctiques qu'ils ont conservées, du fait
de leur possibilité de récolte en grande quantité et de la pauvreté des ressources naturelles.
Toutefois, leur utilisation possible comme source d'antibiotique ou comme bio indicateurs
sensibles à la pollution de l'air.
Usages alimentaires : un petit nombre d'espèces seulement sont utilisées dans la pratique, elles
doivent leur pouvoir nutritif à la lichénique, susceptible de libérer par hydrolyse du glucose au
cours de la digestion, du moins chez les ruminants.
Dans l'alimentation humaine, seule Cetraria islandica, dite " Mousse d'Islande", a été utilisé
autrefois d’une manière assez régulière dans les payes nordiques, sous forme de farine. Diverses
espèces d'Umbilicaria ont été occasionnellement consommées au Canada par les trappeurs et
au japon, Lecanora esculenta a été utilisé dans les déserts asiatiques. Il est possible que les
lichens jouent un rôle très important dans la nutrition des animaux herbivores, dans les alpes en
Europe et en Amérique du nord. Usages industriels :
- Les matières colorantes : actuellement les lichens, en tant que fournisseurs de matières
colorantes, ne sont plus guère utilisés en raison de l'emploie de colorants synthétiques ; mais ils
font encore l'objet d'une exploitation artisanale dans les pays nordiques.
- Différents lichens peuvent donner, par extraction à l'eau chaude, des substances
mucilagineuses qui ont été utilisés comme succédanés de gomme arabique.
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qualité de l'air se dégrade, leur abondance et leur degré de vitalité, définir des indices de pureté
atmosphérique -Les lichens peuvent être aussi des accumulateurs de retombés radioactives.
Systématique
- Certains botanistes considèrent les lichens comme un embranchement autonome, séparé des
algues et champignons. Ils sont divisés en deux classes selon la nature du partenaire fongique,
à savoir :
1- Classe des asco-lichens
2- Classe des basidio-lichens
La systématique moderne montre que les lichens ne constituent pas une unité taxonomique
spécifique, mais résultent de processus de lichénisation qui affecte plus de 20% des
champignons actuellement connus comme des champignons lichénisés.
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