Intro Macroéconomie L1 - Prof Aka
Intro Macroéconomie L1 - Prof Aka
Intro Macroéconomie L1 - Prof Aka
Semestre 1 :
LES FONCTIONS DE COMPORTEMENT
• Introduction générale
• Le comportement de consommation
• Le comportement d’investissement
Plan du cours …
Semestre 2
LES MARCHES ET LES MODELES
MACROECONOMIQUES
• Le marché de la monnaie
• Le marché du travail
• Un modèle de plein emploi : le modèle classique
• Un modèle de sous emploi : le modèle keynésien
Introduction générale
Qu’est ce que la macro économie ?
Macroéconomie :
• étude du fonctionnement économique d’un
pays dans son ensemble => expliquer sa
performance globale.
• Elle étudie les variables, les agents et les
marchés
Quelques questions traitées…
• Questions relatives:
– Au Revenus, l’emploi (chômage), la consommation,
– L’investissement, l’inflation, la croissance
• Relations entre les politiques économiques et
ces différentes variables
• Objet de la macro:
– Comprendre les événements économiques
– Améliorer les politiques économiques
Comment pensent les économistes ?
Variables
endogènes
Macro, discipline multiple
• Divers problèmes abordés:
– Influence de la politique budgétaire sur l’épargne
nationale,
– Impact du système de sécurité sociale sur le taux de
chômage ou
– Rôle de la politique monétaire dans la sauvegarde et
la stabilité des prix
– Etc.
• la macroéconomie est aussi diversifiée que l’est
l’économie elle-même
Les prix
• Prix flexibles vs prix rigides
• Doctrine Classique et Néoclassiques
Vs
• Doctrine Keynésienne et néokeynésienne
Le rôle de la microéconomie en macroéconomie
U
u *100
L
Différentes formes de chômage
IPCt
ti 1 *100
IPCt 1
Effets économiques de l’inflation
comportement de
consommation
Chapitre 1:
comportement de consommation
• 1. Hypothèse du revenu courant
• L’approche keynésienne
• L’hypothèse du revenu relatif (Duesembery)
• Le poids des habitudes (Brown)
• 2. Hypothèse du choix inter-temporel
– L’approche de Fisher
– L’hypothèse du revenu permanent (Friedman)
– L’hypothèse du cycle de vie (Modigliani)
Section 1
Fonction de consommation
keynésienne
Fonction de consommation keynésienne
• Implications:
– PMC baisse au fur et à mesure que le revenu
augmente
– PMS augmente avec le revenu : PMS=1-PMC
– Pour un pays donné, la PMC doit diminuer au fur
et à mesure que le niveau de vie de la population
croît
• Implications ….
– PMC plus faible et PMS plus élevée pour les pays
riches, et inversement.
– Consommation = composante principale de la
demande
– donc moteur de la croissance économique du
pays.
D’où baisse de la PMC = une stagnation séculaire
des économies riches.
• Limites….
• Remise en cause de la théorie keynésienne par les
travaux empiriques:
• Kuznets:
– théorie vérifiée à court terme mais pas à long terme
– À long terme la PMC et PMS sont stable
• Non confirmation de la stagnation des économies
riches par l’histoire économique
• La non prise en compte de la répartition du
revenu dans la fonction de consommation
keynésienne
• Limites…
• Explication statique du comportement des
ménages:
– Non pris en compte de l’arbitrage entre la
consommation présente et la consommation future
– Epargne =simple statut de résidus.
• Non prise en compte du comportement de
consommation des ménages avec des variations
aléatoires importantes de revenus;
• lissage de leur revenu:
– Epargne pendant les années grasses et
– Désépargne durant les années maigres
La théorie du revenu relatif (Duesemberry)
Ct C (Yt , YM )
• Baisse des revenus présents: tendance à
maintenir, autant que possible, le niveau de
consommation antérieur.
• Ajustement de la consommation par rapport à YM,
=> Une diminution de la proportion épargnée sur
le revenu courant : effet de cliquet
• Inversement, lorsque le revenu augmente, YM
joue un rôle de frein sur la consommation
• Tendance à épargner une proportion plus élevée
du revenu courant.
• Evolution contra cyclique de la PMC (Ct/Yt) sur le
court terme:
– Augmente en période de diminution de revenu,
– Baisse en période d’expansion.
• Mais sur le long terme, la PMC = constante car
Yt = YM du fait du développement économique
• Mais, construction jugée trop rigide à cause de
l’irréversibilité totale des comportements
• Thomas Brown (1952): une Version atténuée de
la fonction de consommation.
Ct cYt aCt 1 b avec 0 a 1
• La consommation dépend du revenu courant (Yt)
et de la consommation de la période antérieure
(Ct-1) et non du revenu maximal du passé.
• Comportement inertiel du consommateur : plus a
est élevé, plus l’effet de mémoire est important.
48
• Sur le court terme:
• Ajustement partiel de la consommation au
revenu sera partiel.
• Car Ct-1 freine les modifications de la
consommation tant à la hausse qu’à la baisse.
• Et PmC dCt c cons tan te
dYt
Y2
W Y1
1 r
b. La contrainte budgétaire
• La Contrainte budgétaire d’un ménage désigne
désigne l’égalité entre ses ressources et leur
emploi
• égalité entre la somme de ses revenus réels
actualisés et la somme de ses consommations
réelles actualisées
C2 Y2
C1 Y1 W
1 r 1 r
C2
W C1 C2 (W C1 ) * (1 r )
1 r
C2 W * (1 r ) C1 * (1 r )
C2 W * (1 r ) C1 * (1 r )
Equation de la contrainte budgétaire ou équation
de richesse: droite décroissante de pente -(1+r).
c. La fonction d’utilité
• Objectif du ménage représentatif: maximiser une
fonction d’utilité inter-temporelle:
U U (C1 , C2 )
d. L’optimum
• Maximiser la fonction d’utilité sous contrainte
de richesse revient à maximiser la fonction:
C2
L U (C1 , C2 ) * (W C1 )
1 r
L U (C1 , C2 ) *W * C2
1 r
• Condition de premier ordre (CIO):
dL dU
0 0 0 Um1 (1)
dC1 dC1
dL dU
0 Um2 (2)
dC2 dC2 1 r 1 r
dL C2 C2
W C1 0 W C1 (3)
d 1 r 1 r
dU
(1) dC1 Um1
1 r TMSI
(2) dU Um2
dC2 1 r
• Le Taux Marginal de Substitution Inter-temporel =
quantité de conso. future que le ménage serait
prêt à céder pour avoir une unité de conso.
supérieure présente avec le même niveau d’utilité
• C’est le taux d’échange subjectif entre les
consommations future et présente.
• 1+r =valeur future d’une unité de conso présente.
• C’est le taux d’échange objectif entre
consommation future et consommation présente
• Donc à l’optimum, taux d’échange objectif =
taux d’échange subjectif.
TMSI 1 r
C2
W C1
1 r
• Remarques:
• Consommation des ménages fonction de leur
revenu disponible et du taux d’intérêt.
• Deux catégories de ménages:
o Ménage créditeur: C1 Y1 S1 0
o Ménage débiteur: C1 Y1 S1 0
• Pas d’héritage: épuisement total de la richesse du
ménage à la fin de la deuxième période de vie (à la
fin de sa vie, son épargne= sa dette =0)
=> Epargne à la période2 = Dette de la période1
B. Déplacement de l’équilibre
Objectif:
• Préciser la nature de cette relation (décroissante
ou croissante) entre consommation et revenu, et
entre consommation et taux d’intérêt.
• => Analyser les conséquences des variations du
revenu disponible et du taux d’intérêt sur
l’équilibre.
a. Variation du revenu disponible et
déplacement de l’équilibre
• Toute variation des revenus disponibles, r restant
constant (ceteris paribus ou toutes choses égales
par ailleurs) = une variation dans le même sens
de la richesse.
• Déplacement parallèle de la droite budgétaire va
subir un déplacement parallèle puisque la
• donc variation dans le même sens des
consommations présente et future, et de
l’épargne.
• ∆Y1 > 0 et /ou ∆Y2 > 0 = ∆W >0 ; ∆C1 > 0 ;
∆C2 > 0 et ∆S >0.
• ∆Y1 < 0 et /ou ∆Y2 < 0 = ∆W < 0 ; ∆C1 < 0 ;
∆C2 < 0 et ∆S <0.
b. Variation du taux d’intérêt et
déplacement de l’équilibre
• Toute variation du taux d’intérêt réel, Y1 et Y2
restant constant un déplacement non
parallèle de la droite de budget et un
déplacement de l’équilibre.
• Déplacement de l’équilibre consécutif à la
présence de deux effets :
o un effet substitution
o un effet richesse
• L’effet richesse:
• Ménage plus riche ou plus pauvre selon le
sens de variation du taux d’intérêt et selon
que l’agent soit débiteur ou créditeur.
• Une augmentation du taux d’intérêt enrichit
l’agent créditeur et appauvrit l’agent débiteur.
• Augmentation ou diminution de C1 et C2.
• Modification de la récompense de la
renonciation au présent (i.e. prix C1 en C2)
• L’effet substitution:
• Identique quelle que soit la situation de l’agent.
• Augmentation du taux d’intérêt = incitation à
l’épargne
• effet négatif sur la consommation présente et
effet positif sur la consommation future.
• Baisse du taux d’intérêt = épargne moins rentable
• effet positif sur la consommation présente et
effet négatif sur la consommation future.
Combinaison des deux effets:
• Effets conjugués relativement complexes sur les
consommations présente et future et sur
l’épargne.
• fonction du sens de variation du taux d’intérêt et
de la situation de l’agent.
• Par hypothèse, quand effet revenu opposé à effet
substitution alors effet substitution > effet revenu;
• Donc, si effet revenu= positif et l’effet
substitution=négatif, alors effet global= NÉGATIF.
∆r > 0 ∆r < 0
∆C1
- + - - - - + - + + + +
∆C2
+ + + + - + - - - - + -
∆S
+ - + + + + - + - - - -
c. Conclusion
• Puisque par hypothèse, effet substitution > effet
revenu, alors selon Fisher, il y a une relation
croissante entre la consommation présente et la
richesse d’une part, et une relation décroissante
entre la consommation présente et le taux
d’intérêt (i) d’autre part:
C f (Y , r )
dC
0
dY
av ec
dC 0
dr
II. L’hypothèse du cycle de vie de Modigliani
• Objectif: Résoudre l’énigme de la consommation
et expliquer la contradiction entre la théorie
keynésienne et les observations à partir du
modèle de Fisher
• Hypothèses centrale de Modigliani:
o Revenu cyclique et variable le long de la vie
o Transferts d’une partie du revenu des années grasses
vers la consommation des années maigres en vue
d’avoir une structure de la consommation relativement
stable durant toute la vie
• Cause principale des fluctuations de revenu:
o existence d’une période d’activité avec des
revenus relativement élevé,
o et d’une période d’inactivité avec des revenus
faibles ou nuls.
• Le rôle de l’épargne dans ce cas:
o Répondre au désir des ménages de ne pas voir
leur revenu et leur consommation baisser durant
la retraite.
• Influence de l’incitation à l’épargne sur la
fonction de consommation.
• Illustration de la contribution de Modigliani:
o Soit un ménage représentatif disposant d’une
richesse initiale (W0).
o Espérance de vie du ménage= n années dont e
d’activités, (n-e) année de retraite.
• Quel niveau de consommation doit-il avoir pour
être à mesure de lisser sa consommation durant
toute la vie ?
• Revenu annuel constant =Y (en d’activité).
• taux d’intérêt (r) =0.
• Ressources du ménage= W0 +e*Y.
• Consommation annuelle (C):
W0 e * Y W0 e
C *Y
n n n
• Consommation fonction de la richesse (W0) et du
revenu (Y)
• toute augmentation de W0 d’une unité => une
augmentation de Consommation de (1/n) unités
• toute augmentation de Y => une augmentation de
la consommation de (e/n) unités
• Fonction de consommation agrégée :
C W Y
où α = Propension marginale à consommer une
part de la richesse
et β= Propension marginale à consommer une part
du revenu
• A priori, W= constante à court terme et variable à
long terme suite à l’accumulation de l’épargne.
• Tendance ascendante de la richesse au niveau
macro économique.
• À court terme W W
0
• C W Y 0
• Fonction similaire à celle de Keynes avec
W0 C0
Y cYdt
• PMC W0 Y W0
Y Y
• A long terme:
• Déplacement progressif de la fonction de
consommation vers le haut suivant l’augmentation
de la richesse.
• Compensation de la l’accroissement du revenu par
l’accroissement de la richesse
• PMC = constante
Conclusion:
• La consommation dépend en partie du revenu
courant, mais aussi de la richesse.
III. L’hypothèse du revenu permanent de
Friedman
• Objectif:
• Elaborer à partir de l’approche de Fisher un
plan de consommation allant au-delà de la
période courante.
• Notions clefs: revenu permanent et de
consommation permanente.
• Anticipation de la richesse selon l’approche du
revenu permanent.
A. La notion de revenu permanent
Yp Yp
W Y p
...
1 r (1 r ) n 1
1 1
W Y 1
p
...
1 r (1 r ) n 1
• suite géométrique de premier terme 1 et de
raison 1/ (1+r):
1 n
1
p 1 r p 1 r r
W Y W Y Y
p
*W
1 r 1 r
1
1 r
• impossible d’évaluer d’une manière empirique
le revenu permanent à partir de sa définition
théorique eu égard à l’indétermination des
revenus futurs et du taux d’intérêt futur.
• Définition empirique du revenu permanent à
partir des revenus observés au présents et au
cours des périodes passées (Friedman):
• Hypothèse de base:
o les revenus courants subissent d’année en année des
chocs temporaires aléatoires.
o Le revenu courant est donc formé de deux
composantes : une composante permanente et une
composante transitoire :
Yt Yt Yt
p T
p
Ct k Y Yt Y p
t 1 p
t 1
Ct kY k Yt Y
p p
t 1 p
t 1
• Avec Ctp la consommation permanente de courte
période des revenu transitoires
• Pour k =0.9 et 0.25 :
• Propension marginale à consommer le revenu
permanent: PmC p k 0.9
• Propension marginale à consommer le revenu
transitoire: PmC T k * 0.9 * 0.25 0.225
• Relation entre Ct p et Yt
Ct k (1 ) *Y k *Yt
p p
t 1
• Conclusions de la théorie du revenu permanent de
Friedman très semblables à celles de la théorie de
la consommation en escalier de Duesembery
expliquant la variabilité de la propension moyenne
à consommer à court terme et sa stabilité à long
terme par la forte propension à l’inertie des
ménages quant au changement de leurs habitudes
de consommation.
• Possibilité aussi d’établir une relation de
proximité entre les conclusions de Friedman
et celles de Brown:
Ct k (1 )Y k * Yt
p p
t 1
Ct (1 ) * C
p p
t 1 k * Yt
• Et Semblable à:
Ct c *Y * Ct 1
Chapitre 2
Le comportement
d’investissement
Chapitre 2
Le comportement d’investissement
• Investissement : acte consistant à acquérir des
biens d’équipement durables destinés à accroître
la production des biens et services dans le futur.
• C’est la composante la plus irrégulière de la
demande globale.
• Objectif des théories de l’investissement:
expliciter cette extrême instabilité des achats de
biens de production au regard des variations de
l’activité économique nationale.
• 3 déterminants de la décision d’investir:
o L’influence de la demande : accroître les capacités de
production pour répondre à l’augmentation de de la
demande: effet d’accélération.
o La rentabilité relative : évaluation de l’efficacité
marginale du capital au regard du niveau des taux
d’intérêt.
o Le rôle des anticipations : parier sur l’avenir compte
tenu de l’irréversibilité partielle caractérisant le
monde économique incertain.
• Accent mis sur l’investissement privé réalisé par les
entreprises dans ce cours
• Quelques remarques:
• Exclusion de l’acquisition de valeurs
mobilières (action ou obligations)
• Exclusion du produit de la revente de biens
immobiliers et de biens d’équipements
• Distinguer la formation brute de capital fixe
(FBCF) de l’investissement (I):
• I FBCF Stocks
• Distinguer l’investissement brut (Ib) de
l’investissement net (In ).
• Investissement net=> accroissement du stock de
capital
• Investissement brut intègre investissements de
remplacement ou amortissement pour maintenir
constant le stock de capital suite la dépréciation
d’une période à une autre du capital existant due à
l’ usure.
• Si = taux de dépréciation du capital (K),
• Alors : I b I n A ( Kt Kt 1 ) * Kt 1
Rôle de l’investissement
• En tant que composante de la demande finale
globale: Investissement= dépense donc variable
de soutien de l’activité économique.
• En tant que facteur de production:
Investissement = accroissement des capacités
productives donc moteur de la croissance
économique.
• Investissement fonction à la fois de facteurs
objectifs observables (taux d’intérêt), et aussi de
facteurs subjectifs difficiles à évaluer (confiance
des milieux d’affaire).
• Primauté accordée aux facteurs objectifs par
l’économiste: un ou deux selon les écoles de
pensée.
• Pour Les classiques: le taux d’intérêt =
déterminant fondamental de l’investissement
• Pour Keynes: investissement déterminé par le
taux d’intérêt et la demande anticipée
• Mais reconnaissance tout de même de l’existence
des facteurs subjectifs
Section 1 :
La théorie keynésienne de la
demande d’investissement
Section 1 :
La théorie keynésienne de la
demande d’investissement
Critères de décision:
• VAN > 0, => Projet rentable.
• Si par contre VAN < 0, => Projet non rentable.
• Si VAN = 0, alors la somme des revenus attendus
actualisés égale au coût de l’investissement initial
ou Les revenus attendus du projet justes
suffisants pour couvrir les dépenses engagées
pour la mise en place du projet.
b. Approche du taux interne de rendement
•Concept alternatif d’efficacité marginale du
capital.
•TRI = taux d’actualisation annulant la différence
entre la valeur présente de l’investissement et la
somme de ses revenus futurs actualisés.
RN1 RN 2 RN 3 RN n
... I 0 0
1 (1 ) (1 )
2 3
(1 ) n
• Critères de décision:
o TRI > TI ( r ) : projet rentable
o TRI< TI ( r ): projet non rentable
o TRI = TI ( r ): la somme des revenus futurs
actualisés juste suffisante pour couvrir le coût de
l’investissement.
• Plus le taux d’intérêt est faible, plus le montant
des investissements est élevé du fait qu’il y aura
de plus en plus de projets rentables.
• Investissement = fonction décroissante du taux
d’intérêt
I f (r ) Avec dI
dr
0
Remarques:
I t Kt Kt 1 * ( K Kt 1 )
*
t
• Ajustement partiel entre stock de bien de
production hérité et stock désiré sur la période.
• λ = vitesse d’ajustement (0 < λ <1).
• Si le volume de capital désiré proportionnel au
volume de la demande, alors:
I t I t 1 K K t 1 K
*
t
*
t 1 K t 2
I t I t 1 ( K K
*
t
*
t 1 ) ( K t 1 K t 2 )
I t I T 1 ( K K
*
t
*
t 1 ) I t 1
It (K K *
t
*
t 1 ) I tt 1 I t 1
It (K K *
t
*
t 1 ) (1 ) I t 1
I t (vYt vYt 1 ) (1 ) I t 1
I t v(Yt Yt 1 ) (1 ) I t 1
I t vYt (1 ) I t 1
Le modèle néoclassique
de l’investissement
Section 2 :
Le modèle néoclassique de l’investissement
1 R Pt
Pt
Pm K (1 ) 1 R Pt
• Avec R Pt taux d’intérêt réel (r)
• Deux écritures possibles:
• soit PmKt – Δ= r; avec (PmKt – Δ) : taux de
rendement réel d’une unité additionnelle
d’investissement
• L’équation (PmKt – Δ= r) indique que les
investisseurs égalisent le taux de rendement réel
de l’investissement et le taux d’intérêt réel.
• soit PmKt = r+Δ; avec (r+Δ)=Cu= coût d’utilisation
du capital pendant une période de production
appelé aussi coût d’usage du capital.
• Selon l’équation (PmKt = r+Δ ), le capital optimum
est obtenu en égalisant ce que rapporte une unité
de capital et ce que coûte l’usage de cette unité
de capital; i.e. le capital optimum est tel que :
PmK= Cu
• Production efficace supposant productivité
marginale décroissante, alors stock de capital
optimum = fonction décroissante du coût d’usage
du capital.
*
dK
K *
t f (Cu ); avec 0t
dCu
Cu r R Pt
K *
t f ( r );
dK t*
0
dr
avec *
dK t 0
d
C. Du stock de capital optimal à l’investissement
• Comme I I A ( K * K ) * K
bt t t t t 1 t 1
• Et comme que Kt-1 est constant, alors:
dI b t
I bt f ( K ); avec
*
t *
0
• dK t
dK t*
0
dr
or : K t* f ( r ); avec *
dK t
0
d
dI b t
0
dr
I b t f ( r ); avec
dI b t 0
d
• D’où:
I b t f ( R Pt )
dI b t 0
dR
dI b t
av ec
0
d Pt
dI b t 0
d