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Rapport de Stage Ocp - Compress
Rapport de Stage Ocp - Compress
Rapport de Stage Ocp - Compress
Rapport de stage
M.
M Khalid ELBOURY : chef de service production Eau
et Energie.
1.2. Historique :
Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d’un monopole
d’État confié à un établissement public créé en août 1920, l’Office Chérifien
2. Présentation de PHOSBOUCRAA :
On trouve dans l’organigramme de Phosboucraâ trois divisions gérées
par un directeur. Elles sont définies comme suit :
2-1. Division Administration PHOSBOUCRAA (MNB/AP) :
Il s’agit d’un ensemble de services liés directement à :
la direction de la société de PHOSBOUCRAÄ à Laâyoune.
La Direction du groupe OCP à Casablanca.
2-2. Division extraction BOUCRAA (MNB/EB) :
Cette division est installée à environ 110 Km du sud-est de la ville de
Laâyoune, elle a pour rôle principal l’exécution des travaux d’extraction du
phosphate. La division est composée de plusieurs services dirigés par des
chefs de services, qui sont attachés directement au chef de la division ; elle a
pour rôle l’extraction et le criblage du phosphate.
Cette division est constituée par : la mine, carreaux administratif, usine
de criblage, parc matériel, les ateliers et le village où réside le personnel
affectés.
2-3. Division traitement Laâyoune-plage (MNB/TL) :
Elle est installée à 3 Km au sud de la plage-Laâyoune. Relativement à
son contenu en matières d’effectif du personnel, matériel en usage et les
installations mises en place, elle est considérée comme la plus importante de
la société Phosboucraâ, elle englobe l’usine de traitement des phosphates, la
liaison des convoyeurs, la centrale thermique, le wharf, les silos de stockage
dont la capacité est de 440.000 tonnes de produit fini sec et marchand, le
carreau administratif, les ateliers centraux et parc matériel. Son activité est la
valorisation des phosphates par le lavage et traitement thermique, et de
l’exporter par bateaux chargés dans un port spécial appelé Wharf, elle dispose
pour cela de certains services attachés à un chef de Division.
La figure 1 présente l’organigramme de la division traitement :
S e rv ic e ch e f d e la
p ro d u c tio n E a u d ivisio n
e t E n e rg ie M N B /T L
U s in e d e
Tra ite m e
nt S e rv ic e
c o n trô le d e
G e s tio n
s e r v ic e
p r o d u c t io
s e v ic e n é n e r g ie
m é c a n iq et eau
u e (1 7 )
s e r v ic e s e v ic e
p r o d u c t io é l é c t r iq u
n (2 8 ) e (2 4 )
Figure 2 : organigramme du service production énergie et
eau.
Osmose Inverse :
Le pôle miner de PHOSBOUCRAA a abandonné la production de l’énergie
électrique car il devient l’un des clients de l’Office National de l’Electricité (ONE).
Performances MSF TC OI
Nombre d’unité 2 3 2
Production unitaire (m3/j) 3600 2000 2000
Fuel+électric Fuel+électric
Energie utilisée Electricité
ité ité
Consommation électrique
3 2.5 4 à 4.5
(kW/h)
Salinité (ppm) <15 <15 <10
Taux de conversion 25 % 35 % 50 %
Traitement chimique simple simple poussé
Figure 5
Si on applique une pression sur la solution
concentrée, la quantité d'eau transférée par osmose
va diminuer. Avec une pression suffisamment forte,
le flux d'eau va même s'annuler (figure 6) : cette
pression est nommée la pression osmotique. Si on dépasse la valeur de la
pression osmotique, on observe un flux d'eau dirigé en sens inverse du flux
osmotique : c'est le
phénomène d'osmose
inverse.
Figure 6
1
)
AS
QP= ρ ( ∆ P−∆ π )
(kg.m2. s-1)
Avec : S est la surface de la membrane (m2).
ρ la masse volumique du solvant (kg. m-3).
Membranes
tubulaires :
Ces membranes ont permis de constituer des ensembles modulaires où
pour obtenir une surface donnée, il était possible d’installer en parallèle
plusieurs membranes. Tout comme les membranes planes, les membranes
tubulaires ne développent pas de surfaces unitaires élevées et de ce fait ont
également eu des applications « eau » limitées.
Ce type des membranes est aussi rarement utilisé seuls quelques
procédés agro-alimentaires mettent en œuvre ce type de configuration.
Figure 8 :
membranes
tubulaires.
Figure 9
Membranes spirales :
Dans ce type de modules, les membranes planes sont enroulées autour
d’un tube perforé et creux destiné à colecter le perméat (figure 10). Entre les
membranes est placé un grillage plastique de 0,8 et 1,2 mm d’épesseur, qui a
pour but de créer une turbulence dans la circulation du fluide. Afin exercer la
pression requise sur le liquide à traiter,les rouleaux de membranes
(cartouches) sont insérés dans des corps de pression tubulaires avec un
systéme de joints aux extrémités. En général, plusieurs cartouches sont
assemblées dans un seul
corps de pression.
Figure 10
PHOSBOUCRAA :
Cette station est réalisée suite à une mission bien déterminer c’est de
traiter l’eau de forage de mer qui se caractérise par :
Conductivité à 25 °C (ms/cm) 35
L’eau provenant des forages qui s’installent le long des plages nord et
sud du wharf, la ligne nord (6 forages) et ligne sud (11 forages) équipés
chacun d’une pompe à basse pression de profondeur 20m, passe dans des
bassins de décantation après il subit une pré-chloration avant d’être pomper
vers les filtres.
Ensuite, l’eau subit une filtration à deux niveau bicouche et triouche tout
en injectant le coagulant et le floculant et pour optimiser l’effet du premier et
garder le pH à 7 ; on ajoute l’acide sulfurique.
Et pour des raisons de sécurité nous faisons passer l’eau dans un filtre
hydrocarbure puis dans un filtre 5µm. Ensuite on ajoute du séquestrant pour
éviter l’incrustation du sel sur les membranes, on injecte aussi le bisulfite de
Figure 12 :
filtres à sable
Microfiltre
Figure 14 :
microfiltre.
2-2. Traitement
chimique :
Le traitement chimique requiert une importance capitale étant donné la
fragilité des membranes vis-à-vis de certains phénomènes liés à la chimie de
l’eau, ou certains composés chimiques. ce traitement s’effectue en plusieurs
étapes :
La chloration par l’Hypochlorite de Sodium NaCl :
Après avoir aspiré l’eau de mer à partir des forages, on injecte l’eau de
JAVEL NaOCl afin d’oxyder les matières organiques et le fer et la prévention
contre le Fouling biologique. La réaction se fait comme suit :
NaOCl + H2O HOCl + NaOH
Coagulation par le Chlorure Ferrique FeCl3 :
La coagulation est la formation d’un hydroxyde permettant
l’agglomération des colloïdes et des matières organiques, elle est réalisée par
l’ajout des cations, et plus la valence du cation est grandes, plus la
coagulation est efficace. Les cations plus utilisés sont Fe3+ et Al3+. Cette
Concentratio
n de Taux de
Produit chimique Etat
la solutionn traitement
mére
Hypochlorite de
Liquide 150 g/l 10 g/m3
Sodium NaCl
Chlorure Ferrique FeCl3 Liquide 41 % 10 g/m3
Concentrat
Figure 15 : Roue
Pelton.
La puissance
absorbée par les bornes du moteur
électrique de la pompe à haute
pression est définie par :
pH 6 4,5
Bicarbonates (mg/l),
2,3 ≤0,05
HCO3¯
5
er
1 4
1 Année génie des procédés Page 32
Eau douce Avec : 1 est un pH mètre.
2 est une pompe doseuse.
3 est un bac de stockage de la solution d’hydroxyde de sodium
3000l.
4 le point d’injection de la solution de NaOH.
5 est une conduite de stockage.
Après la sortie de l’eau douce produite du 2éme pass, on mesure son pH
avec une électrode, et selon la valeur trouvée on va injecter à l’aide d’une
pompe doseuse un volume de la solution de la soude pour chaque litre de
l’eau douce produite :
− pH
10
V= C (L)
Avec : C est la concentration de OH- dans la solution de la soude.
Hypothéses : l’eau douce produite est un acide fort.
L’ écoulement de l’eau douce produite est laminair.
Alors pour l’eau douce produite on a : pH = -log[H+]
Donc [H+]=10-pH
Donc on a besoin d’une solution basic dont la concentration de OH- est
de l’ordre de celle du H+.
Or pour le bac de la solution de la soude on dissous 3kg de NaOH dans
3000l de l’eau distillé afin d’avoir une concentration de OH- : C=5.10-
2
mol/l .
n
Alors V= C
Avec : n est le nombre de mole a ajouté pour un seul litre de l’eau douce
est qui vaut 10-pH.
D’où la relation mentionnée en haut.
Pour la station de dessalement à PHOSBOUCRAA pH de l’eau douce
produite égale à 4,5. Et elle sorte avec un débit de 83m3/h, alors le débit de
la solution de la soude sera 52,5l/h, donc on a besoin de 52,5g de la soude
chaque heure.
Bibliographie :
Documentation du service production Eau et Energie.
Dessalement de l’eau de mer « Patrick DANIS ».
Chimie de l’eau et corrosion « Francis NORDMAN & Gérard
PINARD LEGRY ».
Documentation de la station de dessalement de l’eau de mer
Laayoune « ONEP ».