Évaluation 3as
Évaluation 3as
Évaluation 3as
Un débat – qui a, en fait, commencé déjà dans les années 2000, voire même plus tôt selon certains – consiste à proposer que l’on
remplace le français par l’anglais(…)
Pour certains, il n’est pas question de remplacer le français car c’est un «butin de guerre» et qu’il est profondément intégré dans la vie
sociale, culturelle et professionnelle des Algériens.
Pour d’autres, l’anglais doit désormais remplacer le français comme langue de recherche et la langue du «business»
(…) Il est donc évident, dans ce débat, que ces deux langues ne pourraient qu’apporter un élément de compétition et de
complémentarité dans les domaines de la science, des affaires et de la littérature. L’Algérie n’a donc pas intérêt à abandonner le français ou
à refuser d’utiliser l’anglais. Au contraire, jouer les deux cartes linguistiques ne pourrait que faire profiter les Algériens des fenêtres que ces
deux langues ouvrent sur le monde.
Même au niveau intérieur, pour éviter d’avoir une connaissance partielle de sa propre histoire, l’Algérie aurait intérêt à encourager des
études comparées dans les deux langues. En effet, encourager les historiens des deux langues et dans les deux langues conjointement à
entreprendre des recherches sur l’histoire nationale ne ferait qu’introduire plus d’objectivité.
Arezki Ighemat, El Watan. 06/06/2020
Un débat – qui a, en fait, commencé déjà dans les années 2000, voire même plus tôt selon certains – consiste à proposer que l’on
remplace le français par l’anglais(…)
Pour certains, il n’est pas question de remplacer le français car c’est un «butin de guerre» et qu’il est profondément intégré dans la vie
sociale, culturelle et professionnelle des Algériens.
Pour d’autres, l’anglais doit désormais remplacer le français comme langue de recherche et la langue du «business»
(…) Il est donc évident, dans ce débat, que ces deux langues ne pourraient qu’apporter un élément de compétition et de
complémentarité dans les domaines de la science, des affaires et de la littérature. L’Algérie n’a donc pas intérêt à abandonner le français ou
à refuser d’utiliser l’anglais. Au contraire, jouer les deux cartes linguistiques ne pourrait que faire profiter les Algériens des fenêtres que ces
deux langues ouvrent sur le monde.
Même au niveau intérieur, pour éviter d’avoir une connaissance partielle de sa propre histoire, l’Algérie aurait intérêt à encourager des
études comparées dans les deux langues. En effet, encourager les historiens des deux langues et dans les deux langues conjointement à
entreprendre des recherches sur l’histoire nationale ne ferait qu’introduire plus d’objectivité.
Arezki Ighemat, El Watan. 06/06/2020
4. L’auteur est-il pour la suppression de la langue française ? Justifiez votre réponse en relevant un argument qui appuie sa thèse.