Bupha Maudio 2012 Morlot Anthony
Bupha Maudio 2012 Morlot Anthony
Bupha Maudio 2012 Morlot Anthony
Anthony Morlot
Contact : ddoc-memoires-contact@univ-lorraine.fr
LIENS
1
Partie I : Les battements binauraux, historique et
principe physique
1) Définition
La théorie du battement binaural (ou son binaural) repose sur cette méthode :
La méthode est la suivante : un son mono spécifique est diffusé dans une
oreille (par exemple un son pur à 313 Hz) et ce même son est diffusé
simultanément dans l‟autre oreille mais cette fois à 323Hz. Le cerveau traite
alors les signaux sonores, les analyse et les combine en un troisième son
correspondant à 10 Hz, c‟est-à-dire la différence en fréquence des deux signaux
d‟origine.
2) Historique
3
3) Principe physique
Étude du battement
Psycho-acoustique du battement
4
L'oreille humaine, en effet, perçoit des écarts d'intensité sonore de moins
de 10% et est capable de différencier plusieurs milliers de fréquences sonores.
Quand on ne perçoit pas de battement, on se trouve dans le cas plus général d'un
son résultant.
b) Calculs et démonstrations
5
La pulsation ω, égale à 2π × fréquence, est la caractéristique de chacune
des composantes. On sait (voir trigonométrie) que :
Et donc :
Si l'on pose :
Alors on obtient :
Ce signal n'est périodique que si les fréquences sont des multiples d'une
même fréquence fondamentale par des nombres entiers.
6
En ce qui concerne la sommation de deux sinusoïdes d‟amplitudes
différentes, voici la démonstration :
= (α + β) sin (ωmt + фm).cos (ωdt + фd) + (α – β) cos (ωmt + фm).sin (ωdt+ фd)
Posons donc :
7
t‟ = t + (π/ωd)
Nous avons :
On voit que s(t') ne diffère de s(t) que par une différence de phase de (1+
ωm/ωd)π qui ne dépend que de l'écart relatif des fréquences.
c) Le battement binaural
Modifier le rythme des ondes cérébrales, c‟est une chose. Faire adopter le
même rythme par les deux hémisphères d‟un cerveau, c‟est un pas de plus. La
théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand
est le bien être. On croit même qu‟un fonctionnement «synchrone » des deux
hémisphères favorise de meilleures performances mentales et intellectuelles,
puisque la logique (hémisphère gauche) et la créativité (hémisphère droit)
agissent en synergie.
Ces sons binauraux sont des sons asymétriques que l‟on écoute avec un
casque. Dans chaque oreille, on entend un son sinusoïdal (un son sans
harmoniques, similaire à celui d‟un diapason) dont la fréquence diffère de
quelques Hertz. Dans une certaine mesure, le cerveau rectifie la différence entre
le son de droite et de gauche, et l‟utilisateur entend la combinaison des deux
sons ; c'est-à-dire un son avec un effet de battement : on parle de battements
binauraux (binaural beats).Normalement, les deux hémisphères du cerveau
fonctionnent sur un rythme différent. On obtient de meilleures performances
mentales, intellectuelles et créatives lorsqu‟on réussit à les synchroniser. C‟est
ce que l‟on obtient lorsqu‟on produit des battements binauraux. L‟électro-
encéphalogramme montre que les ondes cérébrales tendent à se synchroniser
avec la différence de fréquence des deux sons. Si par exemple une oreille reçoit
un son de 400 Hz, et l‟autre un de 404 Hz, le cerveau descendra progressivement
sa fréquence jusqu'à 4 Hz. En d‟autres termes, la manipulation des ondes
9
cérébrales a pour effet d‟induire une modification de l‟humeur, du
comportement, ou de la pensée. Pour cela, on utilisera plutôt des sons produits
artificiellement à des fréquences très précises. L‟induction des fréquences
d‟ondes cérébrales est très difficilement accessible par d‟autres moyens.
Des électrodes sont placées sur des emplacements spécifiques sur le cuir
chevelu (double zones occipitales, temporales, centrales et frontales) pour
détecter et enregistrer les impulsions électriques de l‟activité cérébrale. La
fréquence est le nombre de vagues (ou de crêtes) d‟une ondulation en une
seconde. Elle peut être comparée aux fréquences radio. L‟amplitude représente
la puissance des impulsions électriques produites par le cerveau. Le volume ou
l‟intensité de l‟activité d‟onde cérébrale est mesuré en microvolts. L‟EEG
décrypte les basses fréquences, bandes de fréquence :
10
Figure 3 : Tableau récapitulatif du rythme cérébral [26]
Le rythme BETA :
C'est le cycle de plein éveil, celui sur lequel nous fonctionnons lorsque nous
avons les yeux ouverts, que nous sommes dans l'action, que nous réfléchissons,
que nous étudions, que nous apprenons, etc... Notre cerveau fonctionne alors à
plein régime, et l'encéphalogramme montre des cycles de l'ordre de 14 à 21
11
cycles par seconde. Dans les états « d'hyperactivité » (non entendu dans un sens
pathologique), notre cerveau fonctionne bien plus près des 21 cycles/secondes
que des 14 cycles/secondes.
Le rythme ALPHA :
Dès que nous avons les yeux fermés, que nous prenons une position
confortable, allongé sur un lit par exemple, automatiquement
l'encéphalogramme affiche un ralentissement des ondes cérébrales et notre
cerveau fonctionne alors suivant un rythme qui oscille entre 7 et 14
cycles/secondes. Les deux hémisphères du cerveau arrivent à fonctionner
ensemble dans une harmonie parfaite. En comparaison, lors du rythme Beta,
nous fonctionnons souvent avec un hémisphère dominant (le gauche dans la
plupart des cas) ce qui privilégie le travail analytique et la réflexion. Nous
sommes alors "privés" de toute perception intuitive, créative et globale de
l‟hémisphère droit. Nous reviendrons plus longuement sur les avantages que
nous offre le rythme Alpha ultérieurement.
Le rythme THÊTA :
Lorsque l'activité cérébrale se ralentit encore et que nous arrivons dans une
zone qui oscille entre 4 et 7 cycles/secondes, nous pouvons dire que le cerveau
fonctionne au rythme des ondes Thêta. Ce rythme correspond à la phase du
sommeil léger, et plus nous nous enfonçons dans ce rythme, plus le sommeil
devient profond. Au niveau Thêta, nous trouvons aussi la zone correspondant au
sommeil hypnotique et la zone d'insensibilité à la douleur.
Le rythme DELTA :
12
cérébrale, l'individu est considéré comme mort physiquement.
Regardons de plus près le rythme Alpha, c‟est-à-dire le rythme qui est utilisé
pour les thérapies de relaxation et autres. Rythme qui est d‟ailleurs exploité par
I-doser :
Notre mental est alors en "veilleuse", il interfère moins souvent et notre choix
est alors plus juste, plus intuitif.
Au niveau 3, notre mental est encore très actif. Nous sommes encore
capables de penser à beaucoup de choses en même temps. Vient le moment où
nous ressentons un sentiment de bien-être, nous sommes alors presque
incapables de savoir ce à quoi nous pensons, c'est le niveau 2.
13
Peuaprès cette phase, nous chutons encore, nous passons par le niveau 1, le
niveau de base du rythme Alpha. Sans même nous en rendre compte, parce que
nous n'en sommes pas conscients, nous sombrons toujours plus bas dans le
sommeil. Là, notre cerveau fonctionne déjà sur un rythme Thêta.
On peut dire que lorsque le cortex est engagé dans l‟analyse d‟information
provenant d‟une stimulation sensorielle ou d‟un processus interne, l‟activité de
ses neurones est relativement élevée mais également peu synchronisée. Chaque
petit groupe de neurones étant activé par des aspects différents de la tâche
cognitive à résoudre, la synchronisation est donc faible et par conséquent
l‟amplitude de l‟EEG aussi. Les ondes Bêta seront alors dominantes.
15
Mais quelle est l‟origine de cette activité rythmique du cerveau ? Il
semble que la synchronisation des oscillations périodiques dans le cerveau
puisse être produite de deux manières différentes. Des neurones peuvent d‟abord
être activés de manière synchrone parce qu‟ils subissent tous l‟influence d‟un
générateur unique, ou pacemaker. Ou alors ils se donnent eux-mêmes le rythme
en s‟excitant et s‟inhibant mutuellement.
16
Partie II : I-doser,un logiciel commercial
controversé
1) Définition
I-Doser est un logiciel de lecture des fichiers sonores« .drg ». Son contenu
audio, achetable en ligne, a attiré l'attention car il permet d'accéder à un état de
conscience altéré via l'utilisation de battements binauraux, et de par les noms
que portent les différents fichiers. Dans un grand nombre de cas, le nom des
fichiers sonores portent le nom des drogues. Ce lecteur a été téléchargé plus d'un
million de fois et est basé sur la technologie audio d'un logiciel gratuit,
« SBaGen », utilisant la théorie du battement binaural.
17
2) Statistiques sur les ondes binaurales
Nous avons réalisé un sondage sur les ondes binaurales et les logiciels
« commerciaux » les utilisant à des fins de « drogues numériques ». Cette rapide
étude statistique est basée sur un échantillon de 24 garçons et 26 filles âgés de
15 à 24 ans et de 39 adultes dont l‟âge est supérieur à 25 ans.
Avez-vous déjà entendu parler du logiciel I-doser ou autres utilisant les ondes
binaurales ?
100
90
80
70
60
Garçons
50
Filles
40
Adultes
30
20
10
0
Oui Peut-être Non
18
Pensez-vous que cela puisse avoir de l‟effet sur vous ?
70
60
50
40
Garçons
30 Filles
Adultes
20
10
0
Oui Peut-être Non
Cela peut peut-être s‟expliquer par le fait que les garçons passent plus de
temps sur internet que les filles, peut-être sont-ils plus attirés par les produits
numériques, même si les filles qui ont répondu obtiennent un score remarquable
(près de 20%).
Pour ce qui est de la deuxième question, nous constatons que quel que soit
l‟âge des personnes interrogées, la théorie des ondes binaurales est perçue en
moyenne à 54% comme une théorie qui peut avoir de l‟effet. Cela peut expliquer
le succès qu‟ont ces logiciels auprès des personnes qui s‟y intéressent de plus
près.
19
3) Accès Web du logiciel I-doser
20
4) Fonctionnement du logiciel
21
I-doser propose sur son site des centaines de « doses » payantes à
télécharger, chacune promettant des états modifiés concernant l‟humeur ou voire
même le comportement. Le logiciel téléchargé est accompagné de trois
« doses » échantillon que l‟utilisateur peut tester (cf. Figure 11). Afin d‟en
utiliser une, il suffit de cliquer sur « Load doses » (cf. Figure 10). Un menu nous
propose de choisir une des trois « doses » échantillon ou de parcourir le disque
de l‟ordinateur pour sélectionner une autre « dose » achetée au préalable sur le
site (cf. Figure 11).
22
Il ne reste plus qu‟à cliquer soit sur la « dose » voulue ou alors de
rechercher une autre « dose » payée et téléchargée depuis le site I-doser
23
Une fois le fichier sonore chargé et lancé dans l‟application, une barre de
progression se lance (cf. Figure 12) et permet de suivre l‟évolution de la dose
chargée. On peut alors avoir accès au contrôle du volume, et à un bouton qui
permet de stopper instantanément la progression.
24
Le seul matériel requis pour l‟écoute de ces fichiers sonores est un casque
stéréo ou des écouteurs de bonnes qualités capables de restituer les fréquences
nécessaires à la réalisation du battement binaural.
Bien évidemment, un regard critique peut et doit surtout être posé sur les
intentions et les moyens mis en œuvre pour attirer un maximum de personnes et
d‟en faire des consommateurs réguliers de « doses » numériques.
25
Anti-Migraine - Morphine - Inspire - Inhalent - Absinthe - Peyote - JuiceIt ! -
Vico - A BomB - LSD - Out Of Body - Opium - French Roast - Anesthesia -
Sleeping Angel - Alcohol - Cocaine - Hand Of God – Speed.
26
5) Etude fréquentielle des « doses »
Parmi plus de 250 fichiers sons proposés par le site I-doser.com, nous
avons sélectionné un échantillon d‟environ 10 fichiers que nous avons analysé
en amplitude et en fréquence grâce au logiciel SpectraPlus 5.0. Cela nous a
permis de faire ressortir sous forme 3D et sous forme d‟un spectre en fréquence
l‟apparition de deux pics fréquentiels distincts mais très proches, correspondant
au battement binaural. Pour chaque fichier analysé, nous calculons la différence
en Hertz (Hz) qui existe entre ces deux pics afin d‟en déduire quel type d‟onde
(Alpha, Delta, Thêta, Bêta) est recherchée.
SpectraPLUS permet de réaliser les analyses des signaux audio les plus
complexes à l'aide d'une simple interface audionumérique. C‟est une solution
d'analyse fréquentielle par transformée de Fourier rapide : Fast Fourier
Transform (FFT).
27
o Affichage simultanés : Profil temporel, Spectre, Spectrogramme,
Surface3-D, Phase,
28
b) 10 fichiers sonores analysés avec Spectra Plus
5.0
1) « Out of Body »
29
2) « ChrystalMeth »
30
3) « Ecstasy »
-5.0
--15.0
- -25.0
- -35.0
- -45.0
- -55.0
a Peak
- -65.0
- -75.0
204.57 Hz -5.0
193.80 Hz --15.0
- -25.0
- -35.0
- -45.0
- -55.0
- -65.0
- -75.0
60 70
.
80
.
90
.
100 200 300 Pwr
Freq uency (Hz) .d
32
5) « Heroin »
« Effets : Encore plus fort qu’ « Opium », vous donne une excitation sexuelle,
ainsi qu’une sensation d’euphorie & la tête dans les nuages »
7.241
Ë 9.215
;:: 7.24 1
9.215
CI
. ~5. 0
- - 15 _0
- ~2.5 . 0
--35.0
--45.0
/ \ --55.0
---===
..L- a
/ /"1\-
l ~ --'" -1 \ A --65.0
~ r\.A V;;V\ IV ~
Pe ak Fr...
\ IV-~
- -~75 . 0
- 156.1 2 Hz -5.0
-
145.35 Hz A
- - 15 .0
--25.0
--35.0
--45.0
1 --55 _0
? ~ r ~ J \ A -~65 . 0
~ ~ ~ ~.
V
\
--75.0
, , ,
60 70 80 90 1 00 200 300
Freq uency (Hz.)
33
6) « Cocaïne »
« Effets : Fait disparaitre la fatigue, augmente les capacités physiques & rend
euphorique »
0 .0
--5.0
--10.0
--1 5.0
- -20.0
- -25.0
- -30.0
--350
- -4 0.0
B Peak
- -45.0
104.97 Hz - -50.0
0.0
96.90 Hz --5.0
--1 0.0
--1 5.0
« Effets : Similaire aux effets de la kétamine, cette dose vous donnera des
hallucinations, des vertiges, et après avoir finis la dose, une meilleure
sociabilité. »
35
8) « LSD »
« Effets : Fait disparaitre votre fatigue, accroit votre énergie et vos sens…
Vous allez vous sentir bien ! »
-100.0
-11 0 .0
fil - : :
C
LI=
L=-=-=
-=-=
-=-=
-=-= -TA
-=-=tl~
'---=-=
-==
~-20. 0 [~=-l-____________________________________________________ -t__~_________________
l.~ -30.0 [~--l--------------------------------------------------~~--l~--------------
-"~ 40. 0 ~-==-+-
~ -50.0 ____~~~~________~J[~;':~~~~~;:===-~==~;f1l-=~~~:;~::::::~
CL~~=;Z:~:: : :":~~i'7E~
-60.0
8 Peak Fr...
0.0~---'r---------1 204.57 Hz
193.80 Hz
fil
• --.J .
100 200 FreQuen cy (Hz.)
36
9) « Inspire »
« Effets : Cette dose est faite pour les gens en recherche d’inspiration créative,
et manquant d’idées. »
mm -
L,n
0.0
-5.0
-10.0
)\.
-15.0
-20,0
-25.0
-30,0
-35.0
-40,0
-25.0
-30.0
-35,0
-40 ,0
..,.J -45.0
~ l'V ~ )JJ V \ \. .,<\ ~ J\ -50,0
:!;J
00 300 400 500 Pwr
Frequen cy (Hz.)
'"
Figure 22 : 3D-Surface et Spectre en fréquence et en amplitude Fichier
son n°9
37
10) « Sleeping Angel »
38
La première conclusion sera que tous les fichiers audio sans exception
utilisent unbattement binaural compris entre 8Hz et 11 Hz ce qui correspond à
l‟intervalle de l‟onde Alpha (cf. §I 4)). Nous pouvons alors nous demander
comment ces fichiers peuvent provoquer de tels effets si différents à chaque fois
avec un battement binaural utilisant une seule et même onde : l‟onde Alpha ?
(même si on peut prévoir que les effets promis sont impossibles avant toute
étude fréquentielle). Preuve de plus pour affirmerqu‟I-doser se positionne bien
sur un marketing agressif additionné de fichiers pratiquement identiques sur le
plan des ondes binaurales. Fichiers semblables tant sur le plan des battements
utilisés que sur l‟écoute des fichiers sonores, tout se ressemble à peu de choses
près.
Le sujet est assoupi, mais demeure très sensible aux stimuli extérieurs. Il est
dans ce que l‟on appelle un état de détachement.
En aucun cas ces fichiers sonores peuvent reproduire l‟effet d‟une drogue
telle que décrite auparavant. A regarder les effets relatifs à l‟onde Alpha de plus
près, on peut se dire que I-doser utilise donc une combinaison entre un
marketing agressif autour du thème des drogues, une utilisation de la théorie des
ondes binaurales et d‟une autosuggestion des personnes pour justifier le succès
de son logiciel. Evidemment, les propriétaires se réservent bien de le dire.
On voit bien que ce soit d‟un point de vue théorique aussi bien que d‟un
point de vue fréquentiel (onde cérébrale concernée), que I-doser (ou autre
logiciel similaire) se sert de la théorie des ondes binaurales pour attirer les
personnes et justifier les effets promis relatifs aux drogues physiques.
39
Partie III : Vers une utilisation du battement
binaural en acouphénothérapie ?
1) L’institut Monroe
40
Robert Monroe fut l'auteur de ces trois livres :
Outre les témoignages de voyages astraux (sortie du corps) qui peuvent être
vivement remis en question, l‟Institut Monroe a réalisé beaucoup d‟études sur
l‟impact des battements binauraux dans différents domaines de la conscience
humaine. Ce sont ces études qui ont le mérite d‟être regardées de plus près avec
par exemple, la technique « Hemy-Sinc ».
a) La technique Hemy-Sinc
41
Figure 25 : Comparaison de l’activité cérébrale avec et sans Hemy-Sinc [33]
42
b) La technique Hemy-Sinc et ses effets
Des milliers de gens, professionnels ou grand public, ont déjà suivi les
programmes de l‟Institut Monroe et utilisent dans leur quotidien des CD et
cassettes sur des thématiques spécifiques. Beaucoup de personnes qui ont suivi
les séminaires disent avoir développé un autre point de vue sur les choses, un
changement de perspectives.
Ce qui est intéressent c‟est de pouvoir croiser plusieurs études sur l‟effet
des battements binauraux pour donner un peu plus de crédibilité au principe :
nous allons présenter dès lors les résultats obtenus par Mme Brigitte FORGEOT
au cours d‟expériences qu‟elle a menées sur la théorie du battement binaural.
a) Présentation
L‟institut Mentis Portae crée le 01 Janvier 2010 fait des bilans chez des
personnes allant du très jeune enfant à l‟adulte.
Son mémoire s‟intéresse donc à l‟impact que les ondes binaurales ont
dans plusieurs domaines de la conscience humaine. Ainsi, elle réalise plusieurs
expériences avec l‟utilisation de battements binauraux de fréquence Alpha dans
les domaines suivants : [6]
o l'attention,
o la mémoire immédiate,
o la mémoire de travail,
o la mémorisation,
o l'état subjectif de relaxation.
44
Effet de l'entraînement à dix semaines
45
fait pour considérer qu'une différence est "statistiquement significative" si le
hasard a moins de X chances sur 100 d'expliquer les différences observées (p =
0.1 ou 0.05 ou autre en fonction des disciplines).
46
action positive sur l'alerte tonique, la vitesse de traitement de l'information, la
résistance à l'interférence et les performances de la mémoire de travail.
Par ailleurs, l'effet des sons binauraux n'a jamais été testé au moyen des
tests neuropsychologiques standardisés, habituellement utilisés pour les bilans.
Nous retrouvons bien des effets sur l'apprentissage et sur la mémorisation
comme cela a déjà été démontré, ainsi qu'au niveau clinique sur l'humeur et
l'anxiété. On comprend donc qu‟un entrainement aux sons binauraux de type
Alpha peut être bien plus utile dans une application thérapeutique que
commerciale (comme le propose I-Doser).
En définitive, il en ressort qu‟il existe bien des interactions entre les ondes
Alpha et la mémoire de travail, l‟anxiété et donc l‟humeur.
Même si une légitimité relative est attribuée aux ondes binaurales quant à
ses effets possibles sur l‟attention, la mémoire de travail et les interactions
émotionnelles, Madame Brigitte FORGEOT relativise le succès d‟I-Doser
auprès de la jeune population. De plus, elle reste très réservée concernant
l‟impact envisageable d‟une écoute prolongée et répétitive de ce genre de
fichiers sonores. Voici un article publié sur le site « LeParisien.com » qui
reprend son avis sur cette question :
« Auteur d'une des rares études sur les battements binauraux — le « principe
actif » des drogues numériques —, la neuropsychologue Brigitte Forgeot
appelle à la prudence. Comment fonctionnent les drogues numériques ?
Brigitte Forgeot : Ces extraits sonores sont basés sur les battements binauraux,
qui ont des effets reconnus d'apaisement, de relaxation et d'aide à la
concentration. On les utilise à des fins thérapeutiques pour le traitement de
l'autisme, de l'hyperactivité, voire de la dépression. Ces sons peuvent-ils avoir
des effets hallucinogènes ? Il est possible que certaines fréquences puissent
produire une sorte d'état de flottement chez l'auditeur. Certains sons rapides
peuvent stimuler l'attention, ou l'imagination. Mais les effets hallucinogènes me
semblent davantage relever de l'autosuggestion. C'est aussi et surtout un
argument marketing efficace pour les sociétés qui vendent ces fichiers audio.
Cela dit, les études manquent. On sait finalement peu de chose sur les effets de
47
ces battements. Y a-t-il un danger pour le consommateur ? Les drogues
numériques pourraient, à la longue, créer des dysfonctionnements cérébraux
chez l'auditeur, et aboutir, par exemple, à des troubles du sommeil ou des crises
d'angoisse. On ne joue pas impunément avec son cerveau! Cela étant, ces
troubles devraient disparaître en cas d'arrêt des doses. Au-delà, la
consommation de drogues numériques peut surtout être révélatrice d'un mal-
être qui doit attirer l'attention des parents. ».[30]
En définitive, I-doser est controversé sur trois critères bien distincts. Non
seulement le site se repose sur une sémantique évocatrice du milieu de la
drogue, mais utilise les ondes binaurales de type Alpha à chaque fois pour
justifier le prix variable des « doses » plus ou moins « fortes ». Enfin, I-doser
pourrait à la longue représenter non pas une menace concernant une
hypothétique dépendance mais une menace sur le plan psychologique (trouble
du sommeil, attrait progressif pour les drogues illicites etc. …).
48
3) Vers une utilisation des sons binauraux pour
traiter les humeurs des personnes
acouphéniques ?
a) Définition de l’acouphène
49
Voici les sept principales hypothèses émises pour expliquer la genèse des
acouphènes[20][21] :
Il semblerait qu‟il n‟y ait qu‟une faible partie des patients à avoir un
acouphène dû à une activité spontanée des Oto-Emissions Acoustiques (4%).
Il y a des zones où les CCE sont endommagées sans que les CCI ne soient
atteintes. Dans ce cas-ci, la distance entre les membranes basilaire et tectoriale
est diminuée. Ce collapsus de la membrane tectoriale a pour effet de la mettre
50
avec les CCI. Il en résulterait une dépolarisation, c'est-à-dire que l‟on verrait
apparaître une activité continue dans les fibres afférentes.
51
6ème Hypothèse: les canaux calciques :
c) Le modèle de Jastreboff
52
Si l'acouphène est perçu comme non important, non menaçant, les filtres
auditifs jouent leur rôle d'élimination de cette information et le signal sera de
courte durée.
-Vers le système limbique, qui régule les émotions (d'où genèse d'anxiété,
d'angoisse, de peur...),
53
L'acouphène va, dès lors, être perçu à une intensité supérieure, sans
changement toutefois au niveau du générateur. Le cercle vicieux de
l'augmentation de la perception et de la réaction vis-à-vis de l'acouphène est
enclenché. Une fois la réponse conditionnée établie, les symptômes, tant
émotionnels que physiques, se déclencheront dès que l'acouphène sera entendu.
d) La TRT (TinnitusRetrainingTherapy)
Un diagnostic,
La catégorie de Jastreboff,
Les facteurs déclenchant,
L'expérience acouphénique ou hyperacousique du patient,
L'attente du patient par rapport au programme,
Ses autres "difficultés de vie",
Et il faut aussi connaître son langage, sa culture, son niveau de
compréhension et son statut psychologique actuel.
Rôle de la TRT :
- Aspect cognitif :
55
Démystification,
Enseignement des mécanismes de l'audition et de l'acouphène via le
modèle de Jastreboff,
Identification et changement des fausses croyances par rapport à
l'acouphène.
- Aspect comportemental :
Plusieurs études ont montré que les patients souffrant de maladies chroniques
ont plus de chance de souffrir de dépression. Par ailleurs, d’autres études ont
montré que la réciproque est vraie, c’est-à-dire que les patients souffrant de
dépression sont plus à même de développer une maladie chronique. Ceci se
retrouve particulièrement dans le cas des acouphènes. »
« […] certains patients ne sont gênés par leurs acouphènes seulement lorsqu’ils
sont fatigués, tendus… Cela signifie qu’en temps normal, leurs cellules
sensorielles envoient des messages parasites au cortex auditif qui ne les amène
pas à leur conscience du fait d’une capacité de filtrage de ce cortex. Ce n’est
que lorsque ces capacités de filtrage sont dépassées par des stress que les
acouphènes arrivent à leur conscience.
57
Les patients souffrant d’acouphènes invalidants présentent plus fréquemment
une anxiété, une irritabilité et une humeur triste. Or les acouphènes comme la
dépression sont des maladies chroniques favorisées par un état anxieux. »
Nous sommes donc bien ici dans le cercle vicieux que décrit Jastreboff
dans son modèle. Tous les moyens pour le casser sont bons : cela va de la
thérapie sonore au counseling. Le but final est bien d‟introduire tous les moyens
possibles pour contrecarrer un emballement psychologique et donc un
renforcement de l‟acouphène.
Il serait probable que l‟utilisation des ondes binaurales puisse avoir une
répercussion sur la sévérité des troubles dépressifs. Bien évidemment, cela reste
à l‟état théorique puisqu‟aucune étude scientifique n‟a mesuré les effets sur le
cerveau d‟une écoute prolongée et répétitive dans le temps des sons binauraux et
le comportement des personnes. Mais nous pouvons rester persuadés que si des
études révèlent un climat propice à leur utilisation, les ondes binaurales
pourraient avoir leur place dans le traitement des acouphènes. On peut imaginer
en plus des séances de counseling, des séances d‟entrainement à l‟écoute des
sons binauraux pour modifier l‟humeur des personnes traitées et ainsi faciliter le
traitement.
58
Conclusion
Aux regards des expériences et des observations réalisées sur les ondes
binaurales, on pourrait envisager plusieurs perspectives d‟application à cette
théorie :
59
Bibliographie
[1]http://owni.fr/2012/05/21/le-bon-son-qui-prend-la-tete/
[2]http://tpe-batement-binauraux.webnode.fr/quest-ce-que-les-battements-
binauraux-/
[3]http://www.mental-waves.com/sons-binauraux/
[4]http://www.masantenaturelle.com/chroniques/question/question_batteme
nts_binauraux.php
[5]http://auriol.free.fr/psychosonique/sons-lateralite/hemisync-anesthesie-
1.htm
[6]http://www.memoireonline.com/01/07/325/sons-binauraux-effets-
cliniques-et-neuropsychologiques.html
[7]http://aecoute.org/website/stressrelax/etatrelax.html
[8]http://www.mental-waves.com/rubriques/etudes-scientifiques/
[9]http://acouphenes.hautetfort.com/archive/2011/11/16/trt-generation-
2eme-hypothese-le-decouplage-des-stereocils.html
[10]http://www.france-
acouphenes.org/site/index.php?option=com_content&task=view&id=371
[11]http://www.audition-jezequel.fr/Les-acouphenes.html
[12]http://www.aapb.org/files/news/Entrainment.pdf
[13]http://www.accrete.com/bwe/BWE_Articles/G%20Oster%20-
%20Auditory%20Beats%20in%20the%20brain.pdf
[14]http://www.neurosoup.com/binaural_beats_main.html
[15]http://www.mental-waves.com/ondes-cerebrales-et-synchronisation/
60
[16]http://en.wikipedia.org/wiki/Audio%E2%80%93Visual_entrainment#Physio
logy_of_Audio-visual_Entrainment
[17]http://www.monroeinstitute.org/resources/hemy-sinc
[18]http://www.i-doser.com/dealerguide.html
[19]http://www.mentis-portae.com
[20]http://www-crnl.univ-lyon1.fr/documentation/audition/acouphene/
[21]http://www.cochlea.org/acouphenes.html
[22]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16334737
[23]http://www.tinnitus.org/home/frame/tin2_download.pdf
[24]http://www.theses.univ-
lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2002.cuny_c&part=55341
[25]http://www.therapie-par-le-
son.com/francais/articles/tonnitus_retraing_therapy.pdf
[26]http://www.paperblog.fr/887923/les-ondes-cerebrales-et-le-cerveau/
[27]http://www.dejulogy.wordpress.com/2012/02/23/i-doser-narkoba-digital/
[28]http://aecoute.org/website/stressrelax/etatrelax.html
[29]http://www.scd.uhp-
nancy.fr/docnum/SCDPHA_MAUDIO_2011_KREMER_JANE.pdf
[30]http://www.leparisien.fr/societe/brigitte-forgeot-on-ne-joue-pas-
impunement-avec-son-cerveau-09-08-2010-1026092.php
[31]http://sante.ados.fr/drogue-numerique-musique-ecoute_article2491.html
[32]http://www.france-
acouphenes.org/site/index.php?option=com_content&task=view&id=371
[33]http://franceenking.com/sched.htm
[34]http://psychologie.psyblogs.net/2011/12/le-test-de-stroop-theorie-et-
passation.html
61
[35]http://www.ecpa.fr/psychologie-clinique/test.asp?id=1426]
[36]http://bethhaley.com/coaching/beth/
[37]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16334737
[38]http://www.camip.info/Le-traitement-des-acouphenes.html#nb1
[39]http://www.sfaudiologie.fr/Drupal/sites/default/files/SFA11_BD.pdf
[40]http://www.accrete.com/bwe/BWE_Articles/G%20Oster%20-
%20Auditory%20Beats%20in%20the%20Brain.pdf
[42]http://leblogaudiologie.hautetfort.com/tag/penner
[43] Tonndorf J, « The analogy between tinnitus and pain: a suggestion for a
physiological basis of chronic tinnitus », Journal of Hearing Research 1987;28(2-
3):271-5
62
Annexes
Ondes Alpha
1978
1984
1993
1994
63
Sterman et les autres ont observé que pendant l‟engagement du cerveau
dans le processus de connaissance le contenu des ondes Alpha change
périodiquement dans certains endroits du cortex cérébral. Quand un fragment du
processus de transformation des informations est achevé, on retourne à l‟état de
« la synchronisation alimentant » avec la domination des ondes Alpha de la
gamme 8-10Hz. Le ralentissement du retour à la synchronisation est lié à la
détérioration de la reconnaissance, du rappel et de l‟association des idées.
2001
Craford et les autres ont constaté que chez les personnes qui se
caractérisent par meilleure attention durable, du nombre plus petit d‟erreurs, de
la prise plus rapide des décisions, dans les conditions de la concentration se
produit l‟augmentation des hautes fréquences des ondes Alpha dans
l‟hémisphère gauche plus grande que normalement.
1999
Les examens de Neubauer et des autres suggèrent que chez les personnes
plus intelligentes il y a moindre désynchronisation des hautes fréquences des
ondes Alpha pendant la réaction à l‟impulsion.
2003
64
Ondes SMR
1967
1971
2003
Vernon et les autres ont fait des examens de l‟entraînement qui augmente
la participation des ondes SMR. La croissance de l‟amplitude de ces ondes a été
accompagnée de la diminution du niveau des ondes Thêta et des éléments Bêta
des fréquences plus hautes. L‟entraînement a amélioré les résultats des tests de
la mémoire active et, dans un certain degré, de l‟attention.
Ondes Thêta
1974
Beatty et les autres ont aperçu que les activités monotones sont liées à
l‟augmentation du contenu des ondes Thêta. L‟entraînement réduisant leur
contenu a diminué le nombre d‟erreurs commises par les opérateurs des radars.
1993
65
1996
Rasey et les autres ont déterminé que les étudiants obtiennent meilleurs
résultats dans le test audio-visuel grâce à l‟emploi de l‟entraînement diminuant
la participation des ondes Thêta et augmentant le contenu des ondes SMR.
Garroute et Aird ont constaté que pour 75% de EEG de tous les deux
hémisphères du cerveau les ondes Alpha et Bêta se caractérisent par le haut
niveau du synchronisme (les inversions temporaires des ondes de tous les deux
hémisphères ne dépassaient pas 5-10ms). Ils ont présenté l‟hypothèse de
l‟existence d‟un stimulateur central qui conditionne le travail synchronique d‟un
hémisphère.
1973
1974
2001
66
2) Etudes scientifiques sur les ondes cérébrales
67
Amélioration des fonctions intellectuelles
Dr Brockopp a analysé la stimulation cérébrale audiovisuelle et
particulièrement la synchronisation des hémisphères pendant un
encéphalogramme. « En incitant la cohérence hémisphérique, la machine peut
contribuer à un meilleur fonctionnement intellectuel du cerveau. Comme les
enfants passent la majeure partie de leur temps en thêta, l‟appareil permet une
réduction du temps d‟apprentissage. Un retour en thêta permet aux adultes de
redécouvrir des expériences de l‟enfance. L‟appareil ressemble à un „bureau des
objets perdus et retrouvés‟ pour le subconscient ». Dr Brockopp en vient à la
conclusion que les structures dissipatives permettent à l‟esprit, en se servant de
la stimulation audiovisuelle, d‟abandonner certaines des structures
neurologiques présentes afin de maintenir un état plus logique et flexible de
conscience, permettant ainsi une communication améliorée des neuro-entités.
68
Apprentissage accéléré
Au cours de leur étude, en utilisant des programmes de stimulation thêta,
un groupe de 20 étudiants a appris 1800 mots de bulgare en 120 heures. Ils ont
parlé et écrit cette nouvelle langue en un laps de temps évalué à 1/3 du temps
habituel.
Migraines Soulagées
Le Dr Anderson s‟est servi de lunettes de photostimulation à fréquence
variable et à diodes électroluminescentes rouges (DEL) pour stimuler le nerf
optique. Les yeux étant fermés, les faisceaux lumineux sont émis du côté droit et
du côté gauche, à des fréquences variant entre 0,5 et 50 Hz. L‟étude comptait
sept patients qui ont subi un total de plus de 50 migraines pendant la période
d‟observation. Quarante-neuf de ces migraines ont été soulagées (soit en
réduisant la durée moyenne des fréquences entre chaque crise de migraine ou en
en augmentant l‟intervalle). De plus, en utilisant les lunettes, 36 autres migraines
ont cessé.
69
États de conscience altérés et provoqués
Quatre personnes ont été exposées à des stimulations lumineuses de 18,
10 et 6 Hz. Pendant la session initiale, une réponse de fréquence de mesures
d‟encéphalogramme a été établie par deux sujets. Ces personnes ont
expérimenté un état modifié de conscience et ont fait part de leurs expériences
visuelles et auditives. Les deux autres sujets ont eu des expériences semblables
lors de sessions ultérieures. L‟étude conclut qu‟un entraînement lumineux
provoque des états modifiés de conscience selon les fréquences appliquées.
71
J. Kabat-Zinn, L. Lipworth, R. Burney, and W. Sellers, “Four year follow-
up of a meditation-based program for the self-regulation of chronic pain,”
Clinical Journal of Pain 2(1986): 159-173.
L‟ultime anti-âge!
La méditation semble ralentir le vieillissement. Ceux qui ont médités cinq
ans ou plus avaient physiquement 12 ans de moins que leur âge chronologique.
72
50% de réduction des symptômes psychiatriques
Un groupe de résidents citadins souffrant de douleurs chroniques,
d‟anxiété, de dépression, diabète et hypertension ont été formés en méditation.
L‟ensemble des symptômes psychiatriques ont diminué de 50%, l‟anxiété de
70%, et les symptômes médicaux ont aussi diminué de 44%.
Les études se sont poursuivies dans les années 90 avec des chercheurs
comme le Dr Russell et le Dr Carter, qui a exploré le potentiel de l‟utilisation de
l‟entraînement avec le TDA et les troubles d‟apprentissage. La recherche a
également été menée sur la fatigue chronique, la douleur chronique, le trouble
affectif saisonnier, l‟hypertension et un certain nombre d‟autres troubles.
73
Les drogues numériques et ondes binaurales : I-Doser,
phénomène de mode ou réel danger ?
Soutenu le 15 Novembre 2012
Résumé :
Dès lors, la théorie du battement binaural qui a déjà fait ses preuves sur la
mémoire immédiate ou encore l'attention et l'état subjectif de relaxation
(Mémoire Mme FORGEOT Brigitte) s'avère une piste intéressante dans le
traitement des humeurs et émotions des personnes acouphéniques (dont score
THI>40) dans le protocole TRT. Une piste qui doit être soumise au préalable à
des études scientifiques et médicales afin de cerner les conséquences de telles
écoutes à long terme.
MOTS CLES :