Fluorescence X XRF 2008 20091 Application
Fluorescence X XRF 2008 20091 Application
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•Principes de fonctionnement
1. Absorption photoélectrique;
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Le spectre continu des rayons X
Généralement le spectre des rayons X est un superposition d’un spectre discret et un spectre
continu.
Pour expliquer le spectre continu on rappelle que chaque charge électrique accélérée
produit radiation électromagnétique. Si un faisceau d’électrons accélérés à un potentiel de
quelques dizaines de kV (“rayon cathodique”), est envoyé contre un matériel solide, les
électrons sont brusquement freinés. Dans un tel processus ils émettent des radiations
électromagnétiques parmi lesquelles sont abondantes les rayons X. Ce type de radiation
est appelée radiation de freinage ou bremsstrahlung (bremsen = freiner et strahlung =
radiation). L’énergie cinétique des électrons se transforme partie en rayons X, partie en
chaleur. Si on ignore la radiation que provoque le spectre discret, on peut démontrer que
l’intensité de la radiation X émis est:
J = C Z I U2
C = une constante avec la valeur 10·10-7 [kV]-1
I = intensité du courrant incident sur l’anticathode
U = différence de potentiel appliqué au tube
Z = nombre atomique (spécifique du matériel de l’anticathode).
Le rendement de la radiation produite par le tube est:
=J/W
W = IU étant la puissance consommée.
Par exemple pour un tube avec anticathode de platine, Z = 78, mis sous une tension de
U=100 kV, nous avons un rendement
= 10·10-7·78·100 = 7,8 % .
Le rendement pour la production des rayons X est très petit. Pratiquement toute l’énergie
des électrons incidents se transforme en chaleur. Il est donc absolument nécessaire de
refroidir l’anticathode.
On peut obtenir des considérations importantes si on prends en considération les concepts
de la physique quantique, à laquelle les rayons X ont eu une contribution notable.
Si me est la masse de l’électron, et e sa charge, v est la vitesse avec laquelle les électrons
arrivent à l’anticathode, U la différence de potentiel appliqué au tube, h la constante de
Planck et o la fréquence maximale de la radiation émis dans un processus dans lequel
l’énergie cinétique de l’électron incident è quantifié, on peut écrire:
mev2 / 2 = eU = h o
Rappelons que dans la théorie quantique l’énergie transportée par une onde
électromagnétique (monochromatique), est un multiple entier de la quantité E = h où
est la fréquence de l’onde et h est la constante de Planck ( h =6,6261·10-34J·s).
Intuitivement, on peut dire qu’une onde électromagnétique de fréquence peut être
considérée comme un ensemble de trains d’onde tous avec la même fréquence et la
même énergie h (et éventuellement avec la même phase si on considère un onde
cohérente).
Quand l’onde réagit avec un autre système, elle peut changer ces trains d’onde seulement
entièrement, mais jamais une fraction de ces trains: il n’est pas possible que l’onde cède
ou reçoit énergie que par mutiples de h . Ces trains d’onde élémentaires sont les quantes
de radiation ou photons.
Retournant aux électrons que produisent rayons X en bombardant un anticathode, si une
partie de leurs énergie se transforme en chaleur, alors à la quanta émise correspond une
fréquence < 0 . La valeur de la fréquence maximale ne dépend pas du matériel duquel
est fait l’anticathode, mais elle dépend de la tension appliquée au tube.
Tableau 2. Spécifications de quelques tubes de rayons X.
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Efficacité, aire d’un pic, résolution
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Applications des rayons X
Les transitions atomiques que produisent rayons X trouvent un ample application pratique. Les
astrophysiciens que étudient les processus de haute énergie que se manifestent dans le
cosmos ont des spectromètres de rayons X installés sur les satellites pour identifier les lignes
d’émission X produites par les atomes hautement excités. Les géologues bombardent les
roques avec électrons de haute énergie, induisant l’émission des électrons des couches
internes avec l’émission successive des rayons X; l’analyse des spectres des rayons X ainsi
obtenues aident à l’identification des abondances des différents éléments dans la roche. Les
polluants transportés par l’air peuvent être mesurés facilement en faisant passer l’air à
travers un filtre, excitant les atomes capturés par le filtre et analysant le spectre des rayons X
ainsi obtenue.
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Calibration
Les analyses XRF quantitatives ont besoin de la calibration du système de mesure, que peut
être fait à travers deux méthodes: la calibration empirique et avec les paramètres fondamentaux
(FP).
La calibration empirique se base sur l’analyse des standards avec des compositions
élémentales connues. Pour produire un modèle de calibration de confiance, les standards
doivent être représentatives pour la matrice et des domaines de concentration des éléments de
l’échantillon qu’on veut analyser. Maintenir la même morphologie (la distribution des dimensions
des particules, l’homogénéité et les conditions superficielles) et la géométrie source/échantillon
pour toutes les deux, standard et échantillon, est essentiel dans les calibrations empiriques.
Alternativement, on peut utiliser les techniques “sans standard” FP, que se basent sur des
algorithmes mathématiques incorporés que décrivent la physique de la réponse du détecteur
pour les éléments pures. Dans ce cas, la composition typique de l’échantillon doit être connue,
tandis que le modèle de calibration peut être vérifié et optimisé avec un unique échantillon
standard.
Limites de détection
Il y a deux types de limites qu’on doit considérer dans les analyses XRF: a) limites due à
l’instrument de mesure, que représente le seuil de concentration d’un certain élément que
l’instrument peut distinguer, et b) les limites de la méthode de détection, reliées à la préparation
de l’échantillon et au temps d’analyse. En fonction de l’élément à analyser et de la matrice de
l’échantillon, les limites de détection typiquement atteintes varient entre 10 et 100 ppm.
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Préparation de l’échantillon
Les procédures pour la préparation de l’échantillon varient considérablement en
fonction du type de mesure: in situ ou mesures intrusives. Les cibles solides doivent
être polies pour assurer l’homogénéité de la surface, tandis que les poudres sont
d’habitude pressées en forme de pellet. Dans tous les cas, il faut utiliser des
matériels de support transparent aux rayons X (polyethylene, Kapton, Mylar etc.).
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En ce qui concerne les détecteurs X, un grand impulse aux techniques d’analyse
XRF, surtout pour les possibilités de réaliser des instrument portables, est arrivé avec
les détecteurs solides pour rayons X développés à partir des années ’70. Par
exemple, dans le cas récent de grande notoriété de l’analyse des roches de Mars
effectuée pendant la mission spatiale “Pathfinder”, a été utilisé effectivement un
détecteur à Silicium. Ce type de détecteur, en effet, est très petite et est refroidit avec
une cellule Peltier miniaturisée. Un nouveau détecteur miniaturisé solide développé
récemment dans les laboratoires du Polytechnique de Milan, a un nouveau système
de collection des charges (duquel le nome Silicon Drift Detector SDD) de façon que
l’électrode de collection est éliminé, fonctionne à températures légèrement inférieures
à 00 C, a une résolution énergétique similaire ou meilleure des détecteurs
conventionnels Si(Li) avec refroidissement à l’azote liquide et a un rapport signal bruit
de fond en dessus de 10000. Ce détecteur est particulièrement approprié à
l’utilisation comme détecteur portable pour des mesures d’intérêt en anchèometrie.
Avec le nom XRF on indique, par convention, la technique d’analyse dans laquelle la
radiation ionisante que provoque l’émission de fluorescence caractéristique est
constitué elle-même de rayons X. Ces rayons X peuvent être produits avec un tube
ou, pour les systèmes portables, peut être émises par des radio-isotopes (55Fe, 57Co,
109Cd, 241Am). Quand même, le transport des radio-isotopes est sujet à des mesures
de contrôle très sévères et ça, en pratique, limite fortement l’utilisation dans des
systèmes portables.
L’identification des éléments présentes dans l’échantillon analysé permet, par
exemple dans le cas des pigments inorganiques, de remonter en termes qualitatifs à
leur composition et, in général, la détermination de la composition chimique est un
méthode préliminaire de caractérisation du matériel des objets précieux ou antiques.
L’analyse qualitative, que est donc possible simplement par la reconnaissance des
lignes X caractéristiques d’émission d’un spectre, n’est pas cependant suffisante.
Pour obtenir l’analyse quantitative on doit développer une élaboration convenable
des données d’intensité des divers lignes X. En ce qui concerne l’analyse XRF
quantitative, elle est traitée d’une manière approfondie dans certaines textes de
référence, mais dans lesquels se fait référence aux échantillons avec une forme
standard et une surface plaine, et les méthodes développées trouvent des
applications surtout dans les analyses minéralogiques, géologiques ou
métallurgiques. Dans le cas des biens culturels, on peut se confronter avec le
problème spécifique représenté par la forme irrégulière de l’objet examiné et dans
certaines cas il existe aussi la complication supplémentaire d’effectuer les analyses
avec une instrumentation portable.
On rappelle que, traditionnellement, la spectrométrie X dans le laboratoire s’effectue
avec la méthode “Wave Dispersive” (WDAX) , tandis que l’instrumentation portable
est basée d’habitude sur l’utilisation des détecteurs à l’état solide déjà mentionnés
que travaillent avec la méthode de dispersion d’énergie (“Energy Dispersive Analysis
X”: EDAX). Dans les applications de spectroscopie X à l’archèometrie dans la majeur
part des cas sont utilisés des détecteurs de ce type.
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Malheureusement, en utilisant des détecteurs à l’état solide, on se confronte avec
une limitation dans la détection des éléments légères (C, Na, Mg), due à l’effet
d’absorption dans la fenêtre de berilium de protection du détecteur ainsi qu’à la
couche d’air entre l’objet et le détecteur. Puisque, par ailleurs, les textes d’analyse
quantitative considèrent seulement la méthode traditionnelle et plus ancienne de la
spectroscopie à dispersion de longueur d’onde, dans laquelle on n’a pas cette
limitation, le problème de l’identification des éléments légères dans la composition de
vitres et des céramiques n’est pas traité. On verra dans la suite que ce problème est
au contraire de fondamental importance pour obtenir l’analyse quantitative des
échantillons de vitre, glaçure ou céramique.
Les problèmes typiques de l’analyse XRF quantitative de la composition des objets
précieux ou antiques sont:
Objets métalliques (par exemple les monnaies) que représentent le problème de
l’irrégularité de la surface et de la possible existence d’une patine dans laquelle la
composition a été modifiée;
Vitres ou céramiques pour lesquelles le problème est la connaissance exacte de la
composition de la matrice pour évaluer les corrections d’autoabsoption;
Les couches de peinture, dans quel cas on recours aussi à l’analyse des couches
d’un micro-échantillon et pour lesquelles il n’est pas possible l’analyse quantitative.
L’analyse XRF quantitative
Comme on a déjà noté, pour les alliages non nobles se présente souvent le problème
de la patine superficielle due au vieillissement naturel ou, dans certains cas, au
traitement final superficiel comme, par exemple, l’operation finale de « blanchissement »
des monnaies en alliage d’argent, que donne lieu à une composition de la couche
superficielle plus riche en argent que celle de l’intérieur. Ce problème n’est pas solvable
avec l’analyse XRF parce que l’épaisseur de la patine est normalement de l’ordre ou
plus grand de l’épaisseur analysée. Il est possible de dépasser cette difficulté, au moins
pour la détermination de la composition principale de l’alliage, en faisant recours aux
mesures de diffusion de la radiation X en substitution des mesures XRF.
Pour éclaircir en détail comment on peut obtenir l’analyse quantitative pour les objets
métalliques de forme irrégulière il est nécessaire de décrire d’abord les principes
fondamentaux de la méthode de calcule de la concentration relative des divers éléments
dans le cas d’un « pellet », comme on fait dans les examens minéralogiques ou
métallurgiques. Un pellet a la forme d’un cylindre de quelques centimètres de diamètre
et d’épaisseur de quelques millimètres, avec une surface parfaitement plain que vient
exposée à la radiation d’excitation de la fluorescence X caractéristique.
Quand même, la condition qu’on ne peut pas éviter pour l’analyse quantitative est que la
composition de l’échantillon soit homogène au niveau microscopique; ça veut dire sur
des distances plus petites que le parcours moyen de la radiation X dans la matière
examinée. 65
En terms générales, l’intensité de fluorescence de la ligne d’émission pour un élément
donné dépend directement de sa concentration relative. Il faut noter, toutefois, qu’on a
une relation linéaire entre l’intensité de la ligne d’émission et la concentration relative
pour cet élément, puisque les effets d’auto-absorption dans l’échantillon dépendent des
concentrations des autres éléments.
Synthétiquement: en utilisant les valeurs d’intensité mesurées des lignes X identifiées
dans le spectre d’émission on obtient, comme sera décrite en suite, un système
d’équations linéaires pour les concentrations relatives des éléments. Il existe aussi une
équation additionnelle correspondante à la condition de clôture pour les concentrations
relatives. L’inversion du système permit d’obtenir les concentrations pour tous les
éléments détectés composition de l’échantillon soit homogène au niveau
microscopique; ça veut dire sur des distances plus petites que le parcours moyen de la
radiation X dans la matière examinée.
En termes générales, l’intensité de fluorescence de la ligne d’émission pour un élément
donné dépend directement de sa concentration relative. Il faut noter, toutefois, qu’on a
une relation linéaire entre l’intensité de la ligne d’émission et la concentration relative
pour cet élément, puisque les effets d’auto-absorption dans l’échantillon dépendent des
concentrations des autres éléments.
Synthétiquement: en utilisant les valeurs d’intensité mesurées des lignes X identifiées
dans le spectre d’émission on obtient, comme sera décrite en suite, un système
d’équations linéaires pour les concentrations relatives des éléments. Il existe aussi une
équation additionnelle correspondante à la condition de clôture pour les concentrations
relatives. L’inversion du système permit d’obtenir les concentrations pour tous les
éléments détectés.
Traitement mathématique de l’analyse XRF quantitative avec
excitation mono- chromatique
Comme nous avons déjà dit, dans le calcul quantitatif des valeurs de concentration pour les
divers éléments chimiques présents dans un échantillon soumis à l’analyse XRF on ne peut
pas faire abstraction de la condition d’homogénéité de composition. En plus, la géométrie du
système constitué de la source d’excitation, l’échantillon et le détecteur doit être de telle façon
que l’angle d’incidence de la radiation primaire et l’angle de détection de la radiation émise
soient, au moins approximativement, constants sur toute la zone examinée. La géométrie du
système expérimentale complet est montré schématiquement dans la figure suivante. On
suppose que l’épaisseur de l’échantillon examiné peut être considéré infini - ce que pour les
métaux correspond à une valeur d’environ 100 micron – et que la radiation primaire d’intensité
I0 a l’énergie E0.
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La figure ci-dessus représente la situation quand la radiation primaire est émise
par un couche élémentaire dx, à un profondeur x de la surface de l’échantillon.
On peut facilement établir la suivante relation entre l’intensité Ii de la radiation X
caractéristique émise par les atomes de l’élément i contenues dans l’échantillon
et la concentration relative ci du même l’élément i:
i E0
Ii I 0 Pi i G cos ec 1 n n
cj j E0 cos ec 1 cj i Ei cos ec 2
j 1 j 1
ci Ri 1 ij 1 cj Ri 1 ij cj
j 1 j 1
Les coefficients ij(E0) sont connus dans la littérature comme « coefficients d’influence
». En effet, la valeur nulle de ij pourrait indiquer que l’élément j n’a pas un influence
dans la détermination de l’intensité Ii et ça veut dire que le terme de auto-absorption
totale ij*(E0), pour l’élément j peut être considéré identique à celui de l’élément i
ii*(E0).
Le pas suivant est l’extension de cette relation au cas de la radiation d’excitation multi-
énergétique (ou polichromatique). Pour faire ça il est nécessaire d’introduire la
possibilité de l’excitation secondaire dont on a déjà parlé. On a négligé ces effets
jusqu’à maintenant puisque en utilisant un radiation d’excitation mono-énergétique il
est possible de faire recours à une valeur de l’énergie telle de pouvoir exclure de
l’excitation les éléments plus lourds des quelles examinés. 70
Expérimentalement ça peut être obtenue avec la technique de l’anode secondaire. L’intérêt
pratique de l’extension au cas de l’excitation polichromatique dérive du fait que les
systèmes aux anodes secondaires ne sont pas utilisés d’habitude dans les instruments
portables, que utilisent par contre les tubes des rayons X avec un spectre d’émission
continue.
La cas de l’excitation polichromatique n’est pas différent du point de vue conceptuel par
rapport au cas de l’excitation monochromatique, mais on a la complication de devoir
représenter l’intensité expérimentale Ii comme une superposition de contributions d’intensité
correspondant à la division du spectre d’excitation dans un nombre finit de petites
intervalles d’énergie et de considérer séparément la contribution à l’intensité du chaque
intervalle. Puisque dans chaque contribution figure le terme d’excitation secondaire il est
nécessaire de calculer premièrement l’effet d’excitation secondaire pour une valeur fixe
d’énergie d’excitation.
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Excitation secondaire
Les termes constants I0, Pi, G, i ont le même significat desquelles que apparaissent
dans la formule pour l’excitation primaire. En plus, on trouvent j(E0) et i(Ej) que sont
le coefficient d’absorption photoélectrique de l’élément j à l’énergie E0 et de l’élément i
à l’énergie Ej.
Il faut noter que l’effet d’excitation secondaire concerne l’analyse des métaux et, en
considérant les valeurs des distances d’extinction typiques pour la radiation X dans
les métaux, on se trouve dans les conditions dans lesquelles les distances contenues
dans le volume sur lequel se fait effectivement l’intégrale triple sont microscopiques
par rapport aux autres distances: tube X – échantillon et échantillon – détecteur. Ca
justifie qu’on peut considérer constantes dans tout le volume d’intégration soit l’angle
d’irradiation pour la radiation excitatrice soit l’angle d’émission pour quelle
caractéristique. Il faut aussi noter que se peut démontrer que l’intégration est possible
analytiquement à condition que s’intègre sur un épaisseur infinie. 73
Considérant, quand même, que les parcours moyens des radiations X caractéristiques
dans les métaux sont de l’ordre de 10 microns, il résulte que l’approximation
d’intégration sur une épaisseur infinie est compatible avec celle que le volume
d’intégration soit négligeable du point de vue géométrique. Sur la base de ces
considérations, on a que le volume efficace de l’échantillon intéressé pas l’excitation
secondaire est le même du celui de l’excitation primaire et donc le facteur d’efficacité
géométrique, G, est le même dans les deux cas. Il faut, enfin, noter que le fait que
l’intégration analytique soit possible seulement dans l’approximation du volume infini
n’est pas mis en relief dans les travaux sur l’argument.
L’intégration analytique sur les trois variables fait sur une épaisseur infinie fournit
l’expression suivante:
I i' I 0G i C j Pi 1 j E0 i E j Aij E0
2 cos ec 2
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Dij j E0
ij Pj i Ej Aij E0
2 i E0
0 E0 Eiabs
Dij
1 E0 Eiabs , E j Eiabs
où j est en effet faite seulement pour les éléments plus lourds de l’élément i.
La formule générale pour le calcul de l’intensité de fluorescence pour
le cas de la radiation d’excitation polichromatique
1 cj ij Ek I 0 Ek Ek
j
75
A son tour, l’intensité de la radiation X caractéristique provenant d’un échantillon pur
de l’élément i irradié avec le même spectre continu sera:
Emax
i Ek I 0 Ek Ek
I i G i ci Pi i
Ek Eabsi i Ek 1 i Ei 2
où: Wi Ek ij Ek
k
ij
Wi E k
k
Wi Ek ij Ek
k
ij
Wi E k
k
Dans toutes les deux expressions de ii et ii figure la quantité Wi (Ek) définie
comme suit:
i Ek I 0 Ek Ek
Wi Ek
*
i 1 cj ij Ek
j 1
Ca veut dire que Wi (Ek) est définie par l’intensité I0 (Ek) de la radiation d’excitation
autour de la valeur Ek multiplié par le coefficient de production photoélectrique de
l’élément i à la même énergie Ek et par l’épaisseur équivalente de l’échantillon i (Ek)
évaluée encore pour E0=Ek . Cette épaisseur correspond à l’inverse du coefficient de
autoabsorption totale dépendant de la composition de l’échantillon considéré:
1
X i Ek
*
i 1 c j ij Ek
j 1