Fiche de Lecture Pour Une Anthropologie de La Maison
Fiche de Lecture Pour Une Anthropologie de La Maison
Fiche de Lecture Pour Une Anthropologie de La Maison
Résumé :
Long temps on a considéré que le climat impose la forme de la maison et ceci parce qu’on a
toujours considéré qu’une maison est avant tout un abri contre les intempéries. Cela n’est
pas toujours vrai, puisqu’on a remarqué dans plusieurs régions dans le monde, des sociétés
construisent des maison non adaptées à leur climat, comme les maisons à patio en Grenade,
qui sont un modèle importé du Moyen-Orient, d’une région a climat chaud et aride.
Il est de même pour les matériaux et les techniques de construction. Il serait faut de dire que
ces dernier dictent automatiquement la forme de la maison, puisque pour le même matériau
de construction on trouve plusieurs type et formes de construction changeant d’une région à
une autre.
D’autres théoriciens ont essayé d’expliquer la forme de la maison par rapport au site et à la
nature du terrain. Les villes en pente italiennes et les villages des iles grecques ont fait
couler beaucoup d’encres sur cette théorie, or on remarque à travers plusieurs exemples
dans le monde, que des terrains aux particularités semblables ont produit des formes de
maison très différentes, et qu’un même site à travers l’histoire a connu des formes
d’habitation très différentes. La Sardaigne a connu à différentes époques, des types de
maison et de village très différents. La maison a patio a été utilisée a la fois sur des sites plat
et sur des collines.
De même on a souvent attachés le schéma urbain des villes médiévales à des motifs
défensifs, comme les agglomérations étroitement groupées dans la Crète préhistorique,
mais dans plusieurs exemples de villes défensifs, le facteur défensive lui seule n’explique pas
toujours la forme et la disposition spéciale des maisons, on néglige de nombreux facteurs si
on prend la défense comme seul facteur déterminant de la forme.
Un autre déterminisme traitant de cette question, est ce lui de la religion. Cette théorie a
était largement développé par Deffontaines et Reglan. Etant donné qu’une maison est plus
qu’un simple abri centrée uniquement sur les déterminants naturel (climat, site, matériaux
de construction…etc.), le facteur antinaturel (le spirituel) entre en action, et rattache la
forme et le plan de la maison à l’unique déterministe de la religion. Dans ce cas la maison ne
sera ni un abri, ni une demeure mais un temple.
De ce fait Amos Rapoport considère la maison comme une institution relevant d’un
phénomène complexe, pour laquelle une seule explication ne suffit pas.
La Maison ne peut pas être le résultat d’une unique force physique, mais d’une série de
nombreuses forces socioculturelle comportant les croyances religieuses, la structure de la
famille, l’organisation sociale, économique et les relations sociales entre individus. Une
maison est un fait humain, c’est pour quoi les forces socioculturelles qui relient le mode de
vie de l’homme à son environnement sont de première importance. L’exemple de la maison
à patio est le résultat d’une conception des musèlements du monde dans les rapports
d’intimité entre l’intérieur et l’extérieur.
En conclusion la forme de la maison n’est pas simplement le résultat des forces physiques ou
de tout autre facteur unique, mais c’est la conséquence de toute une série de facteurs
socioculturels dans leur sens le plus large de terme. La forme est à son tour modifié par les
conditions climatiques, par les méthodes de construction et les matériaux disponibles.
Donc le mieux est de considérer la donnée socioculturel comme facteurs déterminant de la
forme de la maison et que : (le climat, les matériaux et les techniques, le site, les aspects
économiques, militaires et religieux), comme facteurs modifiant de la forme de la maison.
Analyse :
- On ne doit pas regarder uniquement ce que font les architectes, mais nous devons
également nous intéresser aux projets vernaculaires et aux habitats spontanés etc.
- Le titre original du livre "House, Form and Culture", est le nom qui se rapproche le
plus au contenu du livre, contrairement à la nomination française qui est "pour une
Anthropologie de la Maison" qui a une connotation plus que sociologique que
d’architecturale.