Logistique
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La logistique : Ensemble des opérations matérielles visant à assurer des conditions optimales
à la circulation des marchandises, interne à l'entreprise, ou lors des opérations de distribution
physique entre les fournisseurs et leurs clients. En d'autres termes, la logistique est axée sur la
rationalisation des opérations liées au déplacement des marchandises : emballage,
conditionnement, étiquetage, stockage, transport, manutention, déclaration en douane...).
Dans une usine, lorsque l’ensemble des produits fabriqués parcoure les mêmes étapes de production,
il y a une seule chaîne de fabrication et donc un flux. Si par contre on se retrouve avec des produits À,
B et C qui parcourent en un moment donné de leur fabrication une série d’activités différentes pour
chacun des trois produits, on a un total de trois flux de production. Un flux est aussi appelé une chaîne
d’activité ou chaîne de valeur (en anglais : value stream).
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La séparation des activités à valeur ajoutée et des activités sans valeur ajoutée (du point de vue de la
clientèle ou du besoin à satisfaire). Les activités sans valeur (source de pertes et de gaspillage dans
le processus) sont alors supprimées. Cette réduction du gaspillage à la longue fini par devenir un
avantage concurrentiel pour l’entreprise.
La notion de « Gaspillage »
Le gaspillage dans un processus désigne toute activité ou opération inutile ou de trop. Il s’agit des
activités sans valeur ajoutée réelle, dont on peut se passer, ou que l’on peut améliorer pour aboutir à
un meilleur résultat.
5M ou méthode d’hishikawa
Etapes des 5S
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SMED (Single Minute Exchange of Die)
Flux de distribution ou flux aval : circulation des produits finis ou semis finis de l’entrepôt de
l’entreprise jusqu’à ce lui d’une autre entreprise cliente.
Les flux de logistique externe sont tous constitués par une chaîne d’opération d’emballage, de
manutention, de transport et de stockage.
Selon la méthode d’approvisionnement choisie dans le processus, les flux logistiques peuvent prendre
différentes formes. C’est ainsi qu’on distingue :
Les flux poussés : une particularité des flux internes, dans ce type d’organisation, chaque étape de
fabrication est déclenchée par la disponibilité des matières premières ou des composants au niveau
du poste amont. Les produits fabriqués sont stockés en attente d’une demande pour la
consommation.
Les flux tirés : Le déclenchement de la livraison ou de la fabrication d'un produit se fait uniquement sur
la demande d’un poste client. Par principe il y a zéro stock dans la chaîne.
Les flux tendus : une combinaison des deux précédents flux, c’est équivalent d’un flux tiré, mais avec
un minimum de stocks et d'en-cours repartis lelong de la chaîne logistique.
Les flux synchrones : dans ce type d’organisation, la livraison de composants différents est réalisée
dans le respect de leur ordre d'entrée dans le processus de fabrication. Ils sont donc livrés juste ou
moment de leur utilisation. Ce qui permet de réduire les stocks et les coûts qui y sont liés.
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La cartographie de la chaîne de valeur trace dans un graphe l’ensemble des flux des matières et
d’informations. Toutes les activités incluent dans le processus sont représentées à l’aide de symboles
(pictogrammes) simples, et un accent est porté particulièrement sur :
L’analyse des délais (durée des cycles, les temps d'arrêt, temps de changement des outils …) ;
L’analyse de la qualité des produits (nature des défauts, nombre de défauts, origine…) ;
L’analyse des stocks intermédiaires (tailles des lots, taille des stocks et en-cours, coûts) ;
L’analyse des opérations de manutention et transport (nombre de mouvements, coûts),
L’analyse de l’emploi des ressources (quantité, rendement, efficacité, productivité …)
L’analyse des flux d’information (nature et quantités).
Phase 1 : Cartographier la situation actuelle afin de visualiser et comprendre l'état présent des
activités (nature des activités inclues dans chaque flux, ordre et temps d’exécution, ressources
affectées…) ;
Phase 2 : Faire une analyse critique de chaque flux, repérer toute forme de gaspillage, retracer le
processus optimisé en prenant le soin d’éliminer dans chaque flux, les activités à non valeur ajoutée.
Cartographier la situation future. Des jeux de couleurs différents sont utilisés sur les symboles afin
faciliter l'identification, sur la nouvelle carte, des points à améliorer ;
Phase 3 : proposer des actions correctives. Détailler dans un planning leur ordre, délai et coût
d’exécution. Concevoir les outils de contrôle en désignant les responsables et la périodicité de mise à
jour de chaque rapport. Suivre l’avancée des améliorations jusqu’à l’atteinte des objectifs.
Après le transport, le stockage est l’activité la plus génératrice des charges sur la chaîne logistique. On
retrouve dans ce maillon les opérations de manutention manuelle ou mécanique des produits et des
colis vers les emplacements de stockage ou vers le lieu d’emballage, de conditionnement,
d’éclatement, d’expédition à l’aide d’outils adaptés ; le contrôle qualitatif et quantitatif des
marchandises avec saisie informatique ; le traitement physique des supports et contenants (palettes,
paniers, conteneurs, bacs en plastiques et caisses) ; la vérification des conditions de stockage (poids,
température …) ; les inventaires des stocks (inventaire ponctuel, ou tournant).
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Gerer la chaîne d'approvisionnement interne
Stock de sécurité et réserves des stocks
Méthodes de calcul du stock de sécurité
La gestion informatique des fiches articles….
Gestion d'entrepôt : Emballage, Arrimage et manutention
La logistique, c'est aussi un ensemble des procédures et techniques mises en œuvre pour manier et
apprêter les colis avant une opération de transport, une opération de transfert vers un atelier ou
simplement une opération de stockage. Sont spécifiquement intégrés dans cette rubrique du site, les
articles dont la thématique se rapporte à l’emballage et conditionnement, aux opérations de
chargement et déchargement, arrimage et désarrimage, levage, manutentions verticale et horizontale.
Loin d’être focalisé sur la gestion exclusive des colis, on aborde aussi la gestion optimisée des
moyens (unités logistiques, unités de transport intermodal et multimodal, engins de manutention…).
La logistique de production organise les flux d'informations et des matières, afin d’optimiser les
charges, les délais et les coûts. Son but est d’obtenir au bout de la chaîne de production des produits
finis de bonne qualité, dans les délais courts, en quantité nécessaire et surtout au meilleur prix
concurrentiel.
Gestion de la production
Généralités sur la gestion de la production
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Techniques des inventaires physiques
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EDI : Echange de Données Informatisées
Efficacité logistique: les moindres logistiques Types de contrats dans une entreprise étendue
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Techniques quantitatives de gestion Contrôle de gestion et des processus
La logistique d’une manière générale, regroupe l’ensemble des activités mises en œuvre pour
assurer la disponibilité d’un bien ou d’un service, à un lieu où le besoin existe, et garantissant une
gestion optimale la combinaison « quantités, délais et coûts ».
La définition de la logistique prend un sens plus précis suivant le contexte dans lequel elle est
déployée. En effet, le champ d’action réel de la fonction logistique n’est pas figé :
émission et/ou traitement des commandes relatives aux besoins en ressources logistiques ;
gestion des livraisons dont les activités d’emballage, manutention et transport ;
gestion de ressources physiques (parc automobile, magasins, plates-formes d’éclatement…) ;
gestion des mouvements des personnes (plannings de rotation, plannings d’activité…)
Dans l'industrie, la fonction logistique regroupe toutes les activités précédentes, auxquelles s’ajoutent
les opérations de :
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gestion des données techniques de la production ;
planification des besoins en composants
Dans les administrations enfin, la fonction logistique regroupe généralement l’ensemble des activités
de gestion des ressources physiques (bâtiments, engins divers de travaux et manutention, véhicules
de transport,). A ces dernières, s’ajoutent les « services généraux » (petites maintenances,
entretiens, sécurité…).
Des observations cependant effectuées dans la plupart des organisations révèlent une séparation
des activités liées à la logistique en trois groupes :
les activités directement rattachées à la production interne des biens et des services
(approvisionnement, fabrication, distribution, retours)
les activités de gestion des moyens de transport des personnes ou des biens vers l’extérieure
de l’entreprise (souvent séparées des précédentes car elles incluent en partie la gestion de la
maintenance)
les activités indirectes ou activités de soutien (sans un lien direct avec la production, mais
nécessaires pour le déploiement des opérations).
L’approvisionnement regroupe l’ensemble des activités qui contribuent à l’acquisition des matières ou
des services dont a besoin l’entreprise pour son fonctionnement. La logistique dans ce contexte
intègre la détermination des quantités de commande, la recherche des sources d’approvisionnement
(fabricants, fournisseurs), les achats (passation des commandes), la gestion de la base de donnée «
articles », la gestion des magasins et des stocks de matières.
La distribution consiste à écouler les produits finis vers les marchés de consommateurs. Par
déduction, la logistique de distribution rassemble les activités mises en œuvre pour ravitailler les
consommateurs en produits finis. Elle intègre donc : l’administration des ventes (réception des
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commandes client, engagement sur les délais et planification des livraisons) ; la tenue des stocks et
des magasins de produits finis ; la préparation des commandes (prélèvement, conditionnement et
emballage, suremballage) ; l’expédition et enfin la gestion des réseaux de distribution (plates-formes
de groupage et de dégroupage).
La logistique de retour regroupe donc l’ensemble des activités qui contribuent à ramener vers l’usine
(point d’origine) des marchandises récupérées chez le consommateur final. Elle a une place
importante par exemple dans :
Il s’agit d’analyser différents réseaux de transport et de choisir sur la base du coût global, des délais
et de la qualité de service, la meilleure offre. On détermine les parcours en portant un accent sur :
La disponibilité des moyens logistiques (engins de manutention, zone de stockage) de part et d’autre
de chaque point de transport ;
La sélection du réseau le moins coûteux et le mieux adapté aux marchandises que l’on souhaite
acheminer.
Une fois que les différents nœuds (points successifs) du réseau de transport sont déterminés,
l’opération de transport proprement dite doit être planifiée. La planification des transports tien une
place importante dans la gestion des tournées de livraison ; le transport inter-usines ou inter-
magasins ; et est largement déployé au niveau des plates-formes de groupage/dégroupage.
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L’activité de planification des transports consiste à prévoir et fixer dans le temps, les quantités, les
dates et les lieux d’acheminement des marchandises. Ce qui permet d’effectuer à l’avance les
ajustements et équilibrages nécessaires compte tenu de la capacité réelle de transport disponible et
du taux de remplissage des véhicules.
Bien qu’elle intègre quelques fois la planification des transports, la gestion du parc de véhicules est
une activité essentiellement basée sur la gestion administrative et technique des véhicules de
transport. Elle regroupe donc l’ensemble des activités dont le but est de suivre l’utilisation des
véhicules et de garantir la disponibilité de ces derniers pour d’éventuels besoins de transport (mise
en œuvre des contrôles techniques, mise à jour des documents de bords, suivi des chauffeurs,
gestions des stocks de carburant et des pièces de rechanges).
C- La logistique de soutien
La logistique de soutien consiste à la mise en œuvre d’un certain nombre d’activités non techniques,
indirectement liées à la production des biens et services, mais donc la nécessité est justifiée par leur
disposition à facilité cette production.
On retrouve dans cette catégorie, l’ensemble des activités pilotées par les services généraux de
l’entreprise :
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TRANSPORTS MARITIMES
Le secteur maritime couvre l'essentiel du transport des matières premières (pétrole et produits
pétroliers, charbon, minerai de fer, céréales, bauxite, alumine, phosphates, etc. À côté de ce
transport en vrac, on trouve également le transport de produits préalablement conditionnés par
conteneur, caisses, palettes, fûts. Ce que l'on a coutume d'appeler marchandise diverse ou
conventionnelle.
Cette rubrique du site propose des articles sur le transport maritime international et les activités de
shipping. Sont abordés des thèmes sur les types de navires ; les unités de chargement ; le
transport intermodal ; le transport multimodal et le transport combiné. L’organisation et la
réglementation des transports maritimes sont développées avec une présentation sommaire des
organismes internationaux qui régulent ce secteur. Pour obtenir de plus amples informations sur
ces derniers, de nombreux sites internet ont été répertoriés dans l’annuaire.
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