Hiui
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Énoncé du problème
1. Pour tout réel x, vérifier que b−xc = − dxe et que d−xe = − bxc. [ S ]
2. Soit x un réel et p un entier. Montrer les équivalences suivantes :
( (
x ≤ p ⇔ dxe ≤ p p ≤ x ⇔ p ≤ bxc
et [S]
x < p ⇔ bxc + 1 ≤ p p < x ⇔ p ≤ dxe − 1
5. Soit f : R 7→ R une application continue et croissante (au sens large) sur R, et telle qu’on ait
toujours l’implication f (x) ∈ Z ⇒ x ∈ Z.
(a) Montrer que pour tout réel x, on a bf (x)c = bf (bxc)c [ S ]
(b) Montrer que pour tout réel x, on a df (x)e = df (dxe)e.
On appréciera une démonstration qui ne serait trop proche de celle de 5.a... [ S ]
(c) Retrouver ainsi les résultats des questions 4a et 4b. [ S ]
Corrigé du problème
lp m √
On en déduit : ∀x ∈ R+ , df (dxe)e = df (x)e, c’est-à-dire dxe = d xe.
[Q]
6. (a) Pour tout j de N∗ , on considère l’intervalle d’entiers Ij =](j − 1)2 , j 2 ].
Par exemple, I1 = {1}, I2 = {2, 3, 4}, I3 = {5, 6, 7, 8, 9}, etc.
Avec n = m2 , l’intervalle I = [1, n] est la réunion disjointe I1 ∪ I2 ∪ · · · Im .
Pm P l√ m
On peut donc écrire Sn = Sn,j avec Sn,j = k .
j=1 k∈Ij
√ l√ m
Or pour tout k de Ij , on a (j − 1)2 <k≤ j2 donc j − 1 < k ≤ j et k = j.
0 −1 !
n−1 x + (qn0 + k 0 )m
d−1 nP
P x + km P
U (m, n, x) = = .
k=0 n q=0 k0 =0 n
qn0 m qn0 (dm0 ) q(dn0 )m0
Or = = = qm0 , qui est un entier. On en déduit :
n n n
0 −1 n0 −1 0 −1
nP x + (qn0 + k 0 )m x + k0 m nP x + k0 m
0 0 0
P
= qm + = qm n + .
k0 =0 n k0 =0 n k0 =0 n
!
0 −1
d−1 nP x + k0 m
0 0
P
On a effectivement obtenu : U (m, n, x) = qm n + . [Q]
q=0 k0 =0 n
n0 −1 x
0 −1
nP x + k0 m P d + k 0 m0
0 , n0 , x .
ii. On voit maintenant que = = U m
k0 =0 n k0 =0 n0 d
Mais cette quantité ne dépend pas de l’indice q. Ainsi :
d−1
P 0 0 x d−1 x
qm n + U m0 , n0 , = m0 n0 q + d U m0 , n0 ,
P
U (m, n, x) = .
q=0 d q=0 d
d(d − 1) x
On trouve donc bien : U (m, n, x) = m0 n0 + d U m0 , n0 , . [Q]
2 d
iii. En utilisant la question 7.b.iii, on obtient :
(m0 − 1)(n0 − 1)
j k
d(d − 1) x
U (m, n, x) = m0 n0 +d +
2 d 2
jxk d(d − 1) (m − 1)(n0 − 1)
0
=d + m0 n0 +d
d 2 2
j x k mn − m0 n0 d dm0 n0 − n − m + d
=d + +
d 2 2
j x k mn − m − n + d
=d + .
d 2
[Q]
Remarque finale
Le résultat précédent est symétrique par rapport aux deux indices m, n.
Si on suppose que m, n sont tous deux strictement positifs, on a donc obtenu :
n−1
X m−1
X x + kn
x + km
=
n m
k=0 k=0