Algebra Et Analyse
Algebra Et Analyse
Algebra Et Analyse
Département de Mathématiques
Algèbre et Analyse
Recueil d’Exercices Corrigés
Mathématiques
Pour Etudiants de Première Année
8 mars 2018
Préface
Comme toute première version de tout ouvrage, ce recueil peut contenir cer-
taines erreurs et fautes de frappe, nous invitons le lecteur à nous les signaler afin
d’améliorer la présentation et le contenu du présent manuscrit.
Table des matières
Préface i
I Algèbre 1
2 Applications 13
2.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3 Arithmétique dans Z 23
3.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4 Nombres Complexes 39
4.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
5 Calcul Matriciel 47
5.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
5.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
iv TABLE DES MATIÈRES
6 Espaces Vectoriels 57
6.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
6.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
7 Applications Linéaires 67
7.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
7.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
7.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
II Analyse 73
8 Suites Numériques 75
8.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
8.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
8.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
10 Dérivation 93
10.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
10.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
10.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
IV Examens 129
Algèbre
Chapitre 1
Sommaire
1.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1 Exercices
Avant d’en venir aux ensembles nous commençons par une série d’exercices
sur la logique mathématique.
(p ⇒ q) ⇔ (q ⇒ p)
5. ( p ∨ q)⇔( q ∨ p) commutativité du ∨
6. [(p ∧ q) ∧ r] ⇔ [p ∧ (q ∧ r)] associativité du ∧
7. [(p ∨ q) ∨ r] ⇔ [p ∨ (q ∨ r)] associativité du ∨
8. (p ∧ q) ⇔ (p ∨ q) loi de Morgan
9. (p ∨ q) ⇔ (p ∧ q) loi de Morgan
(∀x)(∃y)P ⇒ (∃y)(∀x)P
Exercice 1.6. Raisonnement par récurrence : Montrer par récurrence ce qui suit
n
X n(n + 1)
k = 1 + 2 + ... + n =
2
k=1
n
X
(2k − 1) = (2(1) − 1) + (2(2) − 1) + ... + (2(n) − 1) = n2
k=1
n 2
X
3 3 3 3 n(n + 1)
k = 1 + 2 + ... + n =
2
k=1
2. Soit n ∈ Z,
n2 pair ⇒ n pair
1.2 Solutions
Exercice 1.1. Soient p et q deux propositions données, telles que
(p ⇒ q) ⇔ (p ∧ q)
(p ⇒ q) ⇔ (q ⇒ p)
2. (p ⇒ q) ⇒ [(p ∧ r) ⇒ (q ∧ r)]
p q r A:p⇒q B :p∧r C :q∧r D:B⇒C A⇒D
1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 0 1 0 0 1 1
1 0 1 0 1 0 0 1
1 0 0 0 0 0 1 1
0 1 1 1 0 1 1 1
0 1 0 1 0 0 1 1
0 0 1 1 0 0 1 1
0 0 0 1 0 0 1 1
Exercice 1.4. La négation des propositions suivantes :
1. [(p ⇒ q) ∨ r] ∧ (p ∨ q) ⇔ [(p ∨ q) ∨ r] ∧ (p ∨ q)
⇔ [(p ∧ q) ∧ r] ∨ (p ∧ q)
2. [(p ∧ q) ∨ r] ⇒ (p ∧ r) ⇔ [(p ∧ q) ∨ r] ∨ (p ∧ r)
⇔ [(p ∧ q) ∨ r] ∧ (p ∨ r)
Exercice 1.5. Pour montrer qu’on ne peut pas en général commuter les quantifi-
cateurs universel et existentiel il suffit de donner un contre exemple, en effet
n+1
(2k − 1) = (n + 1)2 .
P
3. Il faut montrer que
k=1
n+1
X
(2k − 1) = 2(1) − 1 + 2(2) − 1 + 2(3) − 1 + ... + 2(n) − 1 + 2(n + 1) − 1
k=1
= n2 + 2(n + 1) − 1, par l’hypothèse de récurrence.
= (n + 1)2 .
Ce qui nous permet de conclure que pour tout entier naturel supérieur à 1
n
(2k − 1) = n2
P
on a :
k=1
(xy − 2x − 2y + 4) = 0 ⇒ x = 2 ou y = 2).
Nous attirons l’attention du lecteur sur le fait que la négation du "et" est un
"ou" par les lois de Morgan. On suppose que (xy − 2x − 2y + 4) = 0, or
2. Soit n ∈ Z,
n2 pair ⇒ n pair
n impair ⇒ n2 impair
n2 pair ⇒ n pair
1.2. Solutions 9
Exercice 1.8. Raisonnement par l’absurde : Rappelons que pour démontrer qu’une
proposition est vraie, la demonstration par l’absurde consiste à montrer que la
négation de la proposition à démontrer est fausse.
√
1. 2 est irrationnel :
√ √
Supposons que 2 est rationnel alors, 2 = pq , avec p ∈ Z; q ∈ Z∗ , on
supposera de plus que p et q sont premiers entre eux (on choisira une forme
irréductible de la fraction pq )
√ p
2= ⇒ p2 = 2q 2
q
commme p2 = 2q 2 alors p2 est pair, et d’après l’exercice précédent, si p2 est
pair alors p est pair.
Comme p est pair, alors ∃p0 ∈ Z tel que p = 2p0 , or nous avons p2 = 2q 2
donc 4p02 = 2q 2 et par suite q 2 = 2p02 donc q 2 est pair, et donc ∃q 0 ∈ Z tel
0
que q = 2q 0 , en conclusion pq = 2p 2q 0 ce qui contredit l’hypothèse de l’irré-
√
ductibilité de la fraction choisie, ainsi nécessairement 2 est irrationnel.
ln(2)
2. ln(3)est irrationnel
On procède de la même façon que la question précédente, par l’absurde on
suppose que ln(2) ln(2) p ∗
ln(3) est rationnel alors ln(3) = q , avec p ∈ Z; q ∈ Z , p et q
premiers entre eux.
ln(2) ln(2)
Alors ln(3) est rationnel, donc ln(3) = pq ⇒ q ln(2) = p ln(3) ⇒ 2q = 3p .
Si q ≥ 1 alors 2 divise 3p , et par suite 2 divise 3 absurde.
ln(2)
On en déduit que ln(3) est irrationnel.
Exercice 1.9.
Pour montrer l’égalité entre deux ensembles il est souvent pratique de montrer la
double inclusion, en effet
Montrons que A ⊂ B : Soit x ∈ A donc x ∈ A ∪ B ; or par hypothèse A ∩ B =
A ∪ B donc x ∈ A ∩ B et par suite x ∈ B, donc A ⊂ B.
Exercice 1.10. Soit A, B et C trois ensembles donnés, Il faut montrer que A∩C =
A ∪ B si et seulement si B ⊂ A ⊂ C.
"⇐" Hypothèse B ⊂ A ⊂ C
10 Logique et Théorie des Ensembles
B ⊂ A ⇒ A ∪ B = A et A ⊂ C ⇒ A ∩ C = A donc B ⊂ A ⊂ C ⇒ A ∩ C =
A∪B
"⇒" Hypothèse A ∩ C = A ∪ B
On sait que B ⊂ A ∪ B or A ∩ C = A ∪ B donc B ⊂ A ∩ C, et par suite B ⊂ A.
D’un autre côté on sait que A ⊂ A ∪ B or A ∩ C = A ∪ B donc A ⊂ A ∩ C, et
par suite A ⊂ C. En conclusion B ⊂ A ⊂ C.
= (A ∩ CE A) ∪ (A ∩ CE B) ∪ (B ∩ CE A) ∪ (B ∩ CE B)
= (A \ B) ∪ (B \ A).
1 1 1 1
1+ + + + ... + ...
1! 2! 3! n!
est irrationnel.
[(A ∩ B) = (A ∩ C) et (A ∪ B) = (A ∪ C)] ⇒ B = C
A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A) = (A ∪ B) \ (A ∩ B).
Montrer que
(A ∩ B)∆(A ∩ C) = A ∩ (B∆C).
Applications
Sommaire
2.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.1 Exercices
Exercice 2.1. Soit f : R → R telle que f (x) = −3x+8. f ainsi définie est-elle
injective ? surjective ?bijective ?
2x
Exercice 2.4. Soit f : R → R telle que f (x) = 1+x2
.
1. f ainsi définie est-elle injective ? surjective ?bijective ?
2x
2. Montrer que l’application g : [−1, 1] → [−1, 1] telle que g(x) = 1+x2
est
une application bijective.
14 Applications
Exercice 2.7. Soient a, b, c et d des réels non nuls donnés, et soit g définie comme
suit :
g : Rr {x0 } → Rr {y0 }
ax + b
x 7−→ g(x) =
cx + d
1. Comment doit- on choisir le réel x0 pour que g soit une application ?
2. Comment doit-on choisir a, b, c et d pour que g soit une application injec-
tive ?
3. Comment doit- on choisir a, b, c, d et le réel y0 pour que g soit une applica-
tion surjective ?
4. Comment doit-on choisir a, b, c, d, x0 et y0 pour que g soit une application
bijective ?
2.2 Solutions
Exercice 2.1. Soit f : R → R telle que f (x) = −3x + 8.
1. Injectivité : Soit x1 , x2 ∈ R, tels que f (x1 ) = f (x2 ).
Exercice 2.2. Soit l’applicationf définie comme suit : f : R → R telle que f (x) =
|2x + 5|(
. Commençons par écrire l’expression de f sans la valeur absolue :
2x + 5 si x ≥ −5 2
f (x) =
−2x − 5 si x ≤ −5 2
– Injectivité :
– Soient x1 , x2 ∈] − ∞, −5 2 ], f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ −2x1 − 5 = −2x2 − 5 ⇒
x1 = x2 .
– Soient x1 , x2 ∈ [ −5
2 , ∞[, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ 2x1 + 5 = 2x2 + 5 ⇒ x1 =
x2 .
– Soit x1 ∈] − ∞, −5 −5
2 ], x2 ∈ [ 2 , ∞[, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ −2x1 − 5 =
2x2 + 5 ⇒ x2 = −x1 − 5.
Cela nous laisse soupçonner que f n’est pas injective, pour le confirmer
nous devons fournir un contre exemple, en effet considérons x2 = 0 ∈
[ −5
2 , +∞[,−x2 − 5 = x1 alors x1 = −5 − 0 = −5 ∈] − ∞, 2 ], et
−5
y = f (x) ⇒ y + 1 = x2 ,
y = g(x) ⇒ y + 1 = x2 ⇒ x = y + 1,
p
√
alors ∃x = y + 1 ∈ [1, +∞[ (car y ∈ [0, +∞[) tel que y = g(x). Alors
g est surjective.
– g étant injective et surjective, elle est bijective
y = g(x) ⇒ y = x2 − 1 ⇒ x = ± y + 1.
p
√ √
On accepte x = y + 1 ∈ [1, +∞[ et on rejette x = − y + 1
√
y = g(x) ⇔ x = g −1 (y) = y + 1.
√
Donc g −1 : [0, +∞[→ [1, +∞[ telle que g −1 (x) = x + 1
2x
Exercice 2.4. Soit f : R → R telle que f (x) = 1+x2
.
1. – Injectivité : Soient x1 , x2 ∈ R, tel que f (x1 ) = f (x2 )
2x1 2x2
f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ =
1 + x21 1 + x22
⇒ x1 (1 + x22 ) = x2 (1 + x21 )
⇒ x1 − x2 + x1 x22 − x2 x21 = 0
⇒ x1 − x2 + x1 x2 (x2 − x1 ) = 0
⇒ (x1 − x2 )(1 − x1 x2 ) = 0
⇒ (x1 = x2 ∨ x1 x2 = 1),
2.2. Solutions 17
cela nous laisse soupçonner que f n’est pas injective, pour le confirmer il
faut fournir un contre-exemple, considérons x1 = 2, x2 = 12 alors f (2) =
2 12
f ( 12 ) = 4 1
5, f(2) = 1+( 12 )2
= 1
1+ 14
= 4
5, alors f (2) = f ( 12 ) = 4
5 mais
1
2 6= alors f n’est pas injective.
2
2x 2
– Surjectivité :Soit y ∈ R, y = f (x) ⇒ y = f (x) = 1+x 2 ⇒ y(1 + x ) =
2x ⇒ yx2 − 2x + y = 0
Equation à résoudre en x : ∆ = 4 − 4y 2 = 4(1 − y 2 ).
Si y > 1 ou y < −1 alors ∆ < 0 donc pas de solution. Si on prend par
exemple y = 3
2x
y = 3, y = f (x) ⇒ 3 = ⇒ 3x2 − 2x + 3 = 0, ∆ = −32 < 0,
1 + x2
1
x1 x2 = 1 ⇒ x1 = .
x2
Si −1 ≤ x ≤ 1 ⇒ 1 ≤ x1 et 1
x < −1. Donc g(x1 ) = g(x2 ) ⇒ x1 = x2 et
par suite g est injective.
– Soit y ∈ [−1, 1], y = g(x)
2x
y = g(x) ⇒ y = ⇒ y(1 + x2 ) = 2x ⇒ yx2 − 2x + y = 0.
1 + x2
Si y = 0 ⇒ x = 0 ∈ [−1, 1].
p
x2 ∈ 2
/ [−1,
√ 1], car 1 + √ 1 − y ≥√1 et y ∈ [−1, 1] ⇒ x2 ∈ / [−1, 1].
1− 1−y 2 (1− 1−y 2 )(1+ 1−y 2 ) y 2
x1 = y = √ = √ = √y 2 .
y(1+ 1−y 2 ) y(1+ 1−y 2 ) 1+ 1−y
p
Comme 1 + 1 − y 2 ≥ 1 et y ∈ [−1, √ 1] alors x1 ∈ [−1, 1].
1− 1−y 2
Ainsi ∀y ∈ [−1, 1], ∃x = x1 = y ∈ [−1, 1], y = g(x).
(Si y = 0, ∃x = 0, y = g(x)).
En conclusion g est surjective.
donc par exemple f (5, 2) = f (2, 5) mais (5, 2) 6= (2, 5) alors f n’est pas injective,
donc f n’est pas bijective.
f : Rr 21 → Rr 21
x+1
x 7−→ f (x) =
2x − 1
1. – Injectivité : Soient x1 , x2 ∈ Rr 21 , tels que f (x1 ) = f (x2 )
x1 + 1 x2 + 1
f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ =
2x1 − 1 2x2 − 1
⇒ (2x1 − 1)(x2 + 1) = (2x2 − 1)(x1 + 1)
⇒ 2x2 x1 + 2x1 − x2 − 1 = 2x2 x1 + 2x2 − x1 − 1
⇒ x1 = x2 ,
x+1
y = f (x) ⇒ y =
2x − 1
⇒ y(2x − 1) = x + 1
⇒ x(1 − 2y) = −y − 1
y+1
⇒ x= .
2y − 1
2.2. Solutions 19
y+1
Observons que x = 2y−1 = 12 ⇒ −1 = 2 ce qui est impossible, donc
x 6= 21 .
y+1
En conclusion ∀y ∈ Rr 12 , ∃x = 2y−1 ∈ Rr 12 tel que y = f (x),
Exercice 2.7. Soient a, b, c et d des réels non nuls donnés, et soit g définie comme
suit :
g : Rr {x0 } → Rr {y0 }
x 7−→ g(x) = ax+b
cx+d
1. On choisit x0 pour que g soit une application, on cherche le domaine de
définition cx + d 6= 0, alors x0 = − dc
2. Pour que g soit une application injective : soit x1 , x2 ∈ Rr {x0 }, g(x1 ) =
g(x2 ) alors ax2 +b ax1 +b
cx2 +d = cx1 +d ⇒ (ax2 + b)(cx1 + d) = (cx2 + d)(ax1 + b) ⇒
(x1 − x2 )(ad − bc) = 0,
Alors pour que g soit injective il faut que ad 6= bc.
3. Pour que g soit une application surjective : soit y ∈ Rr {y0 } , ∃x ∈ Rr {x0 }
dy−b
y = g(x) = ax+b
cx+d ⇒ y(cx+d) = ax+b ⇒ x(a−cy) = dy−b ⇒ x = a−cy ,
pour que cette expression de x soit bien définie il faut que a − cy 6= 0, si
a − cy = 0 ⇒ y = ac , et par suite g est surjective si y0 = ac .
4. g sera bijective si elle est à la fois surjective et injective : donc il faut que g
soit définie comme suit
g : Rr − dc → Rr ac
∃x ∈ A, z = (g ◦ f )(x),
∃y = f (x) ∈ B, z = g(y),
f: R→R
x 7−→ f (x) = 2x − |x + 1|
f: R→R
x 7−→ f (x) = |x − 1| − |x + 1|
Arithmétique dans Z
Sommaire
3.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.1 Exercices
Exercice 3.1. Montrer par récurrence, que pour tout entier naturel n
5/(12n − 7n ),
6/ 3 32n + 1
.
Exercice 3.3. Montrer que la somme de trois cubes consécutifs est toujours divi-
sible par 9, i.e. il faut montrer ce qui suit
h i
n3 + (n + 1)3 + (n + 2)3 ≡ 0 [9]
Exercice 3.4. En utilisant les congruences, montrer qu’un entier est divisible par
3 (resp par 9) ssi la somme de ses chiffres est divisible par 3 (resp par 9) .
24 Arithmétique dans Z
Exercice 3.9.
1. Résoudre l’équation diophantienne suivante :
3.2 Solutions
Exercice 3.1. Démonstration par récurrence, pour tout entier naturel n
1.
5/(12n − 7n )
• On a
12n ≡ 7n [5] ⇒ 12.12n ≡ 12.7n [5]
Or 12 ≡ 7[5], alors
On en déduit que
Alors
12n − 7n ≡ 0 [5] .................∀n ∈ N.......(Pn )
2.
6/ 3 32n + 1
.........∀n ∈ N.....(Pn )
• On a
Or 27 ≡ 3[6], alors
On en déduit que
Exercice 3.2.
n est impair ⇒ 8/ (7n + 1)
7n + 1 ≡ ((−1)n + 1)[8],
Posons donc :
h i
n3 + (n + 1)3 + (n + 2)3 ≡ 0 [9] .................(Pn )
h i
Un calcul direct nous donne : (n + 1)3 + (n + 2)3 + (n + 3)3
h i
= (n + 1)3 + (n + 2)3 + n3 + 9n2 + 27n + 27
h i h i
⇒ (n + 1)3 + (n + 2)3 + (n + 3)3 = n3 + (n + 1)3 + (n + 2)3
Alors
N ≡ 0[3] ⇒ (ak + ak−1 + ... + a2 + a1 + a0 ) ≡ 0[3]
Alors N ≡ 0[3].
La même démonstration reste valable si l’on remplace 3 par 9 du fait que 10 ≡ 1[3]
et 10 ≡ 1[9]. Ce qui nous permet de conclure que
N est divisible par 3 (rep .9) ⇔ la somme de ses chiffres est divisible par 3 (rep .9)
Exercice 3.5.
1. Pour calculer le pgcd on utilise l’algorithme d’Euclide :
• pgcd(955,183), on a
955=183 × 5+40 ; 183=40 × 4+23 ; 40=23 × 1+17 ; 23=17 ×
1+6 ; 17=6× 2+5 ; 6=5× 1+1 ; 5=5×1 +0.
Alors pgcd(955,183)=1.
• pgcd(230,126), on a
230=126.1+104 ; 126=104× 1+22 ; 104=22× 4+16 ; 22=16× 1+6 ;
16=6× 2+4 ; 6=4× 1+2 ; 4=2× 2+0.
Alors pgcd(230,126)=2
2. • Pour ppcm(955,183), on a 955 = 5 × 191 et 183 = 3 × 61
Alors ppcm(955, 183) = 955 × 183 = 174765.
• Pour ppcm(230,126), on a 230 = 2 × 5 × 23 , 126 = 2 × 32 × 7
Alors ppcm(230,126)=32 × 7 × 5 × 23 = 14490.
(x0 , y 0 ) = {(30, 1), (15, 2), (10, 3), (6, 5), (5, 6), (3, 10), (2, 15), (1, 30)}
(x, y) = {(540, 18), (270, 36), (180, 54), (108, 90), (90, 108), (54, 180), (36, 270)
, (18, 540)}
7 × 4 − 9 × (3) = 1.
7 × (24) − 9 × (18) = 6,
ainsi
(x0 , y0 ) = (24, 18)
est une solution particulière. Soit à présent (x, y) une solution quelconque
de l’équation donnée, on a alors
7x − 9y = 6
7 × 24 − 9 × (18) = 6,
7 (x − 24) − 9 (y − 18) = 0
30 Arithmétique dans Z
et donc
7 (x − 24) = 9 (y − 18) (3.1)
comme 24 et 18 sont premiers entre eux, alors par le lemme de Gauss 9/ (x − 24) ,
et par suite
9/ (x − 24) ⇒ (x − 24) = 9k, k ∈ Z
soit encore
x = 24 + 9k, k ∈ Z
7 × 9k = 9 (y − 18) , k ∈ Z
ce qui donne
y = 18 + 7k, k ∈ Z.
ainsi
(x0 , y0 ) = (167, −32)
est une solution particulière. Soit à présent (x, y) une solution quelconque
de l’équation donnée, on a alors
955x + 183y = 1
955 × (−32) + 183 × (167) = 1.
et donc
955 (x + 32) = 183 (y − 167) (3.2)
comme 955 et 123 sont premiers entre eux, alors par le lemme de Gauss
183/ (x + 32) , et par suite
soit encore
x = −32 + 183k, k ∈ Z
en remplaçant dans l’équation (3.2) on obtient
ce qui donne
y = 167 + 955k, k ∈ Z.
Ainsi l’ensemble des solutions est donné par
3. 123x + 67y = 10
123 = 67 × 1 + 56 → L1
67 = 56 × 1 + 11 → L2
56 = 11 × 5 + 1 → L3
11 = 11 × 1 + 0
Ainsi pgcd(123, 67) = 1, comme 1/10 l’équation donnée possède bien des
solutions.
On applique donc l’identité de Bézout, et on trouve
123 × 6 + 67 × (−11) = 1.
ainsi
(x0 , y0 ) = (60, −110)
est une solution particulière. Soit à présent (x, y) une solution quelconque
de l’équation donnée, on a alors
123x + 67y = 10
123 × 60 + 67 × (−110) = 10
32 Arithmétique dans Z
et donc
123 (x − 60) = 67 (−y − 110) (3.3)
comme 123 et 67 sont premiers entre eux, alors par le lemme de Gauss
67/ (x − 60) , et par suite
soit encore
x = 60 + 67k, k ∈ Z
ce qui donne
y = −110 − 123k, k ∈ Z.
4. 13x − 10y = 13
13 = 10 × 1 + 3 → L1
10 = 3 × 3 + 1 → L2
3 = 1 × 3 + 0 → L3
Ainsi pgcd(13, −10) = 1, comme 1/10 l’équation donnée possède bien des
solutions.
On applique donc l’identité de Bézout, et on trouve
13 × (−3) − 10 × (−4) = 1.
ainsi
(x0 , y0 ) = (−39, 52)
3.2. Solutions 33
est une solution particulière. Soit à présent (x, y) une solution quelconque
de l’équation donnée, on a alors
13x − 10y = 13
13 × (−39) − 10 × (−52) = 13
13 (x + 39) − 10 (y + 52) = 0
et donc
13 (x + 39) = 10 (y + 52) (3.4)
soit encore
x = −39 + 13k, k ∈ Z
10 × 13k = 10 (y + 52) , k ∈ Z
ce qui donne
y = −52 + 10k, k ∈ Z.
5. 70x + 30y = 6
70 = 30 × 2 + 10 → L1
30 = 10 × 3 + 0 → L2
Ainsi pgcd(70, 30) = 10, puisque 10 ne divise pas 6, alors l’équation ne
possède pas de solution entière.
6. 111x + 90y = 12.
111 = 90 × 1 + 21 → L1
90 = 21 × 4 + 6 → L2
21 = 6 × 3 + 3 → L3
6 = 3 × 2 + 0 → L3
34 Arithmétique dans Z
Ainsi pgcd(111, 90) = 3, comme 3/12 l’équation donnée possède bien des
solutions.
Puisque 12 = 4 × 3, d’un autre coté comme pgcd(111, 90) = 3, 111 = 37.3
et 90 = 30 × 3, avec pgcd(37, 30) = 1 donc 111x + 90y = 12 ⇔ 37x +
30y = 4, d’après l’identité de Bézout, il va exister u, v telque 37u+30v = 1,
car pgcd(37, 30) = 1, multiplions l’équation précedente par 4, on trouve
148u + 120v = 4 alors x0 = 4u, y0 = 4v, forment une solution particulière
de notre équation. Soit (x, y) une solution On applique donc l’identité de
Bézout, et on trouve
13 × (−3) − 10 × (−4) = 1.
ainsi
(x0 , y0 ) = (−39, 52)
est une solution particulière. Soit à présent (x, y) une solution quelconque
de l’équation donnée, on a alors
13x − 10y = 13
13 × (−39) − 10 × (−52) = 13
13 (x + 39) − 10 (y + 52) = 0
et donc
13 (x + 39) = 10 (y + 52) (3.5)
soit encore
x = −39 + 13k, k ∈ Z
10 × 13k = 10 (y + 52) , k ∈ Z
3.2. Solutions 35
ce qui donne
y = −52 + 10k, k ∈ Z.
37 × (−8000) + 27 × (11000) = 1.
ainsi
(x0 , y0 ) = (−8000, 11000)
36 Arithmétique dans Z
est une solution particulière. Soit à présent (x, y) une solution quelconque de
l’équation donnée, on a alors
37 (x + 8000) + 27 (y − 11000) = 0
et donc
37 (x + 8000) = 27 (−y + 11000) (3.6)
soit encore
x = −8000 + 27k, k ∈ Z
ce qui donne
y = 11000 − 37k, k ∈ Z.
Indication : On résout l’équation 12j − 31m = 292, après on tire les solutions
particulière alors on obtient (j, m) = (14, 04) c’est à dire la date de naissance
exacte est 14 − 04.
Exercice 3.11. Montrer que si n un entier naturel somme de deux carrées d’en-
tiers, alors le reste de la division euclidienne de n par 4 n’est jamais égal à 3.
Nombres Complexes
Sommaire
4.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
4.1 Exercices
Exercice 4.1. Mettre sous forme algébrique les nombres complexes suivants
2
3 + 6i 1+i 2 + 5i 2 − 5i
, , + .
3 − 4i 2−i 1−i 1+i
Exercice 4.2.
1. Mettre sous forme géométrique les nombres complexes
√ √
6−i 2
z1 = z2 = 1 − i.
2
z1
2. En déduire le module et l’argument de .
z2
Exercice 4.3. Trouver les racines carrées de
z1 = 3 − 4i, z2 = 24 − 10i.
Exercice 4.4.
1. Calculer les racines carrées de
1+i
√ .
2
40 Nombres Complexes
π π
2. En déduire les valeurs de cos 8 et sin 8 .
z 2 − (1 + 2i) z + i − 1,
√
z2 − 3z − i = 0,
z 4 + 10z 2 + 169 = 0.
z1 = 2 − 2i, z2 = 8i.
Exercice 4.7.
1. Donner les racines cubiques de z = 1, et montrer que celles-ci s’écrivent
1, j, j 2 .
2. Calculer 1 + j + j 2 .
3. Donner les racines nième de z = 1, et montrer que celles-ci s’écrivent
1, ω, ω 2 , ..., ω n−1 .
4. Calculer 1 + ω + ω 2 + ... + ω n−1 .
4.2. Solutions 41
4.2 Solutions
Exercice 4.1.
La forme algébrique des nombres complexes suivants
1. 3 + 6i 3 + 6i 3 + 4i −3 + 6i
= = .
3 − 4i 3 − 4i 3 + 4i 5
2. 2
1+i −8 6
= +i .
2−i 25 25
3.
2 + 5i 2 − 5i 2 − 5i −3 7
+ = z + z̄, z= = +i , z + z̄ = −3.
1−i 1+i 1+i 2 2
Exercice 4.2.
1. Les formes trigonométriques suivantes :
• √ √
6 − i 2 √ iπ
z1 = = 2e 6 ,
2
•
√ π
z2 = 1 − i = 2e−i 4 .
z1 5π
2. le module et l’argument de = ei 12
z2
z1 5π z1
arg( )= + 2kπ, k ∈ Z, | | = 1.
z2 12 z2
Exercice 4.3. Les racines carrées de
1. z1 = 3 − 4i.
x2 − y 2 = 3 x = ±2
√
2 2 2
(x + iy) = 3 − 4i ⇒ x +y = 3 +4 =5 ⇒
2 2 y = ±1
2xy = −4 2xy = −4
Exercice 4.4.
1+i
1. z = √ .
2
s √
1+ 2
x=± √
2 2 √1
x −y = 2
s√ 22
1 + i
(x + iy)2 = √ ⇒ x2 + y 2 = 1 ⇒ 2−1
2
2xy = √1
y=± √
2
2 2
2xy = √12
Z 2 + 10Z + 169 = 0,
1. z1 = 2 − 2i.
Pour trouver les racines cubiques de z1 , il faut commencer par le mettre sous
sa forme géométrique : On a
(
√ cos(θ) = √12 π
|z| = 2 2, 1
=⇒ θ = − + 2kπ, k ∈ Z,
sin(θ) = − √ 4
2
√ −π
alors z1 = 2 2e( 4 +2kπ)i . On pose w = x + iy = reiα est une racine
√ −π
cubique de z1 telle que w3 = z1 = 2 2e( 4 +2kπ)i , alors
√ 1 −π 2kπ
wk = (2 2) 3 e( 12 + 3 )i , k = 0, 1, 2.
On aura alors
√ −π 7π 11π
w0 = 2e 12 i , w1 = e 12 i , w2 = e 12 .
2. z2 = 8i, nous allons adopter la même démarche que pour le cas précédent.
En effet, on a
π
z2 = 8e( 2 +2kπ)i k ∈ Z.
44 Nombres Complexes
π 5π 9π
w0 = 2e 6 i , w1 = 2e 6
i
, w2 = 2e 6 .
Exercice 4.7.
1. Pour le calcul des racines cubiques, il est plus pratique de passer par la
forme géométrique de z, alors z = reiθ , ce qui donne z 3 = 1 = ei2kπ , k ∈
Z ce qui revient à écrire
2kπ
i
z=e 3 , k = 0, 1, 2,
ainsi
2π 4π
i i
z1 = 1, z2 = e 3 , z2 = e 3
2π
i
On remarque que z22 = z3 , alors si on pose j = e 3 , donc les racines cu-
biques de 1 s’écrivent sous la forme 1, j, j 2 .
2. 1 + j + j 2 .
Par le fait que j est une racine cubique de 1, on sait que j 3 = 1.
1 + j + j 2 = j 3 + j + j 2 = j(1 + j + j 2 ) ⇒ j(1 + j + j 2 ) = 1 + j + j 2
⇒ (j − 1)(1 + j + j 2 ) = 0
Comme j 6= 1 on a 1 + j + j 2 = 0.
4.
1 − ωn
1 + ω + ω 2 + ... + ω n−1 = ,
1−ω
somme des termes d’une suite géométrique de raison ω or ω n = 1 donc
1 + ω + ω 2 + ... + ω n−1 = 0
4.3. Exercices supplémentaires 45
z 4 + (3 − 6i)z 2 − 8 − 6i = 0.
Calcul Matriciel
Sommaire
5.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
5.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
5.1 Exercices
Exercice 5.1. Soient A, B et C les matrices suivantes
0 1 −1 1 2 0 −3
A = −3 4 −3 , B = 0 5 , C= 2 1
−1 1 0 −6 −1 8 −7
1. Calculer B + C, B − C, B + 2C, 2B − 3C.
2. Calculer AB, AC, A2 , A3 .
3. Calculer t A; t B, t (AB) .
et donner A−1 et B −1 .
0 1 −1
Exercice 5.3. Soit M = 0 1 1
1 0 1
1. Calculer M 3 − 2M 2 + 2M
2. Déduire de ce qui précède que la matrice M est inversible ; puis donner
M −1 .
3. Retrouver M −1 par utilisation de la comatrice.
α −1 0
Exercice 5.4. Soit la matrice A = −2 α −2 où α est un paramètre
0 −1 α
réel α ∈ R.
1. Discuter suivant les valeurs de α de l’inversibilité de A.
2. Lorsque cela est possible, calculer A−1 .
1 −2 4
Exercice 5.5. Soit la matrice A = 1 1 1
1 −1 1
1. Vérifier que A est inversible, et donner A−1 .
2. En déduire la solution du système
−x + y − z = 10
x + y + z = −4
x − 2y + 4z = 6.
1 a a2
Exercice 5.6. Soit la matrice A = 1 b b2 où a, b et c sont des réels non
1 c c2
nuls. Dire pour quelle(s) valeur(s) de a, b et c la matrice A est inversible.
1 −3 6
Exercice 5.7. Soit la matrice A = 6 −8 12 .
3 −3 4
2 puistrouver deux réels α, β tels que A2 = αA + βI, où
A ,
1. Calculer
1 0 0
I= 0 1 0
0 0 1
5.1. Exercices 49
5.2 Solutions
Exercice 5.1. Soient A, B et C les matrices suivantes
0 1 −1 1 2 0 −3
A = −3 4 −3 , B = 0 5 , C = 2 1 .
−1 1 0 −6 −1 8 −7
1. •
1 −1 1 5
B + C = 2 6 , B − C = −2 4 ,
2 −8 −14 6
•
1 −4 2 13
B + 2C = 4 7 , 2B − 3C = −6 −7 .
10 −15 −36 19
2. •
0 1 −1 1 2 6 6
AB = −3 4 −3 0 5 = 15 17 .
−1 1 0 −6 −1 −1 3
•
0 1 −1 0 −3 −6 8
AC = −3 4 −3 2 1 = −16 34
−1 1 0 8 −7 2 4
•
0 1 −1 0 1 −1 −2 3 −3
A2 = −3 4 −3 −3 4 −3 = −9 10 −9 .
−1 1 0 −1 1 0 −3 3 −2
•
0 1 −1 −2 3 −3 −6 7 −7
A3 = AA2 −3 4 −3 −9 10 −9 = −21 22 −21 .
−1 1 0 −3 3 −2 −7 7 −6
3. t A; t B, t (AB) .
0 −3 −1 ! !
t 1 0 −6 6 15 −1
A= 1 4 1 , tB = t
, (AB) =
2 5 −1 6 17 3
−1 −3 0
5.2. Solutions 51
1 0 1
3 2
1. Le résultat de M − 2M + 2M
52 Calcul Matriciel
0 1 −1 0 1 −1 −1 1 0
M2 = MM = 0 1 1 0 1 1 = 1 1 2 .
1 0 1 1 0 1 1 1 0
−1 1 0 0 1 −1 0 0 2
M 3 = M 2M = 1 1 2 0 1 1 = 2 2 2 .
1 1 0 1 0 1 0 2 0
Alors
0 0 2 −1 1 0 0 1 −1
M 3 − 2M 2 + 2M = 2 2 2 − 2 1 1 2 + 2 0 1 1
0 2 0 1 1 0 1 0 1
2 0 0
= 0 2 0 .
0 0 2
0 −1 α
1. Pour savoir que A soit inversible il faut calculer le déterminant de A,
α −1 0
α −2 −2 −2
|A| = −2 α −2 = α − = α3 − 4α
−1 α 0 α
0 −1 α
5.2. Solutions 53
1 −1 1
1. Pour vérifier que A est inversible, il faut calculer son déterminant
1 1 1 1 1 1
|A| = + 2 + 4 = 2 + 0 − 8 = −6,
−1 1 1 1 1 −1
|A| =
6 0, alors A est inversible,
t
2 0 −2 2 −2 −6
1 1t 1
A−1 = com(A) = − −2 −3 −1 = − 0 −3 3 .
|A| 6 6
−6 3 3 −2 −1 3
2. Soit le système
−x + y − z = 10
x + y + z = −4
x − 2y + 4z = 6
qui, une fois mis sous forme matricielle, n’est autre que
x
A y = b,
AX = b =⇒ X = A−1 b,
54 Calcul Matriciel
alors
40
x 2 −2 −6 6 −3
1
X = y = − 0 −3 3 −4 = 3
6 19
z −2 −1 3 −10 3
1 c c2
nuls. Pour trouver les valeur(s) de a, b et c pour lesquels la matrice A est inversible,
il suffit de calculer le déterminant.
3 −3 4
1 −3 6 1 −3 6 1 3 −6
2
1. A = 6 −8 12 6 −8 12 = −6 10 −12
3 −3 4 3 −3 4 −3 3 −2
2
valeurs de α, β
Les tels queA = αA + βI, alors
1 3 −6 1 −3 6 1 0 0
−6 10 −12 = α 6 −8 12 + β 0 1 0
−3 3 −2 3 −3 4 0 0 1
α+β −3α 6α
= 6α −8α + β 12α
3α −3α 4α + β
0 0 1 0 0 0
1. Calculer B 3 .
2. En déduire An pour n ∈ N (utiliser la formule du binôme de Newton).
3. Montrer que A est inversible et calculer A−1 .
4. Vérifier que la formule trouvée en (2) est encore vraie pour n = −1.
−1 0 3 1 0 −1
Espaces Vectoriels
Sommaire
6.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
6.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
6.1 Exercices
Exercice 6.1.
1. Vérifier que (1, 1) et (2, 3) engendrent R2 . Conclure !
2. Vérifier que {(1, 2, 3), (0, 1, −1), (2, 0, 1)} est une famille libre dans R3 .
Conclure !
Exercice 6.4. Parmi les ensembles F dire lesquels sont des sous espaces vecto-
riels de E :
1-E = R3 ; F = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y + 3z = 0}
2- E = R2 ; F = {(x, y) ∈ R2 ; x + 3y = 3}
3-E = R2 ; F = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 = 4}
4- E = R[X] ; F = {P ∈ R[X]; degP = 4}
5-E = R[X] ; F = {P ∈ R[X]; degP ≤ 4}
6- E = {f : R → R; application} ;F = {f ∈ E; paire}
Exercice 6.5. Soit E l’espace vectoriel des suites réelles convergentes. Montrer
que l’ensemble des suites constantes et l’ensemble des suites convergeant vers 0
sont deux sous espaces supplémentaires dans E.
6.2 Solutions
Exercice 6.1. 1. Pour montrer que {(1, 1), (2, 3)} est une famille génératrice,
on cherche α et β deux réelles tel que : (x, y) = α(1, 1) + β(2, 3) après le
calcul on aura α = 3x − 2y, β = y − x et par suite, soit X = (x, y) ∈ R2
donc
X = (x, y) = (3x − 2y)(1, 1) + (y − x)(2, 3).
Alors < (1, 1), (2, 3) > engendrent R2 et par suite < (1, 1), (2, 3) > forme
une base (une famille génératrice qui a la même dimension que la base).
2. {(1, 2, 3), (0, 1, −1), (2, 0, 1)} est une famille libre dans R3 .
Soient λ1 , λ2 , λ3 ∈ R.
λ1 + 2λ3 = 0
λ1 = −2λ3
2λ1 + λ2 = 0 ⇒ −2λ1 = λ2
3λ1 − λ2 + λ3 = 0 −6λ3 + 4λ3 + λ3 = 0
⇒ λ1 = λ2 = λ3 = 0,
donc on en déduit que : {(1, 2, 3), (0, 1, −1), (2, 0, 1)} est une famille libre
dans R3 , et puisque la dimension égal a la dimension de R3 , alors on conclut
que
{(1, 2, 3), (0, 1, −1), (2, 0, 1)} est une base dans R3
1. • Commençons par E1
E1 6= ∅, il contient au moins 0, car soit (0, 0, 0) ∈ R3 et 0 + 0 + 0 = 0
alors E1 6= ∅.
Soit X = (x, y, z), X 0 = (x0 , y 0 , z 0 ) ∈ E1 , et soit λ, µ ∈ R, il est clair que
λX +µX 0 ∈ E1 alors λ(x+y +z)+µ(x0 +y 0 +z 0 ) = 0 car X, X 0 ∈ E1 .
(6.1)+(6.2) donne :
Ainsi
λx + µx0
λX + µX 0 = λy + µy 0 ∈ E2 .
λz + µz 0
2. • La base de E1 , on a X ∈ E1 alors x + y + z = 0 ⇒ x = −y − z
alors (x, y, z) = (−y − z, y, z) = (−y, y, 0) + (−z, 0, z) = y(−1, 1, 0) +
z(−1, 0, 1), et par suite la base de E1 est
alors la dim(E1 ) = 2.
• La base de E2 , soit X ∈ E2 alors x − y = x + z = 0 ⇒ z = −y et y = x
alors (x, y, z) = (y, y, −y) = y(1, 1, −1) = y(1, 1, −1), et par suite la
base de E2 est
{(1, 1, −1)}
alors la dim(E2 ) = 1.
• 1ère méthode : on utilise la dimension, puisque
dim(E) = dim(R3 ) = dim(E1 ) + dim(E2 ) et d’autre part dim(E1 ∩
E2 ) = 0, alors dim(E1 ⊕ E2 ) = dim(E1 ) + dim(E2 ), on déduit que
R3 = E1 ⊕ E2 .
E1 + E2 = {X ∈ R3 ; X = x1 + x2 où x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 }
• Par la même méthode, on peut montrer que E2 est un s.e.v, il est clair que
E2 est non vide car par exemple il contient (0, 0, 0), (0, 1, 7), (0, −2, −8).
Soit u = (x, y, z), v = (z 0 , y 0 , z 0 ) ∈ E1 , ∀λ, µ ∈ R alors λu + µv =
λ(0, y, z)+µ(0, y 0 , z 0 ) et par suite (0, λy +µy 0 , λz +µz 0 ) donc λu+µv ∈
E2 .
2. • 1 ère méthode, on utilise les dimensions : Pour l’intersection entre E1 et
E2 , il est clair que E1 , E2 sont deux sous espaces vectoriels, ils contient
au moins le {0R3 }, l’intersection n’est pas vide, soit X ∈ E1 ∩ E2 donc
X = (x, y, z) ∈ E1 et X ∈ E2 , ce qui donne x = y = z et x = 0 donc
x = y = z = 0 alors
E1 ∩ E2 = {(0, 0, 0)}
donc
dim(E1 ∩ E2 ) = 0
et par suite comme (E1 +E2 ) est un sous espace de R3 et dim(E1 +E2 ) =
dim(R3 ) alors nécessairement
E1 + E2 = R3 .
R3 = E1 ⊕ E2 .
E1 + E2 = {X ∈ R3 ; X = x1 + x2 où x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 }
X = X1 + X2 ⇔ (x, y, z) = x0 , x0 , x0 + (0, y 00 , z 00 ),
Exercice 6.4. Parmi les ensembles F dire lesquels sont des sous espaces vectoriels
de E :
R3 = E1 ⊕ E2 .
x + αx − 3x = 0,
soit encore
(α − 2) x = 0,
Applications Linéaires
Sommaire
7.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
7.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
7.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
7.1 Exercices
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + y, x + z)
f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (x + y, x + z, x + y + z)
68 Applications Linéaires
Exercice 7.3.
1. Vérifier que {(1, 1), (2, 1)} est une base R2 .
2. Soit f : R2 −→ R2 , une application linéaire telle que f (1, 1) = (3, 0) et
f (2, 1) = (5, 1), donner alors l’expression de f .
f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (−x + y − z, −x + z, −2x + 2y)
7.2 Solutions
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + y, x + z)
f λ (x, y, z) + µ x0 , y 0 , z 0
f (λu + µv) =
= f λx + µx0 , λy + µy 0 , λz + µz 0
λx + µx0 + λy + µy 0 , λx + µx0 + λz + µz 0
=
= λ (x + y, x + z) + µ x0 + y 0 , x0 + z 0
= λf (x, y, z) + µf x0 , y 0 , z 0
= λf (u) + µf (v) .
f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (x + y, x + z, x + y + z)
1. •
Ker(f ) = u ∈ R3 ; f (u) = 0R3 .
f (u) = 0 ⇒ (x + y, x + z, x + y + z) = (0, 0, 0)
⇒ (x = −y, x = −z, z) = (0, 0, 0)
Ce qui donne x = y = z = 0 et par suite Ker(f ) = {0R3 }.
• dim(Ker(f )) = 0
2. • Injectivité : puisque dim(Ker(f )) = 0 alors f est injective.
• Surjectivité
0
x =x+y
Soit v = (x0 , y 0 , z 0 ) ∈ R3 tel que v = f (u) ⇔ y0 = x + z
0
z =x+y+z
0 0 0 0
x =x+y
x=x +y −z
⇒ 0 0
y = x − y + z =⇒ y = −y 0 + z 0 Et par suite f est sur-
z 0 = x0 + z z = z 0 − x0
jective.
• Bijectivité : f injective et surjective alors f bijective.
3. • dim(Im(f )) = 3, car
Exercice 7.3.
1. B = {(1, 1), (2, 1)} est une base R2 .
On vérifie seulement que B soit une famille génératrice ou B est libre (car
dim(B) = 2 est la même dimension de R2 ). Montrons que u1 = (1, 1) et
u2 = (2, 1) sont linéairement indépendants
alors
f (x, y) = (2x + y, x − y).
f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (−x + y − z, −x + z, −2x + 2y)
−2 2 0
72 Applications Linéaires
2. Soit B2 la base de R3 définie comme suit : B2 = {(1, 1, 1), (2, 0, 1), (0, −1, 1)}
−1 −3 −2
M2 = M (f, B2 , B1 ) = 0 −1 1
0 −4 −2
3. Soit B3 la base de R3 définie comme suit : B3 = {(1, 1, 0), (0, 1, 1), (1, 0, 1)}
− 21 − 12 0
M3 = M (f, B3 , B3 ) = − 12 3
0
2
1 1
2 2 −2
p : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (−2x − 6z, x + y + z, x + 3z)
f : Rn −→ R
(x1 , x2 , ..., xn ) 7−→ x1 + x2 + ... + xn
Analyse
Chapitre 8
Suites Numériques
Sommaire
8.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
8.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
8.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
8.1 Exercices
Exercice 8.1. En utilisant la définition de la limite montrer que
2n + 1
1. lim = 2.
n+2
n→+∞
√
2. lim n 9 = 1.
n→+∞
+∞
si q > 1
n
3. lim q = 1 si q = 1
n→+∞
0 si 0 < q < 1.
n
n+5
6. lim .
n→+∞ n+3
Exercice 8.3. Soit la suite de terme général
1 1 1 1
un = + + + ... + .
1×2 2×3 3×4 n (n + 1)
1 a b
1. Montrer que = + .
n (n + 1) n n+1
2. Calculer lim un .
n→+∞
Exercice 8.6. Montrer que les deux suites (un )n et (vn )n définies par
1 1 1
un = 1 + + + ... + ,
1! 2! n!
1
vn = un + ,
n!
sont adjacentes.
1 1 1
Exercice 8.7. Montrer que la suite de terme général un = 1 + + + ... +
1 2 n
est divergente.
8.2. Solutions 77
8.2 Solutions
Exercice 8.1. Rappelons la définition de la limite :
2n + 1
1. lim = 2.
n→+∞ n+2
Soit ε > 0 quelconque, on cherche ηε pour que l’on ait pour n ≥ ηε
2n + 1 2n + 1 − 2(n + 2) −3
| − 2| ≤ ε soit | | ≤ ε, ou encore | | ≤ ε
n+2 n+2 n+2
3
et donc ≤ ε, pour cela il suffit (par exemple) de choisir
n+2
n+2 1 3 3
> =⇒ n > − 2; ηε ∈ N; ηε = [ − 2] + 1,
3 ε ε ε
3
Notons que on peut aussi choisir ηε > [ − 2] + 1,
ε
( où [x] désigne : la partie entière de x), on rappelle que [x] ∈ Z telle que
[x] ≤ x ≤ [x] + 1.
√
n
2. lim 9 = 1. Comme précédemment, soit ε > 0 quelconque, on cherche
n→+∞ √
à avoir | n 9 − 1| < ε pour n ≥ ηε
√
n
√
n
√
n
| 9 − 1| < ε ⇒ −ε ≤ 9 − 1 ≤ ε ⇒ 9 ≤ ε + 1
1 1 1
⇒ 9 n ≤ ε + 1 ⇒ ln(9 n ) ≤ ln(ε + 1) ⇒ ln(9) ≤ ln(ε + 1)
n
1 ln(ε + 1)
⇒ ≤ (il faut observer que ln(9) > 0 car 9 > 1)
n ln(9)
ln(ε + 1) ln(ε + 1)
⇒n≥ (il suffit de choisir par exemple) ηε = [ ]+1
ln(9) ln(9)
+∞
si q > 1
3. lim q =n
1 si q = 1
n→+∞
0 si 0 < q < 1.
• Si q = 1 ⇒ q n = 1 suite constante et la limite égale a 1.
• Si q > 1, lim q n = +∞
n→+∞
Soit A quelconque,
ln(A)
⇒n> , (q > 1, donc ln(q) > 0)
ln(q)
h ln(A) i
Il suffit de prendre ηA = + 1.
ln(q)
1
• Si 0 < q < 1, soit q = q0 avec
1 1
q > 1 ⇒ qn = 0n
⇒ lim q n = lim 0n = 0,
q n→+∞ n→+∞ q
−1 (−1)n 1
0 = lim ≤ lim ≤ lim = 0.
n→+∞ n n→+∞ n n→+∞ n
Donc lim un = 0.
n→+∞
n sin (n!) n
3. un = , on sait que sin(n!) bornée, 2 → 0 quand n → ∞
n2 + 1 n +1
donc lim un = 0, ou bien
n→+∞
−n n sin(n!) n
0 = lim ≤ lim ≤ lim 2 = 0.
n→+∞ n2 2
+ 1 n→+∞ n + 1 n→+∞ n + 1
Donc lim un = 0.
n→+∞
√ √
4. lim ( n + 1 − n) = (forme indéterminée +∞ − ∞)
n→+∞
√ √ 1
lim ( n + 1 − n) = lim √ √ = 0.
n→+∞ n→+∞ ( n + 1 + n)
2 n+1
2n+1 + 3n+1 3n+1 ( 3 ) + 1 2
5. lim = lim = 3, (q n = ( )n →
n→+∞ 2n + 3 n n→+∞ 3n 2 n 3
( ) +1
3
0, car 0 < q < 1).
8.2. Solutions 79
n + 5 n
6. lim (Ceci est aussi une forme indéterminée 1∞ )
n→+∞ n+3
n + 5 n (1 + n5 )n e5
lim = lim = 3 = e2 .
n→+∞ n+3 n→+∞ 3 e
(1 + )n
n
1 1 1 1
un = + + + ... + .
1×2 2×3 3×4 n (n + 1)
1 a b a(n + 1) + bn n(a + b) + a
1. Pour montrer que = + = = ,
n (n + 1) n n+1 n+1 n+1
par identification
( (
a+b=0 a=1
⇒
a = 1. b = −1.
1 1 1
Ainsi, = −
n(n + 1) n n+1
2.
1 1 1 1
un = + + + ... +
1×2 2×3 3×4 n (n + 1)
1 1 1 1 1 1 1 1
= (1 − ) + ( − ) + ( − ) + ... + ( − )=1−
2 2 3 3 4 n n+1 n+1
Ainsi lim un = 1.
n→+∞
et par suite
1 4 1 2 2 4 2 1 2
< u2n < ⇒ + < u2n + < + ⇒ < un+1 < .
9 9 9 9 9 9 9 3 3
1 2
Ce qui nous permet de conclure que ∀n ∈ N, < un < .
3 3
2. La monotonie de (un )n .
2 2
un+1 − un = u2n + − un = u2n − un + , considérons l’équation
9 9
2 8 1 1 2
x2 − x + = 0, ∆ = 1 − = ( )2 , x1 = , x2 = , or d’après la
9 9 3 3 3
1 2
question précédente : on a que ∀n ∈ N, < un < , donc un+1 − un < 0.
3 3
(un )n est (strictement) décroissante (il est possible de le démontrer par ré-
currence).
1
3. Comme (un )n est une suite décroissante et minorée (par ), alors (un )n est
3
convergente. Soit l = lim un en passant à la limite dans la relation de
n→+∞
2
récurrence un+1 = u2n + , l doit nécessairement vérifier
9
2 1 2
l = l2 + ⇒ l = ou l = .
9 3 3
Or la limite est unique, nous devons donc éliminer l’une de ces deux valeurs.
1 2
Reprenons depuis le début, on a montré que ∀n ∈ N, < un < , et aussi
3 3
1 2
(un )n est décroissante avec u0 = . Donc la limite ne peut pas être , et
2 3
2
par suite l = (réfusée).
3
Alors
1
lim un = .
n→+∞ 3
Exercice 8.5. Soit la suite définie par
u0 = 1
4un
un+1 =
1 + un
1. Démonstration par récurrence que ∀n ∈ N, un > 0.
4un
u0 = 1 > 0, on suppose que un > 0. ∀n alors = un+1 > 0, et
1 + un
parsuite
∀n ∈ N, un > 0.
2. La monotonie de (un )n .
4un 4un − un − u2n 3un − u2n un (3 − un )
un+1 − un = − un = = =
1 + un 1 + un 1 + un 1 + un
8.2. Solutions 81
4l
l= ⇒ l = 0 ou l = 3,
1+l
rappelons que (un )n est croissante, et que u0 = 1, donc un ≥ 1, et par suite
l ne peut pas être égale à 0, donc obligatoirement
lim un = 3.
n→+∞
Exercice 8.6. Montrer que les deux suites (un )n et (vn )n définies par
1 1 1
un = 1 + + + ... + ,
1! 2! n!
1
vn = un + ,
n!
sont adjacentes. Il faut démontrer que l’une est croissante, l’autre est décroissante
et que la limite de la différence est égale à 0.
• Etude de la monotonie
1 1 1 1 1 1 1
un+1 − un = 1 + + + ... + + − (1 + + + ... + )
1! 2! n! (n + 1)! 1! 2! n!
donc
1
un+1 − un = > 0.
(n + 1)!
Alors (un )n est croissante.
1 1
vn+1 − vn = un+1 + − (un + )
(n + 1)! n!
2 1 2 − (n + 1) 1−n
= − = = ≤ 0, ( dès que n ≥ 1),
(n + 1)! n! (n + 1)! (n + 1)!
donc
vn+1 − vn ≤ 0.
Alors (vn )n est décroissante.
82 Suites Numériques
1
• lim (vn − un ) = lim = 0.
n→+∞ n→+∞ n!
En conclusion (vn )n , (un )n sont adjacentes, donc elles sont convergentes,
et convergent vers la même limite.
1 1
Exercice 8.7. Soit un = 1 + + + ... + n1
1 2
Supposons par l’absurde que un est convergente, alors elle est de Cauchy et par
suite
1 1
D’autre part, k ≤ 2n ⇒ ≥ , et par suite
k 2n
2n 2n
X 1 1 X 1 1
|u2n − un | = ≥ 1≥ .n =
k 2n 2n 2
k=n+1 k=n+1
Contradiction avec le fait que (un )n est de Cauchy. En conclusion (un )n est diver-
gente.
U0 = 1, V0 = 2,
2Un−1 Vn−1 Un−1 +Vn−1
Un = , Vn = 2 .
Un−1 + Vn−1
un+1 = f (un ) ∀n ∈ N.
1. Montrer que si f est croissante alors (un )n est monotone convergeant vers
une solution de l’équation f (x) = x.
2. Calculer la limite de la suite définie par
4un + 5
u0 = 4 et un+1 = , ∀n ∈ N.
un + 3
Exercice 8.10. Soient k ∈ ]0, 1[, et la suite (un ) qui vérifie
1. Montrer que
∀n ∈ N, |un+1 − un | ≤ k n |u1 − u0 | .
Sommaire
9.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
9.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
9.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
9.1 Exercices
Exercice 9.1. Étudier la parité des fonctions suivantes
√
1. f (x) = − x2 + 1.
sin(x)
2. f (x) = .
x2
3. f (x) = xn où n ∈ N.
cos(x)
Exercice 9.2. Montrer que la fonction f (x) = est bornée sur R.
1 + x2
Exercice 9.3. Montrer en utilisant la définition de la limite d’une fonction en un
point ce qui suit :
1. lim 3x + 3 = 6.
x→1
2. lim x2 + x + 1 = 3.
x→1
√
x+3−2
1. lim .
x→1 x−1
x2 − a2
2. lim 3 .
x→a x − a3
√
3. lim x2 + x − x .
x→+∞
cos(ax) − cos(bx)
4. lim .
x→0
√ x2
√ √
x− a− x−a
5. lim √ .
x→a+
x2 − a2
Exercice 9.5. Montrer que les limites suivantes n’existent pas
1 1
lim sin et lim cos ,
x→0 x x→0 x
puis calculer les limites suivantes
1
lim (sin(x)) sin ,
x→0 x
1
lim x3 cos .
x→0 x
Exercice 9.6. Etudier la continuité des fonctions suivantes
5x2 − 2
si x ≥ 1
1. f (x) = 2
cos (x − 1) si x < 1.
1
n
x sin si x 6= 0
2. f (x) = x où n ∈ N.
0 si x = 0
Exercice 9.7. Trouver les réels α, β, et γ pour que les fonctions suivantes soient
continues sur R, (
x+1 si x ≤ 1
f (x) = 2
3 − αx si x > 1.
π
−2 sin(x) si x ≤ −
2 π
π
g(x) = β sin(x) + γ si − < x ≤
2 π 2
cos(x) si x > .
2
Exercice 9.8. Les fonctions suivantes admettent-elles un prolongement par conti-
nuité aux points où elles ne sont pas définies ?
|x| (x − 1) sin(x) 1
f1 (x) = , f2 (x) = 2
, f3 (x) = sin .
x 2x − 2 x
9.2. Solutions 87
9.2 Solutions
Exercice 9.1. Etude de la parité des fonctions suivantes
Avant de discuter la parité d’une fonction, il faut tout d’abord vérifier que
son domaine de définition est symétrique par rapport à 0.
√
1. f (x) = − x2 + 1 alors Df = R et f (−x) = f (x) donc f est paire.
sin(x)
2. f (x) = alors Df = R∗ et f (−x) = −f (x) donc f est impaire
x2
(rapport d’une fonction paire et une autre fonction impaire).
3. f (x) = xn où n ∈ N alors Df = R et f (−x) = (−1)n f (x) donc si n est
pair alors f est paire, et si n est impair alors f est impaire.
cos(x)
Exercice 9.2. La bornitude de la fonction f (x) = sur R.
1 + x2
On a Df = R. D’un coté 0 ≤ |cos(x)| ≤ 1, et d’un autre coté :
1 1
1 + x2 ≥ 1 ⇒ 2
≤ 1, et comme ≥ 0.
1+x 1 + x2
|cos(x)|
Alors |f (x)| = ≤ 1, et par suite f est bornée.
1 + x2
Exercice 9.3. En utilisant la définition de la limite d’une fonction en un point, on
obtient
1. lim 3x + 3 = 6
x→1
Donc
On a |f (x)−3| < ε ⇒ |x−1||x+2| < ε, pour obtenir ceci et comme |x+2| < 6.
ε
Il suffit par exemple d’avoir |x − 1| < . Mais n’oublions pas que nous
6
avons imposé la condition x ∈] − 2, 4[ soit |x − 1| < 3 comme
( ε
|x − 1| < ε
6 Il suffit de prendre αε = min{ , 3}.
|x − 1| < 3. 6
sin2 (ax)
− lim
x→0 x2 (cos(ax) + cos(bx))
sin(bx) 2 b2 sin(ax) 2 a2
= lim − lim
x→0 bx (cos(ax) + cos(bx)) x→0 ax (cos(ax) + cos(bx))
b2 − a2 sin(x)
= , car lim =1
2 x→0 x
9.2. Solutions 89
√ √ √
x− a− x−a
5. lim √
x→a+ x2 − a√2
√
x− x
• Si a = 0, lim √ 2 = 0.
x→a+ x
• Si a 6= 0,
√ √ √ √ √ √
x− a− x−a x− a x−a
lim √ = lim √ −√ √
x→a + 2
x −a 2 x→a+ 2
x −a 2 x−a x+a
√
x−a x−a
= lim √ √ √ −√ √
x→a+ x2 − a2 ( x + a) x−a x+a
√
x−a 1 1
= lim √ √ √ −√ = −√ .
x→a + x + a( x + a) x+a 2a
1
Exercice 9.5. lim cos( ) n’existe pas, il suffit de considérer les deux suites
x→0 x
1 1
un = et vn =
2nπ (2n + 1)π
1 1
on a lim un = 0 et lim vn = 0, mais lim cos( ) = 1 et lim cos( ) =
n→+∞ n→+∞ n→+∞ un n→+∞ vn
−1.
1
Donc lim cos( ) n’existe pas.
x→0 x
1
Pour sin( ) considérons par exemple,
x
1 1
un = et vn = π
nπ 2 + 2nπ
1 1
on a lim un = 0 et lim vn = 0, mais lim sin( ) = 0 et lim sin( ) =
n→+∞ n→+∞ n→+∞ un n→+∞ vn
1.
1
Donc lim sin( ) n’existe pas.
x→0 x
1 1
Par contre lim sin(x) sin( ) = lim x3 cos( ) = 0 (produit d’une fonction bor-
x→0 x x→0 x
née et d’une fonction tendant vers 0).
xn sin 1
si x 6= 0
2. f (x) = x où n ∈ N
0 si x = 0
Pour x 6= 0, f est continue, reste à étudier la continuité en x0 = 0.
f (0) = 0
1
• Si n = 0, lim sin( ) n’existe pas.
x→0 x
n 1
• Si n 6= 0 lim x sin( ) = 0 = f (0).
x→0 x
Alors
• Si n 6= 0 Alors f est continue sur R.
• Si n = 0 f n’est pas continue en x0 = 0.
Exercice 9.7. Pour trouver les réels α, β, et γ pour que les fonctions suivantes
soient continues sur R on procède comme suit :
(
x+1 si x ≤ 1
f (x) = 2
3 − αx si x > 1
f1 n’est pas définie en 0 ; lim f1 (x) = 1 et lim f1 (x) = −1. Donc lim f1 (x)
x→0+ x→0− x→0
n’existe pas, alors f1 n’est pas prolongeable par continuité en 0.
(x − 1) sin(x)
f2 (x) = ,
2x2 − 2
f2 n’est pas définie en ±1,
(x − 1) sin(x) (x − 1) sin(x) sin(x) sin(1)
lim f2 (x) = lim = lim = lim = .
x→1 x→1 2(x2 − 1) x→1 2(x − 1)(x + 1) x→1 2(x + 1) 4
(x − 1) sin(x)
lim f2 (x) = lim = ±∞.
x→−1 x→−1 2(x2 − 1)
En conclusion f2 est prolongeable par continuité en x0 = 1 mais ne l’est pas en
x0 = −1 et son prolongement s’écrit :
(x − 1) sin(x)
si x 6= 1
2x2 − 2
F (x) =
sin(1)
si x = 1
4
1
f3 (x) = sin ,
x
1
f3 n’est pas définie en 0, lim f3 (x) = sin( ) n’existe pas.
x→0 x
Donc f3 n’est pas prolongeable par continuité.
admet une solution unique dans l’intervalle [0, 1], puis localiser cette solution dans
un intervalle de longueur l = 0.015625.
Exercice 9.10. Peut-on prolonger par continuité sur R les fonctions suivantes :
1 1 2 1 ex + e−x
f (x) = sin(x) sin( ), g(x) = − , h(x) = ln .
x 1 − x 1 − x2 x 2
Exercice 9.11. Soit f (x) = xn + an−1 xn−1 + ... + a1 x + a0 , x ∈ R, n impair.
1. Calculer lim f (x) et lim f (x).
x→+∞ x→−∞
2. En déduire qu’il existe x0 , y0 ∈ R tels que f (x0 ) ≤ 0 et f (y0 ) ≥ 0.
3. Déduire qu’il existe un point c ∈ R tel que f (c) = 0.
Chapitre 10
Dérivation
Sommaire
10.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
10.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
10.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
10.1 Exercices
Exercice 10.1. Calculer f 0 (x) dans chacun des cas suivants
x
f (x) = xx , f (x) = ex , f (x) = cos(x5 ) , f (x) = cos5 (x), f (x) = arctan(ex ).
Exercice 10.5. Soient f, g deux fonctions continues sur [a, b] dérivables sur ]a, b[
ne s’annulant pas, et telles que
f (a)g(b) = f (b)g(a).
f 0 (c) g 0 (c)
= .
f (c) g(c)
Exercice 10.6. Soit x, y deux réels tels que 0 < x < y. Montrer que
y−x
x< < y.
ln(y) − ln(x)
10.2 Solutions
Exercice 10.1. Calcul de la dérivée de f dans chacun des cas suivants
1. f (x) = xx = ex ln(x) ⇒ f 0 (x) = (x ln(x))0 ex ln(x) = (1 + ln(x))xx ,
(x > 0).
x x x
2. f (x) = ex ⇒ f 0 (x) = (xx )0 ex = (1 + ln(x))xx ex , (x > 0). Mainte-
nant, il faut bien rappeler la formule que [g(f (x))]0 = f 0 (x)g 0 (f (x)).
3. f (x) = cos(x5 ) ⇒ f 0 (x) = −(x5 )0 sin(x5 ) = −5x4 sin(x5 ).
En rappelant la formule suivante : (f n (x))0 = nf 0 (x)f n−1 (x).
4. f (x) = cos5 (x) ⇒ f 0 (x) = −5 sin(x) cos4 (x).
ex
5. f (x) = arctan(ex ) ⇒ f 0 (x) = (ex )0 (arctan)0 (ex ) = .
e2x + 1
Exercice 10.2. Les dérivées nième des fonctions suivantes
1. f (x) = eax
On dérive, f 0 (x) = aeax , f 00 (x) = a2 eax , on déduit la formule de la dérivée
nieme par f (n) (x) = an eax . Comme l’intuition ne suffit pas, il faut démon-
trer par récurrence que ∀n ∈ N, f (n) (x) = an eax .
Pour n = 1, f 0 (x) = a1 eax .
On suppose que la formule est vraie pour n et on démontre que notre formule
est vérifiée pour la dérivée d’ordre (n + 1).
On a f (n) (x) = an eax ⇒ (f (n) (x))0 = (an eax )0 ⇒ f (n+1) (x) = an+1 eax
alors la formule est vraie pour l’ordre (n + 1), donc on déduit que
π
2. f (x) = sin(x), on dérive f 0 (x) = cos(x) = sin(x+ ), f 00 (x) = − sin(x) =
2
3π
sin(x + π), f (3) (x) = − cos(x) = sin(x + ), f (4) (x) = sin(x) =
2
sin(x + 2π), on peut généraliser et avoir
nπ
∀n ∈ N, f (n) (x) = sin(x + ),
2
formule qu’il faudra démontrer par récurrence.
3. f (x) = cos(x) comme le cas précédent, on arrive à la formule
nπ
∀n ∈ N, f (n) (x) = cos(x + ),
2
qu’il faudra démontrer par récurrence.
96 Dérivation
1
4. f (x) = = (1 − x)−1 , on dérive, f 0 (x) = 1(1 − x)−2 , f 00 (x) =
1−x
1.2(1 − x)−3 , f (3) (x) = 1.2.3.(1 − x)−4 , on dévine la formule de la dérivée
nieme :
∀n ∈ N, f (n) (x) = n!(1 − x)−(n+1) .
1
5. f (x) = on suit la même technique qu’auparavant on trouve que
1+x
1 1 1 1
6. En remarquant que f (x) = = + , on déduit des
1 − x2 2 1+x 1−x
deux formules précédentes, la formule suivante :
n! (−1)n 1
f (n) (x) = + , ∀n ∈ N.
2 (1 + x)n+1 (1 − x)n+1
f (a)g(b) = f (b)g(a).
donc
f 0 (c) g 0 (c)
= ,
f (c) g(c)
ce qu’il fallait démontrer.
soit
1
ln(y) − ln(x) = (y − x),
c
or c ∈]x, y[ donc x < c < y,
1 1 1 1 1 1
< < ⇒ (y − x) < (y − x) < (y − x),
y c x y c x
donc
1 1 y−x
(y − x) < ln(y) − ln(x) < (y − x) ⇒ x < < y.
y x ln(y) − ln(x)
(x − x0 )2 00 (x − x0 )3 000
f (x) = f (x0 ) + (x − x0 ) f 0 (x0 ) + f (x0 ) + f (x0 ) +
2! 3!
(x − x0 )n (n)
+... + f (x0 ) + (x − x0 )n ε (x) avec lim ε (x) = 0.
n! x→x0
x2 x3
5. f (x) = (1 + x)α = 1 + αx + α(α − 1) + α(α − 1)(α − 2) + α(α −
2! 3!
x4 x5
1)(α − 2)(α − 3) + α(α − 1)(α − 2)(α − 3)(α − 4) + x5 (x).
4! 5!
x3 x5
6. f (x) = arctan(x) = x − + + x5 (x),
3 5
avec lim (x) = 0.
x→x0
Exercice 10.8. A l’aide d’un développement de Taylor, calculons les limites sui-
vantes
x2
x
e −1 1 + x + + x2 (x) − 1 x
1. lim = lim 2! = lim 1 + + x(x) = 1,
x→0 x x→0 x x→0 2!
x3 x5
sin(x) − x x − + + x5 (x) − x x2 x4
2. lim = lim 3! 5! = lim − + +
x→0 x x→0 x x→0 3! 5!
4
x (x) = 0
x2 x4
cos(x) − 1 1− + + x4 (x) − 1 x x3
3. lim = lim 2! 4! = − + +x3 (x) =
x→0 x x→0 x 2! 4!
0,
x2 x3
ln(1 + x) − x + −
4. lim 2 3
x→0 (sin(x))4
x2 x3 x4 x2 x3
x− + − + x4 (x) − x + −
= lim 2 3 4 2 3
x→0 (sin(x))4
h 1 x 4 x 4 i 1
= lim − + (x) =− .
x→0 4 sin(x) sin(x) 4
f :R∗ −→ R
1
x −
7 → x[x − ].
x
Montrer que f admet une limite en 0 et calculer cette limite.
100 Dérivation
Problème :
Soit f : [a, b] −→ [a, b]
1. On suppose que ∀x, y ∈ [a, b], |f (x) − f (y)| ≤ |x − y|.
– Montrer que f est continue sur [a, b].
– En déduire que f (x) = x possède au moins une solution dans [a, b].
2. On suppose à présent que
Montrer que l’équation f (x) = x possède une unique solution dans [a, b].
3. Soit
g : [0, 2] −→ R
x 7−→ g(x) = ln(x2 + 2)
Outils Mathématiques
Chapitre 11
Calcul Intégral
Sommaire
11.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
11.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
11.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
11.1 Exercices
Exercice 11.1. Calculer les intégrales indéfinies suivantes
Z
x2 + 3x + 1 ex dx,
1. I1 =
Z
3x2 + x cos(x)dx,
2. I2 =
Z
x2 − 1 sin(x)dx,
3. I3 =
Z
4. I4 = xn ln(x)dx,
Z
5. I5 = arctan(x)dx,
Z
6. I6 = arcsin(x)dx.
Z π
2
En déduire la valeur de (sin(x)) ex dx.
0
ex
Z
1. I1 = dx,
1 + e2x
ln2 (x)
Z
2. I2 = dx,
x
Z
1
3. I3 = √ dx,
5 − x2
Z
1
4. I4 = 2 dx,
2 sin (x) + 3 cos2 (x)
Z π
2 sin(2x)
5. I5 = 2 dx,
0 sin (x) − 5 sin(x) + 6
Z 2√
x−1
6. I6 = dx.
1 x
Exercice 11.6. Une voiture roule à une vitesse v(t) = v0 t − t2 kmh−1 durant
Exercice 11.7. Soit f une fonction continue sur l’intervalle [−a, a] ; a > 0.
Montrer que
Z a Z a
1. Si f est paire alors f (x)dx = 2 f (x)dx.
−a 0
Z a
2. Si f est impaire alors f (x)dx = 0.
−a
Z π
2
Exercice 11.8. Calculer In = (sinn (x)) dx où n ∈ N.
0
106 Calcul Intégral
11.2 Solutions
Dans toute cette section, c désignera une constante réelle arbitraire.
on obtient Z
I20 = xex − ex dx = (x − 1)ex + c,
Z Z
I1 = x e dx = x e −2 xex dx = x2 ex −2I20 = x2 ex −2(x−1)ex +c.
0 2 x 2 x
Alors
et
Z Z
I10 2
= x sin(x) − 2 2
x sin(x)dx = x sin(x) + 2x cos(x) + 2 cos(x)dx
et par suite
3.
Z Z
x2 − 1 sin(x)dx = cos(x) − x2 cos(x) +
I3 = 2x cos(x)dx
Z
2
= cos(x) − x cos(x) + 2x sin(x) − 2 sin(x)dx
On en déduit que
I3 = (3 − x2 ) cos(x) + 2x sin(x) + c.
Z
4. I4 = xn ln(x)dx, par une intégration par parties, et en posant
xn+1 1
f (x) = , g(x) = ln(x) donc f 0 (x) = xn , g 0 (x) = ,
n+1 x
on obtient
soit encore
xn+1 1
I4 = (ln(x) − ) + c.
n+1 n+1
5.
Z Z Z
x
I5 = arctan(x)dx = 1. arctan(x)dx = x arctan(x) − dx
x2 +1
1
= x arctan(x) − ln |x2 + 1| + c.
2
6.
−2x
Z Z Z
I6 = arcsin(x)dx = 1. arcsin(x)dx = x arcsin(x) + √ dx
2 1 − x2
p
= x arcsin(x) + 1 − x2 + c.
Z π
2
2. La valeur de (sin(x)) ex dx
0
On a
I = − cos(x)ex + J, J = sin(x)ex − I,
1
I = (sin(x) − cos(x))ex ,
2
et par suite
Z π
2 1 π 1 π 1
(sin(x)) ex dx = (sin(x) − cos(x))ex 02 = e 2 + .
0 2 2 2
ln2 (x)
Z
2. I2 = dx,
x
1
on pose u(x) = ln(x) alors du = dx, donc
x
Z
1 1
I2 = u2 du = u3 + c = (ln(x))3 + c.
3 3
Z Z
1 1
3. I3 = √ dx =
√ r dx,
5 − x2 x
5 1 − ( √ )2
5
x dx
on pose y = √ alors dy = √ , donc
5 5
Z
1 x
I3 = p dy = arcsin(y) + c = arcsin( √ ) + c.
1−y 2 5
11.2. Solutions 109
4.
Z Z
1 1
I4 = 2 dx = 2 dx
2 sin (x) + 3 cos2 (x) 2 2 sin (x)
3 cos (x)( 3 + 1)
cos2 (x)
Z
1
= dx,
3 cos2 (x)( 23 tan2 (x) + 1)
dx
on pose t = tan(x), alors dt = , donc
cos2 (x)
Z
1
I4 = dt,
2 2
3( t + 1)
3
on pose alors un second changement de variable
r r
0 2 0 2
t = t, donc dt = dt,
3 3
alors
Z √
1 1 0 1 0 1 2
I4 = √ 02 dt = √ arctan(t )+c = √ arctan( √ tan(x))+c.
6t +1 6 6 3
Z π Z π
2 sin(2x) 2 2 sin(x) cos(x)
5. I5 = 2 dx = 2 dx,
0 sin (x) − sin(x) + 6 0 sin (x) − sin(x) + 6
on pose alors t = sin(x), donc dt = cos(x)dx, par suite,
Z 1
2t
I5 = dt,
0 t2 − t + 6
2t 6 4
= −
t2 − t + 6 t−3 t−2
et on obtient
Z 1 Z 1 Z 1
1 6 4
I5 = 2
dt = dt − dt
0 t −t+6 0 t−3 0 t−2
1
= 6 ln |t − 3| − 4 ln |t − 2| 0 ,
alors
I5 = 10 ln |2| − 6 ln |3|.
110 Calcul Intégral
2
√
x−1
Z
6. I6 = dx,
1 x
√ dx
on pose y = x − 1 soit x = y 2 + 1 donc dy = √ , notre intégrale
2 x−1
s’écrit alors
Z 1 2 Z 1
2y − 2 + 2 2 1 π
I6 = 2
dy = 2− 2
dy = 2−2 arctan(y) 0 = 2− .
0 y +1 0 y +1 2
Finalement
π
I6 = 2 − .
2
Exercice 11.4. Calculer ce qui suit
Z Z Z
1 1 1 1
1. I1 = dx = dx = dx, on
x2 + 2x + 5 (x + 1)2 + 4 4 x+1 2
( ) +1
2
x+1 dx
pose t = alors dt = , donc
2 2
Z
1 1 1 1 x+1
I1 = 2
dx = arctan(t) = arctan( ) + c, c ∈ IR.
2 t +1 2 2 2
Z Z
1 1
2. I2 = dx = dx
x2 − 6x + 5 (x − 1)(x − 5)
une décomposition en éléments simples donne
1 a b
= + ,
x2 − 6x + 5 x−1 x−5
après identification on obtient
Z Z
1 1 1 1 1
I2 = dx − dx = (ln |x − 5| − ln |x − 1|) + c.
4 x−5 4x−1 4
Z 1 (2x + 2) − 2
x−1
Z
3. I3 = dx = 2 dx
x2 + 2x + 3 x2 + 2x + 3
Z Z
1 2x + 2 2
= 2
dx − 2
dx
2 x + 2x + 3 x + 2x + 3
Z
1 2 2
= ln |x + 2x + 3| − dx + c,
2 x2 + 2x + 3
Z Z Z
1 1 1
et dx = dx = dx,
2
x + 2x + 3 2
(x + 1) + 2 x+1
2(( √ )2 + 1)
2
x+1 dx
on pose alors t = √ et donc dt = √ ce qui donne
2 2
Z
1 1 x+1
√ dt = √ arctan( √ ) + c,
2
2(t + 1) 2 2
11.2. Solutions 111
et par suite
1 √ x+1
I3 = ln |x2 + 2x + 3| − 2 arctan( √ ) + c.
2 2
Z 1
x−1 2 (2x + 2) − 2
Z Z
1 2x + 2
4. I4 = 2 dx = 2 2
dx = dx
(x2 + 2x + 3) (x + 2x + 3) 2 (x + 2x + 3)2
2
−1
Z Z
2 2
− 2 2
dx = 2
− dx,
Z (x + 2x + 3) Z2(x + 2x + 3) (x Z+ 2x + 3)2
2
1 1 1
et dx = dx = 2 dx,
2
(x + 2x + 3) 2 2
((x + 1) + 2) 2 x + 1
4 ( √ )2 + 1
2
x+1 dx
on pose t = √ soit dt = √ d’où
2 2
Z
1 1
√ dt = √ I40 + c,
2
2 2(t + 1) 2 2 2
et par suite
−1 1
I4 = − √ I40 .
2(x2
+ 2x + 3) 2
1 + t2 − t2 t2
Z Z Z Z
0 1 dt
I4 = dt = dt = − dt
(t2 + 1)2 (t2 + 1)2 t2 + 1 (t2 + 1)2
t2
Z
= arctan(t) − dt.
(t2 + 1)2
Enfin une intégration par parties donne
t2 1 −t dt 1 −t
Z Z
2 2
dt = 2
+ 2
= 2
+ arctan(t)
(t + 1) 2 t +1 t +1 2 t +1
soit encore
x+1
√
−1 1 2 x+1
I4 = − √ + arctan( √ ) ,
2
2(x + 2x + 3) 2 2 x + 1 2
( √ )2 + 1
2
et finalement
−x − 2 1 x+1
I4 = − √ arctan( √ ) + c.
2x2+ 4x + 6 2 2 2
112 Calcul Intégral
x x 1
= ln | tan( ) − 2| − ln | tan( ) − | + c.
2 2 2
Z Z
5. I5 = cos4 (x)dx = (1 − sin2 (x)) cos2 (x)dx
Z Z
2
= cos (x)dx − sin2 (x) cos2 (x)dx.
sin(2x) sin(4x) 3x
I5 = + + + c.
4 32 8
Exercice 11.6.
1. Pour la vitesse maximale
1 1 v0
v 0 (t) = 0 ⇒ 1 − 2t = 0 ⇒ t = , donc v( ) = .
2 2 4
2. La
Z 1 distance parcourue
t2 t3 1 v0
v0 (t − t2 )dt = v0 ( − ) 0 = .
0 2 3 6
Exercice 11.7. Soit f une fonction continue sur l’intervalle [−a, a] ; a > 0.
Z a Z a
1. Si f est paire alors f (x)dx = 2 f (x)dx
−a 0
f étant paire on a f (−x) = f (x), alors
Z a Z 0 Z a
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx = I1 + I2
−a −a 0
Z 0
Pour le calcul de I1 = f (x)dx, on effectue un changement de variable
−a
en posant t = Z−x, et donc dt Z= −dx
0 a
Alors I1 = − f (−t)dt = f (t)dt = I2 car f est paire.
a 0
ce qui nous permet de conclure
Z a Z a
f (x)dx = 2 f (x)dx.
−a 0
Ra
2. Si f est impaire alors −a f (x)dx = 0
On suit les mêmes étapes que le cas précédent, du fait que f est impaire, on
a f (−x) = −f (x), alors
Z a Z 0 Z a
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx = I10 + I20
−a −a 0
114 Calcul Intégral
Z 0
Pour le calcul de I10 = f (x)dx, on effectue le changement de variable
−a
t = −x,Zet donc dt = −dx,
Z on obtient alors
0 a
I10 = − f (−t)dt = − f (t)dt = −I2 car f est impaire.
a 0
et par suite Z a
f (x)dx = 0.
−a
Z π
2
Exercice 11.8. In = sinn (x)dx où n ∈ N (Intégrale de Wallis)
0
On a Z π Z π Z π
2 2 2
n 2 n−2
In = sin (x)dx = sin(x) sin (x)dx = (1−cos(x)2 ) sinn−2 (x)dx
Z π0 Z π0 0 Z π
2 2 2
n−2 2 n−2
= sin (x)dx− cos(x) sin (x)dx = In−2 − cos(x)2 sinn−2 (x)dx.
0 0 0
On intègre alors par parties la seconde intégrale du second membre, en posant :
1
u0 (x) = cos(x) sin(x)n−2 dont la primitive u(x) = sinn−1 (x)
n−1
v(x) = cos(x) de dérivee v 0 (x) = − sin(x) ce qui donne :
Z π Z π
2 1 π 1 2
cos(x)2 sinn−2 (x)dx = sinn−1 (x) cos(x) 02 − sin(x) sinn−1 (x)dx
0 n − 1 n − 1 0
1
=0+ In .
n−1
On obtient ainsi la relation récurrente suivante :
1
In = In−2 − In ,
n−1
ou encore
nIn = (n − 1)In−2 pour tout n ≥ 2.
π
Il est facile de calculer I0 = et I0 = 1, et de proche en proche on obtient la
2
formule
In = (n − 1)In−2
= (n − 1)(n − 3)In−4
= (n − 1)(n − 3)(n − 5)In−6
..
.
et finalement selon la parité de n on a les formules
(2k)! π
I2k = . ∀k ∈ N∗ ,
22k k!2 2
et
22k k!2
I2k+1 = ∀k ∈ N.
(2k + 1)!
11.3. Exercices supplémentaires 115
x−1
Z
7. 2
dx,
x +x+3
Z
1
8. dx,
sin(x)
Z
9. x ln(x2 + x − 1)dx,
x7 + x3 − 1
Z
10. dx.
(x2 + 2x + 3) (x + 1)2
Equations Différentielles
Sommaire
12.1 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
12.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
12.3 Exercices supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
12.1 Exercices
Exercice 12.1. Trouver les équations différentielles qui ont pour solution les fonc-
tions suivantes :
1. f (x) = ax, a ∈ R.
2. f (x) = aex , a ∈ R.
ex
3. f (x) = .
1 + ex
Exercice 12.2. Résoudre les équations différentielles suivantes
1. y 0 sin(x) = y cos(x).
2. y 2 + (x + 1) y 0 = 0.
3. xy0 − ay = 0 a ∈ R∗ .
p
4. y 0 = 2x 1 − y 2 .
5. y 0 − xe−y = 0.
6. y = ln (y 0 ).
1. xy 0 = x − y.
2. xy 2 y 0 = x3 + y 3 .
3. x − y + xy 0 = 0.
Exercice 12.4. Résoudre par deux méthodes les équations différentielles sui-
vantes
1. y 0 + y = x.
e + e−x e − e−x
x x
1
2. y0 + y= .
2 2 1 + x2
3. xy0 − y = x2 .
1. xy 0 + y = y 2 ln(x).
2. x3 y 0 + y 2 + yx2 + 2x4 = 0.
3. x2 + 1 y 0 = y 2 − 1.
12.2 Solutions
Exercice 12.1. Pour trouver les équations différentielles qui ont pour solution les
fonctions y = f (x) suivantes : on utilise la dérivation, plus précisement
1
1. f (x) = ax, a ∈ R en dérivant on obtient, y 0 = a donc y 0 = y où xy 0 = y.
x
2. f (x) = aex , a ∈ R en dérivant on obtient, y 0 = aex donc y 0 = y .
ex 0 = ex
3. f (x) = , donc, y donc (1 + ex )y 0 = y.
1 + ex (1 + ex )2
Exercice 12.2. Le but de cet exercices est de traiter les équation à variables sépa-
rables (séparées), la procédure à suivre étant de mettre les y d’un côté et les x de
dy
l’autre, puis d’utiliser la définition y 0 = , et finalement il suffira d’intégrer
dx
1.
y0 cos(x)
y 0 sin(x) = y cos(x) ⇒ = , si y 6= 0
y sin(x)
( on remarque que y = 0 est une solution il ne faudra pas l’oublier !)
dy
On pose à présent y 0 = , ce qui donne
dx
Z Z
dy cos(x) dy cos(x)
= dx ⇒ = dx ⇒ ln |y| = ln | sin(x)| + c
y sin(x) y sin(x)
y = K sin(x) K ∈ IR.
2.
y0 1
y 2 = − (x + 1) y 0 ⇒ 2
= , y 6= 0
y x+1
(On remarque que y = 0 est une solution qu’il ne faudra pas oublier, d’un
autre côté, bien que l’on ait divisé par (x + 1) il n’est pas nécessaire de dire
x 6= −1, car x = −1 est un point singulier dans l’équation de départ. Pour
faire simple ; on ne se soucie que de la fonction inconnue y)
dy
On pose à présent y 0 = , ce qui donne
dx
−dy −dy
Z Z
1 1
2
= dx ⇒ 2
= dx
y x+1 y x+1
1 1
⇒ = ln |x + 1| + c ⇒ y = .
y ln |x + 1| + c
120 Equations Différentielles
3.
xy0 = ay a ∈ R∗ .
y = K|x|a K ∈ IR.
4.
p
y 0 = 2x 1 − y2
si y 6= ±1 alors
p y0 dy
y 0 = 2x 1 − y2 ⇒ p = 2x ⇒ p = 2xdx
1−y 2 1 − y2
Z Z
dy
⇒ p = 2xdx ⇒ arcsin(y) = x2 + c ⇒ y = sin(x2 + c).
1 − y2
Sans oublier que y = ±1 sont aussi des solutions.
5.
y 0 − xe−y = 0
y 0 − xe−y = 0 ⇒ y 0 = xe−y ⇒ y 0 ey = x
x2
Z Z
⇒ e dy = xdx ⇒ e dy = xdx ⇒ ey =
y y
+c
2
x2
⇒ y = ln | + c|.
2
6. y = ln (y 0 ) ⇒ y 0 = ey ⇒ y 0 e−y = 1 ⇒ e−y dy = dx
Z Z
⇒ e dy = dx ⇒ e−y = −x + c ⇒ −y = ln(c − x)
−y
1
⇒ y = ln( ) c ∈ IR.
c−x
Exercice 12.3. Les équations présentées dans cet exercice sont des équations ho-
y
mogènes, donc de la forme y 0 = f ( ), pour les résoudre la procédure consiste
x
y
à poser le changement de fonction u = , et ainsi se ramèner à une équation
x
à variables séparables.
y y
1. xy 0 = x − y ⇒ y 0 = 1 − on pose (u = , y = ux donc y 0 = u + xu0 )
x 0 x
0 u 1 1
⇒ u + xu = 1 − 2u ⇒ = (u 6= ), (on remarque que si
1 − 2u x 2
12.2. Solutions 121
1 1
u = ⇒ y = x qui est bien une solution )
Z2 2Z
u0
Z Z
1 du 1
⇒ = ⇒ = dx
1 − 2u x 1 − 2u x
1 1
⇒ − ln |1 − 2u| = ln |x| + c ⇒ ln |1 − 2u| = ln( 2 ) + c0
2 x
k K
⇒ |1 − 2u| = 2 , (k = ec > 0) ⇒ (1 − 2u) = 2 , K = ±k, K ∈ IR∗
x x
1 K
⇒ u = (1 − 2 )
2 x
1 K
comme y = ux ⇒ y = x(1 − 2 ) K ∈ IR∗ ;
2 x
1
or y = x est aussi une solution, donc en définitive
2
1 K
y = x(1 − 2 ) K ∈ IR.
2 x
x2 y y
2. xy 2 y 0 = x3 + y 3 ⇒ y 0 = 2
+ , on pose U = alors y 0 = U 0 x + U en
y x x
remplaçant dans l’équation, on obtient
1 1 dx
U 0x + U = 2
+ U ⇒ U 0 U 2 = ⇒ U 2 dU =
U x x
Z Z
2 dx 1
⇒ U dU = ⇒ U 3 = ln |x| + c ⇒ U 3 = ln |x|3 + k
x 3
1 1
⇒ U = (ln |x|3 + k) 3 =⇒ y = x(ln |x|3 + k) 3 , k∈R
y
3. x − y + xy 0 = 0 ⇒ xy 0 = − 1.
x
y
On pose U = alors y 0 = U 0 x + U en remplaçant dans l’équation, on
x
obtient
Z Z
0 0 1 dx
U x + U = U − 1 ⇒ U = − ⇒ dU = −
x x
Exercice 12.4. Cet exercice est consacré aux équations différentielles linéaire du
premier ordre. Pour résoudre ce type d’équation, il existe deux méthodes, l’une
étant de trouver le facteur intégrant qui transforme l’équation en la dérivée d’un
produit de fonction. L’autre consiste à résoudre l’équation sans second membre,
qui est en fait une équation à variables séparables, ensuite résoudre l’équation
avec second membre par la technique dite de la variation de la constante.
122 Equations Différentielles
1. y 0 + y = x
1ère Méthode : On résout l ’équation sans second membre y 0 + y = 0
y0
y 0 + y = 0 ⇒ y 0 = −y ⇒ = −1
y
Z Z
dy
⇒ =− dx
y
⇒ ln |y| = −x + c ⇒ y0 = Ke−x , K ∈ IR
⇒ y∗ = (x − 1)ex e−x = x − 1
y = Ke−x + x − 1, K ∈ IR.
2ème Méthode :
y 0 + y = x ⇒ y 0 ex + yex = xex
Z
x 0
⇒ (ye ) = xe ⇒ ye = xex dx ⇒ yex = (x − 1)ex + K
x x
⇒ y = (x − 1) + Ke−x
y = (x − 1) + Ke−x , K ∈ IR.
2.
ex + e−x ex − e−x
1
y0 + y=
2 2 1 + x2
1ère Méthode :Equation Sans Second Membre ensuite Equation Avec Second
Membre ; en utilisant la méthode de la variation de la constante.
2ème Méthode : Il suffit de remarquer que
ex + e−x 0 ex − e−x
( ) = .
2 2
Ainsi
ex + e−x ex − e−x ex + e−x 0
0 1
y + y= y = ,
2 2 2 1 + x2
12.2. Solutions 123
1ère Méthode :Equation Sans Second Membre ensuite Equation Avec Second
Membre ; en utilisant la méthode de la variation de la constante.
2ème Méthode : Il suffit de remarquer que
1 0 1 1 1
xy0 − y = x2 ⇒ y − 2 y = 1 ⇒ ( y)0 = 1 ⇒ y = x + K.
x x x x
Donc
y = x2 + Kx, K ∈ IR.
et par suite
u = −y 0 y −2 ,
−xu0 + u − ln(x) = 0,
et cette dernière équation est une équation linéaire que l’on sait résoudre.
On résout l’équation sans second membre −xu0 + u = 0
u0 1
−xu0 + u = 0 ⇒ xu0 = u ⇒ =
u x
Z Z
du dx
⇒ =
u x
124 Equations Différentielles
u∗ = ln(x) + 1
u = u∗ + u0 = Kx + ln(x) + 1 K ∈ IR,
x3 y 0 + yx2 + y 2 = −2x4 ⇒ x3 u0 − x2 u + u2 = 0,
x3 u0 u−2 − x2 u−1 + 1 = 0,
−x3 w0 − x2 w + 1 = 0,
et cette équation est une équation linéaire, on résout l’équation sans second
membre
w0 1
−x3 w0 − x2 w = 0 ⇒ =−
w x
Z Z
dw dx
⇒ =−
w x
K
⇒ ln |w| = − ln |x| + c ⇒ w0 (x) = , K ∈ IR,
x
12.2. Solutions 125
y0 1
x2 + 1 y 0 = y 2 − 1 ⇒
= 2
y2 − 1 x +1
dy dx
⇒ 2 = 2 ,
y −1 x +1
or
1 1 1 1
= [ − ],
y2 −1 2 y−1 y+1
alors
dy dx 1 dy dy dx
= 2 ⇒ [ − ]=2 2
y2
−1 x +1 2 y−1 y+1 x +1
Z Z
dy dy dx
[ − ]=2
y−1 y+1 x2 + 1
y−1
⇒ ln |y − 1| − ln |y + 1| = 2 arctan(x) + c ⇒ ln | | = 2 arctan(x) + c
y+1
y−1
⇒| | = e(2 arctan(x)+c) = Ke(2 arctan(x))
y+1
⇒ y−1 = (y+1)Ke(2 arctan(x)) ⇒ y(1−Ke(2 arctan(x)) ) = (1+Ke(2 arctan(x)) )
1 + Ke(2 arctan(x))
⇒y=
1 − Ke(2 arctan(x))
avec K > 0.
126 Equations Différentielles
r2 + 1 = 0 ⇒ r = ±i.
2. y 00 + 2y 0 + y = e3x .
ESSM : y 00 + 2y 0 + y = 0 l’équation caractéristique associée
r2 + 2r + 1 = 0 ⇒ r1 = r2 = −1.
3. y 00 + 5y 0 + 6y = x2 + 1
r2 + 5r + 6 = 0 ⇒ r1 = −3, r2 = −2.
y (3) + 2y (2) + y 0 = 0.
00
x2 y + xy 0 + 2y = 0. (E)
Examens
Chapitre 13
Examens Algèbre
Sommaire
13.1 Examen Final 2011-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
13.2 Examen Final 2012-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
13.3 Rattrapage 2012-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
13.4 Examen Final 2013-2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
13.5 Rattrapage 2013-2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
13.6 Examen Final 2014-2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
13.7 Examen Final 2015-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
13.8 Rattrapage 2015-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
132 Examens Algèbre
Examen Final
0 1 −1
0 2 2 0 1 1
1 −1 3 −1
1. Soit la matrice A = 2 −1 3 −1 = 2 .
2 2
3 −3 1
3 −3 1 2 2 2
−1
Calculer le produit des matrices P AP .
2. Déduire de ce qui précède l’expression de An ; où n est un entier naturel.
a ≡ b[k] =⇒ an ≡ bn [k]
13.1. Examen Final 2011-2012 133
Solution
0 1 −1
1. det (P ) = −2 6= 0, alors P est inversible et P −1 existe.
1 1 1
t 2 2 2
1
P −1 = com(P ) = −1 1 1
det(P ) 2 2 2
−1 1 −1
2 2 2
1 0 0
Alors, P −1 AP = 0 −1 0 .
0 0 2
0 0 2n
(−1)n + 1 (−1)n+1 + 1 (−1)n+1 + 1
1
An = 1 − 2n 1 + 2n 1 − 2n .
2 n+1 n n n n n
(−1) +2 (−1) − 2 (−1) + 2
a ≡ b[k] ⇒ an ≡ bn [k]
an −bn = k.k 0 (an−1 +an−2 b+an−3 b2 +...+a2 bn−3 +abn−2 +bn−1 ) = kK.
Donc
k|(an − bn ) ⇒ an ≡ bn [k].
136 Examens Algèbre
Examen Final
0 −1 2
calculer det(A).
1 t
3. Calculer A−1 . ( On rappelle que A−1 = com(A))
det(A)
4. En déduire la solution du sysème :
x − 2y + z = 4
y − 2z = 16
2x − y = 12
Solution
Exercice-1 (10 points)
1 0 0 2 −1 0 2 −1 0
1. M.N = −1 1 0 0 32 −1 = −1 2 −1 .
2
0 −2 3 1 0 0 4
3 0 −1 2
2 −1 0
2. – Première méthode : det(A) = −1 2 −1 = 2.3 + 1.(−2) + 0 = 4.
0 −1 2
– Deuxième méthode :
On remarque que A = M.N , donc det(A) = det(M ).det(N ), or M et N
sont deux matrices triangulaires :
det(M ) = 1.1.1 = 1, det(N ) = 2. 23 . 43 = 4. Donc
1 2 3
3 1 1
3 2 1 4 2 4
−1 1 t −1 1 1 1
A = (com(P )) =⇒ A = 2 4 2 = 1 .
|A| 4 2 2
1 1 3
1 2 3 4 2 4
4.
x − 2y + z = 4
2x − y = 12 x 12
y − 2z = 16 ⇔ −x + 2y − z = −4 ⇒ A y = −4
2x − y = 12 −y + 2z = −16 x −16
Donc
3 1 1
x 12 4 2 4 12
−1 1 1
y = A −4 = 1 −4
2 2
1 1 3
x −16 4 2 4 16
138 Examens Algèbre
Alors
x 3
y = −6
x −11
f : R −→ R
x −→ f (x) = |x − 2| + 2x
(
x + 2 si x ≤ 2
f (x) =
3x − 2 si x ≥ 2
1. Soit x1 , x2 ∈ R,
• x1 ≤ 2 et x2 ≤ 2, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ x1 + 2 = x2 + 2 ⇒ x1 = x2 .
• x1 ≥ 2 et x2 ≥ 2, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ 3x1 − 2 = 3x2 − 2 ⇒ x1 = x2
• x1 ≤ 2 et x2 ≥ 2, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ x1 + 2 = 3x2 − 2 ⇒ x2 = 3x1 − 4.
C’est impossible d’avoir x2 = 3x1 − 4, en effet x1 ≥ 2 ⇒ 3x1 − 4 ≥ 2
et on a x1 ≤ 2.
• x1 ≥ 2 et x2 ≤ 2, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ x1 + 2 = 3x2 − 2 ⇒ x1 = 3x2 − 4,
comme dans le cas précédent, c’est impossible d’avoir x1 = 3x2 − 4 avec
x1 ≥ 2 et x2 ≤ 2.
En conclusion
f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ x1 = x2 .
2. Soit y ∈ R (
x + 2 si x ≤ 2
y = f (x) =
3x − 2 si x ≥ 2
On remarque que
(
x≤2⇒x+2≤4⇒y ≤4
x ≥ 2 ⇒ 3x − 2 ≥ 4 ⇒ y ≥ 4.
Donc, si y ≤ 4 ⇒ y = x + 2 ⇒ x = y − 2, (x ≤ 2).
Si y ≥ 4 ⇒ y = 3x − 2(⇒ x = y+2
3 ; (x ≥ 2).
x = y − 2 si y ≤ 4
Donc ∀x ∈ R, ∃x ∈ R, tel que y = f (x).
x = y+2
3 si y ≥ 4
Donc f est surjective.
13.2. Examen Final 2012-2013 139
3. (f ◦ f )(x)
Remarque : Il existe une autre méthode qui consiste à procéder comme suit :
f (x) + 2 si f (x) ≤ 2
(f ◦ f )(x) = f (f (x)) =
3f (x) − 2 si f (x) ≥ 2
x+4 si x ≤ 0
= 3x + 4 si 0 ≤ x ≤ 2
9x − 8 si x ≥ 2
Remarque : Il existe une autre méthode (plus longue ) qui consiste à montrer
que f ◦ f est injective et surjective ; dans ce cas :
(f ◦ f ) injective
(f ◦ f ) surjective . Alors (f ◦ f ) est bijective
140 Examens Algèbre
Rattrapage
Solution
Exercice-1 (10 points)
2. On a A = P DP −1 =⇒ D = P −1 AP. Ainsi
! ! ! !
1 1 4 2
3 3 5 5 2 1 1 0
D= 1
=
3 − 23 1
5
3
5 1 −1 0 25
3. u0 = 1 et v0 = 1, et
un = 4 un−1 + 2 vn−1
5 5 .......................(S)
1 3
vn = un−1 + vn−1
5 5
Le système (S) peut être mis sous forme matricielle
! ! ! ! !
4 2
un un−1 un−1 un−2
= 5
1
5
3
=A = A2 .
vn 5 5 vn−1 v n−1 vn−2
On obtient alors,
! ! !
un−1 u0 1
= An = An
vn−1 v0 1
A = P DP −1 =⇒ An = A.A....A = P DP −1 .P DP −1 ...P DP −1 = P Dn P −1 .
Donc
! ! !
1 1
2 1 1 0
An = P Dn P −1 = 2 n
3
1
3
1 −1 0 (5) 3 − 32
2
3 + 31 ( 25 )n 2
3 − 23 ( 25 )n
An = .
1
3 − 31 ( 25 )n 1
3 + 23 ( 25 )n
142 Examens Algèbre
Donc
! ! ! !
un n u0 un n u0
=A =⇒ lim = lim A .
vn v0 n→∞ vn n→∞ v0
1. (
2x + 2 si x < 0
g(x) =
−x + 2 si x ≥ 0
Pour montrer que g n’est pas injective, choisissons x1 < 0 et x2 ≥ 0
Ainsi ∀x ∈ R g(x) ≤ 2.
Soit (y > 2) par exemple
( y = 3, alors y = g(x) n’admet pas de solution.
3 = 2x + 2 < 2 si x < 0
En effet, 3 = g(x) =
3 = −x + 2 si x ≥ 0
(
x = 21 si x < 0
=⇒ (Absurde).
x = −1 si x ≥ 0
Donc g n’est pas surjective.
3. (
2x + 2 si x < 0
f (x) =
x + 2 si x ≥ 0
Pour l’injectivité :
Soient x1 , x2 ∈ R, f (x1 ) = f (x2 ).
13.3. Rattrapage 2012-2013 143
f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ x1 = x2 .
Surjectivité :
(
si x < 0 =⇒ f (x) = 2x + 2 < 2
si x ≥ 0 =⇒ f (x) = −x + 2 ≥ 2
Soit y ∈ R
(
y < 2, y = f (x) =⇒ y = 2x + 2 < 2 =⇒ x = y−2
2 <0
y ≥ 2, y = f (x) =⇒ y = −x + 2 =⇒ x = 2 − y ≥ 0
Ainsi (
y < 2, ∃x = y−2
2 tel que y = f (x)
y ≥ 2, ∃x = 2 − y tel que y = f (x)
Donc
∀y ∈ R, ∃x ∈ R tel que y = f (x)
4. (
2f (x) + 2 si f (x) < 0
(gof )(x) = g(f (x)) =
f (x) + 2 si f (x) ≥ 0
2(2x + 2) + 2 si x < −1
= −(2x + 2) + 2 si − 1 ≤ x < 0
−(x + 2) + 2 si x ≥ 0
Donc
4x + 6 si x < −1
(gof )(x) = −2x si − 1 ≤ x < 0
−x si x ≥ 0
144 Examens Algèbre
Examen Final
Exercice-1(07 points)
1 0 α
Soit α un paramètre réel on considère la matrice A = 0 α 1 .
α 1 0
1. Pour quelles valeurs du paramètre α, la matrice A est -elle inversible ?
2. Lorsque cela est possible, calculer A−1 ,
1 t
( On rappelle que A−1 = com(A)) où n est un entier naturel.
det(A)
y+z =4
3. En déduire la solution du système : 2x + 2y = 16
3x + 3z = 12
f : R2 → R g : R → R2
Solution
1 0 α
1. A = 0 α 1 , det(A) = −(1 + α3 ).
α 1 0
det(A) = 0 =⇒ −(1 + α3 ) = 0 =⇒ α3 = −1 =⇒ α = −1.
La matrice A est inversible SSI det(A) 6= 0, donc A est inversible SSI α 6=
−1.
3.
y+z =4
3x + 3z = 12 x+z =4
2x + 2y = 16 ⇒ y+z =4 ⇒ y+z =4
3x + 3z = 12 2x + 2y = 16 x+y =8
1 0 α x 4 x 4
⇔ 0 α 1 y = 4 ⇔ A y = 4 où α = 1
α 1 0 z 8 z 8
−1 1 −1
−1
Pour α = 1, A−1 = 1 −1 −1 . Et donc
2
−1 −1 1
x −1 1 −1 4 4
−1
y = 1 −1 −1 4 = 4
2
z −1 −1 1 8 0
Ainsi
x = 4, y = 4, z = 0.
13.4. Examen Final 2013-2014 147
f : R2 → R g : R → R2
g : R → R2
x → g(x) = (x2 , −x2 )
Alors, ∀x ∈ R (f ◦ g)(x) = 0.
4.
(f ◦ g) : R → R
x → (f ◦ g)(x) = 0
(f ◦ g) n’est ni injective ni surjective.
On peut toujours donner des contres exemples (f ◦ g)(1) = (f ◦ g)(13) = 0
mais 1 6= 13, de même y = 5 = (f ◦ g)(x) = 0 (impossible).
148 Examens Algèbre
Donc
(−1)2 +1 1−(−1)2 1−(−1)2
2 2 2
M2 = 1−22 1+22 1−22
, la formule est vérifiée pour n = 2.
2 2 2
22 −(−1)2 (−1)2 −22 22 +(−1)2
2 2 2
• On suppose que
(−1)n +1 1−(−1)n 1−(−1)n
2 2 2
Mn = 1−2n 1+2n 1−2n
,
2 2 2
2n −(−1)n (−1)n −2n 2n +(−1)n
2 2 2
Rattrapage
Exercice-1 (5 points)
Soit l’application f définie comme suit :
f : R −→ [3, +∞[
x −→ f (x) = |x + 3| + 5
1. f est-elle injective ?
2. f est-elle surjective ?
Exercice-2 (5 points)
Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, (n3 + 5n) est divisible par 6.
Solution
Exercice-1 (5 points)
Soit l’application f définie comme suit :
f : R −→ [3, +∞[
x −→ f (x) = |x + 3| + 5
1. Injectivité : il suffit de remarquer par exemple que pour x1 = 0 et x2 = −6
on a f (x1 ) = f (0) = 8 et f (x2 ) = f (−6) = 8
f (x1 ) = f (x2 ) mais x1 6= x2 , alors f n’est pas injective.
2. Surjectivité : il suffit de remarquer par exemple que y = 4 ∈ [3, ∞[, l’équa-
tion y = f (x) donne 4 = |x+3|+5, donc |x+3| = −1 ce qui est impossible,
donc f n’est pas surjective.
Exercice-2 (5 points)
Il faut montrer que
Examen Final
1 0 −1
1. La matrice A est-elle inversible ?
2. Calculer A3
3. En déduire que (I − A) est inversible et en déduire l’expression (I − A)−1 .
4. Retrouver (I − A)−1 par la méthode classique (en utilisant la comatrice).
Solution
Exercice-1 (07 points)
Soit la matrice
2 1 0
A = −3 −1 1
1 0 −1
−1 1 −3 1
1. det(A) = 2 − = 0. Donc A est n’est pas inversible
0 −1 1 −1
2.
2 1 0 2 1 0 1 1 1
A2 = A.A = −3 −1 1 −3 −1 1 = −2 −2 −2 .
1 0 −1 1 0 −1 1 1 1
0 0 0
Alors A3 = A2 .A = 0 0 0 .
0 0 0
0 0 1 1 0 −1 1 1 1
4 2 1
= −5 −2 −1 .
2 1 1
4.
1 0 0 2 1 0 −1 −1 0
I − A = 0 1 0 − −3 −1 1 = 3 2 −1
0 0 1 1 0 −1 −1 0 2
2 −1 3 −1
det(I − A) = − + = −4 + 5 = 1 6= 0, alors (I − A) est
0 2 −1 2
inversible.
13.6. Examen Final 2014-2015 153
4 −5 2 t
1
com(I − A) = 2 −2 1 , (I − A)−1 = com(I − A),
det(I − A)
1 −1 1
alors
4 2 1
(I − A)−1 = −5 −2 1
2 −1 1
1.
f : N −→ N
x −→ f (x) = 2x
154 Examens Algèbre
– Injectivité : Soient
f ◦ g : N −→ N et g ◦ f : N −→ N
injective.
Il faut remarquer que (f ◦ g) est toujours un nombre pair, si y = 3, alors
( (
y = x si x est pair 3 = x si x est pair
3 = (f ◦g)(x) ⇒ ⇒
y = x − 1 si x est impair 4 = x si x est impair
Examen Final
f : R −→ R
9
x −→ f (x) = x2 + 3x +
4
1. f est-elle injective ?
2. f est-elle surjective ?
Et soit l’application g définie comme suit :
9
x −→ g(x) = x2 + 3x +
4
1. g est-elle injective ?
2. g est-elle surjective ?
Exercice-2 (07 points)
Soit la matrice
1 1 1 1
1 −1 −1 −1
A=
1 −1 0 0
1 −1 0 3
1. Calculer det(A)
a a a a
a b b b
Soient a, b, c, d des réels donnés, soit la matrice B =
a b c c
a b c d
2. Calculer det(B).
13.7. Examen Final 2015-2016 157
x0 ≤ x1 ≤ ... ≤ xn ≤ 1.
Solution
f : R −→ R
9
x −→ f (x) = x2 + 3x +
4
1. Injectivité :
Soient x1 , x2 ∈ R,
9 9
f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ x21 + 3x1 + = x22 + 3x2 +
4 4
∆ = 4y ainsi ∆ ≥ 0 SSI y ≥ 0.
9
x −→ g(x) = x2 + 3x +
4
1. Injectivité :
Soient x1 , x2 ∈] − 2, +∞[,
2. Surjectivité :
Soit y ∈ R, y = g(x) ⇒ y = x2 + 3x + 49 ⇒ x2 + 3x + 94 − y = 0.
∆ = 4y ≥ 0,√(c’est le même calcul que celui de f , mais ici y ∈ [0, +∞[).
−3 − 4y −3 √
x1 = , x2 = + y
2 2
Reste à vérifier qu’au moins une des deux solutions est dans l’ensemble de
−3 √ −3
départ ] − 2, +∞[, en effet x2 = + y≥ > −2,
2 2
ainsi que x2 ∈] − 2, +∞[, donc g est surjective.
2.
a a a a
a b b b
B=
a b c c
a b c d
b b b a b b a b b a b b
det(B) = a b c c − a a c c + a a b c − a a b c .
b c d a c d a b d a b c
a b b
Remarquons que a b c = 0, car les deux premières colonnes sont liées
a b d
alors le déterminant vaut 0 .
Alors
Par suite
det(B) = a(d − c)(c − d)(b − a)
3.
(det(B) = 0) ⇒ (a = 0 ou d = c ou c = b ou a = b)
1
∃i ∈ {1, 2, ..., n} tel que |xi − xi−1 | ≤ .
n
1
∀i ∈ {1, 2, ..., n} tel que |xi − xi−1 | > .
n
13.7. Examen Final 2015-2016 161
Rattrapage
f : N −→ N
n −→ f (n) = n + (−1)n
1. f est-elle injective ?
2. f est-elle surjective ?
3. Calculer (f ◦ f )(n).
a2 1 b2
x0 ≤ x1 ≤ ... ≤ xn ≤ 1.
Solution
Exercice-1(08 points)
Soit l’application f définie comme suit :
f : N −→ N
(
n − 1 si n impair
n −→ f (n) =
n + 1 si n pair
1. Soient n1 , n2 ∈ N,
• 1er cas : n1 , n2 pairs ;
f (n1 ) = f (n2 ) ⇒ n1 + 1 = n2 + 1 ⇒ n1 = n2 .
f (n1 ) = f (n2 ) ⇒ n1 − 1 = n2 − 1 ⇒ n1 = n2 .
3. (f ◦ f )(n).
On commmence par observer que f ◦ f : N → N, (f ◦ f ) est bien définie.
( (
f (n) − 1 si f (n) impair n + 1 − 1 = n si n impair
(f ◦f )(n) = ⇒ f (n) =
f (n) + 1 si f (n) pair n − 1 + 1 = n si n pair
Ainsi (f ◦ f )(n) = n ∀n ∈ N.
Remarque : (f ◦ f ) = IN donc f est bijective (ce qu’on savait dejà) et
f −1 = f
Exercice-2 (07 points)
a, b ∈ R,
1 1 1
A= a 1 b
a2 1 b2
Pour que A soit inversible.
Examens d’Analyse
Sommaire
14.1 Examen Final 2012-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
14.2 Rattrapage 2012-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
14.3 Examen Final 2013-2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
14.4 Rattrapage 2013-2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
14.5 Examen Final 2014-2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
14.6 Examen Final 2015-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
14.7 Rattrapage 2015-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
168 Examens d’Analyse
Examen Final
Exercice-1 (5 points)
Soit a un réel tel que 0 < a < 1. On considère la suite (Un ) définie par U1 = a,
et pour tout n > 0,
n + Un
Un+1 = .
n+1
1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ , 0 < Un < 1.
2. Montrer que la suite (Un ) est croissante.
3. Montrer que pour tout n ∈ N∗ ,
Un − 1
Un+1 − 1 = .
n+1
4. Montrer que pour tout n ∈ N∗ ,
a−1
Un = 1 +
n!
5. Déduire la limite de (Un ).
Exercice-2 (3 points)
Calculer, si elles existent, les limites suivantes :
√
x−2 x sin(x) cos(x)
lim √ , lim , lim .
x→4 x+5−3 x→0 1 − cos(x) x→+∞ x
Exercice-3 (4 points)
Exercice-4 (4 points)
Exercice-5 (4 points)
Calculer les dérivées (et les simplifier si c’est possible) des fonctions
p
x 7→ f (x) = ln(x + x2 − 1), x > 1,
√
x →
7 f (x) = arctan( x), x > 0.
Bonne chance.
170 Examens d’Analyse
Solution
Exercice-1 (5 points)
Soit a un réel tel que 0 < a < 1. On considère la suite (Un ) définie
n + Un
∀n > 0, U1 = a, Un+1 = .
n+1
1. Montrons par récurrence que : ∀n ∈ N∗ , 0 < Un < 1.
– Vérification :Pour n = 1, on a 0 < U1 = a < 1, donc la propriété est vraie
au rang 1.
– Supposons que ∀n ∈ N∗ , 0 < Un < 1, et on démontre que
2.
n + Un n
∀n ∈ N∗ , Un+1 − Un = − Un = (1 − Un ) > 0,
n+1 n+1
car d’après la question (1) (∀n ∈ N∗ , Un < 1), et par suite (Un ) est croissante, on
en déduit que (Un ) est convergente (suite croissante et majorée)
Un − 1
3. Montrons par récurrence que ∀n ∈ N∗ , Un+1 − 1 = .
n+1
U1 − 1 a−1
– Vérification :Pour n = 1, on a U2 − 1 = = , d’autre part
2 2
U1 + 1 a+1 a−1
U2 = = ⇒ U2 − 1 = donc la propriété est vraie au
2 2 2
rang 1.
Un − 1
– Supposons que Un+1 − 1 = , et on démontre que
n+1
Un+1 − 1
∀n ∈ N∗ , Un+2 − 1 = ,
n+2
14.1. Examen Final 2012-2013 171
Un+1 + n + 1 Un+1 − 1 + n + 2
Un+2 = =
n+2 n+2
Un+1 − 1 Un+1 − 1
= + 1 ⇒ Un+2 − 1 =
n+2 n+2
ce qu’il fallait démontrer
Ainsi, si la propriété est vraie au rang n alors elle est vraie au rang n + 1.
alors
Un − 1
∀n ∈ N∗ , Un+1 − 1 = .
n+1
4. Montrons par récurrence que n ∈ N∗ , Un = 1 + a−1n!
a−1 a−1
– Vérification :Pour n = 1, on a U1 = 1 + = 1+ = a, donc la
1! 1
propriété est vraie au rang 1.
a−1
– Supposons que n ∈ N∗ , Un = 1 + , et on démontre que
n!
a−1
∀n ∈ N∗ , Un+1 = 1 + ,
(n + 1)!
soit n ∈ N∗ ,
Un + n Un − 1 + n + 1 Un − 1
Un+1 = = = +1
n+1 n+1 n+1
1 + a−1
n! − 1 a−1 a−1
=1+ =1+ =1+
n+1 n!(n + 1) (n + 1)!
ce qu’il fallait démontrer
Ainsi, si la propriété est vraie au rang n alors elle est vraie au rang n + 1.
alors
a−1
∀n ∈ N∗ , Un = 1 + .
n!
a−1 a−1
5. On en déduit que lim Un = lim 1 + = 1 + lim = 1.
n→∞ n→∞ n! n→∞ n!
Exercice-2 (3 points)
sin(x)
(car lim x = 1).
x→0
cos(x)
lim = 0.
x→+∞ x
1
produit d’une fonction bornée x 7→ cos(x) par une fonction x 7→ x qui tend vers 0
quand x tend vers +∞.
Exercice-3 (4 points)
sin(ax) sin(ax)
lim f (x) = lim = lim a = a.
x→0− x→0− x x→0 − ax
Si a = 2, la fonction f admet une limite finie en 0 et par suite elle est prolongeable
par continuité en 0 et ce prolongement a pour expression
sin(2x)
si x < 0
x
˜ =
f (x) 2 si x = 0
ln(1 + 2x)
si x > 0.
x
Exercice-4 (4 points)
f est définie et continue sur [−1, 1], en particulier elle est continue sur [0, 1],
de plus on a
π π
f (0) = arcsin(0) + arcsin(0) − =− <0
2 2
1 π π π π π
f (1) = arcsin(1) + arcsin( ) − = + − = > 0
2 2 2 6 2 6
14.1. Examen Final 2012-2013 173
i.e. f (0).f (1) < 0, donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires (T.V.I) il
existe au moins un réel c ∈ [0, 1] tel que f (c) = 0.
Exercice-5 (4 points)
Calculer les dérivées (et les simplifier si c’est possible) des fonctions
p
x 7→ f (x) = ln(x + x2 − 1), x > 1,
√
x →
7 f (x) = arctan( x), x > 0.
√
•x 7→ f (x) = ln(x + x2 − 1) est dérivable pour x > 1
(composée de fonctions dérivables : x 7→ ln x est dérivable sur R+∗ et x 7→ x +
√
x2 − 1 est dérivable pour x > 1 ) et
1 p
f 0 (x) = √ (x + x2 − 1)0
x + x2 − 1
1 x 1
= √ . 1+ √ =√ ,
x+ x −12 2
x −1 2
x −1
√
•x 7→ f (x) = arctan( x) est dérivable pour x > 0 (composée de fonctions
√
dérivables : x 7→ arctan(x) est dérivable sur R et x 7→ x est dérivable pour
1
x > 0), sachant que (arctan(y))0 = , ∀y ∈ R on obtient
1 + y2
1 √
f 0 (x) = √ 2 .( x)0
1 + ( x)
1 1 1
= √ 2. √ = √ .
1 + ( x) 2 x 2 x(1 + x)
174 Examens d’Analyse
Rattrapage
Exercice-1 (7 points)
On considère la suite (Un ) définie par
U0 = 2,
2
Un+1 = Un + 3 , ∀n ∈ N.
2Un
√
1. Montrer que pour tout n ∈ N, Un > 3.
2. Montrer que la suite (Un )n est décroissante.
3. En déduire que (Un )n est convergente et déterminer sa limite.
Exercice-2 (5 points)
Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (x) = arctan(x) + arcsin( x2 ) − π4 . L’équa-
tion f (x) = 0 admet-elle une solution dans [0, 1] ?
Exercice-3 (8 points)
I. Etudier la dérivabilité de la fonction f : R → R définie par
sin(x) si x < 0
f (x) = x si 0 ≤ x ≤ 1
1
si x > 1.
x
II. Calculer les dérivées (et les simplifier si c’est possible) des fonctions
2 + cos(x)
x 7→ f (x) = ln ,
2 − cos(x)
x
x 7→ f (x) = arcsin √ .
x2 + 1
14.2. Rattrapage 2012-2013 175
Solution
Exercice-1 (7 points)
On considère la suite (Un )n définie par
U0 = 2,
2
Un+1 = Un + 3 , ∀n ∈ N.
2Un
√
1. Démonstration par récurrence : ∀n ∈ N, Un > 3. (Pn )
√
• Vérification : n = 0, U0 = 2 > 3, Vraie
√
• On suppose que (Pn ) est vraie, alors U√
n > 3 √
√ Un2 + 3 − 2 3Un (Un − 3)2
On calcule Un+1 − 3 = = > 0,
√ 2Un 2Un
alors ∀n ∈ N, Un+1 > 3.
√
On en déduit que :∀n ∈ N, Un > 3.
√ √
Un2 + 3 Un2 + 3 − 2Un2 −Un2 + 3 ( 3 + Un )( 3 − Un )
2. Un+1 −Un = −Un = = = ,
2Un 2Un 2Un 2Un
on étudie le signe de −Un2 + 3 :
√
Comme Un > 3, on en déduit que Un+1 − Un < 0, et par suite (Un ) est
décroissante.
√
3. • Puisque (Un ) est décroissante et minorée par 3 alors (Un ) est conver-
gente.
2 2
• lim Un = lim Un+1 = l, alors lim U2U n +3
n
= l 2l+3 = l ⇒ 2l2 =
n→∞ n→∞ √ n→∞ √ √
l2 + 3 ⇒ l2 = 3 ⇒ l = 3 ou l = − 3( réfusé car Un > 3), alors
√
l = 3.
Exercice-2 (5 points)
Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (x) = arctan(x) + arcsin( x2 ) − π4 .
f est continue sur [0, 1] c’est la somme de deux fonctions continues et f (0) =
arctan(0) + arcsin(0) − π4 = − π4 < 0, f (1) = arctan(1) + arcsin( 12 ) − π4 =
π π π π
4 + 6 − 4 = 6 > 0, alors puisque f (0)f (1) < 0 alors d’après le théoreme des
valeurs intermédiaires, il existe au moins x0 ∈ [0, 1] tel que f (x0 ) = 0.
176 Examens d’Analyse
Exercice-3 (8 points)
I. Soit la fonction f : R → R définie par
sin(x) si x < 0
f (x) = x si 0 ≤ x ≤ 1
1
si x > 1.
x
Etude de la dérivabilité : il est clair que f est continue sur R, f est dérivable sur
R\{0, 1}
f (x) − f (0) sin(x)
• Etude de la dérivabilité en 0 : lim = lim =1
x→0− x x→0− x
f (x) − f (0) x
lim = lim = 1.
x→0 + x x→0 x +
1
f 0 (x) = .
x2 + 1
14.3. Examen Final 2013-2014 177
Examen Final
∀x ∈ R, f (x) = f (2x)
Solution
Exercice-1 (10 points)
∀x ∈ R, f (x) = f (2x)
f (x) = f (2x)
x
pour tout x dans R, donc cette égalité reste vraie si l’on remplace x par 2 on
obtient alors x x
f =f 2
2 2
ce qui donne que x
f = f (x)
2
ainsi notre propriété est démontrée pour n = 1.
On pose l’hypothèse de récurrence
x
f (x) = f
2n
et il faut montrer que x
f (x) = f
2n+1
en effet, comme x
f = f (x)
2
180 Examens d’Analyse
x
on remplace x par et on obtient
2n
1 x x
f = f
2 2n 2n
soit x x
f = f
2n+1 2n
or par l’hypothèse de récurrence
x
f (x) = f n
2
donc x
f n+1 = f (x)
2
en conclusion ∀x ∈ R et ∀n ∈ N
x
f (x) = f n .
2
2. Pour x ∈ R∗ (fixé) et pour n ∈ N on pose un = x
2n , d’un côté
lim un = 0
n→+∞
donc
lim f (un ) = f (0).
n→+∞
3. Récapitulons ce que l’on a déjà montré :
∀x ∈ R et ∀n ∈ N x
f (x) = f ,
2n
et x
lim f = f (0).
n→+∞ 2n
En combinant ces deux résultats
x
lim f (x) = lim f = f (0)
n→+∞ n→+∞ 2n
or
lim f (x) = f (x)
n→+∞
donc ∀x ∈ R
f (x) = f (0)
f est bien une fonction constante identiquement égale à f (0).
14.3. Examen Final 2013-2014 181
(1 + x1 )x e1
= lim = lim = 0.
x→+∞ x x→+∞ x
182 Examens d’Analyse
Rattrapage
Solution
Exercice-1 (07 points)
Soit la suite (un )n définie par
(
u0 = 21 ,
2
un+1 = u2n + 9 , ∀n ∈ N.
2 1 2
l = l2 + ⇒ l = ou l = la limite est unique.
9 3 3
Reprenons depuis le début que ∀n ∈ N, 13 < un < 23 , et aussi (un )n est
décroissante avec u0 = 21 .
Donc la limite ne peut pas etre 32 , et par suite l = 23 (réfusée).
Alors lim un = 13 .
n→+∞
Examen Final
Soit f une fonction deux fois dérivable sur l’intervalle [a, b], telle que f (a) =
f (b) = 0 et pour tout x ∈]a, b[ on a f 00 (x) ≤ 0. Montrer que
Solution
q q
1 1
2n + n 4 + n2 2+ 4+ n2
= lim q = lim q = 2.
n→∞ n→∞
n + n 1 + n12 1+ 1+ 1
n2
1 1
Ainsi, wn = ⇒ lim wn = lim = 21 , alors
vn n→∞ n→∞ vn
1
lim wn = .
n→∞ 2
2n + 1 2n + 1
n 2
≤ wn ≤ n 2
3n + n 3n + 1
14.5. Examen Final 2014-2015 187
En passant à la limite
2n + 1 2n + 1
lim n ≤ lim wn ≤ lim n 2
n→∞ 3n2 + n n→∞ n→∞ 3n + 1
2 2
⇔ ≤ lim wn ≤ .
3 n→∞ 3
Par le théorème des trois suites (gendarmes, encadrement), on peut conclure
que lim wn = 23 .
n→∞
ax + b
g(x) =
cx + d
En effet
0
(g(x))(n+1) = [(g(x))(n) ]0 = (ad − cb)[(−1)n−1 n!(cx + d)−(n+1) cn−1 ]
Et par suite,
f une fonction continue sur l’intervalle [a, b] (car elle est dérivable), et f est
dérivable sur ]a, b[ et f (a) = f (b) = 0, alors d’après le théorème de Rolle, on peut
conclure que
∃c ∈]a, b[, tel que f 0 (c) = 0.
D’un autre côté l’hypothèse ∀x ∈]a, b[, tel que f 00 (x) ≤ 0, nous indique que f 0 est
décroissante, ce qui nous permet de dire que :
Soit x ∈]a, c], x ≤ c ⇒ f 0 (x) ≥ f 0 (c) ⇒ f 0 (x) ≥ 0.
Soit x ∈ [c, b[, x ≥ c ⇒ f 0 (x) ≤ f 0 (c) ⇒ f 0 (x) ≤ 0.
Donc f est croissante sur ]a, c] (car f 0 (x) ≥ 0).
f est décroissante sur [c, b[ (car f 0 (x) ≤ 0).
Si x ∈]a, c], x > a ⇒ f (x) ≥ f (a) = 0 ⇒ f (x) ≥ 0.
Si x ∈ [c, b[, x < b ⇒ f (x) ≥ f (b) = 0 ⇒ f (x) ≥ 0.
Ainsi
∀x ∈ [a, b], f (x) ≥ 0.
14.6. Examen Final 2015-2016 189
Examen Final
Exercice-1(06 points)
Soit a ∈ IR+
∗ , on considère la suite un n∈N
définie par :
1 a
un+1 = un + ,
2 un
et on note vn n
la suite définie par :
√
un − a
vn = √ .
un + a
190 Examens d’Analyse
√
3. Exprimer un en fonction de vn et montrer que lim un = a.
n→+∞
4. Calculer les deux premiers termes de la suite vn n
, pour u0 = 1 et a = 2.
14.6. Examen Final 2015-2016 191
Solution
√
x−α 1 1
= lim √ √ √ +√ =√
x→α+ x + α( x + α) x+α 2α
x2 + 2|x|
2. lim =
x→0 x
x2 + 2x
• lim = lim x + 2 = 2.
x→0+ x x→0+
2
x − 2x
• lim = lim x − 2 = −2.
x→0− x x→0−
(x + 5)x−2 x + 5 x 1
3. lim = lim
x→+∞ (x + 1)x+1 x→+∞ x + 1 (x + 1)(x + 5)2
x
5
x(1 + ) 1
= lim
x = 0.
x→+∞ 1 (x + 1)(x + 5)2
x(1 + )
x
x−α −α
1. • lim 2
=
x→0+4x + 4 4
1 −1
• lim βx − =
x→0− 4 4
−α −1
Pour que f soit prolongeable par continuité en 0, il faut que = donc
4 4
α = 1.
192 Examens d’Analyse
Soit a ∈ IR+
∗ , on considère la suite un n∈N
définie par :
1 a
un+1 = un + ,
2 un
et on note vn n∈N
la suite définie par :
√
un − a
vn = √ .
un + a
1. Raisonnement par récurrence que : , pour tout entier n, vn+1 = vn2 (Pn )
• Vérification : n = 0, v1 = v02
• Hypothèse de récurrence : (Pn ).
• Résultat (Pn+1 ).
2. – pour tout entier n, vn = (v0 )2n . √
un − a un u
– |v0 | < 1, (par définition |vn | = | √ |< √ < n = 1).
un + a un + a un
– lim vn = lim (v0 )2n = 0, (car |v0 | < 1).
n→∞ n→∞
14.6. Examen Final 2015-2016 193
√
a(vn + 1)
3. • pour tout entier n, un = .
√ 1 − vn
a(vn + 1) √
• lim un = lim = a ( car lim vn = 0)
n→∞ n→∞ 1 − vn n→∞
√ √
1− 2 3−2 2
4. v0 = √ , v1 = √ .
1+ 2 3+2 2
194 Examens d’Analyse
Rattrapage
Exercice-1 (6 points)
Calculer les dérivées (et les simplifier si c’est possible) des fonctions suivantes :
1. f1 (x) = (1 + x1 )x
√
2. f2 (x) = x2 ln(x + 1 + x2 )
√
3. f3 (x) = arctan( 1 − x)
√
4. f4 (x) = cos3 ( 1 − x)
Exercice-2 (6 points)
Donner l’expression de la dérivée nième de la fonction suivante :
Etant donné les nombres a et b vérifiant 0 < a < b, on considère les deux
suites :
p Un−1 + Vn−1
Un = Un−1 Vn−1 et Vn = avec U0 = a et V0 = b.
2
Montrer que ces deux suites convergent et admettent une même limite.
14.7. Rattrapage 2015-2016 195
Solution
Exercice-1 (06 points)
Où a, b et α sont des nombres réels non nuls. f est dérivable sur ] − ab , +∞[
αa
f 0 (x) =
ax + b
−αa2
f 00 (x) =
(ax + b)2
2αa3
f (3) (x) =
(ax + b)3
−2.3.αa3
f (4) (x) =
(ax + b)4
.
.
.
an n!(−1)n α
f (n+1) (x) = , ∀n ∈ N.....(Pn )
(ax + b)n+1
Formule qu’il est nécessaire de démontrer par récurrence :
196 Examens d’Analyse
αa
• Vérification : n = 0, f 0 (x) = Vraie
ax + b
• Hypothèse de récurrence : (Pn ).
an+1 (n + 1)!(−1)n+1 α
• Résultat f (n+2) (x) = ∀n ∈ N..... (Pn+1 ).
(ax + b)n+2
En effet
an n!(−1)n α 0 an n!(−1)n α
f (n+2) (x) = [f (n+1) (x)]0 = [ ] = −(n + 1)a
(ax + b)n+1 (ax + b)n+2
an+1 (n + 1)!(−1)n+1 α
=
(ax + b)n+2
Et par suite,
an n!(−1)n α
∀n ∈ N f (n+1) (x) = .
(ax + b)n+1
Etant donné les nombres a et b vérifiant 0 < a < b, on considère les deux
suites :
p Un−1 + Vn−1
Un = Un−1 Vn−1 et Vn = avec U0 = a et V0 = b.
2
Montrer que ces deux suites convergent et admettent une même limite.
Examens d’Outils
Mathématiques
Sommaire
15.1 Examen Final 2011-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
15.2 Examen Final 2012-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
15.3 Rattrapage 2012-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
15.4 Examen Final 2013-2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
15.5 Rattrapage 2013-2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
15.6 Examen Final 2014-2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
15.7 Examen Final 2015-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
15.8 Rattrapage 2015-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228
200 Examens d’Outils Mathématiques
Examen Final
2. On suppose que λ > 0, trouver toutes les solutions non nulles de l’équation
y 00 + λy = 0.
Solution
Exercice-1 (06 points)
où a, b et α sont des nombres réels non nuls. f est dérivable sur ] − 1, +∞[
1
f 0 (x) =
x+1
−1
f 00 (x) =
(x + 1)2
2
f (3) (x) =
(x + 1)3
−2.3
f (4) (x) =
(x + 1)4
.
n!(−1)n
f (n+1) (x) = , ∀n ∈ N.....(Pn ).
(x + 1)n+1
Formule qu’il est nécessaire de démontrer par récurrence :
1
• Vérification : n = 0, f 0 (x) = Vraie
x+1
• Hypothèse de récurrence : (Pn ).
(n + 1)!(−1)n+1
• Résultat f (n+2) (x) = ∀n ∈ N..... (Pn+1 ).
(x + 1)n+2
En effet
n!(−1)n 0
f (n+2) (x) = [f (n+1) (x)]0 = [ ]
(x + 1)n+1
n!(−1)n (n + 1)!(−1)n+1
= −(n + 1) =
(x + 1)n+2 (x + 1)n+2
Et par suite,
n!(−1)n
∀n ∈ N f (n+1) (x) = .
(x + 1)n+1
202 Examens d’Outils Mathématiques
Z 1 3
x−1 2 (2x + 1) − 2
Z
1. I1 = dx = dx
x2 + x + 3 x2 + x + 3
Z Z
1 2x + 1 1 3
= 2
dx − 2
dx
2 x +x+3 2 x +x+3
Z
1 2 3 1
= ln |x + x + 3| − 2
dx,
2 2 x +x+3
Z Z Z
1 1 4 1
2
dx = 2x+1 2 11 dx = 2x+1 dx,
x +x+3 ( 2 ) + 4 11 ( √11 )2 + 1
on pose t = 2x+1
√ ,
11
Z
2 2 2x + 1
√ dt = √ arctan( √ ) + c, donc
2
11(t + 1) 11 11
1 3 2x + 1
I1 = ln |x2 + x + 3| − √ arctan( √ ) + c, c ∈ IR.
2 11 11
Z
1
2. I2 = dx,
x2 − 6x + 5
1 1 1 1 1 1
on a, = + − .
x2 − 6x + 5 (x − 5)(x − 1) 4 x − 5 4 x − 1
Alors Z Z
1 1 1 1
I2 = dx − dx
4 x−5 4 x−1
1 1
= ln |x − 5| − ln |x − 1| + c.
4 4
Exercice-03(07 points)
1. Soit α ∈ R, y 00 + αy = 0
L’équation caractéristique r2 + α = 0 =⇒ r2 = α.
√ √
• 1er cas :α < 0, deux solutions réelles : r1 = −α, r2 = − −α, alors
√ √
−αx
y = c1 e + c2 e− −αx
.
y = (c1 + c2 x).
15.1. Examen Final 2011-2012 203
√ √
y = c1 cos( λx) + c2 sin( λx).
( ( √ √
y(0) = 0 c1 cos( λ0) + c2 sin( λ0) = 0
⇒ √ √
y(π) = 0 c1 cos( λπ) + c2 sin( λπ) = 0
(
c1 = 0
⇒ √
c2 sin( λπ) = 0
√
La deuxième équation donne c2 = 0, ou sin( λπ) = 0 ;
Examen Final
1+i
1. Calculer les racines carrées de z = √ .
2
9π 9π
2. En déduire les valeurs de cos( ) et sin( ).
8 8
Solution
Exercice-1 (06 points)
ex + e−x ex − e−x
• f (x) = cosh(x) = ⇒ f (0) = 1, f 0 (x) = sinh(x) = ⇒
2 2
f 0 (0) = 0.
ex + e−x
• f 00 (x) = cosh(x) = ⇒ f 00 (0) = 1, f (3) (x) = sinh(x) =
2
ex − e−x
⇒ f (3) (0) = 0.
2
ex + e−x
• f (4) (x) = cosh(x) = ⇒ f (4) (0) = 1, f (5) (x) = sinh(x) =
2
ex − e−x
⇒ f (5) (0) = 0.
2
ex + e−x
• f (6) (x) = cosh(x) = ⇒ f (6) (0) = 1, f (7) (x) = sinh(x).
2
ex + e−x x2 x4 x6 x7
f (x) = cosh(x) = =1+ + + + sinh(θx), 0 < θ < 1
2 2! 4! 6! 7!
2 4 x6 x7
f (x) − (1 + x2 + x24 ) 6! + 7! sinh(θx) 1 1
lim 6
= lim 6
= = .
x→0 7x x→0 7x 7.6! 7!
Exercice-2 (04 points)
1+i
1. Les racines carrées de z = √
2
s √
1+ 2
x=± √
2 2 √1
x −y = 2
s √2 2
1 + i
(x + iy)2 = √ ⇒ x2 + y 2 = 1 ⇒ 2−1
2
2xy = √1
y=± √
2
2 2
1
2xy = √2
1
alors θ = donc z = ei 4
sin(θ) = 2√ 4
206 Examens d’Outils Mathématiques
9π π π π
Et comme (ei 8 )2 = ei( 4 +2π) = ei 4 , donc ei 8 est une racine carrée de z
9π 9π 9π
ei 8 = cos( ) + i sin( )
8 8
Comme cos( 9π 9π
8 ) < 0 et sin( 8 ) < 0 alors
s √ s√
i 9π 1+ 2 2−1
e 8 =− √ −i √
2 2 2 2
On en déduit que
s √ s√
9π 1+ 2 9π 2−1
cos( ) = − √ , sin( ) = − √ .
8 2 2 8 2 2
Z 1 3
x−1 2 (2x + 1) − 2
Z
1. I1 = dx = dx
x2 + x + 3 x2 + x + 3
Z Z
1 2x + 1 1 3
= dx − dx
2 x2 + x + 3 2 x2 + x + 3
Z
1 2 3 1
= ln |x + x + 3| − dx,
2 2 x2 + x + 3
Z Z Z
1 1 4 1
et dx = 2x+1 2 11 dx = 2x+1 dx,
x2 + x + 3 ( 2 ) + 4 11 ( 11 )2 + 1
√
2x+1
on pose t = √ ,
11
Z Z
1 2 2 2x + 1
2
dx = √ dt = √ arctan( √ ) + c,
x +x+3 2
11(t + 1) 11 11
donc
1 3 2x + 1
I1 = ln |x2 + x + 3| − √ arctan( √ ) + c.
2 11 11
Z
1
2. I2 = dx, on pose t = tan( x2 ) alors dx = 2dt
t2 +1
, sin(x) = 2t
t2 +1
,
sin(x)
Z Z
1 2dt dt
donc, I2 = 2t t2 + 1 = , et par suite
t2 +1
t
x
I2 = ln |t| + c = ln | tan( )| + c.
2
1 √
Z p
3. I3 = x3 4 − x2 dx = 0, car f (x) = x3 4 − x2 est définie sur [−1, 1]
−1
et elle est impaire.
15.2. Examen Final 2012-2013 207
1. y 00 + 2y 0 + y = e−3x
On commence par la résolution de l’équation sans second membre
y 00 + 2y 0 + y = 0,
Rattrapage
Z 6 − iZ 3 − 1 − i = 0.
y 00 + ω 2 y = x.
15.3. Rattrapage 2012-2013 209
Solution
Exercice-1 (06 points)
Pour résoudre l’équation
Z 6 − iZ 3 − 1 − i = 0,
w2 − iw − 1 − i = 0.
∆ = (2 + i)2 , ainsi
Z 6 − iZ 3 − 1 − i = 0.
alors,
√ π
|w1 |3 = 2 et arg(w13 ) = + 2kπ, ∀k ∈ Z,
4
1 π 2kπ
donc |w1 | = 2 6 , et arg(w1 ) = + , k = 0, 1, 2
12 3
1 π 1 3π 1 17π
z1 = 2 6 ei 12 , z2 = 2 6 ei 4 , z3 = 2 6 ei 12 .
D’autre part,
π 2kπ
Z 3 = −1 = eiπ alors |z|3 = 1, arg(z) = + , k = 0, 1, 2
3 3
π 5π
z4 = ei 3 , z5 = eiπ = −1, z6 = ei 3 .
E = {z1 , z2 , z3 , z4 , z5 , z6 }.
210 Examens d’Outils Mathématiques
Soit m, n ∈ N∗ ;
Z 1
I= xm (1 − x)n dx
0
1 1
(1 − x)n+1 1
Z Z
m m
I = −xm xm−1 (1−x)n+1 dx = xm−1 (1−x)n+1 dx.
+
0 n+1
n+1 0 n+1 0
Une deuxième intégration par parties f (x) = xm−1 → f 0 (x) = mxm−2 donc
n+2
g 0 (x) = (1 − x)n+1 → g(x) = − (1−x)
n+2 .
On obtient alors,
1
(1 − x)n+2 1 m − 1
Z
m h i
I= − xm−1 0
+ xm−2 (1 − x)n+2 dx
n+1 n+2 n+2 0
On aura alors
1
m(m − 1)
Z
I= xm−2 (1 − x)n+2 dx.
(n + 1)(n + 2) 0
1
m(m − 1)(m − 2)...2.1
Z
I= (1 − x)n+m dx
(n + 1)(n + 2)...(n + m) 0
y 00 + ω 2 y = x
1. Si ω = 0, alors l’équation
15.3. Rattrapage 2012-2013 211
1
y(x) = x3 + c2 x + c1 , c1 , c2 ∈ R.
6
2. Si ω 6= 0,
– On commence par la résolution de l’équation sans second membre
y 00 + ω 2 y = 0
y0 = c1 cos(|ω|x) + c2 sin(|ω|x).
Il est facile de remarquer que y∗ = ω12 x est une solution particulière (sans
utiliser la méthode de la variation de la constante), ainsi
1
y = y0 + y∗ ⇒ y = c1 cos(|ω|x) + c2 sin(|ω|x) + x c1 , c2 ∈ R.
ω2
212 Examens d’Outils Mathématiques
Examen Final
y 00 + 3y 0 + 2y = e−x .
y(0) = y 0 (0) = 0.
Z 2n + Z n + 1 = 0.
15.4. Examen Final 2013-2014 213
Solution
Exercice-1 (06 points)
1.
y 00 + 3y 0 + 2y = e−x .
– On commence par la résolution de l’équation sans second membre
y 00 + 3y 0 + 2y = 0
2x+1
On pose t = √ ,
19
Z
2 2 2x + 1
J= √ dt = √ arctan( √ ) + c.
2
19(t + 1) 19 19
3 5 2x + 1
Alors I1 =ln |x2 + x + 5| − √ arctan( √ ) + c.
2 19 19
Z Z
x 1 2x
2. I2 = dx = dx, on pose t = x2 ⇒ dt = 2xdx.
x4 + 4 2 x4 + 4 Z Z
1 dt 1 dt
A l’aide d’intégration par parties : I2 = 2 2
⇒ t ,
t +4 8 ( 2 )2 + 1
on pose u = 2t ⇒ du = 21 dx.
Z
1 du 1
I2 = 2
⇒ I2 = arctan(u) + c.
4 u +1 4
Alors
1 x2
I2 = arctan( ) + c.
4 2
Z
3. I3 = (ln(x))2 dx. en utilisant la fomule d’intégration par parties : on pose
f (x) = (ln(x))2 → f 0 (x) = 2 ln(x) 0
x et g (x) = 1 → Z g(x) = x
Z
ln(x)
I3 = x(ln(x))2 − 2 xdx = x(ln(x))2 − 2 ln(x)dx. En utilisant
x
une autre fois l’intégration par parties,
Z on trouve :
2
I3 = x(ln(x)) − 2 x ln(x) − dx + c. Alors
I3 = x(ln(x))2 − 2x ln(x) + 2x + c, c ∈ R.
15.4. Examen Final 2013-2014 215
Z 2n + Z n + 1 = 0
z 2 + z + 1 = 0, ∆ = −3, ainsi
√ √
−1 3 −1 − 3
z1 = + i, z2 = + i sont des solutions de l’équation z 2 +z+1 = 0.
2 2 2 2
pour obtenir les solutions de l’équation
Z 2n + Z n + 1 = 0
Rattrapage
Exercice-1 (07 points)
2x − 3
Z
I= √ dx.
4x − x2
2y(y 0 )2 + y 2 (y 00 + y 0 ) + y 3 = 0.
15.5. Rattrapage 2013-2014 217
Solution
Exercice-1 (07 points)
∀n ∈ N, n > 2
(z − 1)n
(z − 1)n = (z + 1)n ⇔ = 1.
(z + 1)n
(On observe que z = −1 n’est pas une solution donc on peut diviser par z + 1).
z−1 n
⇔( ) = 1 racine nième de 1.
z+1
z−1 2ikπ
⇔ =e n , k = 0, 1, ..., n − 1,
z+1
2ikπ
⇔ (z − 1) = (z + 1)e n k = 0, 1, ..., n − 1
2ikπ 2ikπ
⇔ z(1 − e n )=1+e n k = 0, 1, ..., n − 1
2ikπ
1+e n
⇔z= 2ikπ k = 1, ..., n − 1,
1−e n
2ikπ 2ikπ
(pour k = 0, e n = 1 et 1 − e n = 0 donc on enleve le k = 0). (On observe
aussi que z = 1 n’est pas une solution de (z − 1)n = (z + 1)n ).
L’ensembles des solutions est donné par
( 2ikπ
)
1+e n
S= 2ikπ , k = 1, ..., n − 1 .
1−e n
2x − 3 2x − 4 + 1
Z Z
I= √ dx = √ dx
4x − x 2 4x − x2
2x − 4 + 1
Z Z
1
= √ dx + √ dx
4x − x 2 4x − x2
−2x + 4
Z Z
1
=− √ dx + √ dx
4x − x 2 4 − 4 + 4x − x2
Z Z
2 − 21 1
= − (4 − 2x)(4x − x ) dx + p dx
4 − (x − 2)2
Z
p
2
1 1
= −2 4x − x + q dx
2 1 − ( x−2 ) 2
2
218 Examens d’Outils Mathématiques
x−2 dx
On pose u = ⇒ du = .Alors
2 2
Z
p
2
1
I = −2 4x − x + √ dx
1 − u2
p
= −2 4x − x2 + arcsin(u) + c, c ∈ R.
Donc p x−2
I = −24x − x2 + arcsin( ) + c. c∈R
2
Exercice-3 (07 points)
2y(y 0 )2 + y 2 (y 00 + y 0 ) + y 3 = 0
1 1
y = 0 est une solution, pour y 6= 0, posons u = y ⇒y= u
1 u0 u00 u2 + 2u02 u
y= ⇒ y 0 = 2 ⇒ y 00 = .
u u u4
On remplace dans l’équation, on obtient
u02 u02
2 + u00 − 2 + u0 + u = 0.
u u
Ce qui donne l’équation linéaire sans second membre :
u00 + u0 + u = 0
2 2
√ caractéristique√: r + r + 1 = 0 alors ∆ = 3i , et par suite r1 =
l’équation
1 3 1 3
− − i, r2 = − + i, alors
2 2 2 2
√ √
3 3 1
u = (c1 cos( x)+c2 sin( x))e− 2 x , c1 , c2 ∈ R ( qui ne s’annulant pas en même temps)
2 2
1
Comme y = , alors
u
1
e2x
y= √ √ .
3 3
c1 cos( 2 x) + c2 sin( 2 x)
15.6. Examen Final 2014-2015 219
Examen Final
y 0 + 9y = x.
y 00 + 9y = 0.
Solution
Exercice-1 (06 points)
y0 = c1 cos(3x) + c2 sin(3x), c1 , c2 ∈ R.
2x + 1
On pose t = √ ,
19
Z
2 2 2x + 1
J= √ dt = √ arctan( √ ) + c.
2
19(t + 1) 19 19
15.6. Examen Final 2014-2015 221
Alors
−3 5 2x + 1
I1 = ln |x2 + x + 5| + √ arctan( √ ) + c.
2 19 19
Z
2. I2 = (x2 + 1) arctan(x)dx
A l’aide d’intégration par parties :
1 3
3x +x
Z Z
2 1 3
I2 = (x + 1) arctan(x)dx = ( x + x) arctan(x) − dx
3 1 + x2
Il faut observer que
1 3
3x+x 1 x3 + 3x 1 x3 + x + 2x 1 2x
2
= 2
= 2
= (x + )
1+x 3 1+x 3 1+x 3 1 + x2
(On peut faire une division Euclidienne). Alors
1 1 1
I2 = ( x3 + x) arctan(x) − x2 − ln(x2 + 1) + c, c ∈ R.
3 6 3
r
1−x
Z
1
3. I3 = dx. On supposera que l’expression à intégrer est bien
1−x 1+x
définie x ∈] − 1, 1[, on pose
r
1−x 1 − y2 −4y
y= ⇒x= 2
⇒ dx = dy.
1+x 1+y (1 + y 2 )2
1 1 + y2
En remarquant que = donc,
1+x 2y 2 Z
1 + y2 −4y
Z
dy
I3 = 2
y 2 2
dy = −2 = −2 arctan(y) + c
2y (1 + y ) 1 + y2
r
1−x
I3 = −2 arctan( ) + c.
1+x
Considérons la fonction
f (x) = 1 + x + x2 + ... + xn .
Donc
f 0 (x) = 1 + 2x + 3x2 + ... + nxn−1 .
1 − xn+1
f (x) = 1 + x + x2 + ... + xn =
1−x
Utilisons cette formule pour calculer f 0
−(n + 1)αn (1 − α) + (1 − α) n
S= = .
(1 − α)2 α−1
Ainsi
n
S = 1 + 2α + 3α2 + ... + nαn−1 = .
α−1
Remarque : cette formule est valable si αn = 1 et α 6= 1.
15.7. Examen Final 2015-2016 223
Examen Final
Z 6n − iZ 3n − 1 − i = 0.
x−1
Z
1. I1 = dx.
x2
+x+3
(arctan(x))2
Z
2. I2 = dx.
x2 + 1
√
x−1
Z
3. I3 = dx.
x
y(e) = 3.
224 Examens d’Outils Mathématiques
Solution
Exercice-1 (05 points)
Soit n ∈ N∗ fixé, pour résoudre l’équation
Z 6n − iZ 3n − 1 − i = 0.
w2 − iw − 1 − i = 0, ∆ = (2 + i)2 , ainsi
Z 6n − iZ 3n − 1 − i = 0.
π 2kπ
• Z 3n = −1 = eiπ alors |z|3n = 1, arg(z) = + , k = 0, 1, ..., 3n − 1,
3n 3n
π π(6n−1)
z00 = ei 3n , z10 = −1, ..., z3n−1
0 = ei 3n .
Z 1 3
x−1 2 (2x + 1) − 2
Z
1. I1 = dx = dx
x2 + x + 3 x2 + x + 3
Z Z
1 2x + 1 1 3
= 2
dx − 2
dx
2 x +x+3 2 x +x+3
Z
1 2 3 1
= ln |x + x + 3| − 2
dx,
2 2 x +x+3
15.7. Examen Final 2015-2016 225
Z Z Z
1 1 4 1
et dx = 2x+1 2 11 dx = dx,
2
x +x+3 ( 2 ) + 4
11 ( 2x+1
√ )2
11
+1
on pose t = 2x+1
√ ,
11
Z
2 2 2x + 1
√ dt = √ arctan( √ ) + c, donc
2
11(t + 1) 11 11
1 3 2x + 1
I3 = ln |x2 + x + 3| − √ arctan( √ ) + c.
2 11 11
(arctan(x))2
Z
dx
2. I2 = 2
dx, on pose t = arctan(x) alors dt = 2 ,
Zx + 1 x +1
donc, I2 = t2 dt et par suite
1 1
I2 = t3 + c = (arctan(x))3 + c.
3 3
Z √
x−1 √
3. I3 = dx, on pose y = x − 1 et x = y 2 + 1 donc dy =
x
dx
√ , donc,
2 x−1
2y 2 − 2 + 2
Z Z
2
I3 = 2
dx = 2y − 2
dx
y +1 y +1
√ √
= 2y − 2[arctan(y)] = 2 x − 1 − 2 arctan( x − 1) + c.
Z π Z π
I= x2 cos2 (x) dx, J= x2 sin2 (x) dx.
0 0
Commençons par calculer
Z π Z π
2 2 2 1 1
I +J = x (cos (x) + sin (x)) dx = x2 dx = [x3 ]π0 = π 3 .
0 0 3 3
Z π Z π
I −J = x2 (cos2 (x) − sin2 (x)) dx = x2 cos(2x) dx,
0 0
on peut poser t = 2x, on trouve que
Z 2π
1
I −J = t2 cos(t) dx
8 0
1 2 1
= [t sin(t) − 2(−t cos(t) + sin(t))]2π
0 = π.
8 2
Alors, on peut déduire que
π 1 3 2π 3 + 3π
I= + π = .
4 6 12
−π 1 3 2π 3 − 3π
J= + π = .
4 6 12
Exercice-4(05 points)
y(e) = 3.
y0 1
xy 0 ln(x) − y = 0 alors = ,
y x ln(x)
et par suite
dy dx
= ,
y x ln(x)
après intégration
Z Z Z
dy dx dx
= =⇒ ln |y| =
y x ln(x) x ln(x)
On obtient finalement que y(x) = K ln(x) pour tout K ∈ R est une solution
générale de l’équation sans second membre
Recherche d’une solution particulière de l’équation avec second membre, on peut
remarquer que y∗ (x) = (ln(x))2 est une solution particulière.
N.B : On peut utiliser la méthode de variation de la constante pour la recherche
d’une solution particulière.
Alors la solution générale est
y(e) = K + 1 = 3 ⇒ K = 2.
Rattrapage
π π
cos2 (x) sin2 (x)
Z Z
2 2
I= dx, J= dx.
0 cos(x) + sin(x) 0 cos(x) + sin(x)
1. Sans calculer I et J, montrer que I = J.
y(0) = y 0 (0) = 1.
15.8. Rattrapage 2015-2016 229
Solution
Exercice-1 (6 points)
Z 1 14
x−3 4 (4x + 2) − 4
Z
1. I1 = dx = dx
2x2 + 2x + 5 2x2 + 2x + 5
Z Z
1 4x + 2 7 1
= 2
dx − 2
dx
4 2x + 2x + 5 2 2x + 2x + 5
Z
1 2 7 1
= ln |2x + 2x + 5| − 2
dx+,
4 2 2x + 2x + 5
Z Z Z
1 1 1 2 1
et dx = 2x+1 2 9 dx = 9 2x+1 2 dx, on
2x2 + 2x + 5 2 ( 2 ) +4 ( 3 ) +1
Z
2x + 1 1 1 2x + 1
pose t = , dt = arctan( ) + c, donc
3 3(t2 + 1) 3 3
1 7 2x + 1
I1 = ln |x2 + x + 3| − arctan( ) + c.
4 6 3
x4
Z 4
x −x+x
Z
2. I2 = 3
dx = dx
x −1 x3 − 1
Z
1 2 x
= x + 3
dx = x + I20 ,
2 x −1
Z
3 2 0 x
et de plus x −1 = (x−1)(x +x+1) alors I2 = dx
(x − 1)(x2 + x + 1)
Par la décomposition en élements simples, on obtient que :
1 1 α βx + γ
3
= 2
= + 2 , on aura que
x −1 (x − 1)(x + x + 1) x−1 x +x+1
α = γ = −β = 13 , et par suite,
x−1
Z Z
0 1h dx i
I2 = − dx
3 x−1 x2 + x + 1
Z
1 1 2 3
= ln |x − 1| − ln(x + x + 1) − dx
3 6 x2 + x + 1
Z
1 1 3
ln(x2 + x + 1) −
= ln |x − 1| − dx
3 6 x2 + x + 1
1 1 1
= ln |x − 1| − ln(x2 + x + 1) − I200 ,
3 6 6
avec
230 Examens d’Outils Mathématiques
Z Z
3 4
I200 = 2
dx = 2x+1 dx,
x +x+1 ( √3 )2 + 1
2x + 1
on pose t = √ , alors
3
√
00
Z
2 3 √ 2x + 1
I2 = 2
dt = 2 3 arctan( √ ) + c.
t +1 3
Donc
1 1 1 1 2x + 1
I2 = x2 + ln |x − 1| − ln(x2 + x + 1) − √ arctan( √ ) + c
2 3 6 3 3
Z
dx
3. I3 = 3 , on pose x = sin(t), dx = cos(t)dt
(1 − x2 ) 2
Z Z
cos(t)dt dt
I3 = 3 dx = = tan(t)+c = tan(arcsin(x))+c
2
(1 − sin (t)) 2 cos(x)2
sin(arcsin(x)) x
=p 2
+c= √ + c.
1 − sin (arcsin(x)) 1 − x2
Exercice-2(08 points)
Trouver une relation entre I et J, puis calculer I et J
Z π Z π
2 cos2 (x) 2 sin2 (x)
I= dx, J= dx.
0 cos(x) + sin(x) 0 cos(x) + sin(x)
2. La deuxième relation
Z π Z π
2 cos2 (x) + sin2 (x) 2 1
I +J = dx = dx
0 cos(x) + sin(x) 0 cos(x) + sin(x)
Z 1 Z 1
α β
= dt + dt
0 (t − t0 ) 0 (t − t1 )
√ √ −1
avec t0 = 1 + 2, t1 = 1 − 2, α = √12 , β = √ 2
, donc
1 √ √ 1 1 √ √
I+J = √ ln |t−1− 2|−ln |t−1+ 2| 0 = √ ln |1+ 2|−ln | 2−1|]
2 2
√ √
= 2 ln |1 + 2|.
y(0) = y 0 (0) = 1.
y(0) = y 0 (0) = 1.
1 2
Et par suite y(x) = 2x + ax + b, en utilisant les conditions initiales, on
aura
1
y(x) = x2 + x + 1.
2
2. Si λ 6= 0,
y 00 − 4λy 0 + 4λ2 y = e3λx
y 00 − 4λy 0 + 4λ2 y = 0
[1] Allab, Kada, Eléments d’analyse : fonction d’une variable réelle O.P.U.,
2002.
[2] Azoulay, Elie, Problèmes corrigés de mathématiques - 2 éd. Paris : Dunod,
2002.
[3] Baba-Hamed. C, Benhabib. K, Algèbre 1. Rappel de cours et exercices avec
solutions. O.P.U., 1985.
[4] Baba-Hamed. C, Benhabib. K, Analyse 1. Rappel de cours et exercices avec
solutions. O.P.U., 1985.
[5] Stéphane Balac, Laurent Chupin, Analyse et algèbre : cours de mathéma-
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PPUR presses polytechniques, 2008.
[6] Chambadal, L. Exercices et problèmes résolus d’analyse : mathématiques
spéciales. Bordas, 1973.
[7] Hitta, Amara, Cours d’algèbre et exercices corrigés. O.P.U., 1994
[8] Miri Sofiane El-Hadi , Algèbre et Analyse - Faculté de Technologie, Univer-
sité de Tlemcen. 2013.
[9] Zahaf Mohammed Brahim, Bensid Sabri, Outils mathématiques. Séries nu-
mériques, séries entières et séries de Fourier. Cours et exercices avec solu-
tions. Faculté de Technologie, Université de Tlemcen. 2014.