Cours de Sécurité Au Travail
Cours de Sécurité Au Travail
Cours de Sécurité Au Travail
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IV-LES INDICATEURS-CLES DE LA PERFORMANCE DE LA
SECURITE(KPI) :
1-Les accidents de travail :
a-Accidents mortels
b-Accidents avec arrêt
c- Accidents sans arrêts
d- Premiers soins
e- Presque-accidents
2- Les taux de fréquence
a- TF accidents avec arrêt
b-TF accidents sans arrêt
c- TF global ou total
3- Le taux de gravité
V- L’EVALUATION DES RISQUES (avec exercices pratiques)
VI- LA PROCEDURE D’INTERVENTION (avec exercices
pratiques)
VII- LA CONSIGNATION
VIII-LA SECURITE DES TRAVAUX EN HAUTEUR
IX- LA SECURITE DANS LES ESPACES CONFINES
X- LE BALISAGE
XI- LE HOUSEKEEPING (avec exercices pratiques dans un
garage ou un chantier)
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XII- LA SIGNALETIQUE
XIII-LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES
XIV- L’ACCUEIL SECURITE
Casquette N N O O N N N N N
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anti-heurt
Harnais N N O N N N N N N
Capuchon, N N N N O O N N N
bonnet ou
casquette
Ouië
Protection duVisibilité Risques ElectrocutionChaleur Contact Bruit Rayonne Produi
corps entier insuffisante mécaniques , feu et arcset froid avec des ments ts
électriques liquides danger
eux
Bouchons N N N N N N O N N
d’oreilles et
tampons
d’ouate
auriculaires
Coquilles N N N N N N O N N
Otoplastiques N N N N N N O N N
Visage
Protection Visibilité Risques ElectrocutionChaleur Contact Bruit Rayonne Produi
du corpsinsuffisante mécaniques , feu et arcset froid avec des ments ts
entier électriques liquides danger
eux
Lunettes deN N O N O N N N N
sécurité
Lunettes N N O N O N N N N
masques
Lunettes deN N O N O N N O N
soudage
Lunettes laser N N N N N N N O N
Bouclier deN N O N O N N O N
protection
Ecran faciaux N N O O O N N N O
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Masque deN N O N O N N O N
soudage
Filet deN N O N N N N N N
protection
anti-
projections
Respiration
Protection Visibilité Risques Electrocution, Chaleur Contact Bruit Rayonnements Produits
du corpsinsuffisante mécaniques feu et arcset froid avec des dangereux
entier électriques liquides
Masques àN N O N N N N N O
filtres contre
les particules
Masques àN N N N N N N N O
filtres contre
les gaz et
vapeurs
Appareil O N N N N N N N O
respiratoire
autonome
Masques N N O N N N N N O
respiratoires
Casques
Protection Visibilité Risques Electrocution, Chaleur Contact Bruit Rayonnements Produits
du corpsinsuffisante mécaniques feu et arcset froid avec des dangereux
entier électriques liquides
Casque deN N O O O N N N N
sécurité
Casque avecN N O N N N O N N
protections
auditives
Casque avecN N O N O O N N O
écran facial
de
protection
Mains
Protection Visibilité Risques Electrocution, Chaleur Contact Bruit Rayonnements Produits
du corpsinsuffisante mécaniques feu et arcset froid avec des dangereux
entier électriques liquides
Gants deN N O O O O N N O
sécurité
Moufles N N O O O O N N O
de
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sécurité
Pieds
Protection Visibilité Risques Electrocution, Chaleur Contact Bruit Rayonnements Produits
du corpsinsuffisante mécaniques feu et arcset froid avec des dangereux
entier électriques liquides
Chaussures N N O O O O N N N
de sécurité
Bottes deN N O O O O N N N
sécurité
Vêtements
Protection Visibilité Risques Electrocution, Chaleur Contact Bruit Rayonnements Produits
du corpsinsuffisante mécaniques feu et arcset froid avec des dangereux
entier électriques liquides
Pantallon deN N O N N O N N N
sécurité
Gilet deN O O O O O N N N
sécurité
Tablier deN N O N O N N O O
sécurité
Veste deN O O O O O N N N
sécurité
Combinaison O O O O O O N N N
de sécurité
Protection desN N O N N N N N N
genoux
Dispositif deO O N N N N N N N
protection des
chutes
Gillet deO O N N N N N N
sauvetage
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Protection obligatoire contre les chutes
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III-LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION
COLLECTIVES
• Les garde-corps
• Les rambardes ou garde-fous
• Les rampes d’escalier
• Etc.
III-LES INDICATEURS-CLES DE LA PERFORMANCE DE
LA SECURITE(KPI=Key performance Indicator)
1-Les accidents de travail
La nature et le nombre d’accidents sont évocateurs du niveau de
performance en matière de sécurité d’une entreprise ;on distingue
A-Accidents mortels (FI=fatal injury)
C’est une lésion due à un accident survenu dans le cadre du travail
qui a pour conséquence une perte de la vie, quel que soit le temps
écoulé entre la date de l’accident et la date du décès. Sont exclus
les accidents mortels survenus lors du trajet domicile/travail, suite
à un acte criminel ou en raison d’une cause naturelle.
Accident mortel - Exemple 1 – Deux de nos commerciaux se
rendent en voiture à une réunion de travail avec un client. Le
véhicule des commerciaux est percuté par un deuxième
véhicule qui a brûlé un feu stop. Les deux commerciaux
décèdent de complications médicales liées à l’accident. Cela
doit être compté comme deux accidents mortels.
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Accident mortel - Exemple 2 – Un électricien, employé d’un sous-
traitant, est victime de très graves brûlures alors qu’il était entrain
de travailler dans une de nos usines. Deux mois plus tard, cet
électricien décède des suites d’une infection généralisée liée à ces
brûlures. Cela doit être compté comme un accident mortel.
b-Accidents avec arrêt
Accident de travail avec arrêt (LTI=lost time injury) – C’est une
lésion due à un accident survenu dans le cadre du travail entraînant
une absence d’au-moins une journée de travail programmée (ou
d’une équipe de travail). Le décompte de la durée de l’arrêt
commence à partir du jour suivant l’accident jusqu’à la veille du
jour où la personne reprend son travail dans son ancien poste ou
dans un poste aménagé.
Accident de travail avec arrêt - Exemple 1 – Une assistante
administrative fait une chute et se fracture le bras le lundi.
L’hôpital immobilise le bras de la personne avec un plâtre et
lui demande de rester chez elle jusqu’au mardi pour reprendre
le service mercredi et de garder son plâtre pendant 6 semaines.
C’est un accident de travail avec 1 jour d’arrêt.
Accident de travail avec arrêt - Exemple 2 – Un technicien de
laboratoire chute d’une échelle alors qu’il recueillait un
échantillon et se blesse à l’épaule. Le technicien retourne au
travail le lendemain sur un posteaménagé : c’est un accident
de travail sans arrêt. Deux mois plus tard, le médecin
diagnostique qu’une intervention chirurgicale à l’épaule est
nécessaire pour soigner la blessure. Le technicien doit
s’absenter du travail pendant 2 semaines pour consolider
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l’opération : l’accident sans arrêt devient un accident de
travail avec arrêt avec 14 jours non-travaillés.
Accident de travail avec arrêt - Exemple 3 – Un auditeur se
déplace du siège à l’usine pour assister à une réunion. Son
véhicule est percuté par un camion arrivant en sens inverse. Il
souffre d’une fracture du poignet et ne peut travailler pendant
2 semaines. C’est un accident de travail avec arrêt avec 14
jours non-travaillés.
c-Accident de travail sans arrêt (MI=medical injury) – C’est une
lésion due à un accident survenu dans le cadre du travail ayant
requis l’intervention d’un professionnel de la santé extérieur à
l’entreprise (infirmière, médecin, soins à l’hôpital …) et dont la
personne blessée a pu reprendre son travail le jour-même (la même
équipe) ou le jour de travail programmé suivant avec ou sans
réserves médicales.
NB : Chaque fois que l’état de santé du travailleur ayant suivi
l’accident nécessite qu’il soit revu par un médecin ou un infirmier,
ou qu’il aille faire un pansement, nous sommes en présence d’un
accident sans arrêt.
d-Premiers soins (FA=first aid) – C’est une lésion due à un
accident survenu dans le cadre du travail, ayant nécessité des soins
auto-administrés ou l’assistance d’un secouriste du travail à
l’exclusion de tout recours à un professionnel de la santé
(infirmière, médecin, soins à l’hôpital …).
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Premiers soins - Exemple 1 – Un technicien de maintenance
se blesse au coude en ouvrant une porte d’inspection et souffre
d’une légère contusion. Il reçoit une poche de glace au local
de premier secours pour réduire la bosse et la gêne entraînée.
Premiers soins - Exemple 2 – Un opérateur se coupe
légèrement au doigt en ouvrant une caisse. L’opérateur nettoie
la plaie avec de l’eau savonneuse et applique un pansement
adhésif pour protéger la blessure de toute salissure et
infection.
c-Presqu’accident (NM=near miss) – C’est un incident survenu
dans le cadre du travail qui n’a pas entraîné de blessures mais qui
aurait pu en entraîner dans des circonstances différentes.
Presqu’accident - Exemple 1 – un conducteur de grue lève le
bras télescopique de la grue et évite d’extrême justesse
d’entrer en contact avec une ligne électrique sous tension.
Presqu’accident - Exemple 2 – Une équipe de travail se
prépare à descendre dans une tranchée fraîchement ouverte
pour y travailler. Le bord de la tranchée s’écroule avant que
l’équipe ne soit entrée.
2-Les taux de fréquence(TF)
Taux de fréquence des accidents de travail avec arrêt
(LTIFR=lost time injury frequency rate)
Taux de fréquence des accidents de travail avec arrêt (LTIFR)
= Nombre d’accidents mortels (FI) et avec arrêt (LTI) par
millions d’heures travaillées.
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LTIFR=Nombre total d’accidents de travail mortels (FI) et avec
arrêt (LTI) des employés X 1.000.000 / Nombre total d’heures
travaillées par les employés.
b- Taux de fréquence des accidents sans arrêt
(MIFR=medical injury frequency rate) = Nombre d’accidents
de travail sans arrêt (MI) par millions d’heures travaillées
MIFR=Nombre total d’accidents de travail sans arrêt des
employés * 1.000.000 /Nombre total d’heures travaillées par les
employés.
c- Taux de fréquence total (TIFR=total injury frequency
rate) = Nombre d’accidents de travail mortels (FI), avec arrêt (LTI)
et sans arrêt (MI) par millions d’heures travaillées.
TIFR = Nombre total d’accidents mortels (FI), avec arrêt
(LTI) et sans arrêt (MI) des employés * 1.000.000 / Nombre total
d’heures travaillées par les employés.
3- Le taux de gravité (SR=Severity rate)
Taux de gravité (SR) = Nombre de journées de travail perdues
par millier d’heures travaillées.
SR = Nombre total de journées de travail perdues par les
employés * 1000/Nombre total d’heures travaillées par les
employés.
IV- L’EVALUATION DES RISQUES
C’est l’inventaire des risques liés à une tâche ou à un chantier
donné par tous les intervenants qui permet de prévenir les
accidents de travail.
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Concrètement, il s’agit avant toute intervention, de répondre aux
questions contenues dans une fiche d’évaluation des risques pour
les identifier, et de proposer des actions pour les minimiser.
NB1 : Aucune tâche ne devra être accomplie si l’équipe ne fait pas
l’analyse des risques car l’accident peut venir de celui qui n’est pas
informés des risques et ne met pas en place les actions pour les
minimiser.
NB2 : l’évaluation des risques ne doit pas être réalisée par le chef
d’équipe seul ;elle doit se faire en équipe
V-LA PROCEDURE D’INTERVENTION
Une tâche est constituée de plusieurs opérations ;la procédure
d’intervention est l’ordre dans lequel ces différentes opérations
doivent être faites pour éviter les accidents de travail et garantir la
sécurité des intervenants et des équipements ;elle s’apparente à la
gamme d’usinage. Plusieurs exercices devront être faits pour la
maîtriser.
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Le principe de LOTOTO une personne une source d’énergie, un
cadenas
Les principales étapes de la consignation sont:
1-Préparer
Rédiger la procédure d’intervention
Faire l’évaluation des risques ;
Prendre les permis nécessaires
2-Demander et obtenir l’arrêt de l’équipement et attendre pour
qu’elle s’éteint complétement à cause de l’énergie cinétique
3-Rédiger et afficher le bon de consignation
4-Séparer, cadenasser, étiqueter (nom et prénoms des
intervenants) et vérifier l’absence d’énergie
5- Exécuter la tâche
6-Décondamner
7-Essayer l’équipement
8-Signaler la fin de l’intervention pour remettre l’équipement en
service
NB- Pour consigner un équipement mobile, il suffira de :
1-Faire une analyse de risque et mettre en œuvre les actions pour
minimiser le risque
2-Rédiger la procédure d’intervention
3-Arrêter le moteur,retirer la clef de contact et la déposer dans un
boitier de verrouillage
4-Faire poser un cadenas personnalisé par chacun des membres de
l’équipe commise à cette tâche.
Les concasseurs
Les silos
Les trémies
Les broyeurs
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Le four
Les cyclones
L’accès dans les accumulateurs de matières (silos et trémies) est
soumis à une autorisation écrite du Directeur de l’usine appelé
permis de travail en espaces confinés.
X- LE BALISAGE
Le balisage est un moyen de signaler qu’un chantier est en
cours; il consiste à entourer la zone de travail d’une bande de
signalisation généralement rouge-blanc.
• NB1:les personnes extérieures à l’équipe travaillant sur le
chantier n’y ont pas accès
• NB2: Il est interdit de violer le balisage pour s’introduire sur
le chantier même si on est membre de l’équipe.
• NB3: Le balisage doit être installé en prévoyant une entrée
pour les membres de l’équipe
X-LE HOUSEKEEPING
• C’est le rangement pendant et après le chantier. Le manque de
rangement peut être source d’accidents graves:
• heurt d’élément démontés, du matériel de travail, des gravas
• On peut se prendre le pied par les câbles des différents
appareils du chantier
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• On peut glisser avec la présence d’eau ou d’huile sur le
chantier
• Etc.
• et de tout ceci, il peut résulter des blessures graves.
IX-LA SIGNALETIQUE
C’est l’ensemble des messages parlants sur la santé et la sécurité ;
ils portent sur :
-les politiques et les règles
-les bonnes pratiques
-les risques des secteurs de l’entreprise qui demandent une
attention particulière
-les dangers
-les reporting(résultats sécurité)
Etc.
Ces messages sont généralement portés sur les panneaux de
signalisation
Les couleurs des panneaux sont codés (elles ne sont pas choisies
au hasard) et dépendent des sujets sur lesquels on veut
communiquer de même que les dimensions
XIII-LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES
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Les principaux moyens de lutte contre les incendies sont au
nombre de 3 :
1-les extincteurs :
-à poudre ABC
-à CO2
-à eau
2-Les robinets d’incendie armés(RIA)
3-Les poteaux d’incendies avec leurs accessoires (raccords,
pistolets etc.)
XIV- L’ACCUEIL SECURITE
1-C’est un entretien ou une formation donnée à une personne qui
rentre pour la première fois dans une entreprise ou qui y est entrée
pour la dernière fois depuis plus d’un(1) mois.
2-Les personnes concernées par l’accueil sécurité sont :
-les employés de l’entreprise (nouvelles recrues, les employés
revenus d’au moins un mois de congés administratifs ou repos
médical)
-le personnel des sociétés sous-traitantes
-les stagiaires
Les assistants techniques
3-L’accueil sécurité a pour but de communiquer au nouveaux
venus, les règles de sécurité de l’entreprise et porte sur :
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-les EPI
-le passage-piéton
-l’évaluation des risques
- procédure d’intervention
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