Rakotoarimalalaruphin SOCIO LIC 10
Rakotoarimalalaruphin SOCIO LIC 10
Rakotoarimalalaruphin SOCIO LIC 10
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
*************
DEPARTEMENT SOCIOLOGIE
*************
FORMATION PROFESSIONNALISANTE EN TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOP-
PEMENT (F.P.T.S.D)
MEMOIRE DE LICENCE PROFESSIONNELLE
REMERCIEMENTS
J’adresse mes remerciements à :
- Dieu tout puissant,
- Monsieur RABARIJAONA, Directeur Adjoint de la CECAM ANALAMANGA,
- Monsieur le Maire de la Commune rurale d’Ambohitrimanjaka,
- Le personnel de la commune rurale d’Ambohitrimanjaka,
- Tous les agents de la CECAM de la commune rurale d’Ambohitrimanjaka ,
- Toute la population (Paysans, commerçants, artisants, etc) de la commune rurale
d’Ambohitrimanjaka,
- La population et le personnel de la commune rurale d’Ampangabe
- Monsieur ANDRIANASOLO RATSIMATAHOTRARIVO Laurent, mon, encadreur
pédagogique
5
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
La micro finance est considérée comme un secteur intermédiaire entre le secteur in-
formel et le système financier formel qui comprend principalement les banques. Dans ce
sens, elle peut être décrite comme étant un « Système financier décentralisé » qui va au
devant de ses clients potentiels. Elle s’appuie généralement sur la proximité avec le monde
rural, sur la participation des bénéficiaires du secteur agricole, avec des degrés variés de la
décentralisation de la gestion et de la prise de décision. Elle innove en matière de garantie
notamment en pratiquant la caution solidaire, grâce à la laquelle un groupe se porte garant
de ses membres. Elle axe ses activités sur la durabilité pour réduire le fossé « secteur in-
formel / formel » et contribuer à la lutte contre la pauvreté. Sur la base de ces principes, la
micro finance s’est développée sous des formes organisationnelles très diverses.
En milieu rural, les institutions financières sont confrontées à des populations vi-
vant souvent dans des zones reculées, difficiles d’accès où les infrastructures sont défi-
cientes. Elles conçoivent des services adaptés aux spécificités des activités de ces popula-
tions, incapables de fournir des garanties matérielles. Elles réduisent au minimum les coûts
de transaction. C’est dans ce cadre qu’elles doivent fonctionner pour assurer des services
financiers autonomes et durables.
Choix du thème :
Le thème nous permet d’appréhender les rôles et les influences du système de mi-
cro finance élaboré selon la conception occidentale du développement rural sur le monde
paysan habitué à vivre la coutume malgache (mode de vie orientale).
L’étude de la caisse d’Epargne et de crédit Agricole Mutuels ou CECAM nous
permet également de mieux cerner les différentes formes de développement du monde ru-
ral malgache à savoir le changement des mentalités, la transformation de mode de vie tra-
ditionnelle, et les réactions de cette population vis – à – vis de ce système. En effet la CE-
CAM vise initialement à faire développer une localité rurale au moyen de ses services et de
ses prestations. D’ailleurs, la majorité des membres de la CECAM sont des agriculteurs,
des artisans et des éleveurs. Cette institution les classifie dans la catégorie « A ». Les tra-
vailleurs des autres secteurs d’activités sont classés dans de catégorie « B » et les associa-
tions sont incluses dans la catégorie « C ».
En tant que travailleur social, option agent de développement, j’ai choisi le thème
concernant les institutions de micro fiance pour le développement rural parce que je cons-
tate que le sous-développement du monde rural actuel est dû à l’insuffisance de crédit, et je
pense que le petit crédit et l’épargne peuvent être des moyens par lesquels il peut se déve-
lopper durablement.
Choix du terrain :
Un responsable de la caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuels Analamanga
(CECAM) m’a dit lors de mon premier contact qu’on peut choisir les agences CECAM de
Mahitsy, d’Ambohimanambolo, et d’Ambohitrimanjaka.
J’ai choisi, alors, ce dernier, pour des raisons pratiques : je peux compléter des
données marquantes, en raison de la proximité et de la commodité des moyens de trans-
port.
3
Problématique :
Compte tenu des conditions spécifiques de vie de ruraux, des règlements institu-
tionnels rigides en vigueur et de leur impact sur le plan économique, social et culturel dans
la commune rurale d’Ambohitrimanjaka, il s’avère opportun d’approfondir la question
suivante : « LA MICRO FINANCE CONTRIBUE -T – ELLE AU DEVELOPPEMENT
DE LA POPULATION RURALE ? »
Hypothèses
Nous évoluons dans le domaine de la sociologie du développement.
Les institutions de micro finance renforcent l’inégalité de niveau de vie entre les
classes riches et les classes pauvres de la communauté.
1) Le principe de Micro finance implique l’émergence d’une nouvelle classe sociale,
naissance d’une classe sociale appelée « bourgeoisie ».
2) L’intégration de la masse populaire au développement n’est pas assurée. Les insti-
tutions de micro finance ne résolvent pas le problème financier de population afin
de lutter contre la pauvreté.
Objectifs :
Objectifs globaux :
Cette étude nous permet d’un côté de faire des réflexions et des analyses concernant
l’amélioration des conditions de vie de la population du monde rural. D’un autre côté,
cette étude nous permet aussi de trouver des suggestions adéquates pour le mode de vie
de la population après l’identification de leurs principaux problèmes.
Objectifs spécifiques :
Méthodologie :
Les étapes de la recherche
- Le travail bibliographique :
Nous a permis de mieux cerner les problèmes liés au financement rural et dévelop-
pement rural dont les éléments sont difficiles à ressembler. Certains documents sont même
inexistants, donc inconnus des décideurs et des chercheurs. Cependant, nous avons pu
réunir les documents essentiels concernant la micro finance et le développement. D’autre
part, les informations auprès des organes audio-visuels nous a beaucoup aidé pour la clari-
fication de nos hypothèses.
- Après les travaux de dépouillement de ces données bibliographiques, les entre-
tiens avec les différents responsables de la CECAM ont été menés, et tout cela afin de
pouvoir recueillir les données statistiques : Connaitre l’effectif des membres de la CE-
CAM, le taux de l’évolution des adhésions de nouveaux membres.
- La visite de lieux : C’est au moment de la visite des lieux que nous avons expliqué
aux autorités locales et aux techniciens de la CECAM, les raisons de l’étude :
- Collecte de données monographiques de la commune
- Appréciation des points de vue des différents responsables au sujet de la micro fi-
nance et le développement.
- Collecter les données sur l’effectif des membres de la CECAM, l’effectif de la po-
pulation
- Les outils :
Pendant la phase de pré-enquête nous avons mené des entretiens auprès des diffé-
rents responsables d’institution durant laquelle nous avons utilisé la technique de
l’entretien semi-directif. L’analyse des informations ainsi recueillies nous a permis
d’émettre des hypothèses provisoires.
En outre, des observations directes, des descentes sur terrain avec le technicien et le
responsable au niveau de l’agence CECAM ont été effectuées. Cela nous a permis de cons-
tater de visu l’état de la population membre de cette caisse et le problème rencontré par les
membres.
Enfin, une « enquête sur terrain » a été réalisée au sujet des comportements actuels
observables des membres, des responsables administratifs locaux. Pour pouvoir connaître
5
les opinions des ces catégories de gens, la méthode des investigations sur le terrain que
nous avons choisi est « l’interview non directive ».
Dans les différentes phases de l’enquête, nous avons veillé à ce qu’une approche
genre soit réalisée, aussi bien avec la population qu’avec les communautés et les autorités.
L’approche genre vise à l’établissement des relations égalitaires entre hommes et femmes
et en conséquence accroit le pouvoir décisionnel des femmes jusqu’à les impliquer aux
prises de décision et de responsabilité que ce soit dans le cadre de vie familiale que dans le
celui de la vie financière. L’approche genre vise à déceler, d’une part le blocage et les obs-
tacles à la participation de femmes de femmes à l’emprunt de financement auprès de CE-
CAM.
Nous avons choisi quelques Fokontany afin de trouver les gens membres de CE-
CAM pour faire des enquêtes afin d’avoir d’un échantillonnage exact. Nous avons fait
l’enquête des plusieurs membres de la CECAM parce que les nombre des membres actuels
de la CECAM Ambohitrimanjaka est de 486 personnes.
En effet, nous avons tiré 20 personnes au hasard parmi les enquêtés pendant
l’échantillonnage afin de préciser notre étude.
problèmes rencontrés:
La plupart des réponses données par les enquêtés n’ont pas été satisfaisantes parce que
la plupart de ces membres de CECAM ne bénéficient pas totalement des services du CE-
CAM. D’autre part, les mesures « traditionnelles » (ketsa roa vava) que nous ne maitrisons
pas toujours, posent le problème de la compréhension et de la communication avec les
paysans. L’ampleur de la commune rurale d’Ambohitrimanjaka, et le temps imparti, n’a
pas toujours permis de mener une enquête exhaustive.
Limite de l’étude :
Nous n’avons pas toujours eu accès à des données essentielles classées confidentielles
par le CECAM. Nous n’avons pas pu les avoir par d’autres biais
Plan du devoir
Dans la première partie, nous allons voir l’approche théorique et monographie avec
L’analyse théorique (cadre théorique) dans le premier chapitre et monographie dans le
deuxième chapitre.
Dans la deuxième partie, nous allons analyser le rôle de la CECAM dans le développe-
ment rural cette analyse nous présente avec de quatre (4) chapitres.
6
Dans cette première partie nous allons voir dans le premier chapitre l’analyse théo-
rique et dans le deuxième chapitre l’étude de la monographie de la commune rurale
d’Ambohitrimanjaka.
1
Le crédit agricole dans le pays économiquement sous développes par Horace Belslaw.
8
Mais le crédit agricole est demeuré statique dans la grande majorité des pays-sous-
développés. Par « crédit statique », nous entendons celui qui, en fin de période n’entraine
aucun accroissement net de la production des paysans, de son revenu ou de son avoir. Le
problème général consiste selon nous à transformer le crédit statique en crédit dynamique,
lequel doit se solder par une amélioration portant sur la production et le revenu, soit sur les
avoirs.
côté de l'offre. Mais le blocage possible du côté de la demande apparaît également évident,
dès que l'on en prend conscience bien qu'il ne soit peut-être aussi grave et aussi difficile à
éliminer que la déficience qui affecte l'offre.
En définitive, le cercle vicieux de la pauvreté découle: a), du bas niveau du revenu,
qui engendre b), la faible capacité d'épargne d'où c), un manque des capitaux, conduisant à
d), une faible productivité et ainsi d'un faible revenu réel par tête.
NURKSE propose des solutions concernant le cercle vicieux. Pour briser le cercle
vicieux, il faut faire appel aux investisseurs surtout des étrangers, concernant l’offre, la
formation du capital dans les pays sous-développés comme Madagascar.
L'investissement étranger est aussi considéré comme nécessaire comme le dit
NURKSE dans son ouvrage, pour franchir la période de transition, une fois obtenue un
accroissement de la productivité, un flux d'épargne va résulter ou peut-être extrait d'un
revenu réel accru..
gies politiques dominantes. Ils sont chargés de préparer le plan de développement suivant
l’idéologie officielle du pays.
Dans les sociétés stratifiées en classe, il y a une hiérarchie de classes qui s’opère,
les unes sont jugées supérieures à d’autres considérées comme inferieures. Ces classes so-
ciales vont défendre des valeurs différentes.
Socialisation / Education :
Le sens que nous donnerons à l’éducation sera celui d’Emile DURKHEIM qui
l’assimile à la socialisation : « l’éducation est l’action exercée par les générations adultes
sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et
de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux
que réclame de lui la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est
pratiquement destiné »3. Nous prenons alors, l’éducation comme le processus de socialisa-
tion d’un individu où il ne cessera, durant sa vie de se socialiser ou d’être socialisé par des
adaptations multiples à son environnement naturel et culturel qui peut changer dans
l’espace et dans le temps. Dans le cadre d’une logique communautaire comme l’exige
2
Mohand KHELLIL, <<Sociologies de l’intégration>> Que sais – je? Presses Universitaires de France
3
Emile Durkheim, « l’éducation morale » Quadrige presse universitaire de France 1992 p 51
11
notre devoir, on peut prendre la conception de Claude Javeau en, analogie « Devenir
Homme, s’hominiser […] se socialiser. C’est la raison pour laquelle les apprentissages
sont groupés sous le vocable de socialisation. Il ne s’agit pas, au demeurant, d’apprendre
simplement à reproduire des comportements par imitation, mais bien d’intérioriser le so-
cial (en premier lieu) en fait, la société, lui-même, c'est-à-dire, ce qu’il à d’objectif pour
d’individus : ses règles, ses lois, ses coutumes, ses normes, ses valeurs »4. Autrement dit,
l’éducation est le processus adaptatif, le processus d’interaction sociale qui implique
l’identité cultuelle d’une société ou communauté donnée où l’intériorisation de la valeur
renvoie à l’intégration sociale qui induirait à la participation des acteurs sociaux aux objec-
tifs de la société.
4
Mohand KHELLIL « Sociologie de l’intégration » Que sais-je ? Presses Universitaires de France
12
déraciné tous les arbres de sa prairie afin, de pouvoir guetter les envahisseurs; il a ainsi
reçu le surnom de RAVODIHAZO.
Au fil-des années, cette appellation est simplifiée en AMBOHITRlMANJAKA
(Ville de celui qui règne), malgré l'ironie des jaloux, tels
qu’ANDRIANTSIMITOVIAMINANDRlANDEHIBE et ses descendants qui l'ont traduit
en AMBOHITSIMANJAKA (Bourgade de celui qui ne règne pas). ANDRIAMANJAKA-
TOKANA fut l'unique roitelet de l’Imerina1 et le grand roi ANDRIANAMPOINIMERI-
NA, lui-même, a reconnu cette parenthèse de l'histoire des rois.
Du fait du statut très particulier de la bourgade de TAFOHASINA, désormais dé-
nommée AMBOHITRIMANJAKA, des familles différentes composées de quatre pères et
de quatre mères issus de la haute bourgeoisie2 hiérarchique de l'Imerina, les «EFA-DRAY,
EFA-DRENY», y trouvèrent aussi refuge. Ils s'y installaient, par leur arrivée respective, et
cohabitaient paisiblement, grâce à des DINA (pactes) de coexistence, tels le « VOKATRA
», le « LAIBOKAKELY » et le « OZONA AMBAVAHADY»3
Plus tard, un lieu de sculpture commun fut érigé, en leur mémoire, à ANKA-
DIAMBANA.
Ci-après, ces différentes familles de« EFA-DRAY, EFA-DRENY» :
1. Les TAMPANGA, descendants d'anciens nobles japonais, parvinrent à
AMINAMPANGA, ancien nom d'ANOSIMANJAKA, un petit situé à 2 km de la bourgade
principale, vers le 12è siècle. Ils s'y installèrent, se marièrent avec les femmes de leur mi-
lieu, s'éparpillèrent jusqu'à TAFOHASINA et cohabitaient avec les descendants de RA-
NAVALOTSIMITOVIAMINANDRIANA, fille d'ANDRIAMASINAVALONA (1675-
1710). Ils devenaient à leur tour des sujets de ladite princesse (01 fokontany).
2. Les ZANATOMPOMASINA, descendants d'ANDRIAMBE dit RAVODlHAZO, par
ses trois fils qui se sont mariés aussi avec des femmes de leur milieu, à savoir:
ANDRIAMAMORY, ANDRIAMASIMBOLA et ANDRIAMAHAVOLA ANDRIAMA-
MORY resta à AMBOHITRIMANJAKA, ANDRIAMASlMBOLA s'établit simultanément
à Ambodivoanjo AMBOHITRIMANJAKA et à Ambodivoanjo AMBOHIDRAPETO, tan-
dis que ANDRIAMAHAVOLA parvint à s'installer à AMBOHIDRAPETO. C'est pourquoi
et jusqu'à maintenant, les habitants de l'Est et du Nord Est d'AMBOHITRIMANJAKA et
1
Un seul roi qui est très dominé à l’Imerina
2
Nouvelle classe sociale très développée
3
Règles sociales qui ne sont pas transgressées
14
ceux d'AMBOHIDRAPETO, possédaient des parents, des biens et des intérêts communs
de part et d'autres des deux bourgades (7 Fokontany).
1
Rova : lieu où l’on trouve le Roi Malagasy dans l’ancien temps
15
II.3-1 - La végétation:
Cette commune ne possède pas de forêt protégée ou de forêt naturelle. Elle est
presque verte par des végétations se trouvant dans la surface non cultivable au bord de la
route reliant cette commune avec les autres communes et avec la ville d'Antananarivo.
On trouve des eucalyptus mais très rares, il y a encore d'autres végétations sauvages.
II.3-2 - l'Hydrographie :
Cette commune est traversée par le fleure de SISAONY au Sud et le fleure de l’Ikopa à
l’Est, Nord –Est qui donne plusieurs avantages à l’agriculture.
II.3-3 Le sol :
On a plusieurs types de sol à l'usage pour l'agriculture et à la construction de mai-
son. On a de sols latéritiques, sols ferralitiques et marécageux.
II.5.1. Le Revenu :
Tableau n°3 : Revenus salariaux annuels moyens en Ariary par catégorie socioprofession-
nelle et selon la branche (Région Analamanga)
Cadres su- Ouvrier ou Ouvrier non Ensemble
périeur ou salaire qualifié qualifié
moyen
Agriculture/ Pre- 1 763 276 972 802 328 547 409 305
mier
Industrie Alimen- 2 572 870 1 086 918 624 791 953 805
taire
Textile 2 201 095 1 166 763 836 216 1 088 089
BTP / HIMO 2 553 528 1 224 989 661 382 1 022 539
Autres Industries 1 708 770 1 343 146 726 011 1 113 732
Commerce 3 44 917 1 395 992 678 647 1 030 262
Transport 4 153 244 1 472 530 821 877 1 341 472
Santé privée 2 055 111 1 104 297 551 877 1 265 568
Enseignement Pri- 1 674 037 937 284 554 686 973 698
vé
Administration 3 080 639 1 532 359 623 451 2 057 600
publique
Autres services- 2 308 409 1 309 523 463 345 760 573
privés
Source : INSTAT / DSM / EPM 2005
18
II 5.2. L’agriculture :
Le secteur agricole occupe les 80% de la population. La riziculture (le vary aloha,
et le vary vaky ambiaty) les cultures vivrières (manioc, patates, douces, ….) et les cultures
maraîchères sont les principales activités productives de la population.
Tableau n° 4 : La superficie cultivable et inondable :
DESINATION SUPERFICIE (km²) SUPERFICIE (HA)
Superficie habitée 7,083 708,3
Superficie habitable 0,276 27,6
Vary aloha 9,751 976,1
Vary vakiambiaty 0,922 92,2
Taninjozoro 1,721 172,1
Ampiriaka 0,184 18,4
Ambondrona 0,643 64,3
Anosimanjaka 0,745 74,5
Ikotrana 0,43 43
Total 21,765 2176,5
II .6 Cadre social :
II 6.1. L’Education
II .6.1.1. Les établissements :
13 Fokontany possèdent un établissement d’enseignement primaire à savoir : Fia-
karana, Antsahafohy, Ambohitrimananjo, Ampiriaka, Andringitra, Amboadivona, Ikopake-
ly, Antanetibe, Ambatomainty, Ampanomahitsy, Beloha, Miadana, Anosimanjaka.
Les écoles, niveaux I, II, et III, publiques et, privées dans la commune se présentent
ainsi.
13 21 74 76 1 12 48 101 1 3 28 29
34 150 13 101 4 57
Source : Commune Rurale AMBOHITRIMANJAKA 2009
1-Lycée AMBOHITRIMANJAKA :
PREMIERED - 29 93
Classe TERMINALES
- 49 59
A
TERMINALES - 36 129 -
TOTAL 35 228 482
,
Source : COMMUNE AMBOHITRIMANJAKA, 2009
20
N
NOM DES ETABLISSEMENTS LIEUX
°
1 Asa Sekoly Avotra ho an’ny zaza Malagasy(ASAMA) Miadana
2 Collège Chrétien d’Ambohitrimanjaka Ambatomainty
3 Collège d’Enseignement Général (CEG) Miadana
4 Collège- Md Louis Amboalomboka Fiakarana
5 Collège Privé: MENDRIKA Antanetibe
6 Ecole FJKM: Ambatolampy Ambatolampy Avaratra
7 Ecole Saint-Joseph Namoràna' Namoràna
8 EPP Ambatomaity Ambatomainty
9 EPP Ambatomainty Ambodivona
10 EPP Ambatolampy Ambohimananjo
11 EPP Ampanomahitsy Ampanomahitsy
12 EPP Ampariaka Ampiriaka
13 EPP Andrigitana Andringitana
14 EPP Animanjaka Anosimanjaka
15 EPP Atanetibe Antanetibe
16 EPP Atsahafoy Antsahafohy
17 EPP Ampiriaka Beloha
18 EPP Fiakarana Fiakarana
19 EPP Anrmgitana Ikopakely
20 EPP Ikopakely Mahitsy
21 EPP Mahitsy Ikopakely
22 Famenotsoa MIadana
23 Fanovozatsoa Anosimanjaka
24 FJKM Randriamorasata - Fiakarana
25 La Pensée Farahindra
26 Le Monde studieux Antsahafotsy
27 Le TRIO Ampanomahitsy
28 Les Petits Chéris Fiakarana
29 Les Petités Génies Antsahamarina
30 Les Petits Pionniers Ambatolampy Nord
31 Louisa Antanetibe Antanetibe
32 Lycée Ambohitrimanjaka Miadana
33 Lycée Privée Richard Scott Antsahafotsy
34 Lycée Privée Soamiafara Antsahafotsy
35 Miotisoa Farahindra
36 Olioly Mahitsy Mahitsy Firaisana
37 Sekoly Protestanta Anosimanjaka Anosimanjaka
38 Saint Jean Baptiste Ambodivona Ambodivona
39 Saint Stanislas Anosimanjaka Anosimanjaka
40 Mikolo ny ho avy Miadana
II.6.2.2. La sécurité :
La commune possède un (1) poste avancé de la gendarmerie afin de bien sécuriser
la population
ASAMA ou Asa Sekoly Avotra hoan’ny zaza malagasy en malgache, mais en fran-
çais, c’est l’Action Scolaire d’Appui pour des jeunes adolescents Malagasy.
L’ASAMA a pour objectif d’annuler totalement l’analphabétisme à Madagascar parce que,
actuellement, ASAMA, se trouve partout à Madagascar, et on le trouve aussi à Ambohitri-
manajaka. Selon l’entretien auprès de ce responsable ; l’ASAMA prend en charge des ado-
lescents de 11 à 17 ans qui ont abandonné l’école à cause de divers problèmes.
L’ASAMA est implantée à DIMBY, la CROIX ROUGE et le Fikambanan’ny Mpikabary
malagasy sont des associations qui font des aides humanitaires pour développer la société.
II. 7. Cadre religieux :
D’après les données statistiques, on constate qu’ on a plusieurs temples et églises
dans cette commune.
24
II.8. Autres :
II.8.1. Transports :
La commune rurale d’Ambohitrimanjaka possède 4 (quatre) COOPERATIVES de
transport :
- KOPERATIVA Fitaterana Zanatany (KOFIZA) à Mahitsy Avaratra
- Fitanteram-bahoaka Mivondrona (ZO FIBAMI)
- Fitanteram-bahoaka. Mivondrona (FIBAMI) à Mahitsy Firaisana , sise à Ampano-
mahitsy.
Chacune de ces coopératives possède quatorze (14) véhicules.
En somme, cette première partie nous amène à continuer cette étude sur la contri-
bution de la micro finance pour le développement rural. Nous avons analysé l’approche
thématique et la monographie de cette commune. C’est la première partie et nous allons
passer à la deuxième partie concernant le rôle de la CECAM sur le développement rural.
7
27
UNICECAM Equipe
INTERCECAM
URCECAM URCECAM
DIRECTEUR REGIONAL
DIRECTEUR ADJOINT
GARDIEN
Le directeur régional
Le directeur régional a pour responsabilité d’assurer la bonne gestion de
l’URCECAM et ils gèrent les caisses sous sa responsabilité selon le cadre de la politique
générale et les objectifs du Conseil d’Administration.
Le directeur adjoint
Le directeur adjoint aide le Directeur Régional dans l’accomplissement de sa mis-
sion pour le bon fonctionnement de l’URCECAM, il supplée en cas d’empêchement ou
d’absence du Directeur Régional.
Le responsable de crédit
D’abord il participe à la réunion du COP (Comité d’Octroi de Prêt) d’une CECAM,
Ensuite, il analyse la faisabilité du crédit, il examine les risques encourus par les créances
douteuses et litigieuses. Enfin, il contribue au suivi de l’élaboration des dossiers lors de la
demande de crédit.
L’agent de crédit
Il aide le responsable de crédit dans l’accomplissement de ses fonctions.
Le responsable Administratif et financier
D’une part, il s’occupe en général de la comptabilité et des finances c'est-à-dire les
enregistrements comptables jusqu’à l’élaboration des états financiers et du bilan.
D’autre part, il encadre les caissiers placés directement sous sa responsabilité qui
sont chargés de l’encaisse : le décaissement, l’encaissement, les registres, les fiches indivi-
duelles des membres.
Enfin, il est chargé de la gestion administrative et logistique de l’établissement
comme l’administration du personnel, la gestion logistique (véhicules, motocyclettes, bicy-
clettes) et la relation avec les tirs.
34
Le responsable de zone
Il gère directement la CECAM qui se trouve sous sa responsabilité. Il veille au bon
fonctionnement de la CECAM dans sa zone. Il travaille en étroite collaboration avec les
conseillers dans sa zone. Il ordonne le déblocage des crédits dans sa localité. Dans la
caisse, il y a la caissière (e) et les conseillers.
Le caissier
Le caissier remplit les fonctions suivantes :
Procéder au comptage de billet et de monnaies en caisse à chaque ouverture et
chaque fermeture de caisse
Avant l’octroi de crédit, vérifier avec le sociétaire si celui-ci est en situation régu-
lier dans l’accomplissement de ses obligations en matière de part sociale fixe et
d’échéance de crédit.
S’assurer à la fin de chaque journée que toutes les opérations de la journée sont
comptabilisées sans erreur dans le journal.
Les conseillers
Les conseillers se chargent de remplir les fonctions suivantes :
Actualiser en permanence les fiche d’exploitation des membres
Produire des études techniques des crédits
Etablir les contrats de prêt et suivre les échéanciers.
Identifier les échéances impayées à la date prévue.
Auprès de chaque agence, un KMP, deux conseillers, un caissier et le responsable de
zone assurent le fonctionnement de la CECAM locale. Ci-après l’emploi du temps de la
CECAM
35
1) Le crédit productif
Ce crédit est consacré pour promouvoir le secteur primaire (agriculture, élevage, la
pêche, l’artisanat). Par exemple, la production de riz, de la tomate…
C’est un service financier octroyé par la CECAM dans le but d’aider les paysans
cultivateurs sociétaires à maitriser le prix de ses produits depuis leur récolte jusqu’à leur
vente. Cette opération consiste à stocker les produits dans un grenier pendant le temps que
les prix de produits restent encore dérisoires au moment de la récolte. Ensuite, le respon-
sable CECAM procède au déstockage pour le vendre en vue de rembourser le prêt à la
date déterminée par contrat, les sociétaires peuvent commercialiser les produits à des prix
rentables pour honorer les échéances et les conditions prévues par le contrat.
Les membres des conseils d’administration de l’URCECAM définissent les normes
de construction d’un grenier afin d’assurer la sécurité. Le grenier doit être un bâtiment dis-
tinct des habitations des sociétaires dont l’accès est contrôlable par une seule porte ver-
rouillée.
D’habitude, les paddy sont pratiquement stockés dans le grenier mais les sociétaires
peuvent stocker aussi d’autres produits.
Le nombre minimum de stockeurs dans un grenier doit être de 3 et la quantité mi-
nimum de produits par sociétaires est de 50kg.
Les aspects du crédit grenier commun villageois :
Ce type de crédit a ses spécificités ci-après :
- Une durée de 5 mois au minimum et 10 mois au maximum.
- Il est assorti d’intérêt de 3% par mois pour la production propre et être assuré avant
le déstockage.
- Les produits stockés se servent comme garantie
- Le remboursement doit comprendre 5% dégressif du prêt octroyé comme un capital
social variable (PSV).
- Le remboursement doit aussi inclure la quotepart financée 2/3 à ¾ du cours de se-
mence pour les autres produits.
39
4) La culture pérenne :
C’est un crédit destiné à l’installation de plantation de café et de culture pérenne
(orangers, pommiers, ……). Ce crédit est un prêt à moyen terme.
5) Le crédit commercial
C’est un crédit qui aide les sociétaires à financer une activité commerciale.
Les activités éligibles à ce financement sont : les épiceries, la gargote, la boucherie et le
commerce des produits artisanaux.
Les traits caractéristiques du commerce individuel sont les suivants :
- Un crédit d’une durée de 3 mois au minimum à 12 mois au maximum.
- Le taux d’intérêt de 4% par mois y est appliqué
- L’échéance par collecte différée est déterminée de 2 mois en échéance constant et
la collecte sans différée est fixée mensuellement à capital constant.
- Le garantie de remboursement vaut 150% du capital plus intérêt.
- Le capital social variable appliqué est de 5% dégressif.
- L’autofinancement équivaut à 25% du crédit
6) Le crédit social
Le crédit est octroyé par la CECAM à ses sociétaires dans un cas imprévu.
Les cas d’urgence sociale sont justifiés dans les cas de maladie certifiée par une ordon-
nance médicale, dans le décès justifié par un acte de décès, un incendie prouvé par une
attestation du FOKONTANY.
7) Le crédit de construction :
Ce service est offert par la CECAM en vue de financer une construction, un amé-
nagement ou une finition d’un bâtiment d’exploitation ou d’habitation.
Le crédit rattaché à ce type est destiné surtout pour les entreprises dans le domaine de
construction. Il s’agit de l’achat des matériaux de construction comme les tôles ou les ci-
ments ou les appareils sanitaires.
- Un crédit dont la durée est fixée de 4 mois au minimum jusqu’à 60 mois au maxi-
mum pour une construction, cette durée est fixée 6 mois au minimum à 12 mois le
maximum, pour l’achat des matériels de construction.
- Le taux d’intérêt appliqué y est de 2,5 à 3,5% selon la décision de chaque URCE-
CAM pour la construction, ce taux s’élève à 3% pour l’achat des matériels y affé-
rents.
- Le remboursement se fera en plusieurs échéances mais l’intervalle maximal entre 2
échéances ne doit pas dépasser de 3 mois.
42
Ce service est destiné à des paysans afin de les aider à acquérir un terrain de culture
ou à transformer une terre brute en une terre prête à être cultivée.
Ce service est octroyé par la CECAM en vue d’aider les sociétaires à acheter un
terrain destiné à la construction.
Nous venons d’identifier les différents types de crédit offerts par la CECAM pour ses
membres. Ces services sont associés au paiement des parts sociales variables, aux taux
d’intérêts. Ces deux compléments de crédits méritent d’être expliqués.
45
C’est la somme versée par les sociétaires de la CECAM avant le déblocage du cré-
dit. Il fait partie du capital de la CECAM.
L’intérêt
Deux types d’intérêt existent au niveau de la CECAM : l’intérêt normal et l’intérêt
de retard.
L’intérêt normal, d’une manière générale est calculé à partir de la formule sui-
vante :
I=C*t*n
I : le montant des intérêts
C : le montant du capital restant du
t : taux d’intérêt mensuels
n : durée du prêt exprimé en nombre de mois
Pour les crédits étalés sur plusieurs échéances, les intérêts sont calculés sur la base
du capital restant dû suivant la formule précédente.
Le montant des intérêts doit être arrondi en Ariary supérieur.
Pour le taux d’intérêt de retard, celui-ci est double du taux d’intérêt normal.
A part le paiement du taux d’intérêt et du part sociale variable, des conditions sont
inséparables à l’octroi de crédit. L’octroi de crédit dépend à la fois des organes compétents
au niveau local, régional de la CECAM et des qualités requises des sociétaires.
46
1) La moralité
Il s’agit des conduites personnelles du sociétaire. Ses comportements devront être
conformes aux bonnes mœurs. Le sociétaire sait mener son entreprise vers les objectifs
fixés, il sait remonter la pente dans les entreprises qu’il a déjà construites.
Pour les nouveaux membres, la CECAM procède à une enquête auprès de ses con-
naissances, ses voisins et auprès du FOKONTANY pour connaitre ses caractères person-
nels.
Pour les anciens sociétaires en quête de crédit, les membres du COP examinent
l’historique des crédits antérieurs et en cours pour évaluer la capacité de l’intéressé
d’honorer ces engagements en matière de gestion de crédit prêté.
2) La capacité d’endettement
C’est la faculté de supporter la dette. Pour la connaitre, la CECAM évalue le patri-
moine du sociétaire. Selon le principe de la CECAM, un sociétaire qui ne possède aucun
actif et qui veut encore s’endetter présente un risque potentiel pour l’institution.
Pour un sociétaire ne possédant ni d’actif ni d’immobilisation ni de terrain, la cau-
tion solidaire de groupe de personnes associées réduit le risque d’insolvabilité pour la CE-
CAM. Pour obtenir une caution solidaire, le demandeur de crédit cherche une personne de
préférence solvable et garant. Cette personne s’engage à rembourser à la CECAM au
moyen d’une hypothèque, dans le cas où le sociétaire ne paiera pas sa dette.
La capacité d’endettement peut signifier en termes de gestion l’accession au seuil
de rentabilité, l’activité du sociétaire atteint la zone de bénéfice où le risque de perte est
minime.
48
Dans ce chapitre, nous allons analyser les raisons pour adhérer ou non adhérer (mo-
tivation et obstacles à l’adhésion) à la CECAM.
2- Manque de financement
Les 23, 81 de la population enquêtée pensent que le manque de financement
est le problème au niveau rural parce que toutes les activités doivent utiliser de fi-
nancement. L’implantation de l’institution de micro finance de la CECAM au ni-
veau rural dénoue le problème concernant la manque de financement.
4- Augmentation de patrimoine
Les 33,34% de la population adhèrent à une institution de micro finance de
la CECAM parce qu’ils veulent augmenter leur patrimoine. L’adhésion à la CE-
CAM permet de réaliser l’augmentation de richesses telles que le terrain à cultiver,
le matériel de production, les immobiliers, et autres.
D’après ce tableau, on peut dire que chacun ne peut pas être membre de la
CECAM parce que nous savons que l’adhésion au membre de CECAM exige des
multiples conditions.
En effet, selon la réponse, d’après le résultat de l’enquête, on a deux catégo-
rie de réponse : oui et non. Pour mieux analyser ce tableau, on va prendre une à une
chaque catégorie de réponse.
Catégorie----- OUI
51
Catégorie NON :
1) La CECAM exige des vraies garanties :
Chacun ne peut pas être membre de la CECAM car elle n’accepte pas qu’un client
devienne membre si les garanties ne sont pas complètes.
3) Crainte de l’endettement :
La population craint de s’endetter au crédit de CECAM parce que l’intérêt proposé
par la CECAM est trop élevé.
6) Incapacité de gérer :
Les 23, 81% de la population enquêtée répondent que la gestion de financement
empruntée auprès de cette institution de micro finance exige fortement des expériences
sur la gestion. C'est-à-dire, il faut savoir comptabiliser, sinon, le crédit emprunté va se
disperser et va donner naissance à l’endettement.
Tableau n°15 : Les attitudes des membres sur l’amélioration ou non de leur vie avec
la CECAM.
Question : Avez- vous constaté une amélioration de niveau de vie suite au contact avec
la CECAM,
Catégorie de Oui Proportion Non Proportion
réponse (%) (%)
A Augmentation 19,05 Contrainte de 4,71
de productivité vente de biens
B Augmentation 9,53 Surendettement 9,53
de matériel
C Obtention de la 23,81 Stabilisation du 4,77
connaissance niveau de vie
sur la gestion
D Changement de 4,71 Régression de la 4,77
comportement condition de la
et de mentalité vie
TOTAL 63,12 28,56
En somme, la CECAM apporte une amélioration de niveau de vie parce que les
63,12% disent bénéficier des profits et des avantages, qui créent des effets positifs sur leur
vie.
V.1.2. / La CECAM peut apporter de nouveaux problèmes pour le client :
A.2 / Contrainte de vente de biens :
Si l’objectif de la CECAM est de développer et d’alléger le problème financier de
la population rurale, elle peut être perçue comme appauvrissement parce que 4,71% de la
population enquêtée constatent que la CECAM entraine la contrainte de vente de biens. En
d’autres termes, quand le remboursement n’est pas effectué à temps, il faut revendre le
terrain cultivable, ou les matériaux de production, ou biens d’autres matériaux existants au
niveau de la population afin de payer le crédit de la CECAM. Si la gestion de ce finance-
ment ne fonctionne pas selon l’exigence de la CECAM, le client devient déficient et il doit
chercher le moyen pour acquitter ce crédit.
B.2. / Surendettement :
C’est le cas le plus fréquent auprès de la CECAM parce que dans notre étude, on
constate que les 9,53% de population enquêtée vont s’endetter par le crédit emprunté à
cause de l’incapacité de gestion. Nous savons que le remboursement de crédit du CECAM
avec l’intérêt doit s’effectuer peu après l’acquisition de ce crédit. Mais, le cas, c’est le
retard ou le non remboursement effectué par le bénéficiaire, alors, ce bénéficiaire devient
surendetté et il ne gagne par des avantages.
appareil ménagère). En effet, le client constate que leur richesse disparait, ce qui est con-
traire à l’objectif de la CECAM.
ment, les gens qui ne possèdent pas de projet et qui n’ont pas de garantie ne peuvent pas
accéder à la caisse.
En principe, seuls les 30% des membres gagnent du profit parce que ces gens ont
déjà de projet très développé, mais ces gens orientent leur projet pour aller en
s’agrandissant. En effet, ils ne cessent pas de demander du crédit auprès de la CECAM
afin d’élargir leur activité. Ce sont des gens à haut revenu.
Par contre, pour les gens à faible revenu, ils n’empruntent qu’une seule fois et
parce que leur projet ne fonctionne pas bien, ils peuvent s’endetter ou être déficients.
Quand ils vont emprunter une deuxième fois, la CECAM n’accepte pas parce que leur pro-
jet est en échec et ils ne peuvent pas continuer à cause de la suspension de financement.
En effet, selon mon observation, y a des impacts positifs et des impacts négatifs.
Fréquemment, les profits demeurent toujours pour les classes sociales à haut revenu
qui peuvent renouveler leur emprunt indéfiniment.
Par contre, les déficients sont souvent les classes sociales à bas revenu qui connais-
sent des difficultés et peuvent tomber dans la pauvreté.
En somme, le crédit proposé par la caisse de la CECAM s’adresse à tous, sans ex-
clusion et sans discrimination. En réalité, le financement n’est pas généralement pour les
gens pauvres.
V.3- Impact sur le plan psychologique sur les motivations des membres
Dans les années 40, MASLOW publie la THÉORIE de la motivation humaine1.
L’être humain crée son projet afin d’arriver au grand développement afin de satisfaire au
niveau de son besoin.
Il a mis en évidence une échelle hiérarchique des besoins allant des plus élémen-
taires (besoins psychiques : l’estime et réalisation) en passant par le niveau intermédiaire
(besoins sociaux : bien être en groupe).
Par les biais d’intervention de la CECAM, ses membres peuvent satisfaire leurs be-
soins non seulement physiologiques mais aussi les autres besoins plus raffinés. Ils ont
réussi leur vie en profitant des services de cette caisse de Micro finance.
1
fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide des besoins.
60
Ce membre a dit que sa production augmente parce que le crédit lui permet
d’acheter des intrants comme les engrais, des matériels de production.
Il a souligné que la riziculture est une activité qui nécessite beaucoup de finance-
ment parce qu’il faut passer par plusieurs phases avant que le produit n’arrive aux con-
sommateurs.
62
Ce tableau nous montre les attitudes et les comportements des individus concernant la
contribution de la CECAM au développement du monde rural.
Actuellement, il nous dit que ses richesses ne cessent d’augmenter parce qu’il possède
maintenant 3 maisons à louer et sa condition de vie s’améliore. En effet, la CECAM con-
tribue au développement du monde rural, si chacun fait des efforts.
Certes, cette recherche nous permet d’identifier les conséquences apportées par
cette caisse pour la population, soit les impacts positifs qui apportent des changements
pour la condition de vie la population, soit les impacts négatifs qui affaiblissent la popula-
tion.
Ensuite, cette étude sur la contribution de l’institution de micro finance sur le
développement rural nous permet d’identifier le développement apporté peu cette institu-
tion de micro finance.
D’après cette étude, nous constatons que la CECAM, apporte de changement pour
la vie de bénéficiaire, c'est-à-dire, cette caisse contribue au développement humain, social
et économique. Par contre, elle peut provoquer de difficultés pour les usagers.
Généralement, c’est un projet qui apporte de résultat positif, mais, il y toujours des résul-
tats indésirables, c’est le cas de la CECAM actuelle. En effet, cette situation nous permet
67
d’analyser comment réduire les échecs pour les clients membres qui ne bénéficient pas de
ce crédit ?
D’après cette question je veux apporter des suggestions pour la CECAM qui est
un organisme de crédit. Elle ne doit pas donner à tout ce qui veut emprunter mais il faut
bien sélectionner, analyser et étudier l’état de l’individu avant de prendre une décision.
D’où, cette caisse va donner un vrai développement pour la population surtout les paysans.
Cette étude nous permet aussi de conseiller la population de ne pas faire
l’emprunt, si elle n’a pas de projet, si elle n’a pas de capacité de rembourser … parce que
notre objectif est de développer, mais, quelque fois, cet emprunt peut aggraver la pauvreté.
Enfin, cette étude nous permet d’avoir mieux de connaissance sur la micro fi-
nance en général. L’institution de micro finance est un secteur d’activité qui est très indis-
pensable à la lutte contre la pauvreté, surtout au niveau du monde rural.
Cette étude nous permet de connaître que les institutions de micro finance sont
très nécessaires pour les pays sous développé, et, de manière générale, la Banque mondiale
consacre du financement pour ces institutions afin d’atteindre les objectifs du millénaire
pour le développement du monde rural.
Cette étude également, nous permet de savoir que les institutions de micro fi-
nance recherchent du profit comme les autres entreprises, mais, elles visent aussi le déve-
loppement pour la population, surtout ses sociétaires. C'est-à-dire, la CECAM ne cherche
pas de maximum de profits, mais profits mutuels, entre elle et ses clients.
68
- Bailleurs de fonds :
Trésor Public Malgache, Union Européenne, Agence Française de Déve-
loppement (AFD)
Perspectives :
Dans le but de pérennité, d’autonomie et de développement, la consolidation
du système passera par l’amélioration de la productivité et de la sécurité des opéra-
tions de crédits puis par la recherche de nouvelles ressources. La mise en place
d’une politique de collecte et gestion de l’épargne rurale ou émanant de grands
comptes pourrait être une réponse à cette nécessité.
Elle s’appuie sur les principes directeurs et les bonnes pratiques, elle doit être arti-
culée avec les politiques ou stratégies suivantes visant :
- La promotion du secteur financier ;
- Le développement rural ;
- Le développement urbain ;
- La promotion des micros et petites entreprises ;
- La réduction de la pauvreté
tions s’insérant dans le paysage bancaire et financier, contribuant ainsi à l’intégration des
marchés financiers nationaux ;
- Les Bailleurs de fonds considèrent la Stratégie Nationale de Micro finance comme
un cadre de mise en cohérence et d’augmentation de l’efficacité de leurs interven-
tions et d’application des bonnes pratiques internationalement reconnues visant à la
promotion d’Institution de Micro finance et pérennes.
Ces principaux acteurs recherchent des impacts sociaux positifs au niveau des clients des
membres des Institutions de Micro finance.
Axe stratégique 1 :
Amélioration du cadre économique, légal et réglementaire pour un développement
harmonieux et sécurisé du secteur. Cet axe stratégique n° 1 possède trois objectifs spéci-
fiques avec chacun ses activités propres.
Axe stratégie 2 :
Offre viable et pérenne de produits et services adaptés, diversifiés et en augmenta-
tion, notamment dans les zones non encore couvertes par des Institutions de Micro finance
professionnels. Cet axe stratégique n°2 possède aussi trois objectifs spécifiques avec leurs
actions spécifiques.
72
Objectif spécifique 3 : Les institutions de Micro finance ont tissé de relations financières
stables avec les banques commerciales ou/ et la banque centrale, elles commencent pro-
gressivement à s’intégrer à des marchés financiers.
L’atteinte de cet objectif financier nécessite les actions suivantes :
- Le développement d’une épargne stable ;
- Le renforcement de la position financière des Institutions de Micro finance ;
- Le renforcement des relations d’affaire entre les Institutions de micro finance et les
banques.
Axe stratégique 3 :
Organisation du cadre institutionnel de manière à permettre une bonne structuration
du secteur, une coordination efficace du secteur et une conduite efficience de la stratégie
nationale de micro finance (SNMF). Ce troisième axe stratégique n°3 dispose 3 objectifs
spécifique les suivant :
Résultats attendus :
Avec les impacts de la Stratégie Nationale de Micro finance, des résultats qualita-
tifs et quantitatifs ci-après sont attendus.
74
Sur la révision du cadre légal et réglementaire prenant compte la diversité des sys-
tèmes micro finance en présence et favorable au développement d’une offre pé-
renne de services y afférent.
La loi ancienne n° 96-020 portant la réglementation des activités et organisation des insti-
tutions financières mutualiste a été remplacée par la nouvelle loi n° 2005-016.
Cette nouvelle loi n’envisage pas l’allégement des accessoires des prêts en faveur des so-
ciétaires. Elle ne prévoit ni du changement sur le taux d’intérêt, ni la modification des
modes d’octroi de crédit. Elle a adopté une nouvelle organisation des institutions de micro
finance inadéquate au mode rurale.
75
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux :
1- BELSLAW Horace, 1959, le crédit agricole dans les pays économiquement sous-
développés, Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture, Rome.
2- BOUDON Raymond, 1970, les méthodes en Sociologie, Paris, Presses Universitaires de
France.
3- BOURDIEU Pierre, 1959, Les étudiants et leurs études, Paris, MOUTON et CO, LA
HAYE.
4-KHELLIL Mohand, 1953, Sociologie de l’intégration, Que sais-je ? Presses Universi-
taires de France.
5- NURKSE Ragnar, 1959, les problèmes de formation du capital dans les pays sous-
développés, Cujas, Paris.
6- ROQUEPLO Jean Antoine, 1951, le crédit mutuel, son application dans le crédit différé,
Paris, Presses Universitaires de France
Ouvrages spécifiques :
1- RAKOTOMANANJO Solohery, 2003, Education, Intégration sociale du Fokonolona au
développement, Département sociologie université d’Antananarivo (Mémoire de maîtrise)
2- RASOLONJANAHARY Hanitriniony Vololoniaina, 2007, la place de micro finance
dans le développement rural, le cas de la CECAM dans la commune rurale d’Ambano,
Département sociologie, Université d’Antanananarivo. (Mémoire de maîtrise)
3- RAVELONARIVO Nirinala, 2005, Développement et institution financière, le cas de la
CECAM dans la commune rurale Ambohidrapeto, Département sociologie université
d’Antananarivo. (Mémoire de maîtrise)
4- RAZANAJATO Ihary Tatamo, 2007, Approche Sociologique du rôle de l’institution de
micro finance, cas de la CECAM dans la commune Rurale de Mahitsy, Département socio-
logie université d’Antananarivo. (Mémoire de maîtrise)
80
Internet :
fr.wikipédia.org/wiki/Pyramide de besoin
MASLOW, Théorie de motivation humaine, dans les années 40.
www.Intercecam.mg
81
3-La CECAM ne propose pas clairement son objectif devant la population ...........................................65
TROISEME PARTIE : DYNAMIQUE DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES......................66
CHAPITRE VII : EXPERIENCE ET ACQUISITION DU STAGIAIRE........................................66
CHAPITRE VIII. SUGGESTIONS ....................................................................................................68
VIII.1. L’Etat, l’autorité locale et les bailleurs de fonds.....................................................................68
VII.2. LA STRATEGIE NATIONALE DE MICRO FINANCE (la CECAM fait partie de la
micro finance) .........................................................................................................................................69
VII3- Pour le stagiaire........................................................................................................................... 76
VII4- Pour l’école ...................................................................................................................................76
CONCLUSION GENERALE ...............................................................................................................77
BIBLIOGRAPHIES .................................................................................................................................79
Table des matières...................................................................................................................................81
85
Tableau n°1 : Les nombres des habitants par Fokotany par classe d’âge
Tableau n°2 : Repartions de la population par secteur d’activité.
Tableau n°3 : Revenus salariaux annuels moyens par catégorie.
Socioprofessionnelle et selon la branche (Région Analamanga).
Tableau n°4 : La Superficie cultivable et inondable.
Tableau n°5 : Nombres des écoles de l’enseignement primaire, le collège d’Enseignement
général(CEG), l’enseignement secondaire (Lycée) Publiques et privées.
Tableau n°6 : Evolution des effectifs des élèves partir de 1997 jusqu’à aujourd’hui.
Tableau n°7 : Récapitulation de l’établissement. Enseignants, élèves, Publics et Privés dans
tout le niveau.
Tableau n°8 : Noms des établissements et lieux
Tableau n°9 : Nombres des blocs sanitaires, les agents sanitaires (médecins)
Tableau n°10 : Nombre des organismes non gouvernementaux ou ONG existant au niveau
de la commune et leurs lieux.
Tableau n°11 : Emploi du temps de la CECAM Ambohitrimanjaka.
Tableau n°12 : Motivation d’adhésion, réponse à cette question : Qu’est ce que vous vous
pousse à adhérer à une institution de micro finance de la CECAM
Tableau n°13 : Attitudes de gens sur les obstacles à l’adhésion à la CECAM.
Tableau n°14 : Motif de non adhésion à la CECAM.
Tableau n°15 : Attitudes des membres sur l’amélioration non de leur vie avec le CECAM.
Tableau n°16 : Evolution des membres par sexe et par année.
Tableau n°17 : Attitudes des gens sur la contribution de CECAM au développement rural.
ANNEXES
ANNEXE I
QUESTIONNAIRES :
1- Comment-t-appelle-tu ?
Iza no anaranao ?
2- Quelle âge tu ?
Firy taona ianao ?
3- Quelle est votr activité
Inona no asa ataonao ?
4- Quelles sont le nombre de votre enfant ?
Firy ny isan’ny zanakao ?
5- Quelle est votre revenu ?
Hoatrinona ny vola miditra aminao ?
6- Est-ce que votre revenu augmente ou diminue ?
Mihena ve sa mitombo ny vola miditra araka ny fahitanao azy ?
7- Est-ce que vous connait la CECAM ?
Mahafantatra ny atao hoe CECAM ve ianao ?
8- Est-ce qu’il y a de CECAM chez vous ?
Fantatrao ve fa misy CECAM eto aminareo ?
9- Dans combien d’année que le CECAM a implanté chez vous ?
Firy taona izay no nisian’ny CECAM teto aminareo ?
10- Est-ce vous connaissez quelqu’un membre de CECAM chez vous ?
Mahafantatra olona mpikambana ao amin’ny CECAM et ove ianao ?
11- Est-ce que vous voullez adhérer membre de CECAM ?
Maniry ny hiditra ho mpikambana ao amin’ny CECAM ve ianao ?
12- Combien des énnées que ous êtes membres de la CECAM ?
Firy taona izay no nahampikambana anao tao amin’ny CECAM ?
13- Qu’est ce vous pousse à adhérer à la CECAM ?
Inona no nanosikana anao hiditra mpikambana CECAM ?
14- Selon vous, tout le monde peut être membre de la CECAM ?
Aminao ve ny olona rehetra afaka miditra mpikambana ao amin’ny CECAM ?
15- Avez-vous constaté une amélioration de vie en contactant avec la CECAM ?
Nahatsapa ve ionao fa nisy fahatsarana ny fiainanao hatramin’ny nifampikasohanao
tamin’ny CECAM ?
89
URCECAM ANALAMANGA
Numéro : ………/………/……….
CECAM : ……………………………
Code : ……………………………….
CONTRAT DE CREDIT
L’INSTITUTION, prêteur
UNE REGIONALE DES CECAME IVON’IMERINA SOUS LE REGION
D’ANALAMANGA crée le 18 décembre 2002 à ANTANANARIVO ;
Représentée par
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……
Né(e) le …………………………………………………à
…………… ……………..………
Carte d’identité nationale n° ………………………………………………………….délivré
à ……………………………………………………………………………….
Selon la délégation de pouvoir
du.…………………………………..………..à……………………………………………
….
Siégé au logement IVM 103 YC Ter Antetezana afovoany 101 ANTANANARIVO.
D’un côté, et
BENEFICIAIRE
Nom :
…………………………………………………………………………………………..
Prénoms :
………………………………………………………………………………………
Date et lieu de naissance :
…………………………………………………………………….
Fils ou fille : ………………………………………et de
………………..……………………
91
Carte nationale
n°………………………………………..……………………………………....
Délivré le …………………………………………..à
…………………………………………
Membre de la CECAM : ………………………………numéro
………………………………
Date d’adhésion :
…………………………………..groupe………..…………………………..
D’autre côté,
Ces deux parties se contractent de manières suivantes :
Article 1 : prêt-valeur-durée
Le bénéficiaire admet d’avoir emprunté envers l’URCECAM une somme
d’Ariary………….…………………………………………………………………………
…… qui sera remboursée avec un taux d’intérêt de …………………. % mensuellement.
La durée de prêt sera …………………………… mois. Il sera destiné pour un projet de
……………….
………………………………………………………………………………………………
…...
Le prêt (capital et taux d’intérêt) sera remboursée selon la date contractée et seulement au
niveau du bureau local de la CECAM, selon le dispositif de l’article n°6.
Article 2 : Garantie
Pour assurer en exécution du contrat, le bénéficiaire met à la disposition de l’URCECAM
des biens à titre de garantie.
Il est interdit de vendre les garanties jusqu’à l’expiration du contrat. La CECAM doit être
averti en cas de toute atteinte (perte, abimé, décès) concernant la garantie.
L’URCECAM peut confisquer les biens de garantie en cas de non remboursement à la date
prévue.
Article 3 : le part social variable
Il est obligatoire pour le bénéficiaire de payer la part social variable d’une somme
d’Ar…………………………………………………………..…………pour renforcer le
capital social de la CECAM
Selon le statut, la part social variable constitue d’épargne pour le membre.
Article 4 : l’assurance
Pour rassurer le prêt, le bénéficiaire alloue 1% du crédit d’une somme
d’Ar….……………….
En cas de décès du membre, cette somme rembourse le reste non payé par l’intéressé.
Article 5 : la pénalisation en cas du retard
92
En cas de non remboursement à l’échéance, le prêt sera pénalisé du taux d’intérêt du re-
tard.
Le taux d’intérêt sera doublé du taux normal. Il sera remboursé avec le capital.
Article 6 : Avertissement
- Il est obligatoire d’avenir toute suite la CECAM en cas d’obstacles prévus pour le
remboursement
- Il est obligatoire d’utiliser le prêt selon le contenu du contrat. Et les responsables
sont tenus de contrôler et de vérifier l’application du contrat (Manuel de procédure)
- Le retard est classé parmi le non respect du contrat (article2). Ainsi, la CECAM
peut reprendre les biens à titre de garantie en cas de retard de remboursement.
Andininy 7 : le remboursement
Le bénéficiaire doit respecter l’échéance selon le contenu du tableau de remboursement
Fait aujourd’hui
……………………………………………….. à
……………………………………………….
93
Le bénéficiaire le prêteur
…………………………………………………………
…………………………………………………………
(1) Lu et vu et accepté
(2) Signature
(3) Ce contrat doit être légalisé
Le conjoint ( e) du bénéficiaire
Nom et prénoms
………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………
…..
Né ( e) le …………………………………… à
………………………………………………..
Carte d’identité nationale n°
……………………………………………………………………
Délivré le ………………………………………….. à
…………………………………………
Le ou (la) conjoint (e) accepte de respecter le contrat et de se consolider pour le rembour-
sement
Signature
94
TOTAL
TOTAL
Je certifie que :
1. Ces biens m’appartiennent et ne font pas encore l’objet de garant.
2. Ces biens ne seront pas vendu ni déplacé jusqu’à l’expiration du contrat.
3. La CECAM sera avertie en cas d’atteinte des garanties.
4. En cas de non remboursement à l’échéance, ces biens seront à la disposition de la
CECAM.
96
L’intéressé le conjoint de
l’intéressé
97
Fils ou Fille de :
……………………………………………………………………………… et de
………………………………………………………………………………………………..
Carte d’identité nationale
N°…………………………………………………………………….
Délivré le ……………………………………………..à
……………………………………….
Monina ao
………………………………………………………………………………………………
…..
Membre de la CECAM : …………………………………..n°
…………………………………
99
TOTAL
b.2. Construction
Nature Capacité Année Mode d’acquisition Caractéristique/ état Valeur estimative
b.5. Animaux
Catégorie Nombre Valeur estimative
b.6. Stock
Catégorie Quantité Valeur estimative
102
CURICCULUM VITAE
ETAT CIVIL
NOM : RAKOTOARIMALALA
Prénom : Ruphin
Date et lieu de naissance : 16 Novembre 1981 à Antsiriribe
Sexe : Masculin
Nationalité : Malagasy
N° de Téléphone : 033 17 593 21
DIPLOMES ACQUIS
Certificat d’Etude d’enseignement de Premier cycle (CEPE) dans l’école Saint Sta-
nislas Costica Antsiriribe en 1996
Brevet d’Etude d’enseignement du Premier cycle (BEPC) dans le collège
d’Enseignement Général (CEG) de la commune Rurale d’Antsahalava/ Antanifotsy
en 2001
BACC dans le collège Privé FJKM Ambatolampy en 2005
ACQUISITIONS PROFESSIONNELLES
Stage d’imprégnation dans le centre sociale AKANY AVOKO Ambohitratrimo en
2007
Stage d’imprégnation dans le centre hospitalier Luthérien d’Ambohibao en 2007
Stage communale dans la commune Rurale de TANJOMBATO en 2007
Stage de découverte dans le centre MADCAP Isotry en 2008
Stage de découverte dans le centre SECAALINE Tsiadana en 2008
Stage communale dans la commune rurale de Tanjobato en 2008
Stage fin d’étude dans la CECAM Ambohitrimanjaka en 2010
LANGUES
Français : parlé et écrit couramment
Anglais : parlé et écrite (moyenne)
Malagasy : Parlé et écrit couramment
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AUTRES :
Sport : Football
Loisir : Ecoute de music
Mots clés : Crédit, Epargne, Développement, Financement, Micro finance, Pauvreté, Popu-
lation, Bénéficiaire.
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Résumé
Cette étude sur le thème « Micro finance et Développement rural » CECAM dans la
commune Rurale d’Ambohitrimanjaka a pour objet de relater le problème de financement
au niveau du monde rural.
D’après notre étude, on peut dire que l’institution de micro finance contribue au dé-
veloppement de la population rurale.
Les crédits allouées donnent naissance à une nouvelle classe sociale appelée bourgeoi-
sie, mais les institutions de micro finance ne résolvent pas le problème financier de la po-
pulation afin de lutter contre la pauvreté parce qu’elles n’assurent pas l’intégration des
masses populaires au développement.