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LA LIBERTÉ EST-ELLE
UNE ILLUSION ?
Publié le 26 décembre 2017

LA LIBERTÉ EST-ELLE UNE ILLUSION ?

INTRODUCTION

La liberté, c’est la faculté d’agir comme bon nous


semble en bien ou en mal dans telle ou telle situation
donnée, ou encore le pouvoir de se déterminer
indépendamment de toute contrainte extérieure ou
intérieure. Croire en la liberté humaine, c’est postuler
l’existence du libre arbitre. Or, l’homme a t-il
réellement un libre arbitre ? Sommes-nous libres ou
ne sommes-nous que des marionettes actionnées par
les fils du Destin comme le pensaient les romains avec
le mythe des trois Parques ?

Sommes-nous dans nos décisions fondamentales des


êtres qui choisissent ou sont-ce les circonstances de
la vie qui décident à notre place ? En d’autres termes,
la liberté est-elle une illusion, ou existe t-elle
réellement ?

PREMIÈRE PARTIE : LA LIBERTÉ PARAÎT SOUS


DIVERS ASPECTS COMME UNE ILLUSION.

La liberté humaine apparaît illusoire à cause de tout ce


qui ne dépend pas de nous, et ce qui ne dépend pas
de nous est tellement étendu que l’homme ne peut
qu’ avoir peu de prise sur son existence. Les
philosophes stoïciens, par exemple, après avoir
examiné tout ce qui ne dépendait pas en propre de
l’individu (sa naissance, sa position sociale, son
espace-temps) postulaient l’existence du destin. Les
philosophes stoïciens pensaient que tout dans
l’univers a une cause ou des causes, ces causes
ayant elles-mêmes d’autres causes, et ainsi jusqu’à
l’infini du commencement de l’Univers. Le destin, pour
eux, c’était l’enchainement logique qui existe entre les
causes et les conséquences de tout ce qui existe.
C’est pourquoi chez ces philosophes, le fatum était
synonyme de dieu, de Providence.

Même si leur position est excessive, on ne peut que


concéder à Épictète dans son Manuel, qu’il y a
énormément de choses qui ne dépendent pas de
nous. Par exemple, pour Épictète, « c’est notre corps,
c’est notre richesse, la célébrité, le pouvoir ». Et pour
les stoïciens, pour accéder au bonheur, il fallait
accepter le destin, savoir rester stoïque même si nos
conditions de vie ne sont pas évidentes.

Pour les stoïciens donc, la liberté est illusoire car trop


de facteurs échappent à notre seule volonté : « c’est
notre corps, c’est notre richesse, la célébrité, le
pouvoir ». « Notre corps », par exemple, nous ne
sommes pas libres de choisir notre apparence
physique, d’être grand ou petit, jeune ou vieux par
exemple. Quant à la richesse, nous ne sommes pas
libres souvent d’être riche ou non, car la position
sociale vient en général de l’hérédité sociale. Qaund
les stoïciens insistent sur tout ce qui ne dépend pas
de nous, ils mettent en relief que notre liberté est en
grande partie illusoire.
Sartre dans l‘Etre et le Néant résume ceci : « l’homme
semble être fait par le climat et la terre, la race et la
classe, la langue, l’histoire de la collectivité dont il fait
partie, l’hérédité, les circonstances individuelles de
son enfance, les habitudes acquises, les grands et les
petits événements de sa vie ». Tous ces éléments que
cite sartre dans cette phrase ont une telle emprise sur
notre existence que la liberté humaine, au premier
abord, apparaît effectivement assez illusoire.

Par ailleurs la liberté semble illusoire parce que nous


sommes occupés à chercher ce qui nous est utile et à
satisfaire nos désirs, nous avons conscience des fins
que nous poursuivons, nous avons l’impression d’être
libre, mais c’est une illusion, car nous ignorons en
général les causes qui nous déterminent à désirer ou
à agir. C’est Spinoza qui montre que l’homme a
l’illusion d’être libre, car il est victime du préjugé
finaliste (puisque je fais ceci en vue de cela, c’est que
je sais ce que je veux, donc je suis libre), alors qu’en
général, j’ignore la véritable cause de mes désirs.
Prenons un exemple pour illustrer ceci : quand nous
tombons amoureux, nous avons l’impression d’être
libre, d’avoir choisi l’élu de notre cœur, alors qu’à
notre insu, nous sommes en partie sous l’effet d’un
jeu de coktail d’hormones (dopamine, ocytocine,
lulibérine). Ou encore, nous sommes attirés par l’autre
du fait du contenu de notre inconscient. Par exemple,
une jeune femme tombe amoureuse d’un homme
beaucoup plus âgé parce qu’il lui a manqué un père
dans son enfance. La jeune femme se croit libre de
désirer cet homme plus âgé alors qu’elle y a été
conditionnée par l’absence de père durant son
enfance.

Car ce qui peut montrer également que la liberté est


illusoire, c’est l’existence de ce fameux inconscient qui
me fait agir au-delà de mes actes conscients.
L’inconscient ne peut pas en plus être posé comme
une simple hypothèse, il est scientifiquement et
logiquement démontré par le fait que nous ne prenons
conscience de nous-même qu’au bout de quelques
années. Pendant les premières années de notre
existence nous sommes entiérement dépendants de
notre milieu extérieur, de notre entourage. Par
exemple, un bébé ne peut se débrouiller seul sans ses
parents.
Donc la liberté paraît illusoire en ce sens que pendant
les premières années de notre existence, nous
sommes sous le pouvoir de l’inconscient, et à l’âge
adulte, l’influence de l’inconscient subsiste encore.
Comment dés lors se considérer comme libre si une
grande partie de notre comportement découle de
notre subconscient plutôt que de notre conscience ?
Comment prétendre seulement à une réelle maîtrise
de soi garantissant le bon fonctionnement de nos
aptitudes ? Freud a décrit le psychisme humain et
longuement étudié les contenus de l’inconscient.
Dans sa deuxième topique, le célèbre docteur
viennois décrit le psychisme humain comme composé
de trois strates : le moi, le surmoi, le ça. Le moi
correspond à la sphère consciente de notre
psychisme. Le ça est composé des pulsions sexuelles
et de violence qui sont le fond de tout psychisme
humain, dont le contenu est souvent refoulé car
choquant les bonnes manières de la société. Enfin le
surmoi est constitué des interdits intériorisés par notre
conscience lors des apprentissages et de l’éducation.
Et le psychisme humain doit jongler entre ces trois
instances que sont le moi, le surmoi et le ça.

Voici ce que nous dit Freud, dans Nouvelles


Conférences de Psychanalyse : « Un adage
déconseille de servir deux maîtres à la fois. Pour le
pauvre moi, la chose est bien pire, il a à servir trois
maîtres sévères et s’efforce de mettre de l’harmonie
dans leurs exigences. Celles-ci sont toujours
contradictoires et il paraît souvent impossible de les
concilier. Rien d’étonnant dès lors à ce que souvent le
moi échoue dans sa mission. Les trois despotes sont
le monde extérieur, le surmoi et le ça ». La vie humaine
est donc rendue difficile à cause du jeu des trois
instances psychiques qui cherchent à se satisfaire au
détriment d’une de leur partie adverse. Par exemple,
le ça, la libido a envie de satisfaire les pulsions
sexuelles, mais en même temps, il existe les interdits
issus du surmoi qui peuvent les contrarier. Un surmoi
trop puissant peut inhiber un individu et être génant.
Par exemple, un homme ayant reçu une éducation
trop stricte du point de vue sexuel peut être
impuissant à l’âge adulte. Par contre, un individu dont
le surmoi n’est pas assez fort peut au contraire avoir
un comportement trop libéré par rapport aux tabous
sexuels.

Nous n’avons que peu de prise sur l’action des


contenus de notre inconscient en ce qui concerne
notre comportement. Voilà pourquoi, la liberté
humaine paraît bien illusoire quand on voit que notre
vie psychique ne se limite pas aux contenus
conscients de notre pensée. Quelle liberté peut avoir
l’homme si une grande partie du contenu de son
psychisme lui échappe, car qui dit inconscient dit
aussi inconnaissable. Comme nous ne pouvons tout
explorer et tout contrôler de notre inconscient, l’être
humain paraît peu libre en fait. Comme le dit Freud, le
« moi n’est pas maître dans sa propre maison ». Dans
ces conditions, la liberté humaine paraît bel et bien
illusoire.

Ensuite ce qui montre aussi le caractère illusoire de la


liberté, c’est qu’il est très difficile de changer son
caractère. Le caractère, comme il est peu changeant,
est un obstacle pour un comportement vraiment libre.
Par exemple, si je suis timide, je ne peux paraître
vraiment à l’aise en public.
Mon comportement est largement conditionné par le
vécu de l’enfance, mon caractère prend une certaine
tournure selon les événements qui m’arrivent. Par
exemple, un individu est timide parce qu’il a été
insuffisamment aimé dans son enfance. Il ne lui
appartient pas vraiment d’être autre quand il doit
parler en public. Le caractère, par son aspect
immuable semble être donc une nouvelle limite à notre
liberté. C’est Schopenhauer dans Essai sur le Libre
Arbitre qui a montré à quel point nous sommes peu
maîtres de notre comportement, et combien nous
avons peu de liberté en fait. Car pour Schopenhauer,
une des illusions les plus tenaces est celle de la
liberté. Pour Schopenhauer, il « y a asservissement de
l’homme à son caractère, lequel est invariable, car
l’homme ne change jamais »… « la seule liberté dont
l’homme puisse disposer, c’est une connaissance
approfondie de soi ». Car la liberté, « c’est la qualité
de tout être qui se meut par sa volonté seule, et qui
n’agit que conformément à elle ». Or notre volonté est
largement conditionnée par notre caractère, et notre
caractère lui-même est peu changeant, donc on ne
peut espérer être vraiment libre.

Enfin si l’on considère la liberté sous son angle


politique maintenant on se voit obligé de constater
que la liberté ne saurait exister que sous un régime
démocratique. Le régime démocratique est la forme
de gouvernement la plus ambitieuse et la plus difficile
à réaliser. C’est pourquoi Rousseau constate dans le
Contrat Social : « l’homme est né libre, et il est partout
dans les fers »… « s’il y avait un peuple de dieux, il se
gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si
parfait ne convient pas à des hommes ». L’homme,
être corruptible et corrupteur ne peut que prétendre
se rapprocher de l’idéal démocratique, sans jamais
pouvoir l’atteindre. Dans ces conditions, la liberté, à
un niveau politique paraît de ce fait aussi quelque peu
illusoire.

DEUXIÈME PARTIE : NÉANMOINS PAR


CERTAINS ASPECTS, ON PEUT VOIR QUE LA
LIBERTÉ DE L’HOMME N’EST PAS AUSSI
ILLUSOIRE QU’IL Y PARAÎT AU PREMIER
ABORD.

Même si nous sommes conditionné par notre


inconscient, on peut quand même l’explorer, en
prendre conscience et donc modifier quelque peu
notre comportement. Tel est l’intérêt d’ailleurs de la
cure psychanalytique. Freud a mis au point ce type de
thérapie par la parole afin que les personnes
névrosées puissent avoir une certaine exploration de
leur inconscient et en être libérés.
Il n’est donc tout de même pas vrai de dire que
l’homme n’est absolument pas libre. Cela est excessif
et désespérant. Ce serait une forme de « terrorisme
moral » pour reprendre une expression de Kant. Cela
aboutirait à une conception fataliste du monde et à
valider l’argument paresseux : puisque je ne suis pas
libre, à quoi bon agir et essayer de m’en sortir. Car
refuser toute liberté à l’homme, c’est le cantonner à
être l’esclave d’un destin. Cicéron dans son Traité du
Destin montre que la croyance au destin aboutit à
l’argument paresseux : « Si ton destin est de guérir
de cette maladie, tu guériras que tu aies appelé le
médecin ou non ; de même si ton destin est de n’en
pas guérir, tu ne guériras pas que tu aies appelé le
médecin ou non ; or ton destin est l’un ou l’autre, il ne
convient donc pas d’appeler le médecin ».L’argument
paresseux auquel nous conduit la croyance au destin
est donc absolument dangereux. Croire que la liberté
est une illusion, que nous avons un destin tout tracé à
l’avance rend l’âme pusillanime, ne pousse pas à la
lutte. C’est une forme de lâcheté.

Le philosophe qui a montré que penser la liberté


comme illusoire revient à de la lâcheté est J.Paul
Sartre dans l’Existentialisme est un Humanisme. Celui
qui renonce à sa liberté pour Sartre, qui pense qu’elle
est illusoire fait en fait preuve de mauvaise foi. La
liberté est angoissante, car elle me rend responsable
de mes actes, car « quand je choisis pour un, je
choisis pour tous » nous dit encore Sartre. En effet,
quand je fais un choix, je sous-entends quelque part
que tout le monde devrait agir comme moi, et on
n’échappe à cette angoisse causée par le sentiment
de liberté que par la mauvaise foi.

L’homme est liberté selon Sartre, car « son existence


précède l’essence », alors que pour un objet, c’est
l’inverse, « l’essence précède l’existence ». Par
exemple, si je prends un objet comme un coupe-
papier, son essence précède l’existence, car quand
un homme le fabrique, il le destine à un usage
particulier : couper du papier. Par contre, quand un
homme naît, on ne peut savoir à l’avance ce qu’il fera
de sa vie. Par exemple, un fils de banquier ne sera
pas forcément banquier à son tour, il peut choisir de
devenir artiste, et ainsi avoir sa destinée propre.

La liberté n’est donc pas une illusion pour Sartre, elle


est la condtion même de l’existence humaine. Sartre
va jusqu’à écrire dans l’Existentialisme est un
Humanisme : « Nous sommes condamnés à être
libres ». L’homme est fondamentalement liberté pour
Sartre : « L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se
fait, tel est le premier principe de l’existentialisme ». Et
si l’homme est liberté, cela implique que l’homme est
« responsable de ce qu’il est ». Sartre précise en
effet : « la première démarche de l’existentialisme est
de mettre tout homme en possession de ce qu’il est,
et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de
son existence ». C’est l’homme qui fonde les valeurs,
la liberté existe pour l’homme et elle est
extrémememnt difficile à assumer : « Tout homme qui
invente un déterminisme est un homme de mauvaise
foi » précise encore Sartre.

Par exemple, ce n’est pas parce qu’on est timide


qu’on est condamné à passer inaperçu en société.
Pour Sartre, le timide doit trouver le courage de
s’affirmer, la timidité n’est pas une excuse valable car
« un tempérament ce n’est pas un acte ». Un
tempérament peut prédisposer à tel ou tel
comportement, mais il ne saurait excuser en fin de
compte la mauvaise foi. Ainsi pour Sartre, il n’y a pas
de tempérament qui pousse à être lâche ou
courageux, et comme il le remarque : « Il appartient
toujours au lâche de ne plus être lâche et au héros de
ne plus être un héros ». Mais les gens, en général
récusent leur propre liberté. Le philosophe nous dit :
« ce que les gens veulent, c’est qu’on naisse lâche ou
héros ». Alors que telle n’est pas la réalité. Aussi
Sartre se défend d’être pessimiste, ce qu’on lui
reproche au contraire, c’est sa dureté optimiste. C’est
à chacun de se diriger dans la vie, et ne pas choisir,
c’est encore faire un choix : « l’homme est condamné
à être libre », à inventer les valeurs. Sartre donne ainsi
l’exemple d’un jeune homme qui vient le voir pour
savoir comment mener sa vie pendant la deuxième
guerre mondiale. Ce jeune homme a un frère qui est
décédé alors qu’il était résistant, sa mère se retrouve
seule et il se demande s’il doit s’engager à son tour
dans la résistance, ou rester avec sa mère et à veiller
sur elle. Sartre dira au jeune homme que c’est à lui
seul de choisir, et que personne ne peut le faire à sa
place. Le philosophe n’est pas là pour dicter un
comportement à quelqu’un. C’est à chacun de se
déterminer dans l’existence dans les grandes
décisions à prendre, car l’homme est liberté.

La liberté n’est donc pas une illusion, mais ce qui est


sans doute une illusion c’est de penser que cette
liberté est totale. Aussi les propos de Sartre sont-ils à
nuancer quelque peu. Ce qui fait l’essence de
l’homme, c’est bien la liberté. Mais cette liberté n’est
pas totale, c’est à dire que nous avons des
déterminations dans notre existence. Ainsi on ne
choisit pas de naître dans telle ou telle famille, dans tel
ou tel pays, à telle ou telle époque. Mais nous
sommes libres à partir d’un certain nombre de
déterminations. Par exemple, le fils de banquier est né
riche, mais cela ne veut pas dire qu’un jour il ne
connaîtra pas la pauvreté, car il peut se trouver ruiné.
De même un boiteux de naissance ne peut marcher
droit, mais à partir de ce handicap, il peut faire en
sorte de le pallier en compensant par une passion.
L’homme n’est pas voué à un comportement
automatique et prédestiné comme les animaux
assujettis à l’instinct.

CONCLUSION

Par bien des aspects la liberté humaine paraît limitée,


mais on ne peut pour autant affirmer qu’elle est
illusoire. L’existence de l’inconscient et son
importance dans le psychisme humain empêche
l’homme d’être totalement libre ; néanmoins
l’exploration de celui-ci peut permettre une meilleure
compréhension de soi. Ce que nous a apporté la
résolution de cette question, c’est qu’il ne saurait y
avoir liberté sans connaissance de soi, car comme l’a
souligné V.Hugo : « La liberté commence, là où
l’ignorance finit ». Ce n’est qu’en se connaissant soi-
même, en essayant d’améliorer son caractère que
l’être humain peut prendre possession de sa liberté.

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