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Fascicule 64 (2012-05-30) PDF

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MINISTÈRES : DE L´URBANISME ET DU LOGEMENT ; DES TRANSPORTS ;

DE L´ENVIRONNEMENT. - TEXTES OFFICIELS

Classement. N° du texte

136-0 675 (82-24 bis)

MINISTÈRE DE L´URBANISME
ET DU LOGEMENT

MINISTÈRE DES TRANSPORTS


MINISTÈRE DE LA MER
Direction des affaires économiques
et internationales .

CIRCULAIRE N° 82-54 DU 17 JUIN 1982


relative au fascicule n° 64 du cahier des clauses tech-
niques générales applicables aux marchés publics de
travaux « Travaux de maçonnerie d´ouvrages de génie
civil ».
(Non parue au Journal officiel .)

Référence :
Décret n° 82-508 du 14 juin 1982 modifiant la composition du
cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés
publics de travaux et approuvant divers fascicules.
Annexe :
Fascicule n° 64, texte et commentaires.
Textes annulés :
Partie concernant l´ancien fascicule n° 64 de la circulaire
70-112 du 15 octobre 1970 et ancien fascicule n° 64 (annexe III
à ladite circulaire) (fascicule spécial n° 70-92 bis ).

Le ministre de l´urbanisme et du logement,


le ministre des transports
et le ministre de la mer
à
Messieurs les directeurs et chefs de service de l´admi-
nistration centrale ;
Messieurs les ingénieurs généraux des ponts et chaussées
chargés d´une circonscription ou d´une mission d´inspec-
tion générale ;
Messieurs les chefs des services régionaux de l´équipement
(sous couvert de Messieurs les préfets de région) ;
Messieurs les directeurs départementaux de l´équipement
(sous couvert de Messieurs les préfets) ;
Messieurs les chefs des services maritimes (sous couvert
de Messieurs les préfets) ;

Ressaisie DTRF
-2-

Messieurs les chefs de service de navigation ;


Messieurs les directeurs des ports autonomes de Dunker-
que, Le Havre, Rouen, Nantes - Saint-Nazaire, Bor-
deaux, Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ;
Messieurs les ingénieurs en chef des services spéciaux des
bases aériennes de la Gironde et des Bouches-du-
Rhône ;
Monsieur le chef du service spécial des bases aériennes
de l´Ile-de-France ;
Monsieur le chef du service technique des bases aériennes
à Paris ;
Messieurs les chefs de service de l´aviation civile de
Moroni, Nouméa et Papeete ;
Messieurs les directeurs et chefs de service des travaux
maritimes de Toulon, Brest, Lorient, Cherbourg et
Rochefort ;
Monsieur le directeur général de l´aéroport de Paris ;
Messieurs les directeurs des services techniques centraux ;
Monsieur le directeur du laboratoire central des ponts et
chaussées ;
Messieurs les directeurs des centres d´études techniques
de l´équipement.
Le décret n° 82-508 du 14 juin 1982 modifiant la composition du
cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés
publics de travaux et approuvant divers fascicules a notamment
approuvé le nouveau fascicule n° 64 : « Travaux de maçonnerie
d´ouvrages de génie civil ».
1° Ce fascicule remplace le fascicule n° 64 : « Travaux de maçon-
nerie » du cahier des prescriptions communes applicables aux mar-
chés de travaux publics relevant des services de l´équipement, qui
avait fait l´objet du décret n° 70-28 du 7 janvier 1970 et qui se
trouve annulé et remplacé par le nouveau fascicule.
2° En effet, depuis la parution de l´ancien fascicule n° 64, il est
apparu nécessaire d´une part, de tenir compte des progrès techno-
logiques réalisés dans l´exécution des travaux de maçonnerie et
d´autre part, d´introduire des prescriptions relatives aux travaux
à la mer ainsi que des prescriptions relatives aux blocs manu-
facturés.
La rédaction du nouveau fascicule a donc été confiée à un groupe
de travail qui a été animé, avec l´accord de la direction centrale du
génie du ministère de la défense, par la section technique des
bâtiments, fortifications et travaux (S. T. B. F. T.).
Le nouveau fascicule est donc issu de ce groupe.
3° Je vous transmets donc, par la présente circulaire, le nouveau
fascicule n° 64 : « Travaux de maçonnerie d´ouvrages de génie
civil ».
Les difficultés que soulèverait son application devront m´être
soumises sous le présent timbre.
Pour les ministres et par délégation :
L´ingénieur en chef des ponts et chaussées,
chargé de la mission pour la normalisation
et la réglementation,
M. MARTIN.

Ressaisie DTRF
-3-

ANNEXE A LA CIRCULAIRE N° 82-54


DU 17 JUIN 1982

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GENERALES


applicables aux marchés publics de travaux.

FA S C I C U L E N° 64

TRAVAUX DE MAÇONNERIE
D´OUVRAGES DE GENIE CIVIL

Ressaisie DTRF
-4-

SOMMAIRE DU FASCICULE N° 64

Pages.

Art. 1er. - Objet du fascicule 7


CH A P IT R E 1er. - Qualité et préparation des matériaux :
Art. 2. - Application des normes. - Cas d´absence de
normes 7
Art. 3. - Pierres pour maçonnerie 9
Art. 4. - Moellons de toute espèce 9
Art. 5. - Moellons bruts 9
Art. 6. - Moellons taillés 11
Art. 7. - Pierres de taille 13
Art. 8. - Dalles en pierres naturelles 13
Art. 9. - Matériaux naturels pour enrochements 13
Art. 10. - Briques 15
Art. 11. - Blocs en béton 15
Art. 12. - Blocs artificiels d´enrochement 17
Art. 13. - Gabions 17
Art. 14. - Carreaux 19
Mode d´exécution des travaux :
CH A P IT R E II. -
Art. 15. - Prescriptions générales concernant la maçon-
nerie hourdée 19
Art. 16. - Maçonnerie hourdée de moellons bruts 21
Art. 17. - Maçonnerie hourdée de moellons taillés 23
Art. 18. - Maçonnerie de pierres de taille 23
Art. 19. - Maçonnerie de briques ou de blocs de béton 23
Art. 20. - Maçonnerie hourdie pour voûtes 23
Art. 21. - Parements d´ouvrages en maçonnerie. -
Ragréement, jointoiement, rejointoiement 27
Art. 22. - Parements en maçonnerie solidarisés à des
ouvrages en béton 27
Art. 23. - Maçonnerie de pierres sèches 29
Art. 24. - Massifs en pierres sèches 29
Art. 25. - Enrochements 29
Art. 26. - Perrés 31
Art. 27. - Gabions 31
Art. 28. - Enduits en mortier de chaux hydraulique, de
ciment ou de mortier bâtard 33

Ressaisie DTRF
-5-
Pages.

Art. 29. - Dallages coulés 35


Art. 30. - Carrelages et dallages scellés 35
Art. 31. - Dispositifs de collecte et d´évacuation des
eaux 35
Art. 32. - Scellements 37
Art. 33. - Ancrages 37
C HAPITRE III. - Quantification des travaux :
Art. 34. - Généralités 37
Art. 35. - Maçonnerie hourdée 39
Art. 36. - Parements maçonnés 39
Art. 37. - Maçonnerie non hourdée 41
Art. 38. - Enrochements 41
Art. 39. - Perrés 43
Art. 40. - Gabions 43
Art. 41. - Enduits, dallages et carrelages 43
Art. 42. - Scellements 43
Art. 43. - Ancrages 43

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES -6-

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GENERALES


applicables aux marchés publics de travaux.

FASCICULE N° 64
TRAVAUX DE MAÇONNERIE D´OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL

Article 1er.
Objet du fascicule.
Le sens des termes de carrière et de taillerie varie suivant les
régions ; dans le présent fascicule, ils s´entendent au sens défini
par la norme NF B 10-001.
D´autre part, certains des ouvrages décrits dans ce fascicule sont
également exécutés en ouvrages de bâtiment.Leurs conditions d´exé-
cution sont alors celles décrites par les cahiers des charges D. T. U.
ou font l´objet d´avis techniques délivrés par la commission insti-
tuée par l´arrêté interministériel du 2 décembre 1969.

CHAPITRE Ier
Qualité et préparation des matériaux.
Ce chapitre ne traite pas des granulats, des liants hydrauliques et
de l´eau de gâchage, dont les qualités et la préparation sont définies
dans le fascicule n° 63 relatif à la confection et à la mise en
œuvre des mortiers et bétons.

Article 2.
Application des normes.
Cas d´absence de normes.
1. - Les articles 21, 22 et 23 du C. C. A. G. indiquent les prove-
nances, les qualités des matériaux et des produits à utiliser, ainsi
que les clauses d´application des normes.
A titre indicatif et non limitatif, la nomenclature des normes
visées dans le fascicule, arrêtée au 30 novembre 1981, est donnée en
commentaire des articles. Il convient de tenir compte que ces normes
peuvent subir des révisions.
Les contrôles de réception prévus par les normes ne sont pas
nécessaires pour les produits titulaires d´un droit d´usage de la
marque NF. En effet, ces produits ont fait l´objet de la part de
leurs fabricants de la vérification des caractéristiques prévues par
les normes suivant les modalités du règlement particulier de la
marque et sous le contrôle du comité particulier.

Ressaisie DTRF
-7- TEXTE

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GENERALES


applicables aux marchés publics de travaux.

FASCICULE N° 64
TRAVAUX DE MAÇONNERIE D´OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL

Article 1er .
Objet du fascicule.
Le présent fascicule traite de l´exécution des ouvrages de génie
civil en maçonnerie de toute nature, savoir :
1° Des ouvrages maçonnés en moellons, pierres de taille, dalles,
briques, blocs de béton.
2° Des ouvrages en pierres sèches, enrochements.
3° Des enduits et dallages.

CHAPITRE Ier
Qualité et préparation des matériaux.

Article 2.
Application des normes.
Cas d´absence de normes.
1. - Les matériaux, produits et composants de construction doi-
vent être conformes aux dispositions du C. C. A. G.

ULTE 82/24 bis . - 2.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES -8-

3. - L´attention est attirée sur l´importance, dans les cas visés,


de la clause relative à l´agrément.

Article 3.
Pierres pour maçonnerie.
1. - Les moellons, blocs équarris, éléments taillés, dalles, destinés
à la construction d´ouvrages d´art en maçonnerie, doivent satisfaire
quant à leurs dimensions normales et leurs caractéristiques princi-
pales :
- pour les pierres calcaires aux normes NF B 10-101, 10-301, 10-401,
10-601 ;
- pour les roches marbrières aux normes NF B 10-102, 10-402,
10-602 ;
- pour les granits aux normes NF B 10-103, 10-203, 10-403, 10-603 ;
- pour les grès aux normes NF B 10-104, 10-204, 10-404, 10-604.
Le C. C. T. P. pourra prescrire des spécifications supplémentaires.
2. - Selon la destination et la nature des matériaux, le C. C. T. P.
prescrira tout ou partie des essais prévus dans les normes NF B
suivantes : 10-502, 10-503, 10-504, 10-505, 10-506, 10-507,10-508, 10-509,
10-510, 10-511, 10-512, 10-513, 10-514, ou tout autre essai qui pourrait
sembler utile.
3. - L´utilisation d´éléments à délits ouverts bien que crochetés
(type pierre de Villebois) doit être écartée pour les travaux mari-
times.
Article 4.
Moellons de toute espèce.

2. - Le C. C. T. P. peut exiger, suivant la nature de la carrière


d´origine, l´extraction des moellons avant l´hiver qui précède la mise
en œuvre.
Article 5.
Moellons bruts.
La norme NF B 10-001 définit trois types de moellons bruts :
- moellon brut ordinaire ;
- moellon brut grossièrement et naturellement équarri ;
- moellon brut lité.
La norme NF B 10-401 fixe ainsi les dimensions minimales des
moellons :
- hauteur 0,08 m ;
- longueur ou queue 0,14 m.

Ressaisie DTRF
-9- TEXTE

2. - L´agrément du maître d´ouvrage est nécessaire lorsque, pour


des fonctions analogues, le comportement de certains matériaux,
mêmes soumis aux normes, peut être différent, ainsi que lorsqu´il y
a lieu à recherche esthétique.
3. - En cas d´absence de normes françaises homologuées défi-
nissant les matériaux, produits et composants de construction et à
défaut de stipulations du marché, l´entrepreneur propose à l´agré-
ment du maître d´œuvre ses propres albums et catalogues, ou à
défaut ceux de ses fournisseurs.
Article 3.
Pierres pour maçonnerie.
Les pierres pour maçonnerie doivent être choisies pour l´usage
auquel elles sont destinées.

Article 4.
Moellons de toute espèce.
1. - Tous les moellons proviennent des meilleurs bancs des car-
rières. Ils sont durs, bien gisants sans fils, non gélifs. Ils sont
dégagés de toute gangue ou terre et lavés si le maître d´œuvre le
prescrit.
2. - Les moellons ne sont employés en parement qu´après avoir
perdu leur eau de carrière.

Article 5.
Moellons bruts.
1. - Les moellons bruts ont au moins 0,10 m dans leur plus
petite dimension sur 0,20 m de queue pour les massifs et 0,30 m de
queue pour les parements.
2. - Les moellons employés en parements vus sont choisis
et dégrossis de manière à ne pas présenter de saillie ou
de flache de plus de 0,03 m par rapport au plan du pare-
ment de l´ouvrage et de façon à présenter un retour d´équerre
de 0,03 m au moins.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 10 -

Ces dimensions concernent le plus grand parallélépipède rectangle


inscrit dans le volume du moellon.
Les dimensions exigées sont supérieures aux dimensions mini-
males afin de tenir compte :
- des tolérances de fabrication et des aspects de surface présen-
tant des bosses et des creux importants ;
- du rapport dimensionnel existant entre l´épaisseur de l´ouvrage
et les dimensions des moellons le composant.

Article 6.
Moellons taillés.
1. - La norme NF B 10-001 détermine ainsi les dimensions réelles
des moellons taillés :
- hauteur ............................... varie de 0,16 à 0,26 m ;
- queue ................................. varie de 0,18 à 0,35 m ;
- longueur minimum ........... une fois et demie la hauteur.
Elle définit également les tolérances dimensionnelles.
2. - Pour les parements en liaison avec du béton, le C. C. T. P.
peut prévoir des moellons à double face éclatée. En ce cas, la queue
peut être réduite à 0,10 et 0,15 m en alternant.

4. - Le C. C. T. P. pourra prescrire, en fonction du travail à réali-


ser, les dimensions des retours d´équerre.

Ressaisie DTRF
- 11 - TEXTE

3. - Les moellons employés dans l´intrados des voûtes ont leurs


parements éclatés au marteau suivant la face des cintres ; les
claveaux sont exécutés en moellons taillés.

Article 6.
Moellons taillés.
1. - Les moellons taillés pour parements de massifs, perrés ou
voussoirs sont classés quant à leurs dimensions et leur préparation,
quelle que soit leur nature pétrographique, en trois catégories :
taille éclatée, pointée ou smillée.

2. - Les moellons pour parements à joints réguliers ont les


dimensions minimales ci-après :
Première catégorie, dite de taille éclatée, 0,15 m de hauteur,
0,25 m de longueur et 0,25 m de queue.
Deuxième catégorie, dite à taille pointée, 0,20 m de hauteur,
0,30 m de longueur et 0,30 m de queue, ou 0,20 m et 0,25 m pour
les parements en liaison avec du béton.
Troisième catégorie, dite à taille smillée, 0,25 m de hauteur,
0,40 m de longueur et 0,35 m de queue, ou 0,20 m et 0,25 m pour
les parements en liaison avec du béton.
3. - La face vue ne doit pas présenter, par rapport au plan
du parement de l´ouvrage, de saillies ou de flache supérieure à
0,03 m pour la première catégorie, 0,02 m pour la seconde et
0,01 m pour la troisième, à moins que, pour cette dernière caté-
gorie, il ne soit prévu un parement à bossage. En ce cas, le
parement est bosselé, en saillie de 0,04 à 0,06 m sur le plan des
lits et joints.
4. - Les lits et joints sont taillés de manière à présenter le
retour d´équerre ci-après, sauf prescriptions différentes :
- taille éclatée : 0,03 à 0,05 m ;
- taille pointée : 0,05 à 0,07 m ;
- taille smillée : 0,07 à 0,10 m.
Pour la première catégorie, les arêtes doivent être sensiblement
rectilignes sur les deux tiers au moins de la longueur. Pour les
deuxième et troisième catégories, elles doivent être vives et bien
dressées sur toute leur longueur.
5. - Les moellons pour parements à joints incertains (opus incer -
tum ) sont taillés de manière que le contour polygonal de la face
vue ne présente pas de côté inférieur à 0,15 m, ni d´angle aigu
inférieur à 60°, ni d´angle rentrant. Pour le surplus, ils sont
préparés comme les moellons pour parements à joints réguliers
de la première catégorie ci-dessus.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 12 -

Article 7.
Pierres de taille.

3. - Le C. C. T. P. peut supprimer, suivant la nature de la carrière


d´origine, la nécessité d´extraire avant l´hiver qui précède la mise en
œuvre.
4. - Le C. C. T. P. peut fixer des prescriptions plus rigoureuses
pour le dimensionnement des retours d´équerre.

6. - La taille fixée par le C. C. T. P. est choisie parmi celles que


prévoit la norme NF B 10-001.
Le C. C. T. P. peut prévoir, pour les marchandises courantes, des
dispositions différentes des prescriptions indiquées, en particulier
dans le cas où la pierre de taille n´entre que pour une partie de la
construction.

Article 8.
Dalles en pierres naturelles.

2. - La définition des parements bouchardés et égrisés est celle


donnée par la norme NF B 10-001.
3. - Les moulures, pour les pierres calcaires, sont conformes aux
prescriptions de la norme NF B 10-001.

Article 9.
Matériaux naturels pour enrochements.
1. - Les valeurs maximale et minimale définissant chacune de
ces catégories sont fixées par le C. C. T. P. La masse maximale d´un
matériau pour enrochement de chaque catégorie doit être de l´ordre
du triple de la masse minimale des enrochements de la même caté-
gorie.

Ressaisie DTRF
- 13 - TEXTE

6. - Les moellons pour voûtes sont dressés, en coupe, sans


démaigrissement sur toute la longueur de leur queue, sous réserve
des tolérances fixées pour les différentes catégories correspondantes
(moellons éclatés, pointés et smillés).

Article 7.
Pierres de taille.
1. - Les pierres de taille sont homogènes, non gélives, exemptes
de tous défauts, tels que fils, moies et bousins, d´un grain égal,
et ont toutes les qualités requises pour offrir, après la taille, un
parement très régulier.
2. - Sous le choc du marteau, elles doivent rendre un son
clair ; celles qui donneraient un son sourd, qui contiendraient des
parties tendres ou s´écraseraient en grains sablonneux au lieu de
se briser en éclats à arêtes vives, seront rejetées.
3. - Elles sont extraites avant l´hiver qui précède la mise
en œuvre, placées en délit et exposées aux intempéries avant
d´être taillées.
4. - Les pierres de taille ont les formes et dimensions indiquées
par les dessins d´appareils. La taille est faite exactement suivant les
panneaux. Les lits et joints sont retournés d´équerre et dressés sans
démaigrissement sur 0,25 m à partir du parement.
5. - Les pierres des voussoirs, des plates-bandes et des couronne-
ments sont dressées sans aucun démaigrissement sur toutes leurs
faces.
6. - Lorsqu´une ciselure est prescrite sur tout le pourtour du
moellon, elle sera exécutée régulièrement, sur une largeur de 0,02
à 0,03 m le long des arêtes vives des parements. Ces derniers sont
dressés suivant la taille indiquée.

7. - L´entrepreneur prendra les dispositions pour éviter que les


pierres ne soient tachées.
Article 8.
Dalles en pierres naturelles.
1. - Les dalles doivent être saines, homogènes, non gélives et
prises entre deux délits de carrière.
2. - Les dalles pour dallages ont les dimensions et la taille pres-
crites par le C. C. T. P.
3. - Les dalles pour parements doivent être exécutées, conformé-
ment aux dessins d´exécution, tant pour les dimensions, le jeu de
taille que pour les particularités propres telles que chants vus,
moulures, engravures, etc.
Article 9.
Matériaux naturels pour enrochements.
1. - Les enrochements sont classés en une, deux, trois ou quatre
catégories en fonction de leur masse.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 14 -

2. - Le C. C. T. P. ne doit comporter de dispositions plus restric-


tives que le C. C. T. G. en matière de rapport de dimensions maxi-
males que s´il existe des raisons techniques spéciales pour ce faire.
Le C. C. T. P. peut imposer des essais physiques et mécaniques ayant
pour objet de vérifier la conformité des matériaux avec les prescrip-
tions imposées.
En l´absence de dispositions particulières du C. C. T. P., toute
liberté de choix est laissée à l´entrepreneur à cet égard, mais le
C. C. T. P. fixe alors la masse volumique minimale du matériau
constitutif et, le cas échéant, les autres caractéristiques exigées de
ce matériau.

Article 10.
Briques .
Les briques creuses en terre cuite ont les caractéristiques tech-
niques fixées par la norme NF P 13-301 et son modificatif.
Il existe une marque nationale de conformité aux normes
(marque NF briques creuses de terre cuite).
Les briques en terre cuite destinées à rester apparentes ont les
caractéristiques techniques fixées par la norme NF P 13-304.
Les briques pleines ou perforées et blocs perforés en terre cuite
à enduire ont les caractéristiques techniques fixées par la norme
NF P 13-305.
Le C. C. T. P. fixe :
- les caractéristiques géométriques et mécaniques des briques ;
- les qualités particulières exigées pour les briques de parement,
notamment la couleur et la résistance aux agents atmos-
phériques ;
- s´il y a lieu, les essais physiques et mécaniques auxquels chaque
catégorie sera soumise.

Article 11.
Blocs en béton.
Les blocs en béton peuvent être utilisés, au lieu et place des
éléments naturels, dans toutes leurs applications : moellons préfa-
briqués, voussoirs, dalles de recouvrement ou de revêtement, etc.
1. - Les normes françaises homologuées en vigueur sont les
suivantes :
NF P 14-101 Blocs en béton pour murs et cloisons. - Définitions ;
NF P 14-301 Blocs pleins ou creux en béton de granulats lourds pour
murs et cloisons ;
NF P 14-304 Blocs pleins ou creux en béton de granulats légers pour
murs et cloisons ;
NF P 14-306 Blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs ;
NF P 14-402 Blocs en béton pour murs et cloisons. - Dimensions.
Pour les blocs en béton faisant l´objet des normes NF P 14-101,
14-301, 14-304, 14-306, 14-402, il existe une marque nationale de confor-
mité aux normes (marque NF blocs en béton).
Les blocs fabriqués sur le lieu d´utilisation ou livrés sur chantier
doivent être marqués suivant les prescriptions des normes ci-dessus.

Ressaisie DTRF
- 15 - TEXTE

2. - La plus grande dimension d´un matériau pour enrochement


ne doit pas excéder le triple de la plus petite dimension, sauf
dispositions plus restrictives du C. C. T. P.

3. - Les enrochements proviennent des carrières désignées ou


de carrières donnant les qualités équivalentes requises.

Article 10.
Briques .
1. - Les briques ont les formes et dimensions normalisées. Elles
sont choisies pour l´usage auquel elles sont destinées.
2. - Les briques de laitier doivent être homogènes, dures, bien
moulées, à arêtes vives et à surfaces régulières. Elles doivent avoir
au moins trois mois de fabrication avant d´être employées.

Article 11.
Blocs en béton.

1. - Les blocs pleins ou creux de béton ont les formes et


dimensions normalisées. Ils sont choisis pour l´usage auquel il sont
destinés.
2. - Au moment de l´emploi, les blocs en béton doivent avoir été
fabriqués depuis plus de vingt-huit jours.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 16 -

Les blocs de parement ont les dimensions, caractéristiques, qualités


particulières (notamment couleur et résistance aux agents atmos-
phériques) fixées par le C. C. T. P.
Le C. C. T. P. précise l´emploi de ces blocs ainsi que les essais
auxquels ils peuvent être soumis.

Article 12.
Blocs artificiels d´enrochement.
1. - Le poids, la nature, les dimensions et les formes des
enrochements artificiels sont définis au besoin par des études sur
modèles physiques destinées à simuler leur comportement sous
l´effet des actions extérieures auxquelles ils seront soumis (houles
de projet et de tempête pour les ouvrages maritimes).
Ces essais sont vivement recommandés pour les ouvrages de
protection d´une certaine importance.
Des essais physiques en vraie grandeur peuvent être également
prescrits pour apprécier les risques de rupture fragile des enro-
chements artificiels en particulier quand ceux-ci ont des formes
complexes et élancées.
2. - Les ciments utilisés doivent figurer sur les listes établies
par la commission permanente des liants hydrauliques et adjuvants
du béton (Copla).

Article 13.
Gabions .
1. - Suivant leur destination, les gabions se présentent sous
forme de parallélépipèdes rectangles ou particulière (trapézoïdale,
cylindrique). La forme la plus courante est le parallélépipède rec-
tangle de dimensions suivantes :
- largeur ...... 1m;
- longueur ..... variable de 2 à 6 m ;
- épaisseur .... 0,50 m pour les gabions constituant les semelles
de fondations, 1 m pour les éléments consti-
tutifs du corps de l´ouvrage.
2. - La chambre syndicale des gabions métalliques a défini les
essais physiques et chimiques auxquels doivent satisfaire les fils
de grillage. Le diamètre de fil le plus usité est de 0,003 m. Les
dimensions usuelles des mailles sont 100 × 120 (0,10 × 0,12 m) et
80 × 110 (0,08 × 0,11 m).
L´acier utilisé a une teneur en carbone comprise entre 0,10
et 0,20 p. 100 et une limite élastique comprise entre 36,3 et
44 daN/mm 2. Il doit être exempt de pailles.
La galvanisation doit être conforme à la NFA 91131 de classe B
enrichie. La protection par galvanisation peut être complétée par
un gainage du fil en polychlorure vinyle souple. En principe, les
cages sont fabriquées en usine ou atelier et transportées à
l´emplacement qu´elles doivent occuper définitivement dans l´ouvrage
en construction.

Ressaisie DTRF
- 17 - TEXTE

Article 12.
Blocs artificiels d´enrochement.
1. - Le poids, les dimensions et les formes des blocs d´enro-
chement dépendent de leur destination. Le C. C. T. P. précise, s´il
y a lieu, les essais physiques et mécaniques auxquels ces blocs
seront soumis.

2. - Les ciments entrant dans la composition des bétons destinés


à l´exécution des enrochements artificiels pour ouvrages maritimes
doivent être adaptés aux agressions qu´ils sont susceptibles de
subir.
Article 13.
Gabions .
1. - La forme, la dimension des cages, les caractéristiques des
mailles, les tirants et armatures de renforcement dépendent de la
destination des gabions et des matériaux de remplissage.

2. - L´acier des grillages est du fil dont la composition, les carac-


téristiques mécaniques et chimiques doivent satisfaire à des
critères et des essais particuliers.
Les mailles sont hexagonales à double torsion.
La galvanisation assure la protection contre la corrosion et doit
résister aux agressions mécaniques.
Les tirants sont constitués par des fils galvanisés d´un diamètre
égal à celui des fils employés pour les ligatures.
3. - Les matériaux de remplissage doivent être non friables,
non gélifs et de poids spécifique le plus élevé possible.

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COMMENTAIRES - 18 -

Article 14.
Carreaux .
Les caractéristiques de certains produits sont reprises dans les
normes ci-après :
NF P 61-302 Carreaux de mosaïque de marbre ;
NF P 61-311 Carreaux de grès cérame vitrifiés. - Spécifications
communes ;
NF P 61-312 Carreaux de grès cérame vitrifiés. - Carreaux 10 × 10 ;
NF P 61-313 Carreaux de grès cérame vitrifiés. - Eléments 5 × 5 ;
NF P 61-314 Carreaux de grès cérame vitrifiés. - Eléments 2 × 2 ;
NF P 61-331 Carreaux de faïence à pâte blanche et émail vitrifié. -
Spécifications communes ;
NF P 61-332 Carreaux de faïence à pâte blanche et émail vitrifié.
- Caractéristiques dimensionnelles et d´aspect car-
reaux de 108 × 108 ;
NF P 61-333 Carreaux de faïence à pâte blanche et émail vitrifié.
- Caractéristiques dimensionnelles et d´aspect car-
reaux de 150 × 150 ;
NF P 61-334 Carreaux de faïence à pâte blanche et émail vitrifié.
- Caractéristiques dimensionnelles et d´aspect car-
reaux de 100 × 200 ;
NF P 61-341 Panneaux de mosaïque de pâte de verre et éléments
2 × 2 les constituant.
Pour les carreaux de mosaïque de marbre faisant l´objet de la
norme NF P 61-302, il existe une marque nationale de conformité
aux normes (marque NF, carreaux de mosaïque de marbre).
Les carreaux de mosaïque de marbre bénéficiant d´une licence
d´attribution de la marque précitée sont soumis à certains essais
et contrôles en application du règlement de cette marque. Le pres-
cripteur indique les essais physiques et mécaniques auxquels ils
sont soumis.

CHAPITRE II

Mode d´exécution des travaux.

Article 15.
Prescriptions générales concernant la maçonnerie hourdée.

2. - L´usage des produits de cure des mortiers peut aussi être


envisagé.

3. - Le C.C.T.P. pourra prescrire, si nécessaire, un repiquage


et un lavage préalables de ces surfaces de jonction.

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- 19 - TEXTE

Article 14.
Carreaux .
1. - Les carreaux et autres objets en terre cuite ou produits
céramiques sont d´une pâte à grain fin, homogène, sans impuretés.
Ces produits doivent être bien cuits, durs, sonores, non gélifs, non
feuilletés, sans fêlures, gerçures ni cassures. Ils sont d´une épais-
seur uniforme et présentent des formes nettes et régulières sans
gauchissement. Les arêtes sont vives et sans bavures.
2. - Les carreaux de ciment, ou utilisant le ciment comme liant,
doivent, au moment de l´emploi, avoir été fabriqués depuis plus de
vingt-huit jours.
3. - Les carreaux à base de produits bitumineux ou asphaltiques
comportent des modalités d´emploi, précisées par le fabricant, aux-
quelles il convient de se conformer au moment de l´utilisation.
4. - Les formes, les dimensions, la couleur et la résistance aux
agents atmosphériques de ces produits sont définies par le
C. C. T. P.

CHAPITRE II

Mode d´exécution des travaux.

Article 15.
Prescriptions générales concernant la maçonnerie hourdée.
1. - Les pierres et les moellons sont arrosés à grande eau sur
le tas de manière à être légèrement humides au moment de
l´emploi.
2. - Par temps sec, les maçonneries sont arrosées légèrement,
mais fréquemment, afin de prévenir une dessication trop prompte.
Elles sont préservées contre la sécheresse, la pluie ou la gelée,
par tous moyens adéquats. Ces mesures de protection doivent
être particulièrement soignées en cas d´interruption d´une certaine
durée.
3. - Quand on applique une maçonnerie nouvelle sur une maçon-
nerie ancienne, les surface de jonction de celle-ci sont nettoyées et
arrosées.

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COMMENTAIRES - 20 -

7. - Lorsque l´interruption est prévisible (travaux de haute


montagne par exemple) le C. C. T. P. précise les conditions à
respecter pendant l´arrêt des travaux et pour la reprise.

Article 16.
Maçonnerie hourdée de moellons bruts.

2. - Le C. C. T. P. peut exiger que les parements cachés soient


également construits en moellons bien gisants.
Le lancis consiste à mettre en place une pierre de longueur
sensiblement plus grande que les autres pierres de la maçonnerie ;
on la dénomme parpaing en boutisse selon qu´elle traverse, ou non,
l´épaisseur totale du mur.

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- 21 - TEXTE

4. - Avant emploi le mortier doit toujours être déposé dans


des auges ou sur des aires en bois, métal ou matière plastique,
et non à même sur les maçonneries. Ces auges ou aires sont
abritées par temps pluvieux ou très chaud. L´emploi de mortier
rebattu est interdit.
5. - Lorsque l´entrepreneur a été autorisé soit à effectuer des
dépôts de matériaux sur les maçonneries fraîches, soit à y faire
passer des ouvriers ou des engins, il prend les mesures nécessaires
pour éviter tout ébranlement des maçonneries. Le passage des
ouvriers et des engins est toujours subordonné à l´installation
préalable de chemins en planches.

6. - En cas de gel, l´entrepreneur se conforme aux dispositions


du C. C. T. G. relatives à la confection et à la mise en œuvre des
mortiers et bétons.

7. - Si des maçonneries en construction doivent être momen-


tanément abandonnées par suite d´intempéries, l´entrepreneur
prend à son initiative des dispositions de protection. A la
reprise des travaux, toute maçonnerie avariée est démolie et
reconstruite. En particulier aucune maçonnerie ne sera établie sur
la neige qui aurait pu passer sous les dispositifs protecteurs.

Article 16.
Maçonnerie hourdée de moellons bruts.

1. - Les moellons sont posés à bain de mortier. Ils sont placés à


la main et serrés par glissement de manière que le mortier reflue
à la surface par tous les joints. Ils sont frappés et tassés au mar-
teau ; ceux qui casseraient seront repris, nettoyés et employés avec
du nouveau mortier. Les joints et intervalles, bien garnis de
mortier, sont remplis d´éclats de pierre enfoncés et serrés de façon
que chaque moellon ou éclat soit toujours enveloppé de mortier.
On ne garnit pas d´éclats les joints vus ; ces joints ne doivent pas
avoir plus de 0.03 m d´épaisseur.

2. - Les parements vus sont construits en moellons bien gisants.


Pour mieux assurer la liaison des parements avec le reste de la
maçonnerie, on exécute au moins un lancis par mètre carré de
parement. Le dépassement d´une boutisse est voisin de 0,20 m.

3. - Pour les piles et les massifs verticaux de peu d´épaisseur,


les maçonneries sont exécutées par couches successives, suivant
le plan des assises de la pierre de taille ou des moellons taillés de
parements. Pour les massifs soumis à de fortes pressions, l´ara-
sement est réalisé suivant des surfaces orientées perpendiculairement
à la direction des pressions, enfin pour les grands massifs de maçon-
nerie, les matériaux sont enchevêtrés de manière à se relier dans
tous les sens.

4. - Dans l´exécution des murs d´une épaisseur égale ou inférieure


à 0,40 m, on dispose les moellons de manière à bien lier les deux
parements entre eux. Des pierres formant parpaings, au nombre de
deux par mètre carré, renforceront cette liaison.

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COMMENTAIRES - 22 -

Article 17.
Maçonnerie hourdée de moellons taillés.
1. - Le C.C.T.P. précise le type de joints à réaliser.

3. - Toutefois, lorsque cela conduit à des dimensions exces-


sives, on accepte un dépassement moindre des boutisses.

Article 18.
Maçonnerie de pierre de taille.
1. - Le C. C. T. P. peut prescrire des longueurs de parement
inférieures à deux fois la hauteur.

4. - Cette méthode, dite traditionnelle de mise en œuvre de


pierre de taille, sera prescrite par le C.C.T.P., si elle est exigée.

Article 19.
Maçonnerie de briques ou de blocs de béton.
1. - Si les maçonneries doivent présenter des qualités d´étanchéité,
les prescriptions définies au D. T. U. 20-11, relatives à l´exécution
des joints ainsi qu´aux caractéristiques des blocs seront reprises par
le C.C.T.P.
2. - Le C.C.T.P. prescrit le mode d´appareillage, notamment le
décalage des joints d´une assise à l´autre.

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- 23 - TEXTE

Article 17.
Maçonnerie hourdée de moellons taillés.
1. - Les parements en moellons taillés sont exécutés à joints
réguliers ou non.
2. - Dans les parements à joints réguliers, les moellons sont
employés par assises horizontales réglées, et selon les lits de la
pierre.
3. - Les moellons sont posés à bain de mortier, en bonne liaison,
à raison d´un moellon en boutisse par mètre carré. Ces boutisses ont
un dépassement voisin de 0,20 m. Les joints verticaux des assises
superposées doivent être décalés de 0,10 m au moins.
4. - Dans l´exécution des murs d´une épaisseur égale ou inférieure
à 0,40 m on dispose les moellons de manière à bien lier les deux
parements entre eux Des pierres formant parpaings, en nombre de
deux par mètre carré, renforceront cette liaison.
5. - L´épaisseur des joints doit être comprise entre 0,02 et
0,03 mètre.
Article 18.
Maçonnerie de pierre de taille.
1. - Les dessins d´appareillage doivent respecter les prescriptions
suivantes :
- la longueur de parement de chaque pierre doit être égale à
au moins deux fois la hauteur ;
- la plus courte distance entre un joint vertical et un angle
rentrant ne peut être inférieure à 0,20 m ;
- la plus courte distance entre un joint vertical et un angle
saillant ne peut être inférieure à 0,35 m.
2. - La pierre doit toujours être taillée et posée de telle sorte
que les efforts de compression qu´elle supportera s´exercent perpen-
diculairement à son lit de carrière. La pose est faite, à bain de
mortier, de manière que le mortier reflue et garnisse exactement
les lits et joints ; l´épaisseur des joints et des lits doit être réduite
à 0,015 m environ.
3. - Toute pierre qui serait écornée ou épauffrée pendant les
travaux doit être remplacée par l´entrepreneur.
4. - La pose peut être effectuée sur cales réglées à l´épaisseur
du joint ; en ce cas les lits sont emplis de mortier à la fiche ; les
cales seront retirées au minimum 24 heures après la pose.

Article 19.
Maçonnerie de briques ou de blocs en béton.
1. - Avant l´emploi, les briques sont trempées dans l´eau et les
blocs en béton soigneusement humectés. Les éléments cassés, fendus
ou déchaussés pendant la pose sont remplacés au mortier neuf.

2. - Les joints doivent être décalés d´une assise sur l´autre d´au
moins 0,05 m. Leur épaisseur sera de 0,020 m au plus, aussi bien pour
les joints horizontaux que pour les joints verticaux.

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COMMENTAIRES - 24 -

Ce sont l´aspect et les dimensions qui peuvent provoquer les


dispositions particulières.

4. - La tendance actuelle dans la maçonnerie de briques est


d´utiliser des briques de parement.

Article 20.
Maçonnerie hourdée pour voûtes.
1. - Le choix de la méthode est fait en fonction de la portée
de la voûte, de son épaisseur et du type de matériaux utilisé, afin
de limiter les tassements et les déformations pendant la construction.
2. - L´exécution de voussoirs séparés permet d´éviter les inconvé-
nients résultant des effets de retrait du béton.
Il est recommandé de garnir ces joints d´une matière plastique
ou élastique et de les dissimuler en les plaçant au raccordement
d´un mur en retour de culée.
Pour les ouvertures de voûtes supérieures à 30 m, les dispo-
sitions particulières sont définies par le C. C. T. P. ou le maître
d´œuvre.

6. - Le délai de décintrement peut être augmenté, en fonction


des dispositions du C. C. T. P. ou des indications du maître d´ouvrage.

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- 25 - TEXTE

Suivant leur largeur, les joints sont pleins et continus ou partiels


si les formes des briques et blocs sont adaptées.
Il ne doit pas exister de discontinuité de liant à l´intersection des
joints horizontaux et verticaux.
3. - Pour obtenir une bonne liaison dans tous les sens, lorsque le
mur comporte plusieurs briques ou blocs dans son épaisseur, des
éléments sont posés en panneresses et boutisses.
4. - Les briques et blocs en béton employés en parement sont
ceux destinés à cet usage ou choisis parmi ceux qui ont le meilleur
aspect. L´épaisseur des joints et de assises doit être parfaitement
régulière, la planitude des parements, la rectitude, le niveau et
l´aplomb des arêtes très soignés.

Article 20.
Maçonnerie hourdée pour voûtes.
1. - Les maçonneries sont exécutées soit par assises dressées
normalement à l´intrados et s´étendant jusqu´à l´extrados, soit par
assises superposées.
2. - Le montage des voûtes en maçonnerie de moellons dont la
portée n´excède pas 8 mètres est exécuté, en s´élevant symétrique-
ment de part et d´autre à partir des retombées jusqu´à la clef.
Pour les voûtes de plus grande portée (8 à 30 m), le premier
rouleau doit pouvoir suivre le mouvement des cintres. A cet effet,
on l´exécute par voussoirs indépendants, disposés symétriquement,
en laissant entre eux quelques joints vides qui permettent la défor-
mation. Ils sont ensuite matés énergiquement à partir de la clef
en descendant vers les retombées.
Cependant, on laisse en principe ouverts un joint de clef et,
symétriquement, un joint aux reins ou aux naissances suivant la
portée de la voûte ; ces derniers s´ouvrent vers le haut et sont
utilement prolongés dans les tympans pour éviter la fissuration de
ceux-ci.
Pour les ouvertures supérieures à 30 m, des dispositions particu-
lières à suivre dans la construction et le clavage sont indiquées
au C. C. T. P.
3. - Les voussoirs en pierre d´appareil sont posés à bain de
mortier, les joints aussi réguliers que possible.
Dans le sens transversal, les voussoirs doivent avoir sensiblement
une même longueur de queue, dans une même assise. Lorsque la
voûte est exécutée par assises superposées leur solidarité est obtenue
en employant alternativement des voussoirs longs et courts produi-
sant une découpe convenable sur l´extrados des assises inférieures.
4. - Pour les ouvrages dont la douelle est constituée d´une maçon-
nerie de moellons et le reste de la voûte en béton, les dispositions
de montage sont identiques à celles indiquées à l´alinéa 2. Lorsque
l´épaisseur de la voûte le nécessitera, on construira en plusieurs
assises liaisonnées par des barres d´ancrage placées en quinconce,
normalement à la courbure moyenne.
5. - Il n´est édifié aucune maçonnerie nouvelle sur les voûtes,
avant leur décintrement.
6. - Le délai à observer pour le décintrement est de trente-six
heures.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 26 -

Article 21.
Parements d´ouvrages en maçonnerie.
Ragréement, jointoiement, rejointoiement.
1. - Le nettoiement consiste à enlever les bavures du mortier.
Le ragréement consiste à tailler, sur place, les saillies et les
irrégularités résultant de l´imperfection de la préparation ou de
la pose.
Le nettoiement ou le ragréement font partie des opérations
normales de finition de la maçonnerie.
2. - Le jointoiement consiste à compléter, avec le mortier de
la pose, le garnissage des joints et à les lisser à la truelle. Les
travaux sont exécutés de bas en haut.
3. - Le jointoiement en reprise consiste à dégarnir le joint en
montant et lorsque l´ouvrage est terminé, le garnir d´un mortier
à consistance plastique fortement dosé. Les travaux sont exécutés
de haut en bas. Le jointoiement en reprise est prescrit par le
C. C. T. P. notamment pour obtenir une étanchéité des joints.

4. - Le rejointoiement consiste à dégarnir les joints d´une


maçonnerie ancienne, et à les regarnir avec un mortier plus
richement dosé que le mortier de pose.
Pour cela, on applique dans les joints du mortier fin un peu
ferme, qu´on serre fortement contre la maçonnerie. On enlève
toutes les bavures ; on laisse le mortier rejeter son eau et prendre
une certaine consistance ; puis on le refoule et on le lisse à
plusieurs reprises avec un fer, jusqu´à ce que le retrait occasionné
par la dessication ne donne plus lieu à aucune gerçure.
Les dosages en masse de ciment par mètre cube de sable, des
différents mortiers sont les suivants :
- mortier maigre .............. 250 à 300 kg ;
- mortier moyen .............. 300 à 400 kg ;
- mortier gras ................ 400 à 500 kg.

Article 22.
Parements en maçonnerie solidarisés à des ouvrages en béton.
1. - Par suite de l´évolution de la technique, qui substitue le
béton à la maçonnerie, celle-ci n´est plus employée bien souvent
qu´en parement, soit maçonnerie de pierre de taille ou moellons
servant de coffrage, soit maçonnerie de pierres sciées, dénommées
dalles ou tranches, appliquée en parement.
Les murs autostables en maçonnerie, placés en parement d´ou-
vrages en béton ne sont donc pas concernés par le présent article.
Leur réalisation est traitée dans les articles 15, 16, 17, 18 et 19
ci-avant. La nature et la répartition de ces épingles de liaison sont
précisées par le C. C. T. P.
Si les travaux obligent à construire, après coup, le parement
en maçonnerie en l´adossant au béton, toutes dispositions doivent
être prises pour assurer une liaison efficace entre le béton et
la maçonnerie telles que :
- repiquage de la surface d´adossement du béton ;
- épingles en attente dans le béton, fixation au pistolet, etc.

Ressaisie DTRF
-27- TEXTE

Article 21.
Parements d´ouvrages en maçonnerie.
Ragréement, jointoiement, rejointoiement.
1. - Les parements vus des maçonneries neuves sont nettoyés,
ragréés, puis jointoyés, ou jointoyés en reprise. Les parements de
pierre de taille calcaire sont ravalés.

2. - Lorsque le parement doit être jointoyé, les joints sont bien


garnis avec le mortier de pose ; le mortier refluant par les lits est
proprement relevé sans bavures et lissé fortement à la truelle.
3. - Lorsque le parement d´une maçonnerie neuve doit être
jointoyé en reprise, on refouille les joints, avant la prise du mor-
tier, sur une profondeur égale à deux fois l´ouverture du joint.
Avant de procéder au jointoiement, on mouille les surfaces avec une
brosse. Les surfaces des jointoiements sont tenues en retrait d´en-
viron 0,01 m sur le plan des arêtes de moellons, et 0,005 m sur les
parements de pierre de taille et de briques.
4. - Lorsque le rejointoiement a pour but la consolidation d´une
maçonnerie ancienne, le refouillement est poussé jusqu´à une pro-
fondeur égale à deux fois l´ouverture du joint, augmentée du retrait,
s´il existe, des surfaces des rejointoiements et le joint nettoyé
à grande eau. Le mortier dont le dosage est à fixer est mis en place
à la truelle et lissé.

Article 22.
Parements en maçonnerie solidarisés à des ouvrages en béton.
1. - Lorsque les ouvrages en béton reçoivent un parement de
maçonnerie de pierre de taille ou des moellons taillés ou bruts, toutes
les précautions sont prises pour assurer une parfaite liaison avec la
maçonnerie.
Le parement en maçonnerie sert de coffrage à la mise en place
du béton, des épingles régulièrement réparties dans le parement
assurent cette liaison.
En aucun cas les épingles ne peuvent être apparentes.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 28 -

Cette solution doit être évitée, au profit du parement de maçon-


nerie servant de coffrage.
2. - La mise en œuvre des revêtements de parements en pierres
minces scellées ou attachées relève du D. T. U. 55.2.

3. - La mise en œuvre des revêtements de parements constitués


de petits éléments relève du D. T. U. 55.1.
Si le C.C.T.P. le prescrit, les joints d´assemblage des éléments
sont disposés feuillure ou simplement juxtaposés.

Article 23.
Maçonnerie de pierres sèches.
Le C. C. T. P. prévoira dans la mesure du possible, la nature des
moellons et la qualité des parements.

Article 24.
Massifs en pierres sèches.
Les massifs en pierres sèches, selon leur destination et sur pres-
cription du C. C. T. P., sont rangés à la main ou mis en place par
déversement.

2. - Le C. C. T. P. précise si besoin est les dimensions à respecter


pour les blocs et les points où doivent se faire les déversements.

Article 25.
Enrochements .
1. - Le C. C. T. P. précise la nature des matériaux et leur mise en
œuvre, pêle-mêle ou de façon ordonnée. Si nécessaire, le C. C. T. P.
doit prescrire les gabarits de navigation à respecter.

3. - Le C.C.T.P. précise si les enrochements ne peuvent être


mis en place que sous contrôle du maître d´œuvre.
Dans le cas de massifs sous l´eau, on vérifie fréquemment la mise
en place en cours de travaux, au moyen de sondages ou d´explora-
tions sous l´eau.

Ressaisie DTRF
- 29 - TEXTE

2. - Les parements constitués de dalles ou pierres taillées minces


sont fixés soit à bain de mortier assurant le scellement des éléments
entre eux et avec les parties voisines, soit au moyen d´épingles résis-
tantes et assez nombreuses pour obtenir une parfaite solidité. En
aucun cas ces épingles ne peuvent être apparentes.
3. - Les parements constitués de petits éléments sont soit fixés à
bain de mortier, soit collés.

Article 23.
Maçonnerie de pierres sèches.
1. - Dans les maçonneries de pierres sèches, les moellons sont
posés en contact par leur plus grande face, assujettis au besoin à
coups de marteau et fortement serrés les uns contre les autres au
moyen d´éclats de pierre chassés au marteau dans les vides et les
joints. On n´emploie pas d´éclats dans les joints des parements vus ;
ces joints ne doivent pas avoir plus de 0,03 m d´épaisseur.
2. - On réserve pour les parements les moellons les plus gros
et les plus réguliers et, sauf l´emploi du mortier, on suit les règles
tracées à l´article 16.
Article 24.
Massifs en pierres sèches.
1. - Pour les massifs rangés à la main, les moellons sont posés
à la main sur la surface la mieux gisante, de manière à former un
massif bien résistant et présentant le moins possible de vides, sans
que l´entrepreneur soit tenu, comme pour les maçonneries de pierres
sèches, d´assujettir les moellons à coups de marteau, ni de les pré-
parer au marteau pour leur donner de l´assiette, ni de les tailler en
parement.
2. - Les massifs mis en place par déversement peuvent comporter
des blocs de grande dimension. La mise en œuvre doit être conduite
de façon à ne provoquer aucun désordre dans les parties d´ouvrage
avoisinantes.
Article 25.
Enrochements .
1. - Les enrochements sont constitués soit de matériaux naturels,
soit de blocs en béton. Ils sont mis en place de manière à donner
aux ouvrages la forme fixée par les dessins et par le piquetage.
2. - L´entrepreneur doit avant tout commencement d´exécution
soumettre au maître d´œuvre les moyens de levage, de transport et
de mise en place des enrochements, sauf si ceux-ci sont précisés
dans le C. C. T.P.
3. - L´entrepreneur est tenu de relever et de replacer tout
enrochement qui s´écarterait de la position prescrite au-delà des
tolérances fixées par le C. C. T. P. Ceux des enrochements qui consti-
tueraient un obstacle pour la navigation ou un danger pour la
conservation des ouvrages, sont enlevés au frais de l´entrepreneur
et ne sont pas pris en compte.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 30 -

Le C. C. T. P. précise également, s´il y a lieu, le volume des vides


à obtenir.
Pour obtenir ce résultat, les intervalles entre les enrochements
de fortes dimensions peuvent être garnis avec des matériaux plus
petits, versés et répandus avec soin selon les prescriptions du
C. C. T. P.
5. - Les enrochements de fondation doivent faire l´objet d´études
préalables de sols si l´importance des travaux et/ou la nature des
terrains d´assise l´exigent. L´attention doit être attirée sur l´intérêt
d´une surveillance ou d´un entretien régulier des enrochements de
protection des ouvrages fondés sous l´eau.
Le C. C. T. P. précise les dispositions relatives aux enrochements
pour gros travaux spéciaux tels que barrages et ouvrages maritimes.

Article 26.
Perrés .
1. - Les perrés sont exécutés par assises régulières ou non, avec
ou sans interposition d´une couche de fondation, suivant les pres-
criptions du C. C. T. P. Les éléments constitutifs peuvent être réalisés
par des blocs de béton de ciment.

3. - Lorsque les perrés doivent être construits sur des talus de


remblais, les surfaces à recouvrir sont d´abord compactées. Le
C. C. T. P. fixera la nature ou le degré du compactage afin de
pouvoir supporter l´ouvrage. Des essais de contrôle pourront être
prescrits. L´entrepreneur ne peut pas commencer le travail avant
que les rembais et, s´il y a lieu, les maçonneries de la bande infé-
rieure, aient opéré leur tassement.
4. - Le C.C.T.P. précisera la nature des ciments employés en
fonction de l´agressivité du milieu ambiant.

Article 27.
Gabions .
1. - Chaque fois que cela est possible, il est recommandé de
remplir les gabions à leur emplacement définitif.
La mise en place par déversement est utilisée principalement en
intervention d´urgence ; la mise en place à la grue, avec guidage
par câbles, s´applique généralement aux travaux sous l´eau.

Ressaisie DTRF
- 31 - TEXTE

4. - Les blocs d´enrochement endommagés au cours du levage, du


transport et de la mise en place sont remplacés aux frais de
l´entrepreneur.

5. - Les massifs d´enrochement qui doivent servir de fondation


à des ouvrages en maçonnerie ou en blocs arrimés sont, à leur partie
supérieure, dressés suivant une plate-forme horizontale arasée au
niveau prescrit, sans saillies ou dépressions supérieures à la limite
fixée par le C. C. T. P.

Article 26.
Perrés .
1. - Les moellons sont posés normalement à la surface du
rampant en boutisse ou en parpaing.

2. - On choisit pour les couronnements les pierres les mieux


formées ; elles sont débruties et posées de manière à présenter une
face dans le plan du talus et une face dans le plan de cou-
ronnement.
3. - Les perrés sont élevés par bandes de 2 m de hauteur
au plus.

4. - Les prescriptions relatives à l´exécution des maçonneries


à bain de mortier et des maçonneries à pierres sèches sont appli-
cables aux perrés.
Article 27.
Gabions .
1.- Sauf prescription contraire, les gabions sont remplis à leur
emplacement définitif, bloc par bloc, en utilisant en parement les
plus gros éléments, selon les prescriptions de l´article 24, alinéa 1.
Les dimensions des éléments, dans tous les sens, doivent être
supérieures à celles des mailles du treillis métallique formant
l´armature.
Le remplissage s´effectue de façon à laisser le minimum de vide.
Si l´on ne dispose pas suffisamment de gros éléments, on réserve
les plus fins pour la partie centrale du gabion. Les éléments
les plus fins ne doivent pas passer, en aucun sens, dans un anneau
de 0,08 m de diamètre.
Pour les gabions de semelles, il faut éviter l´emploi de trop
gros matériaux qui enlèveraient une partie de la souplesse de la
semelle.
2. - Au cours du remplissage, les treillis métalliques des faces
opposées du gabion sont rendus solidaires par des tirants consti-
tués de fils galvanisés d´un diamètre égal à celui des fils de
ligature.

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COMMENTAIRES - 32 -

3. - Trois torsions des fils de mailles de bordures sont généra-


lement suffisantes pour réaliser les ligatures.

Article 28.
Enduits en mortier de chaux hydraulique,
de ciment ou de mortier bâtard.
1. - On ne parle pas ici des enduits propres aux travaux de
bâtiment, soit extérieurs, tels que : enduits tyroliens, enduits
mignonnette, etc., soit intérieurs, le plus souvent à base de plâtre,
ni des enduits incorporés, c´est-à-dire dont l´exécution est liée à
celle d´un ouvrage en béton.
a ) Le C. C. T. P. peut prescrire un regarnissage préalable des
joints.
b ) L´exécution d´enduit sur une maçonnerie neuve de béton a un
caractère exceptionnel. Elle s´applique essentiellement au cas de
recherche d´étanchéité, ou pour des raisons d´aspect.
c ) Si le support ne présente pas des qualités d´adhérence suffisan-
tes, le C. C. T.P. pourra prescrire la réalisation d´un enduit armé et
précisera le nombre de points d´ancrage à disposer au mètre carré.

2. - Dans certains cas particuliers, l´usage de produits de cure


peut être envisagé.
Le C. C. T. P. fixe le nombre de couches, l´épaisseur et la compo-
sition des enduits.

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- 33 - TEXTE

La longueur des tirants doit être inférieure de 3 à 4 p. 100 à


la distance séparant les faces à relier. Dans tous les gabions, on
place des tirants reliant les têtes aux parois et les parois entre
elles. Sur chaque face un tirant doit être ancré à trois fils voisins
de mailles du treillis.
Dans les gabions de semelles de fondation, des tirants verticaux
doivent relier le treillis de fond à celui du couvercle.
3. - Le remplissage terminé, après avoir rabattu le couvercle,
il faut le tirer de manière à rapprocher les bordures de celui-ci
le plus possible de la bordure supérieure des faces verticales.
Le bouclage se fait en tordant ensemble les mailles des bordures
des trois côtés libres du couvercle avec celles des faces verticales.
Le bouclage terminé, la bordure du couvercle est très solidement
ligaturée avec les bordures des gabions voisins.

Article 28.
Enduits en mortier de chaux hydraulique,
de ciment ou de mortier bâtard.
1. - Préparation des surfaces.
Les surfaces à enduire reçoivent la préparation ci-après, avant
exécution de l´enduit ;
a ) Maçonnerie neuve en briques ou moellons : dégarnissage des
joints sur une profondeur égale à deux fois l´ouverture du joint,
brossage des joints et du parement, lavage à grande eau ;
b ) Maçonnerie neuve en béton : piquage, de manière à ne laisser
aucune partie lisse, brossage à la brosse dure et arrosage à grande
eau ;
c ) Maçonnerie ancienne en briques, en moellons ou en béton : les
moellons et les briques en mauvais état général sont remplacés.
Les parties de maçonnerie dégradées, crevassées ou soufflées sont
piquées à vif de manière à ne laisser aucune partie lisse, brossées
et lavées à grande eau, de manière à être parfaitement propres
et à présenter suffisamment d´aspérités pour un bon accrochage.
Si des fers d´armature sont apparents, la rouille est obligatoire-
ment purgée.
2. - Prescriptions communes.
Toutes dispositions sont prises pour protéger l´enduit contre une
dessiccation prématurée, la pluie et le gel, jusqu´à la fin de la
prise.
Les couches successives sont exécutées à intervalles convenables
pour assurer une parfaite homogénéité. Toute surface d´enduit qui
présenterait des défauts d´adhérence est refaite autant de fois qu´il
est nécessaire.
Les enduits peuvent être soit appliqués à la truelle, soit projetés
mécaniquement.
3. - Enduits appliqués à la truelle.
Le mortier, gâché serré, est projeté avec force à la truelle,
refoulé à la taloche et dressé régulièrement. Avant qu´une couche
soit complètement sèche, elle est recouverte avec la suivante. La
deuxième couche est lissée à la truelle. Lorsque le mortier a
rejeté son eau et pris une certaine consistance, le lissage est
renouvelé, à plusieurs reprises, sans mouiller la surface, jusqu´à
ce que le retrait dû à la dessiccation ne donne plus lieu à ger-
çure. Après achèvement, l´enduit doit être homogène et d´aspect
régulier, sans gerçure ni soufflure,

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COMMENTAIRES - 34 -

Article 29.
Dallages coulés.
1. - Le C.C.T.P. peut fixer les conditions de dosage et
d´épaisseur.
1. - b ) L´amélioration des qualités de surface peut être obtenue :
- en incorporant des produits spéciaux dans la masse des chapes
incorporées ou rapportées ;
- en saupoudrant des produits spéciaux au moment du lissage
pour les chapes refluées.

2. - La protection du dallage contre la dessiccation prématurée


peut s´effectuer à l´aide de paillassons ou de produits de cure.

3. - Les joints seront éventuellement garnis après durcissement


de la chape ou posés en coffrage avant réalisation du dallage.
Le C. C. T. P. définit la position et la profondeur de ces joints
ainsi que l´incorporation d´une armature.

Article 30.
Carrelages et dallages scellés.
Selon les matériaux employés, le C. C. T. P. précise les qualités de
planéité et d´uni de la surface, ainsi que la largeur des joints.

Article 31.
Dispositifs de collecte et d´évacuation des eaux.
1. - Il est souvent difficile de prévoir dans le C. C. T. P. les dis-
positions à retenir pour le drainage, et les conditions hydrologiques
réelles, rencontrées à l´exécution, justifient parfois des modifications
du projet. Le rôle du maître d´œuvre est donc essentiel dans ce
domaine et peut conditionner la réussite du drainage.

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- 35 - TEXTE

4. - Enduits projetés.
Le procédé de mise en œuvre est soumis à l´acceptation du maître
d´œuvre. Le mortier est projeté en une couche, d´une épaisseur
minimum de 0,02 m.
Article 29.
Dallages coulés.
1. - Les dallages en béton de ciment sont exécutés de la façon
suivante :
a ) Réalisation de la forme.
On coule une forme en béton que l´on vibre mécaniquement.
b ) Exécution de la chape.
b.1. - Chape rapportée.
Lorsque la prise est terminée, on nettoie parfaitement le béton
et l´on étend à sa surface une chape en mortier fin très ferme.
Cette couche de mortier est fortement comprimée et la surface est
frottée et lissée de manière à éviter ou à fermer les gerçures,
jusqu´à ce qu´elle soit devenue dure et résistante.
b.2. - Chape incorporée.
Le processus reste le même mais le mortier est mis en place avant
que le temps de prise de la forme ne soit terminé.
b.3. - Chape refluée.
On effectue un lissage mécanique de la forme avant sa prise.
Le dallage doit présenter une surface bien unie, les flèches ne
devant pas excéder 0,001 m sur 2 m de longueur.
2. - Toutes dispositions sont prises pour protéger le dallage
contre la dessiccation prématurée, la pluie et le gel, jusqu´à la fin
de la prise.
3. - Il sera ménagé dans le dallage des joints de dilatation et de
retrait. Les dallages sont exécutés sans interruption entre les joints.
En cas d´arrêt inopiné, la surface des dernières parties coulées est
traitée de manière que l´adhérence avec les parties suivantes soit
parfaite.
Article 30.
Carrelages et dallages scellés.
Les carreaux et dalles sont posés sur un lit de mortier de ciment
d´au moins 2 cm d´épaisseur. Ils sont alignés au cordeau ou posés
à la grille de façon à former une surface régulière. Les joints sont
bien remplis de mortier. Après la prise, le carrelage est soigneuse-
ment nettoyé.
Article 31.
Dispositifs de collecte et d´évacuation des eaux.
Ces dispositifs doivent être tels que l´eau ne séjourne pas au
contact de la maçonnerie.
1. - Les drains placés à l´arrière des maçonneries doivent tenir
compte de l´état et de la nature du terrain encaissant ainsi que
du régime hydrologique.
En complément des prescriptions du C.C.T.P., les dispositifs sont
réalisés suivant les directives du maître d´ouvrage et, à défaut de
directives, suivant les dispositions proposées par l´entrepreneur à
soumettre à l´acceptation du maître d´œuvre.

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COMMENTAIRES - 36 -

2. - Leur nombre, leur emplacement, leur nature et leur pente


sont soit fixés par le C. C. T. P., soit définis à l´exécution des travaux,
selon la connaissance des conditions hydrologiques.
3. - L´évacuation des eaux collectées se fait soit par fossés, soit
par dalots, soit par buses enterrées reliant des regards à grille.

Article 32.
Scellements .
Les scellements peuvent être réalisés à l´aide de plomb, ciment,
résines et produits de chimie organique ou au pistolet et par
chevilles.
1. - Les trous pour boulons spéciaux sont, le plus souvent, forés
après exécution de la construction.

2. - Le procédé de scellement au plomb tend à disparaître.


Des systèmes divers de fixation peuvent se substituer aux scel-
lements ; ils peuvent être réalisés par clouage direct ou par vissage
sur un support spécial. Les fixations au pistolet sont exécutées en
utilisant des cartouches appropriées à la nature du matériau de
support.
Les chevilles seront soit autoforeuses, soit disposées dans des
trous tamponnés.

Article 33.
Ancrages .

CHAPITRE III
Qualification des travaux.

Article 34.
Généralités .

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- 37 - TEXTE

2. - Des barbacanes sont ménagées dans les maçonneries pour


assurer l´écoulement des eaux recueillies à l´arrière.

3. - Le système de pentes du dispositif doit être tel que l´évacua-


tion puisse se faire le plus rapidement possible.
Des regards sont établis, de distance en distance, pour permettre
une surveillance du dispositif et l´entretien ultérieur.

Article 32.
Scellements .

1. - Les réservations pour scellements sont ménagées à la


construction. Elles sont pratiquées de telle sorte que la pièce à
sceller, mise en place, n´ait pas plus que le jeu nécessaire. Elles
sont équarries lorsque la pièce à sceller est rectangulaire.
2. - Pour les scellements au plomb, on a soin de bien sécher les
parois de la pierre ; le plomb est porté à une température conve-
nable pour être coulé très liquide et sans discontinuité jusqu´à par-
fait remplissage. Après refroidissement, le plomb est fortement
refoulé au matoir.
3. - Si le scellement se fait au ciment, les parois de la pierre sont
lavées au moment de l´opération ; le mortier ou le coulis de ciment
qui est fait exclusivement avec de l´eau douce et propre doit avoir
le degré de fluidité nécessaire pour remplir tous les vides. Les
parties des pièces métalliques destinées à rester enveloppées de
ciment et placées à une profondeur de plus de 0,02 m ne sont pas
peintes.
4. - Les scellements à la résine ou à l´aide de produits de chimie
organique ne peuvent être exécutés que conformément au mode
d´emploi établi par le fabricant.

Article 33.
Ancrages .
Si le C. C. T. P. ne fixe pas les dispositions selon lesquelles les
ancrages doivent être réalisés, l´entrepreneur soumet, en temps
opportun, au maître d´œuvre, les types qu´il propose d´employer
dans chaque cas particulier.

CHAPITRE III
Quantification des travaux.

Article 34.
Généralités .
Sauf dispositions particulières du marché, les modes de quantifi-
cation des travaux définis aux articles suivants seront appliqués.

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COMMENTAIRES - 38 -

Article 35.
Maçonnerie hourdée.

Article 36.
Parements maçonnés.

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- 39 - TEXTE

Article 35.
Maçonnerie hourdée.
1. - Les maçonneries hourdées sont mesurées au mètre cube.
Toutefois :
a ) Pour les pierres moulurées, telles que plinthes et corniches,
et pour les pierres refouillées, on compte comme section transver-
sale celle du plus petit rectangle circonscrit.
b ) Le volume des maçonneries de moellons dont certaines faces
ne sont pas visibles est calculé en multipliant les surfaces de pare-
ments ou de douelles par l´épaisseur minimale fixée.
c ) Les barbacanes et la partie des drains incorporée dans les
maçonneries ne donnent lieu à aucun supplément mais on n´en
déduit pas le vide du volume des maçonneries. La fourniture des
barbacanes préfabriquées est comptée à part.
2. - Si le maître d´œuvre modifie, en cours d´exécution, la nature
et le dosage des mortiers prévus au marché, on admettra que la
proportion de mortier entrant dans la composition des différentes
maçonneries est, forfaitairement, la suivante :

Article 36.
Parements maçonnés.
1. - Les tailles de parements et les rejointements sont mesurés
au mètre carré, sans majoration pour les parties courbes ou refouil-
lées, ni pour les angles rentrants ou saillants. Les seules surfaces
à prendre en compte sont celles qui resteront vues après l´achève-
ment de tous les travaux, notamment de terrassements et de perrés.
2. - Lorsque les saillies de la pierre de taille ou de moellons
sur le nu des parements sont inférieures à cinq centimètres, elles
sont considérées comme lits et joints et ne sont pas comptées dans
les surfaces vues.
3. - Les joints situés du côté des terres ou cachés ne donnent
lieu à aucun supplément. Il en est de même du rejointoiement au
mortier de pose.

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COMMENTAIRES - 40 -

Article 37.
Maçonnerie non hourdée.

Article 38.
Enrochements .
1. - Le règlement au volume sera retenu chaque fois que la
mensuration en œuvre sera possible.
En aucun cas on ne réalisera l´emmétrage sur aire des matériaux
destinés à une mise en œuvre en vrac.
Le bordereau des prix unitaires doit préciser si le transport et
les manutentions sont comptés à part.

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- 41 - TEXTE

Article 37.
Maçonnerie non hourdée.
Les maçonneries non hourdées sont mesurées au mètre cube. Les
barbacanes et la partie des drains incorporée dans la maçonnerie
ne donnent lieu à aucun supplément, mais on n´en déduit pas le vide
du volume des maçonneries. La fourniture des barbacanes préfa-
briquées est comptée à part.

Article 38.
Enrochements .
1. - Les enrochements sont mesurés sur la base de quantités
déterminées par pesée, par jaugeage ou au volume ou à l´unité
selon les prescriptions du marché.
2. - Système des pesées.
Le maître d´ouvrage fixe le nombre, la puissance et l´emplace-
ment des bascules nécessaires pour les pesées. Tous les véhicules
servant au transport des matériaux sont tarés. Il est procédé contra-
dictoirement, toutes les fois que le maître d´œuvre ou l´entrepreneur
le demande, à la vérification des bascules et au tarage des véhicules.
3. - Système des jaugeages.
Préalablement à l´exécution des travaux, l´entrepreneur procède
au jaugeage des bateaux affectés au transport des enrochements
suivant les règles en vigueur pour le jaugeage des bateaux de navi-
gation commerciale et conformément aux instructions de détail du
maître d´œuvre. L´opération est recommencée, aux frais de l´entre-
preneur, aussi souvent que le maître d´œuvre le juge nécessaire et,
en tout cas, lorsque le bateau a subi des réparations de nature à
modifier son déplacement. La masse des enrochements est déter-
minée par différence d´après le déplacement du bateau mesuré aux
échelles de jaugeage avant et après le déchargement. Le charge-
ment du bateau doit être réparti de telle sorte que les enfonce-
ments constatés aux différentes échelles de jaugeage ne diffèrent
pas les uns des autres de plus de dix (10) centimètres.
A moins d´une autorisation du maître d´ouvrage, il ne doit pas
être inférieur aux trois quarts du tonnage normal à l´enfoncement
habituel, tel qu´il est indiqué dans le procès-verbal de jaugeage.
Les agents du maître de l´ouvrage et du maître d´œuvre ont, à tout
instant, accès aux bateaux pour contrôler l´observation de ces pres-
criptions.
4. - Système au volume.
La confection des blocs en béton est mesurée au mètre cube,
sans déduction des évidements et rainures ménagés en vue de la
mise en place. Les ferrures d´arrimage sont mesurées à part.
5. - Dispositions générales.
Les véhicules affectés au transport des enrochements portent des
numéros d´ordre bien apparents. Aucun chargement ne peut être
composé de matériaux de plusieurs catégories, faute de quoi l´en-
semble est considéré comme constitué de matériaux de la moindre
valeur. Si le C. C. T. P. fixe pour chaque catégorie une masse
moyenne minimale, on note contradictoirement pour chaque véhi-
cule ou bateau chargé, outre la masse totale, le nombre de blocs
et on détermine la masse moyenne des blocs. Si cette masse est
inférieure au minimum fixé, le chargement est refusé.
6. - Le réglage de la plate-forme se mesure au mètre carré.

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COMMENTAIRES - 42 -

Article 39.
Perrés .
Le borderau des prix unitaires doit préciser si le compactage, le
dressement des surfaces de talus ou de remblais recouvertes par
les perrés sont comptés à part.

Article 40.
Gabions .
1. - Le bordereau des prix unitaires doit préciser si les opéra-
tions de manutention sont comptées à part,

2. - Il doit préciser si une majoration pour remplissage direct


des cages des gabions sous l´eau est comptée.

Article 42.
Scellements .
Les autres types de scellement feront l´objet d´un mesurage
particulier.

Article 43.
Ancrages .

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- 43 - TEXTE

Article 39.
Perrés .
Les maçonneries des perrés sont mesurées au mètre carré en
place.
Les barbacanes et la partie des drains incorporées dans les
maçonneries ne donnent lieu à aucun supplément, mais on n´en
déduit pas la surface. La fourniture des barbacanes préfabriquées
est comptée à part.
La façon de parement vu ouvragé est mesurée, le cas échéant,
à part, au mètre carré.
Article 40.
Gabions .
1. - Les cages des gabions sont comptées à l´unité et les acces-
soires annexes destinés au raidissement des cages et à leur liaison-
nement ne donnent lieu à aucun supplément.
2. - Le remplissage des gabions et leur mise en place sont
mesurés au volume, selon la nature des matériaux de remplissage.

Article 41.
Enduits, dallages et carrelages.
1. - Les enduits, dallages et carrelages sont mesurés au mètre
carré, sans majoration pour les solins et les raccords avec les
maçonneries, ni pour le lit de pose des carrelages, en mortier de
ciment, ni pour la préparation des maçonneries à revêtir et les
gobetages.
2. - Pour les dallages en mortier de ciment, la forme de béton
est comptée à part.
3. - Lorsqu´il est, éventuellement, prévu d´incorporer une arma-
ture dans l´enduit ou le dallage, sa fourniture et sa pose sont
comptées à part.
Article 42.
Scellements.
1. - Le volume des trous de scellement réservés au cours de
l´exécution des maçonneries n´est pas déduit des maçonneries
mises en œuvre.
2. - Les scellements exécutés au ciment sont mesurés au mètre
de profondeur.
Article 43.
Ancrages .
Les pièces d´ancrage, leurs plaques d´appui et tous accessoires
sont mesurés au kilogramme mis en œuvre, quels que soient leur
longueur et leur diamètre.
Les perforations et scellements ne donnent lieu à aucun sup-
plément.

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