Partie 8 - Procédés de Fabrication Sans Outil Coupant PDF
Partie 8 - Procédés de Fabrication Sans Outil Coupant PDF
Partie 8 - Procédés de Fabrication Sans Outil Coupant PDF
Avantages.
- Usinage des métaux très durs difficilement usinés par les procédés conventionnels.
- Aucune pression outil – pièce, donc intéressant dans l’usinage de pièces de faible
épaisseur.
- Processus auto – régulateur, un seul mouvement relatif outil – pièce assure l’usinage
de toute forme 3D.
- Surface usinée est très nette (Ra = 1,5 à 2,5 mm).
- Pas d’usure de l’outil, bien qu’il soit cher.
L’électroérosion
Une grande densité de courant circulant dans un faible intervalle (électrode – pièce) au
moment de l’établissement de l’arc, provoque une rupture des forces d’attraction
moléculaire à la surface du métal; il y a l’enlèvement de ces molécules, donc usinage. La
pièce à usiner est reliée au pôle positif d’une source à courant continu et l’outil électrode
est relié au pôle négatif (fig. 2a).
5
-
+
3
4 6 3
3
Mf
1
2
Lmax
Avantages.
- Plus de contact physique entre outil et pièce.
- Usinage de toute forme géométrique par un seul mouvement relatif outil – pièce.
- Pièce pouvant être trempée.
- Géométrie d’outil simple.
Parmi plusieurs applications des ultrasons telles que le soudage, le contrôle non
destructif, nous nous intéressons à l’usinage.
En outre, on peut non seulement percer par ultrasons, mais scier, rectifier ou graver en
fonction de la section d’outil prévu. Ce procédé n’est pas remplaçable par d’autres dans
l’usinage des matériaux fragiles de pièces de réacteurs nucléaires, tels que l’Al2O3 et le
BeO.
Le processus d’usinage par ultrasons comporte deux étapes :
- implantation par choc des abrasifs qui provoque un biseautage des particules d’une
pièce usinée (martelage des abrasifs),
- circulation du milieu liquide avec évacuation de ces particules et abrasifs usés en
suspension ainsi que de l’alimentation d’abrasifs neufs.
L’usinage par ultrasons est d’autant plus rapide que le matériau est plus fragile.
En outre, il est possible de réaliser des opérations d’assemblage – de rivetage (fig. 3).
Avantages.
- Possibilité d’usiner non seulement des matériaux fragiles (préférable), mais aussi
d’autres matériaux conducteurs ou non.
- Nécessite un seul mouvement d’avance.
- Bonne qualité des surfaces usinées : précision dimensionnelle = 5, rugosité Ra = 0,1.
Inconvénients.
- Ne convient pas pour les matériaux ductiles.
- Conception délicate de la sonotrode.
- Productivité insuffisante en opération de finition à cause de faibles vitesses
d’enlèvement de matière.
Etagé Conique
2
Exponentiel
I 6
5 I
Augmenté
1200
9
11
Cet usinage utilise les principes de fonctionnement de laser reposant sur celui de
l’émission d’un rayonnement par des atomes en état d’excitation. Soit un ensemble
d’atomes de même espèce possédant deux niveaux d’énergie E1 et E2 à un instant donné t,
il y a N1 atomes dans E1 et N2 dans l’état E2 (fig. 14.4a). Ces atomes sont enfermés dans
une cavité de volume V contenant n photons à l’instant t, d’énergie E en eV :
E = E2 – E1 = h n = hc / l (14.9)
où H = constante de Planck, h = 6,626 ´ 10-34 Js
n = fréquence des photons, Hz
c = vitesse de la lumière, c = 3,00 ´ 108 m/s
l = longueur d’onde des photons en m; par exemple, l = 1 240 nm = 1 240 ´ 10-9 m
E13
E3
4 3
Transmission non 5
radiative
E2 6
5
Pompage
h ´c Emission laser
( E3 - E1 ) < < ( E¢3 - E1 ) 7
l E1
h´ c
= ( E 2- E1)
l 10 8
9
E2
E2
Photon émis
E1
Ces photons sont donc en résonance avec les atomes précédents en formant une densité
d’énergie électromagnétique.
Il existe trois mécanismes pouvant coexister lors du passage d’un état à l’autre :
- l’absorption : les atomes de niveau E1 qui «montent» au niveau E2 en absorbant un
photon, est proportionnelle à N1;
- l’émission stimulée (fig. 14.4b) : un photon incident stimule l’émission d’un nouveau
quantum situé à l’état de fréquence dû à la désexcitation d’un électron E2;
- l’émission spontanée (fig. 14.4c) : en absence d’un rayonnement, un électron de
niveau E2 «tombe» au niveau E1, en émettant un photon, est proportionnelle à N2.
Les lasers CO2 (continus), P = 50 à 400 W sont utilisés pour la découpe de matériaux non
métalliques et P = 500 à 3 000 W – pour les métaux. Par exemple, le laser au CO2 (1 500
W ) assure la découpe de Ti d’une épaisseur de 2 mm, V = 3 m / min (Oberg, E., et al.
2000, p.1417). Les lasers Nd :YAG (P = 150 à 1 000 W) conviennent au perçage ou à la
découpe. Par exemple,le laser Nd : YAG (P = 250 W) assure la découpe de W d’une
épaisseur de 0,08 mm, V = 0,03 m / min.
En général, les conditions de découpe peuvent donner deux types morphologiques de
rainures ou de trous : avec bavures (fig. 5b) ou sans bavure (fig. 5a). Si les bavures sont
inadmissibles, il faut réaliser une opération d’ébavurage. La distorsion géométrique des
trous percés par laser est fonction non seulement des conditions de travail, mais elle
dépend aussi du matériau à usiner (fig. 5c). Selon Marty (1999), pour l’aluminium le
diamètre d’entrée du trou est commensurable avec le diamètre de sortie (0,1 à 0,2 mm).
Æ 0.01
2
0.08
1
Æ 0.005
Figure 5. Défauts géométriques de trous découpés par laser, adapté de Marty, 1999 : a)
micro géométrie acceptable si la tolérance géométrique de forme est
englobée par la tolérance dimensionnelle; b) pièce qui a besoin
d’ébavurage (élimination de la bavure) et d’un alésage; c) pièce en
acier inoxydable, Æ0.01 est situé sur la face d’attaque; 1 = bavure; 2 =
défaut géométrique.
Céramique
superalliage et titane
Aluminium, titane,
Aluminium, acier,
alliage réfractaire
Acier et titane
Aluminium
Alliage réfractaire
alliage réfractaire
Titane
Aluminiumet
superalliage
Superalliage,
Bonne application
Application possible