Mémoire Master PDF
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THÈME
Amélioration de la qualité du
pétrole brut LDHP
Présenté par:
Président : Dr.H.BENTEMAM
Examinateur:Mr.A.SAKRI
Encadreur:Mlle.D.SMAIL
Nos remerciements s’adressent en premier lieu à notre Dieu pour nous avoir
donné l’esprit et les moyens pour arriver à ce stade de connaissance, nous prions pour
que nous restions fidèles à lui.
Nous exprimons toute notre gratitude à l’encadreur Mlle :.D. Smail pour l’effort
fourni, les conseils prodigués, sa patience et sa persévérance dans le suivi.
Nous remercions très sincèrement, les membres de jury d’avoir bien accepter de
juger ce travail.
Nos remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou de loin
àl’élaboration de ce travail
DEDICACE
Nous dédions ce mémoire à nos chers parents qui nous ‘ont éclairé notre chemin
et qui nous ‘ont encouragé et soutenu tout au long de nos études.
A tous nos amis, pour leur soutien aux moments difficiles de notre travail.
ANTER
DEDICACE
Nous dédions ce mémoire à nos chers parents qui nous ‘ont éclairé notre chemin
et qui nous ‘ont encouragé et soutenu tout au long de nos études.
A tous nos amis, pour leur soutien aux moments difficiles de notre travail.
ZAKARIA
Sommaire
Introduction générale
I.1 Introduction 5
I.1.1 Historique 5
I.2.f.b Pomperie 1 12
I.2.f. c Pomperie 2 12
I.5 Utilité 23
II.1 Introduction 25
II.2 Séparation 25
II.4.1.a Fonctionnement 29
II.4.2. a Fonctionnement 31
II.4.3.a Fonctionnement 32
III. 1 Introduction 37
III.2. Détermination de l'eau et des sédiments dans les pétroles bruts (BSW) 37
III.2.2 Principe 37
III. 2. 3 Appareillage 37
III.2.3.1 Centrifugeuse 37
III.3.1 Principe 39
III.4.1 Objet 40
III.4.2 Définition 40
III.4.3 Principe 40
VI.1 Introduction 46
VI.8 .1 Le mélangeur 57
V.1 Introduction 61
Conclusion Générale
Liste des figures
Le pétrole a pris une place considérable dans la civilisation , non seulement parce qu'il est un
producteur d'énergie qui avec le gaz naturel fourni les 60 % des besoins énergétiques mondiaux, de plus les
hydrocarbures qui le composent permettent en outre la fabrication des produits énergétiques comme les
lubrifiants, les bitumes et des produits pétrochimiques à savoir les caoutchoucs synthétiques, matières
plastiques, fibres synthétiques, solvants, détergents .. .etc, dont la variété ne cesse d'augmenter [ 1 ].
Jusqu'au 1900, le pétrole n'a servi qu'à l'éclairage villes, mais après le développement du moteur à
explosion et du moteur diesel, l'emploi exclusif de celui-ci est imposé d'où le domaine d'utilisation du pétrole
brut est devenu extrêmement vaste[ 1 ].
Cette industrie est basée sur des procédés chimiques comme le reformage catalytique, craquage
catalytique, isomérisation et sur des procédés physiques de séparation comme l'extraction, la distillation,
l'adsorption ...etc [ 1 ].
Les échanges internationaux en matières pétrolières, que ce soit brut ou produit finis, sont régis par
des contrats ou des réglementations de vente répandant à des spécifications assurant le transport, l'exploitation
et l'utilisation des produits finis. En effet, ces spécifications offrent à l'utilisateur une garantie de qualité [ 1 ].
De ce fait, l'Algérie figure sur l'échelle internationale avec des réserves moyennes en pétrole brut
contenu dans une multitude de gisements éparpillés à travers le bassin saharien. Le principal d'entre eux est le
gisement de Hassi-Messaoud [ 1 ].
Suite aux développements et aux recherches qui ont été effectuées sur le pétrole, un certain nombre de
spécifications ont été fixées par les transporteurs et les raffineurs en vue d'évaluer sa qualité et son mode de
traitement [ 1 ].
Le brut expédié à partir du centre industriel sud (CIS) de Hassi-Messaoud ne répond pas
aux spécifications commerciales en qualité de TVR et ça malgré que la préséance d’une colonne de
stabilisation[ 1 ].
Le premier responsable du réglage de la TVR est la haute pression du brut LDHP, pour
cette raison une création d’un deuxième étage LDHP dont la pression de service est identique à
celle du LDBP et ceci pour augmenter le dégazage de brut.
Et dans le souci d'expédier un brut répondant aux propos, une réalisation d'une
modification sur l’installation pour améliorer la TVR.
Le présent mémoire comporte plusieurs partie réparties comme suit :
Une partie bibliographique comportant deux chapitre, le premier donne une présentation du
service sud, tandis que le deuxième présente les différents mode de séparation.
Chapitre III qui récapitule les différents tests réalisés.
Un quatrième chapitre rassemblant les différents résultats.
Une partie pratique présentée dans le cinquième chapitre qui contient la simulation par
HYSYS.
Et on termine par une conclusion générale .
PROBLEMATIQUE
Pendant les périodes froides de l’année, il est difficile de produire un pétrole brut répondant aux
nonnes contractuelles de vente (spécialement dans notre cas le TVR).
CHAPITTRE I
PRESENTATION DU SERVICE
TRAITEMENT SUD
I.1 Introduction
Le groupe SONATRACHqui a comme mission principal la transformation et la
commercialisation des hydrocarbures, a été créé en 1963, sa tâchea été ensuite modifié pour
devenir recherche, transformation, production, transport et commercialisation des
hydrocarbures. Après la nationalisation, son champ d’action est devenu plus large, car elle a
pris en charge toutes les activités citées au-dessus [1].
SONATRACH était, dès 1964, la première au monde à produire du gaz naturel
liquéfié et reste, depuis, à la pointe du secteur, entreprise dynamique, elle a un véritable
moteur de l’économie algérienne, car elle est considérée comme une source vitale de revenues
fiscales et d’exportation et de création d’emplois et de formation [1].
I.1.1 Historique
L’unité traitement du brut (UTB) a été mise en service en 1957 après la découverte du
premier puits de pétrole de Hassi Messaoud (MD01) en 1956. Elle comprenait[1] :
- Un manifold de production ;
- Une unité de séparation du brut a étages successifs ;
- Une pomperied’expédition du brut ;
- Un réseau de torche ;
Cette unité est composée de plusieurs batteries de séparation, réparties en quatre étages
de séparation (LDHP à 28 bars, LDBP à 11 bars, LDMP à 5 bars et 3ème étage à 0.15 bars),
d’une unité de dessalage et d’une unité de stabilisation , une unité de Topping et une unité de
fractionnement des condensats[1].
1960 : Mise en service de la pomprie d’expédition du brut vers Touggourt (ligné 6 ")
1961 : Réalisation de la première unité de stabilisation du brut de 10000 m3 / j d’une
Topping de 720 m3 / j et une unité de salage de 10000 m3 / j.
1964 : Mise en service de la pomperie d’expédition du brut vers Haoud EL Hamra
4× 1350 m3 / j(4×RD) et 4 bacs de stockage a toit flottant.
1964 : Réalisation d’une deuxième unité de stabilisation du brut de 17 500 m3/ j et de
deux unités de dessalage de 25800 m3/ j.
1972 : Réalisation d’un bac de 15000 m3/ j et une deuxièmepomperie de brut de
18000 m3/j.
La séparation est réalisée du fait des différences de densité entre les trois phases. A
l’entrée du séparateur, le brut est diffusé à l’aide d’une plaque appelée déflecteur afin de
diminuer la pression et assurer un bon dégazage (libérer le gaz du liquide). Les chicanes se
trouvant au séparateur aident à stabiliser (physiquement) le brut, c'est-à-dire éviter le
barbotage et augmenter le temps de séjours[1].
Au fond, se trouve une plaque verticale qui assure un certain niveau de brut, pour qu’il
passe vers la sortie laissant l’eau y accumulée[1].
Le gaz occupe deux tiers (2/3) du volume de séparateur et le tiers qui reste est pour le
brut, cette proportion est faite selon la nature de la charge (les analyses)[1].
Le gaz sortant à 28 bars est envoyé vers le manifold gaz et l’excès vers la torche,
l’huile (brut) vers l’unité de dessalage (déssaleur1) car comme il doit passer par la stable ; il
doit être propre pour ne pas boucher les batteries des échangeurs et l’eau est envoyée vers le
bassin API[1].
SDV
1401 10V01D
LDHP1 FQI1337
LV 1433
SDV1419
LV 1426
FQI1326
FQI1030
P V1017 SDV1023
FQI1027
Manifold huile sud
API 1
API 2
BDV1020
SDV1001 10V01A
LV 1033
FQI1037
SDV1019
LV 1026
FQI1026
FQI1130
P V1117 SDV1123
FQI1127
BDV1120
SDV1101 10V01B
Manifold huile nord
LV 1133
FQI1137
SDV1119
LV 1126
FQI1126
FQI1230
Vers 2° Etage séparation
P V1217 SDV1223
FQI1227
BDV1220
SDV1201 10V01C
LV 1233
FQI1237
SDV1219
LV 1226
FQI1226
PCV1302A/B
Unité de séparation
Les séparateurs LDBP travaillent au même principe que les séparateurs LDHP. Mais
actuellement, l’eau est envoyée avec le brut vers l’unité dessalage (dessaleur3)et le gazversles
unités de compressions LDBP (1, 2 et 3)[1].
Le deuxième étage de séparation est composé de trois série A,B, C dont chacune est
constituée de quatre séparateurs, travaillant à une pression de service 04 bars : FA1102 (A, B,
C et D), FA2102 (A, B, C et D) et FA3102 (A, B, C et D). Ils sont alimentés par l’unité de
dessalage, le brut des satellites, les condensats des stations de compression et les condensats
C5+ de l’U.F.C. Chacun de ces séparateurs est capable de traiter quotidiennement une
quantité de 2 724 m3/jd’huile et de 75 600 sm3/jde gaz[1].
Le gaz sortant est envoyé vers l’unité de compression 2ème étage (1 ou 2) et le brut est
réparti en sept lignes (L1-L7) dont six lignes associent deux séparateurs chacune et la
septième est banalisée avec les douze séparateurs. Puis, il se dirige vers les séparateurs à basse
pression (les BP)[1].
20 11.41
LDHP2 4 28 12 000 6 981
Millions millions
2.251
LDBP 4 11 11 380 2840 2 millions
millions
Le parc de stockage du brut est constitué de cinq réservoirs à toit flottant RS (A, B, C,
D et E) d’une capacité de 15000 m3 chacun, ces bacs sont remplis et vidés dans une même
conduite[1].
Le brut doit rester un certain temps pour réduire sa salinité en diminuant sa teneur en
eau, après il sera expédié vers Haoud El Hamra (HEH), et une partie (170 m3/h) va servir
comme charge pour la nouvelle raffinerie RHM 2[1].
I.2.f.bPomperie 1
Elle se compose de :
- Trois (3) pompes de transfert GA1103 (A, B, et S) ayant une capacité de 1090 m3/h
chacune, ces pompes jouent un rôle intermédiaire entre les RD et les RS à travers les
deux conduite 30 ˝ et 24˝ (la 24˝ renferme la 16˝ et la 20˝)[1].
- Deux (02) pompes de suralimentation (nourricières) GA1101/S, qui assurent la pression
d’aspiration des pompes d’expédition, elles aspirent des RD et refoulent vers
l’aspiration des pompes d’expédition[1].
- Quatre (4) pompes d’expédition GA1102 A, B, C et S ayant une capacité de 1350 m3/h
chacune, leur rôle est l’expédition du brut vers le terminal stockage à HEH sous une
pression de 16 bars à travers les pipes (la conduite) 20˝ ou 16˝[1].
- Une pompe de décantation GA1104 (qui peut servir comme une pompe de transfert),
son rôle est l’évacuation des eaux décantées aux fonds des RD et des RS vers les bassins
API[1].
I.2.f.cPomperie 2
Elle se compose de :
- Deux (02) pompes de suralimentation (nourricières) GA1150/S ayant une capacité de
1090 m3/h chacune, elles envoient une partie de brut à la nouvelle raffinerie RHM 2 pour le
raffinage et l’autre partie est expédiée vers HEH, soit directement à 6 bars, soit à l’aide des
pompes GA1151 A et B à travers le 16˝.
- Deux pompes GA1151 A et B, ayant pour but d’augmenter le débit d’expédition
(14 bars) vers HEH sur 16˝.
gommes, etc …, les molécules d’eau ne peuvent se réunir pour se décanter, ce qui exige de
briser la couche protectrice en faisant appel aux agents appelés dés-émulsifiants.
Ce sont des composés comportant une chaine hydrocarbonée lipophile ayant des propriétés
tensioactives. Ils sont anti-oxygènes et mouillants qui injectés en faible quantité et d’une
manière régulière dans des points définis par la nature d’émulsion et l’équipement, se
diffusent et jouent le rôle de déstabilisant. Ils permettent ainsi de combattre l’émulsion.
Actuellement, on utilise le CHIMEC 2439 comme agent dés-émulsifiant
L’émulsion est stabilisée par des molécules polaires (asphalte, sable paraffine, etc. …),
d’où la nécessité d’utiliser certains dés-émulsifiants. La difficulté de la coalescence est donc
fonction de la quantité injectée. Deux mécanismes aident à la coalescence des molécules
d’eau : les forces d’attraction entre elles, dues à la polarité de ces molécules qui tendent à
s’orienter et l’agitation crée par le champ électrique
Le dessaleur comprend deux électrodes provoquant un champ électrique de 20 KV de
tension, alimenté par un transformateur situé sur le dessaleur, ce champ à haute tension et
basse fréquence fait vibrer les molécules d’eau ce qui facilite l’attraction des charges (les
molécules d’eau chargées positivement ou négativement) donc la coalescence et qui assure
aussi une agitation permettant de diminuer la viscosité et d’augmenter la force d’attraction
pour, en fin, augmenter la vitesse de décantation et avoir un temps de passage inferieur au
temps de séjour du dessaleur.
Il est à noter qu’il faut qu’il y ait une distance entre l’interface eau/huile et l’électrode
le plus bas pour ne pas perturber le champ électrique.
En ce qui concerne la sécurité, le dessaleur est muni d’une soupape ouverte à une ligne
conduisant aux API, aussi des vannes de réglage de débit FRCV, Niveau LRCV et Pression
PRCV[1].
Le dessaleur à des paramètres essentiels pour le bon fonctionnement :
- Température de la charge (T≈ 60°C), un préchauffage de la charge avant l’entré au
dessaleur est nécessaire, ce qui n’est pas disponible au CIS ;
- Pourcentage de l’eau de lavage 5٪ de la charge ;
- Niveau d’interface eau/huile (à peu près 90 cm) ;
- Distance entre l’interface et l’électrode la plus basse.
pv - 665
Gaz de flash vers la
torche
XV-683
Pétrole brut de
séparteur PDV-664 PV-680
FA-206A
2éme étage
UNIV-Med.KH. BISKRA
effluente
LV-666
xv - 684B
XV-684 A
CHAPITRE I :PRESENTATION DU SERVICE TRAITEMENT SUD
La séparation à chaud est une unité qui sépare les constituants gazeux à l’équilibre
liquide vapeur .Pour atteindre certaines valeurs spécifiques de TVR et de densité, on doit
faire appel au moyen de chauffage, voire les échangeurs et les fours
Une partie de brut stabilisé (720m3/j) est envoyée vers l’unité de TOPPING et l’autre
traverse la batterie d’échangeur puis l’aéroréfrigérant EC06, après, elle est mélangée avec les
produits non-conformes de l’unité de TOPPING tels que le résidu, le naphta, etc, pour
alimenter enfin l’unité de séparation de basse pression (3emeétage)
Le brut stabilisé a les caractéristiques suivantes : TVR = 0.650kg/cm2 à 38°C et une densité
d15= 0.7920[1].
B
GAZ VERS ASPIRATION GAZ UNITE GPL1 /LDBP
GBT 2202 PRC 01
BP 1/2/3/4/5
TORCHE
EA 07 A
EVENT
VERS RD
EA 06
FA 01
SEPARATEURS
BP
GA 06/S
TRC 03
CDT VERS
LRC 03 U.F.C
huile sortie
dessaleurs
FRC :
201/ 209/210 EA 01/02
FRC 02
BA 01
Le lampant soutiré du 9ème plateau alimente le strippeur DA103 pour être stabilisé
(être conforme au stockage et à la commercialisation) en éliminant ses fractions légères qui
sont réinjectées dans le fractionnateur par le rebouillage réalisé au niveau de l’échangeur
EA107 (chaleur fournie par le résidu). En du strippeur,le lampant est aspiré par la pompe
GA105 et refoulé vers les aéroréfrigérants EC100 puis vers stockage.
Le naphta (essence lourde) est soutiré du 5èmeplateau et par suite est slopé vers les (BP)
et les (RD).
Le débutaniseur DA102est alimenté par la gazoline au niveaudu 15èmeplateau, le
rebouillage est assuré par le gasoil au niveau de l’échangeur EA106, l’essence sortant du fond
de débutaniseur se dirige vers les aéroréfrigérants EC100 puis vers stockage. Les vapeurs de
tête sont refroidis dans l’aéroréfrigérant EA100/2 pour que le condensat soit aspiré par la
pompe GA102/S et refoulé comme reflux de débutaniseur, et le gaz, en majorité le butane, se
dirige vers stockage (sphère de 500m 3).
Le sloop est l’endroit où on envoie les produits finis non conformes vers les (BP) et
les (RD).
Dans le cas actuel, tous les produits sont slopés, le stockage ne concerne que le gasoil
uniquement ou le mélange gasoil + lampant[1].
Malgré tous ces fonction l'unité à l'arrêt depuis 2007.
PRC 102A/B
GAZ VERS TORCHE
EA100
PRC 101 A/B FA 102
TRC 106
GAZ VERS TORCHE
FRC106
DA 102
DA 101
LRC104
LCV105 FA 101 TRC110
GA102/S
BA 103
BA 101
FRC101
BRUT GA 101/S
STABILISE
TRC101
FRC103
EA102
TRC102 EA104
FUEL GAZ GA 103/S
LRC108
TRC103
EA102
VERS STOCK
GA104/S
LRC101 EA102
BUTANE
LRC102
VERS STOCK
VERS SLOP
GAS-OÏL
RESIDU
Figure I.5 : Unité de Topping (RHM1)
L’unité de fractionnement des condensats ayant une capacité de 2500 m3/j est destinée
à fractionner les condensats récupérés des ballons de condensats des unités de compression
2ème et 3ème étage et la stable, qui constituent sa charge en trois fractions :
Les gaz incondensable (C1 et C2).
Le GPL (C3 et C4).
Les condensats C5.
La charge est préchauffée au niveau d’échangeur à tête fixe EA2204 (coté faisceaux)
de 45°C à 70°C environ (pression de 19 bars), puis au niveau de l’échangeur EA2203 (coté
calandre) jusqu’à une température de l’ordre de 100°C, elle est ensuite séparée en deux (02)
phases, liquide et gazeuse, au niveau du ballon tampant FA2206, ces deux dernières sont
admises dans la colonne se fait parallèlement à travers les deux échangeurs EA2201A et B par
le gasoil, le produit de fond de la colonne qui est le C5+ après le refroidissement à travers
l’échangeur EA2204 (préchauffe la charge) et l’aéroréfrigérant EC2004, il est envoyé vers la
séparation 2ème étage. Les vapeurs du sommet sont admis dans la colonne DA2202 comme
charge. Le produit de fond de la DA2202 est aspiré par la pompe GA2203/S, ou le niveau est
UNIV-Med.KH. BISKRA Page 21
CHAPITRE I :PRESENTATION DU SERVICE TRAITEMENT SUD
contrôlé par la vanne LRC2276 pour assurer le reflux de la colonne. Les vapeurs du sommet
sont refroidies à travers l’aéroréfrigérant EC2203, on récupère les condensats au niveau du
ballon de condensats FA2205, ou le gaz (C1, C2) est envoyé vers l’unité GPL ou vers les
unités de compression LDBP, et l’excès vers torche, les condensats sont répartis en deux
parties : la première est aspirée par la pompe GA2202 pour maintenir la température
convenable du sommet de colonne, c’est le reflux, et la deuxième partie est aspirée par la
pompe GA2205/S (le niveau dans le ballon est réglé par la vanne LRC2280) pour constituer la
charge de la colonne DA2203. Les vapeurs de sommet de cette dernière sont aussi refroidies
au niveau de l’aéroréfrigérant EC2203, leur détente se fait au ballon de condensats. Le
rebouillage est réalisé à travers l’échangeur EA2202, le produit de fond de la colonne (C3, C4)
est refroidi à travers les aéroréfrigérants EC2205 (le niveau dans la colonne est contrôlé par la
vanne LRC2277) pour être ensuite envoyé vers l’unité GPL pour stockage[1].
Les produits obtenus ont les caractéristiques suivantes :
Le C3, C4 : la d15 = 0.560 et la TVR = 5 à 6 bars.
Le C5 : la d15 = 0.650 et la TVR = 0.8 à 1 bar.
I.5 Utilité
Est généralement utilisél’air de service dans les opérations de nettoyage et soufflage des
équipements [1].
I.5.2 L’eau de service
C’est de l’eau albien qui alimente le centre dans réseau d 14 bars le rôle de cette eau
est primordiale car on l’utilise dans plusieurs cas
1) lavage des batteries d’échangeurs.
2) lavage de brut pour dessalage.
3) Refroidissement des pompes.
4) Humidification des aeros.
5) Lavage des capacités en révision…etc
CHAPITRE II : SEPARATION
CHAPITRE II : SEPARATION
II.1 Introduction
Le moyen le plus simple pour stabiliser un brut est de lui faire subir un certain nombre
de séparations à des pressions décroissantes (séparation multi étagée) et de séparer le gaz
obtenu à chacun des étages de séparation. Ce procédé ne peut s’envisager que sur des
gisements éruptifs et dont la pression de tête de puits est supérieure à la pression
atmosphérique.
Souvent cette simple séparation physique n’est pas suffisante. Il faut alors prévoir un
traitement additionnel qui peut consister en un chauffage du brut pour améliorer le dégazage,
ce chauffage peut être accompagné d’une distillation pour limiter les pertes en constituants
« semi légers » ou « semi lourd » comme les C5, voire les C6 dans la phase gaz extraite du but
[ 2].
II.2 Séparation
Le brut est un mélange d'hydrocarbures et de matière non hydrocarbures provenant
d'un gisement. L’effluent est caractérisé par sa composition et par ses caractéristiques
physicochimiques. Celles-ci évoluent dans le temps et sont très variables suivant les bruts.
L'effluent d'un puits en production est un mélange qui se présente le plus souvent sous forme
diphasique :
• Une phase liquide constituée par des hydrocarbures lourds stables dans les
conditions de traitement, des hydrocarbures légers vaporisables et de l'eau de gisement.
• Une phase gazeuse formée de gaz et de vapeurs d'hydrocarbures légers.
Le séparateur est l’équipement utilisé pour faire la séparation pour dissocier le pétrole,
les gaz et l’eau contenus dans l’effluent à la sortie du puits de production en agissant sur leur
densité [ 2 ].
Les séparateurs sont placés en tête de la chaîne de traitement dont ils constituent les
éléments essentiels. Ils reçoivent directement du manifold d’entrée la production amenée par
les collectes [ 2].
Un séparateur est une capacité sous pression, incorporée à un circuit, sur lequel elle
provoque un ralentissement de la vitesse d’écoulement de l’effluent.
Un séparateur se présente comme un réservoir cylindrique disposé soit verticalement
ou horizontalement. Il existe aussi des séparateurs sphériques, mais ils sont d’un usage moins
utilisé.
Les fluides ainsi que les corps solides en mouvement possèdent une énergie cinétique
(Energie cinétique = Masse x (Vitesse)2.
Pour pouvoir séparer deux fluides non miscibles de densités différentes (Par exemple :
huile et eau) ou un fluide d'un solide, on peut agir sur l'énergie cinétique en l’annulant,
favorisant ainsi l'effet d’inertie qui différent selon la densité de chaque composant.
Les trois principes physiques essentiellement utilisés dans la séparation sont:
Dans tous les cas, il est indispensable de fixer une valeur optimale de la vitesse et par
voie de conséquence, de connaitre le diamètre de séparateur pour obtenir une bonne
séparation [ 1 ] .
Recueille les divers fluides obtenus à partir de mélange initial. C’est-à-dire l'huile,
l'eau et le gaz et les composés solubles.
Le tableau II.1 résume la réparation des diverses sections sur les divers types de séparation
Tableau II.1 : la réparation des diverses sections sur les divers types de séparation
Type de séparateur
Section Vertical Horizontal Sphérique
1 au milieu à une extrémité au trop de la sphère
tout la section au minimum 50% de la section diamétrale
2 section
3 tout la section à 75% de la section section diamétrale
légèrement au-
4 en haut à l'autre extrémité dessus du grand axe
au fond pour les Partie inférieure pour
liquides /sédiments Liquide /sédiments au fond
5 au sommet pour les gaz Génératrice supérieure
Pour les gaz
Avantage
- Traitement possible des hydrocarbures salés.
- Nettoyage aisé.
- Faible encombrement.
- Hydrocarbures pauvres en liquides.
- Utilisé en moyenne et haute pression.
Inconvénients
- Cout assez élevé.
- Transport difficile.
- Séparation tri phasique difficile.
- Mauvaise séparation en cas d'hydrocarbures moussants.
II.4.2. a Fonctionnement
Le mélange d'hydrocarbures arrive à une extrémité et est projeté sur un déflecteur
brisant l'émulsion. Par différence de densité, l'huile tombe au fond du cylindre, le gaz
s'accumule dans la partie supérieure [ 1 ].
Le gaz traverse un certain nombre de chicanes qui retiennent les gouttelettes d'huile,
puis à travers un dernier tamis dit, extracteur de brouillard, avant de partir par une sortie
supérieur, l'huile est soutirée à la partie inférieure. Il est à noter qu'un tel appareil travaille à
une certaine pression (sélectionnée pour obtenir la récupération maximale). Cette pression
fournit l'énergie nécessaire pour chasser l'huile à la partie inférieure. Afin de conserver
toujours une garde d’huile. Cette sortie est contrôlée par une vanne automatique sur la sortie
gaz, commandée par un contrôleur de pression. La capacité des séparateurs horizontaux va
généralement jusqu’à 5000m3/j, avec des pressions pouvant atteindre 420bars. Au moyen
orient, on retrouve des séparateurs horizontaux de très grande capacité pouvant aller jusqu'à
20000m3/j [1].
Avantage
- Solution économique.
- Transport facile.
- Séparation tri phasique aisée.
- Rempli à moitié, il offre un passage suffisant au gaz.
- Si le puits débite par bouchons de gaz, les différents volumes gazeux s'écoulent sans
inconvénients.
Inconvénients
- Limité au moyennes et bases pressions.
- Nettoyage malaisé en cas de production de sédiments.
Avantage
- Utilisation possible sur une unité de production OFF SHORE
- Utilise à des très hautes pressions.
Inconvénients
- Séparation 3 phases difficile
- Cout très cher
- Mauvaise séparation en cas d'hydrocarbure moussant
- L'utilisation de ce séparateur n'est pas courante
Pour chaque étage, telle que la quantité d'huile récupérée est maximale .Cette
augmentation de la quantité de liquide au stockage pour une production donnée des puits,
n'est pas due à une meilleure récupération des gouttelettes de liquide entrainées dans les gaz,
mais grâce à ce choix des pressions on maintient en solution une plus grande quantité de
produits, tel que le propane, le butane et le pentane qui se seraient volatilisés en d'autres
conditions de séparation [1].
En pratique il existe des plages de pressions optimales. Dans le cas du brut de Hassi
Messaoud, ces plages sont de 20 à 35 kgf/cm2 pour le premier étage, de 4 à 6kgf/cm2 pour le
deuxième étage.
CHAPITRE III :
ANALYSES CHIMIQUES
III.2. Détermination de l'eau et des sédiments dans les pétroles bruts (BSW)
III .2.1 Objet et domaine d'application
La présente norme a pour objet de décrire une méthode de détermination par
centrifugation de la teneur «eau et sédiments» des pétroles bruts.
- Le terme «sédiments» désigne uniquement les impuretés solides insolubles dans le
toluène. Il ne faut pas confondre «sédiments» et «matière solide en suspension» notamment
dans le cas d'échantillons des asphalténes non dissous.
- Les résultats fournis par cette méthode ne permettent pas d'exprimer la teneur en eau
indépendamment de la teneur en sédiments.
III.2.2 Principe
La prise d'essai (Entrée, sortie dessaleurs) est mélangée dans un tube gradué avec un
égal volume de toluène.
L'eau et les sédiments sont séparés par centrifugation jusqu' a volume constant.
III. 2. 3 Appareillage
III.2.3.1 Centrifugeuse
Permettent d'obtenir à l'extrémité des tubes une accélération a 500-800 fois celle de la
pesanteur (g = 9.81 m / s2).
L'ensemble rotatif et les portes tubes doivent être construites de manière a supporter la
force centrifuge maximale susceptible être fournie par le dispositif d'entraînement et doivent
être enfermées dans un cadre de protection destinée a éliminer les risques d' inflammation du
solvant et a supprimer tout danger en cas de rupture accidentelle d'une pièce mobile. Les
portes tubes doivent pouvoir supporter solidement les tubes lorsque la centrifugeuse est en
marche.
La vitesse de rotation qui doit être constante et calculée en appliquant la formule suivante:
N =1336. …………………………………………………(III.l)
Avec :
N : vitesse de rotation tour /min.
P : accélération a la pointe du tube en position de rotation et la pointe de tube lorsque celui-ci
est en position horizontale.
Grandeurs valeurs
Densité 0.7949<d<0.8000
TVR TVR≤0.750
Salinité S<40 mg/l
BSW <0.5%
Retirer les tubes et noter les volumes de dépôt rassembles au fond de chaque tube a 0.05 ml
prés pour les mesures comprises entre 0.1 et 1ml prés pour les mesures inférieures a 0.1ml
(arrondir les résultats a 0.025ml prés).
Replacer les tubes sur la centrifugeuse, les centrifuger a nouveau pendant 10min à la
même vitesse, les retirer et lire comme précédemment le volume total eau plus sédiment.
Avec:
58.45: masse moléculaire de NaCl.
N: normalité de AgN03.
V: volume dépensé de AgN03 en ml.
X: salinité d'eau distillée.
Cette spécification qui fait l'objet de conditions imposées par l'acheteur au producteur,
varie suivant les bruts car elles dépendent des investisseurs à réaliser par ce dernier pour
satisfaire, or ceux-ci sont en fonction de la nature du brut et de l'emplacement des champs de
production. Le brut venant des champs pétroliers contient beaucoup d'eau et de sel sous forme
d'émulsion stable par rapport au temps de séjour, malgré une séparation primaire dans des
séparateurs biphasiques liquides (eau, huile) et gaz, cette eau et ces sels posent un grand
problème (bouchage, corrosion) au niveau des appareils de ces unité, l'extraction de ces sels
nécessité l'installation de toute une unité de dessalage.
III.4.2 Définition
La pression de vapeur «Reid» est la pression exprimée en millibars développée par les
vapeurs, d'un produit pétroliers contenu dans une bombe normalisé, dans des conditions
définies, la température de l'essai étant de 37.8°C et le rapport entre de volume de gaz et celui
du liquide étant d'environ 4 .
opérations exigent normalement 20-30 minutes. Lire finalement la pression à des demi-unités
prés de la plus petite graduation du manomètre.
Tableau III.2:Variation de densité, salinité, BSW et TVR du brut durant le mois de janvier
[3].
On observer dans ce mois que la densité variée dans l’intervalle de valeur de brut qui
concerne la spécification commerciaux.
Dans les périodes hivernale on remarque l’augmentation de TVR .parce que l’unité de
stabilisation n’est fonctionner pas bien.
CHAPITRE IV :
GENERALITES SUR LOGITIEL
HYSIS
IV.1 Introduction
Le simulateur est un outil précieux pour le calcul du procédé, il facilite énormément la
tache de l'ingénieur et lui fait gagner beaucoup du temps.
Les logiciels de simulation sont de plus en plus nombreux et utilisés. Parmi Les
logiciels le plus connus dans le domaine du génie chimique est le logiciel HYSYS PROCESS.
Dans notre cas nous allons utiliser la simulation (cas hiver) pour vérifier les
paramètres de marche design des colonnes de la section «séparation », nous utiliserons
également la simulation HYSYS pour vérifier les paramètres de marche des cas actuels.
Enfin nous essayerons de comparer et vérifier les résultats simulés pour obtenir les normes
commerciales (spécifique) .le plus important dans notre cas c’est la TVR.
Cette partie décrit brièvement les caractéristiques importantes qui font de HYSYS une
plateforme de simulation et de développement très puissant. Toutes les applications
nécessaires sont utilisées dans un environnement de simulation commun (The Integrated
Engineering Environment).
Il intègre la possibilité d’une modélisation dans un état stable ou stationnaire et en régime
dynamique : la modélisation dans un état stable et l’optimisation étant utilisées lors de la
conception des procédés ; la simulation en régime dynamique étant réservée aux études de
contrôlabilité de procédés et au développement de stratégies de contrôle.
HYSYS contient un Internal Macro Engine qui supporte la même syntaxe que Microsoft
Visual Basic. On peut automatiser différentes tâches dans HYSYS sans avoir besoin d’un
autre programme.
Voici quelques caractéristiques de HYSYS sur la manière dont sont réalisés les calculs :
Gestion des événements (Event Driven): HYSYS combine le calcul interactif (les calculs sont
exécutés automatiquement chaque fois que l’on fournit une nouvelle information) avec un
accès instantané à l’information (à tout moment on peut avoir accès à l’information depuis
n’importe quel environnement de simulation [5].
Gestion intelligente de l’information (Built-in Intelligence): Les calculs des propriétés
thermodynamiques s’effectuent instantanément et automatiquement dès qu’une nouvelle
information est disponible [5].
Opérations Modulaires: Chaque courant ou unité d’opération peut réaliser tous les calculs
nécessaires, en utilisant l’information soit indiquée dans l’opération ou communiquée depuis
un courant. L’information est transmise dans les deux directions à travers les Flowsheets.
Avec :
Avec :
Pour le mélange :
Pour le mélange :
b = ∑ Zᵢ bᵢ
Zᵢ = xᵢ ou yᵢ
a = ∑ᵢ∑j Zᵢ Zj aᵢ j
b = ∑ Zᵢ bᵢ
Zᵢ = xᵢ ou yᵢ
Le modèle thermodynamique utilisé pour notre travail est basé sur l’équation de Peng-
Robinson, ce dernier est le plus recommandé pour le domaine de gaz et de brut [4].
• Le coefficient d`activité dans une solution liquide peut s’écrire[6].
Les fugacités partielles des constituants i à T et P du mélange doivent être égales dans les
deux phases :
yᵢ = ᵢᵢ (T ,P,x ,Θᵢ)
d’où Kᵢ = f (T, P, x, y, Θ)
En générale, le tableau suivant résume les approximations qui peuvent représenter les
comportements possibles pour la phase vapeur et pour la phase liquide.
Le modèle thermodynamique est composé par une série d'équations développées dans
l'objectif de décrire le comportement d'un système en évolution (opération unitaire :
séparation de phases, fractionnement de composants, compression, détente, échange de
chaleur ...etc,), ce sont des équations de conservation de masse, d'énergie et de quantités de
mouvement , ces équations peuvent être algébrique ou différentielles [ 4 ].
Le développement de l'informatique dans le domaine de simulation nous permet de
résoudre le problème de calcul manuel long, en utilisant comme outil les logiciels de
simulation [ 4 ].
Le simulateur peut être utilisé lors de la conception d'un procédé industriel afin de :
*Etablir les bilans de matière et d'énergie ;
* Dimensionner les équipements de ce procédé ; Ou bien dans le suivi des procédés déjà
existants afin de :
* Réajuster les paramètres de fonctionnement dans le cas de changement de composition de
l'alimentation ou les conditions de fonctionnement d'un certain équipement ;
* Déterminer les performances des équipements
Les logiciels de simulation donnent accès à un panel de modèles thermodynamiques
pour les unités de séparation de pétrole brut, permettant de calculer les coefficients d'équilibre
liquide-vapeur, les valeurs d'enthalpies et d'entropie, ainsi que les propriétés
thermodynamiques adéquates.
Nous avons utilisé un modèle basé sur les équations d'états (Peng Robinson) qui est le
plus utilisé pour mélanges d'hydrocarbures.
IV.8 .1 Le mélangeur
On réalise le mélange de plusieurs flux à n constituants. Il n’y a pas de changement de
phase dans le mélangeur.
Total n+3
F1.H1(T1.P1.xi1)
Total n+3
Il n’y a pas de degré de liberté pour le mélangeur si nous connaissons tous les flux
entrant dans le mélangeur, c’est-à-dire : la température Tk , la pression Pk , les débits molaires
totaux Fk et les fractions molaires partielles xik de chacun des flux d’entrée [ 6 ].
On réalise la détente d’un flux à n constituants dans une vanne. Il n’y a pas de changement de
phase dans la vanne et la détente se fait de manière adiabatique.
Total n+3
Total n+2
Température T (K) 1
pression P (bar) 1
Total 2n+5
Normation (vapeur) 1
Normation (liquide) 1
Total 2n+3
V.1Introduction
Dans ce chapitre les résultats de simulation de l’unité décrite au chapitre précédant
seront présentés et interprétés. Ces résultats sont obtenus par le logiciel HYSYS à partir des
données relatives à la charge du brut.
V.2 Données de base du brut d’alimentation d’unités
Le tableau IV.1 donne quelques paramètres spécifiques des puits producteurs LDHP, selon
lesderniers tests effectués sur ces puits. La charge du brut qui alimente l’unité.
Les conduites arrivées sont de pressions et températures différentes,
Le tableau suivant donne les pressions et les températures de quelques lignes qui entre dans
les manifolds CIS.
Tableau V.1: Paramètres spécifiques des puits producteurs[8].
Le brut LDHP du puits possède une quantité d’eau, une salinité d’huile et d’eau très élevée
par rapport aux autres puits.
V.2.1 Composition de la charge
Le tableau suivant représente la composition molaire de l’effluent du ligne LDHP, séparé
d’eau.
Notons que l’analyse de cet effluent est effectuée par le CRD le 01/05/2012.
La tension de vapeur Reid (TVR) d’huile: La tension de vapeur TVR diminue d’un
séparateur à un autre. Ce qui explique une amélioration dans la séparation. Rappelons
qu’une faible valeur de la TVR indique une stabilité du liquide qui contient peu d’éléments
volatiles. D’après les résultats trouvés, le meilleure TVR de l’huile sortante du ballon
FA-1103 (2320 g/ cm2)