2020 Rapport P1
2020 Rapport P1
2020 Rapport P1
IRESA
Ecole supérieur d’agriculture Université de Jandouba
De l’Kef
Lieu de stage
Société ESSALAMA
Cycle
Thème
Jury :
Président : Mr
Encadreur :
Examinatrice :
REMERCIMENTS
Mémoire fin d’étude ESAK 2020
Dédicace
PLAN
Partie Bibliographique
INTRODUCTION GENERALE
V - Performance de croissance
1- Croissance globale :
♦Poids à la naissance :
♦Poids à 30 jours :
a - Alimentation lactée
b- Alimentation non lacté :
- Année
- Troupeau
- Sexe
*Les facteurs génétiques
- Race
- l’héritabilité
2 conduite de troupeau
-Le flushing
-La lutte
-Durée de gestation
-Le stearning
-La mise basse
-Les premiers soins de l'agneau
-L'allaitement artificiel
-Le sevrage
-Reforme et remplacement
-Hygiène et protocole sanitaire
C - Paramètre zootechnique :
IV - Etude économique
Partie
Bibliographique
INTRODUCTION GENERALE
anarchiques contre les deux races, chute des performances moyennes de croissance des
agneaux de race Barbarine (22kg (1960) VS 16kg (2014)) Bedhiaf (2014), ainsi que
l'insuffisance du nombre de reproducteurs par rapport à la taille de la race Barbarine.
Tableau 1 : Répartition des effectifs des ovins selon les régions (en 1000 unités)
N Cen S Tot
or tre u al
d d
41 40% 1 10
% 9 0%
%
Source (MARHP, 2007)
19%
41%
40%
Tableau 2 : Réparation des unités femelles ovines selon la race et la région (unité 1000 tête)
Race Barbarine Queue Sicilo- Noire de Autres Total % par
région fine de Sar Thibar région
P ouest
Nord 790.9 403.2 25.9 79A 82.2 1391.5 36 6%
Centre 1028.8 532.1 0.6 1.0 1.3 1563.8 41.4 %
Sud 457.0 371.8 - - 2.4 831.2 22.0% 3
Total 2276.7 1307.2 26.5 80.4 85.8 3776.6 100 %
% / race 60% 34.6 % 0.7 % 2.1 % 2.3 % 100%
(source : S.Snoussi 1999)
23% 40%
46% 19%
OVIN
Les viandes rouges proviennent essentiellement des élevages bovin, ovin et caprin dont la
production moyenne des seize dernières années est évaluée à 94 380 tonnes/an. Cette production
représente 94 % du total de la viande rouge. La participation des autres espèces (notamment
camélidés et équidés) est faible (6 %).
Tableau 3: Evolution de la production des viandes rouges en Tunisie (en 1000 tonnes)
D’ou la viande ovine couvre 50 % dans la consommation totale de viande rouge. En outre, le
mouton participe avec 43700 tonnes dans la production de viande ovine en 1996 et on estime que
cette production s’accroît à 50600 tonnes en 2001 .
0.8 1.6
0.0 0.8
1.6
D’après Daniel, P (1995), souligne que le mouton s’adapte bien au milieu qu’il se trouve, il est
un animal que ne tolère que les conditions aléatoires sévères comme la chaleur et la sécheresse mais
aussi bien au mode d’élevage diversifier soit en plein air qu'en bergerie, en plain ou en montagne.
le mouton ne participe guère du production de viande mais aussi il à un rôle privilégié dans des
régions pauvres voire même modeste, on cite l’exemple du laine comme étant un vêtement le plus
noble et de sous produit formage et le rigouta.
Tableau 5 : évolution des effectifs totaux des ruminants (unité » 1000 têtes)
Année Taux
- Race queue fine de l’ouest : Ancienne race Algérienne à queue fine, elle occupe les hauts
plateaux de la steppe occidentale. (Makther, La Kef, Gafsa) après avoir affranchi la frontière
Alger-Tunisienne. Cette race présente 5 % du cheptel ovin national.
- Race Noire de Thibar : C’est une race est issue d’un croisement de deux races ovines ; la queue
fine de l’ouest (Algérienne) et le mérinos d’Arles, cette race est destinée à prendre l’extension
dans les régions des grandes cultures du nord, elle est moins rustique que la barbarine puisqu'elle
est plus sensible aux effets de la sécheresse tandis qu'elle serait plus intéressante dans le système
intensif de production (RouaissiJI. 1986).
*Race laitière :
- Sicilo-sarde: Est caractérisé par une queue fine. Elle est issue d'un croisement entre la race
sicilienne (provient de Sicile) et la race sarde provient de la Sardigne qui sont d'origine Italienne.
Elles sont connues par leurs aptitudes à la traite. Elle franchie notre depuis le colon Français en
Tunisie. Cette race est rencontrée plus fréquemment dans le nord-ouest du pays. Puisque cette race à
un grand potentiel laitière, son produit est transformé en «rigouta » ainsi qu’une partie de la
production est transformé en formage.
* Autres races :
- Race D'Man : C'est une race dont l’origine est mal connue, existe dans les palmerais du sud
marocain entre l’Atlas et le Sahra depuis longtemps, est originaire de Tafilet (dans la de jize)
et elle s’étendue vallée à la Valée de Dader et le Valée de dràà cause d’un mouvement perpétuel
d’échange d’animaux entre les tribus Draoui et Filalé.
- Race sardi maroc : La race Sardi occupe une place de choix dans l'élevage ovin au Maroc, donc c’est
une race marocaine. Le standard qui caractérise la race Sardi, est “à queue fine” et d'une “grande taille”. Il
présente une tête blanche dépourvue de laine avec des tâches noires autour des yeux, du museau et des
extrémités des oreilles et des pattes. Le ventre et les membres sont dépourvus de laine.
-Race caumisana : C’est une race à pour origine Sicilo ( ltali ), la caumisana est de moyenne
grande taille, elle à une potentielle grande en lait.
-La race Lacaune : Bouhier de l’Ecluse , R (1960) signe que cette race a une aire de répartition
Larzac , lot et Averyon , capable de produire 100 à 250 Kg du lait par an destiné à la transformation
du fromage de Roquefort : cette se stabilise à Mateur Jalta a qui subissent à une traite mécanique.
Figure 3 :
Noir de Thibar
Sicilo-Sarde
Barbarine
-En 1918 on ait obtenu un troupeau de couleur noire et brun, la couleur blanche considère une mutus
dans le troupeau est appliqué la politique de l’élimination systématique, en 1924 et au fil de temps on a fixé
la couleur noire définitivement.
*Le Mérinos d’Arles :
C’est une race qui se situe dans le département de la région PACA (Provence -Alpes - Cote d’Azur)
cette race à été fixe à la suite effectués entre des populations brebis locale et de bélier Mérinos importées
d’Espagne du XIX siècle. Les caractéristiques de cette race c’est qui est un animal type de transhumance des
plaines de la crous à la haute montagne c’est une race très rustique, sa toison est d’excellente qualité, sa
prolificité est relativement faible à 120 %. Les standards cités par Daniel, Peyraud.f 1995)
-Tête large munie chez certains males: de grande cornes enroulées en spirale moyennement développées
et de section triangulaire front large, nez gras, chanfrein très légèrement busqué avec la peau plissé chez le
mâle, oreille petites horizontal cou le de longueur moyenne.
- Corps de longueur moyenne avec dessus droit poitrine aussi couverte que possible.
I V- La reproduction :
1) La puberté :
D'après Daniel, P. (1995) it considère la puberté est Page ou Ia reproduit ion devient possible on la
détermine à partir de Ia première chaleur, chez l'agnelle c'est théoriquement vers 7 à 10 mois.
Toutefois il existe des variations inter-race et individuelles très importante, en of et certaines races
des pays Tempères n’ont pas d'ancestraux (Thimonnier .1989). Pendant la saison d'anœstrus les ovulations
diminuent l’absence total de follicules pré-ovulatoire qui aboutissent ainsi à la diminution voire même a Ia
comportement d’œstrus Gibson e Robinson (1971) cite par (Lassoued et Khaldi.1995).
Pour des études en faveur de race Tunisienne L’Assouad et Gkhaldi (1995) limitent I saison
sexuelle de brebis viers le début du mois d'Aout et finir à fin janvier ceci étudier principalement pour Ia race
Noire de Thibar, pendant cette période 100 % brebis extériorisent un comportement d'œstrus. Tandis qu'au
printemps 40 % d lamelles peuvent avoir un accouplement d’œstrus.
100
80
60
NT QFO
40 Barb SS
20
0
octnov déc janv févr mars avil mai juin juill août sept
Figure 3 : Pourcentage de brebis présentant au moins un oestrus par mois chez les brebis
de races Barbarine (Barb), Noire de Thibar (NT), Queue Fine de l’Ouest (QFO), Sicilo- Sarde (SS)
le pourcentage moyen des femelles au moins une fois en œstrus par mois est de 85.8 % et 87.5 % pour la race Barbarine et la race Noire de
Thibar respectivement.
3) La photopériode :
Certaine facteur du milieu tel que la lumière la température peuvent divertir un bon rôle dans le
comportement d'oestrus.En effet la photopériode est sans doute le facteur le plus important (Lcgan et Karash.
1980 Thimonier 1981) cité par Lassoued et khaldi (1995).
4) Performance de reproduction :
Taux de fertilité : est la capacité d’un couple à assurer la formation d’un œuf ou zygote ;
I’incapacité de cette fonction est appelé infertilité transitoire ou definitive stérilité Craplet, Thibier.
( 1980)
Taux de prolificité : concerne le nombre d’œufs formés par période de fécondation.
R Bouhier de l'Ecluse (I960) mentionne que la prolificité d’une race donne varie avec :
- L’age moyen du troupeau : elle croit avec Page jusqu’au 4-5 ans puis se stabilise avec une tendance à
décliner vers la fin de vie de la brebis
- La saison : Elle croit jusqu’à la période naturelle de mise bas (printemps)
- Le niveau alimentaire du troupeau et son niveau de sélection de la prolificité
- La date du dernier agnelage.
- La technique utilisée au moment de la lutte D’après Khaldi et Lassoued (1988)
Taux de fécondité : Est égale au produit de taux de fertilité par le taux de prolificité, les facteurs
intervenants pour la variation de taux de fécondité
—> Poids de la mère : Le poids vif de la mère indépendant de son âge n’a qu’une faible
importance si les variations ont été enregistrées il faut plutôt les attribuer au milieu
—> Age au premier vêlage Desvignes et Thimonier (1971) cité par Carplet et Thibier (1980) soulignent
que la mise à la lutte précoce des agnelles leurs première année améliore notamment la productivité selon la
race, la proportion d’agnelles mises à la reproduction varie de 4 à 77 %.
—> La saison de reproduction ; elle constitue sans aucun doute le facteur de variation le
plus importante car elle agissant à la fois sur la fertilité et sur la prolificité.
— > Le milieu : d’après Thibier (1980), il permit d’établir la liaison qui existe entre l’activité sexuelle de
brebis et la durée du jour.
Tableau 7: Performance moyenne de 2 races Tunisiennes sous contrôle des performances
V - Performance de croissance :
I. Organisation du contrôle de performances
Le schéma de sélection des ovins s’appuie sur un contrôle de performances des animaux en ferme qui a
un double objectif : l’amélioration génétique collective et l’amélioration du résultat technique, et par
conséquent le revenu de l’éleveur.
1. Protocole officiel des pesées allant de 1962 jusqu’au maintenant :
Ce contrôle de croissance des ovins allaitants nécessite 5 à 6 visites, voire plus, à 21 jours d’intervalle
ce qui rend l’opération très couteuse. Ce protocole s’appelle le « Protocole conventionnel de contrôle de
croissance des ovins » dit « F2 », mis au point depuis 1959 en France par Professeur le Roy, est adopté
depuis le début des années soixante par la Tunisie comme méthode officielle de contrôle de croissance.
En 1962, le démarrage du programme de contrôle des performances a commencée à l’INRAT (Projet
FAO TUN-50 à Ouesslatia). En 1975, ce programme a été transféré et intégré aux activités de l’Office
d’Elevage et de Pâturage (OEP) (Bedhiaf-Romdhani, 2006) : il consiste à peser, à partir du 21émejour du
début des agnelages dans un troupeau et à intervalle régulier d’environ 21 jours, tous les agneaux présents le
jour de la visite.
2. Simplification du protocole de contrôle de croissance des ovins allaitants
Pour réduire le coût du contrôle de nombreux travaux de recherche ont envisagé de simplifier les
protocoles de contrôle laitier et de croissance des ovins (Ben Gara et al., 1997 ; Tiphine et al., 2005 ; Bedhiaf
et al, 2013).
Parmi ces études, il y a celle de Bedhiaf (2006) qui a comparé deux protocoles de pesées
(conventionnel et simplifié) et la différence de moyennes obtenues pour les poids aux différents âges-types
des agneaux entre les deux méthodes ont varié de 0,04 kg et 0.35 kg pour le poids et elles sont de 5 g pour les
gains de poids. Ces valeurs montrent que le protocole simplifié de contrôle des performances pourrait être
une alternative intéressante surtout dans les systèmes de production à faibles intrants.
C’est dans ce contexte qu’un projet d’allégement a été initié en 2008 par l’OEP. Il a été mis en place
lors de la campagne 2011. Celui-ci consiste en la suppression de la première pesée des agneaux, réalisée
autour de l’âge de 10 jours. Ce projet a été envisagé de manière à passer d’un intervalle moyen entre visites
successives de 21 jours à un intervalle de 42 à 45 jours. Les pesées suivantes seront à intervalle allant d’un
mois plus au moins 5 jours.
D’après Ben Hamouda (2011), le protocole conventionnel avait présenté une perte de précision
associée au calcul du GMQ10-30, en cas de non contrôle du poids à la naissance, qui était de 25 % en
moyenne et dépassait 50 % pour un intervalle naissance-1ére contrôle de 21 jours. Aussi bien, l’absence du
contrôle du poids à la naissance affecte la précision de calcul du GMQ1030 suite à une mauvaise estimation
de P10 par extrapolation inférieure.
3-Croissance globale :
D’après Atti et Hag Taieb (1988) évaluent que les poids à la naissance des agneaux sont affectés par l’état
corporel des mères qui varie entre 2.7 à 3Kg. La croissance d'agneaux suivit de la naissance une allure de la
forme sigmoïde.
La croissance se caractérise par trois phases, la première phase et au début faible puis elle devient
accéléré puis elle devient peu à peu descendante. (Courbe de croissance d’agneaux mâles de race Mérinos
D’Arles).
A - Poids à la naissance : Rougeot (1961) signe que le poids à la naissance permet d'apprécier à
posteriori les conditions de la brebis pendant la deuxième moitié de la gestation et pourrait donc de
suppléer les pesées délicates à réaliser sur les femelles gestantes.
Et d autre part le poids à la naissance présente une valeur indice de la croissance ultérieure .Au fur et à
mesure que les agneaux grossissent ; leurs pesées devient de moins en moins aisée et il y à d'autre part
intérêt à réduire le nombre de pesées au strict minimum.
B - poids à 30 jours : Le poids à 30 jours sert à apprécier la valeur laitière des brebis mère les
agneaux naissent simples ont généralement assez du lait pour extérioriser leurs aptitudes au aximum.
4-Le gain moyen quotidien : GMQ .il est calculé à partir des poids aux âges types.
Le GMQ 10-30 sert à apprécier l’aptitude laitière de la mère.
Le GMQ 30-70 une donnée fondamentale de la précocité des agneaux (R. Bouhier de l’Ecluse, 1960).
Donc c’est un indice de sélection des animaux sur leur
performance propre :
* taux de productivité : selon Bonhomme et Feige (1966) cité par Craplet (1980) pour 100 brebis
mises à la reproduction on obtient 102 agneaux ceci est notoirement insuffisant car l'économiste exige une
productivité minimum 125 agneaux.
Sexe Poids en Kg G M Q en ( g )
Mode 30 jours 70 jours 10 -30 30 - 70
MS 8.62 15.16 156 162
MD 7.17 13.09 130 148
Noire FS 7.97 13.93 144 147
de
Thibar FD 6.75 12.09 122 134
Septembre - Octobre et qui sont plus précoce, Ce dernier que les agneaux naissent en Janvier - février tandis
que ces derniers sont marqué un poids plus lourd au sevrage a 3 mois d’âge. D ou on peut enfiler que les
naissances en été seront plus obèses que les naissances en hivers. Mais l’exception se trouve dans la
croissance c'est que les agneaux naissent en hiver regagnes un poids plus
lourds que les autres.
-Année : Les conditions bioclimatiques interfèrent aussi avec un effet très accentué sur les niveaux
alimentaires internées.
-Troupeau : même le mode d'élevage sa diffère quasiment d'un troupeau à l’autre. Chaque éleveur
conduit son troupeau selon les conditions et les capacités matériel et ses connaissances. C'est une fluctuation
inter- troupeau L'IKJL (1974) souligne que le poids des agneaux poursuivent le troupeau dans lesquels ils
sont nés, élèves.
-Sexe : D après Ben 1 lammouda ( I9SI ) les sexes interfèrent dans la croissance et le gain quotidien I
aliment, donc il souligne que les mâles outre que son poids à la naissance à un clan qui peut être prise en
considération a cote du femelle, il réalise des meilleurs gains grâce à son potentiel génétique La supériorité
réalise par les mâles est de 6 % de plus que celle du femelle.
B - Les facteurs génétiques :
-Race : il semble classique que les races n’ont pas le même potentiel de croissance. Donc la race
laitière ne jamais aptes à l’engraissement. Tandis Que les races à viande valorisent très mieux les produits
consommés que les races laitières. Ben Hammouda (1981) à souligné que la noire de Thibar à une croissance
légèrement supérieur à celle de la race barbarine.
-l’héritabilité : Mazzichi (1979) à constaté des valeurs d’héritabilité fiable pour la croissance avant
sevrage entre 0.1 et 0.2 assez forte pour la croissance après sevrage de 0.2 à 0.5 Perret et Bibe. (1979)
considèrent que l’influence maternelle est la cause principale de l’obtention des valeurs fiables de
l’héritabilité pour la croissance avant sevrage, au fur et à mesure que l’influence maternel va décroître avec
Page, les valeurs de l’héritabilité vont augmenter.
VI - Conduite du troupeau :
-Introduction :
En Tunisie, on trouve fréquemment que la noire de Thibar est conduit d’un système semi intensif ceci
est appliqué dans des majorités de la fermes (Agro-combinat Thibar, El Ghanima Beja).
D’après la carte de la réparation de la race ovine , on signale que la noire de Thibar se localise dans le
nord-ouest du pays(Thibar, Beja, Mjez El Beb ) (voir carte de répartition de la race ovine)
Alors que la barbarine se repartit sur toute territoire Tunisienne . Mais elle se condense, surtout dans le
centre et le sud du pays (Kairouan, Sidi Bouzid ,Sousse Médenine, Sfax ...)
Analysons la conduite, la race Noire de Thibar soumis d’un système semi intensif à l'agro-combinat
Thibar (voir calendrier fourrager) ainsi que dans les autres régions cites précédemment. De même pour la
race barbarine. Malgré que les conditions du région (climatique) se diffères sont conduites en semi
intensif.
1-facteurs des productions :
A-Logement et équipement :
Le logement est un paramètre de production primordial. Dans l’échelle national la plupart de nos
troupeau ovins n'ont pas un logement qu'il protège du tous facteur de morbidité et qui lui permet
l'extériorisation leurs performances .L’absence du logement cause une augmentation du taux de ortalité à la
naissance et même la production de laine diminue .Meddeb.( 1983) souligne que la transhumance, sans
aucun abri qui sont le plus touchés .L'éleveur vue que ses modestes capacité financière il préfère abriter son
troupeau dans une « ZR1BA » ou « GR ICI IA » entouré d'un enclos de branche sèche ou d'un grillage en
fer. Cet abri non confortable leurs causes des excoriations cutanées et des pertes lainières Tandis Que chez
d'autres grands éleveurs font l'exception et sacrifient pour leurs petits bétails tous moyens hygiéniques qui
leurs permettent à les abrites de tous intempéries et par conséquent ils extériorisent leurs performances en
production
B-Main d'œuvre :
D’après R Doubler.( 1960 ) signe que le berger ou l’ouvrier est le premier responsable du premier ordre
du troupeau donc la compétence est obligatoire, il doit être capable d’administrer un élevage de brebis dans
tout les circonstances le berger doit avoir beaucoup de douceur beaucoup de vigilance. Il se lève souvent la
nuit au moment de l’agnelage malgré son apparence d’induite pendant la journée il doit
constamment surveiller son troupeau.
C - L’alimentation :
La rusticité du mouton lui favorise une toleration du pauvre parcours où la végétation très faible Tandis que
dans des régions riches le mouton peut s’alimenter du sous produit comme (chaumes, pulpes de betteraves)
d'ou son alimentation de base se fera à partir du fourrage . Soit l’étal vert ou sèche et le
complément sera évident par le concentré (céréale, loi taux )( Daniel P, 1995).
D’après Rekiki ; Mahouachi M, ( 1997) catégorisent les animaux selon le sexe et l’état
physiologique :
Mois
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Jui Juil Aout
Aliments
-Pâturage sur
Chaume
-Pâturage en vert
-Résidu ensilage et
foin
-Parcours
Améliore
-Foin
-Paille
-Cc
Selon Daniel, P. (1995) signale qu'au repos une simple ration qui se présente de l'herbe à volonté, s’il
est en plein air 1.5 à 2 Kg par jour en bergerie suffira à couvrir les besoins d'entretien, Tandis Que le bélier
destiné à la reproduction leurs besoins s'agrandissent et il y a des besoins de reproduction qui s'additionne.
Rekiki, M. et Marouchin, M. (1997) évaluent que rajustement du mâle doit commencer 2 mois avant le
début de la lutte puisque la spermatogenèse et le transit à travers l’épididyme dans le cas du bélier durant
49 et 11 jours respectivement. Cet ajustement peut être réalisé par la distribution quotidienne de 200 à 400
g de concentré par tête doit se poursuivre tout au long de la lutte, en outre les apports vitaminiques et les
oligo-éléments sont indispensables.
D - Les abreuvements :
Les besoins en eau pour le mouton varie entre 1 à 6 litres par jour Daniel, P (1955) D'où Peau doit être à
volonté pour l'animal, car la consommation de l'eau varie selon la nature d'aliment et la température et de la
production. Bouhier De 1'ecluse,R. ( I960) souligne que le mouton prive quasiment de boisson perd son
appétit et maigrie, les eaux des sources de rivière ou des de puits conviennent bien pour le mouton.
2-Ligne de conduite :
A-La tonte: C’est l’opération annuelle qui permet de recueillir la toison qui grâce au crêpage naturel ou
tondeuse électrique tombe d’un seul tenant comme une fourrure (Raugeot, 1961)
A-1 Epoque de la tonte :
D’après Dégoisa. (1979) il considère qu’il est préférable de se contenter d'effectuer l'élément de la
toison au printemps dès que la brebis n'a plus besoins de sa laine en vue de se préserver des intempéries.
A-2 Effets et intérêts de la tonte :
La tonte peut causer des effets néfastes sur l’étalement des agnelages lorsque la tonte intervient au
moment qui coïncide avec l’intervalle préservé la lutte. Comme les manipulations des animaux peuvent
provoquer des résorptions embryonnaires François, (1985) Sarson, (1972) ont montré que la tonte peut
effectuer le 3én, e jour de la lutte arrête totalement les chaleurs non seulement le jour même mais 21émc jours
qui suit justement la lutte. L’anœstrus pendant certain jour à entraîné une diminution de 10.5% des brebis
saillit tandis que la tonte effectué 3 jours avant la lutte peut avoir un effet bénéfique sur le déclenchement
des chaleurs (Sarson et Skouri. 1971).
A-3 Intérêt Economique :
La récolte de toison joue un rôle très important n’ont pas pour l’état physiologique, mais aussi dans
le secteur économique qui présente de 2 à 4 % dans le revenu brut de l’élevage ovin d’après Bouguil.
(1983).
A-4 La tonte pratiquée dans différente fermes :
Al l’ESAM : La tonte se fait manuellement vers mi-avril durant 3 compagnes 17 / 18 ;18 / 19 ; 19 /
20.
- La ferme Fretissa : La tonte est pratiquée vers la 2eme quinzaine de Mars pour le troupeau Noire de Thibar
et Sicilo - Sarde, cette opération dure 5 à 8 jours selon l'effectif à tondre, alors que pour le troupeau
D'Man la tonte s'effectue en 2 jours vue la taille réduit du troupeau.
- La ferme Ain chalou UCPA de Béja : La tonte se fait au cours du mois du Mars.
B - Le Bain antigaleux :
Le bain antigaleux est toujours lié à la tonte, c'est une balnéation qui consiste à baigner les animaux
dans une solution acaricide , le bain provoque aussi le retard du chaleur comme la lonte
( Sarson . 1970).
D’après Camille et Michel (1980) pour bien manipuler et suivre un protocole sanitaire simple et efficace. Il
est conseillé que le bain antigaleux s’effectue2 à 3 semaines plus tard la tonte en but de laisser la laine et que
le coupures éventuelles sont cicatrisés Plusieurs méthodes peut avoir la même effet soit par pulvérisation ou
balnéation .
C- Le flushing :
C'est une supplémentation d’aliment qui a pour but l’amélioration du niveau alimentaire. Chez les brebis le
poids vif avant la lutte de l’état nutritionnel moyen du troupeau à une influence déterminante sur le taux
d’ovulation, la fertilité et la prolificité. Toute prise de poids avant la lutte a aussi un effet bénéfique ce deux
effets de l’alimentation sur les performances de reproduction ont reçu une application pratique sous terme
flushing (Gilbert bonnes et al. 1995).
Cette une sur- alimentation débute généralement un mois avant la lutte et se poursuivent pendant la lutte
un mois après. Un apport supplémentaire minérale et vitaminique durant cette période est aussi importante
d’après Mourad. R et M. Mahouachi ( 1997) voient que la préparation à la lutte est indispensable et Rapport
d’un complément sous forme de concentré 200 à 400 g / tête / j modèle selon les conditions alimentaires de
l’année.
D - La lutte :
C’est le nom donne au rapprochement des bélier et de brebis pour l’obtention la fécondation à fin de
regagner la semence sa place cible (André. 1959). La fécondation ne possible. Qu’au moment où la brebis
est dans l'état d'œstrus. La manifestation de chaleur qu'au période bien’ déterminée qui correspond
exactement aux jours décroissants. Bile dépend également de la race, de Rage du femelle et de
l'alimentation. L'état d'œstrus par des signes visibles, le vagin est ordinairement congestionné el du mucus
s'écoule à la commissure inférieure des lèvres de la vulve à ce moment, la brebis est en ardeur que le mâle
fait la monte et la saillie. L'anœstrus post-partum dépend de l'époque de la mise bas et du mode de conduite
de l'élevage. La présence du jeune près de la mère les stimulations par l'intermédiaire de la tête retardent la
.secrétion des hormones gonadotropes Si sevrage a eu lieu il y a reprise de
l'activité sexuelle (Gilbert Bonnes et al 1995)
D-l- Epoque de la lutte :
L’époque de la lutte dépend de la stratégie d'élevage procédé t) n note deux saisons de lutte au
printemps jusqu’au juillet Ce principalement les élevages des brebis laitières elle concerne l’élevage de
bergerie et des troupeaux transhumantes. Lutte contre saison c'est dans le but de coïncider les agnelages
avec les maximum des ressources alimentaires (Gilbert Bonnes et al 1995).
• En Automne: Il est généralement pratiqué par le troupeau d'herbage, en vue d'une production d'agneaux
d'herbe.
D’après Gilbert Bonnes et al. (1995) exigent la lutte en printemps précisément en avril et se poursuivre
jusqu'au l'in Mai, ils considèrent que cette durée est très suffisant pour garantir la plus grande fertilité.
D-2 - Différents types de lutte :
- Lute libre: Le bélier vient en permanence avec le bélier sans contrôle (Daniel, P 1995)
- Lutte par lot: Un seul bélier est placé dans un lot de brebis dans ce cas, le contrôle de paternité est
- Lutte dirigée ou contrôlée : c’est une opération qui consiste a diviser le troupeau en petit groupe avant
d’amener les bélier avec eux ou d’assister à la lutte par brebis cela permet de repérer chaque brebis
fécondée par quel bélier.
E - Durée de gestation :
Chez la brebis, la durée de la gestation est en moyenne de 146 jours avec des extrêmes compris entre 140
et 152 jours (Deramée, O .1967). Cette durée est véritable et dépend de :
La race : La race Romanov et finnoise se distinguent par une durée de gestation plus courte.
L'âge de la femelle : Les jeunes femelles ont une durée de gestation plus courte
La taille de la portée: La durée de gestation et plus longue pour les portées
simples que pour les portées multiples (Gilbert Bonnes et al 1995).
F - Le Steaming :
d’après RekiR M et M Mahouachi (1997) considèrent que le steaming est nécessaire pour la
préparation à la mise bas et il est primordial d'insister sur l'importance du facteur alimentaire pendant cette
période parce qu’il agit directement sur la croissance fœtale et postnatal Dans le 2 mois derniers, le fœtus
regagne 70 % de son poids a la naissance selon (Gérard et Claude 1985). L'insuffisance en proteine durant
cette période critique entraîne une élévation du pourcentage des morts- nés, les
agneaux naissant chétifs et une augmentation du taux de mortalité post-natale.
D après Rekiki, M. ( 1997) signe que 1 apport du complément sous Forme du concentré aux femelles
pleines au cours de 45 derniers jours de la gestation est quasiment nécessaire.
L a quantité apporté varie de 200 a 400 g / femelles / jours en fonction de la végétation naturelle de l'état
des femelles et la prolificité du troupeau.
G- La mise bas :
Dans l’espèce ovine la mise bas est couramment appelé agnelage Elle couvre un aspect collectif cl un
étalement dans le temps. L’éleveur doit intervenir le moins possible dans le processus de l’agnelage. Il doit
laisser se dérouler les différentes phases de celui- ci ne pas être pressé et n’intervenir que s’il pressent une
quelconque difficulté (Gilbert Bonnes. 1995)L’éleveur doit prépare la bergerie auparavant : ( cases
d’agnelage, marque carnet d’agnelage, chaises, matériels et produits divers pour le soins de l’agneau et de la
mère.
Les premiers soins de l 'agneaux :
Dés la naissance, le nouveau né exige de soins particuliers ( Daniel, P. 1995).
-Désinfection du cordon ombilical avec la teinture d iode ceci pour éviter tout germe peut entamer
provenant de la litière fréquemment non propres .
-Le colostrum est quasiment indispensable vue que le nouveau né n’a aucun défense immunitaire à la
naissance et grâce au colostrum, 1 intervention de I éleveur est primordial si l’agneau ne tête pas sa mère.
-L'agneau naît mouillé si sa mère ne lèche pas l’éleveur doit le séché avec de la paille.
L’alimenlalionde l’agneau :
L'alimentation est un facteur fondamental dans la croissance de l'agneau du premier au dernier jour de sa
vie les performances de l'agneau seront étroitement dépendantes de son alimentation.
L’allaitement artificiel :
Dans certains cas très sévère le biberonnage est le moyen utilisable voire efficace L allaitement artificiel
est utilisé pour des agneaux orphelins
-La mere ne peut pas allaiter plus qu’un agneau en cas de quartier perdu.
-L’orque pour une raison ou pour une nuire la lactation de la mère devient insuffisante.
H- Le sevrage :
D’après le cours production ovine 1999 le sevrage c'est l’arrêt définitive de 1 aliment lacté pour les
agneaux on distingue 2 types de sevrage :
-Sevrage traditionnel :
La production laitière des brebis diminue très fortement dés la 2cmc mois de lactation ainsi il n’est pas en
général intéressant de la prolonger plus de 3 mois.
—♦ 15 à 25 Kg : Poids au sevrage pour les agneaux simples
—+12 à 17 Kg : Poids au sevrage pour les agneaux doubles
le sevrage peut être brutale ou progressif, dans les deux cas il faut surveiller le mammite.
-Sevrage précoce :
Poids au sevrage = 3 fois le poids à la naissance. Il faut mettre à la disposition des agneaux une
complémentation du concentrés à partir de la 3cmc semaine d’age.
I - Reforme et remplacement :
La reforme et le remplacement sont deux opérations harmonieuse : ces deux derniers permettent de :
- Maintenir le troupeau jeune
- Conserver son potentiel de leurs productivités
- Eliminer les animaux moins productifs
- L’obtention d’un troupeau dont le niveau de production progressive d’une année à l’autre
Si la reforme à lieu à un âge trop avancé impossibilité de l’obtention encore une viande de valeur
Reforme du bélier : Il est conseiller de reformer les béliers vers Page de 3 ans ceci pour 2 raisons :
- Le bélier à un âge avancé sont virilité et sa force de procréation diminue
- le bélier à un âge avancé risques inhérents aux consanguinités trop étroites
Remplacement des agnelles : Les agnelle des remplacements doivent obéir a des critères bien
déterminer car elles vont présenter futur brebis.
On sélectionne les individus qu’ont une grande valeur de G M Q 30 - 70 car cette critère reflet une bonne
aptitude laitière.
Rouaissi (1989) préconise un taux de reforme de 25 %, le renouvellement consiste à remplacer les 25
% des brebis éliminées et préservée un taux d’accroissement annuel de troupeau de 5 % d’ou un taux de
30%
Taux de remplacement = Taux de reforme + Taux d’accroissement
On peut tirer que le taux de remplacement dans les différents fermes est plus élever que le taux de
reformes. Ceci montre que l'objectif des termes est I extension du troupeau.
Opératio S O N D J F M A M J JL A obs
Dragage 2 fois/an
2 fois/an au
Enteratoximic moins
Clavelée 1 fois/an
1 fois/an
Brucellose durant la vie de
l’animale
Bain 1 fois/an
antigaleux et
tonte
Traitement
1 fois/an
Ivontec (gale)
3-Parametres zootechniques.
♦Définition des critères technico-économiques
IV - Etude économique
La méthodologie utilisée pou l’analyse technico-économique d’un atelier ovin consiste à bien étudier
les performances zootechniques en relation avec les différant facteurs de productions (race, âge,
alimentation, ...) et même le système de production.
1- Résultats d’activité :
Les performances techniques d’un tel élevage ovin peuvent être évaluées d’une manière satisfaisante à des
critères économiques suivants :
La marge brute = produit brut - les charges opérationnelles.
2- L’intérêt de la gestion :
La marge brute est l’indicateur global le plus représentatif du fonctionnement d’une activité, elle présente les
avantages suivants :
- Elle permet de relier rapidement (après calcul de quelques critères.) le résultat économique aux résultats
Fig 1 : Evolution de prix moyen du mouton sur le marché des bestiaux.
Prix d’un kg vivant
12.0
11.000
10.600 11.0
10.000
9.300 10.0
9.0
7.700 8.0
7.0
6.100 6.000
6.0
5.0
2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010