21 Vademecum A6 - Juillet2012 - Version 3 0 - Photo CG Grand Signe
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Un service public au service du public
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Tables des matières
Préface ………………………………………………………………… 7
Introduction ………………………………………………………… 9
La Police de proximité dans la vision de réforme ….. 9
PARTIE I : Piliers Juridiques ………………… 13
I.1.Les dispositions constitutionnelles ………………………………….….
13
I.2.La loi organique 11/013 du 11 aout 2011…………………………….
14
I.3. La notion d’ordre public …………………………………………………….
21
PARTIE II : Les principes de la Police de proximité 27
II.1.Les 3P et 3R ……………………………………………………………………… 27
II.2.La déontologie policière ……………………………………………………. 40
PARTIE III – Règles et outils de fonctionnement du
commissariat ……………. 44
III.1.Les Dix règles d’or du commissariat …………………………………. 44
III.2.Accueil, assistance et orientation du public ………………………. 51
III.3.Les registres et Procédure de dépôt et suivi des plaintes …….. 56
III.4.Les patrouilles ………………………………………………………………… 62
PARTIE IV – Les modes d’action……………………… 68
IV.1.La fonction du policier de référence …………………………………. 68
IV.3.Les cadres de concertation : les CLS et les forums de quartier 70
PARTIE V – Guide sur les mesures protectrices des
droits de l’homme et des personnes vulnérables …. 78
V.1. La légitime défense…………………………………………………………… 78
V.2.L’usage de la force …………………………………………………………….. 81
4
V.3. Les mesures protectrices de droits humains ……………………. 85
V.4. La procédure en matière de violences sexuelles basées sur le genre 89
V.5. La procédure en matière de mineurs auteurs/victimes
d’infraction……………………………………………………………………………… 94
PARTIE VI – Principes de gestion, commandement,
contrôle et coordination……………………………………. 97
VI.1. La gestion par tableau de bord …………………………………………. 97
VI.2. La communication interne ……………………………………………….. 103
VI.3. Les principaux registres du commissariat …………………………. 1051
VI.4. La gestion du charroi ……………………………………………………….. 111
VI.5. La gestion de l’armement…………………………………………………. 114
Bibliographie…………………………………………………… 119
Abréviations ………………………………………………… 121
5
POLICE NATIONALE
6
PREFACE
Les six principes, plus connus sous les sigles 3P et 3R
constituent dorénavant le fondement des actions de la
Police en RDC, Police que nous voulons être une Police de
proximité. Le policier congolais qui, convaincu de ces idées
et capable de les appliquer et de les défendre en toutes
circonstances, devient alors un véritable protecteur des
personnes et des biens.
7
quand le policier agit, les règles, les valeurs et les
comportements qui y sont décrits prennent le dessus.
BISENGIMANA Charles
Commissaire Divisionnaire Adjoint
8
Des policiers en train d’assainir une Ecole
Publique dans la Commune de Nzanza
(Matadi – Bas-Congo)
9
Introduction :
Les principes et standards d’une
Police professionnelle
10
Qu’est ce que la Police de proximité pour la RDC ?
Selon l’état des lieux dressé par le Groupe Mixte de Réflexion sur la
Réforme et la Réorganisation de la Police Nationale Congolaise, il a été
constaté que la sécurité telle que rendue de manière classique à la
population au niveau local ne répond plus aux attentes et aux besoins
sécuritaires de la population.
11
Ce système prend en compte les besoins sécuritaires exprimés par la
population, favorise les actions de prévention et la recherche des
solutions durables aux causes de l’insécurité au niveau local.
1
Critères développés par l’OSCE- Organization for Security and
cooperation in Europ.
12
l’accomplissement de ses activités, et enfin, disposant d’un système
permanent de communication avec le public qu’elle sert.
Une Police disposant d’une chaîne unique de commandement,
organisée et structurée de manière à remplir efficacement ses
missions et devoirs, aussi bien vis-à-vis de la population que vis-à-
vis de son personnel.
13
I. PARTIE I : Piliers juridiques
1.1. La Constitution
Article 182
Article 183
Article 184
La Police nationale est soumise à l’autorité civile locale et est placée sous
la responsabilité du ministère qui a les affaires intérieures dans ses
attributions.
Article 185
14
temps et en toute circonstance, doivent tenir compte des critères objectifs
liés à la fois à l’aptitude physique, à une instruction suffisante et à une
moralité éprouvée ainsi qu’à une représentation équitable des provinces.
Article 186
Article 2
Article 14
15
Article 15
Article 17
Les missions extraordinaires sont celles dont l’exécution n’a lieu qu’en
vertu de la réquisition écrite émanant de l’autorité administrative ou de
l’autorité judiciaire.
A cet effet, les agents de la Police nationale sont tenus, sous peine de
sanctions, de déférer avec promptitude à toute réquisition légale de ces
autorités.
Article 18
Article 20
16
Article 21
Article 10
(1) Conformité aux textes : Est-ce que l’opération à mener est autorisée
/ prévue par le texte ?
17
En cas de flagrance, il est rappelé que tout citoyen a le devoir
d’appréhender l’auteur d’un délit flagrant et de l’amener devant l’autorité
compétente la plus proche.
18
Ex : la diligence d’une enquête en cas de violences sexuelles est de la
compétence de la PSPEF, si ce service existe. Concurremment, le
commissariat de Police, à travers sa cellule « Violences sexuelles »
peut aussi traiter de ces cas. Dans ce cas, et a contrario, même si les
OPJ travaillant dans ces unités sont des OPJ à compétence générale,
ils ne doivent pas traiter des enquêtes en dehors des cas relatifs aux
mœurs, aux mineurs et aux infractions sur la famille.
Ex : Une unité d’intervention (ex : la Légion Nationale d’Intervention -
LENI) n’a pas de compétence judiciaire, et ne doit donc pas traiter
des affaires judiciaires même s’il y a des OPJ/CG parmi son
personnel. Exception est faite uniquement à ce principe si le texte
dispose autrement. Lorsque les policiers de la LENI sont confrontés
à un cas de flagrance, ils ont toutefois le droit, comme tout citoyen,
d’appréhender les auteurs et de les amener devant les services
compétents.
Ex : Si deux services sont compétents pour traiter des mêmes faits, un
protocole peut être établi pour déterminer les règles de compétence
(ex : les cas mineurs sont référés aux services PJ des commissariats,
et les cas graves référés à la Police d’investigation criminelle, ou
encore, appliquer la règle du premier saisi : le service qui le premier
aura été saisi du dossier continuera sa diligence)
Ex : La Police ne peut pas matériellement se saisir des affaires civiles ou
commerciales.
La compétence territoriale d’un service est fixée par le texte qui institue
le service.
Lorsque cette compétence est nationale, le personnel du service peut
exercer sa mission sur l’ensemble du territoire de la République.
19
Pour les OPJ, lorsque cette compétence est restreinte à une
circonscription, il faut une procédure / autorisation spécifique pour
permettre au personnel du service d’exercer temporairement sa mission
en dehors de sa circonscription : Il doit informer le procureur du lieu ou il
se rend, et se faire assister d’un OPJ territorialement compétent. (Art. 12
de l’ordonnance 78-289 du 03/07/1978). Cette disposition n’est pas
applicable en cas d’urgence, ou sur réquisition d’information de l’OMP.
20
territoriale locale (donc : le commissariat) est compétente pour se saisir
du dossier.
21
- Le contrôle et l’évaluation de la formation ;
- Le contrôle de la mise en œuvre du Code de déontologie.
22
(b) Les troubles à l’ordre public et rôles de la Police
2
Voir Liste des lois spéciales en page 20 et suivant.
23
Exemples de lois spéciales : les lois qui règlementent les débits de
boissons, la détention d’arme, la chasse, la pêche, la circulation routière
etc.… .
24
Lorsqu’une information est ouverte, elle exécute les délégations du
magistrat instructeur et défère à ses réquisitions».
Les lois spéciales sont celles qui codifient les infractions qui ne sont pas
prévues dans le code pénal congolais. Les lois spéciales réglementent des
situations spéciales dans des domaines non expressément codifiées par
le code. Elles prévoient notamment les réglementations qu’il faut
respecter face à ces situations, et déterminent le régime de la répression
en cas de violation.
3
Voir : guide de Police administrative, Police Nationale
Congolaise, Première Edition, 2010
25
Dans sa fonction judiciaire, la Police s’assure que les violations à ces
réglementations qui constituent une infraction soient constatées, les
preuves rassemblées, les auteurs recherchés et traduits devant la Justice.
26
(20) La chasse
(21) La pêche
27
II. PARTIE II : Les principes de la
Police de proximité
La PNC fonde son action sur six grands principes résumés sous les trois
« P » et les trois « R » de la Police de proximité :
Afin que chacun puisse comprendre l’état d’esprit qu’il doit promouvoir
par son comportement dans la PNC, nous développons de manière
détaillée la signification concrète des différents points et l’impact de ces
notions dans l’activité des policiers.
28
services soient diffusés et accessibles facilement et rapidement aux
citoyens.
(4) La Police désignera un policier comme référence aux populations
d’un quartier (dont la fonction est développée sur le chapitre relatif à
la fonction du policier de quartier).
(5) En interne, la Police disposera de mécanismes, procédures et outils
pour s’assurer que les rôles de chaque service/fonctionnaires soient
clairs dans ce cas de figure, et contrôler que des services de qualité
soient effectivement fournis à la population.4
4
Voir partie III sur le guide du fonctionnement du Commissariat
29
(5) A son niveau et en interne, la Police se base sur ces concertations
avec les populations pour orienter son plan d’action et définir ses
priorités.
(1) Sans renoncer à son rôle dans la répression des infractions, la Police
met l’accent sur la prévention. Elle augmentera ainsi
perceptiblement le volume de ses activités préventives : présence
rassurante sur la voie publique, patrouille à pied et discussions avec
les populations, porte-à-porte, gestion des petits conflits locaux...
30
(2) Le chef de service veillera à ce que le policier de référence, qui a un
rôle primordial dans la gestion des petits conflits mineurs dans les
quartiers, puisse disposer de connaissances, autonomie et latitudes
nécessaires à cette fin.
(3) La Police s’assurera qu’il existe une procédure claire et comprise
par les policiers en matière d’accueil de public5, et en matière
d’accueil spécialisé pour certaines catégories du public. Le service
d’accueil (Poste de Police) de la Police doit être organisé à cette fin.
(4) La Police s’assurera qu’il existe des procédures claires et partagées
dans les relations entre la Police et d’autres services
gouvernementaux ou non-gouvernementaux sur la prise en compte
et la prise en charge de certaines catégories du public. La Police
établit de cette façon des protocoles de collaboration avec les
principaux établissements vers lesquels elle oriente le public selon
les cas : Hôpitaux, médecins, centre d’accueil ou organisation
chargée de la protection des mineurs, de la protection du genre,
œuvrant dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles…
(5) La Police, en interne, dispose de mécanismes, procédures et outils
pour s’assurer que les rôles de chaque service soient clairs dans ce
cas de figure, et contrôler que ces services soient effectivement
fournis à la population.
31
Il peut y avoir de conflit sans qu’il y ait infraction, mais il peut aussi y
avoir conflit parce que l’une ou l’autre partie, ou les deux, n’ont pas
observé des prescriptions légales ou réglementaires.
(1) Les conflits naissent d’un désaccord entre deux personnes ou des
groupes de personnes qui diffèrent dans les attitudes, les croyances,
les valeurs, les intérêts ou les besoins. Il peut également naître des
rivalités du passé ou de différences de personnalité.
(2) Il y a conflit quand deux ou plusieurs parties (personnes ou
groupes ; etc.) poursuivent ou défendent des intérêts qui sont ou qui
semblent incompatibles.
(3) Les conflits sont un phénomène naturel, normal et neutre. C’est la
manière de gérer les conflits qui détermine que leurs conséquences
soient négatives ou positives.
(4) Le policier doit savoir qu’à la base d’un conflit, il y a un problème, et
que ce problème est à l’origine d’une prise de position différente
entre les protagonistes. C’est de cette prise de position différente
entre deux ou plusieurs parties que nait le conflit.
(5) Gérer le conflit revient à rapprocher les prises de position et les
intérêts des protagonistes, non pas par la force, mais par la
négociation, le rapprochement et le dialogue.
(6) La Police se sert des policiers (de référence) au plus près des
citoyens pour régler les conflits mineurs.
(7) Dans son approche, le Policier cherchera ainsi :
32
S’il y a une infraction à la loi à la base du problème, le policier
s’assurera que les parties soient orientées vers la juridiction ou le
service de Police approprié.
A tout moment, et en fonction des cas, le policier peut associer à sa
démarche des personnes susceptibles d’aider à résoudre le conflit :
le chef de quartier, le chef d’avenue, le pasteur du village, etc.…
Exemple du conflit autour d’une borne fontaine : les usagers
veulent tous chacun être le premier à s’en servir (pour une raison
quelconque), alors qu’il n’y a qu’une seule source pour plusieurs
personnes (problème). Si le conflit perdure, il y a évidement un
risque réel d’escalade, parce que le conflit risque de contaminer la
famille, les amis, puis un groupe plus élargi de personnes, et ainsi de
suite. Une mauvaise gestion du conflit amènerait par exemple un
policier à imposer que quelqu’un de particulier (qu’il connaitrait
éventuellement, et donc, il sera impartial) puisse se servir
systématiquement au détriment des autres. Une bonne gestion du
conflit amènerait le policier à convaincre les usagers que leurs
intérêts sont égaux, mais qu’il existe des moyens objectifs et
consensuels de déterminer la priorité (Ex : règle du premier arrivé,
interdiction d’utiliser de récipient de plus de X litre, utilisation selon
des tranches horaires, et…). Cela permet de résoudre le conflit, et de
prévenir des infractions qui surviendraient inévitablement : voie de
fait, coups et blessures volontaires, voire coups mortels.
Ex2: le conflit peut naitre aussi de la violation de la loi supposée ou
réelle au préjudice d’une partie : le non-remboursement d’une dette,
un soupçon d’adultère, une promesse non tenue, des querelles
d’enfant…. En fonction des cas, et si un règlement à l’amiable ne
saurait être trouvé, le policier s’assurera que les parties puissent
être conseillées de porter leur litige devant le service ou la
juridiction compétente.
Noter cependant qu’en matière de violences sexuelles, il est
interdit de transiger par voie d’amende , et a fortiori, le policier
33
ne cherchera pas à régler ce type de problèmes à son niveau,
mais à orienter la victime vers les services appropriés.
34
Dans l’exemple susvisé, résoudre le problème à sa source
équivaudrait à multiplier les points d’eau, en fonction du nombre
des usagers, et de maintenir la discipline telle que prévue lors de la
gestion du conflit.
La résolution de problème peut prendre plusieurs formes :
amélioration dans la règlementation (ex : un arrêté communal pour
réglementer les marchands ambulants) , l’électrification d’une ruelle
sombre sur laquelle la prostitution et les fumeries de chanvre se
développent, mise en place d’aire des jeux pour enfants afin que
ceux-ci disposent d’endroits pour jouer au lieu de risquer des
accidents sur la voie publique , un projet d’aide aux marchands afin
de leur permettre de s’aligner aux réglementations sanitaires et
prévenir le risque de maladie dû aux problèmes d’insalubrité quant
on vend des produits à même le sol ou sans protection contre les
poussières , bactéries …)
35
(4) La Police s’assure à bien connaître sa circonscription et doit établir
régulièrement sa part d’apport en vue d’un diagnostic local et fiable
de sécurité (à commencer par recueillir tous les renseignements
pouvant renseigner sur le niveau et la tendance de la sécurité)
(5) La Police travaillera aussi sur la base de plan et projet de sécurité
suivant un diagnostic de sécurité préalable.
(6) La Police alignera et intégrera son plan dans le projet local de
sécurité.
(7) La Police se sert des équipes de quartier pour intervenir en cas de
problèmes délicats.
36
(2) Les réunions spécifiquement organisées à cet effet ;
(3) Les interventions du responsable de la Police devant les assemblées
provinciales ou locales ;
(4) Les contributions du responsable de la Police aux interventions de
l’exécutif devant les assemblées provinciales ;
(5) A travers le système de communication externe de la Police et des
outils et supports dans ce sens (site web, émissions radio / vidéo,
affichages, publications écrites,…) ;
(6) Les contrôles externes effectués par les organes de contrôle
habilités à cet effet, et notamment, l’inspection générale de la Police.
(7) Le contrôle hiérarchique interne à la Police ;
(8) Le contrôle hiérarchique de l’exécutif provincial (autorité politico-
administrative).
37
(1) Informer la population de ses activités, notamment dans le cadre des
CLS et des forums de quartier, dans la limite bien sur de l’obligation
de préserver le secret de l’enquête, la présomption d’innocence et du
devoir de réserve.
(2) Déférer aux demandes des organes de contrôle, qu’il s’agit d’un
organe hiérarchique interne à la Police (Contrôle hiérarchique), ou
externe ( Inspection générale ), ou des organes politico-administratifs
auxquels la Police est soumise, ou encore dans le cadre des
attributions de contrôle des élus ( Assemblée provinciale).
(3) Disposer de service et/ou de fonction de communication interne et
externe efficace.
(4) S’assurer que des informations sur les activités de Police, les règles
qui régissent la Police sont disponibles et accessibles par la
population.
(5) S’assurer qu’il existe des mécanismes clairs, accessibles et connus par
le public pour déceler, rapporter et dénoncer des faits
dommageables commis par les policiers, et que de la même manière,
il existe une procédure claire pour permettre aux victimes de rentrer
dans leurs droits.
Exemple : Lors des réunions des CLS et dans le cadre des forums de
quartier, le représentant de la Police s’attèlera toujours à expliquer
comment elle a travaillé pour maintenir l’ordre et la sécurité, et plus
particulièrement, comment elle a adapté son dispositif en fonction des
conclusions ou des recommandations des réunions précédentes, les
moyens qu’elle a engagés et les résultats qu’elle a obtenus. Des supports
papiers peuvent être remis aux auditoires.
38
disciplinaires ou judiciaires afférentes, sans toutefois aller à l’encontre
du principe de présomption d’innocence et de secret de l’enquête.
39
(3) Les services de Police doivent mettre en place tous les outils
destinés à gérer, à suivre et à contrôler toutes les mesures prises
dans le cadre de l’activité du service (registres opérationnels), dont
notamment : le registres de garde-a-vue, la main courante, les
patrouilles, les interventions effectuées. Le Chef de service ou son
délégué doit contrôler et parapher ces registres quotidiennement.
(4) Grace à un contrôle continu des actes posés par ses personnels, la
Police s’assure que les droits humains soient en permanence
respectés, notamment dans les cas ou la Police est autorisée par la
loi à faire usage de la force/contrainte, ou à priver un individu de sa
liberté, ou lorsqu’elle traite des cas impliquant des personnes
vulnérables.
40
(5) Quand on dit que la Police est un « service commandé », cela signifie
que le commandement agit aussi dans le strict respect de la loi.
(6) Quand un policier exécute un ordre manifestement illégal, il est
responsable de ses actes devant la loi, au même titre que celui qui a
donné l’ordre.
1. L’intégrité
41
L’honnêteté et la probité sont des valeurs essentielles eu égard à la lutte
contre la corruption. C’est un ensemble d’attitudes que le policier doit
avoir à l’esprit dans l’exercice de sa fonction. Le policier :
Synonyme de fidélité envers les institutions, cette valeur prend toute son
importance au regard de la confiance accordée au personnel. L’Etat
Congolais et la Police nationale doivent pouvoir compter sur
l’engagement professionnel, intègre et fidèle des agents et des cadres.
3. La compétence
42
nécessaire ouverture d’esprit pour la résolution des problèmes
rencontrés.
4. L’esprit de service
5. La transparence
Dès lors il agit dans la transparence, il n’a rien à cacher de ses actions et il
doit toujours être en mesure de les expliquer à la population et à sa
hiérarchie.
43
6. Le respect du droit et de la personne humaine
44
III. PARTIE III – Règles et outils de
fonctionnement du
Commissariat
45
La personne entendue au commissariat doit pouvoir comprendre et être
comprise. Si elle ne parle aucune langue nationale de la RDC, ou si la
personne s’exprime dans une langue que personne ne comprend au
commissariat, ou dans une langue étrangère, les policiers veilleront à
faire intervenir un traducteur-interprète.
46
3. Après une audition comme plaignant ou comme
personne suspectée, on vous communique le
numéro du dossier qui vous concerne.
47
5. Vous avez le droit de demander à ce qu’on vous
informe des suites réservées à votre problème ou
à votre plainte.
48
Si la personne refuse de signer après lecture de sa déclaration, l’OPJ
mentionnera tout simplement son refus de signer.
49
Depuis la loi 06/018 modifiant/complétant le Décret du
30/01/1940 et le décret du 06 aout 1959 sur la lutte contre les
violences sexuelles, il est strictement interdit de procéder par voie
d’amende transactionnelle sur les infractions relatives aux violences
sexuelles basées sur le genre :
50
9. En cas d’arrestation vous avez le droit d’être
assisté durant l’enquête par un défenseur de
votre choix.
Le terme « Défenseur » ici désigne ici les personnes auxquelles la
loi congolaise attribue la mission de représenter, d’assister et de
défendre les parties devant la juridiction. Il s’agit essentiellement
des avocats inscrits au barreau et de défenseurs judiciaires.
Le défenseur doit prouver sa qualité à l’OPJ.
Ici encore, pendant la phase d’enquête policière
(préjuridictionnelle), la loi parle de droit d’assistance.
L’OPJ, au début de l’interrogatoire, informe la personne arrêtée de
son droit d’être assisté par un défenseur de son choix, mention en
est faite dans le PV. Le cas échéant, l’identité du défenseur est
mentionnée dans l’incipit du PV.
Rappel du droit au silence : la personne arrêtée a le droit de ne pas
répondre aux questions posées par l’OPJ, y compris en attendant
l’arrivée de son conseil ou défenseur.
51
3.2. Accueil, assistance et orientation
1. Le poste de Police
Le poste de Police a pour mission :
2. L’accueil du public
- D’être accueillies
- D’être écoutées
- De pouvoir se confier
- D’être traitées avec considération
- D’être reconnues en tant que victime
Pour répondre à ces besoins, les tâches du policier sont les suivantes :
(a) L'accueil
52
Le poste de Police constitue le bureau d’accueil du commissariat.
Toute personne qui s’y présente sollicite le plus souvent une intervention
immédiate, formule une doléance ou porte plainte.
C’est au bureau d’accueil que se prépare déjà la réponse aux événements.
Les personnes doivent donc être accueillies avec beaucoup d’égards et de
courtoisie.
Les policiers désignés à cette tâche devront toujours faire preuve de
politesse et donneront une bonne impression aux visiteurs. Ils
répondront avec diligence à leurs sollicitations.
A faire :
- L’accueil doit se dérouler dans un endroit propre et favorable à la
confidentialité ;
- S'adresser à la victime dans un langage poli et adapté à la situation ;
- Veiller à ce que la victime soit accueillie au plus vite par une
personne compétente pour traiter son problème (OPJ, membre de la
Police des mineurs et de la protection des mœurs).
A ne pas faire :
- Dans la mesure du possible, éviter les délais d'attente trop longs ;
- Eviter de renvoyer la victime à une heure ou date ultérieure. Si l’on
ne peut absolument pas traiter la plainte immédiatement, il faut en
expliquer les raisons ;
- Ne pas minimiser les faits ;
- Éviter de faire naître un sentiment de culpabilité chez la victime ;
53
- Eviter absolument de lui mentir et de lui faire de fausses promesses
pour la réconforter (« On va retrouver le coupable, il sera puni »…),
car sa déception sera d’autant plus grande si l’issue n’est pas
favorable. Le policier n’est pas maître du traitement du dossier qui
sera fait par le Parquet puis par le tribunal.
(b) L'écoute
54
Pour le policier, l'offre d'assistance augmente les chances de contact
fructueux avec la victime et les garanties d'une collaboration efficace et
peut-être très utile lors de l'enquête judiciaire :
En priorité, s'assurer de l'état de santé de la victime. Si des soins
médicaux sont nécessaires, ils sont prioritaires à toute autre
intervention ;
Vérifier que la personne est en état psychologique d'être entendue ;
Offrir la possibilité :
(1) d'avertir ses proches (sauf avis contraire du Parquet) ;
(d) L'information
La victime a besoin de savoir comment la procédure judiciaire se déroule.
Il faut donc lui fournir une information complète et compréhensible
relative aux éléments suivants :
- Actes d'enquête présents et à venir ;
- Procédure judiciaire en général ;
- Possibilité et manière de se renseigner sur l’évolution des
poursuites ;
- Possibilité et manière de se constituer partie civile ;
- Aides juridiques (associations comme « Avocats sans
frontières »,…) ;
- Procédures administratives (renouvellement CI, permis de
conduire,...) ;
- Renvoi vers les instances d'aide appropriées ;
- Coordonnées du service de Police, du policier traitant le dossier, du
n° et date du PV ;
- lui remettre, soit un accusé de réception de sa plainte, soit une
attestation de dépôt.
55
(e) L'orientation :
- Après déposition d’une plainte, les victimes seront orientées vers les
services adéquats pour une prise en charge adaptée.
Remarques:
56
3.3. Les registres et procédures de dépôt
et suivi des plaintes.
57
(b) Le registre de la garde à vue
58
(a) Procédure standardisée dans l’enregistrement et suivi des plaintes
(1) La plainte, écrite, est reçue en premier lieu au poste de Police, et est
enregistrée sur la main courante.
(2) Sur la base de la plainte, le Chef de poste oriente le plaignant vers,
soit le chef de service, soit le chef de la cellule PJ.
(3) Apres entretien avec le plaignant, le Chef de service et/ou de cellule
PJ prend la décision d’ouvrir ou non une enquête : c’est la saisine.
(4) La saisine en matière d’enquête est du ressort exclusif d’un OPJ, et
non pas du chef de poste. Toutefois, si le chef de poste est certain
que les faits ne relèvent clairement pas de la compétence de la
Police, il peut orienter directement la personne vers le service
approprié (ex : vers le tribunal s’il s’agit d’un recouvrement de
créance). Dans le doute, le chef de poste doit requérir l’avis de l’OPJ.
(5) La plainte est ensuite paraphée par le Chef de service / chef de
cellule, puis enregistrée au niveau du secrétariat du commissariat.
Une plainte non paraphée ne peut être enregistrée. C’est ce numéro
qui est communiqué aux parties prenantes pour le suivi.
(6) Le paraphe indique aussi l’OPJ à qui le dossier est confié.
(7) Si la plainte est déposée la nuit ou pendant le week-end, elle est
reçue par l’officier de permanence, mais doit ensuite suivre dès que
possible le circuit sus-indiqué.
(8) En cas d’urgence, le circuit ci-dessus indiqué ne doit pas faire
obstacle aux mesures d’urgence que le chef de service ou l’OPJ doit
prendre.
(9) A tout moment, le plaignant peut demander au secrétariat une
attestation de dépôt de plainte. Notez qu’une attestation de dépôt
est un document administratif, et donc, un acte administratif et
non un acte d’enquête.
(10) Chaque PV établi dans le cadre de l’enquête est enregistré sur le
registre de PV.
59
(11) Lorsque l’enquête est close, elle est transmise au parquet suivant un
numéro de référence de transmission établi au niveau du secrétariat
du commissariat.
En cas de plainte relative aux infractions prévues par la loi sur les
violences sexuelles :
(1) La plainte, écrite, est reçue en premier lieu au poste de Police, et est
enregistrée sur la main courante. En connaissance des faits libellés
dans la plainte, le chef de poste ou le fonctionnaire en charge de la
tenue de la main courante éviteront de poser des questions sur la
substance de la plainte.
(2) Sur la base de la plainte, le Chef de poste oriente directement et le
plus rapidement possible le plaignant vers la salle spécifique de la
cellule violences sexuelles pour être reçu par l’OPJ, et informe celui-
ci.
(3) Le principe de paraphe et d’enregistrement reste valable.
60
(1) Information de l’OPJ ou de l’officier de permanence : le Chef de poste
informe immédiatement un OPJ, et avec l’appui du piquet de réserve,
prend les premières mesures pour protéger l’individu : faire baisser
la tension, séparation et isolement avec la foule, et procéder aux
premiers secours s’il y a lieu.
(2) Identité des personnes présentes : avec l’appui du piquet de réserve,
la Police commence à s’informer sur les circonstances suivant
lesquelles l’individu est blessé et amené au commissariat. Il peut
cibler dans ce cas la présumée victime, deux ou trois individus
témoins parmi ceux qui semblent avoir assisté du début à la fin de la
scène. Il transmet ces informations à l’OPJ à qui revient la
responsabilité de l’enquête. Notez qu’en Police judiciaire, il s’agit ici
d’un cas de flagrant délit.
61
dans les conditions et sous les sanctions prévues aux articles 48 à
52.
62
(3) Réquisition d’un médecin : L’OPJ – ou l’officier de permanence -
procèdera, par la voie la plus rapide à ce que la personne soit
examinée par un médecin, sur la base d’une réquisition qu’il a
établie. L’individu peut être escorté à l’hôpital le plus proche, ou le
médecin peut venir au bureau de la Police. Un rapport médical est
établi par le médecin à l’issue de son examen.
(4) Information au procureur.
(5) En fonction du certificat médical délivré par le médecin, l’OPJ
décidera de la suite à donner à la détention, suivant les procédures
indiquées plus haut.
(6) Registre de garde à vue : Tous les faits et mouvements relatifs aux
événements sont consignés dans le registre de garde à vue, et
ensuite, dans la main courante. Si l’OPJ décide de relâcher l’individu,
la Police s’assurera que les objets personnels saisis sur lui au début
de la garde à vue lui soient restitués.
63
- La Police de proximité met l’accent sur la prévention, la résolution
des problèmes présents dans la communauté, et la présence visible
dans le quartier ;
Patrouilles d’intervention
- Accessibilité et disponibilité 24h/24.
64
Pédestre : la patrouille se fait à pied. Dans sa forme préventive et
de proximité (porte-à-porte), au moins deux policiers peuvent
constituer une équipe de patrouille.
Principes à respecter.
Préparer la mission.
65
Information du contrevenant/délinquant sur les conséquences de
l’infraction commise.
66
Identification des personnes en mesure de fournir des
renseignements (concierge, commerçant,…).
d) Porter secours
(1) Les policiers sont tenus de protéger les personnes et leurs biens et
d’apporter leur assistance aux personnes dont la sécurité ou
l’existence est menacée.
(2) Cette assistance ne doit pas tenir compte ni de l’état de santé, ni de
la race, ni de la nationalité, ni de la couche sociale.
(3) L’infraction de non assistance à personne en danger se caractérise
par un acte négatif (refus, omission ou abstention, inaction
volontaire) de porter à une personne en péril l’assistance salutaire
sans risque pour le sauveteur. Art 66 bis – quinquas du code pénal.
(4) Un agent de l’ordre qui refuse d’apporter son assistance à une
personne en danger est passible de peine.
67
Rédaction de la main courante
69
2. Quels sont les rôles du policier de référence :
Etre une référence pour la population.
Créer des liens nouveaux de compréhension et de confiance
réciproques.
Respecter au quotidien les valeurs de la Police nationale
congolaise : l’intégrité, la loyauté, la compétence, l’esprit de service,
la transparence, le respect du droit et de la personne humaine.
Avoir le souci permanent de prendre en compte les préoccupations
des habitants afin de contribuer à régler les problèmes de sécurité
du quartier.
Se sentir responsable de son quartier et concerné par ce qui s’y
passe
Participer aux événements locaux
Connaître les habitudes et les modes de vie de ses habitants.
Communiquer à son administration/sa hiérarchie :
70
Entretenir des contacts avec les principaux acteurs et partenaires
publics et privés et avec les personnes influentes ou écoutées dans
son quartier.
Participer à la recherche des solutions aux problèmes de sécurité
et aux conflits dans son quartier.
Réaliser une partie de l’exercice de la Police judiciaire ; en effet les
faits relevant de la petite et moyenne délinquance (vols simples, les
vols avec violence sans armes, les coups et blessures volontaires,
les dégradations, les outrages à agents et les rébellions…) et les
actes d’incivilité (troubles liés à la vie en communauté et qui n’ont
pas nécessairement une qualification pénale : rassemblements
bruyants des jeunes dans les cités, l’agressivité dans les rapports
sociaux quotidiens, les insultes, les dégradations de
l’environnement et des infrastructures, l’abandon des détritus … )
entretiennent le sentiment d’insécurité .
71
La population et les acteurs non étatiques en général utilisent ces
concertations pour exprimer leurs attentes et besoins, participer
aux discussions sur comment les satisfaire ou résoudre leurs
problèmes de sécurité, et régulièrement, d’évaluer comment et dans
quelle mesure leurs attentes ont été prises en compte et quels en
sont les résultats.
L’implication des acteurs non étatiques permet aussi à ce que leur
expertise soit mise à la disposition de l’entité.
En contrepartie, cette concertation est un outil pour permettre aux
acteurs étatiques de s’informer et d’informer, d’échanger, et de
rendre compte régulièrement de ce qui a été fait par rapport à ce
qu’on attend d’eux.
L’institutionnalisation du CLS signifie entre autre que c’est un cadre
de concertation, mais aussi de conception, de décision et de mise en
œuvre.
Même si les forums ne seront pas structurés comme les CLS, c’est
l’outil par excellence pour s’informer et de travailler au plus près de
la population et de connaître leurs problèmes.
72
Chaque cadre à son propre système de rédaction et de transmission
rapport : via le secrétariat pour les CLS, et via un fonctionnaire
désigné à cet effet pour le forum (procès – verbal de réunion).
Le Procès verbal de réunion établi pour les forums s’adresse au
président et aux membres du CLS, et aux entités participantes. Il est
affiché au bureau du quartier ou du sous commissariat pour que les
populations y aient accès.
Parallèlement, chaque entité qui siège ou participe aux forums ou
CLS (ETD, Police, Justice, Société civile..) établit un rapport interne à
sa hiérarchie.
73
appropriées et durables y soient apportées. Le CLS travaille dans ce
sens sur la base de projets de sécurité, dont l’ensemble, associé aux
plans de travail de chaque entité, compose le Plan local de sécurité.
Il s’assure de la sorte que les activités de l’ensemble des services
étatiques ( administration, sécurité, justice ) de la circonscription
puissent se faire en cohérence avec les visées du plan et des projets
de sécurité , et que tous les services soient donc au courant de ces
visées et comment les traduire à leur niveau.
Au niveau des forums, l’objectif est de permettre à la population de
manière directe de s’exprimer sur ses attentes et ses besoins, et de
s’informer sur la manière avec laquelle ses desideratas ont été pris
en compte.
74
Les Commandants des sous commissariats participent aux forums,
de même que les chefs d’équipe de quartier et les policiers de
référence du quartier visé. Ils secondent les chefs de quartier.
Les commandants des sous commissariats désignent un délégué en
cas d’empêchement.
Le Commandant du sous commissariat met au besoin ses personnels
administratifs ou opérationnels à disposition pour soutenir
l’organisation et les activités du forum.
75
De faire part aux autres acteurs ses propres attentes en termes de
coopération, de coordination, d’expertise, de renforcement de
capacité, voire de moyens de travail.
De rendre compte de la gestion de l’entité sur le plan sécuritaire en
portant des lumières sur des faits marquants.
(b) Au niveau des Forums
De se présenter et d’expliquer les rôles, missions dévolues selon
leurs qualités respectives.
De présenter la situation et l’analyse sécuritaire de sa
circonscription (quartier, zones, avenue, ..)
De présenter son propre plan sécuritaire et d’informer sur ses
résultats par rapport à ses moyens.
De participer aux débats et de fournir des avis et expertises
techniques sur des questions spécifiques.
D’écouter et de s’informer des besoins de sécurité exprimés par la
population, de les analyser et de les relayer et de les transmettre à
sa hiérarchie et aux CLS.
De puiser dans les discussions et informations pour informer
correctement la stratégie locale de la Police, et pour orienter les
priorités du service.
De communiquer sur l’état des abus présumés ou confirmés et
autres griefs contre les policiers portés à leur connaissance au
niveau du quartier et pour lesquels des procédures administratives,
disciplinaires ou pénales ont été ouvertes.
D’informer la population sur les décisions et mesures prises soit au
niveau des CLS, soit au niveau propre des services de Police, en
rapport avec les attentes de la population et les problèmes
sécuritaires identifiés.
76
Rappel : le diagnostic de sécurité est un document élaboré par le CLS, qui
fait ressortir l’état des lieux de la sécurité au niveau local et son analyse. Il
est élaboré grâce à un processus de collecte et d’analyse de données, de
recueil et d’analyse de statistique, de sondage ou d’enquête de
perception, de recueil et d’analyse d’information émanant , soit donc des
populations elles-mêmes, soit des activités des services de sécurité ou de
justice , soit des organismes ou établissements en charge de certaines
thématiques ou problématiques spécifiques. Enfin, il analyse la qualité et
l’adéquation des réponses fournies par l’autorité publique.
77
Elle prend en compte et relaie les informations/ faits recueillies
durant les activités quotidiennes de ses agents : policiers de
référence, patrouilles et équipé de quartier
Elle met à disposition des comités ses données et statistiques qui
sont autant d’outil pour contribuer à mieux cerner la situation
sécuritaire de sa circonscription et de ses environnements.
79
Illégale (ou injuste ou illégitime) : signifie que l’agression elle-même
constitue une infraction, et non une permission de la Loi.
Exemple 1 : Un policier tire dans le dos d’un gardé à vue qui prend la
fuite : il n’y a pas de légitime défense car il n’y a pas de danger actuel, ni
pour lui-même, ni pour autrui dans cette fuite. Le fait que le gardé-a-vue
pourrait agresser d’autres personnes s’il s’évade est une simple
hypothèse.
80
1. nécessaire : il n'y a aucun autre moyen de se soustraire au danger ;
2. concomitante : la réaction doit être immédiate, par exemple : on ne
doit pas agir par vengeance ou dans le but de stopper l'agresseur en
fuite ;
3. proportionnée à l'agression : il ne doit pas y avoir d'excès dans la
riposte.
81
Exemple 2 : un individu croise le soir dans la rue un individu qui l’avait
agressé le matin dans un bus, et décide de le frapper : il n’y a plus de
légitime défense
Exemple 1: Un homme tue avec une arme à feu un individu qui gifle sa
femme. La riposte n’est pas proportionnelle et est particulièrement
excessive, il n’y a pas de légitime défense.
Article 8
82
En tout état de cause, l’usage de la force soit respecter le principe de
proportionnalité et de progressivité.
Article 9
Avant tout usage d’arme à feu, cette autorité fait trois sommations
formulées à haute et intelligible dans le les termes suivants :
Obéissance à la Loi ;
On va faire usage d’armes a feu ;
Que les bons citoyens se retirent ;
83
2. Rappel
Le Maintien de l’ordre est une mission de Police administrative et de
défense civile.
La législation et la volonté actuelles sur le maintien de l’ordre actuel
orientent ses objectifs dans le sens d’une plus grande protection des
citoyens et des biens. (Voir articles 8 et 9 de la loi organique 11/013
du 11 aout 2011)
L’évolution de la doctrine/pratique sur le maintien de l’ordre tend
aussi vers une approche / gestion négociée de l’ordre public et de
l’occupation de l’espace public : l’acceptation de la communication et
de la négociation entre les manifestants et les autorités, une meilleure
préparation et planification de l’événement et la professionnalisation
dans l’organisation de la protestation.
L’action des forces de l’ordre doit être progressive et proportionnée et
cesser dés qu’elle n’est plus nécessaire (Voir aussi le chapitre sur les
principes d’usage proportionné et progressif de la force – et les articles
8 et 9 de la loi organique n. 11/013 du 11 aout 2011).
Les policiers doivent veiller à ce que toute personne blessée ou affectée
reçoivent une assistance et des secours médicaux aussi rapidement
que possible et faire de sorte que sa famille ou ses proches soient
informés.
84
feu que si les autres moyens restent sans effet ou ne permettent pas
d'escompter le résultat désiré.
85
les objectifs légitimes, et ce, en dernier recours. Les responsables de
l'application des lois, dans l'accomplissement de leurs fonctions,
auront recours autant que possible à des moyens non violents avant
de faire usage de la force ou d'armes à feu. Ils ne peuvent faire usage
de la force ou d'armes à feu que si les autres moyens restent sans
effet ou ne permettent pas d'escompter le résultat désiré. A tout
moment de l’intervention, si le recours à la force n’est plus justifié,
si les circonstances ayant justifié le recours à la force ont disparu, il
doit s’arrêter.
1. Dispositions de la Constitution
86
(1) Article 11 : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en
dignité et en droits … »
(2) Article 12 : « Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit
à une égale protection des lois »
87
Tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa
santé physique et mentale ainsi que sa dignité »
Note : Pour la Police, cet article a une incidence directe dans l’exercice
de la Police judiciaire tant au niveau du formalisme procédural que
dans le traitement réservé aux personnes impliquées dans la procédure.
Mentions de l’accomplissement de ces formalités doivent être
consignées dans le procès-verbal.
(8) Article 34: « La propriété privée est sacrée. … Nul ne peut être saisi
en ses biens qu’en vertu d’une décision prise par une autorité
judiciaire compétente. »
(2) Nul ne peut être arrêté et détenu pour un fait commis par autrui. La
responsabilité pénale est individuelle.
(3) Nul ne peut être arrêté pour une dette ou pour un conflit à caractère
civil.
88
(4) Nul ne peut être détenu dans un lieu qui n’est pas sous le contrôle
d’une autorité judiciaire.
(10) Les mineurs doivent être conduits directement devant le juge des
enfants compétent.
89
5.4. Procédures en matière de Violences
Sexuelles Basées sur le Genre
90
Durant toutes les phases de la procédure, la victime est assistée
d’un conseil. Art. 7bis alinéa 5 de la même loi ci-dessus.
Immédiateté / célérité
Confiance
Confidentialité
91
(b) Confiance : Créer et conserver un climat de confiance par
l’application de l’empathie (faire comprendre à la personne qu’on
la comprend)
S’assurer qu’elle est prête à faire sa déposition
la victime peut être entendue assistée d’une personne de son choix
(obligatoire pour un(e) mineur(e) d’âge
Rester attentif, à l’écoute, être rassurant
Poser les questions pertinentes pour la manifestation de la vérité et
poser les bonnes questions au bon moment
Eviter d’employer des expressions choquantes ;
Obtenir le maximum d’éléments, de détails à trois niveaux :
92
L’anonymat est respecté.
Les locaux d’audition et/ou de réception doivent être aménagés
pour garantir la confidentialité de l’entretien.
Partager l’information avec d’autres personnes seulement si la
victime donne son consentement ou en cas d’urgence pour sauver
des vies.
Toute information en rapport avec la procédure doit être gardée
dans un endroit sécurisé.
Aucune information concernant la victime ne doit être divulguée
avec qui que se soit, même avec les membres de sa famille, sauf avec
le consentement exprès de la victime.
a) Accueil :
b) Assistance et information :
93
Des actes d’enquête présents et futurs (dans le respect des
règles du secret professionnel et des règles de la vie
privée) ;
De la procédure judiciaire en général ;
Des possibilités de constitution de partie civile ;
Des différentes formes d’aides juridiques.
94
5.5. Procédures concernant les mineurs
auteurs/victimes d’infraction
Selon l’Art. 1er du Titre VI du Code Pénal, est mineur « l’enfant âgé de
moins de 16 ans accomplis au moment du fait ».
De la saisine : le tribunal pour enfant est saisi soit par requête, soit
par déclaration spontanée de l’enfant, soit par la saisine d’office du
95
juge. Art. 102 de la loi No 09/001 du 10 janvier 2009 portant
protection de l’enfant.
L’Art. 104 de la même loi ci-dessus prévoit les garanties pour tout
enfant suspecté d’un fait qualifié d’infraction sous peine de nullité
de la procédure.
96
administratives (…) l’intérêt supérieur des enfants doit être une
considération primordiale ».
97
VI. PARTIE VI – Principes de
gestion, commandement,
contrôle et coordination
6.1. La gestion par tableau de bord
Ces données cependant ne sont utiles que si elles sont aussi analysées
et utilisées pour améliorer le pilotage dans le futur : est-ce que le
chemin parcouru est le meilleur en termes d’efficience ? Les passagers
/les autres usagers de la route sont-ils satisfaits de la manière de
98
conduire du conducteur ? Combien de fois il a été en panne et
pourquoi ?
99
2. Pourquoi mettre en place un tableau de bord ?
a) Permettre une vue d'ensemble du fonctionnement et une meilleure
prise de décision grâce à une analyse des chiffres à tous les niveaux.
100
tableaux, tout en ne demandant que très peu d'effort de concentration
lors de l'analyse.
101
Rubriques Indicateurs du tableau de bord (exemples)
(Objectifs) Indicateurs de résultats Indicateur de processus
de la route en cause, etc.)
12 mois)
Nombre de PV de
Nombre de morts dus à
contravention effectuée
des accidents de
Nombre de conducteurs
circulation
sensibilisés
2. Lutte contre Nombre de patrouille
la délinquance effectuée
sur la voie Nombre de réunion avec
Nombre décroissant
publique. les partenaires (CLS et
d’agression et vols sur
(diminuer de X Forums,..)
la voie publique
% le nombre de Nombre de sessions
vols à sensibilisation à l’endroit
l’arrachée) des jeunes
3. Amélioration Nombre de plainte
Nombre d’intervention
des qualités enregistrée par la Police.
demandée / effectuée
d’accueil et de Nombre d’appel reçu
/réussie
prise en charge demandant de l’aide
(améliorer le
Délai moyen Nombre de fonctionnaires
rendement des
d’intervention de la PNC de Police formés
interventions)
Nombre décroissant
4. Gestion de d’infractions enregistres
conflit local ayant trait aux mauvais
(amener les voisinages /incivilités :
habitants à voies de fait, CBV, Nombre de rapport établi
faire appel aux insultes, etc. par les policiers de
policiers de référence
quartier pour Nombre de conflit géré
gérer leurs avec succès par les
conflits) policiers
102
Modèle de présentation graphique des données
10
8
6
4
2
0
Moyenne Janvier Février Mars Avril Mai
année 1 Accident Morts Blessés
Si on se focalise sur des points précis, sur la base du graphique, on peut, par
exemple, faire apparaitre les données des accidents classés par
cause comme ci-dessus:
Excès de vitesse 6%
16%
Défaillance mécanique
31%
103
6.2. La communication interne
104
Elle est ascendante quand elle part de la base et s’adresse au niveau
hiérarchique supérieur (boites-à-idées ou tribunes libres dans les
journaux internes).
(1) Que toutes les mesures, directives et décisions prises dans le cadre
du service (organisation, fonctionnement, affectation ou mutation
interne de personnel) soient communiquées formellement à
l’ensemble du personnel par notes de service ou circulaire.
(7) Que le chef de service tienne une réunion quotidienne avec ses chefs
de service opérationnels et l’Officier de permanence.
(8) Que le chef de service tienne une réunion hebdomadaire avec ses
principaux collaborateurs afin de passer les activités de la
105
semaine en revue : opérations/ activités réalisées ; administration et
gestion du commissariat ; discipline ; boîtes à suggestions.
106
Dans ce vadémécum, il est question de reprendre les registres
opérationnels tels que définis dans le manuel du commissariat de
référence. Ils sont au nombre de 20.
4. Registre des PV
107
l’OPJ verbalisant, mention à charge de, mention prévenu(e) de, objet saisi,
date de la saisie, signature du (de la) prévenu(e), observations.
108
8. Registre des attestations de perte de documents
9. Registre de ravitaillement
109
C’est un document administratif tenu au secrétariat du commissariat.
Le secrétariat doit apposer le sceau du commissariat sur le document de
l’administration des Finances après vérification de la mutation déclarée.
Le registre contient les renseignements suivants : numéro d’ordre, date,
type véhicule/moto, numéro de moteur, numéro de châssis, numéro de la
carte grise, nom & prénom et adresse du propriétaire, nom & prénom et
adresse de l’acquéreur, observations.
110
16. Registre de garde à vue ou de violon7
7
Des travaux sont en cours pour améliorer ce registre.
111
contrevenant, infraction commise, référence de la loi, montant payé,
destination donnée à l’amende, OPJ verbalisant, observations.
C’est un document tenu par les opérateurs radios pendant leur rôle de
service. Ils y consignent les messages reçus de la hiérarchie et les
messages importants internes au commissariat. Le registre contient les
mentions suivantes : numéro d’ordre, date et heure de la communication,
nom de l’opérateur, nom ou indicatif radio du correspondant, objet du
message, suite réservée, observations.
1. Usage / utilisation
112
Le charroi (auto-moto) est uniquement conduit par les chauffeurs
désignés dans cette fonction, dûment détenteur de permis de
conduire valable.
Vérification des documents réglementaires : carte grise, Police
d’assurance, etc.…
Carnet de bord: une fiche de mouvement est mise en place dans
chaque véhicule qui consigne : date, déplacements, kilométrages,
chauffeur, passagers motifs du déplacement,…
Le carnet de bord doit être renseigné à chaque déplacement, les
index kilométriques au départ et au retour de mission doivent être
renseignés, les quantités de carburant sont également saisies
quelles que soient les modes de financement choisis.
Le P4 et les commandants d'unités veillent à une saisie correcte des
carnets de bords qui sont contrôlés mensuellement. Mention en est
faite en fin de mois avec un récapitulatif des quantités de carburant
et des kilomètres parcourus sur la période considérée.
113
3. Réglés générales de l’entretien et maintenance
De l’état du véhicule ;
Du remplissage correct des registres du véhicule ;
De la transmission des originaux des registres et documents
d’entretien et d’utilisation au P4 ;
Des chauffeurs.
114
6. Documents de référence :
a. Le personnel
115
b. Les Clefs
(1) Les clefs ne doivent être distribuées qu’au personnel habilité dans le
cadre de son service ;
2. Stockage de l’armement
(3) Les râteliers doivent être solidement scellés dans le mur ou dans le
sol ;
(4) Les armes de poing peuvent être stockées dans des armoires selon
les mêmes conditions que les autres armes ;
(5) Les clefs des râteliers ou des armoires contenant les armes doivent
être entreposées dans un coffret sécurisé prévu à cet effet ;
(6) Seul l’armement ainsi que les produits nécessaires à son entretien
doivent être présent à l’intérieur du magasin.
116
3. Consignes
117
d. Les armes doivent être comptées soigneusement (une par une) et
les quantités comparées aux registres des stocks.
5. Dotation de l’armement
Date de perception
Date de réception
Type d’arme
Numéro de l’arme
Unité collective
Nom, Grade, signature de l’utilisateur
Date de réintégration
Nom, Grade, signature du magasinier
Observations
6. Réintégration de l’armement
118
(3) Tout incident doit être rapporté lors de la réintégration et
mentionné sur le registre de perception dans la rubrique «
OBSERVATIONS ».
119
Bibliographie, textes, ouvrages et
documents de référence
Constitution de la RDC.
La loi organique numéro 11-013 DU 11 août 2011.
Décret du 30 janvier 1940 portant code pénal Congolais tel que
modifié et complété à ce jour. Mis à jour au 30 novembre 2004
Décret du 06 aout 1959 portant code de procédure pénal congolais.
Loi n. 06/018 du 26 Juillet 2006 sur les violences sexuelles
modifiant/complétant le décret du 30/01/1940 portant code pénal
congolais.
Loi n. 09/001 du 10/01/2009 sur la protection de l’enfance
Loi sur la libre administration des provinces du 31 juillet 2008- Loi
des gouverneurs n°08/012 portant principes fondamentaux relatifs
à la libre administration des provinces.
Loi organique n° 08/016 du 07 octobre 2008 portant composition,
organisation et fonctionnement des Entités Territoriales
Décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les Provinces
Loi organique n° 10/011 du 18 mai 2010 portant fixation des
subdivisions territoriales à l'intérieur des provinces
Ordonnance 78-289 du 3 juillet 1978 relative à l'exercice des
attributions d'officier et agents de Police judiciaire près les
juridictions de droit commun
Loi n° 05/008 du 31 mars 2005 modifiant et complétant la Loi n°
04/015 du 16 juillet 2004 fixant la Nomenclature des Actes
Générateurs des Recettes Administratives, Judiciaires,
Domaniales et de Participations ainsi que leurs modalités de
perception
Loi n° 06/014 du 12 juin 2006 autorisant la ratification par la
République Démocratique du Congo de la Convention des Nations
Unies contre la corruption Convention des Nations Unies contre
la corruption
120
Loi n° 06/013 du 12 juin 2006 autorisant l’adhésion de la
République Démocratique du Congo au Procédure additionnel à la
convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale
organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des
personnes, en particulier des femmes et des enfants Convention des
Nations Unies Contre La Criminalité Transnationale Organisé visant
à Prévenir, Réprimer et Punir la Traite des Personnes, en Particulier
des Femmes et des Enfants.
Ordonnance-Loi n° 82-020 du 31 mars 1982 portant le Code de
l'organisation et de la compétence judiciaires
Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) du 20 novembre
1989 (ratifiée par la RDC en 1990)
Arrêté interministériel n° 001/CAB/MIN/ INTERSECDAC/2012 et
CAB/MIN/FINANCES/2012/535 du 22 Aout 2012 fixant les taux des
droits et taxes perçus par la Police.
Principes adoptés par le huitième Congrès des Nations Unies pour la
prévention du crime et le traitement des délinquants qui s'est tenu à
La Havane (Cuba) du 27 août au 7 septembre 1990
La doctrine de la Police de proximité en RDC – Guide pratique –
Edition de septembre 2011.
Manuel du Commissariat de Police de référence _ SE/CSRP _ 2010
Projet de SOP (procédures opérationnelles standardisées) sur le
stockage, emmagasinage et manipulation des armes (MAG)
United Nations Police Handbook – Edition de 2005
OSCE – Guidebook on Democratic policing _ Vienna 2006
Modules de formation du bloc programme formation de base de la
PNC – UNPOL _ 2011.
Module de formation Police de proximité – Police Nationale
Congolaise _ 2011
Community policing et le maintien de l’ordre (Dominique Van
Ryckeghem et Eddie Hendricks)
Guide en appui du plaidoyer de la Section Protection de l’Enfant de
la MONUC sur certains cas de protection de l’enfant.
121
Abréviations Significations
ANR Agence Nationale du Renseignements
APJ Agent de Police judiciaire
CDE Convention relative aux droits de l’enfant
CG Commissaire général
CGPNC Commissariat Général de la Police Nationale
CLS Comité / conseil local de sécurité
CP Code pénal
CPP Code de procédure pénale
CPS Conseil provincial de sécurité
DLS Diagnostic local de sécurité
ETD Entités territoriales décentralisées
FARDC Forces Armées de la République Démocratique du
Congo
IG Inspection Générale
MONUSCO Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la
stabilisation du Congo
OMP Officier du Ministère Public
ONG Organisation non gouvernementale
OPJ Officier de Police judiciaire
Pdp Police de proximité
LENI Légion Nationale d’Intervention (ex-PIR)
PLS Plan local de sécurité
PNC Police Nationale Congolaise
PSPEF Police spéciale de protection de l’enfance et de la
famille
PV Procès-verbal
RDC République Démocratique du Congo
SE/CSRP Secrétariat exécutif du comité de suivi de la réforme
de la Police
SOP Procédures opérationnelles standardisées
122
Ce vadémécum a été élaboré avec la Cellule
d’appropriation et Mise en œuvre (CAMO)
« Organisation » du Commissariat Général de la Police
Nationale Congolaise, avec l’aide des experts du
Secrétariat Exécutif du Comite de Suivi de la réforme de
la Police (SE/CSRP).
123
124