Rapport de Stage " TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU QUAI A - 18 MZH ET DES REMBLAIS HYDROULIQUE ET TERRESTRES"
Rapport de Stage " TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU QUAI A - 18 MZH ET DES REMBLAIS HYDROULIQUE ET TERRESTRES"
Rapport de Stage " TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU QUAI A - 18 MZH ET DES REMBLAIS HYDROULIQUE ET TERRESTRES"
Du 03/07/2017 A 03/09/2017
1
SOMMAIRE :
I. Introduction……………………………………………………………………………….4
1. Objectif………………………………………………………………………………………4
2. Généralités sur TANGER MED…………………………………………………….4
3. Intervenants du projet……………………………………………………………….5
II. Présentation de l’entreprise……………………………………………………….6
III. Présentation du projet de port TANGER MED 2………………………….7
1. Le site du projet………….…………………………………………………………..…7
2. Données technique générale………………………………………………........7
3. Infrastructure et équipements de Quai………………………………………8
3.1. Estimation des matériaux…………..………………………………………..8
3.2. Plateforme du quai…..…………………………………………………….......9
4. Zone d’installation du chantier terrestre et stockage des blocs….10
5. Zone d’installation du chantier marin…………………………………………11
6. La carrière…………………………………………………………………………………..12
7. Zone de stockage des matériaux…………………………………………………12
IV. Etudes Géotechniques et sismiques…………………………………………..13
1. Essais pénétrométrique CPTU……………….…….………..……………………13
2. Essais en laboratoire…………………………………………………………….…..…14
V. Réalisation du Mur de Quai…………………………………………………….…..15
1. Définition de quai………………………………………………………………………..15
2. Types de quais………………………………………………………………………….….17
3. Matériaux utilisés…………………………………………………………..……………21
Provenance des matériaux…………………….………………..………..….21
4. Préfabrication des blocs de quai…………………………………………..…..…22
4.1. Coffrage …………………….……………………………………………..…….22
4.2. Bétonnage des blocs préfabriqués………………………….……….24
4.3. Décoffrage des blocs…………………………………………………..…..24
4.4. Préfabrication des blocs…………………………………………………..25
4.5. Transport et stockage des blocs de quai……………............….26
5. Dragage de la souille……………………………………………………………….……29
6. Fondations du quai……………………………………………………………….………31
6.1. Nettoyage de la souille………………………………………………....…..31
6.2. Mise en place des couches de la fondation du quai……….…. 31
7. La pose des blocs de quai………………………………………………..………….…36
7.1. Préparation à la pose des blocs…………………….…..……..…………37
7.2. Positionnement du ponton grue…………….………………….………..37
7.3. Système de levage des blocs…………………………………..……………37
7.4. Pose des blocs préfabriqués…………………..……………..………….…38
7.5. Implantation des dalles de répartition DR & B1….………..……..39
7.6. Implantation des blocs supérieurs et adjacents……………40
VI. Poutre de couronnement…………………………………………………..…….41
2
VII. Equipement de mur de quai………………………………………………..…..41
1. Défenses…………………………………………………………………………………..41
2. Installation des bollards…………………………….………………………..……42
3. Installation des échelles ………………………………………….……..………..42
VIII. Réalisation du tapis anti-affouillement……………………………..………42
IX. Réalisation de la plateforme à conteneurs………………..……..……….43
1. Remblai hydraulique…………………………………………………..…………….43
1.1. Dragage du remblai sableux…………………………….….…….…………….43
1.2. Refoulement des matériaux draguées…….…………………….………..44
2. Vibro-compactage du remblai hydraulique…………………….…………45
3. Compactage du remblai terrestre par HEIC (LANDPAC)……….……47
4. Compactage de la couche de surface………………………….…………….48
X. Mise en place de l’épaulement et du filtre………………….……………49
XI. HSE-Evaluation des risques………………………………………….…………….50
XII. Conclusion générale……………………………………………………….………….52
3
I. INTRODUCTION :
1. OBJECTIF :
4
conteneurs EVP ; ce qui portera à 9 millions la capacité totale des deux ports réunis.
TC3, a été concédé à Marsa Maroc et le TC4 concédé au géant mondial APMT.
L’ouverture de Tanger Med 2 est prévue début 2019.
Boskalis est une entreprise néerlandaise. Créée en 1910, c'est une société maritime
d'assistance aux projets offshore. Leader mondial, Boskalis N.V. est une société de
services maritimes opérant dans le dragage offshore et sur terre.
Ses principaux clients sont des compagnies pétrolières, les opérateurs portuaires, les
gouvernements, les compagnies maritimes, les promoteurs de projets internationaux,
les compagnies d'assurance et les sociétés minières.
Boskalis a près de 11.000 employés et opère dans plus de 75 pays sur les six continents.
5
II. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE :
APERÇUS HISTORIQUE :
La société maghrébine de génie civil SOMAGEC est fondée en 1961 par Riad Sahyoun
et présidé par son fils Roger Sahyoun depuis 25 ans. De retour au Maroc après des
études à l’ESTP (Ecole Supérieur des Travaux Publics), en France, Roger Sahyoun
comprend vite que le succès de SOMAGEC passera par sa spécialisation. Nous sommes
dans les années 1980, et le secteur est encore entre les mains de sociétés étrangères.
« Le BTP n’était pas convoité par les marocains, se rappelle-t-il. Cela tombait bien : nous
préférions nous substituer aux entreprises étrangères que de nous battre contre des
entreprises nationales, alors en plein développement. » Après quelques premières
déceptions, la SOMAGEC finit par décrocher un appel d’offres pour aménager les quais
du port de Casablanca. Elle n’en perdra presque plus un seul par la suite. En 1999,
Mohammed VI lui remet les insignes du Wissam Alaouite, l’une des plus importantes
distinctions du Royaume, lors de sa visite sur le port de Saïdia.
L’ENTREPRISE AUJOURD’HUI :
Pionnier de la stratégie du Maroc en Afrique subsaharienne, le Patron de SOMAGEC
Roger Sahyoun, ambassadeur du BTP marocain, a créé l’une des plus importantes
entreprises de Guinée équatoriale notamment SOMAGEC Guinée équatoriale. Il vise
désormais des chantiers maritimes au Bénin, au Togo et en Mauritanie.
Le 16 avril, S.M. le Roi s’est rendu en Guinée équatoriale pour une visite officielle de
quatre jours. Le souverain en a profité pour signer plusieurs accords de coopération
dans le transport, la finance, l’immobilier et l’industrie. Sans en être l’instigateur, Roger
Sahyoun est l’un des artisans de ce rapprochement. Président du directoire de
SOMAGEC, il a propulsé son entreprise parmi les premières en Guinée équatoriale. Sa
filiale sur place, créée en 2005, est devenue un acteur incontournable du
développement de ce pays d’Afrique centrale.
SOMAGEC GE collectionne les contrats stratégiques. Outre le port de Malabo (la
capitale, sur l’île de Bioko), elle mène de front une douzaine de chantiers, de la piste
d’atterrissage de l’aéroport d’Annobón (île constituant l’une des sept provinces du
pays) à l’extension du port de Bata (principale métropole continentale), en passant par
la mise en place d’infrastructures portuaires à Kogo (à la frontière avec le Gabon). En
trois ans, son portefeuille de projets dans le pays a atteint 1,3 milliard d’euros. À titre
de comparaison, le chiffre d’affaires réalisé au Maroc se situe chaque année entre 100
et 150 million d’euros. « Au Maroc, notre objectif n’est pas de faire du chiffre pour le
plaisir, confie Roger Sahyoun. Nous nous présentons sur des projets ciblés, de
préférence assez techniques. En Afrique subsaharienne, en revanche, nous ne nous
fixons aucune limite. »
6
Le chiffre d’affaire non consolidé de SOMAGEC qui a atteint 982 217 851,60 DH en
2008 renseigne sur l’importance et son portefeuille, et de son parc matériel.
Son portefeuille de projets ne cesse de se hausser, ainsi l’entreprise a décroché
plusieurs mégaprojets au Maroc tels :
- Réalisation du lot 1 et lot 2 du nouveau Port de Ksar Sghir,
- Construction de la station balnéaire Mazagan,
- Construction du port Tanger Med I, etc.
1. LE SITE DU PROJET :
Le projet « Tanger Med II » est situé à
environ 40km à l’Est de Tanger au nord du
Royaume du Maroc, sur la rive sud du détroit
de Gibraltar, accolé à l’ouest du port de Tanger
RORO, et se trouve sur la voie de passage du
commerce maritime mondial Est Ouest entre
l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord.
Grâce à cette position stratégique, Tanger Med est devenu une plateforme logistique
aux portes de l'Europe en jouant sur le fonctionnement de la production en juste
temps. Le Port est situé sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, le
détroit de Gibraltar avec plus de 100 000 bateaux par an.
Son activité principale est le transbordement de conteneurs. Les MEGAS porte-
conteneurs géants débarquent leurs marchandises sans dévier de leur route et
repartent aussitôt, à charge ensuite à de plus petits navires, ou feeders ships de
desservir des ports de second ordre.
7
Figure 2 : caractéristiques techniques du TANGER MED.
Dragage 40 000 𝑚3
8
3.2. PLATEFORME DU QUAI :
La position de la magistrale des quais est celle définie dans le plan d’implantation des
quais.
La cote d’arase des terre-pleins du quai à conteneurs est de +3.50 mZH au niveau du
quai à conteneurs (jusqu’à 45 mètre derrière la magistrale du quai à conteneurs) et
aura pour le remblai une pente ascendante de 0.8% coté terre jusqu’à la limite sud.
La cote d’arase des terre-pleins de la plateforme d’installations de chantier est de
+2.5 mZH avec un talus de raccordement entre ce terre-plein et le terre-plein du quai à
conteneurs.la surface de cette zone est d’environ 7 ha.
9
4. ZONE D’INSTALLATION DE CHANTIER TERRESTRE ET STOCKAGE DES
BLOCS :
Cette zone aménagée pour la préparation et le stockage des éléments préfabriqués
en béton ainsi des bureaux, la cité pour la main d’œuvres, la centrale à béton complète,
les ateliers pour la préparation des outillages de travail et la maintenance du matériel,
engins terrestre et toute article conformément au marché.
10
5. ZONE D’INSTALLATION DU CHANTIER MARIN :
La société a construit un port provisoirement pour accueillez les navires qui
s’occupe les travaux maritime, Dragage mise en place des fondations de Quai, transport
et pose des blocs et transport du personnels. La plateforme du port provisoire s’appelle
la base marine contenue des bureaux, un atelier une zone de stockage des blocs, source
d’alimentation en Eau douce et gasoil et la zone derrière le quai pour l’alimentation de
toutes les barges à l’offshore.
11
6. LA CARRIERE :
C’est le site où on
doit approvisionner les
agrégats pour le béton
G1, G2, le sable de
carrière, et toutes les
catégories des
enrochements pour les
ouvrages de protection
contre la houle (du 0.5 à
7T), les matériaux mis
en fondation du quai
(1/50kg et ballast
20/60), les épaulements
derrière le quai
(1/500kg) et le remplissage des plateformes (0/200mm) et les pistes d’accès.
L’installation à la carrière est la même que le chantier, les pistes d’accès, les
bureaux, la cité, des ateliers pour la maintenance des engins et les camions. La
signalisation verticale jusqu’à le chantier.
12
IV. ETUDES GEOTECHNIQUES ET SISMIQUES :
La géotechnique est l'étude de l'adaptation des ouvrages humains aux sols et roches
formant le terrain naturel.
Elle traite de l'interaction sol / structures, et fait appel à des bases de géologie,
de mécanique des sols, de mécanique des roches et de structures. (En parallèle à la
mécanique des sols qui traite des matériaux meubles, la mécanique des roches traite des
matériaux rigides, et les géo-matériaux cimentés traitent d'une catégorie de matériaux
intermédiaires entre les sols et les roches)
Les études géotechniques ont pour principal objet les études de sol pour la
construction d'ouvrages (pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d’art.…), et notamment
la définition des fondations, mais aussi dans le cadre de diagnostics pour des ouvrages
sinistrés. Elles traitent également des phénomènes de mouvement de sol (glissement,
affaissement et autres), de déformation (tassements sous charges) et résistance
mécanique.
13
2. ESSAIS EN LABORATOIRE:
Proctor :
Equivalent Du Sable :
Los Angeles :
14
Analyse Granulométrique :
Affaissement :
15
matériel de manutention servant à la réception et au transport des
marchandises ou les voyageurs.
- Soutenir les terres à la limite de l'eau : ce soutien des terres peut faire
intervenir l’ouvrage lui-même ou un ouvrage accessoire, par exemple un
talus d'enrochement. La Liaison n'est pas seulement assurée par l'ouvrage
d'accostage mais aussi par les Terre-pleins situés en arrière de l'ouvrage.
Les types d’ouvrages que l’on trouve traditionnellement dans les ports sont :
Les quais, qui outre l'amarrage et l'accostage des navires, assurent une liaison
directe entre le navire et les infrastructures terrestres du port.
16
2. LES TYPES DE QUAI :
Il existe plusieurs types de quais suivant leurs conditions de mise en œuvre et de
possibilité d'exécution. Certains sont fondés en surface en fonction des conditions
géotechniques du site et d'autre en profondeur. Nous distinguons deux grandes
variantes :
17
Figure 5: Quai en blocs de béton.
18
bêche qui est même constituée d'une forte poutre. Grâce à un patin les
contraintes sous l'arête de la semelle sont réduites tout en assurant une
meilleure répartition des charges sur la fondation.
19
Quai en parois moulés
Les quais en parois moulées planes sont constitués par un écran frontal plan
en paroi moulée, buté ou encastré en pied, et ancré sur un ou deux niveaux
par des tirants passifs ou actifs. L'utilisation de la paroi moulée exige un site de
construction terrestre, qui peut être obtenu par remblaiement préalable, sous
réserve qu'il soit suffisamment compact. Les couches dures ne gênent pas la
perforation ; par contre, la présence d'une couche de galets très perméable
exige des précautions (perte de boue, risque d'éboulements).
20
Quais fondés sur pieux
le terre-plein en arrière de l'ouvrage est limité par un talus auto-stable et
protégé de la houle par un revêtement d'enrochements, le raccordant avec le
fond du bassin .La liaison entre navire et terre-plein est assurée par une
plateforme nervurée en béton armé supportée par des pieux en acier,
verticaux ou inclinés (de 1/3 à 1/5).
3. MATERIAUX UTILISES :
Pour le choix des matériaux utilisés dans la construction du quai port TMD2 en à
proposer la formulation du Béton choisie pour la fabrication des blocs de quai posé en
mer en raison de la différence entre le béton classique et ce type de béton prise mer
réserver aux ouvrages maritimes.
Ciment : Le ciment à utiliser sera de type CPJ 55 Prise Mer de l’usine LAFARGEHOLCIM
Tétoune, conforme à la norme NM 10-1-157
Sables : Sable grossier et sable fin de concassage provenant de la carrière Carrimed,
agréée par le maître d’œuvre ; Sable de dragage provenant de Tanger Med 1 (stock sur
la plate-forme) ;
21
Adjuvants : Trois adjuvants seront testés lors des essais de convenance afin de mettre
à la disposition de l’équipe de production deux adjuvants en réserve en cas de besoin.
Eau de gâchage : L’eau de gâchage prévue pour les bétons est l’eau du puits situé sur
Oued Ghlala ou l’eau de l’ONEP (d’autres sources pourront être utilisées). Les résultats
des essais de l’eau de ce puits et de l’ONEP sont conformes.
Les résultats des essais effectués par le laboratoire de chantier (sur site et au LPEE à
Casa) concernant les constituants de béton seront transmis avec le rapport des épreuves
de convenance.
Tous ces matériaux doivent répondre aux exigences contractuelles mentionnées sur
le rapport des essais d’études de formulations.
Composition théorique pour la formule nominale d’un mètre cube de béton (1m3 ).
Les blocs sont bétonnés dans des moules métalliques rigides. Ces derniers seront
fermés pour assurer une bonne étanchéité.
Le nombre de coffrages métalliques nécessaires pour pouvoir respecter les délais
contractuels est mentionné dans le tableau ci-dessous
22
Type de Nbrs de bases (u) Nbr de moules (u)
Blocs
B1 8 4
B2 8 4
B3 8 4
B4 8 4
B5 8 4
B6 8 4
B7 8 4
B8 8 4
B9 8 4
B10 8 4
DR 8 4
Total 88 44
Chaque moule à deux bases séparées sur lesquelles il sera déplacé quotidiennement
pour mouler un nouveau bloc.
Moules de
coffrage
Ses base
23
Figure 12 : Plan d’implantation des bases de la zone 1 & 2
Le décoffrage des parois latérales est prévu après que le béton ait une résistance de
7N/ 𝑚𝑚2 Correspond à une durée d’environ 12 heures après la fin du bétonnage. Cette
résistance sera vérifiée à l’aide d’un scléromètre ou écrasement.
Le levage des blocs de leurs bases sera effectué au bout de son troisième jour de cycle
de production soit deux jours après sa date de fabrication, quand le béton atteint une
résistance de 15N/𝑚𝑚2 . Cette résistance sera vérifiée par des essais d’écrasement à 48h.
24
Figure 13 : 4 moules de B5 & sa structure en 3D.
25
Les blocs seront chargés sur des porte-chars et transportés à la zone de stockage où
ils sont posés sur 4 à 5 niveaux.
La production des blocs doit respecter le planning général de chantier afin d’assurer
les besoins en blocs préfabriqués pour la construction du mur de quai.
Le tableau ci-dessous présente les quantités des blocs à fabriquer par type de blocs :
Nb total
Blocs Volume en Poids en (T) Distance app BLOCS/DISTANCE
(𝑚3) en (ml) app
B1 32,90 82.25 1521 457
B2 30,03 72.07 1521 457
B3 31,03 77.58 1521 457
B4 32,97 82.43 1521 457
B5 31,65 79.13 1521 457
B6 32,70 81.75 1521 457
B7 31,04 77.60 1521 457
B8 29,47 73.65 1521 457
B9 28,64 71.60 1521 457
B10 30,13 75.33 1521 457
DR 33,48 83.70 1521 457
26
Figure 15 : pont-roulant.
Les blocs seront levés par le biais d’une pince de levage préalablement testée et
certifiée, qui sera accrochée à une élingue à deux brins ayant un angle de levage
inférieur à 45° avec une charge d’utilisation minimale de 75 T et deux manilles de
levage de la même capacité.
Transport des blocs par les porte chars :
Deux porte-chars seront mis à
la disposition du chantier pour le
transport des blocs. Ces porte
chars auront une capacité
minimale de 100 T. Le circuit des
porte-chars sera schématisé dans
le plan de circulation.
La largeur minimale des porte chars sera 3.20 m ce qui est suffisant pour les blocs
de quai qui ont une largeur de 3.30m, la longueur des porte chars sera de l’ordre de
10.00 m pour assurer le transport des blocs les plus longs. Les porte-chars seront mis en
test sur les trajets de leurs circuits sur chantier avant leur utilisation définitive afin
vérifier les rayons de rotations, ainsi que les différents problèmes et les obstacles sur
chantier. Les pistes seront aménagées et entretenues périodiquement.
27
Stockage des blocs de quai :
28
5. DRAGAGE DE LA SOUILLE :
Le cycle de dragage commence par la navigation vers le lieu de dragage. La drague
sera positionnée dans la zone de travail en utilisant des six ancrages. Le système de
positionnement qu’elle utilisera sera un système GPS.
Une fois que la drague est
positionnée et stabilisée, Un
chaland sera ensuite guidé par
le remorqueur et positionné le
long de la drague de manière à
pouvoir réceptionner les
matériaux excavés.
Figure 18 : Positionnement du chaland pendant une
opération de dragage
Une fois que tous les éléments sont en place, les travaux peuvent être réellement
commencés. Ces travaux combineront entre les activités de nettoyage, déroctage et
dragage.
29
La 2ème étape consiste à démonter la fraise de l’élinde et le remplacer par la chaîne
à godet. Les godets permettent de draguer facilement les matériaux. En les laissant
tomber dans une position ouverte, ils pénètrent dans le matériau de fond et
commencent à récupérer le matériau dragué. Le godet est soulevé vers le haut le long
de l’élinde puis se décharge dans le chaland via une goulotte.
30
6. FONDATION DU QUAI :
6.1. NETTOYAGE DE LA SOUILLE :
Le mur de quai sera fondé à une côte de -19.00mZH. Pour prendre en compte les
tassements prévisionnels de l’ordre de 5cm, la couche de fondation sera posée à une
côte de -18.95mZH. Dans le cas d’une profondeur sous le niveau de la base du quai
inférieure à 1m, l’assise sera composée uniquement du ballast 20/63mm qui sera mis
en place jusqu’à niveau -18.95mZH, son épaisseur sera variable entre 15cm et 1,00m.
Dans le cas contraire, où la profondeur dépasse 1m sous le niveau du quai, l’assise sera
composée de deux couches, une couche d’enrochements 1/50kg qui sera mise en place
jusqu’à la côte -19,35mZH ensuite une couche de ballast 20/63mm avec une épaisseur
de 40 cm sera posée pour atteindre la côte souhaitée de -18.95 mZH.
31
Un seul poste sera envisagé pour la mise en place de cette couche de fondation. La
grue flottante CHINA de capacité 60T sera utilisée pour ce poste munie d’un cadre de
réglage de 12mx12m.
32
Transport des matériaux
Depuis des stocks réceptionnés conformes sur la carrière ou sur chantier, les
matériaux de l’assise de fondation seront chargés à l’aide d’une pelle hydraulique ou
chargeur et transportés par camions bennes au quai du port provisoire, où une pelle
hydraulique sera mise en place pour charger directement le chaland, ce dernier
assure le transport des matériaux depuis le port provisoire jusqu’au lieu des travaux.
Mise en place des enrochements 1/50kg et/ou du ballast
Les matériaux de la fondation seront mis en place principalement par clapage avec
chaland fendable dont le puits divisé en 03 compartiments ce qui permettra d’avoir un
bon étalage du matériau. Les quantités à clapper seront déterminées sur base des levés
bathymétriques et les compartiments du chaland seront remplis en fonction des levés
33
Analyse des levés bathymétriques
Des profils seront produits sur base des levés bathymétriques après nettoyage. Pour
chaque profil, on calculera le volume théorique de matériaux à remplir. Sur base de ce
volume, on estimera ensuite le volume de clapage.
Clapage contrôlé des matériaux
Une fois rempli, le chaland se dirigera vers la zone de clapage et se positionnera de
sorte à placer le puits le plus proche possible des coordonnées théoriques. Le
positionnement du chaland sera fait à l’aide d’un DGPS qui permet de connaitre en
temps réel la position et le cap du navire.
Les clapages seront, autant que possible, réalisés à contre-courant de manière à
obtenir des vitesses très faibles lors du clapage.
Positionnement de la barge
Les travaux de mise en place de la couche de fondation seront réalisés à l’aide de la
grue flottante CHINA.
Une grue d’environ 60T sera utilisée pour la mise en place du cadre de réglage et des
matériaux de fondation.
Le positionnement de la barge sur le lieu exact des travaux sera effectué à l’aide d’un
système de positionnement GPS.
34
Avant la mise en place du cadre, la drague à godet procèdera au réglage des points
hauts et points bas du ballast qui sont détectés suite au levé bathymétrique réalisé
après clapage.
Installation du cadre de réglage
Le réglage de la couche de fondation sera effectué par un cadre métallique de
dimensions 12mx12m s’appuyant sur quatre vérins télécommandés depuis la barge.
Le cadre est muni d’une lame de nivellement, déplaçable horizontalement à l’aide de
deux treuils fixés sur les côtés, dont le but est d’étaler et de niveler les matériaux mis en
place. Cette lame est télécommandée hydrauliquement depuis la barge.
35
matériaux dans chaque case du quadrillage. La quantité des matériaux à mettre en
place pour la couche de fondation sera déterminée à partir des profils bathymétriques
réalisés après clapage du ballast et le profil type théorique à réaliser. En cas
d’épaisseurs moins importantes, le grappin ne sera pas entièrement chargé ou il sera
rechangé par un autre moins volumineux.
36
7.1. PREPARATION A LA POSE DES BLOCS :
Les activités de mise en place des blocs seront réalisées par un atelier de pose
spécifique. A cet effet, une grue flottante (AFOURAR) est affectée à la pose des blocs du
mur de quai. La barge « Afourar » est
équipé d’une grue d’une capacité de
100 Tonnes à 20 m. La capacité et le
rayon d’action de la grue permettent
de déterminer la position convenable
de la grue avant la mise en place des
blocs.
Figure 27 : Ponton grue AFOURAR
37
Figure 29 : principe de la pince de levage des blocs de Bi (i de 1 à 10)
38
Figure 30 : pose des blocs.
39
Figure 31 : tour d’alignement.
40
VI. POUTRE DE COURONNEMENT :
Poutre de couronnement
Le couronnement des quais en blocs est
toujours constitué par une poutre en béton
coulée sur place, coupée de joints de
dilatation et de retrait dans laquelle sont
fixés les bollards ; des armatures sont
souvent nécessaires pour cette poutre
résiste aux efforts de torsion et de flexion
dus à la réaction des amarres.
41
2. INSTALLATION DES BOLLARDS :
Gros fût cylindrique d’une capacité de 200
T implanté dans l'arrête d'un quai d'accostage
pour l'amarrage rapproché des navires.
Ils permettent également l’accès aux navires à bas franc-bord et aux petits bateaux, ils
constituent aussi un moyen de venir au secours d’une personne tombée à l’eau.
Pour lutter contre l'affouillement au pied de la base du mur qui peut être provoqué
par les hélices des navires il a été posé des sacs de géotextile rempli de béton anti-
affouillement. Ces sacs sont au nombre de 100.
42
Figure 1 : le tapis anti-affouillement.
Pour l’extraction de sable 2 zones ont été indiquées, illustrées ci-dessus en rouge et
vert, chacun avec un volume exploitable suffisant pour l’exécution de l’ensemble des
travaux. Au niveau des volumes il est à noter que suite aux exigences
environnementaux uniquement l’exploitation des sables d’une provenance des
profondeurs au-delà du 20m seront exploités.
43
Pour commencer les opérations de dragage, la TSHD (Trailing Suction Hopper
Dredger) navigue vers la zone à draguer. Une fois dans cette zone, le tuyau d’aspiration
est descendu vers les fonds marins, la pompe de dragage est démarrée et le dragage
commence.
la tête de dragage érafle dans les fonds marins et ameubli les sédiments en
combinaison avec les jets d’eau à haute pression montés dans le bec d’élinde. Le
mélange eau-sédiment est amené par le tuyau aspirant et pompe dans le puits à
déblais. Durant le chargement, avec sa tête de dragage sur les fonds, la TSHD se
déplace à une vitesse réduite (environ 2 nœuds).
Le matériel dragué est chargé dans le puits à l’avant et s’écoule vers l’arrière (ou se
trouve la surverse).
A la fin de son chargement, quand le tirant d’eau du navire atteint la marque de
chargement, la surverse est baissée une dernière fois en pompant de l’eau pendant
quelques minutes afin d’évacuer les matériaux fins qui sont encore en suspension dans
la quantité d’eau présente sur la cargaison en sable. Ensuite la route vers le point de
déchargement est prise.
44
Figure 3 : schématisation méthodes de refoulement
Figure 4 : le refoulement.
45
LE FORAGE
Le vibreur pénètre dans le sable à traiter jusqu’à la profondeur souhaitée (jusqu’au
refus). La descente s’effectue grâce à l’action des vibrations et sous le poids propre de
l’aiguille vibrante. Afin de faciliter la descente, un lançage à l’eau et/ou à l’air est mis en
action à la pointe du vibreur. Le lançage à la pointe est arrêté juste avant d’atteindre la
profondeur de traitement.
LE COMPACTAGE
L’aiguille vibrante est remontée par passes de 50cm. Le temps de compactage par
passe est tel qu’il a été vérifié dans la planche d’essais d’environ 30 à 50 secondes par
passe. Durant cette période, les vibrations vont permettre le compactage.
LE REMBLAIEMENT
Le compactage s’effectue avec apport de matériau sableux présent sur la plate-forme
de travail à l’aide d’un chargeur, ce qui permet en outre de combler le cratère qui s’est
formé à la surface du fait du compactage du matériau en profondeur.
Phase de forage
Phase de compactage
46
Figure 5: l’opération de vibro-compactage.
47
classiques avec l’avantage de l’efficacité de traitement sur des épaisseurs de 2 à 4m
évitant ainsi les contraintes de réalisation de remblais compactés par couches.
La provenance des matériaux sera des carrières : Carrimed et Haft Labnate ou autres
carrières agrées par le maître d’ouvrage.
48
Mise en œuvre et compactage de la 2ème couche de remblai
Il s’agit de réaliser le remblai de surface (type 1) d’épaisseur 50cm au-dessous de la
cote projetée et au-dessus du remblai type 2 compacté par la méthode LANDPAC dans
la plate-forme des installations de chantier. Il sera réalisé en deux couches d’épaisseur
environ 25cm chacune après compactage. La première a été étalée sur le sable
hydraulique avant compactage LANDPAC et la deuxième couche après réception de la
première couche.
49
Figure 1 : l’épaulement et le filtre.
50
-Vérifier la fourniture des documents attestant et confirmant le respect des
recommandations contractuelles pour soutenir et contrôler les activités de production.
51
XII. CONCLUSION GENERALE :
Le stage que je viens d’effectuer m’a été profitable puisqu’il m’a permis
d’améliorer mes connaissance pratique sur le terrain et d’avoir une vision
concrète du travail. Il a suscité ainsi en moi un intérêt particulier pour les
activités maritime.
Le stage m’a été bénéfique et rentable car il a été en mesure d’enrichir
mes connaissances, et de me donner une idée sur l’avenir et me faciliter
l’intégration dans le domaine de travail.
52