Nouhaila
Nouhaila
Nouhaila
Réalisé par:
Benkhadra Nohaila
Abidar Oussama
PLAN
• Introduction
• conclusion
INTRODUCTION
L’intermédiation est l’activité principale des banques. En effet, en
collectant des dépôts et en octroyant des prêts, les banques
contribuent à l’optimum économique. Cependant, cette activité est
génératrice de risques variés qui sont de plus en plus aigus à cause
notamment de la concurrence accrue dans de nombreux secteurs et de
l’ouverture croissante sur l’extérieur.
Identification du risque de crédit:
• Le taux d’intérêt ;
• Le cours de change (pour les opérations à l’international) ;
• Le prix d’un actif ;
• La volatilité des sous-jacents (concernant le risque de contrepartie
sur instruments dérivés).
Les niveaux du risque de crédit (contrepartie):
• L’étude de la demande;
• Le suivi du dossier de crédit;
• Le contrôle interne de la fonction crédit.
Les deux situations du risque de crédit
Le risque de non remboursement est le plus redouté par les banquiers en octroyant une
ligne de crédit pour le financement de l’exploitation ou pour l’investissement. Il apparaît
quand le client, en raison d’une dégradation de sa situation financière ou par mauvaise foi,
n’est plus apte, ou refuse de rembourser les prêts qui lui ont été octroyés.
Le risque de non remboursement est d’autant plus grave que dans la quasi-totalité des cas,
le banquier engage des fonds qui ne lui appartiennent pas, et dont, il est lui-même débiteur
à l’égard de ses déposants.
•Le risque d’immobilisation
Le risque d’immobilisation appelé aussi de trésorerie se localise au plan des rapports entre la banque
et ses déposants. Il est intrinsèque à toute opération de crédit puisque, par définitions, le banquier
travaille (prête) avec l’argent des autres (des déposants). Aussi, c’est un risque lié à la politique de
crédit de la banque, il peut être généré par une mauvaise gestion de la distribution de crédit. En effet,
un simple retard dans le remboursement d’une créance ou d’un décalage entre les décaissements, et
les encaissements, peut être préjudiciable à la banque.
Evaluation du risque de crédit
1.L’approche traditionnelle d’évaluation du risque de crédit : L’analyse financière
•L’analyse de rentabilité
Celle-ci repose sur l’étude du compte de résultats, qui recouvre les charges et les produits
de l’établissement.
2. L’approche nouvelle
La notation ou le rating
« un processus d’évaluation du risque attaché à un titre de créance, synthétisé en une note, permettant un
classement en fonction des caractéristiques particulières du titre proposé et des garanties offertes par
l’émetteur »
L’application de la VAR au risque de crédit gagne du terrain vu l’amplification de ce risque dans les
activités bancaires. Certaines banques tentent de développer des systèmes VAR qui permettront
de gérer de manière a intégrée les risques de crédit et de marché, voire l’ensemble des risques
auxquels elles sont soumises.
Elle s’interprète comme la perte maximale que la banque peut enregistrer sous une probabilité
donnée dans un intervalle de temps donné.
Le RAROC : Risk Adjusted Return On Capital
Pour être acceptable, toute nouvelle opération de crédit devrait dégager un RAROC d’au moins 25%.
En effet, cette méthode est aussi bien un outil de comparaison et de sélection des contreparties qu’un
moyen de gestion dynamique des risques, notamment du risque de crédit, puisque son objectif est
l’allocation optimale du capital économique entre toutes les lignes de crédit de l’établissement
financier, notamment la banque. Il est à signaler que cette méthode est appliquée par les banques des
pays développés pour évaluer le risque de contrepartie des PME.
CONCLUSION
Toute institution financière ne peut évoluer sans prendre au sérieux la question de la gestion du
risque. Le régulateur impose d’utiliser des mesures acceptées au niveau international (méthode
standard) ou de développer des méthodes propres de mesure et de gestion du risque afin de
bien maîtriser ce dernier et de se voir octroyer le droit d’exercer le métier de banquier et de
profiter des échanges bancaires.