Mémoire Olivier
Mémoire Olivier
Mémoire Olivier
DEPARTEMENT D’AGRONOMIE
Master en AGRONOMIE
Spécialité: Protection des cultures
Thème
Devant le Jury
En second lieu, nous tenons à remercier notre encadreur, Melle BOUALEM Malika,
pour l’orientation, la confiance, la patience qui a constitué un apport considérable sans
lequel ce travail n’aurait pas pu être mené au bon port. Qu’elle trouve dans ce travail un
hommage vivant à sa haute personnalité.
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury Mesdames BENOURED
Fouzia et SAIAH Farida pour l’intérêt qu’elles ont porté à notre recherche en acceptant
d’examiner notre travail et de l’enrichir par leurs propositions.
Nous remercions aussi l’ensemble des travailleurs de la ferme expérimentale de
l’université de Mostaganem à leur tête Mr AZZEDINE pour leurs aides.
A tous mes professeurs et enseignants du département d’Agronomie de Mostaganem
qui ont contribué à notre formation et plus spécialement ceux de la spécialité protection des
cultures.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis, qui
nous ont toujours encouragés au cours de la réalisation de ce mémoire.
Merci à tous et à toutes.
Introduction générale
L’olivier présente une remarquable rusticité et une plasticité lui permettant de produire
dans des conditions difficiles (adaptation à une large gamme de sol et une insuffisance de
l’irrigation), mais sa productivité reste toujours limitée par plusieurs facteurs biotiques et
abiotiques.
Une entomofaune des ravageurs de l’olivier est installée depuis longtemps dans cet
agrosystème. La richesse et l’abondance de ces entomophages sont favorisées par le mode de
conduite de l’oléiculture Algérienne basée sur l’utilisation limitée des pesticides. Afin d’identifier
et de reconnaitre les différents ravageurs et auxiliaires des oliviers, une étude d’échantillonnage
d’un côté et d’enquêtes de l’autre côté a été menée.
Les travaux concernant les ravageurs de l’Olivier sont très importantes comme ceux d’AL
AHMED et AL HAMIDI (1984), ALFORD (1994), GUARIO et LA NOTTE (1997), ALVARADO (1999),
DURIEZ (2001) et COUTIN (2003).
Le présent travail écrit s’articule autour de deux catégories, la première concerne une
recherche bibliographique comportant deux chapitre, l’un sur l’olivier et l’autre sur ces ravageurs
et ces maladies, La deuxième catégorie qui est la partie expérimentale son premier chapitre
rassemble la présentation de deux stations d’étude, les techniques utilisées sur le terrain et au
laboratoire et les indices employés pour l’exploitation des résultats. Précisément les résultats
obtenus sur les enquêtes au prêt des agriculteurs et l’inventaire des ravageurs de l’olivier qui sont
rassemblés dans le deuxième chapitre.
1
Chapitre1 :
Généralités sur l’olivier
Partie bibliographique Chapitre I
I-1- Historiques :
A l’olivier est attachée une image forte, celle de paysages méditerranéens, cet arbre
accompagne les mythes fondateurs des cultures méditerranéennes, bible, coran, grands textes
classiques grecs, arbres des dieux symbole de force et de victoire, de sagesse et de fidélité,
d’immortalité et d’espérance, de richesse, d’abondance, de longévité et de paix (BRETON et
al., 2006).
D’après AMOURETTI et COMET (2000), il existe deux théories se rapportant aux
premiers cultivateurs de l’olivier : certains mentionnent la Phénicie, d’autres la Crète, ou des
amphores appelés pithoi, datant de 3500 avant J.C. ont été découvertes. L’huile d’olive y
faisait l’objet d’un commerce important, puisqu’on y a retrouvé des tablettes de comptes et
des amphores à huile mesurant près de deux mètres de haut.
Dans la Grèce antique, les oliviers étaient quasi vénérés, et des lois les protégeaient :
aucun bois d’olivier ne pouvait être vendu et la taille des arbres était limitée. Ce commerce
était très contrôlé, car l’huile était fortement liée au pouvoir économique et religieux.
2
Partie bibliographique Chapitre I
3
Partie bibliographique Chapitre I
Total
Superficie Oliviers en Oliviers Oliviers en
oliviers
occupée masse isolés rapport
Régions complantés
(Nombre (Nombre (Nombre (Nombre
(ha)
d'arbres) d'arbres) d'arbres) d’arbres)
Centre 160 515 15 733 710 1 734 624 17 468 334 12 505 153
Est 132 439 15 532 261 1 929 070 17 461 331 9 205 380
Ouest 73 032 9 734 916 1 492 636 11 227 552 7 230 848
Sud 17 457 3 663 446 549 327 4 212 773 1 585 794
Total 383 443 44 664 333 5 705657 50 369 990 30 527 175
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Partie bibliographique Chapitre I
Le verger oléicole national représente 4,54 % de la surface agricole utile (8 465 040
ha). L’oléiculture est concentrée dans la région Centre avec 160 515 ha suivie de la région Est
avec 132 439 ha, la région Ouest avec 73 032 ha soit 41,86%, 34,54%, 19,05%
respectivement de la superficie complantée en olivier. Le Sud est la partie prenante du
développement de l’oléiculture qui a un impact sur le développement de l’oléiculture au
niveau national, il occupe un taux de 4,55% avec 17 457 ha (DSASI, 2014).
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Partie bibliographique Chapitre I
Règne : Plante
Sous règne : Tracheobionate
Division : Magnoliphytes
Embranchement : Spermaphytes
Sous embranchement : Angiospermes
Classe : Dicotylédones
Sous classe : Astéridées
Ordre : Lamiales
Famille : Oléacées
Genre : Olea Figure 4 : Culture d’olivier (Variété
Espèce : europea Sigoise) dans la région de Mascara
(Originale, 2015)
6
Partie bibliographique Chapitre I
I-4-2-2- Fleurs :
Les fleurs sont blanches avec une corolle, deux étamines, un calice à quatre pétales
ovales, et un ovaire de forme arrondie qui porte un stylet assez épais et terminé par un
stigmate. Cet ovaire contient deux ovules. Les fleurs sont regroupées en petites grappes de 10
à 20, poussant à l'aisselle des feuilles au début du printemps âgés de deux ans. La plupart des
oliviers sont auto-fertiles, c'est-à-dire que leur propre pollen peut féconder leurs propres
ovaires. La fécondation se fait principalement par le vent et ne dure qu'une petite semaine par
an. S'il ne pleut pas trop durant cette période, 5 à 10% des fleurs produiront des fruits pour
une bonne production.
7
Partie bibliographique Chapitre I
I-4-2-3- Fruit :
L'olive est une drupe, dont la peau (épicarpe) est recouverte d'une matière cireuse
imperméable à l'eau (la pruine), avec une pulpe (mésocarpe) charnue riche en matière grasse
stockée durant la lipogenèse de la fin aout jusqu'à la véraison.
D'abord vert, il devient noir à maturité complète. Le noyau très dur, osseux, et formé
d'une enveloppe (endocarpe) qui se sclérifie l'été à partir de fin juillet et contient une amande
avec deux ovaires, dont l'un est généralement stérile et non fonctionnel: cette graine (rarement
deux) produit un embryon, qui donnera un nouvel olivier si les conditions sont favorables.
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Partie bibliographique Chapitre I
Les bourgeons:
- Le bourgeon terminal: qui prolonge le rameau, mais qui peut parfois donner
des fleurs (le rameau de couronne).
- le bourgeon axillaire: à l'aisselle de chaque feuille qui donnera des fleurs ou du
bois suivant la qualité de sève qu'il reçoit.
- Les deux bourgeons: de part et d'autre du bourgeon axillaire, qui peuvent le cas
échéant le remplacer.
I-5- les variétés d’olivier (VILLA, 2003) :
On distingue les différentes variétés d’olives en fonction de la destination finale du
fruit, soit en 3 typologies :
I-5-1- Les olives à huiles :
Leur production doit être constante et garantir une bonne rentabilité en termes de
quantité et de qualité d’huile.
I-5-2- Les olives de tables :
Elles impliquent une certaine grosseur du fruit et un contenu riche en pulpe et en
noyau mais faible en huile.
I-5-3- Les olives mixtes :
Elles présentent des propriétés à cheval entre les deux groupes ; en fonction du
moment de sa récolte et de son adaptation à la zone de culture, on destine le fruit soit à la
table (une fois la taille adéquate atteinte) soit à l’extraction de l’huile.
9
Partie bibliographique Chapitre I
- Les variétés de table sont les variétés dont les fruits sont destinés à la consommation
directe.
- Les variétés à double aptitude sont celles qui peuvent être utilisées tant pour
l’extraction de l’huile que pour la production d’olives de table.
Tableau 3 : Principales variétés d’olivier cultivées dans le monde (KAMOUN et al., 2002).
Pays Variétés Utilisation Distribution en Ha
10
Partie bibliographique Chapitre I
11
Partie bibliographique Chapitre I
Neb djmel Sud Est Algérien Table +Huile 5% 14-22% Variété des régions
présaharienne
Frontoio Huile 1% 20-24% Variété italienne, bon
Centre et Est
pollinisateur de Chemlal
Variété italienne très
Coranita Centre et Est Huile 1% 18-24% rigoureuse et très
productive
Longue de Très localisée dans la
Centre et Ouest Table +Huile 5% 22-26% région de Miliana
Miliana
Ronde de Très localisée dans la
Centre et Ouest Table +Huile 5% 18-22% région de Miliana
Miliana
Picholine Huile Très commune avec la
Ouest du pays 30% 20-26% Sigoise (même
marocaine
caractère)
Fertilité excellente et
régulière. Bonne
Ascolana Ouest Table - 18-22% rusticité de l’arbre.
Résiste au froid.
Pourrait avoir un grand
avenir en Algérie
Meilleurs variété de la
Hama de
Est Algérien Table - 18-22% région constantinoise
Constantine pour la conservation,
nécessite des irrigations.
Est Algérien Cultivée dans les
régions à forte
Bouricha (Collo-Oued El Huile 5 à 6% 20-24%
pluviométrie
Kebir)
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Partie bibliographique Chapitre I
En 2014, il a été enregistré une chute de 16,57% de production par rapport à l’année
2013 (5 787 400 Qx) et d’une augmentation de 22% par rapport à la production moyenne
étalée sur la période de 2005-2014 (Fig.6).
13
Partie bibliographique Chapitre I
La production moyenne annuelle des huiles d’olives peut atteindre les 454 085 hl/an.
La production des huiles d’olives suit l’évolution de la production d’olive à huile, elle a
enregistré les 379170 hl en 2005, en outre, elle a montré une chute de 8 et 47%
respectivement pour 2006 et 2007. En 2008 et 2009 elle a repris son évolution pour atteindre
la production de 261 260 hl et 669 765 hl successivement, puis elle a baissé d’un taux de
132% en 2010.
En 2011 elle a évolué pour atteindre un pic de 728 050 hl ceci est dû aux conditions
climatiques favorable, ensuite elle a baissé pour atteindre une production de 429 980 hl en
2012. En 2014, cette dernière a été de l’ordre de 479 700 hl (Fig.7).
14
Partie bibliographique Chapitre I
A noter que la période la plus intense du cycle annuel de l’olivier se déroule de Mars à
Juin. Au cours de cette phase, les oliviers ont besoin d’une quantité importante de l’eau et de
nutriments (ERRAKI et al., 2005).
L'olivier ne produit naturellement qu'une année sur deux en l'absence de taille, et la
production s'installe lentement, progressivement, mais durablement: entre 1 et 7 ans, c'est la
période d'installation improductive, dont la durée peut doubler en cas de sécheresse; jusqu'à
35 ans, l'arbre se développe et connaît une augmentation progressive de la production; entre
35 ans et 150 ans, l'olivier atteint sa pleine maturité et sa production optimale. Au-delà de 150
ans, il vieillit et ses rendements deviennent aléatoires (ITAF, 2013).
Le cycle de vie de l'olivier est résumé dans la planche 1 :
A B C
D E F
G H I
15
Partie bibliographique Chapitre I
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Partie bibliographique Chapitre I
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Partie bibliographique Chapitre I
18
Partie bibliographique Chapitre I
Les inconvénients :
- Concurrence hydrique vis-à-vis de l’arbre, surtout sur de jeunes vergers ;
- Augmente le risque de gel.
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Partie bibliographique Chapitre I
I-9-2-6- Fertilisation :
Avec la nutrition on apporte au terrain les éléments minéraux indispensables pour un
développement équilibré et pour une bonne productivité des plantes.
En relation avec les exigences nutritives, il est rappelé que la demande d'éléments de
la part de la plante, présente un "rapport" optimal de 3 - 1 - 2, entre azote, phosphore et
potassium.
Il est conseillé d'utiliser une fumaison foliaire, car on obtient une réaction immédiate,
une meilleure assimilation de la part de la plante et enfin une économie.
L'apport de fertilisant par les racines (superphosphate, sulfate d'ammonium, urée, etc.)
doit être également d'origine animale, mélangé ou végétal, puisque l'administration de
substances organiques, (fumier ou différentes déjections animales, résidus d'élagage, etc.),
améliore la composition du terrain. En fait cela permet d'améliorer les propriétés physiques du
sol (perméabilité, capacité hydrique de retenue, etc.). Comme méthode de fertilisation
organique, il est conseillé également la fumure de légumineuse.
L'apport d'engrais organiques est une pratique prévue et employée dans le domaine de
l'agriculture biologique (DENIS, 2000).
Chaque zone de culture étant différente, il semble difficile de donner des indications
valables pour tous les cas : les informations données ci-dessous sont à prendre comme des
indications de base qu’il faudra adapter au cas par cas.
Quoi qu’il en soit, il est important avant de se lancer dans la fertilisation du sol de
procéder à son analyse pour connaitre sa composition et lui apporter les éléments dont il a
besoin et dans les bonnes proportions. On peut également se contenter d’observer la plante,
mais elle doit au moins subir une analyse foliaire (THERIOS, 2009).
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Partie bibliographique Chapitre I
Dans le trou
Fumier de bovidés 5-10 -
Superphosphate minéral 19/21 01 -
Sulfate de potassium 0.5 -
*sol aux propriétés suivantes : azote 1-2%, phosphate 50-60% ppm, potassium150-160 ppm
I-9-2-7- Irrigation :
Bien que l'olivier soit une plante qui ne demande pas de grosses quantités d'eau pour
sa survivance, il montre des réactions satisfaisantes aux apports hydriques effectués à partir de
la floraison jusqu'à la maturité du fruit. Elle est pratiquée surtout dans les oliveraies de
constitution récente. La plupart des olivaies affrontent les mois d'été sans intégration hydrique
et donc elles vont à l'encontre des conséquences de la sècheresse: chute des fruits,
ralentissement de la maturation, intervalles longs entre les années pleinement productives
(BOURDELLES, 1975).
Les plantes irriguées régulièrement peuvent arriver à redoubler le volume du fruit. Les
systèmes d'irrigation les plus diffus varient selon les aires et donc sur la base de la
disponibilité, au débit, au coût d'approvisionnement de l'eau, à l'orographie du terrain et à la
dimension de la superficie de l'oliveraie à irriguer. Les systèmes traditionnels (à la cuve, pour
une infiltration par sillons et par écoulement) exploitent les inclinaisons du terrain en irrigant
par l'intermédiaire de goulottes et des sillons installés soigneusement et assidûment
contrôlées.
Des systèmes plus modernes permettent d'irriguer des points resserrés à proximité des
plantes par la distribution localisée "à goutte". Tuyaux plastiques avec distributeur à distance
variable ils fournissent des petits débits d'eau (de 2 à 10 litres à l'heure) qui permettent de
21
Partie bibliographique Chapitre I
faire face aux besoins de la plante avec une économie de 10 à 30% par rapport aux méthodes
traditionnelles.
La pratique d'irrigation est particulièrement importante surtout pendant les phases de
la différentiation des bourgeons, de la floraison et de la nouaison. De bonnes interventions
d'irrigation exécutées à la fin du mois de juin, permettent une production abondante (AYERS,
1975).
Parmi les méthodes de bonne irrigation employées, celle à micro débit (à goutte ou à
jet), représente aujourd'hui la méthode qui conjugue de bas volumes d'arrosage avec une
grande efficacité d'irrigation. Cette pratique enfin, en même temps que l'élagage et la
fumaison, permet de réduire le phénomène de l'alternance de production (FERNANDEZ et al.,
2001).
I-9-2-8- La taille (POLESE, 2007) :
L’objectif de la taille est d’obtenir une culture rationnelle de l’olivier mais aussi de
satisfaire nos exigences esthétiques. Elle se pratique sans chercher à contrarier la forme
naturelle de la variété ; le feuillage doit être bien ensoleillé, aéré, et à hauteur d’homme pour
faciliter tous les travaux, à commencer par la récolte.
On distingue plusieurs types de taille :
La taille de culture : est pratiquée dans les pépinières sur les oliviers
(généralement en pot) et consiste à favoriser un seul et unique axe central pourvu de rameaux
latéraux au développement libre. En un an, on peut obtenir des plantes atteignant jusqu’à 1 m
de haut, prêtes à être transplantées en pleine terre ;
la taille de transplantation : s’utilise sur les plantes adultes ou jeunes plants
cultivés en terre auxquels on taille les racines et la frondaison pour stimuler l’enracinement ;
la taille de formation : donne à la plante la forme désirée, en intervenant avec
modération, sans faire de coupes excessives qui ralentiraient la croissance et la fructification ;
l’été, on procède à des interventions de pincement, de ligature et d’inclinaison des branches ;
La taille de fructification : vise à contrôler la croissance des branches et les
feuilles réduire ou éviter les phénomènes d’alternance et prévenir les attaques de créations
parasites ;
les tailles de reprise : (de restauration, régénération et coupe des branches
malades) visent à régénérer des arbres malades ou négligés.
Les interventions de culture et de transplantation ne nécessitant pas d’explications
complémentaires, nous traiterons typologies de taille (formation, fructification et de reprise).
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Partie bibliographique Chapitre I
23
Partie bibliographique Chapitre I
A B
C D
24
Partie bibliographique Chapitre I
25
Chapitre 2 :
Ravageurs et maladies principales de
l’olivier
Partie bibliographique Chapitre II
a-1- Description :
INPV (2012) signale que l'adulte mesure de 4 à 5mm de long. Les ailes sont
transparentes présentant une tache noire dans la partie apicale, caractéristique de l'espèce.
L’abdomen est orangé avec des taches noires, le thorax est foncé strié de bandes grises
se terminant par un triangle blanc-crème. La femelle possède au bout de l’abdomen un
ovipositeur de ponte. Le mâle et la femelle ont la même taille (Fig.9). Ce même auteur ajoute
que les œufs mesurent 0,7mm de long, de forme allongée, avec un micropyle (orifice percé
dans l'enveloppe des œufs d'insectes qui permet le passage des spermatozoïdes) à l'extrémité
postérieure. Les larves sont des asticots blanchâtres (dans les Olives vertes) ou violacés (dans
les Olives noires). La pupe (ou nymphe) est ellipsoïdale de couleur crème à brun doré, et
mesure entre 3 et 4mm de long sur 1,5 à 2mm de large.
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Partie bibliographique Chapitre II
Après l’accouplement, la femelle adulte dépose un œuf sous l’épiderme de l’olive. Elle
pond un œuf par fruit et a une fécondité moyenne de 300 à 400 œufs. Après deux à quatre
jours, une larve éclot : celle-ci se nourrit de la pulpe de l’olive durant dix à douze jours et crée
une galerie. Au terme de son développement, la larve se transforme en pupe dans l’olive.
Après douze à quinze jours, un nouvel adulte émerge de la pupe et de l’olive. Une génération
dure ainsi entre 25 et 30 jours en été.
A l’approche de l’hiver, la larve tombe au sol, s’y enfouit puis se pupifie. La pupe
résiste assez bien au froid du fait de la chaleur dégagée par le sol (GRATRAUD et al., 2012).
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Partie bibliographique Chapitre II
Figure 9 : Dacus oleae (femelles avec Figure 10 : Dégâts causés par la mouche
ovipositeur) (CIVAMBIO, 2012). d’olive (PANIS, 2014).
Parmi les ennemis naturels, l’Opius concolor est un parasite de la larve de la mouche
de l'olivier; cet insecte a été largement utilisé ces dernières années, même si on en est encore
au stade expérimental. On étudie également d'autres méthodes basées sur l'utilisation du
Bacillus thuringiensis et de concentré de Neem (Azadiracta indica) comme insecticide à
mélanger avec les appâts attractifs (VILLA, 2003).
D’après INPV (2012), la lutte préventive est réalisée dès l’apparition des premiers
adultes de chaque génération (date donnée par les avertissements agricoles ou piégeage à la
parcelle). Le traitement peut être localisé, il s’agit de pulvériser, par bandes un insecticide et
une substance attractive. Cette méthode de lutte est plus efficace pour protéger les insectes
utiles dont la présence est garante d’une maîtrise des populations de ravageurs.
La lutte préventive contre les adultes consiste à pulvériser sur les feuillages des appâts
empoisonnés composés de protéines hydrolysées mélangées à un insecticide (Dimethoate,
fenthion, etc.).On intervient lorsque plus de 2 à 4% d'olives sont infestés par les œufs ou des
larves et lorsque l'on capture 4 à 5 femelles par piège. Ce traitement est efficace s'il est
pratiqué sur de grandes surfaces (VILLA, 2003).
28
Partie bibliographique Chapitre II
29
Partie bibliographique Chapitre II
30
Partie bibliographique Chapitre II
Les produits doivent être appliqués sur toutes la frondaison des arbres, en fines
gouttelettes, en allant jusqu’au point de ruissellement de la bouillie sur le feuillage (REGIS,
2008).
NB : Seuils de nuisibilité : 40% des fruits tombés au sol, ou bien 10% de feuilles
minées, ou 10% de grappes florales atteintes, ou maximum de captures d’adultes dans le
piège.
c-2- Dégâts :
D’après AMMAR (1986), les dégâts sont d’un côté directs, dus à la succion de la sève
par les larves et les adultes entrainants l’affaiblissement de l’arbre en cas de densité de
population élevées. Et de l’autre côté indirects, suite à la sécrétion du miellat par l’insecte et
au développement d’un complexe de champignon appelé « fumagine » qui, en couvrant les
feuilles d’une couche noirâtre entrave la photosynthèse et entraine leurs chute. Le seuil
d’intervention est de 3 à 5 larves par feuille et de 10 femelles par mètre linéaire de rameau.
31
Partie bibliographique Chapitre II
d-2- Dégâts :
Selon HMIMINA (2009), ses dégâts se manifestent essentiellement au printemps et sont
causés par les larves les plus âgées qui entravent la fécondation des grappes florales en
absorbant avidement la sève des organes attaqués.
32
Partie bibliographique Chapitre II
Des groupements massifs de larves se forment alors sur les inflorescences, autour des
fleurs non encore épanouies. Ils implantent leur rostre dans les boutons floraux ou leur
pédoncule et font avorter les fleurs.
Les larves du 4ème et 5ème stades secrètent, en abondance une substance blanche
cotonneuse et gluante qui les recouvre entièrement. De plus, elles émettent profusément du
miellat sur lequel se développe une abondante fumagine. Les dégâts peuvent atteindre 60% de
la récolte.
33
Partie bibliographique Chapitre II
1 à 2 générations par
an. L’adulte est Dessèchement
Hylésine de
présent en mai, la des rameaux, Couper et bruler
l’olivier CIVANTOS,
larve se développe affaiblissement les branches
(Hylesinus 1999.
dans le rameau créant de l’arbre et atteintes
oleiperda F.)
une dépression de perte de récolte.
couleur brune dans le
bois
Attaque des
feuilles et des
Présence permanente,
Otiorrhynque bourgeons Appliquer une
coléoptère se CIVANTOS,
(Otiorrhynchus terminaux, bande de glue sur
nourrissant des 1999.
cribriollis Gyll.) difficulté de le tronc
feuilles durant la nuit.
reprise sur
jeunes vergers
34
Partie bibliographique Chapitre II
Jaunissement (chlorose),
- terrains trop humide et trop défoliation, arrêt de la croissance
Asphyxie racinaire
argileux végétative, chute précoce des
fruits.
Carences en éléments Troubles physiologiques grave du
Chloroses
indispensables (azote, calcaire végétal.
alimentaires
et ions Cl- et Na+
35
Partie bibliographique Chapitre II
36
Partie bibliographique Chapitre II
Désinfection du
Humidité et matériel de taille.
Tumeurs, nodules
température Tailler les arbres
Bactériose sur le bois.
supérieure à atteints en dernier. Ne
(Pseudomonas Eclatement de ASSAWAH et
18°C. variétés pas gratter le nodule.
savastanoi l’écorce. Baisse de AYAT, 1985
sensibles. Pulvérisation
Smith.) vigueur et de
Blessures cupriques après la
production
diverses. taille ou un passage de
grêle.
37
Chapitre 1 :
Matériel et méthodes
Partie expérimentale chapitre I
38
Partie expérimentale chapitre I
39
Partie expérimentale chapitre I
2005, dont 1 Ha est étudié. Le verger comprend environ 150 arbres/Ha d’oliviers de variété
« Sigoise » avec une densité de plantation de 8*8.
40
Partie expérimentale chapitre I
41
Partie expérimentale chapitre I
Dans chaque station, 7 sorties sont effectué en raison d’une sortie tous les 10 jours
environ. L’échantillonnage est effectué sur des oliviers marqués, 15 arbres pour le 1er verger
et 10 arbres pour le 2ème verger dont chacun des vergers inclus 5 pièges sont installés au
hasard. Le prélèvement consiste a enlevé au hasard et à hauteur d’homme sur les rameaux
avec feuilles et les mettre dans des sachets en plastique. Les échantillons sont prélevés
respectivement au niveau des quatre coins différents de l’arbre (nord, sud, est, ouest) en plus
du milieu. Il est important de signalé que sur le terrain dans chaque sachet le numéro de
l’arbre et la direction de l’échantillonnage sont enregistré.
42
Partie expérimentale chapitre I
Les pièges utilisés sont visités régulièrement chaque quinze jour. La collecte est
effectuée à l'aide d'un pinceau fin ensuite mise dans des pins d’oves contenant de l'éthanol à
70% sur lesquels sont notés le numéro de piège, la date et le lieu de capture. L'eau des pièges
est renouvelée après chaque prélèvement.
A B
I-7-2- Au laboratoire :
Les échantillons une fois au laboratoire ils sont étudier un à un. Les dégâts sont
mentionnés et les insectes sont identifiés. L’identification est faite sous loupe binoculaire au
laboratoire à en utilisant divers documents (BALACHOWSKY; 1962), (DAZOJ, 2007), (JARDAK
et al., 2007) et à l’aide précieuse de notre encadreur Mlle BOUALEM.
Pour cette étude écologique, l'exploitation des résultats a été faite à l'échelle des
familles de l'inventaire global.
43
Partie expérimentale chapitre I
F % = Ni x 100 / N
Ni = Nombre des individus d'une espèce.
N = Nombre total des individus de toutes espèces confondues.
L'abondance relative renseigne sur l'importance de chaque espèce. On admet qu'une
espèce est abondante quand son coefficient d'abondance est égal ou supérieure à 2.
44
Chapitre 2
Résultats et discussions
Partie expérimentale Chapitre II
Les enquêtes effectuées sur dix wilayas ont fait ressortir que la variété dominante et la
plus utilisée était la « Sigoise ». Elle reste une variété recherchée de par sa qualité destinée à
l’olive de table, suivie de « Chemlal » qui reste la variété la plus utilisée dans l’est de
l’Algérie et spécifiquement en Kabylie pour l’extraction de l’huile (Tab.11).
Pour le paramètre de densité nous avons constaté que les anciennes plantations
respectent une densité qui varie de (8*8mm) à (10*10mm). Par contre de nos jours les jeunes
plantations en vue une diminution dans la densité de plantation allant entre (7*7mm) à
(5*5mm) (Tab.11), ceci est en fonction du système d’irrigation appliquer. En effet, avec le
développement de l’irrigation contrôler par le système de goute à goute les densités de
plantation se font de plus en plus réduite.
Selon les résultats relevés lors des enquêtes sur terrain, il nous a été permis
d’identifier que le type de sol retenu pour la plantation des oliveraies chez les oléiculteurs est
assez hétérogènes. La nature du sol était différente représentée essentiellement par le type :
limoneux, sablonneux, argileux. Suite à ces données nous pouvons dire que l’olivier est une
espèce arboricole résistante et qui peut s’adapter à tous type de sol et pouvant s’installer
partout (Tab.11).
Les systèmes d’irrigation employés pour les vergers d’olivier se résument à deux types
de réseau d’eau dont le système d’irrigation goutte à goutte et système d’irrigation
conventionnelle (cuvette) (Tab.11).
L’olivier est un arbre qui nécessite un entretien et suivie culturale régulier dont la taille
qui est une opération nécessaire pour la bonne production de l’olive et l’aération de l’arbre.
En générale, selon cette enquête il a été noté que le type le plus fréquent est celui de la taille
horizontale (Tab.11).
L’olivier autant que les arbres fruitiers a des besoins en fertilisations minérales et
organiques pour une bonne production fruitière et végétale. Pour ce point, le questionnaire
proposé aux oléiculteurs a permis de mettre en évidence le type de fertilisation appliqué chez
la majorité des oléiculteurs rencontrés. La fertilisation chimique reste l’un des amendements
les plus utilisés à base de NPK (0-20-25) et (0-15-15), suivi par la fertilisation organique à
base de fumier et d’humus (Tab.11).
45
Partie expérimentale Chapitre II
Type de Fertilisa-
Régions Dates Densité Variétés Irrigation Taille
sol tion
réseau
SIG 1 26/12/2015 10*10 Sigoise Limoneux E-H H
d'eau
réseau Taille
SIG 2 26/12/2015 8*8 Sigoise Limoneux E*-H
d'eau sévère
réseau
SIG 3 26/12/2015 8*8 Sigoise Limoneux E*-H H
d'eau
Sigoise réseau
SIG 4 26/12/2015 5*5 Limoneux E*-H V
Séviane d'eau
SIG 5 24/02/2016 7*7 Sigoise Argileux E* gravitaire H
Sigoise
Sablonne réseau
Oued Taria1 20/12/2015 8*8 Séviane E* -H H
ux d'eau
Chemlal
MASCARA
réseau
Oued Taria2 20/12/2015 8*8 Sigoise Limoneux E H-V
d'eau
réseau
Oued Taria3 20/12/2015 10*10 Sigoise Limoneux E H
d'eau
réseau
Oued Taria4 20/12/2015 10*10 Sigoise Argileux E V
d'eau
Oued Taria5 20/12/2015 10*10 Sigoise Argileux E* gravitaire H
réseau
El-hachem1 22/12/2015 14*14 Sigoise Argileux E H
d'eau
réseau
El-hachem2 22/12/2015 10*10 Sigoise Limoneux E H
d'eau
réseau
Zlamta 22/12/2015 10*10 Sigoise Limoneux E H
d'eau
Sablonne réseau
Medrissa1 25/12/2015 5*5 Sigoise H H
ux d'eau
Medrissa2 29/12/2015 10*10 Sigoise Limoneux H gravitaire H
Sablonne réseau
Medrissa3 31/12/2015 7*7 Sigoise H H
ux d'eau
Ain
01/01/2016 6*6 Sigoise Argileux E* gravitaire V
Bekhaled
46
Partie expérimentale Chapitre II
MOSTAGANEM réseau
Siret 14/12/2015 8*8 Sigoise Argileux E-H H
d'eau
Ain Nouissy 22/02/2016 6*6 Sigoise Limoneux E* gravitaire F
Sablonne
Ain tedles 25/02/2016 7*7 Sigoise E* gravitaire H
ux
Sablonne
Mesra 25/02/2016 7*7 Sigoise E* gravitaire H
ux
BOUIRA
Sameche
05/01/2016 7*7 Chemlal Limoneux H gravitaire V
Hjiba
RELIZANE
Manza-
Hennaya1 24/12/2015 5*5 line Limoneux E-H gravitaire H
Rougeole
TLEMCEN
réseau
Jijel 29/02/2016 10*10 Chemlal Argileux H H
d'eau
DJELFA
47
Partie expérimentale Chapitre II
48
Partie expérimentale Chapitre II
49
Partie expérimentale Chapitre II
50
Partie expérimentale Chapitre II
L’étude a été réalisée dans des conditions naturelles, régit par les conditions
climatiques telles que la température et l’humidité ambiantes. La Figure 19, représente
l’évolution des conditions climatiques pendant la période de l’étude. Selon les relevés sur
chaque dix jours d’observation, il a été enregistré deux niveaux de température, le plus bas
avec une moyenne de 14°C à la date du 24 mars et le plus élevé avec une moyenne maximale
de 30°C à la date du 03 mai. Pour l’humidité relative, nous avons relevé des moyennes de
52% et 57% respectivement aux dates du 24 mars et 25 avril. On peut dire que les conditions
climatiques étaient assez favorables pour le développement de l’entomofaune ainsi qu’à
l’espèce végétale retenue pour l’étude.
80
70
60
Tempéture (°C)
50
40
30 Température
(°C)
20 Humidité
10 (%)
Dates
Les résultats obtenus suite aux différents échantillonnages effectués sur les deux sites
étaient assez intéressant. Les taux d’infestations énuméré chez cette espèce de déprédateur ont
été assez importants, favorisé essentiellement par des températures et hygrométries clémentes.
En effet, il a été enregistré des taux d’infestations importants dans la 1ère station de
Hassi Mamèche à la date du 15 mars coïncidant avec une température de 17°C et une
humidité relative de 73% (Fig.19), cela est dû probablement aux facteurs abiotiques
51
Partie expérimentale Chapitre II
favorables au développement de la cochenille noire, qui sont comme signalé par Corse (2009)
la température clémente et l’humidité élevée (bas fond, excès d’irrigation…).
L’analyse des résultats des différents échantillonnages ont révélé une différence du
taux d’infestation à chaque orientation de l’arbre. En effet, les feuilles prélevées sur le milieu
ont été les plus infestés avec un taux d’infestation globale de 64,54% (Fig.20). Ceci pourrait
être expliqué par la répercussion du manque d’aération ainsi que l’ombrage sur la distribution
du ravageur.
Pour la 2ème station de Hadjadj les résultats notés étaient assez faible par rapport au 1er
site car le taux maximal observé était de 4,12% enregistré à la date du 14 mars, ceci sur la
partie médiane de l’arbre (Fig.21) coïncidant avec une moyenne de température de 18°C et
une humidité relative moyenne de 75%.
Cette différence constatée sur les deux stations d’étude, pourrait être en relation avec
les méthodes d’entretien du verger, tels que la taille qui permet l’aération de l’arbre ainsi que
la densité de plantation. Le verger de la station de Hadjadj est effectivement plus aéré et
distancé que celui de la station de Hassi Mamèche.
60%
50%
Taux d'infestations
40% milieu
ouest
30%
est
20% sud
nord
10%
0%
Dates
52
Partie expérimentale Chapitre II
10%
8%
milieu
ouest
6% est
4% sud
nord
2%
0%
Dates
II-2-3- Evolution des stades biologiques Saissetia oleae dans les deux stations d’étude:
53
Partie expérimentale Chapitre II
Comme pour les L1, les larves du 3ème stade été lors de la première période
d’échantillonnage d’un effectif de 28 individus, puis elles ont subis des fluctuations durant
tout le long de l’étude jusqu’à ce qu’on note une absence total à la fin d’étude correspondant
au 15 mai. Ces résultats peuvent avoir un rapport avec le passage du stade L3 au stade adulte
(Fig. 23).
Contrairement aux stades larvaires, les adultes étaient moins nombreux avec une
moyenne de 0,14 individus par feuilles au début de l’échantillonnage (15 mars) puis au cours
du temps ils ont atteint un maximum de 0,86 individus par feuilles et cela à la dernière date
d’échantillonnage. Cette dernière observation renforce l’idée du passage signalée des L3 au
stade adulte.
Concernant le 2ème et le 3ème stade larvaire, une seule larve est dénombrée le premier
jour puis ils disparaissent du dénombrement le 24 mars correspondant à une moyenne de 0,1
coïncidant avec une température de 14°C et une humidité relative de 52% (Fig.19). Nous
avons a comptabilisé une larve L2 et deux larves L3 le 13 avril qui disparaissent la semaine
qui s’ensuit, et ce jusqu’à la fin de l’étude (Fig.23).
Comme pour les L1 les adultes étaient peu présents au début de l’étude, une moyenne
de 0,36 individus par feuille a été notée, puis ils disparaissent des dénombrements, pour
apparaitre à la date du 25 avril et à la fin des échantillonnages ou on note une unique présence
(Fig.23).
Ces résultats obtenus peuvent s’expliquer par la présence des ennemies naturelles tels
que les prédateurs ou les parasitoïdes comme rapporter par JARDAK (2007), où il signale que
le complexe parasitaire et prédateur joue un rôle très important dans le maintien des
populations de cochenilles à des niveaux tolérables.
54
Partie expérimentale Chapitre II
Dates
1,2
0,8
0,6 L1
0,4 L2
0,2 L3
Adulte
0
Dates
55
Partie expérimentale Chapitre II
L’étude a permis de mettre en évidence la présence du psylle de l’olivier sur les deux
sites Hassi Mamèche et Hadjadj. Les infestations étaient variables entre les deux stations, il a
été noté que les taux d’infestations du psylle sur les feuilles d’olivier était faible à nulle sur le
site de Hassi Mamèche contrairement à celui de Hadjadj qui a montré les taux les plus
importants avec une fréquence assez régulière durant toute la période d’étude.
Les infestations ont été observées à partir du mois de mars coïncidant avec le début
d’échantillonnage.
Le taux d’infestation maximal enregistré à Hassi Mamèche était de l’ordre de 3,50%
relevé à la date du 03 mai, alors que le maximum des infestations notées à Hadjadj était bien
plus importants (Fig.25).
Les relevés en fonction des orientations des arbres étudiés ont montré que le milieu
était le plus contaminé avec un taux maximal de 9,52% enregistré à la date du 04 avril sur le
verger de Hadjadj et de 3,50% à la date du 03 mai sur le verger de Hassi Mamèche. Par
ailleurs, les taux d’infestations sur les autres points cardinaux des arbres échantillonnés ont
montré les proportions suivantes : 5,55% et 0,86% sur le côté est, 1,28% et 0% à l’ouest
et 7,59% et 0% au nord, et 4,34% et 0% au sud, respectivement sur le site de Hadjadj et
Mamèche.
Si on compare entre les deux stations on remarque que le taux d’infestation global
maximal était de l’ordre de 0,87% à la date du 03 mai dans la station de Hassi Mamèche.
Contrairement au taux global de la station de Hadjadj qui a marqué son maximum de 5,67% à
la troisième semaine d’échantillonnage le 04 avril.
Les conditions climatiques entre température et humidité relative ont été assez
favorable au développement des populations du psylle vers les derniers échantillonnages
(Fig.19).
En effet, HMIMINA (2009) signale que les conditions climatiques, et dans certaine
mesure, la diversité des variétés d’olivier paraissent être les principaux facteurs agissants sur
le développement du ravageur et sur son cycle évolutif.
56
Partie expérimentale Chapitre II
6%
5%
Taux d'infestations
4%
milieu
ouest
3% est
2% sud
nord
1%
0%
Dates
30%
25%
milieu
Taux di'infestations
20% ouest
15% est
10% sud
5% nord
0%
Dates
Les résultats d’infestations des feuilles échantillonnées durant notre travail ont montré
que la cochenille blanche Aspidiotus hederae était présente dès le début d’échantillonnage
dans les deux stations.
57
Partie expérimentale Chapitre II
L’analyse des résultats sur toute la période d’étude a permis de noter que les données
de la 1ère station (Hassi Mamèche) ont été assez intéressantes malgré qu’elles n’aient pas
dépassé les 11% (Fig.26) vu que dans la 2ème station de Hadjadj elles ont atteint un maximum
de 7,69% (Fig.27).
Les calculs des taux global dans les deux stations, on fait que la station de Hassi
Mamèche est la plus infestées par la cochenille blanche d’un taux de 4,08% noté en deuxième
semaine d’échantillonnage (24 mars). Par contre à la station de Hadjadj on a enregistré un
taux global de 3% en début d’étude (14 mars). Cela ne fait que déduire que la station de
Hassi Mamèche est plus infestée que celle de Hadjadj.
L’effet de la station est déterminé par le biotope qui la caractérise et plus
particulièrement l’altitude et l’étage bioclimatique auxquels elle appartient. Effectivement
DELRIO et CAVALLORO (1977), précisent que quel que soit la variable considérée le taux
d’infestation diminue à chaque fois que l’on monte en altitude. En effet, la station de Hassi
Mamèche se trouve à une altitude de 133m et la station de Hadjadj à une altitude de 236m.
De part, l’orientation de l’arbre on peut dire que les échantillons relevés sur le milieu
de l’arbre restent les plus contaminés dans les deux stations. Un maximum de 10,81%
enregistré le 24 mars pour la station de Hassi Mamèche (Fig.26) et 7,69% noté le 05 mai à la
station de Hadjadj (Fig. 27). Notant que dans le milieu de l’arbre la température est clémente
et l’humidité est importante, comme signalé par JARDAK (2007), les températures élevées
associées à la baisse de l’hygrométrie sont défavorables à la survie de l’entomofaune.
25,00%
Taux d'infestations
20,00%
milieu
15,00% ouest
est
10,00%
sud
5,00% nord
0,00%
Dates
58
Partie expérimentale Chapitre II
18,00%
16,00%
Taux d'infestations
14,00%
12,00% milieu
10,00% ouest
8,00% est
6,00%
sud
4,00%
nord
2,00%
0,00%
Dates
Les espèces appartenant aux autres ordres ont montré des présences plus au moins
faible, avec un taux de 3% pour les lépidoptères, les thysanoptères, les névroptères et les
acariens (Fig.28).
59
Partie expérimentale Chapitre II
Coléoptères
3% 8% Lépidoptères
3% Hyménoptères
23%
Thysanoptères
Diptères
Nevroptères
3% Hémiptères
Acariens
8%
49%
3%
Les espèces dénombrées dans les deux vergers d'étude à savoir, verger 1 de Hassi
Mamèche et verger 2 de Hadjadj durant les trois mois d'observations (de mars à mai) sont
regroupées par ordres puis classées sur un tableau (Tab.14). Le tableau reste loin d'être
exhaustive vu que certaines espèces ont échappé à l'identification, mais ces dernières feront
l’objet d’une identification plus précise au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et au
CIRAD de Montpellier.
Cet inventaire a révélé la présence de 17 espèces d’hyménoptères entre parasitoïdes et
hyperparasitoïdes. Par ailleurs, 8 espèces d’hémiptères et 3 espèces de coléoptères, 3 espèces
de diptères, 1 espèce de lépidoptère, 1 espèce de thysanoptères et 1 névroptère ont été
identifiées. Pour les arachnides seuls les acariens ont été notés lors des observations au
laboratoire (Tab.14).
Ces d’individus collectés ont des régimes alimentaires très différents. En effet, il existe
ceux qui s’attaquent aux feuilles, aux bois et les plus intéressants les prédateurs et les
parasitoïdes qui s’attaquent aux ravageurs.
Selon BEAUMONT et CASSIER, 1983.Les régimes alimentaires des insectes sont d'une
extrême diversité ce qui pose un certain nombre de problèmes adaptatifs: structure et
fonctionnement des pièces buccales, division structurale et fonctionnelle du tube digestif.
60
Partie expérimentale Chapitre II
61
Partie expérimentale Chapitre II
En ce qui concerne la station de Hadjadj (Tab.16), les espèces les plus recensées sont
les même pour la station de Hassi Mamèche sauf que la cochenille noire « Saissetia oleae »
est moins présente. On a remarqué la présence de quatre hyménoptères dont trois d’entre eux
sont absent dans la station de Hassi Mamèche qui sont : « Eupelmus sp. », « Cirrspilus
vitattus », « Dondrocérus sp. », et la présence de trois coléoptères « Hylesinus
oleiperda », « Otiorrhynchus meridionnalis », « Phloeotribus scarabaeoides », et de deux
diptères « Rasselliella oleisuga », « Dasineura oleae » et hémiptères « Paraparomius
leptopoides », « Lepidosaphe ulmi », et la présence d’un lépidoptère « Prays oleae », un
névroptère « Chrysopa vulgaris » et un thysanoptère « Liothrips oleae ».
Sans oublié la présence des acariens dans les deux stations qui n’ont pas été identifiés,
et n’ont pas pu être dénombré en raison de leur mobilité excessive et de leurs très petite taille
qui nous a rendu la tâche difficile.
62
Partie expérimentale Chapitre II
63
Partie expérimentale Chapitre II
Suite aux résultats du tableau 17, il ressort que dans la 1ère station les espèces
Aspidiotus hederae est la plus abondante (9,36%), par contre dans la 2ème station on remarque
que Saissetia oleae prend la première place avec 45,62%.
En ce qui concerne les espèces abondantes dans la 1ère station, ils sont respectivement
comme suite : Saissetia oleae avec une proportion de 8,13%, Lachnus roboris avec 4,79% et
Aspidiotus nerii avec 2,64%. Alors que les espèces abondantes dans la 2ème station sont
représentaient par ordre d’importance comme suit : Aspidiotus hederae (22,75%), Aspidiotus
nerii (12,69%) puis Euphyllura olivina (7,22%) et Lachnus roboris (6,48%).
Notons enfin que les espèces accidentelles présentent dans l'ensemble des stations
d'étude montrent une abondance relative très faible inférieur à 2%.
64
Partie expérimentale Chapitre II
Tableau 17: Abondance relative des espèces entomofaune inventoriées dans les deux
stations.
65
Partie expérimentale Chapitre II
66
Conclusion Générale
Conclusion générale
Conclusion générale
L’olivier présente une remarquable rusticité et une plasticité lui permettant de produire
dans des conditions difficiles (adaptation à une large gamme de sol et une insuffisance de
l’irrigation), mais sa productivité reste toujours limitée par plusieurs facteurs biotiques et
abiotiques. Les problèmes phytosanitaires de l’olivier constituent le facteur principal de la faible
productivité de cette culture, elle peut être fortement attaqué par la mouche de l’olivier
(Bactrocera oleae) son principal ravageur, la teigne de l’olivier (Prays oleae), le psylle
(Euphyllura olivina) et la cochenille noire (Saissetia oleae).
Des enquêtes aux prêts des agriculteurs sont effectuées pour ramasser les informations
concernant le système cultural de l’olivier dans 10 wilayas du pays. Quelques questions sont
posées concernant l’entretien de la culture, les problèmes phytosanitaires rencontrés et les
différents moyens de lutte et en dernier la production.
Les insectes inventoriés lors de ce travail totalisent une liste de 35 espèces. Celles-ci
appartiennent, de point de vue systématique à 7 ordres dont les plus remarquables sont celles qui
appartiennent à l’ordre des hyménoptères représentant la liste la plus élevée avec 17 espèces.
Celles-ci sont réparties entre 9 familles.
Ces espèces inventoriées suivent six régimes alimentaires différents, dont les plus
importants sont les défoliateurs qui totalisent 12 espèces, puis les parasitoïdes avec 8 espèces.
D’autres insectes sont des prédateurs (3 espèces), des consommateurs de bois (2 espèces).
L’étude de l’abondance relative nous renseigne que l’espèce Aspidiotus hederae est plus
abondante dans la station de Hassi Mamèche que dans la station de Hadjadj. En outre, les espèces
abondantes dans la 1ère station sont : Saissetia oleae 8,13%, Lachnus roboris 4,79% et Aspidiotus
nerii 2,64%. Alors que dans la 2ème station les résultats des espèces abondantes sont aux
Aspidiotus hederae (22,75%), Aspidiotus nerii (12,69%) puis Euphyllura olivina (7,22%) et
Lachnus roboris (6,48%). Enfin, les espèces accidentelles présentent dans l'ensemble des stations
d'étude une abondance relative très faible inférieure à 2%.
67
Conclusion générale
Notre travail reste incomplet et nécessite d’être compléter dans l’avenir par :
l’étude de la relation qui existe entre l’insecte et la plante hôte,
l’étude de la dynamique des populations des insectes nuisibles,
l’influence des conditions climatiques sur la répartition de ces insectes.
68
Références bibliographiques
Références bibliographiques
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..................................................................................................................................................
Variétés cultivées et interculturels :
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L’entretien de la culture :
- Mains d’œuvres : * Permanentes *Spécialisés
* Saisonnières * Non
Maladies et ravageurs :
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Méthodes de lutte : * culturale * biologique
* chimique
Annexe 02 : les températures et l’humidité prélevées dans les deux stations (Hassi Mamèche
et Hadjadj) pendant les périodes d’échantillonnage.
Station de Hadjadj :
Annexe 04 : Moyenne des stades biologiques de la cochenille noire dans les deux stations.
Annexe 05 : Taux d’infestations (feuilles) (%) du psylle (Euphyllura olivina) dans les deux
stations.
Station de Hadjadj :
Station de Hadjadj :
Notre travail est réalisé dans la région de Mostaganem. Des enquêtes dans différentes
wilayas sont entreprises pour la collection de données sur le système cultural de l’olivier et un
inventaire de l’entomofaune dans deux stations de la région de Mostaganem est réalisé. D’après
notre étude, l’olivier est attaqué par certains ravageurs qui causent d’importants dégâts comme
Saissetia oleae, Euphyllura olivina, Aspidiotus hederae. La collection des insectes nous a permis
d’identifier un nombre important d’espèces de l’ordre de 35. Ces espèces sont réparties entre 7
ordres systématiques dont les plus importantes sont les hyménoptères les hémiptères puis les
diptères et les coléoptères et enfin les lépidoptères, les thysanoptères et les névroptères.
Abstract:
Our work is done in the Mostaganem region. Investigations in different provinces are
undertaken for data collection on the cultural system of the olive tree and an inventory of insect
fauna in two stations of the Mostaganem area is realized. In our study, the olive tree is attacked by
certain pests that cause significant damage as Saissetia oleae, Euphyllura olivina, Aspidiotus
hederae. The collection of insects has allowed us to identify a large number of species of the order
of 35. These species are distributed between 7 systematic orders which the most important are the
Hymenoptera Hemiptera and Diptera and Lepidoptera and finally beetles the Thysanoptera and
Neuroptera.