Construction Mecanique Résumé
Construction Mecanique Résumé
Construction Mecanique Résumé
Construction Mécanique
Ma Petite Gueule
Par moi
II. LE DESSIN
- Rep d’une pièce mécanique ou d’un ensemble se fait sur papier quadrillé 5mm de
côté. Dessin technique sans feuille quadrillage possible mais besoin de planche à
dessin avec pantographe
- Format de référence = format A0 (surface de 1m2). Utile pour grands dessins
d’ensemble avec énormément d’éléments. A1 surface vaut la moitié
- Données sur la cartouche utile pour définir parcours de création de la pièce et
retrouver des informations à la classification du document, les liens des ensembles et
sous-ensembles (SdC p18 pour éléments cartouche + ex p.348 EdN)
- Apprendre à plier SdC p19
- Traits différents de représentation nécessaires pour reconnaître les différentes
parties d’une représentation et identifier ce qui est représenté :
Trait fort : épaisseur double de celle des autres traits (= 0,5mm pour A4, A3 et
A2 ; =0,7mm pour formats A1 et A0 ; = 1mm dans cas particuliers), utilisé
contour ext. et arrêtes visibles
Trait fin continu : hachures, contour sections rabattues, attaches et lignes de
côtes, repères et indications complémentaires
Trait fin interrompu : arrêtes cachées/arrêtes dans la matière
Trait fin mixte à 2 tirets : profil pièce mobile dans une autre position que celle
de repos, contour pièce primitive, ligne centre de gravité, parties situées en
avant du plan, arêtes de pliage
Trait fin à main levée : Délimitation d’une coupe partielle et indication
raccourcissement d’une pièce.
- Echelles normalisées selon ISO 5455 couramment utilisées pour agrandissements
sont : 2:1 ; 5:1 ; 10:1 ; 20:1 ; 50:1
- Réductions sont : 1:2 ; 1:5 ; 1:10 ; 1:20 ; 1:50 ; 1:100 ; 1:200 ; 1:500 ; 1 :1000
(nécessaires pour pièces de grande dimension, ensembles volumineux, installations
complexes)
- Pour les mises en perspectives, il faut choisir les angles mettant au mieux la pièce en
valeur. Prof. Cavalière souvent la plus simple car dim. De face sont en vraies
longueurs et dims en prof valent la moitié des dimensions réelles.
- Proj principales :
Cavalière : recommandée car facile à réaliser ; grands axes perpendiculaires
aux arêtes C et égaux à 1.
Isométrique : proj permettant mesures directes selon les 3 axes ; dims
unitaires sur chaque axe
Trimétrique : proj séparant de manière opt les proj d’arêtes
Dimétrique : Pour mise en évidence d’une face importante d’une pièce ou
d’une partie d’un ensemble
Dimetrique redressée : méthode destinée aux pièces allongées en priorité
- Sans oublier proj. Orthogonale : donne l’image de l’objet selon un point de vue
orienté de 90° d’une vue à l’autre
- Rep d’usinages particuliers ou non-visibles possible grâce à une coupe ou une coupe
partielle. Choix de la coupe est dicté par le besoin de comprendre géométrie d’une
pièce ou d’un ensemble (ex : pour un usinage, important que tous les détails
mécaniques soient compris). Coupe dans une rep permet une def plus claire des
formes intérieures.
- Plusieurs types de vues/coupes :
Coupe : technique appréciée pour visualiser un montage comprenant
plusieurs pièces
Demi-coupe : utilisée pour les pièces offrant une symétrie (partie supérieure
en coupe montrant l’intérieur et partie inf. en coupe montrant l’extérieur)
Coupe Locale : présenter un seul point d’un élément mécanique/permet de
définir quelques détails du contour intérieur d’une pièce
Coupe partielle : visualiser contours intérieurs d’éléments présentant des
similitudes (tuyauterie hydraulique)
Coupe à plans parallèles : pour une pièce ayant plusieurs usinages positionnés
sur des plans différents
Coupe à plans sécants : vue coupée s’obtient en ramenant par rotation, dans
un même plan, les deux parties coupées successivement
La section : consiste à sortir de la pièce à un endroit particulier. Cela donne
une idée plus précise du changement de forme, on parle ici de sections
sorties. Possible de représenter, pour chaque changement de forme les
sections successives ou encore les sections rabattues
Vue de détail : sur une pièce ayant des usinages difficilement observables sur
différentes vues du dessin, utile de représenter une vue supp qui va
permettre de comprendre ce qui est demandé. Cette vue comprend les côtes
et indications qu’on a pas pu placer sur la vue normale car pas assez de place.
Les matériaux : coupe effectuée met en évidence le matériau constituant
l’élément ainsi coupé. Tous les matériaux possèdent une rep spécifique afin
de les distinguer. (EdN p42) Possibilité de remplir une coupe avec des points
espacés ou colorer entièrement une coupe si grande quantité de coupes de
matériaux de même nature.
- En général, un ensemble est compréhensible lorsque l’on dispose des 3 vues. Une
liste de pièces doit comprendre pour chacune d’elle : num de position, nombre de
pièces du même type, désignation, matière et masse (optionnel) (SdC p43)
III. LA COTATION
- Fabrication d’un élém mécanique par enlèvement de matière ou par def va donner
une qualité à la surface du produit fini. Définition du paramètre de l’état de surface
consiste à donner appréciation du profil en fonction de sa rugosité (EdN p102+..)
- Surface testée est placée sur un banc de mesure et lors de son déplacement linéaire,
un palpeur (capt élec vachement précis) va recueillir imperfections, les amplifier et
obtenir ligne moyenne du profil de rugosité. (Tableau de rugosité SdC p68)
- Symboles de rugosités indiqués en fonction du type de traitement appliqué à la
surface.
: symbole de base
- Assemblages démontables avec élém de fixation simples utilisent des vis ou vis et
écrous. EdN p186 = bcp d’infos sur ces éléments d’assemblages à vis.
- Vis à tête conique assure le centrage d’un élément par rapport à un autre (ex SdC p
75)
- !! Deux vis non listées dans l’extrait de norme à priori avec leurs tableaux
d’ajustement et spécifications SdC p76 : Vis avec tête extrêmement basse et vis
d’ajustement à épaulement.
- Qualité de la vis apposée sur la tête de la vis, tête six pans comme tête cylindrique.
Ce marquage donne résistance à la traction du matériau de la vis, soit la résistance
nominale Rm en N/mm2. Ce marquage indique également la limite élastique du
matériau Re en N/mm2. (1 N/mm2 = 1 MPa). (Qualités principales SdC p78, les autres
font objets de commandes spéciales). Le plus fréquemment visserie rencontrée dans
les ateliers et entreprises de qualité 8.8 pour le standard et pour la qualité supérieur,
10.9 pour les têtes à 6 pans et 12.9 pour les têtes six pans creux.
- Elément de fermeture d’un assemblage avec vis : Ecrou six pans (EdN p204). Ecrou
standard = ISO 4032 existe en plusieurs épaisseurs également normalisées, dont la
plus courante est à 0,8 d. Les autres épaisseurs sont en fonction du diamètre
nominal.
- En plus d’exécution courante, il existe grande quantité d’écrous devant répondre à
diverses applications. Les plus couramment utilisés sont : borgne, carré, triangulaire,
cylindrique à fente, cylindrique à trous, cylindrique à encoches, à oreilles, moleté,
croisillons (ajouter à cette liste tous les écrous pour des applications spécifiques :
écrous à souder (Norme DIN 928 et 929), écrous à presser (selon normes des
fabricants) et écrous à river (pareil).
- Pour assurer le blocage sans rondelle, il existe écrous de sécurité de type V3 (DIN
980) dont 3 des 6 faces ont subis une def de qq 1/10 de mm frottement important
rendant dévissage impossible. Ces écrous sont à usage unique.
- Autre type d’écrou autoblocant = écrou de sécurité de forme basse avec rondelle en
polyamide (ISO 7040/DIN 985). Serrage moyennement élevé permettant démontage
sans laisser de trace (contrairement au type V3).
- Ecrou crénelé nécessite l’emploi d’une goupille entravant la rotation. 3 rainures
permettent un verrouillage du serrage tous les 60°.
1.5]mm ; 0.3mm pour D ∈ [2; 3.5]mm ; 0.4mm pour D ∈ [4; 6]mm ; pour D ≥ 8mm,
0.5mm.
- Goupille cannelée : goupille de base avec en plus 3 entailles longitudinales (sens de la
longueur). Assurent le maintien de la goup dans son logement. Diamètre de perçage
dans ce cas est égal au diamètre nominal avec tolérance H11. (Ex SdC p86).
- Clavette a pour but de transmettre un couple entre arbre et moyeu. Couple transmis
+ important qu’en utilisant une goupille. Grand nombre de clavettes (EdN p216).
- Clavette // : logement type A réalisé avec une fraise cylindrique. Largeur rainure doit
permettre un montage libre ou avec serrage. Type B peut coulisser dans son
logement pour le positionnement. Pas maintenue longitudinalement. Logement +
long que la longueur de la clavette, usiné avec fraise disque.
- Clavette Inclinée : Variante des // A et B, face supérieure a une pente normalisée de
1% par rapport à la face inférieure. Elément de serrage
- Clavette à talon : Pente identique à la clavette inclinée, elle utilisée pour les
assemblages montables et démontables que d’un seul côté. Talon en surépaisseur
permet de retirer la clavette avec outil en forme de coin. Pour éviter accidents,
manchon de protection placé sur le talon. Risque principal = accrochage habits de
travail.
- Clavette disque (Woodruff) : pour faibles couples à transmettre et petits arbres (<
25mm). Utilisées seulement pour les arbres coniques. Un jeu de qq 1/10 de mm doit
subsister entre le haut de la clavette et le logement du moyeu pour éviter
ajustement critique en hauteur.
- Bague d’arrêt : pour créer une butée sur un axe qui soit démontable (EdN p229).
Avantage : ne pas entailler l’axe contrairement au circlip ou segment d’arrêt. Un
point d’ancrage subsiste pour placer pointe conique de la vis de serrage. Existe en 2
versions : A avec taraudage et vis sans tête ou B avec alésage tolérancé H11. Toutes
les dimensions d’une bague d’arrêt sont tolérancées avec tolérance la plus restrictive
pour l’alésage qui est en H8.
- Segment d’arrêt : élém d’assemblage très bon marché et facile à utiliser. Ne garantit
pas le blocage des éléments assemblés, mais le maintien de l’axe dans sa position.
Convient parfaitement pour les montages et petites dimensions et les grandes séries
de production. (EdN p230)
- Prob récurant = choix des tolérances à donner pour un axe sur lequel vient montée
une roue dentée ou une poulie. Ces 2 éléms sont utilisés pour transmettre un
moment de force. Possibilités pour transmettre le mvt SdC p95.
- Moment admissible maximal obtenu en calculant par rapport à l’axe de l’ensemble,
𝐷
par intégration sur toute la surface de contact : 𝑀 = × ∫𝑆 𝜇0 × 𝑝 × 𝑑𝑆 = 𝜇0 ×
2
𝜋×𝑑2 𝐿
× ∫0 𝑝 × 𝑑𝐿. Ce type de montage présente une pression uniformément
2
répartie. Mais pas toujours le cas avec représentation axiale. On admet pour pression
𝜋×𝑑2 ×𝐿
de contact une valeur moyenne donnée 𝑝̅ . 𝑀 = 𝜇0 × 2 × 𝑝̅. La pression
moyenne dépend de la force d’appui et de la surface de contact. De manière
empirique et acceptable pour nos besoin, pression moyenne peut se déterminer de
la manière suivante :
𝐹 ∆𝑑 𝑝̅ 𝑑 ∆𝑑
Contrainte : 𝜎 = 𝑆 𝜎 = 𝐸 × 𝑑 Pression moyenne : 2 × ∆𝑑 = 𝐸 × 𝑑