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Construction Mecanique Résumé

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Arthur Rémondeau Quel Homme

Construction Mécanique

Ma Petite Gueule

Par moi

Woaw, mais quel délégué


EdN = Extrait de Normes
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Arthur Rémondeau Quel Homme

I. INTRODUCTION EN DOUCEUR TOUSSA

- Normalisation, buts : (p2 SdC)


 Faciliter compréhension par autrui
 Unifier formats, représentations des diff documents, les dessins techniques,
les tolérances de fabrication, les symboles d’usinage, etc.
 Diminuer les élem de machines, les types d’éléments, les sortes et les genres,
les outillages, les processus de fabrication, les matières
 Supprimer les investigations et travaux de recherche inutiles.

- ISO = Organisation Internationale de Normalisation ; crée en 1947, siège à Genève.


- En tout, 162 org deEdN
- Exs page 3 SdC
- En Suisse : SNV (Schwerzerische Normen-Vereinigung (ou encore VSM) ; Fait partie
du CEN
- SW associé à une côte = Schlüssel Weite (ouverture de clé) (SdC p6)
- DIN : Deutsche Institut für Normung
- Ex de normalisation avec diff unités : pneumatique pour véhicules (diamètre jante et
largeur en pouce ; largeur pneumatique en millimètres ; hauteur du pneumatique en
%age du diamètre de la jante
- Ex prises/ampoules page 5 SdC

- Unité dimension utilisé en construction méca et microtech : millimètre

- Processus d’élaboration d’une pièce mécanique peut se décomposer en phases


distinctes, généralement ordre suivant :
 Etude cahier des charges
 Conception du produit
 Industrialisation
 Fabrication du produit
 Diffusion du produit
- Cahier des charges = « dossier contenant tous les éléments relatifs à la pièce
mécanique (ou ensemble) à réaliser »

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II. LE DESSIN

- Dessin = support incontournable pour la transmission des informations

- Fixer un dimensionnement par rapport à l’échelle humaine


- Trois dimensions de représentations les plus courantes par rapport à la dimension
humaine (manipuler facilement avec les mains) : dimension courante ; petite
dimension ; grande dimension

- Initialisation de toute idée = croquis (dessin dégueu à main levée)


- Ensuite transcris en format normalisé, effectué à la main ou ordinateur

- Rep d’une pièce mécanique ou d’un ensemble se fait sur papier quadrillé 5mm de
côté. Dessin technique sans feuille quadrillage possible mais besoin de planche à
dessin avec pantographe
- Format de référence = format A0 (surface de 1m2). Utile pour grands dessins
d’ensemble avec énormément d’éléments. A1  surface vaut la moitié
- Données sur la cartouche utile pour définir parcours de création de la pièce et
retrouver des informations à la classification du document, les liens des ensembles et
sous-ensembles (SdC p18 pour éléments cartouche + ex p.348 EdN)
- Apprendre à plier SdC p19
- Traits différents de représentation nécessaires pour reconnaître les différentes
parties d’une représentation et identifier ce qui est représenté :
 Trait fort : épaisseur double de celle des autres traits (= 0,5mm pour A4, A3 et
A2 ; =0,7mm pour formats A1 et A0 ; = 1mm dans cas particuliers), utilisé
contour ext. et arrêtes visibles
 Trait fin continu : hachures, contour sections rabattues, attaches et lignes de
côtes, repères et indications complémentaires
 Trait fin interrompu : arrêtes cachées/arrêtes dans la matière
 Trait fin mixte à 2 tirets : profil pièce mobile dans une autre position que celle
de repos, contour pièce primitive, ligne centre de gravité, parties situées en
avant du plan, arêtes de pliage
 Trait fin à main levée : Délimitation d’une coupe partielle et indication
raccourcissement d’une pièce.
- Echelles normalisées selon ISO 5455 couramment utilisées pour agrandissements
sont : 2:1 ; 5:1 ; 10:1 ; 20:1 ; 50:1
- Réductions sont : 1:2 ; 1:5 ; 1:10 ; 1:20 ; 1:50 ; 1:100 ; 1:200 ; 1:500 ; 1 :1000
(nécessaires pour pièces de grande dimension, ensembles volumineux, installations
complexes)

- Projection axonométrique parfois nécessaire pour représenter pièce compliquée.


Proj sans point de fuite, droite de perspective parallèles

- Pour les mises en perspectives, il faut choisir les angles mettant au mieux la pièce en
valeur. Prof. Cavalière souvent la plus simple car dim. De face sont en vraies
longueurs et dims en prof valent la moitié des dimensions réelles.

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- Proj principales :
 Cavalière : recommandée car facile à réaliser ; grands axes perpendiculaires
aux arêtes C et égaux à 1.
 Isométrique : proj permettant mesures directes selon les 3 axes ; dims
unitaires sur chaque axe
 Trimétrique : proj séparant de manière opt les proj d’arêtes
 Dimétrique : Pour mise en évidence d’une face importante d’une pièce ou
d’une partie d’un ensemble
 Dimetrique redressée : méthode destinée aux pièces allongées en priorité
- Sans oublier proj. Orthogonale : donne l’image de l’objet selon un point de vue
orienté de 90° d’une vue à l’autre

- Rep d’usinages particuliers ou non-visibles possible grâce à une coupe ou une coupe
partielle. Choix de la coupe est dicté par le besoin de comprendre géométrie d’une
pièce ou d’un ensemble (ex : pour un usinage, important que tous les détails
mécaniques soient compris). Coupe dans une rep permet une def plus claire des
formes intérieures.
- Plusieurs types de vues/coupes :
 Coupe : technique appréciée pour visualiser un montage comprenant
plusieurs pièces
 Demi-coupe : utilisée pour les pièces offrant une symétrie (partie supérieure
en coupe montrant l’intérieur et partie inf. en coupe montrant l’extérieur)
 Coupe Locale : présenter un seul point d’un élément mécanique/permet de
définir quelques détails du contour intérieur d’une pièce
 Coupe partielle : visualiser contours intérieurs d’éléments présentant des
similitudes (tuyauterie hydraulique)
 Coupe à plans parallèles : pour une pièce ayant plusieurs usinages positionnés
sur des plans différents
 Coupe à plans sécants : vue coupée s’obtient en ramenant par rotation, dans
un même plan, les deux parties coupées successivement
 La section : consiste à sortir de la pièce à un endroit particulier. Cela donne
une idée plus précise du changement de forme, on parle ici de sections
sorties. Possible de représenter, pour chaque changement de forme les
sections successives ou encore les sections rabattues
 Vue de détail : sur une pièce ayant des usinages difficilement observables sur
différentes vues du dessin, utile de représenter une vue supp qui va
permettre de comprendre ce qui est demandé. Cette vue comprend les côtes
et indications qu’on a pas pu placer sur la vue normale car pas assez de place.
 Les matériaux : coupe effectuée met en évidence le matériau constituant
l’élément ainsi coupé. Tous les matériaux possèdent une rep spécifique afin
de les distinguer. (EdN p42) Possibilité de remplir une coupe avec des points
espacés ou colorer entièrement une coupe si grande quantité de coupes de
matériaux de même nature.
- En général, un ensemble est compréhensible lorsque l’on dispose des 3 vues. Une
liste de pièces doit comprendre pour chacune d’elle : num de position, nombre de
pièces du même type, désignation, matière et masse (optionnel) (SdC p43)

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III. LA COTATION

- Fabrication d’un élém mécanique nécessite un document sous forme papier ou


fichier informatique, qui décrit les dimensions de l’objet à réaliser. Côtes
correspondent à l’état final.
- Côtes permettent une exec sans ambiguïté. Pour dessins complexes, on fait un dessin
par groupe d’usinage (EdN p45)
- Côtes devant apparaître sans devoir les chercher sont les côtes « d’encombrement
extérieures maximales » (les côtes principales genre celle qui dit qu’un rectangle est
de 3mm par 4mm) : importantes pour déterminer la matière à débiter pour procéder
à l’usinage
- 3 types de côtes : fonction, fabrication, contrôle.
- Côte fonctionnelles = dimensions importantes pour l’assemblage. Doivent être
inscrites avec une tolérance précise. Si pas le cas, ref aux tolérances générales
utilisées en construct° (EdN p81)
- Indication de la dim d’une pièce se fait à l’extérieur du profil de la pièce.
- 1ère lignes de côtes éloignées de 10mm au minimum. Suivantes à intervalles régulier
de 7mm. Dessin de grande dimension : 15 et 10mm (distance aérée sans trop de
perte de place).
- Lignes de côte, lignes d’attache et lignes de repère réalisées avec un trait ½ moins
épais que celle utilisés pour le dessin de la pièce.
- Pour pièce simple : possibilité cotation classique et cotation en coord(en prenant un
point comme origine) (EdN p52), cette dernière utilisée en programmation sur les
centres d’usinages et machines CNC. Avantage : allège le dessin et gain de clarté
- Lors de la répétition d’usinages identiques, seul un est côté entièrement puis est
indiqué le nombre de fois que cet usinage est présent.
- Eléments normalisés utilisés dans assemblages ont des dimensions répondant à une
progression. Diff de leur dim toujours dans le même rapport. Ces élém font partie de
série avec un taux de progression constant. Progression géométrique
- Séries de base sont : R5, R10, R20 et R40. La série R7 signifie qu’il y a 7 valeurs en
prog géométrique pour passer à la décade suivante (EdN p59) calc de ces valeurs
7
donné par : √10 ≈ 1,39. Elem de cette progression correspondent aux valeurs 1,
1.39, 1.93, 2.68, 3.73, 5.18, 7.20, 10 (à chaque fois multiplier par 1.39)
- Une côte peut être indiquée avec une tolérance : fourchette définissant une valeur
max et min. Chaque cote est assortie de 2 valeurs limite, inscrites en plus petit.

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IV. LES TOLÉRANCES

- IT1 – IT5 : production de jauges et instruments de mesure


- IT6 – IT11 : Ajustement de précision et construction générale
- IT12 – IT15 : Produits semi-finis
- IT16 – IT18 : Structures
- Lors du montage nécessitant un ajustement entre eux, nécessaire de recourir à une
ref assurant le choix correct des dimensions. Termes comme arbre et alésage
souvent utilisés pour évoquer l’élem contenu et l’élem contenant. (EdN p61)
- Notions propres à l’ajustement sont les termes de jeu et de serrage
- Arbres et alésages ont des dims fixes. Lors de la fabrication, le document doit
comporter une tolérance sur les dimensions afin d’assurer que la pièce ne soit pas
hors côte. La qualité de l’ajustement repose sur le respect de ces tolérances. Ex de
montage devant avoir du jeu : piston dans cylindre. Ex de montage ayant besoin de
serrage : clavettes ou bagues de roulement. (Plus d’exemples SdC p51).
- Tolérances selon système ISO reposent sur nomenclature définie par une lettre ou
deux lettre et un nombre. La lettre = majuscule pour alésage et minuscule pour arbre
(Arbre : truc qui rentre ; Alésage : truc dans lequel on rentre (Analogie évidente que
je ne ferais que suggérer ici)), indique le type d’ajustement
- De A à H jeu assuré
- De JS à N ajustement incertain
- P à ZC serrage assuré.
- Nombre indique la plage de tolérance : + il est élevé, + plage tolérance élevée
- Tolérance fondamentale (EdN p70-72) valeur de tolérance fixée à chaque qualité et
domaine de dimension nominales : IT = k*i. Facteur de tolérance i dépends de la
dimension nominale. Il se calcul comme ceci pour qualités de IT5 à IT18 :
 Pour dim D ≤ 500mm : i =0.45√𝐷 + 0.001 × 𝐷
3

 Pour dim D > 500mm : i = 0.004 × 𝐷 + 2.1


Pour ces calculs i est en 𝜇𝑚 et D en mm. Coef k donné EdN p69. A partir de la valeur
IR sont élaborées toutes les valeurs des tolérances ISO. Tableaux de tolérance
élaborées généralement de D à P car représente l’ensemble des poss courantes
utilisées en mécanique. Ajustements en dehors de cette plage, calculés
spécifiquement pour chaque application.
- Un ajustement ISO est rep par une seule côte définissant les dimensions tolérancées
d’un arbre et d’un alésage faisant l’objet d’un assemblage. Une côte d’ajustement
contient dans cet ordre : côte nominale commune à l’arbre et l’alésage, classe de
tolérance alésage, classe tolérance arbre. Ex : ∅30𝐻7/𝑔6 (EdN p72)

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V. LES TECHNIQUES DE FABRICATION

- Réalisation d’usinages nécessite emploi d’outils permettant d’obtenir profil désiré


(généralement par enlèvement de matière). Procédures génériques
d’usinage principales : tournage, fraisage, perçage, « petits travaux d’établi »,
matriçage, étampage, électroérosion, découpage à fil, découpage laser, fonderie,
injection.
 Le tournage : enlèvement de matière par rotation selon un axe fixe donnant
naissance à un profil circulaire. (Ex des burins les plus couramment utilisés
SdC p58 + p59 pour exemple d’un tournage complet).
 Fraisage : enlèvement de matière à l’aide d’outils de coupe à dents multiples,
par rotation, sur pièces généralement prismatiques. Outils circ. utilisés
appelés des fraises. Lors de l’usinage, fraise en mvt circ fixe. Pièce à usiner
fixée dans un étau/sur une table et se déplace à faible vitesse pour faire
l’usinage. Possèdent 3 axes de translation pouvant réaliser grande quantité
d’usinages courants. Rainures des clavettes obtenues par fraisage (EdN p227).
Selon application, une clavette peut-être plus judicieuse qu’une autre. Pour
petits montages on choisira clavette Woodruff (demi-lune) car autocentrante
et facile d’utilisation.
 Filetage : tailler un filet hélicoïdal sur un cylindre. Peut se faire à la main ou
avec des outils d’établi. Filetage selon un tour consiste à déplacer de manière
constante, avec un pas défini un burin qui va creuser un sillon (ex : vis).
Plusieurs passages nécessaires pour augmenter profondeur. Angle du burin =
60° pour filetages métriques, UNC (Unified National Coarse : gros filet), UNF
(Unified National Fine : filet fin), NPT (National Pipe Thread : norme
américaine pour les raccords hydrauliques) ; 55° pour les filetages à pas gaz et
30° pour filetage trapézoïdal. Pour filetage à la main, nécessité d’avoir une
filière et un porte-filière. Engagement de la filière facilité par un cône
d’entrée. Attention à ce que filière soit perpendiculaire par rapport à l’axe du
cylindre car si filière de travers  mauvais filetage.
 Taraudage : (ou filetage intérieur) percer un trou circulaire dont le diamètre
correspond au diamètre de fond de filet. Ce dernier calculé grossièrement par
le diamètre nominal moins le pas du filetage. Pour filetage de M5, pas de 0,8
mm. Diamètre de perçage de 4,2 mm. Axe du perçage perpendiculaire au plan
de perçage. Taraudage métrique fin (MF) et taraudages en inches (UNC, UNF
et Wwh (Whitworth)) nécessitent diamètres de perçage spécifiques (voir tab
p62 SdC). Une fois pos de taraudage localisée, on commence par faire un petit
trou (trou de centrage) avec mèche à centrer (trou peu profond pour éviter
que la deuxième ne dévie), ensuite : 3ème mèche : un chanfrein d’une prof = ½
du pas effectué avec une fraise conique 90° pour faciliter introduction du
taraud. Enfin, filet hélicoïdale taillé grâce au taraud
 Alésage : Pour avoir trou circulaire d’un diamètre selon tolérance H7 et d’un
état de surface de qualité élevée, on utilise un alésoir. Outil existe en version
à main ou en version machine. Perçage initial doit être de 0,10 à 0,20mm en
dessous de la côte nominale. Passage alésoir va enlever qu’un peu de matière
et assurer une excellente finition.

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- Tolérances géométriques essentielles pour assurer fonctionnalité et


interchangeabilité des éléments. Tol géo doivent être observée indep des tol dim
(EdN p86). Liste des tol géo SdC p64
- L’inscription de ces tolérances se fait en repérant par une flèche la forme à coter. La
petite cartouche que l’on représente comprends les infos suivantes, dans cet ordre :
Symbole du défaut, valeur de la tolérance et parfois le/les éléms de référence (Ex SdC
p65-66).

- Fabrication d’un élém mécanique par enlèvement de matière ou par def va donner
une qualité à la surface du produit fini. Définition du paramètre de l’état de surface
consiste à donner appréciation du profil en fonction de sa rugosité (EdN p102+..)
- Surface testée est placée sur un banc de mesure et lors de son déplacement linéaire,
un palpeur (capt élec vachement précis) va recueillir imperfections, les amplifier et
obtenir ligne moyenne du profil de rugosité. (Tableau de rugosité SdC p68)
- Symboles de rugosités indiqués en fonction du type de traitement appliqué à la
surface.
 : symbole de base

 : surface usinée par enlèvement de copeaux

 : surface interdisant tout enlèvement de copeaux


- Pièces fabriquées doivent comporter indications relatives à l’état de surface. A
chaque usinage correspond un état de surface.
- Certaines pièces doivent comporter une surépaisseur d’usinage pour garantir leur
fabrication. Notamment pièces coulées ou forgées qui doivent subir plusieurs
usinages. Une pièce avec un état brut avant l’usinage doit avoir une réserve de
matière (EdN p100).
- Enlèvement de matière avec un outil produit des stries. Chaque procédé d’usinage
produit des marques différentes, permettant d’identifier le procédé utilisé. (Ex SdC
p70)

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VI. LES TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE

- Pour assembler 2 éléments, de nombreuses techniques sont à disposition. Question


primordiale est type d’assemblage à choisir : démontable ou indémontable.
Assemblage indémontable réalisés par soudage, brasage, collage, rivetage,
sertissage.
- Avantage assemblage démontable : modif technique ou remplacement peut être
opéré sur un élém ou une partie de l’assemblage. Lors de la mise au point, veiller à
concevoir des élém facilement compatibles, tout en respectant cahier des charges
- Principe de la vis : rotation d’un cylindre équipé d’un sillon hélicoïdal à pas constant,
sur son axe principal, produisant un déplacement axial. Grande quantité de filetages
normalisés (EdN p176+..). Filetage se caractérise par la forme de son profil, le
nombre de filets, le sens de l’hélice et son utilisation
- Types de filetage EdN p180.
- Filetage métrique utilisé princip pour assemblage, au sens large on a le filetage en
dent de scie et filetage rond utilisé pour les applications qui nécessitent de fortes
charges axiales. Filetage électrique avec un profil rond ne subissent que de faibles
sollicitations mécaniques (construit avec fine tôle en laiton)
- Toute la tuyauterie dans les ouvrages de génie est usinée avec des filetages de type
NPT (National Pipe Taper)
- Informations sur les vues SdC p74
- Sortie de filetage ont des dimensions normalisées (EdN p182)

- Assemblages démontables avec élém de fixation simples utilisent des vis ou vis et
écrous. EdN p186 = bcp d’infos sur ces éléments d’assemblages à vis.
- Vis à tête conique assure le centrage d’un élément par rapport à un autre (ex SdC p
75)
- !! Deux vis non listées dans l’extrait de norme à priori avec leurs tableaux
d’ajustement et spécifications SdC p76 : Vis avec tête extrêmement basse et vis
d’ajustement à épaulement.
- Qualité de la vis apposée sur la tête de la vis, tête six pans comme tête cylindrique.
Ce marquage donne résistance à la traction du matériau de la vis, soit la résistance
nominale Rm en N/mm2. Ce marquage indique également la limite élastique du
matériau Re en N/mm2. (1 N/mm2 = 1 MPa). (Qualités principales SdC p78, les autres
font objets de commandes spéciales). Le plus fréquemment visserie rencontrée dans
les ateliers et entreprises de qualité 8.8 pour le standard et pour la qualité supérieur,
10.9 pour les têtes à 6 pans et 12.9 pour les têtes six pans creux.

- Elément de fermeture d’un assemblage avec vis : Ecrou six pans (EdN p204). Ecrou
standard = ISO 4032 existe en plusieurs épaisseurs également normalisées, dont la
plus courante est à 0,8 d. Les autres épaisseurs sont en fonction du diamètre
nominal.
- En plus d’exécution courante, il existe grande quantité d’écrous devant répondre à
diverses applications. Les plus couramment utilisés sont : borgne, carré, triangulaire,
cylindrique à fente, cylindrique à trous, cylindrique à encoches, à oreilles, moleté,
croisillons (ajouter à cette liste tous les écrous pour des applications spécifiques :

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écrous à souder (Norme DIN 928 et 929), écrous à presser (selon normes des
fabricants) et écrous à river (pareil).
- Pour assurer le blocage sans rondelle, il existe écrous de sécurité de type V3 (DIN
980) dont 3 des 6 faces ont subis une def de qq 1/10 de mm  frottement important
rendant dévissage impossible. Ces écrous sont à usage unique.
- Autre type d’écrou autoblocant = écrou de sécurité de forme basse avec rondelle en
polyamide (ISO 7040/DIN 985). Serrage moyennement élevé permettant démontage
sans laisser de trace (contrairement au type V3).
- Ecrou crénelé nécessite l’emploi d’une goupille entravant la rotation. 3 rainures
permettent un verrouillage du serrage tous les 60°.

- Un assemblage de qualité nécessite l’emploi d’une ou plusieurs rondelles. La rondelle


plate (ISO 7089) donne une meilleure répartition de la pression. Rondelle plate vient
entre l’écrou et la pièce à assembler.
- Selon les besoins, rondelle élastique (DIN 6796) utilisée afin d’éviter le desserrement
du montage. Solution + drastique = rondelle Grower  oblige l’écrou à rester en
contact avec la tige filetée de la vis durant les vibrations.
- Série importante de rondelle éventail (DIN 6798) est à disposition pour assurer tous
types d’assemblages  facilite le serrage et empêche le desserrage.
- Classification des rondelles selon leur fonction. 2 fonctions principales étant
protection des surfaces des éléments à assembler et l’assurance d’un serrage sans
démontage intempestif. Une rondelle peut aussi servir d’isolant électrique. (besoin
esthétiques restent secondaires).
- Autres ex de rondelles SdC p83

- La Goupille a deux fonctions distinctes : utilisées pour la fixation ou pour l’ajustage


(EdN p220). Pas prévues pour assurer les 2 en même temps car type différent selon
leur utilisation. Travaillent le plus souvent en cisaillement.
- Goupille de fixation sert à transmettre des forces et des couples. Assurent la sécurité.
En cas de surcharge, la goupille va être cisaillé et non pas autre chose. Goupille
facilement remplaçable et peu chère. Applications les plus courantes sont
assemblage d’un axe et d’un moyeu pour la transmission d’un couple. Montage
goupille = tangentiel ou radial. Choix de la goupille dépends des sollicitations et du
couple à transmettre.
- Goupille d’ajustage sert à assurer le positionnement précis des éléments d’un
assemblage, que ce soit pour un montage unique et permanent ou d’un montage qui
va être souvent démonté (comme ta mère hehe) et réassemblé. Goupille d’ajustage =
idéale pour bien positionner quoi que ce soit. Les cylindriques existent en diff classes
de tolérance. Trempée ou non, rectifiées ou non. Certaines goupilles équipées d’un
méplat ou d’une gorge longitudinale permettant échappement de l’air emprisonné
lors du montage. Logements pour goup cylindriques doivent être alésés.
- Goupille conique a un rapport de pente de 1 : 50.
- Existe en 3 versions : de base, avec trou taraudé et à téton fileté (deux dernière on
une extraction de leur logement facilité)
- Goupille élastique est en acier à ressort ou en acier inoxydable. Avant montage,
diamètre sup de 0,2 à 0,5mm au diamètre nominal. Surcote = 0.2mm pour D ∈ [1;

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1.5]mm ; 0.3mm pour D ∈ [2; 3.5]mm ; 0.4mm pour D ∈ [4; 6]mm ; pour D ≥ 8mm,
0.5mm.
- Goupille cannelée : goupille de base avec en plus 3 entailles longitudinales (sens de la
longueur). Assurent le maintien de la goup dans son logement. Diamètre de perçage
dans ce cas est égal au diamètre nominal avec tolérance H11. (Ex SdC p86).

- Clavette a pour but de transmettre un couple entre arbre et moyeu. Couple transmis
+ important qu’en utilisant une goupille. Grand nombre de clavettes (EdN p216).
- Clavette // : logement type A réalisé avec une fraise cylindrique. Largeur rainure doit
permettre un montage libre ou avec serrage. Type B peut coulisser dans son
logement pour le positionnement. Pas maintenue longitudinalement. Logement +
long que la longueur de la clavette, usiné avec fraise disque.
- Clavette Inclinée : Variante des // A et B, face supérieure a une pente normalisée de
1% par rapport à la face inférieure. Elément de serrage
- Clavette à talon : Pente identique à la clavette inclinée, elle utilisée pour les
assemblages montables et démontables que d’un seul côté. Talon en surépaisseur
permet de retirer la clavette avec outil en forme de coin. Pour éviter accidents,
manchon de protection placé sur le talon. Risque principal = accrochage habits de
travail.
- Clavette disque (Woodruff) : pour faibles couples à transmettre et petits arbres (<
25mm). Utilisées seulement pour les arbres coniques. Un jeu de qq 1/10 de mm doit
subsister entre le haut de la clavette et le logement du moyeu pour éviter
ajustement critique en hauteur.

- Bague d’arrêt : pour créer une butée sur un axe qui soit démontable (EdN p229).
Avantage : ne pas entailler l’axe contrairement au circlip ou segment d’arrêt. Un
point d’ancrage subsiste pour placer pointe conique de la vis de serrage. Existe en 2
versions : A avec taraudage et vis sans tête ou B avec alésage tolérancé H11. Toutes
les dimensions d’une bague d’arrêt sont tolérancées avec tolérance la plus restrictive
pour l’alésage qui est en H8.

- Segment d’arrêt : élém d’assemblage très bon marché et facile à utiliser. Ne garantit
pas le blocage des éléments assemblés, mais le maintien de l’axe dans sa position.
Convient parfaitement pour les montages et petites dimensions et les grandes séries
de production. (EdN p230)

- Le circlip : anneau élastique permettant une fixation axiale ou d’épaulement de


différents éléments de machines (EdN p231). Montage sur un axe ou à l’intérieur
d’un logement circulaire. Elasticité permet sa mise en place, à l’aide d’une pince et le
maintien dans son logement assuré par détente de l’anneau. Matériau = acier à
ressort. Circlip assure charges axiales élevées. Elém en appui contre circlip doit avoir
un diamètre très proche de celui de l’arbre. Il doit avoir un angle vif pour éviter la
torsion de l’anneau. Si pas poss, une rondelle doit être ajoutée au montage.

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VII. LES CONSEILS PRATIQUES POUR LE PROJET

- Prob récurant = choix des tolérances à donner pour un axe sur lequel vient montée
une roue dentée ou une poulie. Ces 2 éléms sont utilisés pour transmettre un
moment de force. Possibilités pour transmettre le mvt SdC p95.
- Moment admissible maximal obtenu en calculant par rapport à l’axe de l’ensemble,
𝐷
par intégration sur toute la surface de contact : 𝑀 = × ∫𝑆 𝜇0 × 𝑝 × 𝑑𝑆 = 𝜇0 ×
2
𝜋×𝑑2 𝐿
× ∫0 𝑝 × 𝑑𝐿. Ce type de montage présente une pression uniformément
2
répartie. Mais pas toujours le cas avec représentation axiale. On admet pour pression
𝜋×𝑑2 ×𝐿
de contact une valeur moyenne donnée 𝑝̅ . 𝑀 = 𝜇0 × 2 × 𝑝̅. La pression
moyenne dépend de la force d’appui et de la surface de contact. De manière
empirique et acceptable pour nos besoin, pression moyenne peut se déterminer de
la manière suivante :
𝐹 ∆𝑑 𝑝̅ 𝑑 ∆𝑑
Contrainte : 𝜎 = 𝑆 𝜎 = 𝐸 × 𝑑 Pression moyenne : 2 × ∆𝑑 = 𝐸 × 𝑑

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VIII. LES FONCTIONS MÉCANIQUES

- Un assemblage mécanique complexe contient de nombreuses fonctions


élémentaires : fonctions de liaison, de guidage, de mise en position, de lubrification,
de protection et d’étanchéité. Etude de divers assemblages mécaniques permet la
mise en place des bases de la connaissance des éléments de machines.
- Les liaisons mécaniques : la mécanique opère une distinction entre les différents
types de transmission.
- Liaison entre 2 solides S1 et S2 est dite parfaite si on néglige ces différentes pertes.
- Les diff liaisons utilisées en construction méca sont classifiées par rapport à leurs
degrés de liberté, selon un repérage donné par les axes de coordonnées d’un trièdre
Oxyz. Mvts considérés dans les degrés de liberté sont la translation, notée T et la
rotation, nommée R. Un soide S a la poss de se mouvoir selon les 3 axes, en T et en R,
et dans les 2 sens. Nbr de deg de liberté + nbr degrés de liaison = 6.
- Un solide dans l’espace libre possède 6 degrés de liberté (3 axes de T, 3 axes de R).
Pour plus de détails sur chacun des solides possibles, voir SdC p102-103.
- Tt les éléments d’un assemblage ont une fonction, statique ou mobile. Peuvent être
interprétés grâce à un schéma de liaisons, sur lequel on représente les différents
degrés de liaison des éléments entre eux. Peut se rep en plan ou perspective. Couleur
bleu différencie l’élement libre par rapport à l’élément fixe, lui en noir.

Woaw, mais quel délégué


EdN = Extrait de Normes
13
SdC = Support de cours
Arthur Rémondeau Quel Homme

IX. LES ASSEMBLAGES MÉCANIQUES

- Décapsuleur = 1 seule pièce


- Doseur à savon = entre 5 et 8
- Voiture conventionnelle avec moteur thermique = environ 6500
- Avion gros porteur long courrier = 4m
- Compréhension d’un système mécanique possible en analysant la fonctionnalité de
chaque composant de l’ensemble. Ex : comprendre pourquoi un fraisage est fait dans
un sens plutôt que dans l’autre.
- Exemple complet et analyse du pourquoi du comment des pièces d’une clé à molette
SdC p106.

Nsm, jpp. Sinon, amusez-vous les ptits potes et bonne chance.

Woaw, mais quel délégué


EdN = Extrait de Normes
14
SdC = Support de cours

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