Kevin Lynch
Kevin Lynch
Kevin Lynch
Carte de situation
1-3Aperçus historique :
1) Apparition du noyau1870 :
Le développement urbain
d’Alger vers l’est a permis la
naissance de plusieurs noyaux
(actuellement villes)
périphériques, et s’étend le
long d’un parcours
(actuellement la RN 5) qui relie
ALGER a l’est (Constantine, tizi
ouzou) car il ne présente
aucune contrainte physique. Ce
dernier a engendré la
naissance d’un nouveau noyau
apparu sur des terres agricoles, Apparition du noyau 1870
appelées bab ezzouar.
Ø Quartier MAHMOUD : il
est constitué de 370logts et
quelques commerces qui
sont situés au Nord.
Ø Quartier SIDI
MAHAMED : comporte
475logts situés a l’ouest
(carrefour de Bab Ezzouar
(2).
1-d’après des études de CNERU.
2- POS U45, U52.
3- SOURCE : PGA 97, CARTES D’ACL
DE BAB EZZOUAR 1995
APROCHE URBAINE
5) Période actuelle :
Ces lotissements sont en croissance, une croissance qui s’impose dans toute la
commune de Bab ezzouar et qui a donné de nouveaux lotissements comme :
Ø DOUZI 3
Ø BOUSHKI A divisé en
700 lots
Ø BOUSHKI B divisé en
350 lots
Ø BOUSHKI C ,
BOUSHKI D,
BOUSHKI E,
BOUSHKI F
Ø LOTISSEMENT
SOCIAL EST 602 lots
Ø TOURS ADL
Ø HOTEL MERCURE
1- climatologie :
Le climat de Bab Ezzouar est
de type méditerranéen
caractérisé par des hivers
froids et humides et des étés chauds. Carte de la Période actuelle
Les vents dominants sont les vents de l’ouest apportant des pluies.
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2-la topographie :
La topographie du site est caractérisée par
des pentes très douces ne dépassant pas 8
%, et se trouve orienté du nord vers le sud
en forme de croissant.
3- géotechniques du sol :
La zone de Bab Ezzouar présente trois
types de terrains :
Terrain favorable :
Ø Terrain défavorable :
1-5-La population :
Cette population s’est accrue rapidement : elle était de 7500 habitants en 1977, est
passé à 55883 habitants au recensement général de la population et de l’habitat de
1987, ensuite à 90028 en 1998. Cette augmentation est due a des flux migratoires
issus de la croissance de l’agglomération algéroise surtout après l’achèvement des
premiers programmes d’habitats collectifs (ZHUN).
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Ø R à R+2 étages
habitat individuel.
Ø Exceptionnellement
R+11étages pour une
seule des cités 498
logements et R+14
étages pour l’hôtel
Mercure et les tours
ADL.
2-Etat du bâti :
2-1- Habitat :
Remarque :
Les bidons sont par définition des constructions précaires .
Ø durant notre étude nous avons pu déterminer un problème, lié aux grands
ensembles d’ordre esthétique au niveau des façades (tours, et barres). ce
problème est dû à la négligence des travaux de finitions, a l’absence de tout
entretien, et la fragilité des matériaux, ce qui nous conduit a constater une
dégradation des façades et des parties communes (halle d’entrée, escalier,
caves)
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2-2Équipements :
Tous les équipements sont en bon état, exceptée l’école de la Cité1200 logements,
le marché et la bibliothèque de la cité5 juillet qui sont dégradés.
Le problème majeur que présentent les équipements c’est leur absence ou leur
insuffisance d’où la surcharge des équipements existants.
3-structure urbaine :
Pour cette phase analytique qui porte sur la structure urbaine de Bab Ezzouar, nous
avons opté pour la méthode de KEVIN LYNCH, parce que les principes qui
caractérisent l’image de la ville selon K LYNCH, peuvent mieux nous aider dans
notre analyse et faire ressortir les caractéristique de l’image de la ville de BAB
EZZOUAR.
Pour mieux comprendre cette méthode nous devons définir en premier lieu
l’imagibilité. Selon lynch chaque ville a sa propre identité et sa propre image mentale
(imagibilité). Et chaque ville est caractérisée selon cinq principes, qui sont :les
voies,les limites, les quartiers, les nœuds, et les repères.
L’imagibilité :
Pour Lynch l’imagibilité est la Capacité de l’objet à provoquer une forte image
chez n’importe quel observateur. Pour les gens c’est cette forme, cette couleur
ou cette disposition qui facilite la création d’image mentale de l’environnement
vivement identifié.
1-les voies :
2-Les limites :
« Les limites sont les éléments linéaires que l’observateur ne considère pas
comme des voies. Ce sont les frontières entre deux phases, les solutions de
continuité linéaire : rivages, tranchées de voies ferrées, l’imite d’extension, murs.
De telles limites peuvent être des barrières, plus au moins franchissables, qui
isolent une région d’une autre ; ou bien elles peuvent être des coutures, lignes le
long desquelles deux régions se relient et se
joignent l’une à l’autre. »
Conclusion :
Le problème des voies périphériques à grandes circulations (autoroute) empêchent
le tissu urbain de cette aire de ce développer et de se mêler avec son
environnement, ce qui représentent de véritables coupures.
Aux yeux des habitants les limites sont perceptibles au sein du quartier comme étant
des voies mais à une grande échelle les limites deviennent des espaces inoccupés
et vides.
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3-Les quartiers :
Selon Kevin Lynch :
« Les quartiers sont des parties de la ville d’une taille assez grande, quand ils se
représente comme un espace à deux dimensions, ou un observateur peut pénétrer
par la pensée, et qui se reconnaissent parce qu’elles ont un caractère général qui
permet de les identifier. Cette identification est toujours possible quand on est à
l’intérieur, et si les quartiers se reconnaissent du dehors, on les utilise à l’extérieur
comme référence.
Ø Quartier MAHMOUD
Ø Quartier SIDI MAHAMED Quartier MAHMOUD
Conclusion :
La plupart des quartiers de Bab Ezzouar ont des
frontières bien claires et lisibles qui se caractérisent
par les voies (selon leur hiérarchie) mais ce qui est
ambigu c’est de reconnaître et de différencier le lieu Cité EL DJORF
ou l’on se trouve. Si on ne connaît pas ces endroit
la on pourrai facilement se perdre. D’autant plus
que les équipements administratifs sont dissimulés
dans les cités.
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4-Les nœuds :
Cité RABIA TAHAR
« Les nœuds sont les lieux stratégiques d’une ville, pénétrable par un observateur,
points focaux intenses auxquels il voyage, ou jonctions de voies où l'on doit prendre
des décisions (de direction notamment, mais aussi de mode de transport : ainsi les
stations de métro, les gares sont des nœuds), contrainte qui rend les voyageurs plus
attentifs (et donc plus sensibles à ce qui est placé là). La force de l'impression
visuelle faite par le nœud dépend de la vigueur de leur forme, de la clarté des
liaisons entre les différentes voies et de la particularité des bâtiments qui sont là ».
1 ER Nœud :
Le nœud ici est représenté par l’arrêt du transport public a côté du pont de BAB
EZZOUAR, la plupart des gens se réfère directement a cette partie de la ville, de
plus elle représente la partie coloniale de la ville. Cette route est bordée par des
habitations et une lecture claire est possible
2 eme Nœud
Conclusion :
Le problème posé par les nœuds est que les éléments placés sur ce composant sont
la plupart du temps inexistant et si il y sont manque affreusement d’imagibilité.
APROCHE URBAINE
La mosquée de la Cité
RABIA TAHAR
1-7Problématique générale
La commune de Bab Ezzouar est le résultat d’un processus d’urbanisation qui
répond à un besoin primordial celui de« Loger » causé par des contraintes, des
choix, des décisions politiques et démographiques. La mosquée de la Cité RABIA
Ce processus a donné un système de zoning pour les villes périphériques qui TAHAR
sont
devenues des cités dortoirs, ce qui est le cas de Bab Ezzouar, étant comme satellite
a la capitale d’Alger et autres communes.
Les grands ensembles constituent la majorité des entités morphologiques de
Bab Ezzouar et se caractérisent sur le plan architectural par la répétitivité, la
typification barres et tours.
Ces ensembles ont crée un désordre dans la structure et ainsi qu’un manque
d’équipements et d’activités qui ont du être crée au fur et à mesure par les usagers
par besoin.
En effet Bab Ezzouar reste dans le cadre d’une décision qui est l’élargissement et la
croissance de la ville d’Alger vers l’est comme réponse sans lendemain à des
problèmes immédiats en croissance non contrôlée.
1)- Comment donner ou plus exactement retrouver une vie communautaire dans la
commune de BAB EZZOUAR au sein de sa structure désordonnée ? Et sur quelle
éléments urbains pouvons nous, nous baser pour y arriver ?
2)– comment peut on créer une centralité, un pôle urbain attractif qui regroupe une
grandes majorité des fonctions, dans une ville déjà existante et qui est
désordonné ?et comment intervenir et mettre en relation le nouveau noyau avec les
anciennes entités et la structure de la ville de Bab Ezzouar ?
1-8Problématiques spécifiques :
L’espace urbain bâti et non bâti de Bab Ezzouar qui est issu des grandes opérations
de constructions a exigé la création de cités dortoirs et a cumule un nombre
important d’activités posant une série de problèmes :
1-le zoning :
APROCHE URBAINE
Durant notre analyse de Bab Ezzouar, nous avons constaté que cette région est
formée de plusieurs cités satellites indépendantes qui lui donnent un système de
zoning et donc notre objectif sera de les relier.
2-Absence de centralité :
L’absence totale d’un pôle central qui doit regrouper toutes les activités et les
fonctions.
4-la monotonie :
L’un des problèmes de Bab Ezzouar est de La difficulté de faire la distinction entre la
typologie des barres et tours.
6-l’insecurite :
Les habitants sont menacés par la présence de la ligne électrique de haute tension
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