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Prise Illegale D'interet
Prise Illegale D'interet
Prise Illegale D'interet
A
Monsieur le Procureur de la République près le TGI de Tarbes, (copie à Monsieur le
Procureur Général près la cour d'appel de PAU).
Objet : Plainte contre personne non-dénommée des chefs de prise illégale d'intérêt, recel de ce
délit, complicité.
Sans qu'il ne soit même nécessaire de s'intéresser aux conditions dans lesquelles Monsieur
CALATAYUD s'est vu attribuer le "marché" de la défense des intérêts de la SEMI devant les
Tribunaux en tant qu'avocat, le SEUL fait pour ce Monsieur d'intervenir pour cette société
d'économie mixte (moyennant rémunération ou non), dont il a par ailleurs la charge d'assurer
la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est constitutif du délit de
prise illégale d'intérêt.
LE DROIT
Vu le code pénal et notamment son article 432-12
Vu l'article 2 de la LOI n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie
publique (1) .
Attendu qu'aux termes du second de ces textes, constitue un conflit d'intérêts,
"toute situation d'interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est
de nature à influencer ou à paraître influencer l'exercice indépendant, impartial et objectif
d'une fonction"
Attendu qu'aux termes du premier, constitue une prise illégale d'intérêt,
"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service
public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou
conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans
une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la
surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement."
S'agissant de la prescription de l'action publique, il faudra tenir compte de toutes les affaires
pour lesquelles Monsieur CALATAYUD est intervenu en qualité d'avocat de la SEMI de Tarbes,
tant en première instance qu'en appel .
LA COUR D'APPEL
"En l'espèce, il est constant que la SA SEMI DE LA VILLE DE TARBES n'a pas respecté son
obligation de délivrer un logement décent à sa locataire. Malgré la constatation de ses
manquements dès le mois de mars 2011, elle a volontairement et en connaissance de cause,
contrevenu aux obligations qui lui sont imposées par l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989, jsqu'à ce
jour, en se refusant à réaliser quelques travaux que ce soient. En dépit du caractère exécutoire du
jugement du 17 septembre 2013 qui a caractérisé ses manquements et en a tiré les conséquences
en la condamnant à réaliser les travaux sous astreinte, la SA SEMI DE LA VILLE DE TARBES
persiste dans une attitude difficilement compréhensible et refuse d'exécuter cette décision de
justice." (sic)
Monsieur CALATAYUD, piètre juriste, doit certainement penser que le fait qu'il ne soit pas
directement membre du Conseil d'administration de la SEMI, l'exonère de toute responsabilité
pénale, mais il se trompe là encore dans l'analyse juridique, comme d'habitude.
Pour savoir qui est à la foi membre du CA de la SEMI et membre du conseil municipal il suffit de
comparer les deux listes ci-joint (doc3).
Vous saurez alors qui déshabille les contribuables de la ville de Tarbes, pour habiller la SEMI (et
se tirer une rémunération au passage) grâce aux triples, voire aux quadruples casquettes.
Il faudra d'abord, retrouver les contrats (si des contrats écrit existent), passés entre la SEMI
de Tarbes et Monsieur CALATAYUD en tant qu'avocat, et en identifier les ordonnateurs, ainsi
que les fondements légaux (gré à gré? marché public?) dans la dernière hypothèse, vérifier le
respect des règles spécifiques aux passations de marchés publics.
Tous les comptes rendus de délibération tant du CA de la SEMI que du conseil municipal
de TARBES devront également être récupérés.
Il est versé à la présente plainte un article de la dépêche du midi, qui démontre que l'opposition
municipale a parfois besoin de rappeler à certains membres du CA de la SEMI qui sont à la fois
membres du conseil municipal, qu'ils doivent s'abstenir de voter les délibérations qui
concernent cet organisme où ils ont un intérêt... (doc4)
S'agissant des personnes qui sont à la fois dirigeantes de la SEMI et membres du conseil
municipal, si elles ont participé aux délibérations du Conseil municipal visant à renflouer la
SEMI ou à toute autre décision de financement de cet organisme, tout en continuant à se faire
verser une rémunération (jeton de présence, salaire ou indemnité), par cet organisme
émanation de la maire, elles sont également touchées par la prévention de prise illégale
d'intérêt et seront-elles aussi renvoyées devant le TC.
En effet, ces membres du conseil municipal, en votant pour le renflouement d'une SEMI à bout
de souffle, votent en réalité pour leur rémunération en tant que membres dirigeants de cette
même SEMI ils sont donc bel et bien pieds joints dans le cœur de la prévention.
S'agissant de la délibération du 29 septembre 2014, au moins 11 membres n'auraient pas dû
prendre part au vote, ni recevoir à fortiori de pouvoirs.
La cour ajoute que les faits dénoncés (en l'espèce recel et blanchiment), sont de nature à causer à
l'association partie civile, un préjudice direct et personnel en raison de la spécificité du but et de
l'objet de sa mission. Crim. 9 nov. 2010, F-D, n° 09-88.272 TRANSPARENCE INTERNATIONALE
La constitution de partie civile de notre association est donc recevable dans toutes les affaires
qui concernent l'objet qu'elle se propose de défendre.
L'ACER porte plainte contre Personne non dénommée, (et en tout état de cause dénonce à votre
parquet) les faits de :
1-Prise illégale d'intérêt
2-Recel de ce délit
3-Complicité
L'enquête ne devra évidemment pas être confiée à des services de police judiciaire de Tarbes où
cet individu, trafiquant d'influence presque compulsif, possède de nombreux obligés,
affidés et autres "frangins cartes de visite".
Il sera rappelé par exemple qu'il a à de nombreuses reprises, également défendu des
membres des forces de l'ordre tarbaises devant ce tribunal.
BORDEREAU DE PIECES
1-ARRET CA DE PAU 9/03/2015
2-CR- CM TARBES 29 SEPTEMBRE 2014
3-Memebres du conseil municipal de Tarbes et de la semi
4- Article de la dépêche
DOC 4
Il fallait se douter que pour bien des raisons (...) le dossier sur la SEMI- Tarbes , étudié lors de
laréunion du conseil municipal de vendredi soir, ferait débat. Il donnera lieu à un débat public à
la rentrée de septembre mais nonobstant ce rendez-vous , les élus ne se sont pas privés de l'
aborder très largement…
Tel François Hollande face à Nicolas Sarkozy lors de leur débat télévisé d'entre deux tours de
laprésidentielle , Jean- Claude Palmade ( PS) a filé l'anaphore pour interpeller le maire :
«Est-ce que je me trompe si je dis que la situationfinancière de la SEMI est catastrophique ?
Est-ce que je me trompe si je dis que vous avez refusé qu'un élu de l'opposition siège au conseil
d’administration parce que la situation vous gêne ?
Est-ce que je me trompe si je dis que la situation est telle que la SEMI cherche un repreneur ?
Est-ce que je me trompe si je dis qu'en soutenant ainsi financièrement la SEMI vous frôlez le
soutien abusif ?
Est-ce que je me trompe si après 600.000 euros l'an dernier, 800.000 euros aujourd’hui, il
faudra ajouter 100.000 puis 100.000 l'an prochain ?»
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Peu amène dans ses interventions à l’adresse de Jean-Claude Palmade (« Monsieur
Palmade,vous voulez me flinguer, mais je vous flinguerai chaque fois que j'en aurai l' occasion
!»), Gérard Trémège allait attaquer sa réponse sur le même registre : «Anaphore rime avec
doryphore et les doryphores, j'aime pas beaucoup !»
Le premier magistrat , allait ensuite faire un long développement sur les différents aspects de ce
dossier , preuve qu'il a été bien étudié, par les uns et par les autres :
«Demain (n.d.l.r : en septembre), il y aura un débat public sur la SEMI et vous verrez, Monsieur
le procureur, que la situation de la SEMI est catastrophique depuis 1995 ! Elle a été masquée par
desventes d' appartements . Quand on fera ce débat, vous verrez que c'est l'arroseur qui sera
arrosé ! Depuis le début des années 90, la SEMi traîne des boulets, des logements , comme à Bel
Air, où aucun investissement n'a été fait pendant 50 ans sur les 228 appartements que compte l'
immeuble. Il faut maintenant les remettre à niveau ou bien, peut-être faudra-t-il faire comme à
Laubadère et ailleurs, tout raser pour reconstruire à des normes actuelles. Son problème, c'est
le vieillissement de son parc, ce sont les impayés , c'est le gel de l' ensemble des programmes ,
c'est aussi le taux de vacance des appartements. Les opérateurs y sont allés allègrement ces dix
dernières années, et maintenant, il y a près de 4 000 logements vacants dans la ville !»
Jean-Claude Palmade revenait à la charge pour demander réponses sur les autres questions de
son anaphore. Gérard Trémège s'exécuta : «L'absence de l'opposition au conseil d'
administration, c'est ma position depuis 2001 parce qu'avant, c'était la même chose, quand M.
Scipion étaitdirecteur , l'opposition dont j'étais n'était pas invitée au conseil d'administration !
Pour ce qui est du soutien abusif, le règlement stipule que nous ne pourrons pas dépasser 85 %
du capital . De fait, les 800 000 euros vont servir à payer la taxe foncière de 1 million d'euros
que la ville récupère par ailleurs. Quant à sa situation financière , elle n'est pas à la veille d'un
dépôt de bilan , mais oui , elle a des difficultés de trésorerie !»
Le maire allait plus loin dans son propos : «La SEMI n'est plus viable de façon structurelle parce
qu'elle n'a plus la bonne taille. Elle possède 1 200 logements mais il faudrait que l'on arrive au
moins à 2 000 logements pour arriver à équilibrer rien que avec les loyers. Regardez ce qu'a fait
Promologis, de manière remarquable, qui a su investir pour rénover son parc et se
retrouveaujourd'hui avec très peu de logements vacants ! Alors, oui, la SEMI sera obligée, au
minimum, de s'appuyer sur un autre opérateur , local ou national , et je n'exclus pas des
discussions avec l'OPH».
Précisons pour nos lecteurs que l'Office Public de l' Habitat (OPH) dépend du Conseil général
dont est élu Jean-Claude Palmade, qui siège d'ailleurs à la commission d'attribution de l'OPH
après avoir été membre de son conseil d'administration.
Bref, le débat promet d'être fertile en septembre prochain, en espérant qu'il sera utile et ne sera
pas encombré par des considérations diverses comme ce fut le cas vendredi soir…
Enfin, sur le plan anecdotique, et pour clore le mano a mano Palmade-Trémège - cela
ressemblait effectivement à une corrida - au moment du vote, avec 31 voix pour l' augmentation
de capital , 2 contre (PS) le reste de l'opposition s'abstenant, il fallut l'interpellation de Jean-
Claude Palmade pour rappeler à Gérard Trémège et à François -Xavier Brunet, dirigeants
de la SEMI, de ne pas prendre part au vote...
J.-L. T
DOC 5
LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL MUNICPAL PRESENTS OU REPRESENTES
Compte rendu sommaire du Conseil municipal de Tarbes ________ Séance du 29 septembre 2014
Le conseil municipal convoqué dans l’urgence le 26 septembre 2014, s’est réuni en séance
publique le 29 septembre 2014 à 17 h 45 sous la présidence de M. Gérard TREMEGE, Maire.
Etaient présents :
M. Gérard TREMEGE. M. François-Xavier BRUNET - Mme Andrée DOUBRERE - Mme Anne-
Marie ARGOUNES - M. Francis TOUYA - Mme Céline ROULET - M. Roger-Vincent CALATAYUD
– Mme Marie-Antoinette CASSAGNE-RODRIGUEZ - Mme Myriam MENDES - M. Michel
FORGET - Mme Marie-Suzanne CAMPAGNOLLE - M. Pierre LAUGINIE – Mme Nathalie SUZAC -
M. Albert MALFAIT - Mme Anne CANDEBAT-REQUET, Maires-Adjoints.
M. Eugène POURCHIER - Mme Marie-Françoise CRANCEE - M. Christian ESCOBEDO - M. Jean-
François CALVO - M. David LARRAZABAL - M. Laurent TEIXEIRA, Conseillers Municipaux
Délégués.
Mme Marie-Christine HUIN - Mme Cinthia PEYRET - Mme Florence GASSAN – Mme Delphine
POUEY-GIRARDEAU - - Mme Caroline TONON - Mme Hind AMRI– Mme Elisabeth ARHEIX – M.
Jean-Claude PALMADE – Mme Michèle PHAM-BARANNE - M. Laurent DUBOUIX - M. Pierre
MONTOYA – M. Pierre LAGONELLE - Mme Laurence ANCIEN - M. Dominique MONTAMAT,
Conseillers Municipaux.
Etait excusée : Mme Marie-Pierre VIEU Avaient donné pouvoir : M. Gilles CRASPAY à M. Gérard
TREMEGE M. Jean-Claude PIRON à Mme Anne-Marie ARGOUNES M. Michaël DUCROCQ à M.
Eugène POURCHIER M. Sébastien CAUJOLLE à Mme Marie-Antoinette CASSAGNE-
RODRIGUEZ M. Romain GIRAL à Mme Andrée DOUBRERE Mme Elisabeth BRUNET à M. Francis
TOUYA Mme Christiane HELIP à M. Laurent DUBOUIX
PIECE6
LISTE DES DIRIGEANTS ET DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SEMI
Présentation de la société HOTEL DE VILLE (SEMI TARBES)
HOTEL DE VILLE, société anonyme d'économie mixte à conseil d'administration est en activité
depuis 55 ans.
Implantée à TARBES (65000), elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la location de
logements. Son effectif est compris entre 10 et 19 salariés.
Sur l'année 2015 elle réalise un chiffre d'affaires de 6 070 300,00 €.
Le total du bilan a diminué de 1,69 % entre 2014 et 2015.
Societe.com recense 2 établissements actifs et 3 événements notables depuis un an.
Gerard TREMEGE, est président de la société HOTEL DE VILLE.