Urgences en Pediatrie PDF
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Urgences trie
en pdia
RSIDENTS :
Introduction 1
Chapitre 4 : Hmatologie 73
Conduite tenir devant :
Anmie 75
Drpanocytose 79
Enfant polytransfus 85
Thrombopnie 89
Chapitre 5 : Nonatologie 93
Conduite tenir devant :
Dtresse respiratoire 95
Ictre 101
Infection materno-ftale 107
Nouveau-n de mre Ag Hbs+ 111
Ranimation du nouveau-n 113
Chapitre 6 : Neurologie 121
Conduite tenir devant :
Coma 123
Encphalite aigu 129
Etat de mal convulsif 133
Chapitre 7 : Pathologie accidentelle 137
Conduite tenir devant :
Envenimation scorpionique 139
Intoxication 141
Malaise 153
Morsure par animal 157
Noyade 161
Chapitre 8 : Pathologie infectieuse 163
1
CHAPITRE 1 :
APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE
3
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
II. ETIOLOGIES :
ENFANT NON VENTIL
Troubles mtaboliques
Au niveau Au niveau
du ventilateur de lenfant
Arrt cardio-respiratoire
1- Aspirations bucco-pharynges
En dcubitus dorsal (en dehors dune Ambu type pdiatrique (< 15 Kg), type
contre-indication) : adulte (> 15 Kg).
- Basculer dune main lgrement la tte - Valves unidirectionnelles bien montes
en arrire. et vrifies.
- Saisir de lautre la mchoire infrieure - Insuffler lentement (1-2 sec) faibles
en avant et vers le bas. pressions (20 cmHO2).
- Si lenfant respire nouveau : il sagit - Tuyau dalimentation doxygne et
soit dune apne obstructive raccord annel pour dlivrer 100 %
maintenir les voies ariennes ouvertes de FiO2.
(canule de Mayo), soit dun corps - Masque adapt la taille de lenfant
tranger (syndrome de pntration) : (nouveau-n, nourrisson, grand enfant).
manuvre de Heimlich. *Contre-indications de la ventilation au
masque:
- Hernie diaphragmatique.
- Inhalation de liquide mconial.
6
RCR lmentaire RCR mdicalise
- la RCR doit tre toujours mene nergiquement surtout en cas dintoxication ou dhypo-
thermie profonde.
- mais, aprs heure de RCR bien conduite, sil ny a aucune reprise dactivit cardiaque
les chances dune rcupration neurologique acceptable deviennent infimes.
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TABLEAU N 1 : VENTILATION ET MCE CHEZ L ENFANT EN ARRT
CARDIO - RESPIRATOIRE
(mm)
Poids < 2 Kg 25
Poids 2 - 3,5 Kg 30
Poids >3,5 Kg 35
Nourrisson 1-6 mois 35
Nourrisson 6-12 mois 40
Nourrisson 12-18 mois 45
Enfant ge (ans) /4 + 4 0,5
9
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
10
CATT D
DEVANT UN CHOC ANAPHYLACTIQUE
ET UN OEDEME DE QUINCKE
N.B : Il faut toujours voquer la possibilit dun choc voluant en deux temps,
do la ncessit dune surveillance hospitalire de 24 heures.
III. TRAITEMENT
1. Injection dadrnaline en urgence :
- Les formes dadrnaline :
Ampoules de 1 ml :
Adrnaline Aguettant : 0,25 mg
Adrnaline Copper : 0,5 mg
Adrnaline Renandin : 1 mg
Seringues prtes lemploi de 1 ml
Anahelp : 0,25 mg
Anakit : 0,30 mg
- Posologie :
0,25 0,3 mg par injection S/C ou IM si ge > 6 ans
ou
0,01 mg/kg si ge < 6 ans
A renouveler 15 20 minutes aprs
11
2. Mesures gnrales :
Supprimer la cause si elle est reconnue
Oxygnothrapie
Garrot proximal en cas de piqre dhymnoptre ou dinjection mdicamenteuse
au niveau dun membre
Mettre une voie veineuse pour ventuel remplissage par un solut macromolculaire
3. Corticodes :
dexamthasone : Soludcadron : 0,4 mg/kg en IV
Ou
mthylprednisone : Solumdrol : 2 mg/kg en IV
4. Bta2-mimtiques :
Si persistance du bronchospasme
Salbutamol ou Terbutaline :
- En arosol doseur ou par voie sous-cutane en cas dobstruction majeure
- dose : 7 g/kg
Ou amp (0,5 mg/ml) si poids < 30 kg
1 amp si poids > 30 kg
5. Antihistaminiques :
Indiqus en cas durticaire et dangio-dme sans signes de gravit respiratoire.
Phnergan 2.5 % : solution injectable IM et en perfusion IV (1 amp =2 ml) :
dose 0,25 0,4 mg/kg.
Polaramine : solution injectable SC, IM, IV, 1 amp=1 ml, dose 25 g/kg
passer en plus de 3 min.
6. Glucagon :
En cas de contre indication ladrnaline : traitement prexistant par
btabloquants +++
Glucagen (flacon de 1 mg + 2,5 ml de solvant)
0,1 mg/kg sans dpasser 1 mg rpter toutes les 5-20 minutes
12
2. Examen clinique
Rechercher des signes cliniques pouvant orienter le diagnostic tiologique tel que la
topographie lective de certaines lsions cutanes.
3. Bilan allergologique :
Bilan biologique :
- NFS + osinophiles
- IgE totales
- IgE spcifiques
Tests de contact avec la substance allergisante par des patch-test ou des prick-test
Test physiques ou tests de provocation : effort physique ; exposition en atmosphre
chaude et sche.
V. LDEME DE QUINCKE
Urticaire profonde se traduisant par une tumfaction de consistance ferme, non
prurigineuse touchant essentiellement les paupires et les lvres mais une atteinte
muqueuse est possible avec risque dasphyxie par atteinte de la glotte.
Il peut tre isol ou associ dans le cadre dun tableau de choc
anaphylactique.
Diagnostic diffrentiel : dficit en C1-estrase
Le traitement repose sur :
- ladrnaline IM
- Corticodes x 4-5 j
- Antihistaminique
13
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
I. DFINITIONS :
Lhypertension est dfinie par des valeurs de pression artrielle systolique et/
ou diastolique, mesures au moins 3 reprises espaces, suprieurs au 97.5 me
percentile des valeurs en rfrence la taille et au sexe adoptes par la Socit
franaise de nphrologie pdiatrique (Annexes n 4-5).
Trois niveaux de HTA sont distingus :
- HTA limite ou modre : PAS et/ou PAD comprise entre 97.5 me percentile
et 10 mmHg au dessus.
- HTA confirme : PAS et/ou PAD comprise entre10 mmHg et30 mmHg au
dessus du 97.5 me percentile
- HTA menaante : PAS et/ou PAD au del de 97.5 me percentile + 30 mmHg.
Pour les enfants entre 2 et 4 ans : mmes critres en se rfrant aux enfants
de 95 cm.
Pour les enfants de moins de 2 ans : lHTA confirme est dfinie par des valeurs
de 115/70 mmHg.
Chez le nouveau-n : les chiffres de 95/65 mmHg sont retenus comme seuil
dHTA.
II. CIRCONSTANCES DE DCOUVERTE :
Lors dun examen systmatique
Des cphales matinales en casque, troubles sensoriels subjectifs (vertige,
acouphnes, impressions de mouches volantes ou de brouillard visuel)
Des troubles digestifs : douleurs abdominales, anorexie
Une pistaxis rcidivante, une cassure de la courbe de croissance
staturo-pondrale, ou une paralysie faciale.
Des signes traduisant une HTA acclre ou maligne : polyuro-polydipsie,
amaigrissement, vomissements inexpliqus, diminution brutale de lacuit visuelle,
dfaillance cardiaque, trouble de la conscience, convulsions
III. CONDITIONS DE MESURE DE LA TENSION ARTRIELLE :
Enfant au repos depuis au moins 5 minutes, la TA sera mesure en position
assise ou allonge.
Au membre suprieur reposant sur un support (bras droit de prfrence en raison
de lasymtrie observe en cas de coarctation aortique)
La hauteur du brassard doit tre adapte au bras de lenfant de manire
couvrir au moins deux tiers du bras, la largeur du brassard doit tre suprieure
ou gale la circonfrence.
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Au moins trois mesures sont ncessaires pour affirmer lHTA.
En prsence d HTA limite, les mesures sont rptes dans de bonnes conditions
de prfrence par mesure ambulatoire de la TA.
IV. EVALUATION DU RETENTISSEMENT DE LHTA :
Clinique : conscience, ROT, poids, taille, fond dil
Examens para-cliniques: Ure sanguine, cratinmie, examen la bandelette
des urines (H, P), ECG, radiographie du thorax, chographie cardiaque, TDM
crbrale si signes neurologiques
V. ORIENTATION TIOLOGIQUE : (TABLEAU N1) :
1. Interrogatoire :
ATCD familiaux dHTA, obsit, pathologie cardio-vasculaire ou rnale, diabte
de type 2
ATCD personnels : cardiologiques et uronphrologiques, notion de traumatisme
abdominal, prise mdicamenteuse (corticodes, AINS), tabagisme
Sueurs, palpitations, douleur abdominale, diarrhe, crampes
2. Examen clinique :
Etat gnral, temprature
FC, auscultation cardiaque, palpation des pouls priphriques, mesure du
gradient de pression entre le membre suprieur et infrieur, souffle abdominal
Oedmes, signes vocateurs de maladie systmiques (LED, vascularite)
Examen de labdomen
Recherche de signes dhypercorticisme, dune virilisation
3. Examens para-cliniques :
En dehors dune cause vidente dHTA on demande de :
Premire intention : NFS, VS, glycmie, cholestrolmie, ure, protidmie,
protinurie, ionogramme sanguin et urinaire, examen la bandelette des
urines (protinurie, hmaturie), Echographie Doppler rnale.
Deuxime intention : Bilan thyrodien, dosage de lactivit rnine plasmatique
et de laldostrone, VMA, Complment srique
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TABLEAU N 1 : ORIENTATION TIOLOGIQUE DEVANT UNE HTA
Glomrulopathie Protinurie/hmaturie
17
4. Principales tiologies de lhypertension artrielle : Tableau n 2 :
Atteinte parenchymateuse :
Glomrulonphrites aigus ou chroniques
Rein cicatriciel (reflux, pylonphrite)
SHU
Insuffisance rnale aigu ou chronique
Causes rnales Polykystose rnale
Nphroblastome
Hydronphrose bloque
Atteinte rnovasculaire :
Stnose de lartre rnale
Thrombose de lartre rnale
Coarctation et hypoplasie de laorte
Causes vasculaires Canal artriel persistant
Angiodysplasie
Phochromocytome
HCS
Causes endocriniennes Hyperaldostronisme primaire
Syndrome de Cushing
Hyperthyrodie
Corticodes
Thophylline
Causes mdicamenteuses
Ciclosporine
et exognes
Vitamine D
Amphtamine
VI. CAT :
1. Urgences hypertensives :
HTA menaante encphalopathie et myocardiopathie hypertensive
Hospitalisation immdiate en ranimation
Ncessite une surveillance continue automatique de la TA
Recours prfrentiel aux ICC ou IEC per os (1 er temps)
Si Tolrance HTA est critique : voie parentrale :
- Nifdipine + Furosmide ou parfois Labtalol (Trandate)
- Nicardipine (Loxen) : 10 20 g/Kg sur 10 min ou 0.5-3 g/Kg/min
- Exceptionnellement : vasodilatateur action directe : alpha bloquant= Prazocine (Alpress)
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TABLEAU N 3 : MDICAMENTS UTILISS DANS LES CRISES HYPERTENSIVES
DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT
Hypokalimie
1 3 mg /Kg/J
Furosmide Cp. 40 mg Orale Cphales,
Jusqu 10 mg/Kg/j 1H 2-3 H
Lasilix Amp.20 mg ou IV calciurie
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ARBRE DCISIONNEL : HTA CONFIRME
HTA confirme
97.5 me percentile + 10 mmHg <PA< 97.5 me percentile + 30 mmHg
Vrification 3 reprises
Confirmation ?
NON OUI
Retentissement ? Etiologies ?
NON
NON OUI
Tentative de sevrage ?
OUI
But :
PA < 97.5 me percentile Gurison
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4. Mesures hygino-dittiques :
Diminution de la consommation de sel (< 100 mmol/jour ou < 2.5 g/j env.)
Perte de poids si obsit associe
Exercice physique (au minimum 3 x 20 minutes par semaine)
Hygine de vie (viction de lalcool et du tabac)
Traitement des anomalies mtaboliques associes (hyperlipidmie,
hypercholestrolmie, diabte)
5. Traitement tiologique :
Angioplastie endoluminale transcutane en cas de stnose artrielle en rapport
avec une dysplasie fibromusculaire
Traitement chirurgical dune stnose rnale
Nphrectomie dun rein dystrophique ou cicatriciel unilatral et peu fonctionnel
6. Traitement mdicamenteux : cf. Tableau 4
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CAT DEVANT UNE INSUFFISANCE
C
CARDIAQUE CHEZ LENFANT
I. DFINITION :
Linsuffisance cardiaque est lincapacit du cur assurer un dbit adquat et une
oxygnation suffisante des diffrents organes.
II. DIAGNOSTIC CLINIQUE :
1. Tableaux cliniques :
Nouveau-n
Dtresse respiratoire
Hpatomgalie
Signes spcifiques de ltiologie
Signes dinsuffisance circulatoire souvent prsents (collapsus, teint gris, extrmits
froides, marbrures, oligurie).
Nourrisson
Diagnostic souvent retard car les symptmes sont souvent dordre digestifs:
Refus du biberon
Vomissements
Prise de poids insuffisante
Sueurs lors des repas
Dtresse respiratoire se limitant parfois une polypne
Signes spcifiques aux tiologies.
Attention : une dtresse respiratoire avec rles sibilants (asthme
cardiaque) peut faire voquer de faon errone une bronchiolite.
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Enfant
Asthnie et fatigabilit.
Dyspne leffort.
Rechercher lexamen :
Bruit de Galop
Rles crpitants ou sous crpitants
Hpatomgalie
Oedmes dclives
Turgescence des jugulaires, reflux hpato-jugulaire
Ascite
III. ETIOLOGIES :
Nouveau-n
Malformations congnitales.
Rechercher :
Souffle systolique.
Cyanose rfractaire.
Diminution, ou abolition des pouls fmoraux.
Dsaturation diffrentielle entre membres suprieurs et infrieurs.
Prmatur Nourrisson
Enfant
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IV. EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
V. TRAITEMENT :
Traitement tiologique
Traitement symptomatique
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INSUFFISANCE CARDIAQUE AIGU
Furosmide :
1mg/kg/injection
3 4 fois par jour
Ensuite la dose sera ramene 1 2mg/kg/j
Rduction de
Les doses suprieures 1mg/Kg/j ncessitent un traitement potassique
la pr-charge
associ avec surveillance ionique.
Trinitrine (vasodilatateur surtout veineux) : dose de 0.5 1mg/Kg/min IVC
de prfrence la pompe.
CI chez le NN et le Nrs.
Dobutamine :
-Indique surtout dans les formes svres (en plus de laction inotrope, elle a
une fonction vasodilatatrice surtout artrielle)
-Indique aussi en cas dhypo-perfusion priphrique et de congestion
pulmonaire
A la dose de 10 20 g/Kg/min.
CI dans les obstacles gauches.
Dopamine :
Associe la Dobutamine faible dose : 5g/Kg/min
Elle augmente le dbit cardiaque, diminue les rsistances vasculaires
Inotropes positifs systmiques et augmente le dbit sanguin rnal.
Les digitaliques :
Rarement utiliss en urgence
Cest un traitement tonicardiaque utile surtout lorsque la fonction cardiaque
est diminue
Digoxine solut pdiatrique (50g/ml) en deux prises la dose de 15g/
Kg/j pour un ge entre 1 mois et 2 ans, 10g/Kg/j entre 2ans et 10 ans
et 7g/Kg/j aprs 10 ans.
La voie IV est indique si formes svres ou formes avec intolrance
digestive.
Si insuffisance rnale adapter les doses.
La ventilation assiste :
Ventilation assiste Trs utile chez le nouveau-n et le nourrisson et dans les formes
gravissimes car elle rduit la consommation nergtique et peut tre
dcisive chez le patient puis.
26
Furosmide per os la dose de 1mg/Kg/j en deux prises.
Et juste aprs stabilisation de la pousse on associe :
Les vasodilatateurs surtout artriels :
Les inhibiteurs de lenzyme de conversion :
Leurs grandes indications sont les fuites des valves auriculo-
ventriculaire o ils rduisent la fraction de rgurgitation au profit
Aprs stabilisation
dune meilleure jection ventriculaire.
de la pousse
2me indication : amliore la contractilit.
Captopril : 2 3mg/Kg/j en deux prises.
Ou Enalapril la dose de 0.5 mg/Kg/j en mono prise.
Les IEC sont CI dans les cardiopathies obstructives gauches
Surveiller la TA.
Continuer les digitaliques.
Amlioration
Rduction de la Rduction de contrainte
de la performance
surcharge hydro ventriculaire
contractile et rgulation
sode
neuro-hormonale
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CHAPITRE 2 :
APPAREIL DIGESTIF
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Pour allier
la protection
et la tolrance
I. DFINITION :
La dshydratation aigu est dfinie par un dficit brutal en eau et en lectrolytes des
compartiments de lorganisme.
Cest une urgence pdiatrique frquente.
SCORE DE DSHYDRATATION
L F G T N R P
Signes
Globes Temps de Etat Pli
Langue Fontanelle oculaires recoloration neurologique Respiration cutan
NB : SI LENFANT EST AGIT ET POUSSE DES CRIS STRIDENTS, AJOUTER 5 POINTS AU TOTAL
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STADES DE DSHYDRATATION
IV. CAUSES :
Digestives Rnales Autres
V. PRISE EN CHARGE :
1. Dshydratation stade I :
Lenfant est trait domicile ou au dispensaire local
Pas dexamens complmentaires.
- Donner lenfant boire la demande 50 ml dune solution de rhydratation
orale (SRO) aprs chaque selle : Oralyte
1 sachet diluer dans un litre deau ou solution sucre- sale : 8 cs de sucre
+ 1 cc de sel + 2 cs de citron diluer dans 1 litre deau minrale.
- Continuer allaiter normalement.
- Consulter si persistance ou aggravation des signes de dshydratation ou si
mauvaise tolrance.
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2. Dshydratation stade II
Hospitalisation
Bilan
Systmatique : glycmie au doigt, ure, cratinine sanguine, ionogramme
sanguin, NFS + GS.
En fonction du contexte : glycmie, calcmie, CRP, hmoculture, multistix, ECBU,
radiographie du thorax, examen copro-parasitologique et virologique des selles, PL.
Dshydratation stade II
OU
Rhydratation orale par SRO : Gavage gastrique continu dOralyte 200 ml/kg /j
50 ml chaque 15 30 100 ml / kg / dans les 6 premires heures
minutes pendant 4 heures 100 ml / kg / dans les 18 heures suivantes
(En cas dhypotrophie : 150 ml / kg / j)
Ionogramme sanguin
4. Cas particuliers :
Hyperkalimie :
mettre lenfant sous scope, faire ECG ; Si signes lectriques :
- Gluconate de calcium 10 % : 0.5 ml / Kg en IVL
- Bicarbonate de sodium 42 : 2ml/ Kg en IVL
- Kayexalate : 1 3 g / Kg par sonde gastrique
- Epuration extrarnale si hyperkalimie svre rfractaire ou insuffisance rnale
aigu associe.
Convulsions :
Arrter la crise : Diazpam 0.5 mg/ kg en IR ou IVL
Chercher : dysnatrmie, dme crbral, hypoglycmie hypocalcmie,
thrombophlbite crbrale, hmatome sous dural
Absence de reprise de la diurse
La reprise de la diurse se fait en 4 6 heures de rhydratation, si non 2 ventualits :
- Lenfant est encore dshydrat, la prise de poids est faible ou nulle :
Augmenter la quantit des soluts perfuss.
- Prise de poids nette, TA normale, pas de signes de dshydratation :
Injecter 2 mg / kg de Furosmide (Lasilix) en IVD
Si la diurse ne reprend pas, il faut voquer une complication rnale
(thrombose de la veine rnale, tubulopathie aigu ou une ncrose corticale) :
- Rduire les apports hydriques.
- Arrter lapport de potassium.
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CAT DEVANT UNE DIARRHE AIGU
C
CA
CHEZ LENFANT
I. DFINITION :
La diarrhe aigu est dfinie par lmission brutale de selles trop nombreuses et trop
liquides chez un enfant ayant jusque l des selles normales.
Elle est considre comme aigu lorsquelle dure moins de 14 jours.
II. INTERROGATOIRE :
ATCD familiaux et personnels.
Mode de dbut : progressif, brutal
Le caractre des selles : nombre, volume, aspect (selles molles, liquides, parfois
afcales), prsence de glaire et/ou de sang.
Signes associs : vomissements, refus dalimentation, fivre...
Poids antrieur le plus rcent.
Un ventuel contage : ingestion deau non potable, pidmie en collectivit
(crche).
Les traitements dj entrepris (solution de rhydratation, antibiotique).
III. EXAMEN CLINIQUE :
Poids
Temprature, FR (polypne sine materia), FC, TA
Etat de conscience
Examen ORL, pulmonaire
Examen de labdomen
Signes de dshydratation
IV. ELMENTS DE GRAVIT :
Terrain fragile : ge <3 mois, hypotrophie, dnutrition, dficit immunitaire
Score de dshydratation (voir protocole dshydratation), troubles
hmodynamiques
Signes septiques : teint gris, pleur, marbrures...
V. INDICATIONS DE LHOSPITALISATION :
Dshydratation avec perte de poids > 5 % (stade II et III).
Vomissements importants malgr une rhydratation orale.
Terrain fragile : dnutrition, ge < un mois.
Prise en charge familiale non fiable.
37
VI. ETIOLOGIES :
Etiologies
VII. TRAITEMENT :
1. Traitement symptomatique :
Maintenir une alimentation normale
Continuer lallaitement maternel
Rhydratation par voie orale : Oralyte 30-50ml/prise aprs chaque selle sinon
solution sucre-sale : mettre dans 1 litre deau 8 cs de sucre, 1cc de sel et 2
oranges presses.
Antisecrtoire
Rgime antidiarrhique (carottes, riz, viande non grasse, pomme de terre,
banane).
2. Traitement tiologique :
Diarrhe virale : mesures symptomatiques
Diarrhe bactrienne : une antibiothrapie est indique devant :
- fivre importante avec tat septique ou syndrome inflammatoire
- diarrhe sanglante profuse
- volution anormalement prolonge
- si salmonelle ou shigelle : ceftriaxone (Rocphine) 50mg/kg/j en IVD pd 5 jours
38
- si infection svre Campylobacter : erythomycine 50 mg/kg/j pd 5 jours
Diarrhe parasitaire : si Giardiase mtronidazole 30mg/kg/j
3. Traitement prventif :
Repose essentiellement sur :
Lallaitement maternel
Lhygine alimentaire de lenfant
Lhygine des collectivits denfants
La vaccination contre le Rotavirus (Rotarix)
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PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
I. ENQUTE TIOLOGIQUE :
1. Interrogatoire :
ATCD familiaux dulcre, maladie hmolytique
ATCD personnels : pisodes similaires, intervention chirurgicale, contusion
abdominale, pathologie connue (ulcre, drpanocytose, maladie priodique,
migraine, HTA)
Cycle menstruel chez la grande fille, contexte psychologique.
Signes associs : vomissements, refus dalimentation, fivre...
Les caractres de la douleur : facteurs dclenchants, mode dinstallation, type,
rythme, volution
Les signes associs : fivre, cphales, vomissements, diarrhe, constipation,
syndrome occlusif, ictre, ruption, troubles urinaires, signes ORL ou pulmonaires.
2. Examen clinique :
Temprature, poids, TA, tat dhydratation.
Cicatrice, ballonnement abdominal.
Douleur localise, dfense, contracture.
Masse abdominale, HSMG, douleur lbranlement des fosses lombaires.
Examen des orifices herniaires et des organes gnitaux externes.
Toucher rectal : pratiqu avec douceur, recherche une douleur du cul de sac de
Douglas, une masse ou du sang.
Examen ORL, pulmonaire, cutan (ruption, purpura) et neurologique
Examen la bandelette des urines (Multistix).
3. Signes de gravit :
Hmorragie digestive
Trouble hmodynamique, choc septique
Dfense, contracture
Douleur syncopale et syndrome occlusif
Obnubilation
4. Examens complmentaires :
Pas dexamens paracliniques systmatiques.
En absence dorientation tiologique :
- Bilan de premire intention : NFS, VS, ionogramme sanguin, glycmie, CRP, ASP,
radio thorax, ECBU.
- Bilan de deuxime intention en fonction de lorientation clinique : bilan hpatique,
amylasmie, amylasurie, cho et ou TDM abdominale, FOGD, TOGD.
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II. DMARCHE DIAGNOSTIQUE :
Troubles digestifs
Oui Non
Avant tout :
- Appendicite aigu
- Invagination intestinale Parasitose
- Pritonite Drpanocytose
- Occlusion GNA
- Traumatisme abdominal UGD
Parfois : Infection ORL
Pneumonie Lithiase urinaire ou
- Syndrome de Meckel Intoxication
Gastroentrite biliaire
- Torsion testiculaire ou Constipation
Infection Purpura rhumatode
ovarienne. Acidoctose
urinaire Anmie hmolytique
- Etranglement herniaire. diabtique
Hpatite virale aigu
42
ALGORITHME 2 : DMARCHE DIAGNOSTIQUE DEVANT
DES DOULEURS ABDOMINALES RCIDIVANTES
Interrogatoire
Examen clinique
Colite inflammatoire
Diverticule de Meckel
Malrotation intestinale
Drpanocytose Masse abdominale
Anmie Lithiase urinaire ou
hmolytique biliaire
Maladie Hydronphrose
priodique Tumeur crbrale
Oxyurose HTA Origine psychogne
Ulcre Epilepsie abdominale Intestin irritable
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III. TRAITEMENT :
1. Traitement symptomatique :
Antispasmodique : Spasfon-Lyoc 80 mg : 6 mg / kg / j
Spasfon injectable Amp 40 mg : 0.5 mg / kg / 6H en
IM ou IVL
Viscralgine sirop 1cs / 5 kg /j
Viscralgine inj Amp 5 mg : 0.5 mg / kg / j en IM ou IVL
Dbridat ou Debricol dose kg x3/j.
2. Traitement tiologique :
44
CAT DEVANT
UNE HEMORRAGIE DIGESTIVE
I. DFINITIONS :
Hmatmse : rejet de sang rouge ou noirtre par la bouche ou le nez lors dun
effort de vomissement
Mlna : mission de sang noir par lanus (traduit lexistence de lsions
hmorragiques situes au-dessus de langle de Treitz)
Rectorragie : vacuation de sang rouge par lanus (souvent lsions situes
en aval de langle de Treitz)
Il faut liminer :
- Une hmorragie dorigine buccale ou de la sphre ORL (pistaxis dglutie)
- Une hmoptysie
- Une coloration des selles en rouge ou en noir (fer, charbon)
- Chez le nouveau-n lingestion de sang maternel ou placentaire dgluti est une
cause derreur commune (test dApt permet de distinguer lhmoglobine ftale
de lhmoglobine adulte)
En cas de doute lutilisation de bandelettes appliques sur les selles ou liquide
gastrique (Hmoccult ou Hmatest) peut tre ncessaire
Toute hmorragie digestive peut rvler une pathologie grave et peut rcidiver
de faon imprvisible et cataclysmique
II. EVALUATION LIMPORTANCE ET LA TOLRANCE DU SAIGNEMENT :
1. Evaluation de la tolrance :
Tachycardie avec pouls filant (la tachycardie est absente chez les patients traits
par btabloquants au long cours)
Hypotension artrielle
Oligurie
Soif, pleur, agitation et TRC allong
Radio thorax : diminution de la silhouette cardiaque
2. Les lments de gravit :
Signes de choc hmorragique
Hb < 6-8 g/100 ml
Maladie menaante sous-jacente (trouble de la coagulation, hypertension
portale)
Rcidive court terme dune hmorragie abondante
Absence de cause dcele lendoscopie en cas dhmorragie digestive abondante
III. CAT :
Une hospitalisation est indispensable devant toute hmorragie digestive svre
Mise en place dune voie dabord veineuse de gros calibre
45
Bilan : GS, RAI, NFS, cross-match, hmostase
Monitorage : TA, FC, Sao2, FR, diurse
En cas de choc hypovolmique :
- Remplissage : srum physiologique 20 ml/kg (15)
- Transfusion si :
Mauvaise hmodynamique persistante
Poursuite du saignement
Hb < 8g/100 ml
La quantit de culot globulaire (ml) est calcule selon la formule :
Poids (kg) x 3 x (Hb dsire Hb du malade)
Si lhmorragie persiste
Transfert en chirurgie
Somatostatine (Sandostatine
100g/ml) Bolus IVL 300g ou
120 g/kg puis perfusion 3-4 g/
kg/h (dilu 45 ml / 12h G5%) sur
12 72 heures, relai possible par
voie sous cutane, 1,5 g/Kg/12h
Lactulose (Duphalac) en lavement
rectal 15 mg/kg (1 fois/jour)
Nomycine 100 mg/kg/j (4 prises)
46
B. En cas dhmorragie basse
Quel que soit lge, lavis du chirurgien est obligatoire.
IV. CAUSES DES HMORRAGIES DIGESTIVES :
NOUVEAU-N
sogastroduodnite Entrocolite ulcroncrosante
Maladie hmorragique Colite
Traumatique (sonde gastrique) Fissure anale
Ulcrations de stress Ulcration thermomtrique
Volvulus Volvulus
NOURRISSON ENFANT
Diverticule de Meckel
sophagite peptique Invagination intestinale aigu
Varices sophagiennes Purpura rhumatode
Gastrites Colite inflammatoire (RCH, Crohn)
Syndrome de Mallory-Weiss Colite infectieuse
Ulcres gastroduodnaux Polype et polypose juvnile
Fissure anale
Ulcration thermomtrique
V. BILAN ENDOSCOPIQUE :
Le bilan des rectorragies massives avec mlna :
- dbuter par une endoscopie haute le plus tt possible
- rectosigmodoscopie (colite infectieuse ou pseudomembraneuse)
- ilocoloscopie
- scintigraphie au techntium (diverticule de Meckel)
- scintigraphie aux GR marqus
-artriographie msentrique (hmorragie sans lsion haute ou basse)
47
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
54
48
CAT DEVANT DES VOMISSEMENTS
C
CA
CHEZ LENFANT
I. DFINITION :
Les vomissements sont des rejets alimentaires ou non, de moyenne ou de grande
abondance provenant du tractus digestif suprieur.
Ils sopposent : - aux rgurgitations : rejets postprandiaux sans effort.
- au mrycisme : remonte volontaire ou automatique des aliments
dans la bouche.
II. INTERROGATOIRE :
ATCD personnels
Caractres des vomissements :
- type et aspect : alimentaire, bilieux, fcalode, sanglant.
- abondance, modalits (en jet, avec effort).
- horaire : postprandial prcoce ou tardif, nocturne ou matinal.
- facteurs dclenchants : changement de position, efforts de toux,
mdicaments, introduction daliment, contrarits
- anciennet : aigus ou chroniques (> 1 ou 2 semaines), frquence.
Signes associs : digestifs, extra digestifs (ORL, pulmonaire, neurologique).
Mode dalimentation : mode de prparation du lait artificiel, ge de la
diversification alimentaire (protines du lait du vache, gluten).
Notion de prise mdicamenteuse, traumatisme crnien.
III. EXAMEN CLINIQUE :
Etat gnral, tat nutritionnel et dhydratation.
Temprature, FR, FC, TA, PC
Examen ORL, pulmonaire et neurologique.
Examen de labdomen et des orifices herniaires plus ou moins toucher rectal.
IV. ELMENTS DE GRAVIT :
Etat gnral altr, fivre, dshydratation, teint gris avec FA dprime ou
bombe, troubles de conscience ou du tonus.
Vomissements dbut brutal, incoercibles, permanents, bilieux, sanglants ou
fcalodes, avec intolrance alimentaire absolue.
Si abdomen douloureux et/ou mtoris, trouble du transit (diarrhe, arrt des
matires et des gaz, rectorragies).
V. EXAMENS COMPLMENTAIRES :
De premire intention : GS, NFS, ionogramme sanguin, glycmie, GDS veineux,
ure et cratinine sanguines, Multistix
Des examens spcifiques en fonction de lorientation clinique (radiographie du
thorax, ASP, chographie abdominale, amylasmie, HC, FO, PL).
49
VI. ORIENTATION TIOLOGIQUE DEVANT DES VOMISSEMENTS
AIGUS CHEZ LE NOUVEAU-N ET LE NOURRISSON :
Vomissements aigus
Vomissements Chroniques
Causes mdicales Causes chirurgicales :
Stnose du pylore
Duplication digestive
Malrotation
Maladie de Hirschprung
Mtaboliques et
endocriniennes :
Syndrome de TOGD et /ou chographie
Digestives : perte de sels : HCS, abdominale
RGO insuffisance rnale,
Intolrance aux PLV tubulopathies
Maladie coeliaque Intolrance au Diverses :
Constipation Fructose Origines psychoaffectives
Allergie alimentaire Galactosmie Arcs aortiques
Ulcre gastro- Tyrosinmie Erreurs dittiques
duodnal Hyperammonimie...
50
VIII. ORIENTATION TIOLOGIQUE DEVANT DES VOMISSEMENTS
AIGUS CHEZ LE GRAND ENFANT :
Vomissements aigus
Vomissements chroniques
51
X. TRAITEMENT :
1. Symptomatique :
Rhydratation si dshydratation
Correction des troubles ioniques et acido-basiques
Les antimtiques et les prokintiques : Mtoclopramide (Primpran, Pradis
fort) : 2 gouttes/kg/j, Dompridone (Motilium) : dose en Kg 3 fois par jour
2. Etiologique :
Traitement mdical : RGO, mningite, infection ORL
Traitement chirurgical : invagination intestinale aigu, appendicite, malrotation
intestinale
52
CHAPITRE 3 :
APPAREIL RESPIRATOIRE
53
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
I. DFINITION :
La bronchiolite aigu est une infection virale (domine par le VRS) respiratoire, pid-
mique et saisonnire chez un enfant de moins de 2 ans, au dcours immdiat dune
rhinopharyngite, peu ou pas fbrile, associant : une toux, une dyspne obstructive
avec polypne, un tirage, une distension thoracique (clinique et/ ou radiologique), un
wheezing et /ou des rles sibilants et /ou des rles sous crpitants prdominance
expiratoire.
II. CRITRES DE GRAVIT :
Svrit de la
Terrain
dtresse respiratoire
Symptmes Score
1 2 3
Expiratoire et
Wheezing Expiratoire Audible distance
inspiratoire
V. CAT :
1. Formes modres
56
2. Formes graves
57
Pour allier
la protection
et la tolrance
1. Diagnostic positif
Il est facile dans sa forme typique devant lassociation de dyspne expiratoire plus rles
sibilants
2. Signes de gravit :
Balancement
Modr sus et
Tirage Trs modr Intense thoraco-
sous sternal
abdominal
Extrme
Nulle ou Modre Intense
Fatigue Troubles de la
modeste Agitation Agitation
conscience
Cyanose discrte Cyanose et
Coloration Normale Pleur sueurs
Thorax peu
Sibilants aux Silencieuse
Auscultation Sibilants bruyant, peu
deux temps
mobile, distendu
> 40/min avant > 40/min avant
FR Peu modifie 2 ans 2 ans Pauses
> 30/min aprs > 30/min aprs
2 ans 2 ans
> 120-130 / > 120-130 / Bradycardie
FC Peu modifie
min min HTA ou collapsus
Insuffisante en
Rponse aux 2- Bonne mais Trs mdiocre
Rapide et stable dure et en
adrnergiques brve
intensit
DEP > 80% 60 80 % < 60 % Non mesurable
PaO2 (mm Hg) Normale > 60 < 60 < 60
PaCO2 (mm Hg) < 45 < 45 > 45 > 45
SaO2 (sous air) > 95% 91 95 % < 90 % < 90 %
59
3. Schma du traitement :
3.1. En ambulatoire :
2- adrnergiques inhals
Arosol doseur+chambre dinhalation : 2 4 bouffes
Inhalateur de poudre 1 2 doses
A renouveler 20 minutes plus tard jusqu 3 prises dans lheure
Evaluation: clinique
et DEP aprs 1heure
Transfert en milieu
hospitalier
60
3.2. En milieu hospitalier :
1- Bronchodilatateurs :
3 6 nbulisations toutes les 20minutes-sous O2 (6l/min) dans du srum physiologique QSP4 ml
2adrnrgiques :
salbutamol 0.5 %
solution 0,5% :0,03ml/kg (minimum 0,3ml-maximum 1ml)
dosette de 2,5 ml :1,25 mg (poids<15kg)-2,55mg (15<poids<30)-5mg(poids>30kg)
terbutaline unidose 5 mg/2ml:0,1 0,2 ml/kg (maximum 2ml)
Dibromure dipratropium 250g : 1nbulisation sur 2 dans les formes svres avec SaO2 90%
Dans les crises de svrit modre sans hypoxie :
- 2 adrnrgique inhals arosol doseur+chambre dinhalation
- 1 bouffe pour 2 4kg de poids maximum 10 bouffes mme frquence que pour les nbulisations
2- Corticodes oraux 2 mg/kg/j quivalent prednisone (sans dpasser 60 mg/j)
3- Oxygnothrapie pour maintenir une SaO2>94%
62
CORPS TRANGERS
DES VOIES RESPIRATOIRES
Asphyxie aigu
Arrt respiratoire
Obstruction Dyspne haute avec : Syndrome
nasale unilatrale - tirage/stridor de pntration puis :
- dysphonie
- cyanose
63
Extraction (pince
ou crochet sous CORPS TRANGER CORPS TRANGER TRACHAL CORPS
contrle de la vue) LARYNG (Risque = enclavement lors TRANGER
dun effort de toux) BRONCHIQUE
Au domicile lhpital
Trachotomie de
fortune : Extraction
Verticale ultrieure sous
Mdiane bronchoscopie
Basse
I. DIAGNOSTIC POSITIF
Dans sa forme typique il sagit dune bradypne inspiratoire.
Lorigine larynge dune dyspne se traduit par :
lexistence dun bruit larynge inspiratoire (stridor, cornage)
des modifications de la voix aidant localiser latteinte (voix rauque atteinte
glotto-sous glottique, voix teinte atteinte sus glottique)
des troubles de la dglutition : odynophagie, hypersialorrhe si piglottite
II. SIGNES DE GRAVIT :
intensit de la dyspne et des signes de lutte
signes dhypercapnie : sueurs, HTA, tachycardie
signes dhypoxie : agitation et cyanose prcde de pleur
une dyspne qui se prolonge peut tre lorigine dun puisement
signes dpuisement : rythme respiratoire irrgulier; bradypne; apne; trouble
de la conscience; diminution des signes de lutte avec bradypne
III. SCORE DE GRAVIT :
STRIDOR INSPIRATOIRE : ABSENT 0
AU REPOS + STTHOSCOPE 1
AU REPOS SANS STTHOSCOPE 2
TIRAGE SUS STERNAL : ABSENT 0
LGER 1
MODR 2
SVRE 3
INSPIRATION : NORMALE 0
DIMINUE 1
TRS DIMINUE 2
CYANOSE : ABSENTE 0
AVEC AGITATION 4
AU REPOS 5
ETAT DE CONSCIENCE : NORMAL 0
ALTR 5
Laryngite grave si score suprieur 8 65
IV. ORIENTATION DIAGNOSTIQUE :
1. Enfant de plus de 6 mois :
a) Laryngite :
Laryngite Laryngite
Epiglottite
striduleuse Sous-glottique
inspiratoire tirage
inspiratoire inspiratoire
Dyspne discret (brves crises
tirage discret avec tirage important
de dyspne nocturne)
66
2. Enfant de moins de 6 mois :
Les tiologies sont domines par les anomalies congnitales:
laryngomalacie
angiome sous glottique
paralysies larynges
kystes laryngs
stnoses larynges congnitales
Les laryngites sont rares, il sagit surtout de laryngite sous glottique.
V. CONDUITE THRAPEUTIQUE :
Age Orientation diagnostique CAT par le praticien CAT par l'ORL
Stridor congnital : Rechercher une hypo Laryngoscopie
laryngomalacie (dyspne rare) calcmie diagnostique
Nouveau-n
Stridor symptomatique : Si calcmie normale Intubation, trachotomie,
paralysie, malformation, kyste confier lORL rsection
Angiome sous-glottique (aprs Corticodes*, hospitalisation Laryngoscopie, laser-
1 mois) +/- urgente chirurgie
< 6 mois
Intubation parfois Nasofibroscopie,
Paralysie larynge
ncessaire cordotomie
Arosols dadrnaline**
Striduleuse
et /ou corticodes
Corticodes IV,
Sous-glottique
Hospitalisation
Laryngites aigus
immdiate si dyspne
Oedmateuse
dcompense ou pas de
rsultats aprs 30mn
Arosols dadrnaline
Hospitalisation urgente :
Epiglottite
Manuvre de Heimlich,
Corps tranger laryng (rare) Extraction
hospitalisation immdiate
Corticodes IV,
dme d'origine caustique, adrnaline, hospitalisation
Intubation ou trachotomie
allergique si pas de rsultats aprs
30mn
Traumatisme externe ou interne Hospitalisation urgente :
Intubation ou trachotomie
(intubation) bloc
Papillomatose larynge A confier lORL Laser, trachotomie
67
* dexamthasone : 0 ,1 0,3 mg/kg/j
** adrnaline : 0,01 0,5 g /kg
***ATB : cfotaxime 200 mg/kg/j
ceftriaxone 100mg/kg/j
68
CAT DEVANT
U
UNE PNEUMONIE COMMUNAUTAIRE
I. DFINITION :
Le terme de pneumonie dsigne un foyer de condensation pulmonaire dorigine infectieuse
indpendamment de lagent causal bactrien ou viral.
Bactrienne
Virale
Etiologie Germe banal Germe atypique (VRS, adnovirus..)
(Pneumocoque, Hi) (Mycoplasme)
Pneumonie
Enfant > 3 ans
Rvaluation 48 72 h
70
b) En milieu hospitalier :
Pneumonie
CRP, NFS
Evolution aprs
48-72 h (1)
Evolution aprs
48-72 h (2)
Poursuivre ATB 4 j en IV
Rx thorax
Relais par VO
NFS
Amoxicilline (Clamoxyl)
CRP
100-150 mg/kg/j
Aggravation Persistance
de la fivre
72
CHAPITRE 4 :
HMATOLOGIE
73
CAT DEVANT UNE ANEMIE AIGUE
C
CHEZ LENFANT
I. DFINITION :
Lanmie est conventionnellement dfinie par la diminution du taux dhmoglobine (Hb) en
dessous de deux dviations standard par rapport la moyenne pour lge.
12 -18 12-18
6 mois 6 -12
Nouveau-n 3-6 mois 2- 6 ans ans ans
2 ans ans
garon fille
II. MECANISMES :
Trouble de production mdullaire aigu
Perte exagre de sang
Destruction exagre : hyper hmolyse constitutionnelle ou acquise
TCD
(+) (-)
Aplasie mdullaire
Immunologique Non immunologique Extriorise Intriorise Blackfan-Diamond
Hmolyse
(+) (-)
TCD
AHAI AHAI
Constitutionnelle Acquise
Primitive Secondaire
Lupus, Post
Thyrodite, AJI, mdicamenteuse : SHU : Anmie + Infectieuse
Kawasaki Pnicillines, Insuffisance rnale Germes : E.Coli,
Cphalosporines, + Thrombopnie Mycoplasme,
Erythromycine, Schizocytes sur le Leishmanie,
Ibuprofne frottis Paludisme
76
V. ANEMIE AIGUE PAR DEPERTITION HEMORRAGIQUE :
AHAI aigu
Tolrance
Mauvaise Bonne
Transfusion TCD
Sang phnotyp
irradi
dleucocyt, IgM
CMV (-) IgG froide IgG ou
ou Complment IgG+Complment
seul
Observation Corticothrapie :
Mthylprednisolone 1mg/Kg IV toutes
les 6 H pendant 2 3 jours
Abstention Puis Prednisone 2mg/ Kg/jour per os
pendant 2 4 Semaines
Puis dgression progressive selon Hb
et rticulocytes (3mois - 6mois)
2me intention : IgIV et changes plasmatiques
77
Mesures gnrales symptomatiques :
Oxygnothrapie nasale (SatO2, Taux dHb)
Hydratation
Surveillance :
- Clinique : tat hmodynamique, douleur abdominale
- Biologique : Hb, Rticulocytes, Haptoglobine, Hmoglobinurie, Fonction rnale.
Hmofiltration : forme suraigu avec oligurie et insuffisance rnale
78
C DEVANT UNE COMPLICATION
CAT
AIGU DE LA DREPANOCYTOSE
I. DFINITION :
La drpanocytose est une hmoglobinopathie autosomique rcessive frquente, lie
une mutation unique du gne globine au niveau du codon 6.
Son diagnostic repose sur llectrophorse de lhmoglobine (prsence de lHbS).
Squestration
Hospitalisation si crise Hmolyse splnique Erythroblastopnie
demble svre :
Prolonge > 6h
Fbrile Pleur Anmie profonde Parvovirus B19
subictre SMG importante
+/- +/-
Transfusion de
Culot globulaire
phnotyp 10
15 ml/Kg
79
III. CRITERES DHOSPITALISATION :
Fivre (>38,5C) : Attention sepsis.
Douleur ne cdant pas un traitement antalgique initial domicile.
Vomissements
Signes danmie aigu : pleur, AEG
Augmentation brutale du volume de la rate ou du volume de labdomen
Symptmes inhabituels :
- Paralysie, signes neurologiques, surdit : AVC ?
- Priapisme.
- Douleur abdominale: ilus ? squestration ? cholcystite ? appendicite ?
Dtresse respiratoire : syndrome thoracique aigu ?
Gonflements douloureux des membres : OMA ?
V. TRAITEMENT DE LA DOULEUR :
1. A domicile :
Traitement antalgique initial de lenfant prsentant une crise douloureuse
drpanocytaire :
Boissons abondantes
Prendre : paractamol 15 mg/kg/dose; Pour la premire prise doubler la
dose, renouveler la dose toutes les 6 heures
Si insuffisant (lenfant continue se plaindre, ne veut pas jouer, a des raideurs,
pleure, grimace), donner 45 60 minutes plus tard : ibuprofne : 10 mg/kg/
dose Renouveler toutes les 6 heures
Si insuffisant, prendre 45 60 minutes plus tard : codine (Codenfan) :
0,5 1 mg/kg/dose Renouveler toutes les 6 heures
Pour les douleurs abdominales, ne pas prendre libuprofne : donner Spasfon
lyoc et/ou Viscralgine
Si lenfant nest pas assez soulag, ou si la douleur est trs forte ds le dbut,
consulter aux urgences lhpital.
80
2. A lhpital :
MEOPA : inhalation possible ds l'arrive pour un
soulagement initial et pour la pose d'une voie veineuse
Nalbuphine (Nubain) 0,4 0,5 mg/kg intra rectal, ou 0,2 0,3 mg/kg IVL
systmatique si crise osseuse
discuter si douleur thoracique ou abdominale
SUCCS : enfant soulag : EVA4 /10 CHEC : enfant non soulag EVA > 4
ou chelle des visages 4/10 ou chelle des visages > 4/10
Associer :
Paractamol IV ou oral : 15 mg/kg/ toutes les 6 heures, sans dpasser 60 mg/kg
AINS* IV : ktoprofne (Profnid) 1 mg/kg en intraveineuse lente (IVL) ou AINS* oral
(par exemple, ibuprofne 10 mg/kg/ 8 heures)
81
VI. AUTRES MESURES THRAPEUTIQUES :
82
Squestration splnique :
Clinique : SMG importante, pleur, collapsus
Prise en charge : voie dabord, remplissage Srum physio 9 ou plasmagel, Culot globulaire
phnotyp, transfert en ra
Syndrome abdominal :
Causes : Ilus paralytique, squestration, cholcystite, appendicite
CAT : ASP, Echo abdominale, BT, Amylasmie
Si chirurgie : transfusion ou change en urgence
Surveiller lapparition dun sd thoracique aigu
Atteinte osseuse :
Causes : Infarctus, OMA
Germes : Salmonelle, Staph aureus, E.coli
Immobilisation
Antibiothrapie au moindre doute
Surveillance du Sd thoracique aigu
Scintigraphie osseuse
Surveillance de lvolution de latteinte osseuse
Echographie des parties molles
Priapisme :
Echange transfusionnel
Injection intra-caverneuse dtilfrine (Effortil)
Si chec ponction lavage du corps caverneux et chirurgie
VIII. ANTIBIOTHRAPIE :
83
IX. ECHANGES TRANSFUSIONNELS :
Echanges transfusionnels
Programmes En urgence
X. MESURES PREVENTIVES :
Antibioprophylaxie
Pni V : 50000 100000 UI /Kg/J jusqu ladolescence.
Extencilline :
- Poids < 30 Kg : 900000 UI
- Poids 30 Kg : 1,2 Million UI
- tous les 15 Jours
Vaccination anti Pneumocoque (rappel tous les 5 ans).
Autres vaccins : Hi, Hpatite B, Antigrippal.
Acide folique : 5mg / 2 Jours
Dpistage dune complication viscrale
Autres traitements :
- Hydroxyure (Hydrea); Hydroxycarbamide (Siklos).
- Transplantation de moelle osseuse.
84
CAT DEVANT
UN ENFANT POLYTRANSFUS
A. ENFANTS THALASSMIQUES :
Quand commencer ?
- Aprs les 10 ou 15 premires transfusions
- Ferritinmie > 800 -1000 ng/ml
85
1. Voies dadministration : IV > S /C >>> IM
2. Posologie :
Dose (mg/kg/j) = Ferritinmie x 0.025
(Soit 50 mg/kg 7j/7 ou 70 mg /kg 5j /7)
86
VIII. BILAN DHMOCHROMATOSE :
1. Bilan gnral :
Poids taille
Ag HBS, srologie hpatite C, HIV / 6 mois
Test de Coombs, recherche agglutinines irrgulires (RAI) avant toute transfusion
2. Bilan dhmochromatose :
a) Bilan Trimestriel :
Bilirubinmie, phosphatases alcalines, ure, glycmie, calcmie, phosphormie
Ferritinmie
b) Bilan semestriel :
T4 / TSH, cortisolmie
c) Bilan annuel :
Echo. Cardiaque, Abdominale
Examen ophtalmo : AV, vision couleur, F.O
Alphafoeto-protine
87
B. AUTRES ENFANTS POLYTRANSFUSS :
Notamment les drpanocytaires et ceux atteints de la maladie de Blackfan
Diamond
Les rgles de transfusion et de chlation de fer restent identiques ceux
nonces plus haut.
88
CAT DE
DEVANT UN PURPURA THROMBOPNIQUE
D
CHE
EZ LENFANT (en dehors du purpura fulminans)
CHEZ
I. DFINITION
La thrombopnie est dfinie par un taux de plaquettes < 150000 /mm3, sur
deux hmogrammes successifs.
II. ANAMNSE ET CLINIQUE
Antcdents familiaux et personnels de syndrome hmorragique.
Notion dinfection rcente ou de vaccination.
Prise mdicamenteuse, prise de toxique
Signes associs : fivre, douleurs abdominales, adnopathies, hpatosplnomgalie.
Purpura ptchial, ecchymose, vibice.
Saignement muqueux : pistaxis, gingivorragies, hmorragie digestive,
hmaturie, mnorragie.
III. SIGNES DE GRAVIT
1. Clinique :
Etat de choc
Purpura extensif
Bulles hmorragiques endobuccales.
Hmorragies rtiniennes au fond dil.
Hmorragies spontanes difficiles contrler.
Troubles neurologiques.
2. Biologique :
Plaquettes < 20000 /mm3
CIVD
IV. EXAMENS COMPLMENTAIRES DE PREMIRE INTENTION
NFS + plaquettes + GS
CRP
Examen des urines la bandelette Labstix ou Multistix (hmaturie)
Mylogramme si anomalie de la NFS en plus de la thrombopnie ou si une
corticothrapie est envisage.
Dosage pondral des immunoglobulines (recherche de dficit en Ig A) si un
traitement par immunoglobulines est envisag.
TP, TCK si ncessaire.
V. PRINCIPALES TIOLOGIES
1. Thrombopnie dorigine centrale :
89
Aplasie mdullaire idiopathique ou post virale.
Envahissement mdullaire (noplasique ou infiltratif), traitement mylosuppressif
(chimiothrapie, radiothrapie, mdicaments : sels dor, chloramphnicol).
Thrombopnie hrditaire (maladie de Wiskott-Aldrich, maladie de Fanconi,
thrombopnie avec aplasie radiale, anomalie de May Hegglin)
2. Thrombopnie dorigine priphrique :
Thrombopnie dorigine mdicamenteuse (Aspirine, Hparine, Rifampicine,
Dpakine, cphalosporines)
Thrombopnie post-infectieuse (rubole, varicelle, rougeole, oreillons, VIH )
Thrombopnie associe une maladie auto-immune (LED, priarthrite noueuse)
CIVD
Syndrome de Kasabach-Meritt
Hypertension portale
Purpura thrombopnique idiopathique (PTI) :
- 1re cause de thrombopnie chez lenfant
- Maladie auto-immune avec un pic de frquence entre 2 et 4 ans.
- Le purpura est cutan souvent ptchial, isol dans 2/3 des cas.
- La gurison survient en 1 mois dans 60 % des cas et dans 6 mois dans 80
90 % des cas.
- Une thrombopnie persistante au del de 6 mois dfinie le PTI chronique.
VI. TRAITEMENT
1. Symptomatique :
Interdire la prise rectale de la temprature.
Eviter les AINS, les sulfamides, lacide valproique, la carbamazpine et les
injections IM.
Antibiothrapie en cas dinfection
Transfusion de concentrs plaquettaires : si syndrome hmorragique.
Un concentr plaquettaire/5 7 kg (entrane une augmentation de 20000
plaquettes/ mm3)
2. En cas de PTI :
La transfusion de plaquettes est indique en cas de syndrome hmorragique
svre (hmorragie crbrale) et elle est toujours associe aux autres traitements.
Corticodes :
- Prednisone : 4 mg / kg / j en 3 4 prises pendant 4 jours (maximum 200 mg)
- Mthylprednisolone (Solumdrol) : 30 mg/ kg / jour (maximum 1g/ jour)
pendant 3 jours
Surveiller la TA
- Immunoglobulines intraveineuses : 1g/ kg en une dose unique passer en 3
heures avec un dbit progressivement croissant.
3. Autres :
Indiqus en cas de PTI chronique (PTIC)
Gammaglobulines antiD : Chez les enfants Rhsus positif
Dose : 50-75g/kg/jour
90
Splnectomie aprs lge de 5 ans et une vaccination antipneumococcique
Immunosuppresseurs : vincristine, vinblastine, cyclophosphamide, ciclosporine A.
Traitement dune gastrite Helicobacter pylori
PTIA
Prednisone
4 mg / kg /j x 4 jours
NFS H24, H48, J4, J7
Hmorragie +++
Hmorragie +/
Ig. IV 1g/Kg
(dose unique)
2me cure de prednisone
ou mthylprednisolone
Succs Echec
91
ALGORITHME 2 : STRATGIE DE PRISE EN CHARGE DU PTIC
PTIC
Bilan (-)
Splnectomie
Echec
Succs (60 - 80 %)
Echec
Splnectomie en urgence
Immunosuppresseurs Echec
Echec
PTIC rfractaire
92
CHAPITRE 5 :
NONATOLOGIE
93
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
I. DFINITION
Le terme de dtresse respiratoire inclut toutes les difficults respiratoires susceptibles
de survenir en priode nonatale.
II. DIAGNOSTIC :
Cyanose intense et gnralise ou discrte et localise
Signes de lutte respiratoire : score de Silverman :
0 1 2
Intense et
Tirage intercostal Absent Modr
sus-sternal
Entonnoir xyphodien Absent Modr Intense
Balancement Soulvement Respiration
Thorax immobile
thoraco-abdominal synchrone paradoxale
Battement des ailes du nez Absent Modr Intense
Audible au Audible
Geignement Absent
stthoscope loreille
95
IV. EXAMEN CLINIQUE :
- Le reste de lexamen clinique sattache rechercher des signes pouvant orienter
le diagnostic, par exemple :
Le bombement dun hmithorax peut faire suspecter un pneumothorax ou une hernie
diaphragmatique.
Une hpato-splnomgalie, une ruption cutane sont vocatrices dinfection.
- La temprature et la glycmie capillaire sont systmatiques.
- Epreuve la seringue.
V- EXAMENS COMPLMENTAIRES :
- Systmatiques :
Radio thorax
Gaz du sang
NFS + plaquettes
Groupe sanguin +Rh
Glycmie
CRP partir de H 12 de vie
Polyglobulie
Origine respiratoire
Hpatomgalie Foie normal Polygobulie
Pathologie adaptation
Cardiomgalie Pas de cardiomgalie
Pneumothorax
Cardiopathie Mthmoglobinmie
Oxygno-dpendance cyanogne
Oxygno-indpendance
Retard de Inhalation
MMH Infection
rsorption LA mconiale
Retard de
Dbut Prcoce Prcoce Immdiat
quelques heures
Aspiration trachale
Cyanose
Clinique Tachypne Non spcifique mconiale
Rtraction
Thorax distendu
Opacit alvolaire
Bronchogramme Opacits en motte
Radio Poumons
arien Non spcifique Emphysme
thorax humides
Rtraction interstitiel
pulmonaire
Aspiration
Traitement
V. mcanique oro-pharynge
spcifique -- Antibiotique
Surfactant exogne puis trachale
immdiat (Intubation)
2.Causes chirurgicales :
Hernie
Atrsie des
Pneumothorax diaphragmatique
choanes
gauche
Dbut Immdiat Rarement immdiat Immdiat
Echo prnatale
Circonstance
Spontan ou barotraumatisme Dtresse respiratoire
de survenue aprs premier cri
Gravit ++ Variable +++
Pleur + cyanose
Diminution des MV du ct atteint Diminution des MV
Rosit au cri
Clinique Bruits du cur dvis Bruits du cur dvis
Obstacle narines
Distension asymtrique du thorax Abdomen plat
Abdomen ballonn
Thorax hyper clair Clarts digestives
Radio
Dcollement du poumon dans le thorax
Traitement Canule buccale Suffocant : exsufflation drainage Intubation
spcifique Intubation oro-
Bien tolr: O2 OHF
immdiat trachale
98
VIII. PRISE EN CHARGE EN URGENCE :
Dsobstruction des voies ariennes suprieures, sonde gastrique en siphonage
Installation de lenfant en incubateur
Surveillance (monitorage) de la frquence cardiaque, de la frquence
respiratoire, de la pression artrielle, de la saturation cutane en oxygne
Oxygnothrapie : Hood 6 l/mn (hyperoxie si pneumothorax)
Abord veineux
Perfusion de srum glucos 10% : 70 - 80 m/kg/j (1Nacl, 1Kcl, 2Gca)
Antibiothrapie discuter (voir IMF)
Assistance ventilatoire en cas de signes de gravit :
- Score de Silverman > 5
- Signes dpuisement (bradypne, apne)
- Trouble hmodynamique
- Altration de ltat de conscience
- Hypotonie
- Acidose hyercapnique
- Majoration des besoins en oxygne
99
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
100
54
CAT DEVANT UN ICTRE
DU NOUVEAU-N
I. DFINITION
Coloration jaune des tguments rsultant dune hyperbilirubinmie
II. ELMENTS ANAMNESTIQUES :
Groupe sanguin et rhsus de la mre
Si Rh - : prciser les prises danti D lors des grossesses antrieures
ATCD familiaux de maladie hrditaire hmatologique, gntique ou mtabolique
ATCD dictre dans la fratrie
Srologie toxoplasmose, rubole, CMV, herps et hpatite de la mre
Circonstance de laccouchement : contexte dIMF, accouchement instrumental
Terme
Moment de constatation de lictre (en nombre dheures de vie)
Mode dallaitement
Coloration des selles, des urines
Notions de refus de tter, vomissement, hypotonie, hypo ractivit
III. EXAMEN CLINIQUE :
Nouveau-n nu, chauff
A la lumire du jour ou lumire blanche
Prciser lintensit de lictre :
- A lil nu
- Bilirubunimtre transcutan
Rechercher :
- Pleur
- Hpatomgalie, splnomgalie
- Coloration des selles et des urines
Etat neurologique : tonus axial et priphrique
Se mfier dun ictre nuclaire (cri strident, attitude en opisthotonos)
IV. EXAMENS COMPLMENTAIRES :
Systmatiques :
- Chez la mre : GS + Rh ; TCID
- Chez le nouveau-n : GS + Rh, NFS ; Bilirubine totale et directe ; TCD
En fonction du contexte :
- CRP, Rx thorax, ECBU, Hmoculture
101
- Transaminase, GGT
- Srologie CMV, herps, hpatite
- Echographie abdominale
V. ORIENTATION TIOLOGIQUE :
Ictre
102
FACTEURS AUGMENTANT LA TOXICIT DE LA BILIRUBINE :
Prmaturit
Hypoalbuminmie
Acidose, hypoxie
Hypothermie
Infection
Hypoglycmie
Mdicament dplaant la bilirubine de lalbumine
103
4 - Mesures associes :
Inducteur enzymatique de la glucuronoconjugaison : Phnobarbital nest plus
utilis que pour les formes sensibles de la maladie de Crigler-Najjar (5mg/kg/j)
Suppression des mdicaments dplaant la bilirubine de lalbumine :
paractamol, oracilline, indomtacine, furosmide, ceftriaxone
Correction des dsordres mtaboliques aggravant la toxicit de la bilirubine :
acidose, hypoglycmie
B) Ictre bilirubine conjugue :
1. Prise en charge symptomatique :
Supplmentation en vitamines liposolubles :
Vitamine A : 50.000 UI en IM / mois
Vitamine D : 200.000 UI en IM/ 3 mois
Vitamine E : vitamine E Nepalon Amp 2 ml : 100mg : 10 mg/kg IM /15j
Vitamine K : 10 mg IM /15 j
Cholesteramine (Questran)
Ursodesoxycholine (Ursolvan) gel 200mg : 20mg/kg/j
2. Traitements spcifiques :
Dpendent de ltiologie.
PHOTOTHERAIE INTENSIVE
OU
EXSANGUINO-TRANSFUSION
PHOTOTHERAIE
ORDINAIRE
PN < 1500
104
PHOTOTHERAIE INTENSIVE
OU
EXSANGUINO-TRANSFUSION
PHOTOTHERAIE
ORDINAIRE
PHOTOTHERAIE INTENSIVE
OU
EXSANGUINO-TRANSFUSION
PHOTOTHERAIE
ORDINAIRE
PN> 2500 g
105
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
106
CAT DEVANT
UNE INFECTION MATERNO-FOETALE
I. DFINITION
Cest une infection transmise de la mre lenfant avant ou pendant laccouchement.
II. ARGUMENTS DIAGNOSTIQUES :
1 - Elments anamnestiques :
RPM 12h ou fissure ou oligoamnios inexpliqu
Signes gnito-urinaires maternels non traits
Fivre maternelle 38C documente, survenue 48h avant, pendant ou 48h
aprs accouchement, non traite par antibiotiques
Infection bactrienne maternelle systmique rcente
Infection prouve traite par antibiotique pendant moins de 48 h
Liquide amniotique ftide ou purulent
Accouchement hors structure sanitaire
Accouchement prmatur inexpliqu
Liquide amniotique mconial chez prmatur 34 SA
Souffrance ftale aigu sans cause obsttricale vidente
Mre porteuse du Streptocoque B
Apgar bas M1 inexpliqu
2 - Elments cliniques :
Nouveau-n qui va mal dans les 6 premires heures ou surtout aprs.
DRNN inexplique surtout si elle est diffre par rapport la naissance
Fivre ( 38,5) ou hypothermie ( 36) durant plus dune heure, la mre tant
apyrtique
Ictre prcoce inexpliqu
Changement du teint
Tachycardie inexplique
Apne / tachypne inexplique
III. BILAN PARACLINIQUE :
Le bilan minimum effectuer :
Prlvements priphriques : nasal, auriculaire et gastrique
Hmoculture
CRP srie toutes les 12 heures pour valuer sa cintique
Le reste du bilan sera effectu selon lorientation tiologique.
IV. GERMES :
Germes prdominants: E.coli et Streptocoque B
A moindre degr: Streptocoques non B
Dautres germes sont plus rares : Staphylocoque dor, Haemophilus, Pneumocoque,
Pseudomonas, anarobies 107
V. ANTIBIOTHRAPIE :
1 - Schma thrapeutique :
Triple pendant 48h chez les symptomatiques : ampicilline, cefotaxime,
gentamycine ; puis double (cefotaxime, gentamycine) si HC ngative ou en
fonction du germe isol
Double (ampicilline, gentamycine) si nouveau-n asymptomatique.
2 - Posologie :
Ampicilline : 100 mg/kg/j en 2 prises
200 mg/kg/j si infection svre ou mningite
Cfotaxime : 100 mg/kg/j en 2 prises
200 mg/kg/j si infection svre ou mningite
Gentamycine : 3-5 mg/Kg/j IVL pendant 72h (une ou deux injection selon
le terme).
CRP
CRP H12- H24 - H36 HC, PP, CRP H12, H24, H48
Surveillance Ampicilline + Gentamicine
CRP
Rejoint schma Ampi + Genta (IM ) CRP ATB adapte (IM)
nouveau-n Arrt
symptomatique CRP J5 pour arrt ATB Pas dIMF CRP J 5 pour arrt ATB
108
VII. CONDUITE TENIR DEVANT UNE IMF SYMPTOMATIQUE :
Nouveau-n symptomatique
Germe + Germe = 0
CRP CRP
Adapter ATB CRP H48
Arrt ATB
Bilan infectieux
+ATB Pas d'infection
CRP
Germe = 0
CRP J5 pour
arrt ATB
109
Pour allier
la protection
et la tolrance
Sujet rceptif - - - - 0
Hpatite aigu
+ + - + (+++)
(Dbut et priode dtat)
Infection chronique
+ + - + (+++)
avec rplication virale intense
Immunit post-vaccinale - - + - 0
III. TRANSMISSION :
MODE VERTICAL : - Contact avec le sang maternel
- Allaitement
RISQUE SI :
Lhpatite est survenue dans le 3me trimestre de grossesse
La mre reste porteuse de lAg HBs aprs une hpatite aigu des deux 1ers trimestres
La mre est porteuse chronique de lAg HBs
111
IV. CAT :
Tableau II : Conduite thrapeutique chez les nouveau-ns de mre Ag HBs+:
la naissance la naissance
Premire injection vaccinale en IM : Engerix Premire injection vaccinale en IM
10 g ou Hepavix
1 mois
1 mois
200UI Ig anti-HBs IM
Deuxime injection vaccinale
Deuxime injection vaccinale
2 mois
6 mois
Recherche dAg HBs et dAc HBs
Troisime injection vaccinale
Troisime injection vaccinale
3 mois
Si Ag HBs ngatif et Ac HBs < 20UI/ml,
nouvelle injection vaccinale et danti-HBs
112
RANIMATION DU NOUVEAU-N
EN SALLE DE NAISSANCE
Les premiers instants de la vie peuvent tre critiques en raison de la difficult dadaptation
la vie extra-utrine. La qualit de prise en charge du nouveau-n ds les premires minu-
tes de vie peut conditionner la vie entire dun individu.
I. LES SITUATIONS RISQUE DE DTRESSE VITALE NONATALE
Causes maternelles Causes foetales Causes pernatales
Rupture prolonge de la
Prmaturit
poche des eaux Liquide amniotique mconial
Retard de croissance
Chorioamniotite/infection Anomalie du rythme
Anasarque
Pr-clampsie cardiaque ftal
Syndrome malformatif
Incompatibilit Rhsus Procidence du cordon
Grossesse multiple
Diabte non quilibr Hmatome rtro- placentaire
Post maturit
Maladie chronique Prsentation anormale
Oligoamnios
maternelle avec Hmorragie pernatale
Hydramnios
retentissement ftal
1. La respiration :
Une respiration normale chez un nouveau-n doit tre rgulire et efficace entranant une
coloration adquate des tguments et maintenant une FC >100 bpm
2. La frquence cardiaque :
Dtermine par lauscultation de laire prcordiale ou par la perception des pulsations
la base du cordon ombilical
La palpation des carotides nest pas recommande chez le nouveau n.
3. La coloration :
Un nouveau-n qui se porte bien est capable de maintenir une coloration uniformment
rose lair ambiant.
113
IV. EQUIPEMENT NCESSAIRE LA RANIMATION DUN NOUVEAU-N EN
SALLE DE TRAVAIL :
Matriel daspiration :
Aspirateur prrgl 150 mmHg environ
Sondes daspirations striles n 6, 8 et 10 F
Adaptateur en T pour aspiration endotrachale
Matriel doxygnation et de ventilation :
Source doxygne avec dbit-litre et tubulure
Systme de ventilation en pression positive avec :
- Masque facial circulaire avec bourrelet, taille 0 (nouveau-n prmatur) et taille
1(nouveau-n terme).
- Ballon auto-gonflable connect sur le dbit-litre O2 avec sac ou tuyau denrichissement.
Vrifier la valve anti-retour et la valve de surpression.
Sondes dintubation endotrachale n 2.5, 3 et 3.5
Laryngoscope (lame 0 et 1) quip de piles de rechange
Pince de Magill
Canule de Guedel N 0
Posologie Voie
Mdicament Prsentation Action Indication
par Kg dadministration
Inotrope FC<60bpm
Epinphrine Ampoule 0,01 0,03 positive et aprs 60 S de venti-
IV - IT
(Adrnaline) 1mg = 1 ml mg* vasoconstric- lation sur tube endo-
tive trachal et MCE
Produits de Srum
remplissage physiologique 10 ml IV Etat de choc
vasculaire sang
114
VI. ETAPES DE LA RANIMATION NONATALE : (ALGORITHMES 1 ET 2)
1. Prvenir les pertes thermiques :
Placer lenfant sous une source de chaleur radiante
Asscher lenfant par un linge strile et prchauff en changeant les champs
mouills :
Evaluation
Intubation Ventilation
sur tube endotrachal
Adrnaline IT
1 re dose
2 me dose
Abord veineux
Bicarbonate 42
Remplissage
116
117
ALGORITHME N2: RANIMATION DU
Essuyage du nouveau-n
Placer sous source chaleur radiante
Positionnement
Aspiration dans lordre bouche et narine
FC
Non
Aggravation FC Amlioration
MCE 30 60 sec
se ralentit
Amlioration nulle
Intubation
Adrnaline IT si FC<60
VPP 100% O2 + MCE
Amlioration nulle
Au bout de 3 mn de VA efficace
Adrnaline IT (2me dose) Amlioration
VPP 100% O2 + MCE
Amlioration nulle
Au bout de 3 mn
Abord veineux
Bicarbonate 42
Remplissage vasculaire
Pas damlioration : 15 mn
STOP Ranimation
118
NOUVEAU - N EN SALLE DE NAISSANCE
Nulle Spontane
<100 bpm
>100 bpm
Resp Spont +
Stop Ra Evaluer coloration
Bleu
Oui Rose ou
Acrocyanose 0 2 en dbit libre
samliore
Surveillance
Mise en condition Suspecter une
Transfert cardiopathie
(transfert)
FC = Frquence cardiaque
- Adrnaline IT 0.1% :
1 ml + 9 ml NaCl 9 MCE = Massage cardiaque externe
0.3 ml / Kg
- Bicarbonate 42 VPP = ventilation en pression positive
2 mmol / Kg (=4ml/ Kg)
- Remplissage vasculaire : Bpm = battements par minute
Srum sal O.9 % ou autre IT = Intratrachale
Cristallode 10 ml/ Kg
119
120
CHAPITRE 6 :
NEUROLOGIE
121
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
I. DEFINITION
Le coma traduit une souffrance crbrale svre, il combine cliniquement une abolition
durable de la conscience et de la vigilance.
II. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Hypersomnie, obnubilation, stupeur
Locked in syndrome
Mutisme akintique
III. EVALUATION DE LA PROFONDEUR DU COMA
Doit tre :
prcoce
prcise
rpte dans le temps
124
V. DMARCHE DIAGNOSTIQUE DEVANT UN COMA
Coma
Traumatisme crnien
Oui Non
Signes de
localisation
Oui Non
Fivre Fivre
Oui Non
Encphalopathie Intoxication :
Mdicamenteuse
Endocrinopathie CO
Hypoglycmie Pesticides
125
VI. PRISE EN CHARGE
1) Mise en condition
Position latrale de scurit
Vrifier la libert des VAS, mise en place dune canule de Guedel
Vider lestomac, sonde gastrique de gros calibre
Assistance ventilatoire si ncessaire
Perfusion priphrique voire mme remplissage vasculaire
Vrifier la temprature et la glycmie capillaire
Monitorage de la PA, FC, SaO2
Surveillance de la diurse
Monitorage continu de lEEG afin de dtecter les convulsions infracliniques
2) Traitement symptomatique
3 erreurs viter :
Hypocapnie
Hyponatrmie
Hypoperfusion crbrale
Lapport glucos est obligatoire mais le SG5% et 10% sont proscrire en cas de
trauma crnien (donner du srum physiologique)
126
Hyponatrmie Aggravation de ldme crbral
diminuer le LCR :
127
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
128
54
CAT DEVANT UNE ENCEPHALITE
AIGU DE LENFANT
I. DEFINITION
II. INTERROGATOIRE
Episode infectieux survenant dans les 3 semaines prcdentes
Dbut de la symptomatologie
Fivre
Crise convulsive (type, dure, signes focaux initiaux,)
Trouble de la conscience
Dficit moteur
Lsions cutanes
Encphalites Encphalites
post-infectieuses herptiques
Liquide cphalorachidien
Pliocytose (mm3) 10 150 20 200
Protinorachie (g/L) 0,3 Eleve
Glycorachie (g/L) Normale Normale
Interfron alpha (UI) <8 >8
Scrtion intrathcale Absente (70%); Scrtion retarde
danticorps prcoce et transitoire (30%) et durable
Complexes lents
Ondes delta lentes polymorphes priphriques avec trac
lectroencphalogramme
gnralises avec dcharges de fond trs lent sans
aucun rythme
Hyperdensit cortico-sous-
Tomodensitomtrie
corticale ou hypodensit de la Effet de masse
crbrale
substance blanche
Hypersignal T2, Hyposignal
Hypersignal, effet de
IRM T1, (Anomalies bilatrales et
masse
symtriques)
Recherches virales
et cultures
Selles Positive Positive
Frottis de gorge Positif Positif
LCR Ngatif Ngatif
Polymerase chain reaction Positive (sensibilit :
Ngative
(PCR) 75%, spcificit : 100%)
Possibilit de scrtion
Scrtion intrathcale
Srologie intrathcale danticorps prcoce
danticorps retarde
et transitoire
V. TRAITEMENT
1. Symptomatique
Mise en condition
Monitorage continue des constantes vitales
Restriction hydrique (50 ml/kg/j)
Assistance respiratoire si ncessaire
Traitement anticonvulsivant systmatique mme en absence de convulsions
(phnobarbital).
130
2. Spcifique
Encphalite herptique : Aciclovir 500 mg/m/8h en IVL de 1 heure pour une dure de
15 - 21 jours.
Encphalite post-infectieuse :
- lsions prdominantes sur la substance blanche (leucoencphalite) : Mthyl-prednisolone
(30 mg/kg/j) trois jours de suite puis relais par prednisone 1 2 mg/kg/j pendant 2 mois.
- lsions prdominantes sur la substance grise : traitement symptomatique (convulsion +++).
Encphalite
Virale :
Herps EPI
Entrovirus
LEA EPI
Atteinte la
(ADEM) substance grise
TTT symptomatique
Corticothrapie
(Convulsion)
131
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
132
2
CA DEVANT UN ETAT DE MAL CONVULSIF
CAT
I. DEFINITION
Un tat de mal convulsif est classiquement dfini comme une crise prolonge de
dure suprieure 30 min ou des crises successives sans reprise de conscience entre
les crises.
anoxie crbrale
Urgence vitale +++
retentissement sur
les fonctions vitales.
133
SCHEMA THERAPEUTIQUE
Conditionnement de lenfant
ECHEC
Un traitement anti convulsivant doit tre instaur devant toute crise convulsive qui se prolonge
ou se rpte sans attendre la dure fatidique de 30 min
3. Enqute tiologique :
3-1.Dmarche diagnostique
a. Interrogatoire
Intoxication mdicamenteuse
Notion de traumatisme crnien
Arrt ou modification du traitement antipileptique
Interaction mdicamenteuse
Infection intercurrente
134
b. Examen clinique
Dtermination de la glycmie capillaire
Examen clinique (neurologique, hmodynamique, TA+++)
Multistix
c. Examens complmentaires :
pilepsie connue
Oui Non
CRP
analyse toxico-
NFS
logique bilan
FO
mtabolique
PL
TDM IRM
EEG
135
Pour allier
la protection
et la tolrance
137
138
CAT DEVANT UNE ENVENIMATION
C
SCORPIONIQUE
I. EVALUER LA GRAVITE :
139
STADE I Surveillance pendant 4 heures : rpter lexamen
Signes locaux isols : toutes les heures.
Douleur, fourmillement au point de piqre. Antalgiques : paractamol, aspirine
PREVENTION ANTI-TETANIQUE
En cas de scarification
En labsence de vaccination antrieure
140
CA DEVANT UNE INTOXICATION AIGU
CAT
I. DFINITION :
II. INTERROGATOIRE :
Prciser :
Nature du toxique
Quantit ingre en considrant la quantit maximale qui a pu tre absorbe
Heures de lintoxication et du dernier repas
Manifestations cliniques depuis lintoxication
Gestes effectus par lentourage pour vacuer le toxique
141
2. Prvention de labsorption du toxique :
LAVAGE GASTRIQUE :
CHARBON ACTIV :
PURATION DU TOXIQUE :
puration rnale :
- Diurse alcaline : 3- 4 l/m de SC (2/3 SG 10% + 1/3 srum
bicarbonat isotonique) : intoxication salicyle, phnobarbital
- Diurse force : 3- 4 l/m (SG 5 % + lectrolytes)
- Diurse osmotique : 3-4 l/m (SG 10 % + lectrolytes)
puration extra rnale : si intoxication svre dose ltale ; toxique
vie longue.
142
V. CAT SELON LA NATURE DU TOXIQUE :
1. Hydrocarbures :
Asymptomatique Symptomatique
Pathologiques Normales
Amoxicilline (Clamoxyl):
Amoxicilline-ac clavulanique 100 mg/kg/j per os
(Augmentin) IV x10 jours Sce de la temprature/4 heures
Refaire Rx thorax
Pathologique Normale
143
2. Mdicaments :
Lavage gastrique
N actyl cystine IV ou dfaut Mucolator : 140
mg/kg puis 70 mg/kg/4 h x 36 h
Pas de charbon activ si antidote pris
144
Examens
Toxiques Clinique CAT
complmentaires
Lavage gastrique,
Recherche de
Bradypne, encombrement charbon activ,
Barbituriques : toxique (sang,
trachobronchique, coma diurse alcaline
Phnobarbital urines, liquide de
progressif Ventilation
lavage gastrique)
mcanique
Syndrome
anticholinergique :
Lavage gastrique
(agitation, tremblements, ECG
(quelque soit lheure
scheresse de la bouche, Recherche de
Antidpresseurs de lingestion),
mydriase, tachycardie, toxique (sang,
tricycliques : charbon activ
rtention durine) urines, liquide de
Ventilation
Trouble du rythme lavage gastrique)
mcanique
Coma, syndrome
pyramidal, convulsions.
Lavage gastrique,
charbon activ
Ventilation
Marche brieuse, chutes Recherche de
mcanique
rptes, somnolence, toxique (sang,
Benzodiazpines Flumaznil
coma calme, hypotonique urines, liquide de
(Anexate) : 10 g/
arflexique. lavage gastrique)
kg renouveler /
2 min (total <=50
g/kg)
Tropatpine
Dyskinsie faciale, trismus, Recherche de (Lepticur) 1
Antimtiques : nystagmus, torticolis, toxique (sang, ampoule en IVD
Mtoclopramide hypertonie extrapyramidale urines, liquide de Trihexyphnidyle
des membres. lavage gastrique) (Artane) : 2-6 mg/j
en 2 3 prises
145
3. Les pesticides :
146
4. Autres :
147
5. Annexes :
5-1. Les principaux antidotes :
148
5-2. Les principaux signes cliniques des intoxications mdicamenteuses les
plus frquentes et les plus graves :
Grille des signes cliniques principaux des intoxications mdicamenteuses les plus frquentes ou les plus graves
Vomissement s
Troubles du rythme
Tachycardie
Syndrome hmorragique
Scheresse buccale
Obnubilation -
somnolence
Myosis
Mydriase
Hypothermie
Hyperthermie
Dshydratation Diarrhe
Dpression respiratoire
Convulsions
Coma
Collapsus
Bradycardie
Ataxie
Apne
Amaurose
Agitation
Antidpresseurs
tricycliques
Atropine
Barbituriques
Benzodiazpines
Carbamate
Colchicine
Digitaliques
Opiacs
Paractamol
Phnothiazines
Quinine
Salicyls
Thophylline
150
NCROSE GASTRIQUE ASSOCIE OU ISOLE :
Rien per os pendant 3 jours
Alimentation parentrale
IPP : Omprazole IV : 1-2 mg/kg/j
Bolus de mthylprednisolone : 1 g/1,73 m /j
Contrle endoscopique entre j3et j5 pour dcider de lintroduction ou non de lalimen-
tation.
6.3. Annexes :
1) Classification des oesophagites caustiques :
Stade I: Erythme et/ou dme
Stade II : Ulcrations non circonfrentielles ncrose, hmorragies
- IIa : stendant moins d 1/3 de lsophage
- IIb : stendant sur plus d 1/3 de lsophage
Stade III : Ulcrations et ncrose circonfrentielles, hmorragies avec sphacles
- IIIa : stendant moins d 1/3 de lsophage
- IIIb : stendant sur plus d 1/3 de lsophage
2) Classification des gastriques caustiques :
Stade I : Erythme et/ou dme
Stade II : Ulcrations limites une petite zone gastrique
Stade III : Ulcrations et ncroses tendues.
151
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
I. DFINITION :
Le malaise est une perception par les parents dun vnement prsentant
un caractre inhabituel (modification soudaine et inhabituelle de laspect, du
comportement de bb) donnant le sentiment dun danger vital imminent.
La mort subite est le dcs subit et inattendu dun nourrisson jusque l en bonne
sant.
La mort subite inexplique est la mort dun nourrisson qui reste inexplique aprs la
ralisation dune enqute complte post-mortem incluant une autopsie.
La mort subite vite ou rattrape est une situation o lon retrouve un nourrisson
inanim pendant son sommeil et o des moyens importants de ranimation doivent
tre mis en uvre pour quil retrouve un tat normal.
II. RECONNATRE LE MALAISE :
Les malaises du nourrisson associent diversement :
Un changement de coloration : pleur, cyanose localise aux lvres ou gnralise,
plus rarement rythrose faciale.
Des difficults ou un arrt respiratoire ;
Une modification du tonus, en rgle type dhypotonie.
Ils peuvent comporter exceptionnellement une perte de connaissance pouvant aller
jusquau coma ou un tat de choc.
III. RECHERCHER LES LMENTS DE GRAVIT :
Les malaises du nourrisson associent diversement :
Un mauvais tat hmodynamique.
Un mauvais tat neurologique (trouble de la conscience, coma)
Un mauvais tat respiratoire (cyanose gnralise, apne)
A la biologie : une acidose mtabolique, une hyperglycmie, une augmentation des
transaminases, une augmentation des lactates.
IV. RECHERCHER LTIOLOGIE DU MALAISE :
1. Causes digestives :
RGO (accident survenant lors des rgurgitations, des vomissements ou
immdiatement au dcours de la tte)
Autres :
- Invagination intestinale aigu.
- Volvulus intermittent du grle sur msentre commun.
153
2. Causes cardiaques :
Hypertonie vagale
Trouble du rythme et/ou de la conduction (BAV, QT long)
Cardiopathie congnitale cyanogne
Myocardite virale.
Myocardiopathie dorigine mtabolique.
3. Causes respiratoires :
Apnes
Inhalation de corps tranger.
4. Causes neurologiques :
Convulsions : les convulsions peuvent avoir une expression clinique atypique sans
manifestation tonico-clonique (modification du regard, une dviation de la tte et des
yeux).
Autres :
- Hmatome extradural
- HTIC
- Hmorragie mninge
- Mningo-encphalite
5. Causes mtaboliques :
Hypoglycmie
Hypocalcmie
Trouble inn du mtabolisme
6. Autres causes :
Intoxications : CO...
Hyperthermie majeure
Au dcours de certaines vaccinations en particulier contre la coqueluche
Svices
154
V. CONDUITE PRATIQUE DEVANT UN MALAISE DU NOURRISSON :
MALAISE
155
VI. PRISE EN CHARGE DE LA MORT SUBITE :
1. Prise en charge mdicale :
Le but est deffectuer une enqute clinique et paraclinique la recherche dune ou de
plusieurs causes, dun ou de plusieurs mcanismes pouvant tre rendus responsables du
dcs.
Examens biologiques : Des prlvements sanguins par ponction intracardiaque :
NFS, calcmie, CRP, dosage de toxiques et dHbCO.
Examens radiologiques :
- Radio du crne face et profil
- Radio thorax
- Un clich corps entier
Examens bactriologiques et virologiques :
- Deux HC (milieu arobie et anarobie)
- Prlvement pharyng pour recherche virologique et bactriologique
- PL
- Prlvement durine par ponction suspubienne pour ECBU (si possible)
Conserver les chantillons congels.
Autopsie :
Il est gnralement possible denvisager une cause ou un mcanisme dans 50 75%
des cas.
Cette dmarche diagnostique est trs importante pour pouvoir rpondre aux questions
des parents concernant les risques pour un futur enfant.
156
CAT
AT D
DEVANT UNE MORSURE PAR UN ANIMAL
I. ANAMNSE :
a) Plaie :
Heure
Gestes pratiqus
b) Animal :
Espce : domestique ou sauvage
Vaccination antirabique
c) Lieu :
Rgion risque rabique
d) ATCD :
Allergie mdicamenteuse
Vaccination antittanique
II. EXAMEN CLINIQUE :
1. Sige de la plaie :
Voisinage : dun pdicule vasculo-nerveux
de tendon ou de gaine tendineuse
de larticulation
2. Aspect de la plaie :
Nette ou contuse
Perte de substance
3. Etendue apparente :
Dcollement sous cutan
4. Profondeur :
Superficielle (mais risque dattrition musculaire si dentition peu pntrante)
Profonde, transfixante
Examen des axes vasculo- nerveux en aval
Hmorragie (scalp)
157
III. CONDUITE TENIR :
1. Soins locaux :
Nettoyage de la plaie : savon + rinage
Dsinfection : antiseptique (Btadine )
Parage : minutieux, parfois mme chirurgical
Pansage : recouvrement propre
NE JAMAIS SUTURER
2. Antibioprophylaxie :
Nest pas systmatique
Amoxicilline + Acide clavulanique (Augmentin) : 80 mg/ kg /j pendant 5 7 jours
Cycline (ge> 8 ans)
Amoxicilline (Clamoxyl) si plaie minime
3. Antalgique
4.Prvention antittanique :
Ne pose habituellement pas de problme chez lenfant compte-tenu de linclusion de
cette vaccination obligatoire dans le calendrier vaccinal.
Sinon :
Dernier rappel :
moins de 5 ans Rien Rien
de 5 10 ans Rien Rappel
plus de 10 ans Rappel Rappel + srothrapie 250 UI
Vaccination + srothrapie
vaccination incomplte Vaccination
250 UI
158
5. Prvention du risque rabique :
Non
Non
160
CAT DEVANT UNE NOYADE
I. DFINITION :
La noyade est un processus rsultant dune altration primitive de ltat respiratoire
secondaire une submersion ou une immersion dans un milieu liquide quelque soit
lvolution ultrieure.
Limmersion est le fait davoir au moins la face et les voies ariennes suprieures
couvertes deau.
La submersion est le fait davoir tout le corps, y compris les voies ariennes
suprieures, sous leau.
Remplissage vasculaire
prudent : Cristallodes
20 ml/kg
Altration
de la conscience
Vasopresseurs : Stupeur, somnolence.
Dobutamine
Intubation et ventilation 15 -20g/kg/min
Monitoring SaO2> 90% mcanique Squence Dopamine 5g/ Hospitalisation
TA, FC, FR, T. dintubation rapide kg/min pour surveillance
161
Il ny a pas dindication dantibiothrapie prophylactique, mais des prlvements
doivent tre effectus. Une fivre peut tre observe en dehors de toute surinfection
pulmonaire dans les premires 48 h, en rapport avec des lsions crbrales.
AUX URGENCES
En cas dhypothermie, la ranimation est poursuivie tant que la
temprature nest pas remonte aux environs de 32C.
Si le patient est asymptomatique avec SaO2 > 90% et radiographie
du thorax normale : il doit tre gard en surveillance pendant 6 heures.
Arrt cardio-respiratoire.
Coma profond.
Hypothermie ladmission.
Acidose svre (pH < 7,1).
162
CHAPITRE 8 :
PATHOLOGIE INFECTIEUSE
163
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
164
54
CHOIX
CHO
OIX DE LANTIBIOTHERAPIE EN PATHOLOGIE
INFECTIEUSE AIGUE DE LENFANT
I. INFECTIONS OSTOARTICULAIRES :
Urgences thrapeutiques
1. Epidmiologie bactrienne :
Nouveau-n : Streptocoques du groupe B ; Staphylococcus aureus;Entrobactries.
Nourrisson < 2 ans : Haemophilus infuenzae de srotype b ++++ ; pneumocoque;
mningocoque ; staphylocoque ; Streptococcus pyogenes.
Enfant > 2 ans : Staphylococcus aureus ++++ ; Streptocoque ; pneumocoque ;
mningocoque ; Hi b.
Enfant drpanocytaire : salmonelles ++
2. Traitement :
Le traitement associe une prise en charge en milieu mdico-chirurgical, des
antibiotiques et une immobilisation ostoarticulaire.
La seule indication formelle de la chirurgie est lexistence dun abcs sous-priost.
a) traitement selon lge de lenfant :
Nourrisson < 2 ans : cfotaxime 200 mg/kg/j + fosfomycine 200 mg/kg/j ou
vancomycine 60 mg/kg/j
Enfant > 2 ans : oxacilline 200 mg/kg/j
en cas de Staph mthi R associer vancomycine (60 mg/kg/j) .
b) voie dadministration :
Le traitement est maintenu par voie IV jusqu lapyrexie et la normalisation de la
CRP et de la leucocytose (vers le 15me jour).
165
Le relais per os : - amoxicilline (Clamoxyl) : si germe sensible
- amoxicilline + acide clavulanique (Augmentin) : Haemophilus
secrteur de lactamase
- pristinamycine (50mg/kg/j) si Staph mthi S et en association
avec rifampicine si Staph mthi R.
En labsence de germe isol, le relais per os est fait par lassociation synergistine
et amoxicilline + acide clavulanique (Augmentin).
c) Dure totale du traitement est environ :
6 semaines en cas darthrite
8 semaines en cas dostomylite
II. INFECTIONS CUTANES AIGUS :
1. imptigo :
germes : streptocoque du groupe A, parfois Staphylocoque aureus
traitement :
- Antiseptiques locaux classiques (hexamidine : Hexomdine, osine)
- Antibiothrapie gnrale : - amoxicilline + acide clavulanique (Augmentin) :
80 mg/kg/j
- pristinamycine 50 mg/kg/j (aprs lge de 6 ans)
- macrolide : rythromycine 50 mg/kg/j (non utilise de premire
ligne car rsistance acquise du Strepto A)
- Dure : 7 10 jours
- Dans tous les cas : - rgles dhygine personnelle et familiale
- dsinfection du linge
- viction scolaire
2. cellulite :
La localisation faciale (joue, orbites) pourrait faire craindre des complications
locales ou gnrales (risque de staphylococcie maligne de la face).
Lhospitalisation simpose. Lantibiothrapie choisie initialement est de prfrence :
cfotaxime + fosfomycine ou vancomycine.
Le traitement sera adapt en fonction du germe et lantibiogramme.
Cellulite (en dehors de la localisation faciale) :
oxacilline 100 mg/kg/j
ou cfotaxime 200 mg/kg/j + fosfomycine 200 mg/kg/j
3. Erysiple :
Germes : streptocoque du groupe A +++
Traitement :
- pnicilline G : 100 000 200 000 UI/kg/j 4 6 jours IVL puis relais par
pnicilline V : oracilline : 75 000 100 000 UI/kg/j
ou amoxicilline (Clamoxyl) 50 mg/kg/j
- Dure totale : 10 15 jours
- si allergie la Pni : rythromycine 50mg/kg/j
166
- si rcidive : pnicilline G pendant 12 15 jours en IV
puis Extencilline : 1 injection tous les 15 21 jours
Enfant >25 kg : 1,2 MUI
Enfant <25 kg : 600 000 UI
III. DIARRHES BACTRIENNES :
- Les diarrhes shigelles sont les seules justifier un traitement antibiotique systmatique :
formes peu svres : azithromycine 20 mg/kg/j en 1 prise x 3 jours
formes svres : ceftriaxone 50mg/kg/j IM ou IV x 3jours
si rsistance lazithromycine ou chec : ciprofloxacine 10-15 mg/kg/j en 2
prises x 3 jours
167
Principaux germes : klebsiella pneumoniae ; Pseudomonas aeruginosa,
Enterobacters, Serratia, Enterocoques, Staphylocoques
Les principaux antibiotiques utiliss en cas dIN :
imipnme (Tienam) 60 mg/kg/j 3 4 IVL + amikacine (Amiklin) 15 m g/
kg/j 2 3 IVL
Cftazidine (Fortum) 100 200 mg/kg/j 3 IVL + amikacine
(Amiklin) 15 mg/kg/j 2 3 IVL
Si suspicion dun stapyhylocoque, ajouter :
Vancomycine : 60 mg/kg/j perfusion continue ou 4 IVL ou Teicoplamine :
10 mg/kg par voie IV toutes les 12 heures pour les 3 premires injections, puis
10 mg/kg/j en 1 injection IM ou IV.
Colimycine (rarement utilis) : enfant : 50 000 UI/kg/j
nouveau-n : 50 000 100 000 UI/kg/j 2 3 IVL
Quinolones utiliser en cas de germes multirsistants.
168
CA DEVANT UNE FIVRE CHEZ LENFANT
CAT
I. DFINITIONS :
Temprature 38 C prise par voie rectale.
- fivre modre : 38 T < 38.5 C
- fivre leve : 38.5 T 40 C
- fivre majeure : T > 40 C
II. FIVRE AIGU :
1. Interrogatoire
Mode de dbut : brutal ou progressif.
Signe daccompagnement : ORL, respiratoires, digestifs, neurologiques.
Modification du comportement : cri, ractivit, sourire, difficult alimentaire.
Le ou les traitements dj administrs : nature, posologie, effet, volution.
Notion de contage.
2. Examen Physique :
Examen ORL
Etat respiratoire : FR, signes de lutte, rles.
Etat hmodynamique : FC, TRC, marbrures, extrmits froides, HMG, souffle
cardiaque.
Signes mnings : fontanelle bombe, hypotonie axiale (nourrisson) ; raideur de
la nuque, photophobie, signes de KERNIG et BRUDZINSKI .
Examen abdominal : hpatosplnomgalie, ruption cutane,
Etat dhydratation
3. Signes de mauvaise tolrance de la fivre :
Facis : ple, gris, cyanose pribuccale.
Trouble de la conscience.
Cri : plaintif, enfant geignard.
Troubles hmodynamiques : marbrures, extrmits froides, TRC > 3 secondes
4. Complications :
Convulsion fbrile (3 mois 5ans)
Syndrome de choc hmorragique et dencphalopathie (atteinte viscrale multiple,
convulsions ou coma).
Dshydratation aigu intracellulaire (nourrisson).
169
5. Traitement
5.1. Indications :
Chez le nourrisson :
- Fivre mal tolre quelque soit son degr.
- Si T >38.5C
Chez le grand enfant : toute fivre mal supporte (agitation, dlire, impression de
malaise)
5.2. Moyens physiques :
peu efficaces
dvtir lenfant, viter le sur habillage
bain ou mouillage leau tide (T eau <2C au dessous de la temprature rectale).
5.3. Augmenter les apports hydriques per os ou par voie IV en fonction
de ltat de lenfant : 100ml/m2/j pour tout degr au dessus de 38C
5.4. Mdicaments antipyrtiques
PHARMACOCINTIQUE (VOIE ORALE )
Confirmation de la fivre
ATB prsomptive
Claforan 100 mg/Kg/j Traitement en fonction
(3IVD) des rsultas des examens
Genta 3 mg/Kg/j (1 2 IVL) complmentaires et de
Adapter lantibiothrapie en lvolution.
fonction du rsultat du bilan et
de lvolution
171
6.2. Chez le nourrisson de 1 3 mois :
Critres cliniques dinfection potentiellement svre (IPS)
- Trouble de la vigilance et ou de tonus, tension de la fontanelle
- Trouble du comportement : anomalies du cri, de la ractivit, du sourire ;
irritabilit, difficults dalimentation.
- Anomalies de lhmodynamique (TRC, FC)
- Anomalies de la coloration (pleur, cyanose, marbrures)
- Signes de dtresse respiratoire.
- Signes de dshydratation.
- Signes en faveur dune infection des parties molles ou du squelette.
NFS+CRP+HC
ECBU+Rx thorax
PL coproculture
172
6.3. Chez lenfant de plus de trois mois :
Signes de gravit :
Mauvaise tolrance et / ou complication
Oui Non
FIEVRE PROLONGEE
Interrogatoire (s)
FIEVRE PROLONGEE
Interrogatoire (s)
Examens complmentaires
Pas de diagnostic
Syndrome inflammatoire
174
ALGORITHME 6 : PRINCIPALES CATGORIES DIAGNOSTIQUES ENVISAGER
FIEVRE PROLONGEE
Interrogatoire (s)
Examens complmentaires
Pas de diagnostic
Ionogramme sanguin
Osmolarit
Scanner crbral
175
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
176
6
CAT DEVANT UNE FIEVRE CHEZ
UN IMMUNODEPRIME
I. DFINITIONS :
Fivre : T 385 C ou T> 38C (2 fois 1 h dintervalle)
Neutropnie : - lgre : PNN : 500-1000 /mm3
- Modre : 200-500
- Svre : < 200
Immunodprim :
Neutropnie :
- Acquise : toxique, infectieuse, hmopathie, auto-immune
- Gntique : DICS, Ataxie tlangiectasie, Agammaglobulinmie, FANCONI,
Splnectomie, Drpanocytose, HIV
3. Examens complmentaires :
NFS + formule
Ionosanguin, cratinmie, bilan hpatique, CRP, procalcitonine
3 HC 10 mn dintervalle
ECBU (Ne pas attendre rsultat pour dmarrer ATB)
Rx thorax, recherche de champignons (HC spcifique, urines, selles, PCR
candida, Aspergillus, Pneumocystis Carinii), prlvement dune porte dentre
177
III. TRAITEMENT :
A. ENFANT SPLENECTOMISE, DREPANOCYTAIRE, HIV (+) :
(cf. protocole drpanocytose)
B. ENFANT NEUTROPENIQUE :
1. Traitement symptomatique : EDC, Dtresse respiratoire
2. Antipyrtique : PARACETAMOL
PAS DAINS
3. Antibiothrapie :
ATB INITIALE
REEVALUATION A H 48 H 72
Apyrexie depuis au
moins 24 H
Fivre
Examen normal Persistante
HC (-)
CRP (-)
Examen clinique+++
Refaire prlv. Bactrio ANTIBIOTHERAPIE
ADAPTEE AU
Recherche champignons
GERME
Contrle Rx thorax
178
REEVALUATION A H 96
Persistance de fivre
Anomalie de lexamen clinique
et/ou CRP reste leve
Non Oui
POURSUIVRE ATB
PROBABILISTE INITIALE ANTIFUNGIQUE
AMPHOTERECINE B : FUNGIZONE
1 perfusion de 6 H /j
J1 : 0,25 mg/Kg /j
J2 : 0,5 mg/Kg/j
A partir de J3 : 1 mg/kg/j
Associer POLARAMINE IV H0 H4
179
Pour allier
la protection
et la tolrance
181
II. PRINCIPALES CARACTRISTIQUES DES FIVRES RUPTIVES LES
PLUS FRQUENTES DE LENFANT
182
Fivre Dbut brutal : fivre, NFS : Cardiovasculaire : Antibiothrapie :
boutonneuse cphale polynuclose ou myocardite, phlbite Macrolides
mditerranenne tat : syndrome mono- Neurologiques : (15 j)
- Rickettsia conorii - Fivre, cphale, AEG nuclosique mningite, Ciprofloxacine
- Incubation (7j) - Exanthme maculo- transaminases encphalomylite (2 j)
- Transmise par papuleux diffus voluant par Sroconversion : Ophtalmologique :
morsure pousses immunofluorescence uvite, atrophie
de tique - Touche les paumes et les indirecte optique
plantes
- Escarre dinoculation
( tache noire )
Mgalrythme Age 4 12 ans Peu dintrt sauf Rares sauf terrain Symptomatique
pidmique Incubation silencieuse 6 terrain particulier particulier : (antipyrtique et
(Cinquime 15 jours Srologie (avec Anmie aigu anticonvulsivant
maladie) Fbricule (ou fivre leve) IgM) rythroblastopnie si ncessaire)
Parvovirus B19 et ruption rythmateuse Amplification de en cas
Contagiosit touchant le visage puis les lADN (PCR) en dhyperhmolyse
probable membres (rythme margin) cours dvaluation chronique
durant 1 3 semaines (drpanocytose ++)
Risque
danasarque
foetoplacentaire en
cas dinfection en
cours de grossesse
183
Maladie de Still Dbut souvent prcoce Syndrome Pricardite, Selon la svrit :
(Forme systmique (premire anne) inflammatoire pleursie, Anti-inflammatoires
darthrite juvnile Fivre prolonge, biologique intense pritonite non strodiens
idiopathique) leve, oscillante, avec avec polynuclose aseptique Corticothrapie
Maladie altration de ltat neutrophile et Evolution Immunosuppresseurs
inflammatoire de gnral, amaigrissement, hyperplaquettose progressivement en cas de forme
cause inconnue polyadnopathie, Absence destructive svre mal
splnomgalie dtiologie de latteinte contrle par la
Rash cutan morbiliforme bactrienne articulaire corticothrapie ou
fugace (parfois Latex et waaler- Complications de
contemporain des clochers rose ngatifs du traitement corticodpendance
fbriles) (corticothrapie) Kinsithrapie dans
Arthrites symtriques et tous les cas
fixes, parfois retardes
Maladie de
Kawasaki Voir chapitre kawasaki
Etiologie inconnue
Eruptions vsiculeuses
184
Primo-infection Age : le plus souvent avant IFD Kratoconjonctivite Traitement
herptique 4 ans Isolement viral Mningite symptomatique
Herps simplex virus Incubation : 2-12 jours Sroconversion lymphocytaire Encphalite :
type1 (HSV1) Phase dtat : (IgM) Encphalite Aciclovir
Transmission - Signes gnraux : fivre, herptique
interhumaine altration de ltat gnral Herps de
- Atteinte muqueuse : limmunodprim :
gingivostomatite aigu atteinte
(ruption vsiculaire puis polyviscrale
pseudo-aphtode avec
dysphagie)
- Atteinte cutane : ruption
vsiculeuse douloureuse
atteignant la peau
pribuccale
Eruptions bulleuses
185
Syndrome Fivre dbut brutal Bactriologie Surinfection Antiseptiques
dpidermolyse Exanthme morbiliforme Histologie Dshydratation + antibiotiques
staphylococcique ou scarlatiniforme se (dcollement et/ou collapsus Contre-
(syndrome de Ritter) couvrant rapidement de intrapidermique) indication la
Staphylocoque bulles flasques (rgions corticothrapie
lysogne producteur priorificielles) Remplissage
dexfoliatine, Enanthme conjonctival et vasculaire
qui diffuse buccal afin dassurer
partir dun foyer une volmie
staphylococcique correcte
primitif (cutan,
ORL)
186
CAT DEVANT LES INFECTIONS
ORL COURANTES
I. RHINOPHARYNGITE :
1. Dfinition :
Atteinte inflammatoire de la partie suprieure du pharynx (cavum) les
fosses nasales.
Souvent dorigine virale
2. Clinique :
Fivre
Inflammation importante de la muqueuse pharynge
Rhinorrhe, ternuements, obstruction nasale, toux
3. Complications :
OMA, surinfections bactriennes, sinusite aigu ou subaigu, conjonctivite purulente
(HI)
4. Traitement :
4.1. Symptomatique : Rhinopharyngite non complique :
Lavage des fosses nasales (srum iso ou hypertonique, aspiration par mouche
bb )
Antipyrtique et antalgique
Vasoconstricteurs par voie nasale (ge > 12 ans) : Deturgylone : 1-2 pulv/j
4.2. Antibiothrapie : Rhinopharyngite complique :
Amoxicilline-Acide clavulanique (Augmentin), C2G ou CG3
4.3. Adnodectomie :
Vgtations adnodes volumineuses et obstructives.
Otite sromuqueuse tranante.
II. ANGINE AIGU :
1. Dfinition :
Infection douloureuse et fbrile des amygdales voire de lensemble du pharynx.
Origine : - virale (2/3 des cas)
- bactrienne : principalement streptocoque hmolytique du groupe A
187
2. Prise en charge : (Afssaps octobre 2005)
Positif Ngatif
188
2. Formes cliniques et prise en charge :
OMA purulente
Avis spcialis
Paracentse
Prlvement bactriologique
190
C DEVANT UNE INFECTION URINAIRE
CAT
DE LENFANT
I. DFINITION
Leucocyturie > 10 /mm3 (> 1/mm3 si ponction suspubienne)
ET
Bactriurie > 105 /ml (> 103 /mm3 si ponction suspubienne)
Le prlvement durine doit se faire dans de bonnes conditions pour viter les
rsultats faussement positifs.
II. DMARCHE DIAGNOSTIQUE :
1. Interrogatoire
ATCD : Uropathie malformative, infection urinaire, lithiase
Signes dinstabilit vsicale (enfant > 4-5 ans) : fuites urinaires, impriosit
mictionnelle.
Existence dune fivre, douleur lombaire, signes urinaires (dysurie, pollakiurie,
brlure mictionnelle), troubles digestifs.
stagnation pondrale, irritabilit chez le nouveau-n
2. Examen physique
Temprature, tat dhydratation, Etat hmodynamique
Douleur lbranlement des fosses lombaires, examen du rachis
Examen des OGE (phimosis, hypospadias, leucorrhe, vulvo-vaginite)
Ictre (nouveau-n)
3. Recueil des urines
Ponction suspubienne
Prlvement par cathtrisme
Prlvement durine au milieu du jet
Prlvement en utilisant un collecteur strile durine
Dans tous les cas :
-Dsinfection rigoureuse du gland ou de la vulve ou de la rgion suspubienne.
-La poche urine doit tre enleve des lmission des urines et de toute faon ne
doit pas rester en place plus de 30 minutes.
-Les urines doivent tre achemines au laboratoire sans dlai (max = 2 heures),
elles peuvent tre ventuellement conserves + 4C (max = 24 heures)
Examen des urines : Aspect (trouble, clair)
Examen la bandelette : Leucocyturie
Nitriturie
Hmaturie
pH
191
4. Examens complmentaires initiaux
ECBU si Leucocyturie et/ou Nitriturie la bandelette
NFS, CRP, Procalcitonine
Fonction rnale : ure, cratinmie
Hmoculture en cas de fivre
AUSP
5. Diagnostic topographique de linfection urinaire
192
mictions compltes rgulires et frquentes
traitement dune immaturit vsicale Oxybutynine (Ditropan cp 5 mg) : 2 cp /
jour chez lenfant de plus de 5 ans en 2-3 prises.
C. Traitement prophylactique
Indications : - Aprs un premier pisode dinfection urinaire en attente de lUCR
- Cystites rptition
- Uropathie non opre ou en attente dintervention
TMP+SMZ (Bactrim susp buv : 1 cam = 5 ml = 200 mg; cp 400mg):
10mg/Kg/j en 1 prise : Le matin < 2 ans
Le soir > 2 ans
Nitrofurantoine : 1 mg/ Kg/j en 1 prise
Nourisson < 6 sem : Cfaclor (alfatil) : 5 mg/kg/jour (1 prise)
Examens Indications
Echographie rnale Toujours utile lors dun premier pisode pour rechercher une
complication ou une uropathie
Symptmes vocateurs
(dysurie, pollakiurie, Fivre inexplique
urines troubles)
Bandelette ractive
Nitriturie et/ou leucocyturie
Oui Non
Infection urinaire peu
ECBU probable
ECBU si antcdent ou
signes persistants
Fivre
Syndrome inflammatoire
Oui Non
Pylonphrite aigue Infection urinaire basse
Oui Non
UCR = RVU Oxybutynine
Rducation Pas de traitement
tude urodynamique
Oui Non
Poursuivre Arrt de traitement
antibioprophylaxie
194
CAT DEVANT UNE LEISHMANIOSE
C
VISCERALE INFANTILE
I. INTRODUCTION
Les leishmanioses sont des anthropozoonoses dues des protozoaires du genre
Leishmania. La leishmaniose viscrale (Kala Azar) se dfinit comme une atteinte grave
du systme rticulo-histiocytaire cause par L.infantum ralisant une triade classique :
fivre prolonge, anmie et splnomgalie.
Cest une maladie dclaration obligatoire.
II. CLINIQUE :
Incubation : de quelques semaines plusieurs mois
Dbut : - insidieux, symptomatologie btarde
- fivre irrgulire
- pleur
- AEG
- augmentation du volume de labdomen, diarrhe
Phase dtat : le tableau est complet et vocateur
Les signes constamment nots :
- Fivre : irrgulire, fivre folle , rsistante aux antipyrtiques et aux antibiotiques.
- Pleur, amaigrissement
- Splnomgalie volumineuse, hpatomgalie modre
Moins constamment, on peut observer :
- Des adnopathies, des hmorragies, des troubles digestifs, des oedmes, des
troubles respiratoires et des atteintes cutano-muqueuses.
III.BIOLOGIE :
Examens dorientation :
- NFS : souvent bicytopnie, la pancytopnie est trs vocatrice.
- VS et CRP leves
- EPP : hypergammaglobulinmie
La preuve parasitologique de linfection :
- Actuellement la mthode de choix est la biologie molculaire, en particulier la
PCR sur sang priphrique ou sur moelle osseuse (Spcificit : 100%; sensibilit :
90%).
- La mise en vidence des leishmanies dans le frottis de moelle osseuse
(mylogramme)
- Les srologies (IFI) : seuil de positivit : 1/100
195
IV. TRAITEMENT
IV-1. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE :
- Transfusion sanguine en cas danmie svre.
- Rnutrition et rquilibration lectrolytique
- Antibiothrapie si surinfection bactrienne
196
3. Autres produits alternatifs :
Miltfosine (Impavido) utilis par VO ; Aminosidine (Paromomycine),
Sitamaquine.
Immunothrapie : INF , IL 12 recombinante
Lassociation INF + Glucantime : amlioration des signes cliniques et biologiques
mais gurison inconstante dans les LV rsistantes.
197
198
CAT DEVANT UNE MNINGITE
CHEZ LENFANT
I. DFINITION :
199
IV. CAT SELON LE RSULTAT DE LTUDE DU LCR :
Aspect du LCR
Antibiothrapie
(Examen direct, Mningo-
culture, antibiogramme) Mningite encphalite
virale herptique
EEG, PCR
Mningite Sce 48-72h herps
Tuberculose Listriose bactrienne Pas dATB scanner,
dcapite aciclovir
200
V. TRAITEMENT DE PREMIRE INTENTION DES MNINGITES
PURULENTES EN FONCTION DE LGE ET DU GERME EN CAUSE :
Mningite bactrienne
Nouveau-n Nourrisson/enfant
Streptocoque B Enfant < 5 ans : Mningocoque
Entrobactries Pneumocoque, Haemophilus
Listria inflenzae
Enfant > 5 ans : Pneumocoque,
Mningocoque
Cocci G + BG - Cocci G -
(Pneumocoque) (Haemophilus) Pas de germe (Mningocoque)
201
& Facteurs de risque dune mningite pneumocoque : ATCD de traumatisme crnien,
de chirurgie de la base du crne, de mningite, dasplnie, infection HIV, prsence de
signes neurologiques, infection ORL ou pulmonaire associe
& Traitement prventif des convulsions : Nourrisson < 1 an; ATCD de convulsion, coma,
signes dficitaires
Phnobarbital: 3- 5 mg/kg/j
Mningite mningocoque
Antibioprophylaxie :
-Terrain : sujets ayant eu un contact avec le malade dans les 10 jours prcdents
- TTT : Rifampicine per os x 2 jours :
NN : 5mg/kg (2x/ j)
Enfant : 1mois-12 ans : 10 mg/kg (2x/j)
>12 ans : 600 mg (2x/j) (2 glules x 2/ j)
Spiramycine (Rovamycine) per os x 5 jours :
Enfant : 75000 UI/kg/j (2x/j)
Adulte : 3 MUI /j (2x/j)
Vaccin A+C : pays endmique
Dclaration obligatoire
202
Mningite Haemophilus influenzae
Antibioprophylaxie :
- Rifampicine : per os x 4 jours :
NN : 10 mg/kg/j en 1 prise
Enfant : 1mois-15 ans : 20 mg/kg/j en 1 prise
Adulte : 600 mg/j en 1 prise
- Inutile chez les enfants correctement vaccins
Mningite Pneumocoque
Pas de prophylaxie collective
Prvention individuelle pour les enfants risque : drpanocytaire, splnectomis,.
Pnicillinothrapie
Vaccin antipneumococcique : renouvel tous les 5 ans.
203
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
2. Signes de gravit :
Age < 1 an
Un purpura rapidement extensif et ncrotique
Un collapsus
Une leucopnie < 1.000 /mm3
Une thrombopnie < 100.000/ mm3
Une kalimie > 5 mmol/l
EB dans le LCR < 10 lments/mm3
Tout purpura fbrile doit faire redouter en premier lieu un purpura infectieux
svre et ce dautant plus quil existe un tat de choc.
205
3. Examens complmentaires :
Groupe sanguin
NFS + plaquettes
Hmostase : TP, TCK, fibrinogne, facteur V, PDF .
CRP et VS
HC
Antignes solubles (sang, urines, LCR)
Gaz du sang
Glycmie
Ionogramme sanguin avec fonction rnale
Calcmie
Radio-thorax
PL (aprs stabilisation de ltat hmodynamique)
4. Prise en charge initiale :
Surveillance et traitement :
ATB : Evaluation aprs 30 mn
Cfotaxime:200 mg/kg/j
HSHC 100 mg/m2/j
Hmodynamique Hmodynamique
stabilise non stabilise
Signes de gravit Signes de gravit
(+) (-)
Transfert en ranimation
VA
Catcholamines
Transfert en Surveillance Remplissage.
ranimation ATB (cf EDC septique)
206
II. AUTRES PURPURAS FBRILES NE SACCOMPAGNANT
DAUCUN TROUBLE HMODYNAMIQUE :
Purpura accompagnant certaines ruptions dorigine infectieuse quelles soient
virales (rougeole, MNI, varicelle ) ou bactriennes (scarlatine).
Purpura thrombopnique pouvant compliquer une virose, un vaccin, ou sintgrer
dans le cadre dune hmopathie maligne de type leucmie aigu.
Purpura rhumatode : la fivre est inconstante, le purpura est constant, il peut tre
isol au dbut mais prdomine aux MI.
dme aigu hmorragique du nourrisson :
- Inconstamment fbrile.
- Touche lenfant de moins de 2 ans.
- Le purpura est ecchymotique.
- Les placards oedmateux et purpuriques sont typiquement en cocarde dbutant au
niveau de la face puis touchant les membres.
207
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
208
54
CAT DEVANT UN SYNDROME SEPTIQUE
C
CA
210
Correction de la glycmie et de la calcmie, complter si ncessaire les examens
biologiques (fonction rnale, hmatologie et coagulation).
Labsence de rponse satisfaisante aux remplissages vasculaires + dopamine
impose la mise en route dun monitorage invasif (Voie veineuse centrale, cathter
artriel).
piglottite Cfotaxime
Nourrisson Ostomylite, arthrite Cfotaxime+fosfomycine ou vancomycine
Pneumonie Amoxicilline
PNA Cfotaxime+gentamicine
Grand enfant
Ethmodite Vancomycine+cfotaxime
Les valeurs minimales de FC, GB et PAs reprsentent le 5me percentile et les valeurs
maximales reprsentent le 95me percentile
211
PEC DE LEDC SEPTIQUE
0
min Assurer la libert des VAS, oxygnothrapie
5
ECMO
212 (membrane doxygnation extracorporelle)
* SvcO2 : saturation veineuse centrale en oxygne
** Milrinone (Corotrope) : dose de charge 50 g/kg en 10 min puis perfusion continue
la dose de 0,375 0,750 g/kg/min sans dpasser une dose totale de 1,13 mg/kg/j.
Rcepteurs
pharmacologiques
1
2
2
1
vasoconstricteur vasodilatateur vasodilatateur tonicardiaque diurtique
Noradrnaline +++ +
(levophed)
Adrnaline ++ + +++
Dopamine ++ ++ ++
213
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
214
4
CHAPITRE 9 :
TROUBLES HYDROLECTROLYTIQUES
ET MTABOLIQUES
215
Pour allier
la protection
et la tolrance
I. ACIDOCTOSE DIABTIQUE :
1. Dfinition :
Association : - pH veineux < 7,3
- Bicarbonates < 15 mmol/l
- Glycmie > 2,5 g/l (13 mmol/l)
- Prsence dune actonurie > ++
2. Circonstances de dcouverte :
Acidoctose rvlatrice du diabte : syndrome polyuropolydipsique, asthnie,
amaigrissement daggravation rcente.
Diabte connu et trait : arrt de linsulinothrapie ou sous dosage, situation de
stress.
3. Clinique :
Conscience normale ou obnubilation
Dshydratation des degrs variables
Dyspne ample et rapide de Kussmaul ou simple tachypne
Odeur actonique de lhaleine
Troubles digestifs : douleurs abdominales, nauses, vomissements
4. CAT :
4.1. Bilan :
Examen la bandelette (Ktodiastix) (A/G), ECG, NFS, glycmie, GDS, ionogramme
sanguin, ure, cratinine.
4.2. Traitement :
Phase rapide : H0-H2
- Si collapsus : remplissage vasculaire par cristallodes (srum physiologique) :
10-20 ml /kg en 30 min + oxygnothrapie
- Si pH < 6,9 : perfusion de srum bicarbonat 14 : 7 ml/kg en 45 min.
- Srum physiologique 9 : commencer par 5 ml / kg/ heure puis adapter le dbit
en fonction de la natrmie corrige (tableau 1)
(
Nac = Na + glycmie (mmol/l) 5
3
)
217
- Insulinothrapie : insuline rapide (Actrapid) : 11 UI / 500 ml de solut perfus
(bicarbonate,srum physiologique, SG) ou 0,1 UI/kg/h en Y la pompe lectrique
(dans ce cas, il faut sassurer du dbit de perfusion de SG 5% car risque accru
dhypoglycmie).
* Il faut saturer la tubulure en insuline en procdant une purge complte
* Sil sagit dun enfant < 5 ans : 6 UI/500 ml (ou 0,05 UI/kg/h)
- Ajouter KCl (1 amp KCl =10 ml = 0,746 g) ds le dbut du traitement par srum
physiologique (4 g/l) sauf signes lectriques dhyperkalimie ou anurie
* Lapport de Kcl sera adapt en fonction de la kalimie ou signes lectriques
dhypokalimie (tableau 2)
218
Deux complications sont craindre au cours de la ranimation dune acidoctose diabtique :
Hypokalimie
dme crbral
2. Nutrition :
- viter les sucres absorption rapide
- 3 repas (petit djeuner, djeuner, dner)
- 3 collations (10 h : 2 heures aprs injection du matin, 16 h et
22 h : 2 heures aprs injection du soir)
219
220
CAT DEVANT UNE HYPOGLYCEMIE
I. Dfinition :
On parle dhypoglycmie lorsque la glycmie dose sur sang veineux total est :
- infrieure 0,4 g/l (2,2 mmol/l) chez le nouveau-n
- infrieure 0,5 g/l (2,8 mmol/l) chez le nourrisson et le grand enfant
Les mthodes de dosage rapide sur sang capillaire sont trs utiles mais
lhypoglycmie doit tre toujours confirme par la mthode de rfrence au
laboratoire (glucose oxydase)
II. PRINCIPALES CAUSES DERREURS DANS LA MESURE DE LA
GLYCEMIE (TABLEAU I) :
NOUVEAU-N
HYPOGLYCEMIES TRANSITOIRES :
Dfaut dapport HYPOGLYCEMIES
Prmatur, dysmature PERMANENTES :
Hyperinsulinismes transitoires : Hyperinsulinisme
Mre diabtique Hypopituitarisme
Wiedmann- beckwith Insuffisance surrnalienne
Autres
Dtresses nonatales
222
V. TRAITEMENT
Glucose 0,5 - 1 g/kg + sucres lents Bolus glucose IV ( G 10%: 2-4 ml/kg)
Contrle 1 heure plus tard Relais par perfusion de glucos
6 mg/kg/min contrle 1 heure plus
tard
Glycmie Rgression NB: si voie veineuse impossible,
Normale Des signes Penser la sonde gastrique.
Signes Cliniques Hypoglycmie
Cliniques Glycmie persistante
persistants normale
Hospitalisation pour:
Surveillance rcidive
Hospitalisation Bilan tiologique
Rechercher Glucose Reprise de lalimentation
une autre pour 6- 12mg/kg/
Surveillance ds que la clinique le permet
cause min (perfusion Diminution progressive
rcidive et bilan ou NEDC)
tiologique des apports glucidiques
Maintien dune glycmie > 0,5 g/l
223
ALGORITHME 2 : PEC INITIALE DE L HYPOGLYCMIE DU
NOUVEAU - N
Persistance de
lhypoglycmie >5 jours
Absence de facteur de
Bolus SG 10% 2-4ml risque connu
/kg IV Inflation des besoins
Normalisation glucidiques > 8 10 mg/
puis Glucose 10% IV en 2- 5 jours kg/min
6 8 mg/kg/min
Contrle 60 min
Puis toutes les 4 h
Hypoglycmie Rechercher une cause
transitoire endocrinienne,mtabolique
NB : ne pas dpasser une concentration en glucose de 12,5% sur une voie veineuse
priphrique.
224
TABLEAU II : PRLVEMENTS RALISER EN URGENCE DEVANT UN PISODE
D HYPOGLYCMIE DU NOUVEAU - N OU DE L ENFANT
Si ncessaire selon
Indispensables Si possible
lorientation
Glycmie veineuse Pyruvate Sur le srum :
Lactacidmie Acides gras libres - Dosages hormonaux (GH,
Ammonimie Corps ctoniques plasmatiques cortisol, insuline, peptide C,
Ionogramme sanguin Quelques gouttes de sang sur toxiques)
Gaz du sang papier buvard (type Guthrie) 1 - Chromatographie des
Transaminases Test au glucagon 2 acides amins
Bandelette urinaire (ctonurie) Sur les urines :
Congeler plasma/srum - Toxiques
Congeler urines (1remiction) - Chromatographie des
acides organiques3
1- permettra de raliser un profil des acylcarnitines en cas de suspicion de dficit de loxydation des acides
gras.
2- en cas dhyperinsulinisme, linjection de glucagon (0,5 1 mg en s/c) doit normaliser la glycmie en 5
10 minutes.
Ce test ne doit tre ralis que sil ne retarde pas la PEC et dans un contexte fortement vocateur
dhyperinsulinisme. En pratique, il est rarement fait aux urgences, mais doit tre fait lors de lhospitalisation
chez tout enfant suspect dhyperinsulinisme.
3- lexistence dacides organiques anormaux permet daffirmer lexistence dun dfaut doxydation des acides
gras ou de la ctolyse. Ces anomalies peuvent ntre retrouves quau moment de lpisode aigu.
225
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
I.CLINIQUE :
Il sagit dune urgence diagnostique et thrapeutique rvle par :
Collapsus cardio-vasculaire
Dshydratation
Amaigrissement
Troubles digestifs : nauses, vomissements, douleurs abdominales
Asthnie, agitation, confusion voire coma
II. EXAMENS COMPLMENTAIRES :
Ionogramme sanguin : hyponatrmie, hyperkalimie
Glycmie : hypoglycmie
Fonction rnale : insuffisance rnale fonctionnelle
Ionogramme urinaire
ECG
III. TRAITEMENT CURATIF:
1. Traitement durgence :
1.1. Rquilibration hydrolectrolytique :
En cas de collapsus :
Remplissage par des cristallodes (srum physiologique) :
10-20 ml/kg en 30 min
En labsence de collapsus ou aprs rgression :
- Perfusion veineuse SG 5 % : 100-150 ml/kg/j
- NaCl : 10-15 mmol/kg/j
- dbit : 1/3 perfus en 1 heure, 1/3 suivant en 3 heures et le reste en 20 heures
1.2. Traitement hormonal substitutif :
Glucocorticodes :
Hmisuccinate dhydrocortisone : 2 mg/kg en iV (3-5 min)
puis 10-15 mg/kg/j en 4 prises
Minralocorticodes :
Actate de dsoxycorticostrone (Syncortyl) :
1-2 mg/m en IM en une prise/jour
(A dfaut donner 9 alpha fluorohydrocortisone : 50-100 g / j per Os)
Ce traitement est maintenu pendant 48 heures.
227
1.3. Traitements complmentaires :
En cas dacidose
(pH < 7,1): Bicarbonate de sodium 42
Q (mmol) = BE x poids (kg) x 0,3
En cas dhyperkalimie svre (> 7 mmol/l)
Gluconate de calcium : 0,05 ml/kg en IVL
et Kayexalate per os ou lavement : 1-2 g/kg/j
En cas dhypoglycmie :
SG 30% : 0,5-1 g/kg en IVL puis relais par SG 10 %
1.4. Surveillance :
Clinique : pouls, TA, diurse horaire
Biologique : ionogramme sanguin et urinaire, bicarbonates
ECG si besoin
2. Traitements ultrieurs :
Minralocorticode :
9 alpha fluorohydrocortisone (Florinef) : 50-100 g / j
Glucocorticode :
Hydrocortisone : 15-20 mg/m/j
NaCl :
2 mmol/kg/j en 2-3 prises pendant les 2 premires annes de vie.
9 alpha Hmisuccinate
Hydrocortisone Syncortil IM
Jours fluorohydrocortisone dhydrocortisone
(per os ) (mg/m)
(per os) (mg/m)IV -SC
J-1 Dose habituelle Dose habituelle 30 0
J1 avant 0 0 60 12
pendant 0 0 100 ou + en IV 0
aprs 0 0 30 0
J2 60 12
228
2. En cas de maladie aigu sans troubles digestifs :
Doubler voire tripler la dose dhydrocortisone en comprims
Maintenir inchange la dose de fluorocortisone (et ventuellement de Nacl)
3. En cas de diarrhes, vomissements, intolrance digestive, troubles
de la conscience :
Hydrocortisone IV : 10 mg/kg/j en 4 fois, diminuer au bout de 2448 heures
selon lvolution clinique et/ou biologique 5 mg/kg/j
Syncortyl IM : 1- 2 mg/m en 1 2 prises /j
Reprise du traitement per os aux doses usuelles ds que ltat digestif ou la
conscience le permet.
4. Carte sanitaire : diagnostic, traitement habituel et les mesures
prendre en cas dpisodes intercurrents.
229
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
230
54
CAT DEVANT DES TROUBLES
HYDRO-LECTROLYTIQUES
I. DYSNATRMIE :
1. Hyponatrmie : (Na < 135 mmol/l)
a. Signes cliniques :
Nause vomissement
Signes neurologiques non spcifiques : asthnie, hypotonie, trmulation, ataxie,
obnubilation, convulsions, coma.
b. Etiologie :
Hyponatrmie
Hyponatrmie hypoosmolaire
Correctifs appliquer :
de la glycmie de 5,5 mmol/l la natrmie de 1,6 mmol/l
Na corrige = Na mesure + (glycmie (mmol/l) 5) / 3
des triglycrides de 1 g/l la natrmie de 2 mmol/l
231
c. Traitement :
Correction si Na <125 mmol/l
Prise en charge de lhyponatrmie en fonction de son mcanisme, de sa tolrance
et de sa vitesse dinstallation :
Hyponatrmie svre Hmodilution avec
symptomatique hypervolmie SIADH
En cas de :
sinon Correction lente :
Convulsions
0,5 mmol/l/h
ou Coma
c. Traitement :
La prise en charge de lhypokalimie dpend de sa tolrance et de son volution.
La correction doit tre prudente, une lvation trop rapide de la kalimie expose
au risque de bradycardie et darrt circulatoire.
233
Hypokalimie
2. Hyperkalimie : (K+>5.5mmol/l)
a. Signes cliniques : sont tardifs :
Paresthsie, parsie, troubles de la conduction cardiaque (FV)
b. ECG : onde T ample et pointue, allongement de PR, largissement de QRS, FV
c. Traitement :
Moyens :
234
Schma thrapeutique :
Hyperkalimie
III. CALCIUM :
1. Hypocalcmie : (Ca total < 2.1mmol/l ; Ca ionis <1,1 mmol/l)
a. Signes cliniques :
Convulsion, paresthsies buccale et distales, crampes, rflexes vifs, angoisse.
ECG : QTc allong si > 440ms
(QT corrig = QT/ RR)
RT/ RR> 0,42 chez nouveau n et 0,5 chez nourrisson
b. Causes :
Hypoparathyrodie
Carence ou absence dactivit de la vitamine D
Mdicaments : Gardnal, Hydantone, diurtique de lanse, colchicine
Pancratite aigu
c. Traitement :
100 ml/ m2/ 24h de gluconate de calcium en IV
Relais per os 500 mg - 1 g/j
Lusage de la vitamine D moduler selon les causes
236
2. Hyperphosphormie : (P>1.5mmol/l)
a. Signes cliniques :
Mmes signes que lhypercalcmie si installation rapide.
Sur le mode chronique : dpt de calcifications
b. Causes :
Insuffisance rnale
Diminution de la PTH
Hmolyse svre
Rhabdomyolyse
Chimiothrapie
c. Traitement :
Arrt des apports de phosphore.
Administration dans la lumire intestinale dlments qui chlatent le phosphore.
V. MAGNSIUM :
1. Hypomagnsmie : (Mg<0.75mmol/l)
a. Signes cliniques :
Ttanie, fasciculation, dlire voire convulsion
ECG : sous dcalage ST, inversion de T, voire extrasystoles et tachycardie
ventriculaire.
b. Signes biologiques :
Diminution : Ca, K, Phosphate, magnsium
c. Causes :
Pertes extrarnales : diarrhe, aspirations digestives, malabsorption
Pertes rnales : leve dobstacle, nphropathie interstitielle chronique, acidose
tubulaire, syndrome de Bartter, SIADH
d. Traitement :
En cas durgence : 0.2-0.5 mmol/Kg de sulfate de magnsium IV/30mn, rpter
toutes les 4-6h
Hors dune urgence : perfusion de 0.5-0.75mmol/Kg/24h
2. Hypermagnsmie : (Mg>1.1mmol/l)
a. Signes cliniques :
Nauses, asthnie, somnolence, hyporflexie tendineuse, bradycardie, BAV.
Paralysie respiratoire, coma, arrt circulatoire (si Mg >7mmol/l).
237
b. Causes :
Insuffisance rnale aigu ou chronique
Intoxication par antiacides ou laxatifs
c. Traitement :
Arrt des apports, injection IV de gluconate de Ca.
Si Mg >7mmol/l : furosmide, voire puration extrarnale
238
CHAPITRE 10 :
URGENCES PDOPSYCHIATRIQUES
239
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
240
0
CAT DEVANT UN ETAT DAGITATION
C
I. DFINITION :
Lagitation se dfinit comme laugmentation pathologique de lactivit motrice. Elle
sexprime par des comportements dsordonns sans but prcis qui, par un effet
descalade, peuvent aboutir des conduites agressives, verbales ou physiques.
Lagitation motrice, surtout chez le jeune enfant, traduit gnralement une souffrance
physique ou psychique et ncessite donc un bilan diagnostique global.
241
Un tat maniaque doit tre voqu en prsence dune note ludique, dune exaltation ou
dune versatilit de lhumeur.
Une hospitalisation immdiate simpose.
Psychose ancienne : notamment une psychose infantile dficitaire
Lagitation traduit alors souvent une angoisse importante lie des changements du
contexte familial ou de la prise en charge du jeune
Elle peut tre associe des comportements dangereux, des conduites strotypes
dautomutilation ou des accs de violence.
Trouble ractif:
Exprime une situation conflictuelle
Ce type de raction peut aussi tre lie des personnalits immatures ou ayant des
traits hystriques. Chez les personnalits psychopathiques, limpulsivit et lintolrance
la frustration sexpriment parfois sous la forme dune agitation qui a souvent une fin
utilitaire.
242
les agitations svres peuvent indiquer lassociation synergique dun neuroleptique
sdatif et dune benzodiazpine ce qui permet une diminution des doses de
neuroleptiques: loxapine (Loxapac), 1 2 ampoules de 50 mg/ 2ml en IM +
clorazpate (Tranxne), 1 ampoule de 50 mg/ 2 ml en IM, ou diazpam
(Valium), 1 2 ampoules de 10 mg/ 2 ml en IM, dans 2 seringues diffrentes ;
la posologie minimale efficace est rechercher en fonction de lge et de
ltat clinique du jeune. Dans une confusion mentale, on limitera les doses des
psychotropes pour ne pas aggraver la confusion et majorer lagitation.
4. Prendre une dcision dorientation
Lorientation dun enfant agit dpend du bilan diagnostique aprs avoir liminer une
pathologie organique qui justifie une prise en charge mdicale urgente.
Dans les agitations de nature psychiatrique, on tiendra compte du type de
pathologie prsente, des antcdents psychiatriques, du contexte psychosocial et
de la mobilisation familiale.
En dehors des situations ou lhospitalisation simpose pour traiter une pathologie
avre, elle peut tre utile pour une valuation plus approfondie ou pour raliser une
sparation davec le milieu de vie.
Une sortie avec un relais lextrieur aprs lapaisement reste le cas de figure le plus
frquent.
243
Pour allier
la protection
et la tolrance
246
rapports par lenfant
*Rassurer lenfant et gagner sa confiance, mais viter de lui promettre de ne
rien dire (non couvert par le secret mdical)
Informer lenfant de la ncessit de porter ces faits la connaissance de ceux qui
doivent intervenir pour le protger
Dculpabiliser lenfant et expliquer que ladulte est le seul responsable dans cette
situation dabus: REDONNER A LENFANT SON STATUT DE VICTIME
La raction de ladulte doit tre adapte : labsence de raction tout comme une
raction impulsive peuvent aboutir une rtraction de la part de lenfant
Lenfant peut se rtracter par :
- Peur des menaces parentales
- Peur des consquences possibles pour lenfant et sa famille
- Par hostilit des membres de la famille qui lui attribuent la responsabilit
Signaler toute situation dabus ou de suspicion dabus sexuel au Dlgu la
Protection de lEnfance (TEL : 73 464 007)
b. Rvlation la famille :
La rvlation est ncessaire mme si elle risque de provoquer des manifestations
dfensives voire des attitudes agressives ou culpabilisantes lgard de lenfant
Ne pas oublier de suspecter linceste et donc de mesurer linformation donne
la famille et discuter la dcision de lui confier lenfant.
Eviter les confrontations en situation durgence ou sans la prsence de reprsentants
de la protection de lenfance.
c. Actions thrapeutiques: sont multiples :
Le placement de lenfant nest pas inluctable
Des mesures daccompagnement (ducateur, assistante sociale) sont souvent utiles
Une prise en charge psychothrapique de lenfant est ncessaire
Une prise en charge familiale peut tre propose
d. Actions juridiques :
Mesures visant protger lenfant (signalement)
Mesures lgard de ladulte incrimin : une plainte peut tre porte par les
parents ou le dlgu la protection de lenfance mais pas par les membres de
lquipe soignante
Ces actions juridiques doivent aller de pair avec les mesures thrapeutiques (la
rparation juridique apporte souvent lamlioration psychique)
247
248
CAT DEVANT UN PATIENT SUICIDAIRE
C
I. INTRODUCTION :
Tentative de suicide (TS) : conduite ayant pour but de se donner la mort sans y
aboutir.
Tentative de suicide avorte : Comportement potentiellement dangereux pour soi,
avec une vidence (implicite ou explicite) que la personne avait lintention de
mourir, mais a arrt la tentative avant la survenue datteintes physiques.
Suicidant : personne ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide
Suicidaire : personne ayant des ides suicidaires sans avoir fait des TS
Les conduites suicidaires sont rares chez lenfant, plus frquentes chez ladolescent.
Risque de rcidive lev (jours qui suivent la TS +++)
pathologie mentale associe (souvent = dpression) dans 1/3 des cas :
II. CAT DEVANT UNE TS :
1. valuation de la gravit :
Toute TS est potentiellement grave
Toute personne qui parle de suicide doit tre prise au srieux
Le moyen utilis peut tmoigner de la gravit (pendaison, dfnestration, mlange
de mdicaments, immolation)
2. Lvaluation du risque de rcidive :
Le risque de rcidive est plus important si:
- Trouble mental associ (dpression, trouble de la personnalit)
- Facteurs de stress persistants : problmes affectifs, familiaux, scolaires, violence
subie (rackett, bullying...)
- Soutien familial et social dfaillant
3. La prise en charge :
Devant un patient suicidaire il faut :
a. Rgles gnrales :
tablir une alliance thrapeutique et la maintenir
Empathie (se montrer disponible et bienveillant)
viter de critiquer ou de culpabiliser le patient
Comprendre le geste suicidaire, sans le justifier
Faire sentir au patient quil est support motionnellement
b. Assurer la scurit du patient :
Chercher les produits dangereux ports par le patient
Enlever tous les produits dangereux qui sont sa porte
Une surveillance individuelle rapproche aux urgences ou en hospitalisation
249
c. Hospitalisation indique si :
Trouble mental type psychose ou trouble de lhumeur (dpression +++)
TS violente, quasi mortelle, ou prmdite.
TS antrieures
Mesures prises pour viter la dcouverte de la TS ou les secours.
Projet ou intention de suicide persistant (pas de critique du geste suicidaire)
Augmentation de la dtresse et patient regrettant de survivre.
Faiblesse de soutien familial ou social (divorce, sparation des parents )
Comportement impulsif, agitation, jugement altr, refus de soins
Modification de ltat mental sous leffet de facteurs toxiques, mtaboliques,
infectieux
Risque lev de suicide daprs lvaluation
Rponse insuffisantes ou incapacit cooprer avec un suivi ambulatoire
Absence de relation thrapeutique en cours ou manque daccs une prise en
charge ambulatoire
d. Quelques spcificits pour les adolescents suicidants
liminer un abus surtout sexuel
liminer une prise de toxiques
Chercher une grossesse chez les filles
Si indication dhospitalisation : tenir compte du dsir de ladolescent et travailler
ladhsion au projet thrapeutique.
Lhospitalisation de prfrence dans une unit pour adolescents.
Il est essentiel que soient dvelopps simultanment et ds le dbut du sjour
hospitalier des soins somatiques et psychiques
Dure prfre : 1 semaine, mais pas de consensus
Il vaut mieux que lvaluation psychiatrique se fasse par un pdopsychiatre ayant
lexprience des adolescents
Lvaluation sociale est faire tt et peut conduire des signalements au juge en
cas de maltraitance ou dabus
e. Dpart autoris des urgences et suivi ambulatoire possibles si :
La TS est ractionnelle un facteur prcipitant (chec lexamen, difficult
relationnelle) particulirement si la position du patient a chang depuis larrive
aux urgences
Projet ou mthode et intention faible potentiel ltal.
Le patient a une situation familiale stable et soutenante (aprs rencontre des
parents)
Le traitement ambulatoire pourrait tre plus bnfique que lhospitalisation
(stigmatisation)
Le dpart des urgences est une dcision prise de prfrence aprs avis du (pdo)
psychiatre de garde sinon et au moindre doute, ne pas hsiter hospitaliser
250
f. Le Suivi ambulatoire
Est souhaitable que ladolescent suicidant soit revu rapidement (entre 2 et 7 jours)
aprs sa sortie de lhpital.
Est utile de lui fournir des coordonnes crites lui permettant de joindre et de
consulter rapidement un correspondant quil connat ou une unit de consultations.
Dans les cas o ladolescent ne se prsente pas aux rendez-vous de consultation, il
est utile que les intervenants concerns effectuent des rappels de ces rendez-vous
251
PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18
253
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
254
54
CAT
AT DEVANT UNE BOITERIE CHEZ LENFANT
I. DFINITION : :
Anomalie de la marche comportant une inclinaison du corps plus importante dun ct
que de lautre.
II. DMARCHE DIAGNOSTIQUE :
1. Interrogatoire :
ATCD : traumatisme, pisode antrieur, tat infectieux
Circonstances dapparition :
- Dbut des symptmes
- Existence ou non de douleur,
- Caractre de la douleur (mcanique, inflammatoire),
- Mode de dbut, anciennet, caractre permanent ou intermittent
- Intensit : chelle visuelle analogique (EVA)
- Sige, spontane ou provoque, drouillage matinal
- Activit sportive
Avant lge de la marche : cris et pleurs au changement des couches ou la
mobilisation des membres infrieurs.
Aprs lge de la marche : boiterie, refus de la marche, facteur dclenchant
(course, fatigue).
AEG
2. Examen clinique :
Poids, BMI
Temprature
Inspection : plaie (pied), hmatome, dme, gonflement articulaire, amyotrophie
(quadriceps, fessier, mollet), attitude vicieuse, morphotype global et des
MI, longueur des membres infrieurs, appui monopode, inclinaison du tronc,
accroupissement.
Palpation :
- Enfant couch, au bras de sa mre (si nourrisson)
- Commencer par le cot sain
- Points douloureux osseux (mtaphyses), panchement articulaire (genou, pied,
cheville, hanche)
Mobilit active et passive de toutes les articulations, amplitudes articulaires
Examen neurologique et testing musculaire
Examen du rachis : attitude du tronc, souplesse du rachis, dysraphisme, scoliose
Examen clinique gnral
255
ATTENTION LA DOULEUR PROJETE CHEZ LENFANT :
DEVANT TOUTE GONALGIE EXAMINER LA HANCHE
Etiologies Age (ans) 0-2 2-4 4-8 8-10 10-12 12-14 14-16
Arthrites
Ostomylites
Infectieuses
Spondylodiscite
Sacroilite
AJI
Inflammatoires Synovite aigu
transitoire
Ostochondrite
Mcaniques Epiphysiolyse
Pathologie du sport
Drpanocytose
Hmatologiques Leucoses
Hmophilie
Tm bnignes
Noplasies Tm malignes
Mtastase
256
ARBRE DCISIONNEL DEVANT UNE BOITERIE DE L ENFANT
Boiterie
Ostochondrite
Infection primitive de la hanche
Inflammation Epiphysiolyse fmorale
Noplasie suprieure
Traumatisme
257
Le rotavirus
peut-tre
nimporte
o
258
8
CAT DEVANT UNE DOULEUR
I. DFINITION : :
La douleur est une Exprience sensorielle et motionnelle dsagrable, associe
un dommage tissulaire rel ou potentiel ou dcrite en termes dun tel dommage
(dimensions sensorielles et affectives)
Il existe 2 types de douleur :
Douleur aigu : installation rcente, signal dalarme qui protge lorganisme :
dclenche des ractions dont la finalit est den diminuer la cause et den limiter
les consquences; on parlera alors de NOCICEPTION.
Douleur chronique : la limite sparant douleur aigu et chronique est situe
entre 3 et 6 mois (conventionnellement). En fait, toute douleur rebelle un
traitement symptomatique et tiologique bien adapt, doit faire voquer la notion
de Syndrome Douloureux Chronique .
Echelle de visages
Non :......................................................
Prnon :......................................................
Date :......................................................
260
Enfants moins de 4 ans : Htro valuation :
Observation du comportement :
-1re phase : dtresse comportementale + stress psychologique et physiologique
- 2me phase : rduction progressive des activits (bouger, jouer, dormir, parler, manger)
Echelles :
- Amiel-Tison invers
- OPS (Objective pain Scale)
- DEGR
261
ECHELLE OPS
Jour
Heure
PLEURS
0: Absents
1: Prsents mais enfant consolable
2: Prsents et enfant inconsolable
MOUVEMENTS
0: Enfants veill et calme ou endormi
1: Agitation modre, ne tient pas en place, change de position
sans cesse
2: Agitation dsordonne et intense, risque de se faire mal
COMPORTEMENTS
0: Enfants veill et calme ou endormi
1: Contract, voix tremblante, mais accessible aux questions et aux
tentatives de rconfort
2: Non accessible aux tentatives de rconfort, yeux carquills,
accroch aux bras de ses parents ou d'un soignant
EXPRESSION VERBALE OU CORPORELLE
0: Enfants veill et calme ou endormi, sans position antalgique
1: Se plaint d'une douleur faible, inconfort global, ou position
jambes flchies sur le tronc, bras croiss sur le corps
2: Douleur moyenne, localise, verbalement ou dsigne de la
main, ou position jambes flchies sur le tronc, poinges serrs, et
porte la main vers une zone douloureuse, ou cherche la
proger
VARIATION DE LA PRESSION ARTRIELLE SYSTOLLIQUE PAR
RAPPORT LA VALEUR PR-OPRATOIRE
0: Augmentation de moins de 10%
1: Augmentation de moins de 10 20%
2: Augmentation de plus de 20%
SCORE GLOBALE
Tradution Pdiadol
262
ECHELLE DEGR
263
Enfants de 4 6 ans :
- Autovaluation possible
- Sinon htro valuation
264
ALGORITHME DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR
Intensit douleur
Rvaluation
aprs 1 ou 2 prises antalgique
Intensification
265
Pour allier
la protection
et la tolrance
I. CRITRES DIAGNOSTIQUES :
Cest une vascularite multi-systmique.
Elle associe une fivre prolonge inexplique rsistante aux antibiotiques avec au
moins 4 5 critres suivants :
1/ Conjonctivite bilatrale.
2/ Enanthme buccal : chilite, congestion diffuse de la muqueuse buccale et du
pharynx, saillie des papilles linguales donnant un aspect de langue framboise.
3/ Modifications des extrmits : rougeur de la paume des mains et de la plante
des pieds, oedmes indurs ; desquamation de la pulpe des doigts.
4/ Exanthme polymorphe du tronc.
5/ Tumfaction des ganglions cervicaux sans suppuration.
II. COMPLICATIONS :
Atteinte cardiovasculaire :
1/ Myocardite et /ou pricardite : sont rarement symptomatiques et dceles lors
de la surveillance (ECG, chographie).
2/ Endocardite : insuffisance mitrale ou aortique aigu.
3/ Anvrismes coronaires : ils sont latents, mais peuvent se rvler par un accident
aigu (rupture, thrombose, IDM). Ils sont facilement dtects par chographie.
Il existe certains facteurs de risque : ge (<1an), sexe masculin, fivre prolonge
et syndrome inflammatoire persistant au-del de 15 jours, les formes rsistantes ou
les rponses tardives aux immunoglobulines.
Irritabilit, mningite aseptique.
Diarrhe.
Hpatite.
Otite moyenne.
Pancratite.
Myosite.
La formation anvrysmale peut entraner une gangrne priphrique, infarctus
crbral et anvrysme artriel cardiaque (ceci peut entraner des thromboses,
infarctus myocardique et des arythmies).
III. EXAMENS COMPLMENTAIRES :
Biologie : CRP, VS, plaquettes, fibrinmie.
Echographie cardiaque, ECG.
267
IV. TRAITEMENT :
Le traitement repose sur lassociation dacide actyl salicylique et
dimmunoglobulines.
1/ Immunoglobulines : 2g/Kg en une seule prise.
2/ Aspirine 80 100 mg/Kg/J en 4 prises jusqu lobtention dune apyrexie
de 48 h puis 2 5 mg/Kg/j en une seule prise durant 6 8 semaines si
lchographie cardiaque est normale. En cas danvrisme, le traitement est
maintenu jusqu la disparition de celui-ci.
Si chec du traitement initial : persistance de la fivre au-del de 48h ou rcurrence
dans les 2 semaines :
PHASE AIGU
Ischmie
chographie normale Simple dilatation Anvrisme myocardique
Aspirine Absence
d'ischmie myocardique Coronarographie
et scintigraphie
prcoces
Coronarographie
Arrt de la surveillance 6 mois Hparine puis AVK
Traitement
spcifique
Coronarographie +
scintigraphie 6 mois
AVK
+/- angioplastie
Normales Anormales ou pontage
Arrt de la Traitement
surveillance spcifique
268
CAT DEVANT UN RHUMATISME
ARTICULAIRE AIGU
I. DFINITION :
Atteinte articulaire inflammatoire non suppurative compliquant une infection par le
Streptocoque bta hmolytique du groupe A habituellement des voies respiratoires
suprieures.
Age de prdilection : 5-10 ans
II. TABLEAU CLINIQUE :
1. Polyarthrite aigu :
Polyarthrite fbrile fugace et migratrice des grosses articulations
2. Cardite rhumatismale :
Myocardite
Endocardite
Pricardite
3. Chore de Sydenham
Mouvements anormaux, involontaires, rapides, de grande amplitude, dapparition
tardive (3-6 mois aprs lpisode aigu)
4. Manifestations cutanes
Erythme margin de Besnier
Nodules sous-cutans de Meynet
III. EXAMENS COMPLMENTAIRES
1. Signes biologiques de linflammation rhumatismale
- NFS :
hyperleucocytose avec polynuclose
anmie inflammatoire
- CRP
Constamment leves
- VS
2. Signes biologiques de linfection streptococcique
- ASLO : augmentation du taux entre deux prlvements deux semaines
dintervalle
- Autres Ac antistreptococciques : antistreptodornase B, antistreptokinase,
Anti-hyaluronidase
- Prlvement de gorge : recherche du streptocoque bta hmolytique
- Test rapide du streptocoque (strepto-test)
269
3. Radio thorax
Rechercher une cardiomgalie (ICT)
4. ECG
Rechercher un allongement de lespace PR (>0.16)
Aspect de londe T
Hypertrophie ventriculaire
5. Echo doppler cardiaque
Rechercher une atteinte cardiaque :
- Fuite valvulaire
- Epanchement pricardique
ETO (cho transoesophagienne) : rechercher un paississement des valves
pathognomonique dune atteinte rhumatismale
IV. DIAGNOSTIC POSITIF
Association de deux critres majeurs ou un critre majeur et deux mineurs en plus des
arguments en faveur dune infection streptococcique rcente.
TABLEAU : DIAGNOSTIC POSITIF DU RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU
(Critres de Jones rviss)
Manifestations
Manifestations mineures Preuves dinfection streptococcique
majeures
Cardite* Fivre Taux lev et croissant des anticorps
Polyarthrite Arthralgies antistreptococciques (ASLO, Dnase B)
Chore Allongement de lespace Positivit des cultures pharynges
Erythme margin PR Identification par test rapide du
Nodules sous-cutans Syndrome inflammatoire streptocoque
biologique Scarlatine rcente.
270
V. TRAITEMENT
1. Curatif :
a. Repos au lit (selon le contexte)
b. Eradication du SBHA
- Pni G : 100000 UI /kg/j sans dpasser 4 M en 2 injection IM ou IV pendant
10 jours
- Pni V 100000 UI/Kg/j en 2 prises pendant 10 jours
- Erythromycine : 50 mg/kg/j pendant 10 jours (si allergie)
c. Traitement anti-inflammatoire
- 2 types :
o Salicyls : Aspirine 80 100 mg/kg/j en 4-6 prises/j ; max 6 g/j jusqu
normalisation de la VS puis 60 mg/kg/j pendant 4-6 semaines; dure totale : 6-8
semaines
Salicylmie efficace : 200 300 mg/l (doit tre pratique aprs une semaine de
traitement)
o Corticodes : Prednisone : 2 mg/kg/j en 1 prise/j, max 80 mg/j jusqu
normalisation de la VS puis dgression progressive sur 5-6 semaines
Dure totale : 10-14 semaines
Traitement adjuvant : strogyl 5 gttes/j
Traitement dattaque est de 2-4 semaines jusqu normalisation de la VS puis
dgression progressive de 0.25-0.5 mg/Kg/10j en fonction de la svrit de la
cardite.
SCHMA THRAPEUTIQUE
RAA
Aspirine Corticodes
271
d. Traitement de la chore de Sydenham
Non Oui
272
CAT DEVA
DEVANT UN SYNDROME NPHROTIQUE PUR
DE
ET PRIMITIF DE LENFANT
I. DFINITION BIOLOGIQUE :
Hypoprotidmie < 60 g/l
Hypoalbuminmie < 30 g/l
Protinurie > 50 mg/kg/j ou (protinurie / cratininurie > 0,33 g/ mmol)
II. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE :
Rgime :
- Dsod strict (0,5 mg/kg/j) lors des pousses et pendant la corticothrapie
forte dose (suprieure 30 mg/ m/ j) puis restreint en sodium.
- Normoprotidique : 1-2 g/ kg /j
- Pauvre en sucres rapides
Transfusion dalbumine 20 % : 1 g/ kg en perfusion lente ; en cas de
collapsus, oligoanurie, oedmes trs importants, douleurs abdominales en
labsence de signes de pritonite.
Les diurtiques : utiliss avec prudence en cas doedmes importants
- Pas de diurtiques systmatiques risque thromboembolique
- Toujours aprs correction de lhypovolmie (perfusion dalbumine)
- Spironolactone (Aldactone): 5 mg/kg/j
- Furosmide (Lasilix) : 1-2 mg/kg/j (+ amiloride (Amlor) : 0,5 0,7 mg/kg/j
pour certains)
III. TRAITEMENT TIOPATHOGNIQUE :
1. Traitement de la premire pousse :
273
Prednisone : 60 mg/ m/j 1 mois
en 1 ou 2 prises : matin/ midi
Dose max : 60 mg/ j
Traitement adjuvant :
1/ Pas de protecteur gastrique ni Arrt de la prednisone
supplmentation potassique systmatique
2/ Vitamine D : 400-800 UI /jour
Rmission
3/ Gluconate de calcium (en fonction des
apports alimentaires et lge)
274
2. 2. CAT :
Prednisone : 15 mg/
m/2jx 4 semaines
Arrt
275
Corticothrapie discontinue et prolonge
PBR
chec ou intoxication
Rmission Rechute strodienne
276
Corticothrapie prolonge :
Surveillance de la croissance / 3 mois
Densit osseuse + examen ophtalmologique / 1 an
Traitements adjuvants :
Traitement anticoagulant prventif : chez les malades haut risque :
- Albumine < 20 g/ l
- Fibrinogne >6 g/ l
- D dimre >1000 ng/ml
- Antithrombine III <70 %
1/ Antiagrgant plaquettaire : Aspirine : 25-100 mg/j
2/ AVK : Warfarine (Coumadine) : dose initiale 0,2 mg/kg puis dose dentretien : 0,1-0,35
mg/kg/j (INR =2-3) ; arrter le traitement ds la ngativation de la protinurie
3/ Hparine de bas poids molculaire : Lovenox, Fraxiparine : enfant > 2 mois, dose de
charge : 1 mg/ kg/12h puis entretien par 0,5 mg/kg/12h ; la dose est ajuste pour une
activit anti Xa = 0,5-1 U/ml entre H4 et H6
IEC : Enalapril (Renitec) ou captopril (Lopril) : action antihypertensive et antiproteinurique.
Biopsie rnale
Cyclophosphamide (Endoxan) IV :
500 mg/m/mois x 6 mois ou per os : 2-2,5 mg/kg/j x 10-12
semaines + prednisone 0,5 -1mg/kg/2j
Rmission complte
Rponse Pas de rponse
Rechute le
plus souvent Cellcept : 600 mg/m/12h
Pas de rechute corticosensible + Prednisone 0,5 -1mg/kg/2j
pendant 6 mois
Traitement symptomatique
(Enalapril, albumine,
anticoagulant) ;
Pas de rponse Rponse
progression frquente vers IRT
277
IV. ANNEXES :
1. Effets indsirables et moyens de surveillance des mdicaments utiliss :
1.1. Signes dintoxication strodienne :
Ralentissement de la croissance
Obsit + vergetures
Ostoporose
Cataracte
1.2. Les agents alkylants :
Toxicit mdullaire (surveillance NFS J4, J14 puis mensuelle)
Alopcie
Hmorragie vsicale
Gonadotoxicit
1.3. Ciclosporine : nphrotoxicit, HTA :
Surveillance de la TA,
Ionogramme sanguin, ure, cratinine, protidmie (albuminmie), clairance de la
cratinine et taux rsiduels de ciclosporine j7, j15, j30 puis chaque mois.
PBR avant le dbut de traitement puis chaque 2 ans et en cas daltration de la
fonction glomrulaire.
La dose de ciclosporine sera diminue de 20 50 % en cas :
- Baisse de la clairance de la cratinine de plus de 30 %
- Hyperkalimie
- Ciclosporinmie rsiduelle > 150 ng/ml ou > 400 ng/ml H3
2. Vaccination :
Pas de vaccination au cours des pousses ou juste aprs
Cependant, la vaccination antittanique doit tre faite chaque fois que
ncessaire.
Les vaccins vivants (BCG, ROR, fivre jaune) sont CI.
3. Surveillance des enfants sous traitement :
Poids/j jusqu la rmission puis une fois/mois
Taille/2 mois en cas de corticothrapie
Protinurie la bandelette/ jour lors des pousses puis 2 x / semaine
TA/j
Cahier de surveillance
278
ANNEXES :
279
280
VENTILATION AU MASQUE
(ANNEXE N1)
1. Indication
Dpression respiratoire du nouveau-n.
2. Contre-indications
Hernie diaphragmatique (suspecte sur la triade : abdomen plat, silence respiratoire
dun cot et dviation des bruits du cur du cot controlatral).
Liquide amniotique mconial pais avec respiration dprime.
Dans ces deux cas, il faut aspirer les voies ariennes suprieures et puis intuber.
3. Matriel
Ballon auto remplissable (250 500 ml) type Ambu muni dun rservoir et dune
valve de scurit pour la pression et relie une source doxygne rgle
5 l/min (Figure 1)
Masque facial transparent de prfrence circulaire avec bourrelet et de taille
adapte (taille 0 ou 1)
Sonde daspiration N8
Chronomtre
FIGURE 1
4. Technique
Assurer au pralable une dsobstruction soigneuse des voies ariennes suprieures
Maintenir la tte du nouveau-n en lgre extension.
Appliquer de faon tanche le masque sur la bouche et le nez du nouveau-n
(figure 2)
281
FIGURE 2 : MAINTIEN DU MASQUE SUR LA FACE
Procder des compressions rptes du ballon avec deux doigts (ou plus si lenfant
ne rosit pas) au rythme de 40 insufflations /min ; pour atteindre cette frquence, on
recommande dobserver un rythme trois temps : 1-2-3 (1 tant un temps de ventilation,
2 et trois des temps de relchement) (figure 3)
En cas de ventilation prolonge : vider lair de lestomac par une pression de
lpigastre.
5. Critres defficacit
Soulvement symtrique des 2 hmithorax,
Rosissement des lvres et de tout le corps,
Acclration de la frquence cardiaque (perue au niveau de la base du cordon).
282
MASSAGE CARDIAQUE
(ANNEXE N2)
1. Technique
Le thorax est empaum entre les deux mains de manire ce que les doigts tendent
se rejoindre en arrire tandis que les deux pouces se superposent sur le sternum la
hauteur des mamelons (Figure 1).
284
INTUBATION ENDOTRACHEALE
(ANNEXE N 3)
1. Matriel :
Laryngoscope muni de piles, dampoule en tat de fonctionnement.
Lame Miller N 0 pour nouveau-n prmatur,
Pince de Magill petit modle,
Gants striles et une moustache adhsive,
Des sondes dintubation de diffrents diamtres internes : 2.5 mm, 3.0 mm, et 3.5 mm,
Le choix du diamtre de la sonde dintubation pour un enfant est fonction de
lestimation de son poids de naissance :
2.5 4 Kg 3.0
> 4 Kg 3.5
285
2. Technique : (Figure 1)
a. Contention de lEnfant
Nouveau-n en dcubitus dorsal, bras et jambes maintenus par un aide,
Tte maintenue parfaite dans laxe du corps,
Tte non ou peu flchie, paules colles au plan du travail.
286
FIGURE 1 : INTUBATION NASO - TRACHALE
287
3. Prcautions
Pour minimiser lhypoxie lie lintubation, lacte dintubation doit tre limit en
dure 20 secondes. Lenfant doit tre stabilis entre 2 tentatives par une
ventilation avec ballon et masque.
Lintubation endotrachale ne doit tre envisage que par une personne
particulirement forme et rode cette technique.
4. Vrification
a- Si lintubation est russie :
Raccorder la sonde endotrachale au ballon,
Fixer la sonde endotrachale par lintermdiaire dune moustache adhsive
pralablement prpare, dcoupe dans un sparadrap solide coll sur le nez de
lenfant aprs nettoyage de la peau (Figure2).
Pratiquer des insufflations en pression positive la frquence de 40 par mn (rythme
3 temps),
Lefficacit de la ventilation se traduit par les paramtres suivants :
- Lenfant rosit et on ne doit pas lentendre pleurer,
- Le thorax se soulve de faon symtrique,
- Les insufflations sont audibles dans les deux aires axillaires de faon symtrique et
non audibles au niveau de lpigastre (estomac).
289
TENSION ARTRIELLE EN FONCTION DE LA TAILLE - FILLE 4 18 ANS
ANNEXE N4
TA mm Hg
97,5
140 140
95
HTA limite 90
130 130
SYSTOLIQUE
75
120 120
50
110 110
100
90
120
97,5 + 30
110
100 100
HTA confirme 97,5 + 10
90 90
97,5
95
80
DIASTOLIQUE
HTA limite
80 90
75
70
70
50
60
60
50 50
40
95 105 115 125 135 145 155 165 175 Taille (cm)
290
TENSION ARTRIELLE EN FONCTION DE LA TAILLE - GARON 4 18 ANS
ANNEXE N5
TA mmHg
97,5 + 30
HTA immdiatement 180
menaante Percentiles
97,5 + 10 170
TA mm Hg
160 160
97,5
95
150 HTA confirme 150
90
140 140
75
HTA limite 130
130
50
SYSTOLIQUE
120 120
110
100
120
97,5 + 30
110
100 100
HTA confirme 97,5 + 10
90 90
97,5
95
HTA limite
DIASTOLIQUE
80 90 80
75
70 70
50
60 60
50 50
40
95 105 115 125 135 145 155 165 175 185 Taille (cm)
291
292
293
PRIMTRE CRANIEN GARON
cm
62
60
58
+2D
56
54
52
-2D
50
48
46
44
42
40
38
36
34
32
30
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 2 4 6 8 10 12 14 16 18
Mois Annes
294
COURBES CORPULENCE GARON
295
296
297
PRIMTRE CRANIEN FILLE
cm
62
60
58
+2D
56
54
52
-2D
50
48
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Mois Annes
298
COURBES CORPULENCE FILLE
299
LE CALENDRIER VACCINAL TUNISIEN
Age Vaccins
LA VACCINATION EN PRSCOLAIRE
300
PRODUITS VITER CHEZ UN ENFANT ATTEINT DUN DFICIT EN G6PD :
Produits vgtaux :
Fves
Fvettes
Haricots
Pois verts
Poichiches
Artichaut
Asperges
Figues de Barbarie
Lupin
Champignon
Verveine
Henna
Mdicaments :
Aspirine et drivs (Acide actyl salicylique)
BAL (Dimercaprol)
Bactrim (cotrimoxazole)
Bleu de mthylne
Bnmide (Probncide : uricosurique)
Chloramphnicol
Disulone (Dapsone, sulfones)
Furadantine, Furadoine (Nitrofurantoine)
Longacor (quinidine)
Naphtalne et drivs (insecticides, dsordorisants)
Ngram (acide nalidixique)
Oxyde nitrique (NO)
Pdiazole (Sulfafurazole)
Quinine et drivs
Quinimax (quinidine)
Salazopyrine (Salozosulfapyridine)
Uricozyme (Urate oxydase)
Vitamine C (Acide ascorbique)
Vitamine K hydrosoluble
301
Offrez leur du plaisir
en plus de lefficacit
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PRVENTION DU CANCER DU COL DE LUTRUS D AUX HPV 16 ET 18