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Étymologie

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Dérivé de blesser, avec le suffixe -ure.

Nom commun

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Singulier Pluriel
blessure blessures
\blɛ.syʁ\
ou \ble.syʁ\
Cette illustration est cachée car considérée comme sensible.

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Une blessure au bras.

blessure \blɛ.syʁ\ ou \ble.syʁ\ féminin

  1. (Sens propre) Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
    • Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
    • Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
  2. (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
    • J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
    • Les blessures étaient faciles
      à force de tant de douceur salvatrice
      — (Marie Uguay, Poèmes, Éditions du Boréal, coll. « Compact », Montréal, 2005 (2015), page 46)
    • Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
    • Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
  3. (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
    • Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
    • c’est armé d’une nouvelle blessure
      que j’ouvre les yeux
      — (Mathieu Simoneau, Des longueurs dans le crépuscule, « Son propre silence de chose qui sombre », Éditions du Noroît, Montréal, 2023, page 86)
    • L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
  4. (Psychologie, Psychanalyse) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
    • Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
    • Plus tard, dans Construction en analyse (1937d), Freud évoque l’élaboration des traumas précoces, enfouis dans les couches profondes de la psyché et entraînant des atteintes précoces du Moi, en créant des blessures d’ordre narcissique. — (Alexandre Sinanian, François Pommier, Gérard Pirlot et Marjorie Roques, « Addictions, évitement et répétition du traumatisme », Introduction, in Psychothérapies, vol. 34, no 3, 2014, pages 173-184)
    • Ton corps.
      Pour qu’on ne s’en serve plus contre son gré.
      Tu dis l’exact rassemblement de ses blessures.
      — (Denise Desautels, Disparaître, L’herbe qui tremble, Billère, 2021, page 41)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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  • blessure sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • blessure sur l’encyclopédie Vikidia  

Références

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Étymologie

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Nom commun

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blessure \Prononciation ?\ féminin

  1. Blessure.

Variantes orthographiques

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Synonymes

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Taux de reconnaissance

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En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 96,3 % des Flamands,
  • 98,7 % des Néerlandais.

Prononciation

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Références

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  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]