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Hugues V de Lusignan

seigneur de Lusignan et de Couhé

Hugues V de Lusignan[1] dit le Pieux[2], né vers 1021, mort le , fut seigneur de Lusignan et de Couhé (1030-1060) dans le Poitou. Il possédait également les châteaux et châtellenies de Frontenay et de Chizé[3].

Hugues V de Lusignan
Titres de noblesse
Seigneur de Lusignan
Seigneur de Couhé
Biographie
Naissance
V. 1021
Décès
Surnom
le Pieux
Époque
Période d'activité
v.
Famille
Père
Mère
Audéarde de Chabanais
Fratrie
Rorgon de Couhé
Conjoint
Enfants
Hugues VI de Lusignan
Jourdain de Lusignan
Autres informations
Grands-Parents

Hugues III de Lusignan
Arsende [d'Aulnay]

Jourdain II de Chabanais
Inconnue
Héritier

Biographie

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Famille

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Hugues V est le fils d'Hugues IV dit le Brun[4] (av. 997-1030/1032), seigneur de Lusignan (1012-1030/1032) et de Couhé, et d'Audéarde, sûrement issue des seigneurs de Chabanais et de Confolens[5]. Son frère cadet, Rorgon (v. 1022-av. 1079), hérite de la seigneurie de Couhé après son décès[6].

Enfants, Hugues et Rorgon sont cités dans une charte avec leurs parents[7]. Au décès de leur père ils sont mineurs[8]. Il est possible que le tuteur des deux frères soit Hugues de Jérusalem[9],[10].

Entre 1030 et 1032, après la mort d'Hugues IV, le pape Jean XIX (975-1032) écrit à la noblesse d'Aquitaine pour lui demander de protéger l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. Parmi les aristocrates locaux, sa lettre est adressée aux fils d'Hugues IV qui habitent le château de Lusignan[11],[12], soit Hugues V et Rorgon[13].

Eglise Notre-Dame-et-Saint-Junien

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Entre 1031 et 1047, Hugues V fait achever la construction de l'église Notre-Dame de Lusignan par Hugues de Jérusalem qui en confirme la possession à l'abbaye de Nouaillé[14],[15],[16].

Conflit avec le duc d'Aquitaine et décès

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Le , assiégé dans son château de Lusignan par Guillaume VIII duc d'Aquitaine, Hugues V de Lusignan est tué par hasard par les chevaliers du duc[17]. Son fils Hugues le Diable lui succède[18].

Mariage et descendance

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La consanguinité entre Hugues V le Pieux et Almodis de la Marche[19].

Almodis de la Marche

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Hugues V épouse vers 1035 Almodis de la Marche (v. 1023-1071), fille de Bernard Ier (v. 991-1047), comte de la Marche[20],[21] de son épouse Amélie[22], dont l'origine familiale est inconnue[23].

Postérité

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Hugues V et Almodis ont des jumeaux[24],[25] :

Séparation

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Pour des raisons de consanguinité le mariage est annulé et Almodis de la Marche connaît un destin mouvementé, hors norme[27], en prenant par la suite pour époux : Pons, comte de Toulouse[24],[28],[29], puis Raimond-Bérenger Ier, comte de Barcelone dès 1054[30],[31],[32],[33].

Ainsi, Hugues V fut surnommé le Pieux[34] par la Chronique de Saint-Maixent lorsqu'il accepta de se séparer de son épouse pour des raisons de parenté[24]. Hugues V ne se remaria jamais et demeura célibataire jusqu'à sa mort, soit une quinzaine ou une vingtaine d'années.

Notes et références

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  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Surnom d'après la Chronique de Saint-Maixent.
  3. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202.
  4. « Chronicon Sancti-Maxentii Pictavensis », dans Chroniques des églises d'Anjou (éd. Paul Marchegay et Emile Mabille), Société de l'histoire de France, Paris, Jules Renouard, (lire en ligne), MCX, p. 424 :

    « Hugo filius Hugonis Bruni, qui fuit Albi, qui fuit Cari, qui fuit Hugonis Venatoris. »

    Hugues fils d'Hugues le Brun, fils d'Hugues le Blanc, fils d'Hugues le Cher, fils d'Hugues le Veneur.
  5. Jacques Duguet, « La Carrière de Hugues IV de Lusignan », Communication présentée au congrès régional des sociétés savantes de Niort,‎ , § Le mariage de Hugues IV. (lire en ligne)
  6. Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près de Saumur (de 833 à 1160 environ) (éd. Paul-Alexandre Marchegay), t. II : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), LXXXV, p. 124-127 :

    « Rorigonis de Coiaco »

    1070-1079 : Donation à Saint-Florent de Saumur de l'église Saint-Just du château d'Aulnay pour que les moines y corrigent les mœurs des chanoines.
  7. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers : [931-1155] (éd. Louis Rédet), t. III : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), no 440 : Item, p. 276 :

    « infantum suorum Hugonis et Rorgonis »

    v. 1025 : Hugues [IV] de Lusignan voulait prendre la maison de Bernard et de Constance aux moines de Saint-Cyprien mais il la leur laisse à cause du témoignage de sa femme Audéarde et de ses enfants Hugues et Rorgon.
  8. Jacques Duguet, « La Carrière de Hugues IV de Lusignan », Communication présentée au congrès régional des sociétés savantes de Niort,‎ , § Son décès. (lire en ligne)
  9. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 1 (« Premières générations des Lusignan et onomastique rorgonide »), p. 160.
  10. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 2 (« Le sous-lignage de Celle »), p. 161.
    Hugues de Jérusalem (av. 997-ap. 1031/47) : fils supposé Albuin Ier (v. 975-ap. 1012/19) et donc petit-fils supposé d'Hugues II le Cher (av. 950-v. 980), et donc cousin Hugues IV de Lusignan.
  11. « Instrumenta Ecclesiæ Santonensis  », dans Gallia Christiana (éd. Denis de Sainte-Marthe), t. 2, Paris, (lire en ligne), XIII : Epistola Johannis papæ XIX. pro Angeriaco, col. 466-467. :

    « filiis Hugonis castro Leziniaco habitantibus »

  12. Cartulaire de l'abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély (éd. Georges Musset), vol. XXX, t. Ier : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Saintes, (lire en ligne), XII, p. 32-33 :

    « filiis Hugonis, Castro Lesiniaco habitantibus »

    1030-1032 : Le pape Jean XIX demande aux grands du Poitou, le duc Guillaume VI d'Aquitaine, le comte Geoffroy d'Angoulême, le comte Hélie de Périgord, les fils d'Hugues qui habitent le château de Lusignan [Hugues V et Rorgon], Guillaume de Parthenay et Guillaume de Talmond de défendre les droits et les biens de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély.
  13. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 105.
  14. Antoine-Charles Cousseau, « Mémoire historique sur l'église Notre-Dame de Lusignan et ses fondateurs », Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Létand & Oudin, vol. XI,‎ , Pièces justificatives : V, p. 401. (lire en ligne)
  15. Chartes de l’abbaye de Nouaillé de 678 à 1200 (éd. Pierre de Monsabert), t. XLIX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des Archives historiques du Poitou, (lire en ligne), no 186, p. 291-292.
    1031-1047 : Hugues de Jérusalem [fils d'Albuin] achève l'église Notre-Dame de Lusignan et en confirme la possession à l'abbaye de Nouaillé avec l'accord des seigneurs Hugues [V] et Rorgon [de Lusignan] et des autres seigneurs de ce château [peut-être les Ingelbert de Lusignan].
  16. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan Xe – XIVe siècles : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 2 : Annexes 1 et 2 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 2 : Catalogue d'actes, no 23, p. 31 :

    « Pierre de Monsabert suit l'abbé Cousseau qui attribue cette charte à Hugues VI de Lusignan surnommé Hugues de Jérusalem à cause de sa participation à la croisade et la date de 1103-1110. L'évêque Isembert y serait mentionné pour éviter de citer l'évêque Pierre II avec lequel Hugues VI avait des conflits. Cependant l'acte cite Hugues et Rorgon comme seigneurs de Lusignan. Nous connaissons un acte où Hugues de Jérusalem souscrit en même temps qu'Hugues IV de Lusignan. Il est clair qu'il s'agit d'un personnage différent que nous avons identifié comme le fils d'Albuin, auteur de la famille de Celle et sans doute marié à une sœur de l'évêque Isembert Ier qui est l'évêque cité dans l'acte. Nous pouvons donc dater cette charte de 1031, mort d'Hugues IV de Lusignan à 1047, mort de l'évêque Isembert. Il semble que Hugues de Jérusalem se soit chargé d'achever la construction de l'église Notre-Dame de Lusignan et ait géré la seigneurie pendant la minorité des fils de son cousin. »

  17. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 62.
  18. « Chronicon Sancti-Maxentii Pictavensis », dans Chroniques des églises d'Anjou (éd. Paul Marchegay et Emile Mabille), Société de l'histoire de France, Paris, Jules Renouard, (lire en ligne), MLX, p. 401-402 :

    « Goffredus dux Pictavorum, habens guerram cum Hugone Liziniaci, quem obsidens in castello suo et expugnans et vastans omnia in circuitu, quadam die milites comitis forte ad portam castelli occiderunt eum, VIII° idus octobris. Hugo filius suus huic successit, natus ex supradicta Aumode, qui Diabolus vocatus est. »

  19. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 4 : Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 61 (« La consanguinité entre Hugues V le Pieux et Almodis de la Marche »), p. 220.
  20. « Chronicon Sancti-Maxentii Pictavensis », dans Chroniques des églises d'Anjou (éd. Paul Marchegay et Emile Mabille), Société de l'histoire de France, Paris, Jules Renouard, (lire en ligne), MXLVII, p. 396 :

    « Audeberti comitis Marchiae, qui fuit filius Bernardi, qui fuit Audeberti, qui fuit Bosonis, qui Sulpicii, qui fuit Gosfredi primi comitis de Karrofo. »

  21. Georges Thomas, chap. V « Bernard Ier », dans Les comtes de la Marche de la maison de Charroux (Xe siècle-1177), t. 23 : Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, Guéret, (lire en ligne), p. 586-593.
  22. Hélène Débax, « Les comtesses de Toulouse : notices biographiques », dans Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, t. 100 : Des comtes de Toulouse aux artistes contemporains : biographies toulousaines (no 182), (lire en ligne), no 12 : Almodis, p. 221-222.
  23. Peut être Amélie de Montignac.
  24. a b et c « Chronicon Sancti-Maxentii Pictavensis », dans Chroniques des églises d'Anjou (éd. Paul Marchegay et Emile Mabille), Société de l'histoire de France, Paris, Jules Renouard, (lire en ligne), MLIX, p. 401 :

    « Per haec tempora Pontius, comes Tolosanus, acceperat Almodim uxorem, sororem Audeberti comitis de Marcha ; quam dedit ei Hugo Pius de Liziniaco, qui eam reliquerat causa parentelae quique ex ea geminos filios habuit, et post Raimundo Barcinonensi eam dedit in uxorem. »

    Pons, comte de Toulouse, avait pris pour femme Almodis sœur de Audebert comte de la Marche. Elle lui fut donnée par Hugues le Pieux de Lusignan qui l'avait répudiée pour raison de parenté et qui eut d'elle des fils jumeaux.
  25. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 790 :

    « La naissance peut aboutir à une surprise, comme dans le cas d'Almodis de la Marche qui accouche de deux jumeaux, le futur Hugues VI et Jourdain, probablement à la fin des années 1030. »

  26. Chartes de l’abbaye de Nouaillé de 678 à 1200 (éd. Pierre de Monsabert), t. XLIX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des Archives historiques du Poitou, (lire en ligne), no 121, p. 195-197.
    1060-1078, quatrième dimanche de carême, Vivonne, église Saint-Michel : Hugues [le Clair], viguier du château de Vivonne en compagnie de ses fils Barthélémy et Giraud, pour obtenir le pardon de leurs péchés et celui de leur fils et frère Hugues, récemment décédé se démettent en faveur de l'abbaye de Nouaillé de la viguerie de Comblé. Ils donnent également la viguerie de l'alleu que Airaud de Chitré et ses frères avaient auparavant donné au monastère. L'acte est souscrit par Hugues [VI] de Lusignan, son frère Jourdain, Hugues de Celle et son frère [Pierre] Rohon.
  27. Alfred Richard, Histoire des comtes de Poitou : 778-1204, t. 1 : 778-1126, Paris, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne), p. 279-281.
  28. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 4, Toulouse, Privat, (lire en ligne), Note XXXII : Sur Pons, comte de Toulouse, fils de Guillaume Taillefer, & sur Almodis, sa femme, p. 165-168.
  29. Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny (publ. Alexandre Bruel), t. IV : 1027-1090, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Collection de documents inédits sur l'histoire de France », (lire en ligne), no 3344 bis : Charta qua Poncius, Tolosanæ urbis comes, abbatiam moysiacensem, cum consilio uxoris suæ Adalmodis, monachis cluniacensibus subjicit, p. 825-827.
    1053, 29 juin.

    .

  30. Pierre de Marca (éd. Étienne Baluze), Marca hispanica : sive Limes hispanicus, Paris, François Muguet, (lire en ligne), CCXLI : Decretum Raimundi & Adalmodis Comitum Barcinonensium ne quis invadat res feu possessiones Ecclesiæ Barcinonensis, col. 1103.
  31. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 3, Toulouse, Privat, (lire en ligne), XXVIII : Pons répudie Almodis, sa femme, qui épouse le comte de Barcelone, p. 319-320.
  32. Georges Thomas, chap. V « Bernard Ier », dans Les comtes de la Marche de la Maison de Charroux (Xe siècle-1177), t. 23 : Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, Guéret, (lire en ligne), p. 592.
  33. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 4 : Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 13 (« Almodis de la Marche et le réseau des fideles beati Petri (fin du XIe siècle). »), p. 172.
  34. Robert II le Pieux portait le même surnom qui lui a été décerné par son biographe Helgaud de Fleury à la même époque. Helgaud met en valeur les qualités spirituelles du roi sans approfondir ses déboires matrimoniaux qui l'ont presque mené à l'excommunication. En revanche, le surnom de Pieux n'est donné à Hugues V qu'au moment où il est question de la séparation matrimoniale avec Almodis de la Marche.

Sources et bibliographie

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Bibliographie

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  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]

Articles connexes

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