Cheppes-la-Prairie
Cheppes-la-Prairie est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Cheppes-la-Prairie | |
La mairie et son monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Moivre à la Coole |
Maire Mandat |
William Mathieu 2020-2026 |
Code postal | 51240 |
Code commune | 51148 |
Démographie | |
Gentilé | Cheppiats, Cheppiates |
Population municipale |
144 hab. (2021 ) |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 01″ nord, 4° 28′ 25″ est |
Superficie | 20,02 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, la Guenelle, la noue la Guyon, le canal 01 de l'Ajau, le canal 02 de l'Ajau, le canal 03 de l'Ajau et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[2].
La Guenelle, d'une longueur de 30 km, prend sa source dans la commune de Glannes et se jette dans la Marne à Mairy-sur-Marne, après avoir traversé onze communes[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cheppes-la-Prairie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,5 %), prairies (3,4 %), mines, décharges et chantiers (2,6 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (1,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Économie
modifierToponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Altare de villa Caipis (1141) ; Chaipæ (1238) ; Chaippes (1240) ; Capæ (1318) ; Chepes (1406) ; Cheppez (1508) ; Cappæ (1542) ; Cheippes (1565) ; Cheppe (1600)[16].
Par les décrets des 08/03/1913 et 24/04/1913, Cheppes devient Cheppes-la-Prairie.
Les prairies de fauche, issus des anciens déboisements, ont longtemps occupé une grande partie des plaines alluviales inondables mais l’on n’en rencontre plus que quelques vestiges qui témoignent des riches fourrages que produisait les vallées et dont de nombreux toponymes de villages gardent la trace (Saint-Martin-sur-le-Pré, Cheppes-la-Prairie…)[17].
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierIntercommunalité
modifierLa commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Guenelle, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes de la Moivre à la Coole.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[18], cette Communauté de communes de la Moivre à la Coole est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la communauté de communes de la Vallée de la Coole, de la communauté de communes de la Guenelle, de la communauté de communes du Mont de Noix et de la communauté de communes de la Vallée de la Craie[19].
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 4], en évolution de −18,18 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- Le monument aux morts[27], œuvre de Dagonet, qui outre son coq terrassant l'aigle porte les noms des morts pour la patrie gravés dans le bronze.
Personnalités liées à la commune
modifier- Georges Petit (1888-1970), né à Cheppes, docteur en théologie et philosophie, évêque de Verdun (1946-1963). Aumônier engagé en 1915, blessé dans la Somme en 1917, il a reçu la croix de guerre 14-18, puis la Légion d’honneur en 1951. Marqué par l’horreur des combats, il s’est consacré à l’œuvre de l’Ossuaire qu’il présidait.
- Jean Claude Barbin (1792-1859), voiturier à Cheppes, garde au chemin de fer de Paris à Strasbourg, arrière grand-père de l’acteur américain Rudolph Valentino.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierSources
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Cheppes-la-Prairie » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Cheppes-la-Prairie », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Marne »
- Sandre, « la Guenelle »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cheppes-la-Prairie et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cheppes-la-Prairie ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 65.
- Frédéric Hendoux, Les végétations de zones humides de la vallée entre Vitry-le-François et Épernay : Catalogue des associations végétales Conservatoire botanique national du Bassin parisien, Paris, AESN, , p. 2.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 21-24 (lire en ligne [PDF]).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims 1877, p162.
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « monument aux morts », notice no IA51000533, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.